LA SCÈNE DE LA BUTTE À MATHIEU DEVENUE LA BUTTE AUX PIERROTS (1977 IL ME SEMBLE) FUT LA PLUS BELLE SCÈNE ET LA PLUS BELLE SALLE DE SPECTACLE DANS LAQUELLE J’AI OEUVRÉ… AU POINT OÙ, DURANT TOUT UN ÉTÉ, DE MA MAISON (L’ANCIENNE MAISON DE rAYMOND lEVESQUE À LA BUTTE…. SOIT UN ECENTAINE DE PIEDS, TOUTES LES NUITS, APRÈS LE SPECTACLE, JE CONSTRUISAIS PIERRE PAR PIERRE, À LA BROUETTE, UN CHEMIN MEN ANT DIRECTEMENT EN DESSOUS DE LA SCÈNE POUR UN JOUR Y ENTERRER MES CENDRES… jE FINIS LE CHEMIN… MAIS AUJOURD’HUI LA BUTTE AUX pIERROTS A ÉTÉ DÉMOLIE… LE CHEMIN EST ENCORE LÀ, MAIS MA TOMBE EST À CIEL OUVERT…. POURTANT LES DÉBRIS MULTIVERSELS DE LA MÉMOIRE DU COEUR SE TRANSGRAMME EN UNE TRANSMAGE… MOI EN PYJAMAS… LAVANT LE PLANCHER DE LA SCÈNE AVEC TOUTES LES LUMIÈRES ALLUMÉES… PORTANT MON RÊVE ENTRE MA TOMBE ET MA MOPPE…. MON ONÉRISME FUT OEUVRE D’ART… CELA DURA 2 ANS… PUIS COMME LES DEUX HOBBOS SAUTANT DU TRAIN… JE M’ENFUYAI HORS TEMPS, HORS RÉALITÉ, HORS SERVITUDE … MA THÈSE DE MAÎTRISE DUR LE RIRE M’APPELAIT… rOSE LA POUNE AYANT MARQUÉ MON IMAGINAIRE LE DERNIER SOIR… EN JOUANT UN NUMERO DE BURLESQUE QUE J’AVAIS ÉCRIT… EN RAPPEL… DEVANT UNE FOULE EN DÉLIRE… JE ME RENDS COMPTE À 70 ANS QUE J,AI TOUJOURS QUITTÉ QUAND LE SUCCÈS ÉTAIT À SON APOGÉE…. C’EST CELA UNE FLAMBÉE FÉÉRIQUE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU COEUR… ILS REVIENNENT TE VISITER, TE TAPER DANS LE DOS ET TE DIRE: tU AS ÉTÉ UN PRIVILÉGIÉ… C’EST TON DEVOIR MAINTENANT D’INVENTER UN QUELQUE CHOSE QUI PERMETTRA AUX MILLIONS D’ENFANTS QUI SE MEURENT DE FAIM OU DE BLESSUERES DE GUERRE D,AVOIR À LEUR TOUR DROIT À UNE ERRANCE POÉTIQUE, À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE