COURRIEL DE LA DOCTORANTE MIRIAM OUERTANI À PIERROT VAGABOND
À :Pierre Rochette
9 juil. à 13:58
Pierrot! Je suis particulièrement intéressée par cette réflexion sémiotique selon l’angle peircien, de par la place et le rôle de “l’abduction”dans la création de connaissances dans la méthode scientifique peircienne, voire même dans “la découverte scientifique et littéraire” [dans ce contexte, il y a lieu de réfléchir l’abduction comme pratique de découverte de l’œuvre d’art].
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RÉPONSE COURRIEL DE PIERROT-VAGABOND À MIRIAM OUERTANI LA DOCTORANTE EN SÉMIOLOGIE ET CINÉMA
wowwwwwwwwwwwwwwww Miriam
Depuis tellement d’années maintenant, je cherche un fondement non nominaliste mais cosmologique à la formule wow-t=2.7k? …. Et dans tout ce que j’ai lu….
la règle de trois de la sémiotique de Pierce me semble le plus prometteur… Contrairement à Saussure dont toute l’architectonie de la pensée sémiologique repose sur la notion de dyade (signifiant, signifié), Peirce par sa notion de triade me semble, du point de vue d’un vagabond céleste, d’un immense réalisme (dans le sens de Duns Scott). Selon mon hypothèse, Le rêve big-bang traverse la triade de Peirce en MAJEURE et j’espère bien que dans le doctorat de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) j’en ferai une démonstration axée sur le signe (moins) de notre formule wow-t=2.7k? dans une implosion graduée par le signe «?» dont la recherche la plus poussée fut effectuée en problématologie par Michel Meyer en équilibre avec le signe «=» dont l’intuition la plus avancée en anthropie fut avancée par le scientifique astro-physicien Brandon Carter.
La logique sémiotique de Peirce, dont l’intense réflexion sur la valeur fondement des axiomes a mené aux mêmes intuitions que la physique quantique actuelle , met en exergue «le design et la chance, la probabilité et la qualité de l’immense richesse de sa notion de priméité. Pour moi, Peirce, c’est plus que de la déconstruction à la Derrida, ou de l’analytique constructiviste à la Lacan, c’est RÉVOLUTIONNAIRE….
Le fait que le un puisse etre possible sans le deux et le trois mais que le deux ne soit pas possible sans le un, que le deux soit possible sans le trois mais que le trois ne peut être possible sans le un ou le deux, pour moi, correspond comment j’ai vécu la réalité sur la route de vagabond. de là l’errance fantomatique et axiologique seulement possible dans le deux, alors que l’errance poétique est possible dans le trois en communion avec le un en baissant la lumière sur le deux de façon inouie… Le rêve big bang provenant uniquement du un traverse le 2, le fait imploser pour illuminer le trois d’une cosmologie problématologique (?) autant qu’anthropique (-) créant des événements de sérendipité, de synchronicité et d’effet papillon, de là la nano-citoyenneté-planétaire par une masse critique de vies personnelles œuvre d’art.
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Hier, je marchais la rue Beaubien. Soudain j’arrive devant un local à la porte ouverte où il était inscrit…. REVUE NOUVEAUX PROJETS»… Il y avait 4 jeunes rêveurs et rêveuses au travail… c’était magnifique. J’ai fait comme je l’ai toujours fait sur la route… je suis entré pour les féliciter de leur rêve big-bang. Puis durant 20 minutes, je leur ai raconté le rêve de notre équipe de recherche… Puis je suis parti…. Comme l’a fait remarquer mon magnifique partenaire de recherche Michel le concierge ce matin:
Était-ce moi qui marchait vers mon rêve big-bang
ou mon rêve big-bang qui marchait vers moi
alors que je pensais marcher?
QUI PEUT DIRE?
Quand le rêve big-bang traverse la triade peircienne, le 2 (le contact brut entre la matière et l’humain) n’existe plus… Il n’existe qu’un arc en ciel entre le trois (la loi) et le I (la qualité, de là la méthodologie de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) LA MÉTHODOLOGIE FLY BEEN…. lors que le 2 ne donne que du has been (du temps individuel en quête de temps cosmologique.
à suivre…