COSMONAUTOLOGIE DE LA PENSÉE ABSTRAITE
(2483) (12 décembre 2018)
Mon cerveau est un cosmonaute flottant dans l’infini de mon corps.
… C’est empreint problématologiquement de ce «?» que je veux saisir l’alliance entre le regard cosmonautologique de L’ERRANT POÉTIQUE TISSÉ DE NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE au nom des millions d’errants-fantomatiques au sein desquels se meurent de faim ou de blessures de guerre DES ENFANTS, scandale des bien nantis D’ERRANCE AXIOLOGIQUE. …
Plusieurs années de vagabondage où je ne me suis jamais vu vagabonder, mais plutôt explorer un point d’interrogation à la recherche d’une ONTOLOGIE LOCALE dont le fondement ne reposerait que sur le point d’interrogation universel (tel qu’exprimé dans une peinture de GAUGUIN, qui sommes-nous? d’où venons-nous? où allons -nous?) …
SI JE PREND SOIN DE L’UNIVERS EST-CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI? … 100 chansons (cent portraits) d’humains habitant la terre pendant que mon cerveau cosmonaute flottait dans l’infini de mon corps. Ce qui donna, curieusement un regard cosmonautologique habitant sans réserve le multivers d’un point d’interrogation MULTIVERSEL. …
Car curieusement, l’histoire de la pensée occidentale m’apparaît depuis Platon un quadrillage de réponses (théologiques, ontologiques, épistémologiques, scientifiques, problématiques où est évacué sous l’infra-codage épaissi par de multiples maillons trans-codagéniques dont se sont servis les dominants pour s’imposer minotairement aux errants fantomatiques pratiquant soit la doxa, soit son artéfact argumentatif légitime que constitue la sophistique ornée pour les plus intelligents de la philosophie d’en bas de réthorique, ÉVACUANT LE POINT D’INTERROGATION MULTIVERSEL QUI HABITE L’INFINI DE L’ESPACE TRANS-SIDÉRAL DANS SES SILENCES INOUIS. …
Mais pourtant, À BIEN Y PENSER, … Quand un astronaute comme David St-Jacques se retrouve dans l’espace et qu’il voit la terre de loin… tout système de réponses systémiques s’effondre… L’astronaute devient malgré lui le Gauguin de l’espace, l’astronaute devient malgré lui LE VAGABOND CÉLESTE de l’espace… ???????????????????????????????????????? et non …. 0101010101010101010101010101010101 … mais encore et infiniment plus ??????????????????????????????????????????????????? … Car l’universalité du point d’interrogation de toute condition humaine sur terre, de l’homme préhistorique au transhumain, de l’illettré au plus grand des savants soudain s’élève comme un ABIME inoui au-dessus même de toute rationalisation. … Un simple point d’interrogation…. ?????????????????????????????????????????????????????????????????????????
… C’est dans ce sens que c’est conçue la chanson du camionneur…. Sur terre, il y a des larmes de peine… quand je la chantais cette chanson, à titre de vagabond céleste, cerveau astronaute dans l’infini de mon corps, on a pleuré de peines pour ne pas y avoir eu accès à cette errance poétique que promet tout amour sur terre. … Mais c’est aussi dans le sens contraire que parfois, j’ai chanté cette chanson appuyé sur mon bâton devant certaines personnes humaines pleurant de joie parce que c’était exactement ce qu’ils ou elles avaient vécu. LES LARMES DE JOIE font aussi parti des qualis que Peirce percevait comme les seuls essenssialismes dignes d’être catégorisés sur terre. …
Mais vu de l’espace où mon cerveau astronaute flottait à l’intérieur de mon corps, vu des cimetières où de façon in situ je dialoguais avec ces absents fantomatisés de leur vivant que constituent des tombes d’enfant… la chanson du camionneur que je chantais appuyé sur un bâton devant une ou l’autre des tombes d’enfant, au petit matin avant de déguerpir, était UN CRI DE MUNCH au point d’interrogation universel que constitue toute condition humaine depuis le premier homme préhistorique ayant découvert le feu et fuyant dans sa caverne un univers qu’il ne saisissait pas… QU’EST-CE QU’UNE NANO-CITOYENNE-PLANÉTAIRE AU 21EME SIÈCLE? … Le point d’interrogation universel demandant un feu de camp pour chaque enfant errant fantomatique se mourant de faim ou de blessures de guerre…. un feu de camp avec un petit mot qui traîne comme un gigot d’agneau au cœur de ce feu de camp que constitue la chanson du camionneur
MOI JE VIS JUSTE POUR TOÉ… J’AI HÂTE À FIN DE SEMAINE J’T’AIME
à suivre…