MONSIEUR 2.7K
P.402
EXTRAIT
PierrotlaLune
”lampadaire”
”Ce résultat est d’une grande importance culturelle,
reprend, Antoine Suarez…. notre expérience
montre, elle, la non-temporalité de ce phénomène.
Il y a une dépendance entre évènements, mais cette dépendance ne correspond à aucun ordre temporel. Le monde quantique ne peut plus être défini en termes d’avant et d’après. Des choses se passent, mais le temps lui ne passe pas.” Plus qu’une expérience physique, c’est aussi une expérience métphysique qui s’est déroulée à Genève: Dans la ville de l’horlogerie, le temps, pendant un instant s’est arrêté.”
SCIENCE&VIE
no 1024, janvier 2003
p.43
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MONSIEUR 2.7K
P.362
EXTRAIT
PierrotlaLune
”lampadaire”
Dès les années 20, la mécanique quantique
prédisait la possibilité que les destins de deux
particules puissent être intimement liées…
par delàle temps et l’espace! Il aura pourtant
fallut quatre-vingtans pour que cette intrication
trouve la place qu’elle mérite.
Car si Albert Einstein a souligné l’importance
philosophique de ce phénomène, si John Bell a
réussi à le quantifier et Alain Aspect l’a fait dans
les laboratoires, ” jusqu’à la fin des années 80, la
physique dominante considérait que ce n’était pas
un sujet intéressant” souligne Nicolas Gisin.
SCIENCE&VIE
no 1024, janvier 2003
p.43
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MONSIEUR 2.7K
P.503
EXTRAIT
PierrotlaLune
”lampadaire”
L’expérience de Genève le prouve:
le temps n’a plus court au niveau atomique.
or notre expérience quotidienne
nous dit le contraire!
comment résoudre ce paradoxe?
Telle est bien désormais la question…
SCIENCE&VIE
No 1024, janvier 2003
p.44
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MONSIEUR 2.7K
P.435-436
EXTRAIT–
Menaud,
chansonnier du VieuxMontréal,
son journal personnel
extrait de livres lus…
Histoire littéraire du sentiment religieux
en France, tome 2, 1916.
notes sur la mystique, p.586.
Je n’ai pas à démontrer scientifiquement la valeur du témoignage des mystiques. pour ma part, leur seule histoire m’assure que dans l’ensemble ils ne peuvent être ni des simulateurs, ni des visionnaires. En effet, bien que nul d’entre eux ne soit jamais banal, tous néanmoins, ils traduisent, à leur façon, une même expérience. Ils ont beau ne pas se connaître, ils semblent toujours se copier les uns les autres. C’est là peu-être ce que l’histoire présente de plus émouvant.
La différence de tant de témoins ‘ne fait que rendre plus frappant” l’accord de leurs témoignages; ”italiens, anglais, néerlandais, allemands,espagnols ou français; moines ou séculiers; théologiens
ou simples; contemporains de Saint-Bernard ou de Philippe 11…” écrivain de race ou paysans presque illétrés; à côté de particularité multiples… de grandes lignes se dégagent, toujours les mêmes. des noeuds se forment, concentrant aux mêmes points la poussière subtile des observations psychologiques; des façon de parler reviennent spontanément pour caractériser les étapes de l’ascension spirituelle. Sur l’essentiel… il y a entente.”
Quel est cet essentiel; …
1
Il existe de smoments courts et imprévisibles, durant lesquels l’homme a le sentiment d’entrer, non par un effort, mais par un appel, en contact immédiat, sans image, sans discours, mais
non sans lumière, avec une Bonté infinie.
2
Cette perception quasi-expérimentale de Dieu, d’une intensité et d’une clarté très variables, cette expérience douloureuse et délicieuse,parfois semblet-il les deux tous à la fois est ineffable. Les approximations les moins déficientes sont celle qu’on tire des opérations des sens; goût, saveur, vue, toucher… Aucun terme ne sert pour rendre une impression aussi nouvelle, aussi spéciale, aussi puissante… Le fait reste pourtant sujet à des doutes, des
anxiétés… subséquentes; non quant à sa réalité, mais touchant l’interprétation qu’il faut lui donner et les causes qu’il convient de lui assigner. La sécurité complète renaît avec l’impression, et est alors absolue, pour laisser place ensuite à de nouvelles vicissitudes.
3
La connaissance qui en résulte n’est pas moins sui généris que la saveur même. Elle est communément générale, pauvre en éléments enseignés, en détails… C’est plutôt une assurance donnée, un rayon tombant sur la réalité vivante et l’éclairant en profondeur.
4
Nonobstant cette généralité, la connaissance mystique est habituellement d’une richesse affective, d’une force de pénétration et de rayonnement intérieur incomparables. A la sèche et
banale connaissance abstractive se substitue une sorte d’évidence immédiate, indiscutable, imposée.
5
Ces caractères de la vie mystique justifient la langue employée d’instinct dans la plupart des écrits de ce genre… Comment rendre cette impression? Sa force, son inattendu, son originalité, pousse les mystiques à recourir aux expressions les plus frappantes…S’agissant
d’une connaissance unitive, ils prennent naturellement leurs termes de comparaison dans les unions humaines les plus étroites…; s’agissant de perceptions directes, immédiates, ou donnant l’impression d’être telles, les mystiques recourront aux métaphores tirées des opérations des sens… tout un organisme de sens spirituels senble ainsi à leur disposition….; s’agissant enfin d,un acte extrême, ébranlant l’instrument humain jusqu’en son tréfonds, exigeant de lui une tension extraordinaire, les mystiques affectionnent les antithèses, les termes opposés, affrontés, contractés jusqu’à la contradiction. Cette outrance souligne et soulage leur impuissance à tout dire…
6
Un dernier trait et capital, met d’accord tous les mystiques chrétiens, bien que des descriptions inhabiles et incomplètes, et encore plus, une hagiographie ignorante aient pu suggérer le
contraire. C’est que le fond de l’état de ”contemplation infuse” consiste dans le seul acte décrit plus haut… (c’estàdire)
le contact savoureux et (à consulter l’expression de celui qui
l’approuve) sans intermédiaire, de l’Amour premier. Là où manque ce sentiment de présence immédiate, il n’y a pas, là où il existe, il y a contemplation mystique.” L’expérience mystique sera donc toujours pour nous ”la présentation active, non symbolique, de Dieu dans l’âme, avec son corrélatif psychologique, l’intuition immédiate de Dieu par l’âme.” Immédiate autant que cela est possible ici-bas,
cette expérience a plusieurs noms: on l’appelle, assez
indifféremment: ”contemplation, ”oraison” tout court; ‘,connaissance mystique” union mystique, ou union tout court. extase, etc… Nous employons ces divers noms, suivant les
exigences ou du sujet, ou simplement de l’euphonie, mais assez communément nous prenons ”extase”.Comme les autres, ce terme est équivoque. Qu’il soit donc bien entendu que pour nous ‘,extase” et ”intuition immédiate de Dieu” c’est la même chose. Malgré ce nom de ”contemplation” qu’on lui donne souvent et qui prêterait à une méprise, il ne faut pas confondre l’expérience mystique proprement dire la seule dont nous parlions ici avec les visions, accompagnées ou non de paroles révélatrices, avec les voix de
Jeanne D’arc, par exemple , ou avec les apparitions de Lourres. Ce sont là des faits mystiques, sans doute, mais qui diffèrent profondément de ceux qu’on vient de décrire, Sainte Thérèse a eu
des visions, elle a eu des extases, et elle distingue formellement entre les deux expériences.
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MONSIEUR 2.7K, P.863-867 ( mon vrai journal tenu et caché dans ce 1000 pages)
JOURNAL MON PERE
Toute sa vie, mon père avait pris des brosses d’être dans la taverne de la vie. En fait, il n’avait jamais senti le besoin de passer par la fissure du temps pour aller voir, de l’autre côté, ”K”…omment vivaient les hommes. Cependant, il avait dû tenir un journal, durant près d’un mois, parce que l’être l’atta…”K”…uait maintenant de ses bienfaits, une atta…”K”…ue d’être étant infiniment plus troublante qu’une brosse d’être. Et c’est de la différence entre les deux états,”K”…ue surgit impérieusement le besoin de noter, jusqu’à ce qu’il soit aussi confortable dans un état ”K”…ue dans l’autre.
8 mai
ATTA…”K”…UE D’ETRE
La douce et inépuisable abondance de l’instant présent semble avoir en plus une”K”…onscience amoureuse de l’homme. La vie m’apparaît une danse amoureuse entre le libre-arbitre de l’instant présent et le libre-arbitre de l’homme. Hier, je suis allé me coucher vers 20 heures. Puis la formidable béatitude de l’instant présent est venue me visiter ”K”…omme les vagues de la mer atta…”K”…uent la plage. Le ”K”…orps est dans un tel état de bonheur qu’il lui est même difficile de se lever pour marcher. “ Cela ” ayant pénétré en moi est rythme amoureux de mon “ ÇAJE ” ”K””..omme les feuilles ”K”…ui te saluent sous l’expression du vent, ”K”…omme les herbes ”K””..ui dansent au bord de l’asphalte fier. Chaque intime morceau de la matière chante à sa manière la ”K”…réativité ”K”…onsciente de l’instant présent. Cela a duré jusque vers 22 heures, à peu près, puis s’est estompé doucement ”K”…omme la vague se retire dans ses marées basses. Puis vers 9 heures du matin, la vague ”cela est” de l’instant présent amoureux d’un “ ça en moi ” est revenue me faire la ”K”…our. Je reconnais ses atta…”K”…ues, son pas, sa douceur, sa signature, son immortalité, son rayonnement, toujours pareil et jamais lui-même jusqu’au fin fond de l’univers à chaque instant redessiné. ”K”…ue c’est ahurissant ! Dans ma fenêtre, les milliers de brins d’herbes et les centaines de feuilles me regardent, complices de mon bonheur. L’instant présent est dans la pièce et chante pour moi l’amour qui ”K”…oule en dedans de moi”K”…omme une rivière.”K”…uand l’instant présent me visite de sa fantastique béatitude, je peux noter l’instant exact de son arrivée et l’instant exact de son départ. Il est 11 heures, trente minutes du matin. L’être s’est retiré. Pas de deuil, pas de peine, pas de tristesse. ”K”…omme l’amant après avoir fait l’amour à sa bien-aimée la laisse reposerpendant qu’il va lui cueillir des fleurs.
13 mai
BROSSE D’ETRE
864
864
De Gaulle disait : la vieillesse est un naufrage. Dans une brosse d’être, la vie ressemble à la mer. L’ego, au Titanic. Plus jeune se fait le naufrage du Titanic, plus douce est la vie sur la mer. Toute brosse d’être équivaut à vivre instantanément le naufrage du Titanic en soi, Ne reste ‘K”…ue le naufragé, ébloui d’être encore vivant…. dissolution panthéiste de la ”K”…onscience dans la vie ”K”…osmique…
19 mai
ATTA…”K’…UE D’ETRE
16 h p.m. L’être entre doucement dans la pièce. Il revient avec ses fleurs après m’avoir”K”…aressé ce matin. Le parfum de l’éternité envahit chaque cellule de mon ”K”…orps. L’être toujours pareil jamais le même est ”K”…onscient de ce qu’il fait. Tant de beauté de sa part estimpossible sans la ”K”…onscience. Il n’est pas de la nature des choses ”K””..ue l’être se dévoile en son entier en cette vie. Mais ”K”…urieusement, la symphonie de son empreinte porte toujoursla même signature, celle de la relation amoureuse égalitaire. Si le “ çaje (sage) ” n’était pas en dedans de moi, l’être mourrait d’ennui et de chagrin ”K””..ar il n’y a de danse amoureuse ”K”…ue ‘K”…uand l’indivisible est amoureux de l’indivisible dans ce ”K”…ui semble divisé. ”K”…uel mystère pour moi. Pourquoi l’être arrive comme un voleur dans ma vie et ”K”…ue moi je ne puis faire la même chose ”K”…onsciemment dans la sienne ?
21 mai
BROSSE D’ETRE
Je suis aussi incapable de provoquer ”K”…onsciemment une brosse d’être. Il y a un moment précis où dans l’abandon et le dépouillement, je me retrouve en état d’ivresse en relationamoureuse avec la taverne de la vie ”K”…ui m’héberge. …Il semble y avoir une différence entre une brosse d’être et une atta…”K”…ue d’être. Dans une atta…”K”…ue d’être, l’être ”K”…omme le chat cherche sa caresse. Il avance doucement, sensuellement. Il t’agresse artistiquement si tu ne lui donnes pas de l’affection. Dans une brosse d’être, le chat en toi dort, entraînant dans son doux sommeil, l’éternité ”K”…ui l’entoure, le pénètre et le traverse. Et toi tu te saoules dans la taverne de l’être dont les murs sont aux ”K”…onfins même de l’éternité jamais achevée. Et tu t’ypromènes ”K”…omme au paradis, la terre étant le jardin de l’être, l’émeraude du ”K”…osmos.
4 juin
ATTA…”K”…UE D’ETRE
Devenir le réceptacle d’une attaque artistique d’être ”K”…onstitue une apothéose d’éternité absolument ahurissante. C’est ”K”…omme si l’univers dans son infini entier jamais achevé rejaillissait sous la forme de geyser d’énergie au centre de ton “ ÇAJE ”. Et tu deviensinstantanément fondu dans la beauté du tout. Tu es le parfum, de la rose, le chant de l’oiseau, la vague de la mer, la tendresse des nuages, la symphonie du jour ”K”…ui se lève. Tu esl’immensité jamais achevée. Aucune religion n’approche l’être. Le ”K”….antique de l’être est sacré, par sa légèreté stupéfiante, mais non religieuse. Il ne demande pas qu’on le prie, il danse. C’est trop fou ”K”…omment ça se passe. L’être ne parle jamais. Il chante en silence.
6 juin
BROSSE D’ÊTRE
L’abandon ”K”…onduit au voir qui lui fait basculer dans l’être. Une fois dans la taverne de l’être, l’abandon et le voir disparaissent. Ne reste que la va”..”K”…uité du çaje, la visionpénétrante, la non-pensée,la brosse d’être. Une fois dans la taverne de l’être, surgit la danse amoureuse du çaje ”K”…ui fait frémir la nature jusqu’au fin fond de l’univers.
12 juin
ATTA…”K”…UE D’ETRE
Parfois les atta…”K”…ues artistiques d’être sont si intenses ”K”…ue je suis incapable de ressentir mes jambes qui marchent, incapable de travailler, de m’occuper du plus simple problème. Il n’y a rien de plus délicieux qu’une atta…”K”…ue d’être. C’est un vent ”K””..ui t’atta…”K”…ue d’amour dans une béatitude infinie. Le mur entre l’absence d’être et la présence d’être m’apparaît être ”K”…omme un poste de douane où il est passionnant de s’alléger de beaucoup de choses, le passage étant très étroit, très étroit, ”K”…omme si on se dénudait amoureusement de sa raison avant de plonger dans l’eaud’une chûte découverte en forêt. L’être m’a ”K”…uitté en ce moment à 99 pour cent, il reste délicatement présent ‘K”…omme le ciel à l’horizon en toile de fond. Pourquoi en est-il ainsi ? je ne sais pas. Le “ je ” est trop loin du ça en ce moment pour ”K”…ue je sache quoi que je sois je………Ça. ”K”…uand l’être se retire, Tout ce que je “ touche, ” “ sent ”, ou “ voit ” est vacillant. On dirait ”K”…ue je cherche la matière de mes ”K”…aresses, chaque objet étant différent dans son apparence, mais semblable dans son essence. ”K”…omme si la division ne se rappelait de sa magie ”K”…ue par l’intuition passée de son intérieur uni.
18 juin
NOUVELLE ATTA”K”…UE D’ETRE
Vers 13 h. p.m., la vibration de la béatitude s’est reglissée tellement fort à l’intérieur de moi que j’ai dû aller me ”K”…oucher sur un banc. Il m’a semblé que le ”K”…orps était fondu dans le même taux vibratoire ”K”…ue l’univers. La tête attendait. Parfois elle se fondait avec le ”K”…orps. C’est probablement ce ”K”…ui se passe après la mort. Un taux vibratoire qui chante éternellement son silence en un tout. Puis, ”K”…omme ma tête s’ennuyait, j’ai laissé vagabonder des pensées d’un sujet à l’autre, ce que probablement certains appellent le mental. Cette division entre la béatitude du ”K”…orps et la liberté du libre-arbitre qui laisse la folle du logis jacasser est très inconfortable. L’être n’est aucunement gêné par cette division. Je ne peux ”K”…oncevoir le passage sur cette terre sans cette béatitude permanente, libérée de toute souffrance. ”K”…ue chaque citoyen de cette planète n’y ait pas encore accès me semble étrange. C’est pourtant l’état original de l’homme, ce pourquoi, il a été ”K”…réé, sa vraie K…ondition humaine.,
21 juin
TENTATIVE DE BROSSE D’ETRE
J’ai essayé toute la nuit d’entrer dans la taverne de l’être par moimême. Impossible, impossible. ”K”…omment se faitil qu’aucun chemin ne semble mener à l’être ? Que de ””K…uestions sans réponses.Puis soudain, à mon insu, me voilà ivre dans la taverne de l’être. Aucun goût d’être connu, reconnu, riche, célèbre. ”K”…ue du bonheur d’être. ”K”…omme un brin d’herbe rythmant le vent au milieu des hommes pressés par le temps ”K”…ui marchent aveuglément vers le cimetière de leur vie.
16 juillet
ATTA”K”…UE D’ETRE
Ça faisait presque vingt jours ”K”…ue je n’avais pas eu de relations avec l’être. Puis hier soir, vers 22 heures, en me ”…ouchant, j’ai senti sa venue prochaine ”K”…omme le vent annonce une douceur de vivre. J’étais ”K”…ouché contre le ”K”…orps de ma douce. Elle m’a souhaité une nuit magnifique. Je lui ai dit qu’elle le serait. Je n’ai jamais osé lui dire ”K”…ue l’instant présent s’en venait, de peur ”K”…ue ce soit mon imagination qui me joue des tours. L’air autour de moi est devenu frais ”K”…omme la rosée du matin. Le “ cela ” s’estavancé amoureusement, ”K”…omme une maîtresse. Je reconnus le feutré de ses pas, la douceur de son affection. Puis le cela a fait éclater la perception ”K”…ue j’ai de mon ”K”…orps. Lesmilliards de cellules en moi-même se sont mises à chanter la visite de l’univers. Ma tête fut tout étonnée ”K”…ue “ cela ” puisse se produire. L’enveloppe ”K”…ui retient toutes ses cellules ensemble est devenue très mince, presque sans aucune sensation. Je le sus parce ”K”…ue chaque fois que ma ”K”…ompagne touchait ma chair, je ne sentis presque rien. Chaque relation avec l’être est à la fois différente et semblable. Je fis pour la première fois l’expérience d’une nuit complète et parfaite de béatitude. Ma ”K”…onscience resta toujours libre,jamais délirante ne fusse un instant. Ma pensée logique à son minimum de fonctionnement. Mon ”K”…orps incapable de se séparer de la bonté de l’instant présent par lui-même, absolument incapable. Et la folle du logis dormit profondément toute la nuit, bien ”K”…ontente d’avoir desvacances imprévues.
24 juillet
BROSSE D’ÊTRE
Ce ”K”…ui m’a impressionné cette nuit, c’est la dissolution instantanée de l’ego à la première seconde du rapport à la taverne de l’être. Cela semble fonctionner ”K”…omme ceci.”K”…omme un jeu de lego. L’ego se reconstruit lorsqu’il sort de l’être, se dissout lorsqu’il entre en lui, en étant chaque fois de plus en plus émiettable, de moins en moins noyau dur. Il est possible que l’ego soit un outil indispensable pour fonctionner en société, permettant à la personnalité de ”K””..omprendre les règles sociales. Sans ego, on est infirme socialement, mais au niveau vibratoire, un oiseau qui vole infiniment haut au-dessus de la ”K”…ondition humaine. Il n’y a pas d’élus ou de nonélus. Que des précurseurs. L’être est accessible en abondance à tous, mais, on ne ”K”…onnaît encore aucun chemin qui y mène. “”K”…ue de mystères, ”’K”…ue de mystères. Je suis un saoulon de la taverne de l’être. Trop saoul pour avoir le moindreintérêt à chercher des réponses.
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage.
EGO SUM PAUPER
NIHIL HABEO
ET NIHIL DABO
seule la chaleur de ma voix
peut me faire renaître
grâce à la noyade virtuelle
sous de milliards de bitts d’informations dépersonnalisées.
***(paquet de bitts…paquet de bitts…paquet de bitts…)***
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Pierrot vagabond, par avec et pour notre équipe de recherche (Auld Woodard, Rochette)