Plus je réfléchis à l’archétype hologrammique de Marlene la jardinière, en dialogue enrrant poétique avec celui de Giono, «l’homme qui plantait des arbres», plus j’intuitionne que la résolution métaphysique de la philosophie d’en bas (Michel le concierge) versus la philosophie d’en haut (Pierrot le vagabond céleste) passe, non pas par une ligne de démarcation entre la science et la pseudo-science (Carnap), ni par une précarité historique de concepts contextualisés (Spengler), ni même par la mise en personnalisme de la question du jeu de langage (Wittgenstein) ou celle de l’être par la préscéance du dasein (Heidegger),
mais étonnamment par l’incroyable poésie
de l’ontique qui surgit dans le jardinage même
de Marlene où la beauté du monde danse
une farandole
entre la philosophie, l’ontologie, l’épistémologie
la métaphysique, farandole qui rejoint paradoxalement
cette puissance invention quanti-cosmologique
implosant dans la chanson
lâche-moé pas de Michel le concierge
comme dans celle du camionneur par Pierrot vagabond,
parce que…
racontant dans des mots du langage quotidien
un engagement à ne pas tricher
avec son rêve big-bang
avant toute conceptualisation du réel
provoquée par l’émergence même de ce rêve big-bang
tel que peut l’intuitionner le dépassement même de la métaphysique (wow-t=2.7k?) par la synchroni-vie-té du multivers
issue de toute non-tricherie personnaliste (philosophique d’en haut) autant que personnalisée (philosophie d’en bas).
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LÂCHE-MOÉ PAS
(Michel le concierge)
pense à moé… qui pense à toé…
Ta route est longue…. comme la journée…
j’travaille aussi… de mon côté….
du lundi jusqu’au vendredi
Renaud, Ruby, la belle Charlotte aussi…
apprennent la vie…. à la garderie…
J’pense à toi… qui pense à moé…
au milieu de l’avant-midi…
je t’imagine… à l’épicerie…
tu l’sais que j’aime ben ça travailler
pis qu’ça m’ferait rien…. de tout payer
si je pouvais…. je le ferais…
REFRAIN
lâche-moé pas…. lâche-moé pas…
je t’aime… je t’aime… non j’te lâcherai pas…
j’te lâcherai pas… j’te lâcherai pas…
je t’aime je t’aime… non j’te lâcherai pas…
On vient juste de commencer…
on peut pas s’plaindre… tout est payé
sauf le crédit… qu’arrête pas d’augmenter…
on a toute la vie en avant…
que j’suis fier… avec toé d’être parent…
avec toé… d’aimer nos trois enfants….
j’ai ben hâte,,, à soir pour souper…
de te revoir… et de vous embrasser…
d’faire à manger… pour toute la trallée
REFRAIN
—
j’ai tombé… tombé encore tombé
toujours tu m’aides à me relever
sûr que c’est toé…. c’est toé la charité…
Pour ma part… j’essaye d’être le plus fort
pour te dire… confiance sur toutes les bords
pour te dire… combien je t’adore…
penses à moé… qui pense à toé
t’es le cœur de toutes mes journées
avec les p’tits…. le cœur de toute ma vie…
REFRAIN FINAL
Michel le concierge
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LE CAMIONNEUR
(Pierrot vagabond)
29 janvier 2009 – 19 h 47 min
COUPLET 1
j’suis su l’camion 60 heures par semaine
j’t’aime
des fois j’triche un peu
j’fais des heures pour nous deux
on dormira plus tard
quand on s’ra des beaux vieux
moi je vis juste pour toé
j’ai hâte à fin de semaine
j’t’aime
de cogner du marteau
quand tu fais du gâteau
t’es si belle au fourneau
mais j’veux mieux pour ma reine
REFRAIN
suffit qu’tu m’dises
que tu veux changer la cuisine
enlever l’comptoir à melamine
pour que la route
entre La Tuque et Trois-Rivières
soit la plus belle de l’univers
COUPLET 2
j’dors dans l’camion
4 nuits par semaine
j’t’aime
3 heures du matin
réveille par la faim
mon p’tit lit dans cabine
est ben trop grand pour rien
j’ai des idées
pour la salle à manger
j’t’aime
j’ai ben hâte d’en jaser
autour d’un bon café
j’ai acheté les néons
ceux qu’tu m’avais d’mandés
COUPLET 3
j’suis sul’camion
quand la neige a d’la peine
j’t’aime
quand le vent trop jaloux
la garoche entre mes roues
j’ai autour du c.b.
un vieux chapelet jauni
tu m’l’as donné
en pleurant comme une folle
j’t’aime
parce que t’es ben croyante
pis t’as peur quand y vente
à soir ton camionneur
rentrera plus d’bonne heure
REFRAIN FINAL
suffit qu’tu m’dises
qu’ c’est ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en mélamine
te lèvent dans airs
entre La Tuque et Trois Rivières
toi la plus belle de l’univers
suffit qu’tu m’dises
qu’c’est ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en mélamine
te lèvent dans airs
loin de la Tuque et Trois Rivières
toi la reine de mes je t’aime
toi la reine de mes je t’aime
Pierrot
vagabond celeste
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