Chronique
La sentinelle
Élisabeth Vallet
25 novembre 2017 |Élisabeth Vallet | États-Unis | Chroniques
L’ère nucléaire a refondé la structure constitutionnelle, au point où l’on parle de « monarchie nucléaire », pour caractériser l’érosion du droit au profit du président. Or, au bout du bouton, il y a près de 1400 ogives nucléaires, une puissance de feu qui réduirait Hiroshima à une note de bas de page. En raison de cette démesure, de l’impact dramatique de son emploi (et le risque que le nuage radioactif revienne sur l’expéditeur), du caractère apocalyptique de la « seconde frappe » (anéantir l’adversaire même lorsque l’on est touché), cette arme tire sa force de son non-emploi : en avoir suffi.
Mais pour que la dissuasion fonctionne, il faut que le président convainque qu’en tout temps, il peut mettre en action le feu nucléaire. Ainsi marche à ses côtés un marine portant une mallette en cuir — le « Football ». Dans cette mallette, une valise en aluminium de 20 kilos. Et à l’intérieur, un livre noir qui contient les plans de guerre, une liste des sites classifiés où le gouvernement peut se relocaliser, un dossier jaune décrivant les procédures d’urgence et les codes d’activation. Ce qu’il faut pour assurer la continuité du gouvernement — comme en septembre 2001.
Dans le même temps, le président porte toujours sur lui (sauf exception, le jour où Carter l’a envoyée au nettoyeur ou les semaines où Clinton l’avait perdue), une petite carte (le « Biscuit ») qui contient les codes d’identification. Car avant de donner l’ordre de lancement des missiles, le président va devoir s’identifier auprès de son interlocuteur au Pentagone (ou au bunker de Raven Rock, Pennsylvanie — Pentagone de substitution si le premier est inopérant).
Le président est alors en téléconférence sécurisée, ou dans la salle de gestion de crise au sous-sol de la Maison-Blanche, avec ses conseillers — militaires et civils. Le général qui dirige les forces stratégiques fait état des scénarios et options de frappes. Théoriquement, à ce stade, personne, que ce soit le secrétaire à la Défense ou le chef d’état-major interarmées des États-Unis ne peut interférer : la décision d’emploi revient au président. Seul.
Ce qui est inquiétant puisque le président actuel paraît ignorer tant la notion de dissuasion que le caractère apocalyptique de son emploi lorsqu’il affirme publiquement : « Si on les a, pourquoi ne pas les utiliser ? » C’est sans doute la raison pour laquelle, dans le contexte de l’escalade rhétorique avec la Corée du Nord, les parlementaires ont choisi d’évaluer la procédure nucléaire — pour la première fois depuis 1976. Il faut dire qu’à la fin de la présidence Nixon, un système de filtres informels avait été mis en place : le secrétaire à la Défense avait requis du Pentagone qu’il contre-vérifie tout ordre présidentiel avec lui ou le secrétaire d’État. Et de fait, lorsque la Corée du Nord a abattu en avril 1969 un avion-espion américain en mer du Japon, le président avait attrapé son téléphone pour réclamer les plans d’une riposte nucléaire ; Kissinger avait rappelé l’état-major pour lui demander de différer l’exécution de cet ordre jusqu’au lendemain… quand Nixon serait à jeun.
Or, les auditions congressionnelles des semaines passées ont abondé dans ce sens. Le général Kehler, ancien commandant de StratCom, a affirmé qu’il aurait refusé de mener une frappe préventive contrevenant au droit international — ce qu’a confirmé le commandant des forces stratégiques américaines, John Hyten, au Forum d’Halifax sur la sécurité internationale. Pour Brian McKeon, sous-secrétaire politique au Pentagone sous Obama, le président a même l’obligation de se présenter devant le Congrès pour mener une première frappe américaine — ce que les représentant et sénateur démocrates Lieu et Markey ont tenté d’enchâsser dans un projet de loi.
En cas de légitime défense, par contre, le temps (30 minutes avant impact pour un missile intercontinental, quelques minutes pour prendre une décision) ne le permet pas. Mais même dans cette hypothèse, les militaires ont laissé entendre que l’ordre ferait de toute manière l’objet d’une mise en contexte, de vérifications : ce n’est pas de la mutinerie, mais la validation de l’ordre qui pourrait ralentir, voire infirmer — par le débat d’idées — la décision.
Ainsi, petit à petit, le militaire (du lieutenant-général Silveria dans son discours sur la tolérance au lieutenant-général Buchanan à Porto Rico ou aux généraux de la Maison-Blanche) s’est érigé en contrepoids à la présidence. Ce qui pose la question du legs de cette inversion de l’ordre des choses : les généraux accepteront-ils, à la fin de l’ère trumpienne, d’abandonner ce pouvoir acquis de facto ?
En attendant, à la Maison-Blanche, deux d’entre eux (Kelly et Mattis) ont conclu un pacte : en tout temps, l’un d’eux doit rester en territoire américain. Au cas où le président déraisonnerait. En sentinelle.
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2: TITRE DU DOCTORAT DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD-ROCHETTE) …. « WOW-T=2.7K?…» , CODE SOURCE ARCHITECTONIQUE DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART À LA NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE.
November 8, 2017 Pierrot le Vagabond ChercheurEdit
2: TITRE DU DOCTORAT DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) …….. «WOW-T=2.7K?» CODE SOURCE ARCHITECTONIQUE DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART À LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE.
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CHAPITRE 1
LE WOW (LE RÊVE BIG-BANG)
A) SON HISTORIQUE.
B) SON PASSAGE ARCHITECTONIQUE
de l’ESPRIT hégélien au DÉPASSEMENT Heideggerien au PROJET Sartrien comme fondement conceptuel au RÊVE BIG BANG menant à l’invention des quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art
C) SON ILLUSTRATION EMPIRIQUE
archivée sur une période de 20 ans par le rêve big bang de l’archétype hologrammique de Pierrot vagabond de la beauté du monde À TRAVERS SES OEUVRES, SES CHANSONS, UN DOCUMENTAIRE (mon ami Pierrot, le dernier homme libre), un spectacle filmé du conteur international Simon Gauthier (le vagabond céleste) et UN BLOG… en quête poïétique des quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art :
1: Quel est ton rêve?
2: Dans combien de jours?
3: Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
menant à une cinquième question
concernant l’espèce humaine vue de l’espace:
5: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
D) BIBLIOGRAPHIE
l’allégorie de la caverne (Platon)
l’éthique à Nicomaque (Aristote)
l’éthique (Spinoza)
la critique de la raison pratique (Kant)
la phénoménologie de l’esprit (Hegel)
l’être et le temps (Heidegger)
l’être et le néant (Sartre)
l’évolution créatrice (Bergson)
Monsieur 2.7k (Pierrot vagabond)
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CHAPITRE 2
-T, (LA NON-TRICHERIE) (dans le sens de la mauvaise foi sartrienne)
A) SON HISTORIQUE
B) CONCEPT ARCHITECTONIQUE
la non-tricherie, absente des œuvres de Hegel et de Heidegger, constitue un ancrage fondamental de l’esquisse de la nouvelle théorie des émotions de Jean-Paul Sartre PAR SON CONCEPT DE MAUVAISE FOI.
c) SON ILLUSTRATION EMPIRIQUE
archivée sur une période de 10 ans par la non-tricherie du rêve big bang de l’archétype hologrammique de Michel concierge de la beauté du monde, dans son rêve big-bang (son amour pour Marlene) à travers SES CHANSONS, ses deux documentaires: LE PAYS OEUVRE D’ART? ET LA PELLE JAUNE? en plus d’extrait de videos sur plus de 150 heures d’archives visuelles et sonores où sont exprimés ses aphorismes de la philosophie d’en bas EN MODE DE CONCEPTUALISATION.
D) BIBLIOGRAPHIE
esquisse d’une nouvelle théorie des émotions (Sartre) autobiographie (Margaret Sangers) autobiographie (peace pilgrim) autobiographie (Nelson Mandela) le comte de Monte-Cristo (Dumas)
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CHAPITRE 3
2.7k (LE BRUIT DE FOND DU BIG-BANG DE L’UNIVERS)
A) HISTORIQUE
B) L’ANALOGIE ARCHITECTONIQUE
entre le rêve big bang d’une personne humaine et le big-bang rêve de l’univers, par un rapport imaginatif du 2.7k dans une vie personnelle comme dans le cosmos.
C) SON ILLUSTRATION EMPIRIQUE
archivée sur une période de 10 ans par le personnage archétype hologrammique de Marlene la jardinière de la beauté du monde, ses jardins, et sa vie personnelle œuvre d’art dans son rêve big-bang de prendre soin de cette beauté du monde.
d) BIBLIOGRAPHIE
l’homme qui plantait des arbres (Giono)
critique de la faculté de juger (Kant)
le code secret de l’univers (Bogdanov)
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CHAPITRE 4
? ( ou le paradigme d’une proposition falsifiable) (le concept paradigmatique du point d’interrogation de la formule étant une invention philosophique de Michel le philosophe-cinéaste-concierge)
A) HISTORIQUE (l’histoire du constructivisme russe au constructivisme radical du 21eme siècle comme mode de recherche scientifique autant que stratégique au niveau des droits nano-citoyens-planétaires.
B) SON RAPPORT ARCHITECTONIQUE
à la création d’une chaire de recherche d’un consortium universitaire pour inventer la nano-citoyenneté-planétaire en 3 ans par le biais d’une fondation.
C) SON ILLUSTRATION EMPIRIQUE
par le mode de fonctionnement archivé sur une période de 10 ans, de la création étapique de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) , le wow unanime devenant graduellement le mode de mise en forme méthodologique conduisant à une invention paradigmatique éco-philosophique-politique (la nano-citoyenneté-planétaire dans sa forme éthique-esthétique-cosmologique: wow-t=2.7k?).
D) BIBLIOGRAPHIE
Léviathan (Hobbes)
l’esprit des lois (Montesquieu)
le contrat social (Rousseau)
théorie de l’agir communicationnel (Habermas)
la justice comme équité (Rawls)
CONCLUSION OUVERTE
La question de Montesquieu du 18eme siècle: Que faut-il inventer pour que tous les gouvernements de la planète fonctionnent un peu mieux (la séparation des pouvoirs) devenant au 21eme siècle ( que faut-il inventer pour que le pouvoir nano-citoyen-planétaire constitue un contrepoids obligeant les états à une éthique-esthétique planétaire avec des règles du jeu PROFITANT À TOUTE L’ESPÈCE HUMAINE (la nano-citoyenneté-planétaire).
Peut-on y arriver en 3 ans par un consortium d’universités financé par une ou plusieurs fondations dédiées à la démocratie nano-citoyenne-planétaire?
LA PHILOSOPHIE DU 21EME SIÈCLE,
POUR NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE
(AULD, WOODART, ROCHETTE)
PREND LE PARI QUE LE DROIT UNIVERSELLE
DE LA NANO-PERSONNE-HUMAINE-PLANÉTAIRE
PASSERA PAR L’IMAGINATION CONSTRUCTIVISTE
DANS DES INVENTIONS AU SERVICE DE LA RAISON ET DE LA SENSIBILITÉ
PERÇUES D’UN OBSERVATEUR DE L’ESPACE
DANS SA CAPSULE SPATIALE
COMME UN ART NANO-ÉCO-PO;LIQIQUE
DE LA BEAUTÉ DU MONDE
LA NATURE ÉTANT VUE COMME UN ART
TEL QU’EXPRIMÉ PAR KANT
DANS LA CRITIQUE DE LA FACULTÉ DE JUGER
Vu de l’espace, d’une capsule spatiale, les 250,000 conseils municipaux de la planète terre dessinent géographiquement, QU’IMPORTE LE NOMBRE D’HABITANTS, VILLE PAR VILLE, VILLAGE PAR VILLAGE, une structure permettant au hasard objectif bien géré par des algorithmes puissants, d’inventer UNE CONSCIENCE PLANÉTAIRE DES 125 JUSTES à la hauteur des aspirations de l’espèce humaine, autant éco-politiquement que cosmologiquement.
Cette intuition 4…. m’apparaît très opérationnelle au sens où, comme je le suggère à notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
CE PREMIER TIRAGE AU SORT FAVORISE D’ABORD UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR CONSEIL MINICIPAL, QUE CE SOIT VILLE PAR VILLE OU VILLAGE PAR VILLAGE,
pouvant par la suite, DANS UN DEUXIÈME TIRAGE AU SORT, de l’élection des 125 justes, faire voter à leur tour leurs communautés réciproques dont les frontières sont reconnues universellement par le recensement officialisé sur lequel pourra s’appuyer les LGORITHMES pour gérer toute tricherie potentielle.
De là l’importance qu’un consortium de chaire universitaires de démocratie puisse, appuyé par financièrement par des fondations libres de toute ingérence étatique, orchestrer en toute justice et équité,
LA VOIX NANO-CITOYENNE-PLANÉTAIRE DU 21EME SIÈCLE, À TITRE DE CONTRE-POUVOIR PLANÉTAIRE AUX LUTTES ENTRE LES ÉTATS, SUICIDAIRES POUR L’ESPÈCE HUMAINE PARCE QUE NUCLÉAIREMENT ARMÉES.
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Marlene A. jardinière de la beauté du monde
Michel W. concierge de la beauté du monde
Pierrot V. vagabond de la beauté du monde