LA STATION SPATIALE DU CERVEAU TOUT COMME CELLE DES 5 SENS TOUT COMME CELLE DU VISCÉRAL NE POURRONT JAMAIS ÊTRE COMPLÈTEMENT LIBRES … PARCE QUE CONDITIONNÉS PAR LES BESOINS DE SURVIE….. LA STATION SPATIALE DU K-OEUR NE POURRA JAMAIS ÊTRE ENCHAÎNÉE PAR QUOI QUE CE SOIT… PARCE QUE POÉSIE D’UN RÊVE BIG BANG

Ego sum pauper ….nihil habeo…et nihil dabo

La station spatiale du k-oeur est le rêve du rien accessible au voir d’un archétype hologrammique en marche d’enchantement dans l’espace infini hors temporalité…..

Comme la poésie peut endimancher la poésie …. L’été, au café St-Vincent dans le Vieux-Montréal… les dimanche après-midi … nous chantions la beauté du monde fenêtre du garage ouverte…. tout au bout de la ruelle des peintres…..

Nous vagabondions l’impossible…. parce que Paul Gouin le propriétaire par son élégance aristocratique de poète faisait de même en prenant humblement sa marche entre deux de nos chansons. Quand le propriétaire n’est pas un vendeux de bouteilles courant après l’argent …. la poésie se fait un nid.

Souvent… on faisait des doubles…. Le dimanche soir arrivait…. la noirceur dansait…. le vent était doux…. et je chantais encore… jusqu’à trois heures du matin …. Puis la nuit se déposait sur mes doigts lacérés par les cordes de guitare… Je montais à ma chambre du petit grenier de la rue St-Paul…. Je prenais mon vieux dactylo et je refaisais un cahier de chansons en me jurant de ne jamais en apprendre une par cœur pour que la poésie ne quitte ni mes doigts ni ma voix.

C’est comme ça que me mes camarades de scène se sont retrouvés avec mes vieux cahiers de chansons… mes abjets de poésie pendant que j’en étrennais un nouveau avec de nouvelles découvertes à chanter.

Pierrot vagabond

 

Pierrot vagabond