Comme j’ai dit à Simon, maintenant que le passage du blogue à la base de données, et de la base de données est sur le point d’être complété, notre équipe de recherche (Auld, Woodard,Rochette) pourra entamer l’ossature architectonique des trois chapitres (1: imaginons, 2: la nano-citoyenneté-planétaire, 3) par wow-t=2.7k?), dont le ier sera entièrement consacré à la poïétique du vagabond céleste à travers nos visions réciproques.
Et moi de lui dire: «Je ne suis jamais arrivé à conceptualiser pourquoi j’ai toujours été incapable d’assister à tes prestations du vagabond céleste au travers des 7 dernières années» Mais maintenant je pense avoir trouvé une analogie par une vraie histoire qui me semble pertinente à te raconter…
Je vais te conter ce qui est arrivé à un jeune prêtre, à la fin du 19eme siècle, dans le village d’Ars, en France. Il s’appelait Jean-Marie Vianney… un homme très simple qui, dans le fond d’une campagne, confessait dans une petite église à deux confessionnaux.
Je t’avertis tout de suite,… c’est une vraie histoire… mais contée selon la tradition des chasse misères que constituent les conteux dans l’histoire de l’humanité autour d’un feu de camp.. Tout est plus vrai que vrai… même si des détails se sont encendrés sur les coins des buches mal taillées.
Alors, le petit curé du village d’Ars confesse… et d’un jour à l’autre, la ligne s’allonge devant son confessionnal. Cette ligne s’allonge tellement qu’un paroissien va voir l’évêque et demande de l’aide avant que le petit curé en meure… car il n’en finit plus de confesser….
L’évêque envoie un autre prêtre pour occuper le deuxième confessionnel… mais personne ne se met en ligne alors que la ligne du curé d’Ars continue à se gonfler… Cet autre prêtre en arrive à une telle envie qu’il en devient méchant.. au point ou le bedeau va voir l’évêque et lui dit: Y faut enlever ce prêtre, il va finir par tuer notre curé d’Ars…
L’évêque va voir le curé d’Ars et lui demande s’il est d’accord pour remplacer ce prêtre par un autre… et le curé d’Ars de lui dire: non non, monsieur l’évêque, laissez-le là, IL ME PERMET DE DEVENIR UN MEILLEUR HOMME…
L’évêque raconte ça au bedeau qui le raconte aux paroissiens, ce qui double les lignes du curé d’Ars dont la renommée en fait un saint vivant….
Par deux fois, le curé s’enfuit de nuit…. ses paroissiens le ramènent…
LA MORALE DE L’HISTOIRE… C’EST QU’À CHAQUE FOIS QU’ON FABRIQUE UN SAINT, ON PERD UN VAGABOND CÉLESTE…
Et Simon de me dire… Pierrot, on va appeler ça… LE BITT DU CURÉ D’Ars…
tu vois, Simon, que je lui dis… si ton spectacle le vagabond céleste a pour conséquence de célébrer un individu qui s’appelle Pierrot Rochette et que la renommée en fait un curé d’Ars… on vient de perdre un vagabond céleste et on ne gagne rien en en faisant un saint laïque…
Mais si les gens retournent chez eux avec les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art et fond de chacune de leur vie, une œuvre d’art unique par les quatre questions, on crée des vagabonds célestes ayant accès à une errance poétique comme récit d’un droit universel à une vie personnelle œuvre d’ary…
ON APPELLE ÇA UN ÉVÈNEMENT….
En composant la chanson du camionneur, que Simon chante dans le vagabond céleste et que Fred Pellerin interprète en rappel de son spectacle « EN TROIS DÉS», j’ai tenté de raconter par une chanson comment, dans la vraie vie, dans un vraie histoire, un simple camionneur dont j’aimerais retrouver la trace, avait fait de son humble vie une vie personnelle œuvre d’art à la hauteur d’un pays, juste par son amour œuvre d’art pour sa compagne…
j’AI TENTÉ D’EN FAIRE UN ÉVÉNEMENT….
C’est un peu atour de cela que tournera le ier chapitre du doctorat de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, «ochette) consacré à l’étiquette «imaginons»
le troisième chapitre étant consacré à un amour oeuvre d’art exceptionnel de mon partenaire de recherche Michel le concierge pour sa compagne Marlene.
à suivre…
LE CAMIONNEUR
29 janvier 2009 – 19 h 47 min
COUPLET 1
j’suis su l’camion 60 heures par semaine
j’t’aime
des fois j’triche un peu
j’fais des heures pour nous deux
on dormira plus tard
quand on s’ra des beaux vieux
moi je vis juste pour toé
j’ai hâte à fin de semaine
j’t’aime
de cogner du marteau
quand tu fais du gâteau
t’es si belle au fourneau
mais j’veux mieux pour ma reine
REFRAIN
suffit qu’tu m’dises
que tu veux changer la cuisine
enlever l’comptoir à melamine
pour que la route
entre La Tuque et Trois-Rivières
soit la plus belle de l’univers
COUPLET 2
j’dors dans l’camion
4 nuits par semaine
j’t’aime
3 heures du matin
réveille par la fiam
mon p’tit lit dans cabine
est ben trop grand pour rien
j’ai des idées
pour la salle à manger
j’t’aime
j’ai ben hâte d’en jaser
autour d’un bon café
j’ai acheté les néons
ceux qu’tu m’avais d’mandés
COUPLET 3
j’suis sul’camion
quand la neige a d’la peine
j’t’aime
quand le vent trop jaloux
la garoche entre mes roues
j’ai autour du c.b.
un vieux chapelet jauni
tu m’l’as donné
en pleurant comme une folle
j’t’aime
parce que t’es ben croyante
pis t’as peur quand y vente
à soir ton camionneur
rentrera plus d’bonne heure
REFRAIN FINAL
suffit qu’tu m’dises
qu’cest ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en mélamine
te lèvent dans airs
entre La Tuque et Trois Rivières
toi la plus belle de l’univers
suffit qu’tu m’dises
qu’c’est ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en mélamine
te lèvent dans airs
loin de la Tuque et Trois Rivières
toi la reine de mes je t’aime
toi la reine de mes je t’aime
Pierrot