Le champ magnétique
de la nano-citoyenneté-planétaire
deviendra rêve big-bang
dès que la nano-personne-humaine
par une simple application
de son téléphone cellulaire
réalisera que la nouvelle séparation
des pouvoirs entre la nano-citoyenné
et les états-monarchiques
la favorisera dans un nouveau
rapport de force esthétique
à l’effet de polarisation
faisant appel à un nouveau droit
à une vie personnelle œuvre d’art
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de là William Isaac Thomas
sociologue pour qui
LA PROPHÉTIE AUTO-RÉALISATRICE
EST UN FAIT QUI,
BIEN QUE NE DEVANT PAS SE RÉALISER,
DEVIENT VRAI
PARCE QUE LES INDIVIDUS
CROIENT QU’IL VA ADVENIR. .
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WIKIPEDIA
William Isaac Thomas est un sociologue américain né aux États-Unis le 13 août 1863 et décédé le 5 décembre 1947.
Si Albion Small fut le premier directeur du département de sociologie de l’université de Chicago, Thomas fut le sociologue dont les analyses marquèrent la naissance de ce que l’on appelle usuellement l’École de Chicago. Auteur, avec Florian Znaniecki, d’une imposante étude sur l’immigration polonaise, il est également connu pour avoir formulé le « théorème de Thomas ». À l’instar de l’école pragmatiste de John Dewey, William James et George Herbert Mead, Thomas sera amené à donner une importance primordiale à la subjectivité des individus. Sociologue engagé dans le réformisme social, ses points de vue sur le crime et la sexualité passaient à l’époque pour iconoclastes. Sa carrière a été marquée par une arrestation pour “interstate transport of females for immoral purposes” (transport, avec le franchissement de la frontière d’un État fédéré, de femmes à des fins immorales) par le FBI, ce qui l’obligea à quitter Chicago. Il acheva sa carrière à New York.
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Le théorème de Thomas (1928)[modifier | modifier le code]
Le théorème de Thomas rend compte du fait que les comportements des individus s’expliquent par leur perception de la réalité et non par la réalité elle-même. Il a été formulé à diverses reprises par le sociologue américain William Isaac Thomas. Sa forme la plus célèbre est : « If men define situations as real, they are real in their consequences » (Si les hommes définissent des situations comme réelles, alors elles sont réelles dans leurs conséquences).
En 1923, Thomas présente dans “the unadjusted girl” la notion de définition de la situation. La définition de la situation est selon lui le moment préalable à l’action au cours duquel l’individu examine la situation à laquelle il fait face et réfléchit à ce qu’il souhaite faire. Contrairement au modèle behavioriste, il affirme ainsi que l’action n’est pas la réponse automatique à un stimulus, mais qu’elle résulte d’un point de vue particulier sur une situation donnée. Thomas considère notamment que les individus tendent à définir la situation de façon hédoniste (recherchant d’abord le plaisir), tandis que la société leur enjoint de la définir de façon utilitaire (plaçant la sécurité au premier plan).
En 1928, Thomas enrichit son analyse dans “The Child in America”. Puisque la définition de la situation qu’un individu produit constitue un préalable à son action, alors pour saisir les comportements individuels il ne faut pas se référer à la réalité mais à la façon dont les individus la perçoivent. Cette proposition, parfois perçue comme une tautologie aura une grande postérité en sociologie. Elle exprime l’importance qui doit être accordée dans l’explication sociologique aux représentations, même fausses, qui prennent une plus grande importance que la réalité “objective”.
Exemple du théorème de Thomas: “Si je pense que M. X est un homme plein de sagesse, j’écouterai ses paroles avec attention, même s’il me demande du sel.” Bien que les paroles de M. X soient en l’occurrence triviales, je me comporte conformément à ma définition de la situation : M. X est un sage dont il faut toujours écouter attentivement les paroles.
Thomas en a donné – parmi d’autres – l’exemple suivant: “Il est également très important pour nous de prendre conscience que nous ne gouvernons nos vies, nous ne prenons nos décisions, nous n’atteignons nos buts dans la vie quotidienne ni au moyen de calculs statistiques ni par des méthodes scientifiques. Nous vivons sur des hypothèses. Je suis, par exemple, votre invité. Vous ne savez pas, vous ne pouvez pas poser de façon scientifique que je n’ai pas l’intention de voler votre argent ou vos petites cuillères. Mais par hypothèse, je n’en ai pas l’intention et vous me traitez en invité.”1
Thomas n’a pas revendiqué la production d’un théorème. C’est Robert King Merton, dans “éléments de théorie” et “méthode sociologique”, qui a baptisé “théorème de Thomas” l’idée que les représentations des individus avaient une influence sur la réalité. Il en a déduit deux notions, celles de prophétie auto-réalisatrice et prophétie autodestructrice.
La prophétie auto-réalisatrice est un fait qui, bien que ne devant pas se réaliser, devient vrai parce que les individus croient qu’il va advenir.
Merton cite le cas d’une banque dont on raconte qu’elle est en faillite et qui voit alors tous ses créanciers réclamer leur argent. La banque se retrouve de ce fait en faillite.
Au contraire, la prophétie autodestructrice devait se réaliser mais ne se réalise pas parce que la croyance des individus les amène à modifier leur comportement.
Un étudiant brillant obtient toute l’année de bonnes appréciations. Convaincu qu’il obtiendra son diplôme avec facilité, il cesse tout effort et échoue finalement. S’il avait continué à travailler comme il le faisait avant d’être convaincu de sa réussite, il serait facilement passé.
À la différence du théorème de Thomas, ce ne sont plus ici les conséquences d’un fait, mais le fait lui-même qui devient vrai ou faux (si l’on prend l’exemple utilisé pour illustrer le théorème de Thomas, le fait que je crois que M. X est un homme sage ne rend pas ses paroles sages). Au contraire du théorème de Thomas, les notions de prophéties auto-réalisatrices et autodestructrices n’ont donc qu’une valeur descriptive. On ne peut savoir, a priori, si une croyance se réalisera. On peut simplement, a posteriori, repérer des “prophéties auto-réalisatrices”, des “prophéties auto-destructrices” et des prophéties n’ayant pas eu de tels effets. Par contre, le théorème de Thomas peut-être considéré comme une loi scientifique : les comportements individuels ne peuvent être expliqués à partir de la réalité mais de la façon dont elle est définie par les individus.
Sans qu’une filiation soit toujours revendiquée, de nombreuses théories sociologiques, (l’interactionnisme symbolique de Blumer, l’approche dramaturgique de Goffman, le constructivisme de Berger et Luckmann ou l’effet Pygmalion de Rosenthal) sont en partie inspirées par le théorème de Thomas.
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