Comment un vieux monsieur de 71 ans et une jeune femme de 32 ans peuvent-ils explorer le fabuleux pays du rien dans la plus parfaite paix spirituelle entre eux? C’est peut-être cela le cadeau qui accompagne UNE AMITIÉ OEUVRE D’ART qui ne triche pas avec les LOIS DU VOIR que transmet un arbre lorsqu’il dessine la beauté du monde en mode brosse d’être.
Quad Gaelle travaille intensément ses graphes sur son divan et que moi sur le mien je tombe en contemplation discursive avec l’arbre de sa fenêtre, nous poursuivons chacun un magnifique voyage au pays du rien par le voir. Gaelle par une symphonie chirurgicale d’une main qui trahit la pensée… moi par le vagabondage des débris de la mémoire du k-oeur par les LOIS DE L’ARBRE,
Lorsque mon bras se met à fracasser la beauté du monde pendant que le vent dans l’arbre me souffle des transmages, il m’arrive d’être à peine capable de prendre mon carnet et de noter quelques mots pour me rappeler d’en parler le moment venu.
Ainsi, la dernière nuit, l’arbre m’a montré les trois épaisseurs de la rivière historique de toute vie humaine …. Sur le dessus de l’eau… il y a la vie des pulsions ….. juste sous le dessous du dessus de l’eau… la vie des sentiments…. et dans l’éblouissante profondeur lumineuse du sous du sous de l’eau…. l’intemporalité spirituelle…. Là ou la peur, la souffrance, l’histoire, n’existent plus.
La paix spirituelle permet la paix des sentiments et la paix des pulsions … et non l’inverse.
L’eau des pulsions. … c’est d’abord celle de l’enfant qui vient au monde à la découverte de ce que seront les belles tempêtes de sa vie … de toute sa vie… Les tempêtes des pulsions ne le quitteront jamais… comme ces orages , me dit l’arbre, qui rugissent et font frémir ses feuilles dans des tempêtes extrêmes….
S’y colorent intrikativement l’eau des sentiments…. qui… comme les rosées du matin… les petites gouttes de glacons de l’hiver fondant au soleil… viennent préparer le long voyage dont aura besoin la vie heureuse en mode de voir
pour habiter l’eau de la spiritualité…. comme les feuilles et le vent de l’arbre qui dessinent des arabesques pour bien honorer la profondeur et la complicité des racines.
AINSI EN EST-IL DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART. Il n’y a des débris de la mémoire du k-oeur que lorsque l’arbre de la vie s’emmitoufle dans la paix spirituelle pour que les pulsions et les sentiments redessinent par leurs traces QWALIAS LE PAYS RU RIEN… LÀ OU LE RÊVE BIG BANG QUI SIGNE LE RÉEL MAIS N’EN FAIT POAS PARTIE LE RÉENCHANTE DE SA POÉSIE MULTIVERSIELLE
Pierrot vagabond