Michel Bray
Dictionnaire des concepts philosophiques
Larousse
p.164
extrait
Il semble que le point de rencontre de notre rapport vécu au monde et de la science de l’Univers se situe au niveau DE LA NOTION DE PRÉSENCE, sans retomber pour autant dans l’impasse bergsonnienne de la simultanéité non relativiste. Si les notions de présence et de présent renvoient nécessairement à une observation, c’est que LA COSMOLOGIE ne peut en faire pour autant l’économie.
C’est d’ailleurs ce que montre de façon exemplaire, l’appel récent au «PRINCIPE COSMOLOGIQUE ANTHROPIQUE», qui met en jeu la relation entre l’homme et l’Univers pour fixer des contraintes déterminées à la question DES CONDITIONS INITIALES DE LA FORMATION DE L’UNIVERS.
En schématisant (car ce principe a reçu plusieurs formes faibles ou fortes), LE PRINCIPE ANTHROPIQUE revient à penser que l’Univers doit être constitué de telle façon que la cosmologie, les cosmologistes et les hommes existent; ce qui ne serait pas le cas selon n’importe quel modèle cosmologique, pourtant compatible avec les lois actuelles de la physique.
LE PRINCIPE ANTHROPIQUE accorde donc UNE PLACE DÉTERMINANTE À LA PRÉSENCE DE LA VIE ET DE L’HOMME DANS L’UNIVERS, ce qui implique un certain état de développement des amas galactiques, de la galaxie, des étoiles et des planètes, au sein duquel ILS RÉUSSISSENT À ÉMERGER.
C’est donc le retour d’une certaine forme DE TÉLÉOLOGIE en cosmologie, puisque le principe anthropique assume au moins «UNE FONCTION RÉGULATRICE» comme dirait Kant.
Autrement dit, les astrophysiciens ont à modéliser un Univers présentant des propriétés telles QUE LA PRÉSENCE DE LA VIE ET CELLE DE L’HOMME PUISSENT AINSI ÊTRE TIRÉES
Jean Seidengart
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