Quel magnifique conseil d’administration de la créativité ce matin encore… Car je suis arrivé avec mes premiers dessins qui apparaîtront tels quels en intro-synthèse théoritique à chaque moment historial important de notre doctorat multi-média (Auld, Woodard, Rochette)
Je réalise aujourd’hui que , méthodologiquement, j’ai toujours monté sur les épaules de Paul Valery en adoptant et réinventant sa posture poïétique de l’aventure de la connaissance, et surtout, en faisant de notre doctorat un cahier multi-média comme les cahiers de Paul Valery où ses dessins sont reproduits tels quels, permettant de saisir la puissance abductive constructiviste de sa pensée créatrice.
Ainsi donc, j’ai annoncé à Michel et Marlene que mon intention à partir d’aujourd’hui était de jeter tout livre de mes mains comme j’avais jadis jeté ma guitare dans la forêt et de ne plus retoucher à aucun livre d’ici ma mort.
La patiente propédeutique (coffre d’outils) que je me suis imposée à 200 pages par jour de lectures en tout champ, y compris leur mise en forme universelle à travers différents dictionnaires de pointe a prit fin la nuit où j’ai vu clairement NOTRE CADRE THÉORIQUE se corseter autour de ce qui s’est passé dans notre bunker de l’amitié et de nos trois archétypes hologrammiques sous la forme d’une équipe de recherche travaillant en vue d’un prix Nobel de la paix.
Michel a commandé sa nouvelle camera pour filmer… elle devrait arriver d’ici quelques jours… De mon côté j’ai remis à Michel et Marlene leur partie terminée dans l’ouverture de notre doctorat pour qu’ils le lisent attentivement en vue de 3 wows après critique. En leur suggérant bien humblement le fait que nous sommes trois peintres peignant c¸ote à côte et que ce doctorat multi-média constitue donc 3 doctorats comme trois peintres côte à côte (Marlene avec ses videos à gauche, Michel avec ses videos à droite, Pierrot avec le texte 3 wows au centre).
J’envisage donc de modifier aussi mes vagabondages futurs. Par exemple, cet été je prendrai l’autobus et me rendrai à La Tuque un nombre indéterminé de semaines pour dessiner dans mes cahiers à partir de la mémoire des lieux et écrire sur le blogue à partir de mes dessins.
J’ai montré à Marlene et Michel le premier dessin du cahier que je surnommerai «CAHIER À LA PAUL VALERY»… iL S’AGIT DE DEUX ROUTES CONDUISANT AU VAGABOND CÉLESTE, L’UNE ÉTANT PARCOURU HISTORIALEMENT PAR LES COUREURS DES BOIS, L’AUTRE PAR DES PHILOSOPHES. Et au milieu une question: Qu’Est-ce que la philosophie d’en haut a fait pour des Michel le concierge… la réponse RIEN… JAMAIS RIEN ET ENCORE RIEN…
Je m’en vais donc , ce matin photocopier ce dessin et Michel ce soin l’entrera dans un cartable-archive de dessins à publier dans le doctorat…
Je passe donc maintenant mes journées en méditation devant la beauté architectonique des pensées abstraites théoritiques qui m’habitent depuis toujours.. Je suis sur un 24 heures par jour 7 jours par semaine et un dessin après l’autre, j’accompagnerai l’écriture de chaque paragraphe dans sa construction abductive et argumentative et je n’aborderai le champ de la stylistique et de la rhétorique qu’une fois le doctorat écrit au complet.
Pierrot vagabond