LE PASSAGE DE LA PENSÉE ANALYTIQUE (SYNTHÈSE À LA SUITE D’INDUCTION) À LA PENSÉE SYNTHÉTIQUE ( PENSÉE ANALYTIQUE À LA SUITE D’UNE THÉORIE DÉDUCTIVE) À LA PENSÉE ABSTRAITE ABDUCTIVE (THÉORITIQUE PARCE QU’ARCHITECTONIQUE DANS TOUTE SA DIMENSION DU FIL D’OR QUI PART À RECULON DE LA CONCLUSION OUVERTE CONTENANT L’INVENTION PARADIGMATIQUE , FONDEMENT AXIOMATIQUE D’UN CHEF D’OEUVRE DIGNE D’UN OU D’UNE PEINTRE CORR4ESPOND INTRINSÈQUEMENT AUX TROIS MÉTAMORPHOSES DU CERVEAU QUE DOIT NÉCESSAIREMENT TRAVERSER TOUT DOCTORANT QUI VIENT DE TERMINER SA MAÎTRISE

Je me rends compte à quel point mes longues années de propédeutique (coffre d’outil) en équipe trans-contextuelle (Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond) m’a bien préparé à identifier les 3 métamorphoses de tout cerveau de chercheur ou chercheure, d’autant plus que durant ces années où j’ai vagabondé 4 universités, j’ai accompagné épisodiquement une quinzaine d’étudiants ou étudiantes en maîtrise ou en doctorat.

Je fus surpris à quel point il y a une différence de chances de vitesse de métamorphose du cerveau quand un ou une étudiante sont de iere génération ou de deuxième génération.

L’étudiant ou l’étudiante de la iere génération vit les larmes et les angoisses de l’imposteur, subit la honte d’avoir à chevaucher deux milieux et la colère de se voir isolé parce qu’il est incapable de lire les codes de la dominance élitiste des étudiants ou étudiantes de deuxième génération ou plus…

Le travail d’un étudiant de iere génération, en maîtrise plus particulièremen,t est teinté d’opinions déguisées en réthorique argumentative, de jugements basés sur les affects et sur une prise de position tenant plus de la contreverse biaisée que d’une sophistique même la plus élémentaire (ex: le binarisme telle que le véhicule la dialectique ou encore le scientisme (basé sur la trop grande rigidité ou au contrairement un trop grand aveuglement (la vanité de l’ignorance d’une classe sociale impuissante devant l’aisance intellectuelle d’une autre) entre la ligue de démarcation (science/pseudo-science)

Un véritable doctorat d’invention transcende les deux premières métamorphoses au sens où ce qui se faisait limte dans la pensée analytique (maîtrise) ou la pensée synthétique à déploiement scholastique (doctorat plus relié au commentaire stylysé) explose littéralement dans la pensée abductive où tout ce qui a rapport à la tradition du champ de recherche se retrouve en bas de page contrairement à l’architectonie du fil d’or découlant de la richesse de la conclusion ouverte se déroule à l’envers dans une étonnante luminosité des connecteurs argumentatifs…

De là le titre du doctorat, ses maîtres-mots luminosant les mots-clés de l’argumentaire et les 300 mots du résumé…

L’abduction (Peirce) se caractérise particulièrement par l’importance donnée au ? (point d’interrogation) précédant hiérarchiquement l’importance donnée à la question….

Un prof de philo pose des questions, un philosophe est en soi un point d’interrogation… De là les nombreux tâcherons de l’empirisme qui polluent le champ de la sociologie sans en être capable d’en désengorger la perroquetterie de la connaissance stratifié sous deux toiles d’araignées issue du post-positivisme, soit la socio quanticative et la socio qualitative.

Tant qu’on N’ENSEIGNERA PAS…. aux doctorants à être des peintres de chef d’œuvre de leur pensée abstraite, qu’on ne séparera pas la guidance méthodologique du respect incontournable de l’évolution abductive de la problématique, on ne pourra aspirer à des doctorats d’invention… DES PEINTRES OEUVRE D’ART DE LA PENSÉE ABSTRAITE NE S’ÉPANOUISSENT QUE DANS ET PAR LA PENSÉE ABDUCTIVE RESPECTÉS DANS LE FIL D’OR DE LEUR PROBLÉMATIQUE.

Deleuze à Vincenne d’ailleurs s’était buté aux mêmes limites épistémologiques… aucun de ses étudiants n’ayant été capable d’un doctorat d’invention, lui qui rêvait de  révolutionner la tradition des doctorats de commentarisation du milieu universitaire français de la deuxième partie du 20eme siècle… issue de la secondarisation du savoir fine pointe de la sociologie durkenhienne.

à suivre…

Pierrot vagabond