Vendredi soir, Alexis Lemieux et moi planchions sur la méthodologie de nos doctorats respectifs… Il est vrai que durant 2 ans et demie, nous avons été complices dans une réflexion sur le thème de l’errance. Je consacrais 15 heures par jour, 7 jours par semaine à des lectures qui me scandalisaient par le manque de génie pour traverser le mot ERRANCE, afin d’en atteindre l’étiquette d’une façon constructiviste où aucune rhétorique n’est nécessaire pour déconstruire et reconstruire intrinsèquement un champ de force conceptuel qui hors temps, hors réalité, hors servitude permet un point de vue théoritique décapant.
Nous en sommes arrivés à définir l’errance sous trois formes, ERRANCE FANTÔMATIQUE, ERRANCE AXIOLOGIQUE ET ERRANCE POÉTIQUE.
Pendant qu’Alexis dans son doctorat sur le thème de la flânerie muséale creuse la flânerie comme image dialectique par une mise en perspective fragmentée du Paris 19eme siècle (les passages et Baudelaire) où à la naissance de la modernité tout est flânerie sauf les musées, posant l’hypothèse que la dialectique de l’image de Benjamin par la flânerie démontre la faiblesse de son étiquette mais la force de ses attributs essentiels (le passage de l’errance fantômatique à l’errance axiologique à l’errance poétique)
De mon côté, par notre équipe de recherche multicontextuelle (Marlene Auld, Michel Woodard,Pierre Rochette) j’aborde le passage des trois formes de l’errance PLANÉTAIRE (fantomatique, axiologique,poétique) en documentant la vie de Michel concierge du pays œuvre d’art, 1er nanocitoyen planétaire, dans une nouvelle séparation des pouvoirs entre la citoyenneté et l’état, et cela depuis celle inventée par Montesquieu (exécutif, législatif et judiciaire).
Là où Wittgenstein et Walter Benjamin m’inspire le plus, c’est qu’ils ont littéralement inventé leur méthodologie de travail au point où ce constructivisme radical même impose une élégance de conceptualisation à laquelle aucun chercheur international ne peut échapper de nos jours. C’est ce qui, à mon humble avis, différencie le post-modernisme du nano-modernisme.
Je crois que l’invention de notre équipe de recherche (Marlene Auld, Michel Woodard et Pierre Rochette) la plus élégante fut celle de donner une valeur poïétique à une équipe multicontextuelle par un archivage où les esquisses des idées dans leur laboratoire anhistorique deviennent plus révolutionnaires que les résultats eux-mêmes.
Refuser de voir des mots sur les étiquettes suivantes: Nanocitoyenneté planétaire, vie personnelle œuvre d’art, pays œuvre d’art, mais plutôt construire des étiquettes-laboratoires où les axiomes mêmes deviennent une quatrième dimension d’un univers parallèle qui se télégramme sous la forme de quatre questions nano-androgynes
1- Quel est ton rêve?
2- Dans combien de jours?
3- qu’as tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
J’espère que la nanocitoyenneté par le nano-androginat produirat des fruits théoritiques de la même qualité que LE VOILE D’IGNORANCE de John Rawls. (autant j’aime la démarche de Rawls, autant celle d’Habermas et de son agir communicationnel me tombe sur les nerfs).
Le nanoandroginat fut intrinsèquement l’essence de l’art de Marcel Duchamp…. la iere vie personnelle œuvre d’art qui a refusé le cadre-prison de l’histoire de l’art comme je refuse celui du cadre-prison de l’histoire du concept.
Un concept est un champ de force, une nano-étiquette-laboratoire qui pense le futur comme un univers laboratoire non-utopique, mais articulable en trois ans par un consortium universitaire au cœur d’une chaire en nanocitoyenneté planétaire des 125 ier nanocitoyens androgynes de la nouvelle séparation des pouvoirs entre les droits de la nanocitoyenneté et ceux des états
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Michel le concierge
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Marlene A. jardinière du pays œuvre d’art
Michel W concierge du pays œuvre d’art
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