Des nouvelles de Pierrot Rochette
Manon ToupinPublié le 22 décembre 2010
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Plusieurs l’ont connu alors qu’il a été de passage à Victoriaville, quelques années pendant lesquelles il a contribué à l’Association des écrivains des Bois-Francs. Pierre Rochette est maintenant la vedette d’un documentaire intitulé «Mon ami Pierrot, le dernier homme libre».
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Le film de Geneviève Vézina-Montplaisir et Véronique Leduc, dresse le portrait de cet homme, pas comme les autres, qui a décidé à 57 ans, de vivre son rêve de jeunesse et de parcourir le Québec comme un vagabond. Pour ce faire, il a renié son style de vie, donné sa maison et ses économies, fermé ses comptes de banque et est parti découvrir le Québec à la recherche de rêveurs, comme lui. Ses seules possessions : sa vieille guitare, un bâton de marche et un cahier pour écrire. «Je voulais savoir si c’est vrai que l’univers s’occupe de toi, qu’elle ne t’abandonne pas. Après un an et demi sur les routes, je peux dire que c’est oui», dit-il dans son documentaire.
C’est d’ailleurs par hasard, alors qu’il dormait à la porte d’une petite salle de spectacle de Lavaltrie, que les deux réalisatrices l’ont rencontré et ont décidé de faire de son pèlerinage, un documentaire.
Pierre Rochette s’est arrêté, quelques années, à Victoriaville, s’enfermant sept jours sur sept dans une bibliothèque de Victoriaville pour, comme il le dit lui-même «raffiner sa culture générale» et «trouver sa place dans la littérature mondiale». C’est à Victoriaville qu’il a terminé l’écriture du premier tome (Monsieur 2.7 K) de sa trilogie. Une œuvre qui compte plus de 3 000 pages. Même que depuis quelques jours, le premier tome est disponible gratuitement sur le Web.
Rejoint par courriel, Pierrot Rochette a souligné que son cœur n’a jamais oublié les écrivains de Recyclo-Livres de Victoriaville.
Pour ce qui est de ses projets, il souligne qu’il prépare une série de rendez-vous des Rêveurs équitables à travers le Québec, à la suite de la large diffusion du documentaire où il tient la vedette. Ces rendez-vous devraient prendre la forme d’une réunion de 39 personnes avec deux animateurs chansonniers qui se posent quatre questions : Quel est mon rêve? Dans combien de jours l’atteindrai-je? Qu’est-ce que j’ai fait aujourd’hui pour mon rêve? En quoi mon rêve est-il équitable? «Des clips de chaque participant, recyclés sur un blog pourraient permettre à chacun par la suite de tenir le journal de leur marche vers le rêve… j’en suis actuellement à contacter des fondations pour que ces rendez-vous des Rêveurs équitables fassent la tournée des villes et villages du Canada.», explique-t-il.