INVENTER LA MUSIQUE DU MULTIVERS PAR LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE OÙ L’HUMANITÉ JOUE DES VOIX DE SES ENFANTS-ERRANTS-FANTOMATISÉS DÉBILLOTTÉS LE CHANT MÊME DE MILLIARDS DE VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART, ONÉRISME STUPÉFIANT D’UN POINT D’INTERROGATION QUANTO-COSMOGÉNIQUE EN BROSSES D’ÊTRE OU ATTAQUES T’ÊTRE SOUS LA kANTICOFOLIE D’UN POINT D’EXCLAMATION KANTIQUE DES KANTIQUES

Quand j’étais petit, dans le tourment de ces épisodes où je fus habillé en prêtre donnant la communion à des adultes à genoux tirant la langue sur la petitesse de leur libre-arbitre, j,avais dans ma chambre un petit autel allumé toute la nuit, avec une scène de Leonard de Vinci où le christ et ses douze apôtres y vivaient la dernière scène.

J’y vécus un rêve qui me sembla une apparition. Devant mon lit à barreaux, un homme avec une barbe les pieds nus au-dessus du sol dans une lumière que je n’oublierai jamais me regarda avec compassion… Moi qui savais à peine parler, me semblait-il le mot honte s’inscrivit dans ma tête… Je passai par dessus mes barreaux et je m’agenouillai face contre sol. Quand je relevai mon visage, l’apparition avait disparu et je hurlai de déception en criant : J’ai vu le christ, j’ai vu le christ…

Plusieurs nanées plus tard, je contai ce qui me semblait un mauvais rêve à ma famille… et ma mère de me dire… Oui c’est vrai… tu as vraiment crié j’ai vu le bon dieu, j’ai vu le bon dieu… Nous on a pensé que tu avais fait un cauchemar parce que dans la journée un prêtre était passé avec une image où le christ était sous forme de bâtonnets…

Aujourd’hui je sais que ce fut un rêve… sauf que dans mon vagabondage à Chicoutimi, quand j’allai dans un temple Mormon, je vis sur le mur grandeur nature exactement le visage de ce que j’avais vu petit… le vêtement était aussi le même et je dirais le corps exactement le même… on me dit que c’était le dessin exact qu,avait vu le prophète des mormons… ce qui m’ébranla sans m’atteindre… mais la peur me prit quand le responsable de l’Église des Mormons des États-Unis voulut m’emmener avec lui… les formes asservissantes ne sont jamais loin des vagabonds célestes:)))

Sauf que quelques années auparavant, quand je fus conseiller municipal à Val David, je contribuai à donner un nom à un parc (le parc des amoureux) où sur une certaine roche, au centre même du bouillonnement de cette petite rivière, on pouvait voir vers midi exactement la lumière que je vis à ce moment-là de mon rêve…

A 70 ans, que reste-t-il de toute cette chimère, de ce spectre lumineux arché d’un vestige de la théologie chrétienne… La musique, la musique de mes brosses d,être et de mes attaques d’être, la musique de l’humanité en fête d’elle-même…

Pierrot vagabond
au nom , par et pour
notre équipe de recherche
(Auld, Woodard, Rochette)