LA BIBLIOTHEQUE DE L’ÉDUCATION DE L’UQAM EST LE CENTRE D’ACCUEIL INTELLECTUEL DONT J’AVAIS BESOIN POUR FINIR MES VIEUX JOURS

Quelle joie est ma vie de vagabondage intellectuel de ce temps-ci. Chaque matin, 6h.00 am, notre conseil d’administration de la créativité en vue de notre doctorat (Auld, Woodard, Rochette). Puis arrivée à l’UQAM à 8.00 am… lecture du devoir… puis 8h.30 am….et cela durant 15 heures consécutives, le plaisir de la quête du graal d’une architectonie constellaire entrecoupée de visite de mes camarades de maîtrise ou de doctorat (la merveilleuse Isabelle dans une dyade qui m’enrichit depuis 7 ans maintenant (maîtrise en art et boxe, certificat de féminisme en vue d’undoctorat), Alexis , doctorat en muséologie, Gaelle, doctorat en sociologie, Johanne de Sept-iles maîtrise en communication, Richard, doctorat en philosophie, Katia, doctorat en gestion des ressources humaines, Mado, maîtrise en environnement par le conte aux enfants de la rue au Congo, Jeanne, pré-maîtrise en art de la marionnette, et d’autres chercheurs et chercheures tout aussi passionnants…) Ce qui me relie à eux et elles, ce sont leurs préoccupations en méthodologie de recherche qui donne à ce blogue toute sa pertinence d’inventivité conceptuelle et théorique.

On m’appelle «le vieillard»… parce que j’ai infiltré le système universitaire comme vagabond auto-didacte, que je suis estimé par une centaine de gardes de sécurité et d’employés de soutien dont je me préoccupe de leurs rêves… Même si maintenant je me présente comme recteur poétique de l’UQAM après avoir porté des guenilles royales dans 4 universités avec des marques de leurs compétiteurs.

Je pense être Estimé à juste titre… un vieux Monsieur qui se fait petit et courtois pour que chacun grandisse autour de lui par son rêve… Un vieux Monsieur anonyme qui a emprunté le numéro d’un ami-étudiant pour avoir le droit de se servir de l’ordi de l’UQAM….

J’arrive le premier, je pars souvent le dernier…

Ce matin, un ami me dit… j’ai reçu un courriel d’Europe, une de mes amies est allé voir le spectacle de Fred Pellerin et elle me dit que ta chanson du camionneur faite en rappel par Fred est la plus émouvante de son spectacle….

Ce qui m’inquiète le plus, c’est que la renommée par une chanson écrite il y a 10 ans, vienne faire vaciller ce château de l’anonimat que je m’étais construit ici pour mieux réussir l’impossible… aller chercher un prix Nobel de la paix par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire au nom des millions d’enfants qui meurent de faim ou de blessures de guerre dans le monde, mais sans que l’on sache autre chose que le nom de l’équipe (Auld, Woodard, Rochette) qui a rendu l’impossible possible. Une jardinière, un concierge et un vagabond.

c’est que le capital symbolique dont j’avais besoin à l’UQAM pour vagabonder en sécurité la connaissance, je l’ai gagné humblement par des gestes tout simples, des poignées de main, des quel est ton prénom?… Jour après jour…..on m’a permis le droit de faire partie de cette collectivité par ma contribution équitable à l’éco-système.

Ce blogue a toujours été un projet de méthodologie de recherche à inventer par sa poïétique pour réfléchir à la gestion de bases de données en vue d’un doctorat d’invention.

Fred (la chanson du camionneur) et Simon (le vagabond céleste) sont tellement exceptionnels dans leur carrières respectives que je reçois ce tsunami de capital symbolique additifs comme une angoisse existentielle avec laquelle mon cerveau de chercheur anonyme tente de cohabiter… Je dois protéger mon intensité de chercheur en respectant les créateurs qui m’entourent… Simon et Fred me sont chers parce qu’ils sont des créateurs remarquables.

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Michel le concierge et ses deux documentaires
«le pays œuvre d’art?» et «Philosophie?»