A PARTIR DE L’INTERPRÉTATION PAR MON AMI MICHEL LE CONCIERGE DE MA CHANSON «QUAND T’AS RIEN T’AS TOUTTE» SE DESSINBE LE PROCHAIN DOCUMENTAIRE DONT LE FONDEMENT PHILOSOPHIQUE RELIERA L’ENFANT QUI MEURT DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE SUR TERRE ET CEUX DE LA GARDERIE DONT MICHEL EST LE CONCIERGE BIENVEILLANT DEPUIS TANT D’ANNÉES, AU POINT OÙ ON A NOMMÉ UN PARC À SON NOM (ET CELA DE SON VIVANT) , LE PARC MICHEL WOODARD

Quel beau conseil d’administration de la créativité de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) ce matin.

Nous avons visionné le documentaire «PHILOSOPHIE, LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE» avec une grande joie car l’interprétation de ma chanson du camionneur par un homme qui aime sa femme rejoint profondément mes valeurs. Michel ayant été un compagnon de scène durant plus de 8 ans comme chansonnier-animateur,

Et soudain, comme la symbiose de l’amitié nous le permet depuis tant d’années, j’ai dit « Michel, ce qui fait la beauté de ce documentaire-là, c’est la finale où on fait mourir de faim Heidegger à côté d’un enfant qui meurt de faim et de blessures de guerre et qu’on l’oblige à réciter ses conneries à propos de l’être et le temps.

Quand je lis tous ces philosophes, ces politiciens, ces économistes etc… jamais l’angle d’un seul enfant qui se meurt de faim ou de blessures de guerre ne vient illuminer la bêtise de leurs propos.

J’ai dis Mike, et si dans l’ouverture du prochain documentaire tu chantais ma chansons « QUAND T’AS RIEN T’AS TOUTE»

QUAND T’AS RIEN T’AS TOUTTE

quand t’as rien t’as toute
c’est ben épeurant
c’est ben effrayant

t’as même l’amour d’une p’tite fille
une enfant d’9 ans
qui t’trouve amusant

a dit à son pere
c’te vieux monsieur-là
c’est un itinérant

y est pas pareil comme les autres
lui y a juste 5 ans
pis moé
chu sa maman d’9 ans

COUPLET 1

quand Justine
débarque de l’autobus
pis qu’a rentre dans l’restaurant

on dirait qu’est la seule qui comprend
que derrière ma guitare
il n’y a que du vent

qui charrie des feuilles perdues
entre l’automne et le printemps
pour que mes yeux deviennent pour elle
de très beaux flocons blancs

qui tombent lentement
sur un sourire d’enfant
d’enfant

émerveille

COUPLET 2

quand Justine
prend ma tête dans ses bras
puis qu’elle la sert très très très fort

on dirait
qu’est la seule qui comprend
que derrière ma guitare
le père Noël attend

que tous les sapins soyent montés
que tous les enfants soyent couchés
que les cadeaux soyent allumés
pas loin d’la cheminée

où maman Justine pis moé
on sourira aux enfants
aux enfants

émerveilles

REFRAIN FINAL

quand t’as rien t’as toute
c’est ben épeurant
c’est ben effrayant

t’as même l’amour d’une p’tite fille
une enfant d’9 ans
qui t’trouve amusant

a dit à son père
c’est le père Noel
notre itinérant

quand son beau grand traîneau blanc
montera vers le ciel
je s’rai pour toujours

sa maman d’amour
sa maman d’9 ans
sa maman Noël

Pierrot
vagabond céleste

———–
Puis après ça Michel, tu raconterais ce que tu vis comme concierge de la beauté du monde avec les enfants de la garderie et on en ferait un volet philosophique majeur pour bien ancrer LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE dans son architectonie et son argumentaire pour le doctorat.

je te verrais même réciter ce poème dont chaque mot, comme pour la chansons «quand t’as rien t’as toutte», a été réellement vécu.

——

M’EN VA T’CONTER UNE HISTOIRE VRAIE

c’était un soir de carnaval
vers les minuit silence total
j’ai pris l’micro j’ai dit ça y est
mesdames messieurs c’est important
la p’tite Julie fête ses 5 ans

t’aras du voir la foule chanter
un beau bonne fête à écouter
sans même bouger sans dire un mot
la p’tite avait les yeux plein d’eau

on aurait dit comme une poupée
avec un coeur tout déchiré

5 ans
si tendre
j’pouvais pas l’croire

j’ai dit Julie ca va être ton soir
tu vas choisir l’homme le plus beau
donnes-y un bec c’est ton cadeau

deux larmes
coulèrent
ses joues
d’l’enfant

lentement elle marcha vers l’arriere
où des biberons buvaient leur bière
des beaux nez rouges pis des cheveux blancs

a dit
le plus beau c’est mon grand père

le vieux l’embrassa en braillant
tellement y était fier pis content
moé ben surpris j’es r’gardais faire

d’ens bras l’un de l’autre
y sont restés
à s’consoler
pis à s’moucher

moé j’tourne la tête
pis j’pars la valse
c’est là que j’ai vu
l’plus beau d’la fête

une belle jeune fille de 19 ans
valsait son père en l’embrassant
un bec su l’front un bec sa joue
en riait fort en disant vous

le père s’sentait un peu gêné
tout en gardant l’air distingué

un p’tit clin d’oeil pour le chanteur
ça m’a comme éclater l’coeur

ça doit être ça l’paradis
même si le corps devient poussière
l’amour fait chanter nos misères
quand ça nous vient des petits
de nos petits

Pierrot vagabond

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