GRAND DICTIONNAIRE DE LA PHILOSOPHIE
COMMUNAUTÉ ET MODERNITÉ
p.156, extrait
Les Conférences sur la philosophie transcendantale de Schlegel , sont un texte injustement méconnu, sous le prétexte qu’il est apocryphe, alors qu’il s’agit d’un document de tout autant pour l’évolution de Schlegel que pour celle de l’idéalisme allemand. Sous une apparence scolairement dialectique, (Théorie du monde, théorie de l’homme, retour de la philosophie en elle-même ou philosophie de la philosophie) – cela cependant dans les années 1798-1800, donc avant la maturité hégélienne) Schlegel pose le problème de la Bildung comme HARMONISATION DES RELATIONS RÉCIPROQUES DU MOI ET DU MONDE.
Mais le moi de Schlegel n’est plus le «je pense» kantien, il n’est pas non plus le ich fitchéen; C’EST LE MOI MODERNE, qui ne connaît plus que des fragments de lui-même et qui, pourtant, PORTE EN LUI UN ROMAN NÉCESSAIRE QUI N’EST RIEN D’AUTRE QUE L’EXPRESSION DE SON ÊTRE TOUT ENTIER, c’est à dire une organisation nécessaire et non une cristallisation contingente.
La séparation, la fragmentation doit cesser, déclare le début des conférences, Schlegel cherche dont le milieu commun des oppositions afin de surmonter LA DIVISION À L’INFINI DE L’EXPÉRIENCE MODERNE.
Il est ce faisant frappant que ni la théorie du monde ni la théorie de l’homme ne partent de l’objet ou du sujet ************ PRÉCISÉMENT PARCE QUE L’UNIVERS EST INCONNAISSABLE**********
EN TANT QUE TOUT et que le sujet est devenu insaisissable en tant qu’identité. Notre tâche, la définition de l’homme, se transformera donc en **********UNE CONSTRUCTION DE LA VIE HUMAINE**** parce que la vérité de tout NE PEUT ÊTRE TROUVÉE QUE PAR LA CONSTRUCTION.
«Ce sont donc les complexes culturels qui constituent le véritable objet des Conférences. Ke milieu commun s’identifie aux œuvres de la culture ….
à suivre…
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