Quelle joie d’être un chercheur hologrammique
Comme les qwalias m’apparaissent aujourd’hui comme l’énigme exceptionnelle des débris de la mémoire du k-oeur issus de la station spatiale du k-oeur et de son champ k-onstellaire sous la puissance onérique d’un rêve big bang.
Je sais qu’un jour j’irai à La Tuque marcher les qwalias de mon père… juste pour en retrouver les traces… comme si j’intuitionnais que le multivers lui-même porte une infinité d’infinité de symphonies joyeuses de mes qwalias issues de l’enfance….
Chaque fois que j’ai vagaobndé ma ville natale La Tuque…. ce fut avec l’épopée poétique de la rivière St-Maurice en moi en éthique de la k-onversation (Gaelle Eteme) avec le petit lac St-Louis au k-oeur de la Ville….
Quand je dormais sur un k-ongélateur au restaurant chez Annick au lac à Beauce… la rivière St-Maurice de mon enfance était devant moi… d’un onérisme puissant… qui faisait que certaines de me snuits d’hiver étaient consacrées à marcher le froid, les glaces et la tempête de neige … pour m’entraîner en vue de partir vivre la poésie du Yukon….
Pour être heureux sur un congélateur… sans même un drap ou une couverture, juste dans ses vêtements du jour… il faut être poète de l’impossible…
Je vivais la poésie du rien avec tellement d’intensité que je disais aux camionneur qui dormaient dans le parking… Les gars…. si vous avez des problèmes… cognez dans la fenêtre…. je me réveillerai… vous ouvrirai et devant un vieux café on pourra parler….
On aurait dit que ma poésie de vivre se faisait bouquet de larmes dans le k-oeur onti-ke de l’autre….. j’étais un handicapé de la souffrance de l’autre… je le reconnais bien humblement… et pourtant… je me faisais musique en lui, pour lui, parce que c’était lui.
Annick et Pierre furent remarquables à mon égard. Ils me nourrissaient et échange j’étais gardien de nuit… je passais ma journée sur un banc du comptoir à pratiquer ma guitare… J’essayais de développer un style minimaliste que je n’avais jamais entendu avant moi de façon à écrire des chansons pour dire merci à celles et ceux qui avaient eu des bienveillance à l’égard du vagabond céleste.
Je n’étais que poésie… je ne rêvais que poésie… je ne voulais que poésie pour celles et ceux qui souffraient autour de moi…. Le vagabondage poétique ne me faisait pas peur…. J’en cherchais les lois… les principes… pour que l’humanité accède à l’oeuvre d’art… à l’errance poétique….
Sauter du train de la k-ondition humaine…. comme les deux hobos de mon enfance… pour ne pas perdre pied poétique… Parfois… je partais de chez Annick, du restaurant et je marchais le long du St-Maurice jusqu’à La Tuque… puis je me rendais au petit lac St-Louis… et là… arrivé devant notre maison natale… un trou… elle avait passé au feu…. et je redescendais au lac St-Louis… et j’y marchais lentement la beauté du monde qui m’y avait vu naître.
Et je revenais le soir tard… juste avant la tombée de la nuit…. au restaurant chez Annick… dormir sur mon congélateur…. Ce qui m’intéressait là-dedans c’est l’acte poétique le plus pur…. le même qui m’habite en ce moment quand j’écris ces lignes.
tiens ça me rappelle cette chanson
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JE REDÉCOUVRE L’ENFANCE
COUPLET 1
je redécouvre l’enfance
avec émerveillement
7 heures du matin
je monte dans une chambre
ou s’éveillent trois enfants
maison à trois étages
dehors un bel automne
si belle sans maquillage
entre deux beaux orages
une femme sans son homme
homme qui lui téléphone
du travail au bureau
l’autobus va passer
faudrait pas la rater
l’école va commencer
COUPLET 2
homme qui s’est levé cette nuit
quand je suis arrivé cette nuit
invité par sa femme
il m’a serré la main
homme d’une grande bonté
dans leur chambre d’amis, amis amis
j’étais au paradis, amis amis amis
j’ai pas dormi d’la nuit
trop heureux d’écouter
la famille endormie
COUPLET 3
trois heures du matin, matin, matin
l’homme a ferme ma porte de chambre
voulait pas m’déranger
voulait se préparer
pour aller travailler
j’ai failli me lever, lever lever
pour lui dire bien humblement
comme c’est bon chez vous
d’être ton invité
merci de ta bonté
COUPLET 4
moi qui change de ville trop souvent
je bénis ta famille
je bénis tes richesses
ta femme et ses grossesses
et vos très beaux enfants
Mzika, Ethan, Frédéric
puis Shendi et ses 17 ans bien qu’absent
et votre chien
Sherbi
évidemment
très content
Pierrot
vagabond céleste
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Cette très belle femme travaillait au dépanneur la porte l’autre bord de mon congélateur….. Elle était mariée à un homme un peu plus vieux qu’elle et ensemble ils avaient trois magnifiques enfants… Lui était heureux… elle voulait vivre sa vie de jeunesse… elle lui en avait parlé… il était d’accord pour ne pas la perdre…
Un jour elle arrive près de mon congélateur et me dit: Je te kidnappe et t’emmène chez moi….. l y avait entre nous une électricité sensuelle… Elle me dit… Je suis mariée… et mon mari va être d’accord… J’arriver avec elle… L’homme nous reçoit… Toute la poésie en moi est de son côté… Mes yeux lui disent… ta femme me tente mais je ne te trahirai pas par respect pour ta famille….
J’allai me coucher… Le lendemain matin… lui partit travailler… j’écrivis ma chanson… la déposai sur la table… et m’enfuis… Et je marchai… marchai…. Elle revint travailler…. et nous en restâmes là.
Comme je fus tourmenté… Comme un homme qui n’a rien, qui n’est rien, qui ne demande rien peut-il intéresser une femme qui a tout? Cela m’a profondément troublé…. Les femmes ayant été toute ma vie l’énigme, mon talon d’Achille….
LES FEMMES QWALIAS DE MON EXISTENCE viennent parfois me hanter la nuit… J’aurais tellement aimé n’en aimer qu’une…. comme on aime qu’une fois en poésie…
Mais quand je chantais au café St-Vincent et que dans la fenêtre de garage du café St-Vincent une belle femme me regardait chanter… soir après soir… je ne voyais qu’elle et même si les visages changeaient… pour le poçte en moi… c’était encore et toujours la même femme… la muse… l’égérie…
Et lorsque j’allais marcher le Vieux Montréal entre les sets,,, il arrivait qu’elle me suive… puis le soir après… qu’elle m’accompagne… puis le soir après … que nous fassions l’amour dans les ruelles du Vieux Montréal…
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SON UNIQUE POITRINE
REFRAIN
les mâles sont pris
avec un drôle
de programme dans l’âme
toutes les femmes les chavirent
rien qu’avec leu poitrines-navire
les femmes sont prises
avec un drôle
de programme dans l’âme
elles ne se donnent qu’à l’homme
dont la beauté du coeur
les illumine et les étonne
COUPLET 1
j’avais 20 ans
j’étais marié
une femme sculpteur
dont les seins m’avaient ensorcelés
m’a dit viens-t-en
j’ai besoin d’toé
tu es cet homme
avec qui j’ai tant besoin d’créer
jamais
j’aurais du
refuser
COUPLET 2
j’avais 44 ans
deuxième fois marié
la femme sculpteur
dont les seins m’avaient jadis
ensorcelés
en France à la Rochelle
sur un chemin de gravelle
tiens-toé ben
c’t’une histoire vraie
c’est quasiment pas croyable
ma deuxième femme pis moé
par hasard on l’a croisée
passé proche
de lui crier
j’me suis encore trompé
REFRAIN FINAL
les mâles sont pris
avec une drôle
de souffrance dans l’âme
quand leur passé chavire
du fond de leur poitrine désir
y a que les seins
d’la femme qu’ils aiment encore
qui déprogramment leur âme
comme la femme sculpteur
me fait encore frémir le coeur
oh
certaines nuits
certaines heures
rien qu’à l’image
d’un exotique voyage
de mes lèvres orages
sur son unique poitrine
Pierrot
vagabond céleste
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J’étais marié…. une femme exceptionnelle que j’ai raconté dans une chanson SON UNIQUE POITRINE… ELLE ÉTAIT SCULPTEURE…. avec des seins remarquables…
quand j’avais fini de chanter… elle prenait plaisir è me donner ses seins ç mes lèvres….. Un jour… elle me regarda dans les yeux et me dit… quitte ta femme… quitte tout et suis moi… je m’en vais en Europe faire carrière de sculpteure … Oh,,,, comme j’ai regretté d’avoir hésité…. On s’est revus par hasard à la Rochelle…. j’étais avec ma deuxième femme… Tout les deux on savait qu’on avait raté le grand amour
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Elle était poésie-sculpteure….. j’étais poésie-chanteur… On s’est ratés……
Si par hasard tu me lis un jour…. sur Internet… saches que tu fus pour moi un rêve poétique qui ne m’a jamais quitté … UNE GRANDE FEMME QWALIA
Pierrot vagabond