Combien d’années, 15 heures par jour, 7 jours par semaine à creuser des champs institutionnel pour trouver le cadre théorique qui me permettrait de traiter la première question à partir de laquelle je suis parti vagabonder le pays
SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS
EST-CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?
Les 2 premières années en sociologie à l’université de Montréal en autodidacte ont fini par me convaincre que les sociologues n’étaient finalement que des tâcherons de l’empirisme, que ce soit en qualitatif (Weber et compagnie) ou quantitatif (ex. l’école de Chicago). Je n’y trouvais pas les fondements des origines des errances poétiques que j’avais vécu sur la route.
L’histoire de l’art racontait l’histoire des formes autant en esthétique qu’en philosophie de l’art passant par les écoles contextuelles. Je passai plusieurs étés avec Duchamp et son rapport à l’objet par ses ready made… tout un été à Tadoussac à vivre au 2eme étage d’un restaurant obsédé par l’œuvre au-dessus d’un d’échec.
Puis cette année complète à lire toutes les biographies des présidents américains à Concordia…. pour saisir que les règles du jeu d’échec reliées à la politique sont si malhonnêtement jouées par la plupart des acteurs qu’aucune errance poétique ne peut y survivre.
puis ce long passage en métaphysique , parallèlement à Concordia où la perte des repaires que j’ai subies ne valaient même pas la grande aventure des mystiques illuminés de la iere moitié du 17eme siècle (les pères Coton, Sully, Alvarez, Thérèse d’Avila, Jean de la croix, Marguerite Bourgeois) entrecoupées de mes brosses d’être et attaques d’être habitant tel un château de l’âme la douceur des vies anonymes dansant la beauté du monde.
Puis la phénoménologie à Mc Gill où les murs de l’époché faisant suite à ce douloureux parcours en dialectique (Socrate, Platon, Hegel, Marx..) pour terminer avec la critique de la raison dialectique de Sartre.
Puis l’épisode de les théologies catholique et protestantes…en dormant sous la galerie de la chapelle du Frère André… quelle histoire…
Puis l’épistémologie, la méthodologie….
Et soudain… l’invention du champ constellaire… avec des étiquettes qui flottent leur errance poétique attractive au point d’évacuer sans pudeur tous les attributs essentiels provenant de la physique quantique, de l’histoire de l’art, de la science politique, de la métaphysique, de la phénoménologie, de la théologie, de l’épistémologie autant que de la méthodologie
et la question qui soudain illumine tout le champ constellaire
SI JE PRENDS SOIN DU MULTIVERS,
EST-CE QUE LE MULTIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?
à suivre…