Cette nuit Je dormais sur le plancher et Gaelle sur son sofa …. En fait, nous nous déposions, décantions après une séquence intense de travail en pensée abstraite….
Cette nuit donc …. je disais à Gaelle: …. Ce n’est pas pour rien que tu es le paon blanc et moi la chouette blanche ….car …. pendant que le paon émerveille de création, la chouette veille…..:)))
Nous sommes chanceux, l’un et l’autre, d’accorder à l’importance d’une bulle paisible et à l’urgence de créer….. la priorité dans la vie …. Dès que tu entres en phase bulle…. j’ai l’honneur d’y entrer aussi
sans zone d’ombre ou de toxicité … Alors déguste… le nombre de d’heures et le nombre de jours que l’euphorie de l’urgence de créer durera…
je ferai de même
Pierrot
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Gaelle possède l’art de faire de son appartement non seulement un atelier de métaphysique, mais de chacun de ses Ab-JETS….. débris de la mémoire du k-oeur …. une danse poétique dessinée comme un décors d’enchantement ….
Dès qu’un nouveau débris de la mémoire du k-oeur (cette fois-ci une grosse malle en osier) y entre…. on dirait que c’est toute la k-ommunauté poétique de ses débris de la mémoire du k-oeur qui échange pour redessiner un confort métaphysique de k-réation.
Celle-ci peut passer un nombre hors temps d’heures à repositionner chaque détail pour la beauté de l’ensemble… Puis… Gaelle prend place dans son décors de métaphysique et crée dans une urgence de créer remarquable ….ses graphes, y inscrit l’évolution de sa conscience graphique tout en conversation avec sa question de doctorat….
C’est pourquoi je la surnomme LE PAON BLANC… Comme le paon blanc n’a qu’à déployer le blanc de ses plumes… Gaelle n’a qu’à déposer le blanc de son intelligence créatrice, de son k-oeur empathique et de son élégance stylistique pour que sa métaphysique des nouveaux chemins du merveilleux vienne la saluer.
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De mon côté , je suis la chouette blanche …. Quand je ferme les yeux… je me revois au théâtre de Gilles Latullipe, assis dans l’escalier sous la photo d’Olivier Guimond à regarder la vie sous sa forme la plus enchantée… soit celle du théâtre burlesque…. De voir sur scène Manda Parent, Paul desmartaux, Denis Drouin, Gilles Latullipe, dans un décorps ou des canevas archétypes comme LE BITT DE L,ESCALIER provoque chez le publis UN RIRE BURLESQUE que je n’ai jamais entendu ailleurs et que j’ai tenté dans ma carrière avec Denis (duo Rochette Lamarre) de ressussiter… J’écrivais mes propres numeros burlesques pour y arriver au travers d’une maîtrise universitaire sur le rire qui a duré 14 ans.
Et c’est peut être cela que j’appelle UNE MÉTHODOLOGIE BURLESQUE DE LA RECHERCHE INBTELLECTUELLE… Ne jamais citer… LES CITATIONS SONT L’HORREUR , L’ÉTEIGNOIR D’ÉTIQUETTES-POÉTIQUES QUI NE PEUVENT FLOTTER DANS LE CHAMP CONSTELLAIRE DES IMPOSSIBLES AB-MMUNICATIONNELS….. ne jamais accorder d’importance à ce que les autres ont pensé avant moi… n’accorder aucune importance au récepteur, à une carrière de la reconnaissance bâtie par la communautés des récepteurs… Fuir… fuir… comme mes hobos qui sautaient du train quand j’étais petit… Fuir les vanités de la bêtise humaine…. CITER SES SOURCES… C’EST ASSÉCHER LES SOURCES MÊME DE CE QUE L’ON DOIT DISSOUDRE…
POUR MOI ÊTRE CVHERCHEUR… C’EST ÊTRE BURLESQUEUR… C’est en ce sens que j’ai vagabondé 4 universités pendant des années en pantoufles, guenilles royales sans jamais m’y inscrire que si le décor des 4 universités étaient somptueusement des décors de scèene de Gilles Latullipe, des pierrots, des deux Pierrots, du caf.é st-Vincent, de la butte aux Pierrots, du pavillon Canadien à Osaka avec les Contretemps, de la scène de l’opéra de Baden Baden en Allemagne, de la scène de la grande soirée canadienne à Trehsville en Côte d’ivoire, de la scène du Petit Québec à Paris….. Oh…. Oui… SI JE SUIS DEVENU RECTEUR POÉTIQUE DE L’UNIVERSITÉ DU QUEBEC SANS Y ÊTRE INSCRIT… C’EST QUE J’ÉTAIS BURLESQUEUR ET QUE MÉTHODE DE RECHERCHE INTELLECTUELLE DÉCOULAIT DE MA JOIE D’ÊTRE BURLESQUEUR, de faire d e chacun des créateurs ou créatrices qui m’ont précédé des burlesqueurs…. Car la connaissance en soi est un acte de burlesque.
Je suis une CHOUETTE BLANCHE … toute en contemplation… tout en gratitude que l’impossible soit possible pour qui ne triche pas avec son rêve big bang dans sa vie personnelle oeuvre d’art… Il me suffit de mesurer la dévotion à mon propre rêve par la dévotion que je porte au rêve de l’autre pour avoir accès AU SANS FAILLE… DE LA BEAUTÉ DU MONDE… AU VOIR …. AUX BROSSES D’ÊTRE ET AUX ATTAQUES D’ÊTRE… À LA POÉSIE SUR TERRE.
Pierrot vagabond
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