Un doctorat… pour moi… c’est d’abord de longues err(e)nces poétiques à la recherche de LA question paradigmatique cachée depuis toujours au cœur d’un vagabondage épistémologique de la condition humaine toutes catégories confondues, historiques, verticales, hiérarchiques autant qu’horizontales.
Je me rappelle du projet Périclès (voir sur Google… monsieur 2.7 k) ou encore aller sur l’adresse suivante www.reveursequitables.com, presse, monsieur 2.7k… pages 900-1000)… où il en reste des traces.
Puis ce deux ans avec Alexis en maîtrise à l’Uqam à rechercher les attributs essentiels de l’étiquette vagabondage ou errance qui tiendrait compte de ce que j’ai vécu durant mes longues années de vagabondages autant en bibliothèque qu’en err(e)nce géographique.
Puis, l’arrivée de Simon Gauthier, le conteur international qui raconte sous la forme d’un conte-légende intitulé LE VAGABOND CÉLESTE, l’err(e)nce d’un être humain ensemançant des vies personnelles œuvres d’art, dans la foulée de l’homme qui plantait des arbres de Giono (voir le dessin animé de Frédéric Bach sur www.reveursequitables.com… l’homme qui plantait des arbres) pour que naisse un jour le pays œuvre d’art, par la masse critique de vies personnelles œuvre d’art s’étant posé quatre questions: Quel est ton rêve? Dans combien de jours? qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
Puis le long cheminement de Michel le concierge avec qui les échanges philosophiques du matin durant 7 ans au sujet du pays œuvre d’art et des vies personnelles œuvre d’art (documentés sur 35 heures vidéos) lui font réaliser que l’amour qu’il porte à Marlene sa femme est en fait une œuvre d’art à la hauteur d’un pays œuvre d’art au point où il réalise un documentaire intitulé LE PAYS OEUVRE D’ART? (voir www.lepaysoeuvredart.ca) en hommage à sa femme qu’il aime, son pays œuvre d’art.
Que les années passent vite… j’aurai bientôt 67 ans…le 12 décembre 2015… Simon s’apprête à jouer 9 fois le vagabond céleste en France avant de revenir le jouer à Montréal à la maison de la culture Frontenac… puis de repartir le jouer en Europe.
Ma récompense à moi…. enfin ma question de doctorat est devenue paradigmatiquement claire… QUELLES SONT LES CONDITIONS D’INTELLIGENCE COLLECTIVE NÉCESSAIRES AU SURGISSEMENT DU PREMIER PAYS OEUVRE D’ART SUR LA TERRE?
Je n’ai vécu toutes ces années que pour l’île de l’éternité de l’instant présent d’une question fondamentale… (wwww.demers.com)… je me ferai ermite et anonyme 7 jours par semaine à la bibliotheque de concordia pour me donner l’espérance d’une petite prémisse de réponse… sans doute les générations futures auront une meilleure chance…
Le philosophe 2.0 sera d’abord un designer de questions nano-numériques… ou ne sera pas.
Pierrot vagabond