POURQUOI L’ERRANCE POÉTIQUE COMME SYMBOLE D’UNE FLÂNERIE RÉVOLUTIONNAIRE?… PARCE QUE POÉSIE VIENT DU GREC «POIEIN» QUI SIGNIFIE «FAIRE, CRÉER»

Le mardi 25 avril, 2017, à 14.00 h., Alexis Lemieux présentera son projet de doctorat à l’UQAM au local DS-1950, 320, rue Ste-Catherine-Est. dans une dynamique de questions/échanges avec le public. Sur le document que j’ai reçu, le texte se lit comme suit:

Alexis Lemieux

LA FLÂNERIE AU MUSÉE. PROBLÉMATIQUE DE LA DÉAMBULATION DANS L’ESPACE MUSÉAL.
La flânerie est-elle possible au musée? Cette présentation émettra l’hypothèse qu’une exposition peut engendrer différents modes de déplacement qui s’illustrent PAR LA FLÂNERIE THÉORISÉE PAR WALTER BENJAMIN. Il s’agira d’établir une typologie de flâneurs qui déambulent dans l’espace muséal, de voir en quoi la scénographie a un impact sur les déplacements des visiteurs et, en dernier lieu, de penser comment ceux-ci se comportent devant les dispositifs d’images en mouvement, Ainsi, cette présentation fera un rapprochement entre flânerie et réception.

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Durant 2 ans et demie, Alexis et moi avons travaillé conjointement sur le thème de l’errance, lui pour sa maîtrise, moi dans le cadre de notre équipe de recherche pour un doctorat (Auld, Woodard, Rochette), le tout ayant conduit en une division de l’errance en trois catégories (l’errance fantomatique, l’errance axiologique et l’errance poétique).

Alexis abordant maintenant pour son doctorat… la flânerie telle que théorisée par Walter Benjamin dans ses études du 19eme siècle (flânerie étant inscrite dans l’arrêt de l’image dialectique comme prise de conscience révolutionnaire des flâneurs) pour en saisir l’application potentielle dans la flânerie déambulatoire au musée, notre travail en parallèle se poursuit en partant du fait que l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) de son côté travaille pour leur doctorat…. sur LES QUATRE QUESTIONS de la vie personnelle œuvre d’art percevant LA FLÂNERIE RÉVOLUTIONNAIRE comme errance poétique dans le sens de cette réplique de Shakespeare dans LA TEMPÊTE:

« NOUS SOMMES FAITS DE L’ÉTOFFE MÊME DE NOS RÊVES ET LA MORT NOUS VIENT COMME DANS UN SONGE»

1- Quel est ton rêve?
2- Dans combien de jours?
3- Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Et on se retrouve soudainement dans l’errance poétique, ( poésie signifiant en grec FAIRE, CRÉER» telle que vécue et écrite par Jean Giono dans «L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES».

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