C’était l’hiver… je vagabondais dans le bout du mont St-Bruno… Il faisait un vent glacial dans une tempête de neige.. je n’avais pas de gants, pas de manteaux chauds, je tenais ma guitare le corps penché presqu’en deux… et j’avançais alors que l’univers semblait me dire par sa force avec lequel le vent l’exprimait… rebrousse chemin… et je refusais…

Soudain, un camion arrive… avec un jeune homme qui me fait embarquer… Salut me dit-il, je suis un des propriétaires du Mont-Saint Bruno et moi aussi je compose des chansons… j’ai ma guitare et j’aimerais t’en chanter une…

Et étonnamment… moi qui n’avais pas mangé depuis je ne sais trop quand, qui était congelé… je me suis concentré sur son rêve… sans rien lui dire de mon aventure de vagabond céleste. Il me dit bon… je dois me rendre à mon travail… tiens je te donne un manteau jaune parce que c’est dangereux pour toi sur la route le soir…

Je repartis… trop gelé pour enfiler le manteau jaune… j’arrivai dans une église… j’ai pensé m’y réchauffer… mais au bout de 10 ou 15 minutes… le bedeau dut la barrer… et je me retrouvai encore dehors… et moi de dire à l’univers… J’t’ai jamais rien demandé mais là, c’est possible que j’aie besoin d’un peu d’aide…

quelques heures plus tard… qui je vois… le camion de mon jeune propriétaire du Mont St-Bruno qui arrête: Il me dit… je ne passe jamais par ce chemin quand je rentre chez moi… mais y a une voix qui m’a dit de faire un détour…

Il m’emmène… je mange un peu… et dans ma chambre, pendant que sa femme et sa petite fille je crois dorment… il me chante de ses chansons pour me border avec sa guitare…

Le lendemain au réveil…. il me raconte sa peine d ene plus être libre comme avant son mariage alors qu’il faisait de l’escalade et qu’il partait partout à travers le monde à l’aventure…

Et moi de lui dire… Je sais pourquoi l’univers m’a emmené sur ta route… Pour te dire ne triche pas avec ton rêve… FAIS TRIPPER TA FAMILLE ET TU REDEVIENDRAS LIBRE, MAIS EN FAMILLE…

Et je suis reparti…

c’est rendu à la Baie James (ma mémoire est très mauvaise:))) à Radisson que j’ai reçu ce courriel…

1077,
Le jeudi 17 mai 2007 à 22:47, par steve couture

salut pierre
il fait froid ce soir
le ciel est tout noir
c est l ombre
qui t ensevelit
comme dans un lit tres sombre
par le brouillard gris
la joie te souris rapide
devant toi sans bruit
glisse la nuit humide
son aile pareille comme des doight t effleure
le coeur plein d emois sans savoir pourquoi je pleure
je songe au passé si vite effacer « O vie »
jeunesse et primtemp comme un jeune de vinght ans ravis
j entend une voix qui vient d autre fois naive
l arrierre saison chante sa chanson plaintive
ecoute la bien son refrain ancien murmure
a la fin du jour la fleur de l amour ne dure
au regret d exzil les levre d avril sont close
l amour est defunt adieu le parfum des rose
ce soir pierrot je suis triste j aimerais entendre ta voix
le feu rechauffe ma maison je prie que tu est bien au chaud toi aussi
la nuit froide du 15 mai
a sainte julie tes 232 saisons se sont manifesté
j ai du mal a retenir mes larmes
j ai tant a offrir mais je ne peut te le donner
je sent que t aurai pu te reposer un peut plus chez moi
a tu visité le titanic
porte tu ton impermeable jaune
tes bas sont tu mouillé
a tu trouver un lit douillet pour passer la nuit
un coeur une chanson un ami
norah caroline et steve
snosteve@hotmail.com

————–
Je ne me rappelle pas si j’ai pu lui répondre…
mais bon…
s’il lit ce texte
qu’il sache que je le salue bien bas…

Merci Steve…
ce soir là
tu M’as sauvé la vie

Pierrot vagabond céleste