Claire Bergeron écrivaine
Pierrot Rochette vagabond
RIEN NE VA PLUS DANS MA VIE…
TU VIENDRAIS-TU OUVRIR UNE BOÎTE À CHANSONS AVEC MOÉ QUAND LE LOCAL DES MOUCHES À FEU SERA RÉNOVÉ?
J’AI DIT BOB…POURQUOI MOÉ?
Y ME RÉPOND… PARCE QUE T’ES DIFFÉRENT…
MAIS BOB …
TON BÂTIMENT EST MAL SITUÉ… Y PAYE PAS DE MINE…
LE CAFÉ ST-VINCENT OU JE CHANTE TOUS LES SOIRS… DONNE SUR LA RUELLE DES PEINTRES … C’EST UN IMMENSE SUCCÈS AVEC DES FILES IMRESSIONNANTES … ET QUAND LA PORTE DE GARAGE EST OUVERTE…PAR BEAU TEMPS … MÊME LA RUE SE MET À FÊTER .
BOB ….COMMENT ON VA FAIRE POUR COMPÉTITIONNER?
ET C’EST LÀ QUE L’IMAGE DE MON GRAND-PÈRE LUCIEN … ME RÉVÉLANT LES 6 MOTS DE NOTRE SECRET DE FAMILLE QUI AVAIENT TRAVERSÉ 4 GÉNÉRATIONS… EST REVENUE ME HANTER… PARCE QUE MON GRAND-PÈRE M’AVAIT BEN DIT…
QUAND LE COEUR TE DÉBATTRA DE TOUS LES BORDS, QUAND Y VOUDRA TE SORTIR DU CORPS… QUAND TU AURAS DANS LES YEUX LES LARMES DE JOIE DE TA GRAND-MÈRE LUMINA… QUAND TU AURAS DANS LES PIEDS LA PAIRE DE BOTTES DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE…
TU RECONNAÎTRAS L’APPEL INCONTOURNABLE DE CES 6 MOTS… QUI RÉSONNERONT EN TOI DURANT DES ANNÉES
ET TU DEVRAS TOUT FAIRE POUR Y RÉPONDRE SI TU VEUX AVOIR UN JOUR LA FIERTÉ DE TE DIRE QUE TU AS RÉUSSI TA VIE SUR CETTE TERRE… ET C’EST POUR RÉPONDRE À L’APPEL DE CES SIX MOTS QUE J’AI DIS OUI …
SIX MOTS QUI M’ONT PRIS UNE VIE À COMPRENDRE
ET QUE …. PEUT-ÊTRE… À LA FIN DE MA CONFÉRENCE … VOUS ADOPTEREZ À VOTRE TOUR ….POUR FAIRE DE L’ANNÉE QUI VA SUIVRE… UN ÉVÉNEMENT POÉTIQUE AU COEUR D’UNE ÉQUIPE DE TRAVAIL DONT LA BOÎTE À CHANSONS DES BATTEMENTS DE COEUR CONSTITUERA UN INTIME HONNEUR D’ÊTRE VIVANT.
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Cher Pierre,
Prêtez une oreille attentive au développement de votre présentation me fait grand plaisir !Votre enthousiasme dans la création me fait apprécier le temps qui file trop vite… tant qu’il y a de la vie, il y a de la place pour les rêves.
Vous avez raison quand vous dites que je ressens la même joie que vous dans l’ardeur de la création, à travers ma passion des mots… mais ce qui me porte vraiment dans la vie, c’est l’amour… l’amour des humains en général, que je voudrais tous heureux… mais surtout l’amour de mes proches… C’est tout cet amour dont je suis imprégnée que je tente de transmettre à travers ma passion de l’écriture… en espérant faire le bonheur de ceux qui me lisent, et qui se reconnaissent dans mes personnages.
Très jeune, quand j’écoutais Claude Léveillé chanter ces mots de Gilles Vigneault : avec nos yeux avec nos mains dont nous aurons été humain… nous nous serons à peine vus. Nous serons-nous touchés ? À peine. Ces mots me tiraient des larmes… À quoi servirait notre passage sur terre, si nous ne pouvions pas découvrir le mot de passe de l’amour ? Je me souviens de m’être promis que lorsque viendrait la vieillesse, je n’aurais pas vécu sur la terre sans avoir apprivoisé les mystères de l’amour… sous tous ses angles… Sans doute que c’est de là que me vient cette phrase : Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir. Et j’aimerais que mon épitaphe se libelle ainsi : Ci-gît une écrivaine qui savait aimer…
Pour ce qui est de la lecture du dernier PDF que je vous ai envoyé, ne vous pressez pas… vaut mieux le lire à tête reposée, quand vous aurez le temps d’en savourer chaque mot.
Vous me donnerez des nouvelles de votre enregistrement. J’ai hâte de le visionner…
Bonne fin de journée, très cher ami.
Claire
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11:15 (il y a 5 heures) | |||
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Bonjour monsieur Rochette,
Je vais m’occuper d’enregistrer la vidéo avec vous sur Zoom tel que discuter avec David pour la conférence demo.
Auriez-vous de la disponibilité demain (mardi 19 octobre) à 10h00 ou bien à 13h00? Sinon, merci de me faire parvenir une date et heure qui vous conviendrait mieux et je m’ajusterai avec plaisir.
Merci et au plaisir de vous rencontrer!
Bonne journée
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16:50 (il y a 1 minute) | |||
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une heure de l’après-midi me conviendrait parfaitement
au plaisir de vous connaître
Pierrot
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17:34 (il y a 1 heure) | |||
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David connaît bien son marché et leurs attentes.
Vous faites bien de lui faire confiance.
Bonne répétition, en attendant l’enregistrement.
Bonne soirée.
Claire
Claire Bergeron
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Claire j’ai tellement de choses à vous raconter:)))))))))))))))))))))
Boîte de réception
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19:27 (il y a 1 minute) | |||
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Comme mes répétitions vont super bien… je me permets de vous raconter une…
A un moment donné…. je chantais aux Pierrots, aux deux pierrots la boîte à côté et à la butte aux Pierrots à Val-David….j,avais du succès partout… mais je rêvais de quitter à jamais les endroits basés sur la vente de la boisson…en 1980… comme nous devions faire le théâtre des variétés avec Rose Ouellet la poune que j’avais engagé à la butte aux Pierrots… (à ce moment là, nous avions ajouté 2 autres chansonniers et nous nous appelions pour cet union entre la chanson et des sketches que j’avais .écrit) …
Rose me dit;…Pierrot…c’est de valeur pour toi… mais je ne vous engagerai pas avec moi pour le spectacle au théâtre des variétés… parce que les 3 autres, LA BOISSON EST PLUS IMPORTANTE QUE LEURS RÊVES … et je te suggère de ne pas acheter la butte et d’imaginer autrement ta carrière …alors , pour faire une histoire courte, je quitte tout en même temps… la butte aux Pierrots, les pierrots, les deux Pierrots… je me loue un petit appartement meublé au mois sur la rue ste-Catherine et marche le centre-ville nuit et jour pour réfléchir comment quitter à jamais le milieu des bars pour réorienter ma carrière…
Je savais que je voulais faire une maîtrise à l’université sur le rire… et que je voulais chanter dans des soirées communautaires.. comme des club lions, des clubs optimistes, des carnavals, des festivals…etc…comme j,arrêtais quelque fois au Patriote sur la rue Ste-Catherine pour jaser un peu avec Yves Blais…dont le conjoint était le propriétaire du théâtre St-Sauveur… … Denis Lamarre qui était le gérant de Percivald réussit à me rejoindre au Patriote de Montréal par téléphone et me dit
Comme vous avez eu un succès remarquable à la butte aux Pierrots de Val david et que j’ai apris que tu as tout quitté… est-ce que tu viendrais chanter chez nous au théâtre St-Sauveur après la pièce de théâtre l’été prochain… et moi de répondre… je fais de la recherche et me dirige vers une maîtrise sur le rire… et lui de me dire; VIENS DE CHERCHER CHEZ NOUS;… Et moi de dire laisse-moi y penseré..Et quelques semaines plus tard… LE PITON DE LA LIBERTÉ QUE JE RECHERCHAIS m’est apparu… Je me suis dit… si je vais au théâtre St-Sauveur… les gens vont venir de partout à travers le Québec à chaque soir après la pièce de théâtre et vont se dire… en retournant dans leur ville ou village… faut que j’en parle ç ma soeur ou à mon frère qui est présidente de ceci ou de cela pour engager ce gars-là…et c’est ainsi que Denis Lamarre est devenu mon partenaire de scène et mon agent… et que durant 18 ans… nous n’avons jamais eu besoin de chercher du booking… le bouche à oreille nous a assuré jusqu’à 250 spectacles par année…
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oh Claire, comme je suis un homme heureux
Boîte de réception
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05:54 (il y a 1 minute) | |||
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Comme vous m’avez offert si généreusement de vous raconter mon quotidien quand j’en porte la poésie du dire, je prends donc le temps de l’inscrire dans ce courriel entre deux poétisation … marche de nuit … du zoom de cet après-midi.
Il faut dire que Gaelle et moi avons traversé un nuit et jour très intense depuis une semaine… Curieusement Gaelle a eu à faire bouchées triples pour présenter sa candidature à L’ONF dans le but d’être stagiaire en laboratoire de film d’animation dont la durée est de 3 mois pour la production d’une oeuvre d’une minute,dont la démarche et la méthodologie accentuant la théorisation en recherche-création pourra être vraiment intéressante pour son entrée doctorale à l’université de Sherbrooke en janvier 2022..
Elle a passé beaucoup d’heures avec son mentor Massoud et finalement tout est ficelé… maintenant elle a jusqu’au ier novembre 2021 pour compléter son dossier, le synopsis de son doctorat…. donc encore une fois… peu de sommeil dans un nuit et jour ou ici c’est le silence-cathédrale le plus respectueux possible de nos rythmes de création à la fois si semblables et si différents l’un de l’autre.
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De mon côté, je vis les joie de la philosophie de l’impossible qui furent celles de toute ma vie…J’ai pour David et vous un réel plaisir de faire en sorte que ce que j’amènerai par ma passion des mots pourra réellement faire événement , ne fusse que par ce que l’usure des jours qui passent en chanteront l’épopée.
Car voyez-vous… j’aime faire de ma vie une oeuvre d’art au quotidien au service de la vie des autres dans le respect de l’oeuvre d’art que constitue chacun de leur rêve…
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J’ai bien dormi… car j’ai bien travaillé pendant mon sommeil… je me prépare à aller marcher mon dire… car ce qui est important dans ce zoon p.m. c’est de me rappeler un jour comme j’ai été heureux d’y avoir consacré autant de ma poésie d’en vivre les étapes… car je sais qu’un certain temps des fêtes, je me ramasserai à la place des arts avec l’orchestre symphonique de Montréal en train de raconter la paire de bottes de mon grand-père Lucien sous la forme d’un conte symphonique accompagné de quelques-unes de mes chansons…
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Je me connais… je sais que je serai pour David comme je le fus pour Denis… un enchantement sans souci… Combien de fois Denis m’a dit.. Pierrot , je me sens toujours en vacances quand je suis avec toi….. Je n’ai jamais demandé à l’autre de prendre soin de moi… mais je faisais en sorte qu’il se sente heureux d’être respecté dans une aventure artistique . ou le partage des pouvoirs visait l’équité, l’authenticité et la barre de mesure qu’offre l’impossible lorsqu’il se fait danse de la iere fois…
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Toute ma vie d’artiste, je n’ai ni bu, ni fumé, ni drogué pour me rappeler quand je serai vieux (ce qui n’est pas prêt d’arriver:))))))))))))))))))))))))))))))… combien vivre sur terre fut un délic … et comme je n’ai jamais le trac… je suis comme un enfanjt qui attend de développer son cadeau p.m.
bon réveil
Pierrot
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10:36 (il y a 38 minutes) | |||
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Super de vous voir heureux, cher Pierre !
Bon enregistrement !
Claire
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14:32 (il y a 18 minutes) | |||
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Alors, cet enregistrement…
Ça s’est bien passé?
Claire
Claire Bergeron
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14:55 (il y a 0 minute) | |||
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ce fut une expérience très enrichissante Claire… ce que je remarque surtout… c’est à quel point David sait s’entourer des bonnes personnes…Je vous laisse juger à vous trois de ce que ça vaut mais quand à moi… je suis fier de ma préparation, et je pense que le résultat fut très correct… et j’espère surtout que le le tout surtout va vous inspirer pour l’avenir
Je vous reviens quelque parte entre aujourd’hui et cette nuit avec la poésie de mon quotidien et vous comment se porte votre vie entre votre écriture et ce superbe amour que vous portez à votre famille?
Pierrot:)))
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très chère Claire… je ne peux imaginer l’avenir sans vous écrire au moins une fois par jour
Boîte de réception
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00:17 (il y a 1 minute) | |||
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très cher claire,
Nous avons cette chance inouie, chacune et chacun de notre côté, de confier notre fin de vie à à la paix des mots…. mais pour cela… de mon côté, cela m’a toujours apparu essentiel qu’il n’y ait qu’une seule personne qui aie accès à cette profondeur…et non 1000 ou un million… jusqu’à aujourd’hui, j’avais été orphelin de cette oreille de la finesse de la vôtre faite de sagesse populaire et d’amour des siens.
Comment de fois …. je me suis dit…. en entendant la chanson du camionneur… comment un gars qui n’a jamais eu du talent dans l’amour des siens d’écrire une si belle chanson? J’ai traversé la vie comme une question sous forme d’ombre lumineuse en vagabondant tour à tour différentes esquisses de probabilités de son énigme.
Et ce soir, comme Gaelle allait rejoindre Massoud avec qui elle entretient une superbe amitié tissée de passion pour l’art du film d’animation, je me suis couché par terre comme d’habitude dans une forme apaisée de contemplation de l’impossible…et je repensais à ma journée… avec jean-Marc…
Je me disais… qu’on ne me donne pas la chance de faire une seule conférence… car je ferai en sorte que l’impossible surgisse entre mes mots pour chaque personne présente devant moi… Moi qui ai fait une belle carrière sans jamais avoir eu besoin de la télévision, sans que l’on puisse me reconnaître sur la rue, avec un nuit et jour consacré à la recherche intellectuelle par l,art de la scène… j’ose encore parier sur l’impossible à 73 ans…
Mon plan de match initial avant de vous connaître vous et David était de repartir vagabonder cet été une fois que Gaelle serait en sécurité pour faire son doctorat… mais que je me suis dit… si on se rend sur les scènes des conteurs en Europe après avoir réussi la place des arts avec l’orchestre symphonique, n,est-ce pas aussi une façon somptueuse de vagabonder la beauté du monde?
Ma santé est excellente et je marche régulièrement du stade olympique au centre ville aller retour… mais surtout Claire… je vous ai rencontré vous et vos mots… c’est comme si la vie m’avait donné un gros set de crayons de couleurs pour chanter la vie…. de vos mots aux miens et des miens aux vôtres….
Cela ne m’a jamais vraiment intéressé de faire oeuvre d’art, mais plutôt de partir à la recherche des lois qui permettent à toute personne humaine sur terre de faire de sa vie une oeuvre d’art….
Je regardais Jean-Marc durant le zoom de ce p.m. et je me disais… jeune homme… tu as devant toi un grand-père de la beauté du monde… et ce qu’il va te raconter … n’est que le rideau qui se lève sur quelque chose d’impalpable, d’indicible, soit le coeur de l’humanité qui tente de battre sous les rêves d’un de ses humains étonné qu’il lui fut encore possible d’en prononcer l’aura…
Quand je repense à la poésie du café St-Vincent ou j’étais avant l’ouverture des deux Pierrots… je pourrais pleurer les larmes de mon corps tellement j’y fus heureux… parce qu’un poète en était le propriétaire… Paul Gouin… un géant de la poésie du Vieux Montréal à l’poque…
Quand je repense aux deux Pierrots qui portent mon nom… je suis triste de ne pas avoir réussi à en faire un lapin agile comme à Paris parce que mon financier était plus intéressé à faire des sous qu’à la beauté du monde… Oui ce fut un immense succès… mais dans la vie… ce n,est pas le succèes qui fait l’impossible… mais l’impossible qui fait le succès… et j’aimerais tellement réussir avec vous et David ce que j’ai échoué toute ma vie… devenir moi-même l’impossible de mes rêves d’enfant.
Pierrot
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— Faisons confiance au hasard, j’accepte ! décida Adrian. (p.22) LE HASARD… QUELLE BELLE ÉNIGNE
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L’ensemble d’une vie dans deux minuscules bagages, ces gens ont dû faire de nombreux deuils, (p.23) BRILLANT
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Très cher Pierre,
C’est incroyable à quel point nous sommes à la même place dans nos vies… c’est presque magique cette rencontre de deux rêveurs qui l’un comme l’autre attendait, sans le savoir, l’oreille unique et sensible, de quelqu’un arrivé à l’improviste, venu partager les bonheurs de son âme et de son cœur qui ne cherchaient qu’à faire éclater l’amour… et la beauté du monde… avant la tombée du rideau.
Pour moi également, il était essentiel que la profondeur de ce partage ne se fasse qu’entre deux personnes… pour moi, que ce soit avec un homme, je le précise… comme si l’âme et le cœur ne pouvaient se livrer que dans la séduction des mots… Pierre, un rendez-vous de la sorte, qui nous permet de partager, de nous écouter, de nous livrer à l’autre sans jugement… ne peut pas être un hasard… Nous sommes appelés à en faire une œuvre d’art… comme vous le dites si bien…
C’est vrai, Pierre, que ce qui me porte dans la vie, c’est l’amour… au sens très large… il compte aussi les grandes amitiés, la beauté du monde qui ne cesse de m’émerveiller… tellement de gens traversent l’existence la tête basse, sans lever les yeux vers le ciel… moi, je me sens comme un grand tournesol, orienté vers le soleil, vers le positif… je suis une optimiste qui croit que le rêve, et la passion qui en découle, sont des fenêtres ouvertes sur le bonheur… Pierre, vous et moi, nous l’avons trouvé le mot de passe de l’amour… il est dans nos rêves… qui nous portent dans l’existence… et dans ce bien que nous faisons autour de nous… de ces autres rêves que nous allumons dans le cœur de ceux que l’on côtoie !
Cher Pierre, si vous avez écrit une aussi belle chanson d’amour que celle du Camionneur, c’est qu’il y a en vous immensément d’amour qui ne cherche qu’à éclore… il se libère à travers vos mots… le passé n’est pas garant de l’avenir… le monde est en éternelle mouvance… la preuve, vous avez envie d’écrire de nouvelles chansons… changer le vagabondage pour la Place des arts… et la route entre La Tuque et Trois-Rivières pour suivre des chemins jusqu’en Europe…
Vous savez, cher Pierre, j’ai un rêve aussi fou que le vôtre… sur la réalisation duquel David et moi travaillons en ce moment… Je ne vais quand même pas mettre ma vie sur pause, alors que je n’ai que soixante-quinze ans… Je suis aussi en excellente santé… avec un cœur débordant d’amour et de rêve… à suivre…
Tendresse, cher ami.
Claire
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20:51 (il y a 23 minutes) | |||
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Chère Claire
dans un des scénarios possibles ….j’aimerais que sur les tables, il y ait pour chaque personne un beau carton recto verso signé bureau orizon avec deux chansons que les gens vont chanter avec moi a capella durant 2 moments-clé de la conférence… une boîte à chansons de george d’or et Quand les hommes vivront d’amour de raymond levesque..à la fin de la conférence….
voici donc ou j,en suis rendu au niveau du texte de 45 minutes… tout est encore en création…
Pierrot
MERCREDI 20 OCTOBRE 2021….À PARTIR DU 5 MINUTES ENREGISTRÉ POUR LE BUREAU DES CONFÉRENCIERS PROFESSIONNELS ORIZON…. SUITE DU 45 MINUTES À APPRENDRE PAR COEUR DURANT LE MOIS DE NOVEMBRE POUR UNE SÉRIE DE CONFÉRENCES EN DÉCEMBRE POUR LE TEMPS DES FÊTES
OCTOBER 20, 2021 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR
MES TRÈS BONS AMIS…
1: SAVEZ-VOUS CE QUI EST LE PLUS EXTRAORDINAIRE DANS LA SOIRÉE CORPORATIVE QUE NOUS ALLONS VIVRE ENSEMBLE CE SOIR?
2: C’EST QUE QUELQU’UN PARMI VOUS A PRIS LE RISQUE FOU …. D’INVITER UN TRÈS ANCIEN JEUNE HOMME ….. À SE LEVER DEBOUT … POUR DIRE:
3: AYE GAGNE… JE M’EN VAIS VOUS RACONTER… LE PLUS BEAU NOEL… QUE J’AI VÉCU DANS MA VIE.
4: SURTOUT QUE JE M’APPELLE PIERROT…. ET QUE JE SUIS LE CO-FONDATEUR DE LA BOÎTE À CHANSONS LES DEUX PIERROTS DANS LE VIEUX-MONTRÉAL
QUI DEPUIS SA CRÉATION EN 197 A QUAND MÊME DURÉ 47 ANS APRÈS AVOIR ACCUEILLI DES MILLIONS DE PERSONNES DE PARTOUT À TRAVERS LE MONDE.
5: C’EST PAS POUR RIEN QUE LA GAGNE QUI A ORGANISÉ LA VEILLÉE A PU SE DIRE:
6: SI LE RÊVE DE CE GARS-LÀ …. EST DEVENU LE SYMBOLE DE LA JOIE DE VIVRE AU QUÉBEC COMME À L’INTERNATIONAL …. DURANT TOUTES CES ANNÉES…
7: ON PEUT RAISONNABLEMENT PRENDRE LE PARI QUE….. PENDANT 45 MINUTES….. C’TE GARS-LÀ PEUT FAIRE DE CHACUN DES COEURS QUI VONT L’ÉCOUTER RACONTER SON HISTOIRE…
8: UN NOUVEAU DEUX PIERROTS POUR FÊTER L’AVENIR EN GAGNE…… EN VRAIE GAGNE, CHANTANTE ET HEUREUSE, COMME Y EN AVAIT TOUS LES SOIRS AUX DEUX PIERROTS EN 1974.
9: OUI MES AMIS… ON AURAIT VRAIMENT DIT QUE … C’ÉTAIT NOEL … TOUS LES SOIRS
10: TELLEMENT QUE…. JE M’ÉTAIS FAIT LA PROMESSE ….. DE REDONNER UN JOUR AUX AUTRES… CE QUE MON GRAND-PÈRE LUCIEN M’AVAIT ENSEIGNÉ…
11: COMPRENEZ-VOUS POURQUOI CE SOIR… ALORS QUE J’AI L’ÂGE DE MON GRAND-PÈRE LUCIEN….. C’EST PAS MOI QUI VOUS PARLE ….. MAIS LA SAGESSE DE MON GRAND-PÈRE À TRAVERS MOI?
12: CELLE DE MON NOEL 1957 QUAND J’AVAIS 9 ANS ET QU’IL M’A ÉCRIT SUR UN DES CADEAUX:
13: TI-GARS, EN CETTE NUIT DE NOEL, J’AIMERAIS QUE LA PAIX DE MES MOTS TE SERVE D’ÉTOILE … SI UN JOUR ÇA VA PAS BIEN POUR TOÉ ET QUE TON GRAND-PÈRE EST PU LÀ POUR TE PROTÉGER.
14: MAIS C’EST QUE JE ME RAPPELLE SURTOUT, C’EST QU’À LA FIN DE LA VEILLÉE… JUSTE AVANT DE PARTIR, Y M’A LAISSÉ AVEC UNE PHRASE …
QUI A FAIT LA BEAUTÉ DE MES RÊVES, QUI A FAIT LES DEUX PIERROTS, QUI A FAIT QUE JE SUIS DEVANT VOUS CE SOIR…
15: ET CETTE PHRASE DIT CECI:
DANS LA VIE ….. SEUL L’IMPOSSIBLE … EST VRAI.
À 73 ANS, JE DOIS VOUS AVOUER QUE CES MOTS-LÀ … ÇA M’A PRIS BIEN DES ANNÉES … POUR EN SAISIR TOUTE LA GRANDEUR….
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DANS LA VIE ….. SEUL L’IMPOSSIBLE … EST VRAI.
QUAND J’AI ENTENDU CES MOTS-LÀ …
ÇA M’A TELLEMENT FRAPPÉ QUE LE LENDEMAIN DE NOEL… J’AI OSÉ LUI DEMANDER… GRAND-PAPA… C’EST QUOI L’IMPOSSIBLE?
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Y M’A RÉPONDU… TI-GARS…C’EST PAS LA BONNE QUESTION… Y AURAIT FALLUT QUE TU ME DISES… GRAND-PAPA… C’EST QUI L’IMPOSSIBLE?
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PIS MOI D’AJOUTER… C’EST-TU UNE PERSONNE?
ET LUI DE ME DIRE… TI-GARS, TU Y PRESQUE …
L’IMPOSSIBLE, C’EST L’INVISIBLE AUTOUR DE TOI QUI …UN JOUR… VA VOULOIR TE SERRER LA MAIN…
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MAIS GRAND-PAPA COMMENT J’VA FAIRE POUR SAVOIR QUE C’EST LUI SI JE PEUX PAS LE VOIR?
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MON P’TIT GARS… TU VAS SAVOIR QUE C’EST LUI… PARCE QUE…
LE COEUR VA TE DÉBATTRE DE TOUS LES BORDS TU VAS AVOIR PEUR QU’Y TE SORTES DU CORPS ..
TU VAS AVOIR DANS LES YEUX… LES LARMES DE JOIE DE TA GRAND-MÈRE LUMINA
ET DANS LES PIEDS… LA PAIRE DE BOTTES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN.
MOI C’EST TOUT CE QUE JE SAIS… MAIS UN JOUR… L’IMPOSSIBLE LUI-MÊME VA PEUT-ÊTRE T’EN DIRE PLUS
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sur les tables… il y a une feuille pour chaque personne… ou d’un côté … il y a les paroles de la chanson de George d’or… UNE BOÎTE À CHANSONS …
ou la salle chante a capella avec Pierrot …. avant d’entreprendre la 2ieme partie de la conférence qui finira d’ailleurs par la chanson de Raymond Lévesque à l’endos de la feuille… QUAND LES HOMMES VIVRONT D’AMOUR…
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La boîte à chansons
Une boîte à chansons
C’est comme une maison
C’est comme un coquillage
On y entend la mer
On y entend le vent
Venu du fond des âges
On y entend battre les coeurs à l’unisson
Et l’on envoie toutes les couleurs de nos chansons
On y entend battre les coeurs à l’unisson
Et l’on envoie toutes les couleurs de nos chansonsUn mot parmi les hommes
Comme un grand feu de joie
Un vieux mot qui résonne
Un mot qui dirait tout
Et qui ferait surtout
Que la vie nous soit bonne
C’est ce vieux mot que je m’en vais chercher pour toi
Un mot de passe qui nous ferait trouver la joie
C’est ce vieux mot que je m’en vais chercher pour toi
Un mot de passe qui nous ferait trouver la joieIrai-je jusqu’à vous?
Viendrez-vous jusqu’à moi?
En ce lieu de rencontre
Là où nous sommes tous
Jouant chacun pour soi
Le jeu du pour ou contre
Tu entendras battre mon coeur et moi le tien
Si tu me donnes ta chaleur moi mon refrain
Tu entendras battre mon coeur et moi le tien
Si tu me donnes ta chaleur moi mon refrain
Tu entendras battre mon coeur et moi le tien
Si tu me donnes ta chaleur moi mon refrain
Lalala lalalala lalala
Lalala lalalala lalala
Lalala lalalala lalala
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ON M’A SOUVENT DEMANDÉ …
PIERROT…
QU’EST-CE QUI EXPLIQUE LE COUP DE COEUR EXCEPTIONNEL …QUE CETTE BOÎTE À CHANSONS … REPRÉSENTE POUR DES MILLIONS DE PERSONNES À TRAVERS LE MONDE DEPUIS SA FONDATION EN 1974?
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TOUT L’OBJET DE MA CONFÉRENCE CONSISTERA À RÉPONDRE À CETTE QUESTION …
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EN VOUS DÉVOILANT … D’ABORD
QUE LE SUCCÈS DES DEUX PIERROTS À L’ÉCHELLE INTERNATIONALE… REPOSE SUR UN SECRET DE FAMILLE… QUI NE CONTIENT QUE SIX MOTS…
SIX MOTS …QUI RISQUENT DE BOULEVERSER VOTRE VIE COMME ILS ONT BOULEVERSÉ LA MIENNE.
SIX MOTS… QUI ONT ÉTÉ PRONONCÉ PAR MON GRAND-PÈRE LUCIEN LE SOIR DE NOEL DE MES 9 ANS… EN 1957.
SIX MOTS QUE J’AI PRONONCÉ À MON TOUR EN 1974 QUAND UN HOMME D’AFFAIRE GÉNIAL … NOMMÉ BOB RUEL… EST VENU ME VOIR AU CAFÉ ST-VINCENT OU J’ÉTAIS CHANSONNIER MAISON POUR ME DIRE…
PIERROT, J’AI LE CANCER… JE DOIS ÊTRE OPÉRÉ… ON VA M’ENLEVER UN POUMON…
MON DANCING BAR… LES MOUCHES À FEU… SUR LA RUE ST-PAUL A ÉTÉ VICTIME D’UN INCENDIE CRIMINEL…
RIEN NE VA PLUS DANS MA VIE…
TU VIENDRAIS-TU OUVRIR UNE BOÎTE À CHANSONS AVEC MOÉ QUAND LE LOCAL DES MOUCHES À FEU SERA RÉNOVÉ?
J’AI DIT BOB…POURQUOI MOÉ?
Y ME RÉPOND… PARCE QUE T’ES DIFFÉRENT…
MAIS BOB …
TON BÂTIMENT EST MAL SITUÉ… Y PAYE PAS DE MINE…
LE CAFÉ ST-VINCENT OU JE CHANTE TOUS LES SOIRS… DONNE SUR LA RUELLE DES PEINTRES … C’EST UN IMMENSE SUCCÈS AVEC DES FILES IMRESSIONNANTES … ET QUAND LA PORTE DE GARAGE EST OUVERTE…PAR BEAU TEMPS … MÊME LA RUE SE MET À FÊTER .
BOB ….COMMENT ON VA FAIRE POUR COMPÉTITIONNER?
ET C’EST LÀ QUE L’IMAGE DE MON GRAND-PÈRE LUCIEN … ME RÉVÉLANT LES 6 MOTS DE NOTRE SECRET DE FAMILLE QUI AVAIENT TRAVERSÉ 4 GÉNÉRATIONS… EST REVENUE ME HANTER… PARCE QUE MON GRAND-PÈRE M’AVAIT BEN DIT…
QUAND LE COEUR TE DÉBATTRA DE TOUS LES BORDS, QUAND Y VOUDRA TE SORTIR DU CORPS… QUAND TU AURAS DANS LES YEUX LES LARMES DE JOIE DE TA GRAND-MÈRE LUMINA… QUAND TU AURAS DANS LES PIEDS LA PAIRE DE BOTTES DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE…
TU RECONNAÎTRAS L’APPEL INCONTOURNABLE DE CES 6 MOTS… QUI RÉSONNERONT EN TOI DURANT DES ANNÉES
ET TU DEVRAS TOUT FAIRE POUR Y RÉPONDRE SI TU VEUX AVOIR UN JOUR LA FIERTÉ DE TE DIRE QUE TU AS RÉUSSI TA VIE SUR CETTE TERRE… ET C’EST POUR RÉPONDRE À L’APPEL DE CES SIX MOTS QUE J’AI DIS OUI …
SIX MOTS QUI M’ONT PRIS UNE VIE À COMPRENDRE
ET QUE …. PEUT-ÊTRE… À LA FIN DE MA CONFÉRENCE … VOUS ADOPTEREZ À VOTRE TOUR POUR FAIRE DE L’ANNÉE QUI VA SUIVRE… UNE ANNÉE TOURNÉE VERS L’AVENIR…
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Quand mon grand-père Lucien a échangé ses 2 chevaux pour une paire de bottes pour aller plus loin dans la vie, c’était pour répondre à l’appel d’un secret de famille.
Si je regarde ma vie….
si je regarde les grandes étapes de ma vie…
je m’aperçois qu’à chaque fois …
c’est parce que je connaissais notre secret de famille que j’ai pu passer au travers …
pis surtout parce que ça venait de mon grand-père pis de mon arrière grand-père…
tout ce que j’ai fait dans ma vie, c’est pour répondre à cet appel.
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Bonsoir Pierre,
Je vous fais part de mon rêve fou… avant que vous nous imaginiez, David et moi, en route vers mars dans une fusée de notre confection…Bien sûr, c’est un rêve qui touche mon travail d’écriture… vous rêvez de faire la Place des arts… moi, je rêve de fouler un tapis rouge… à Cannes… pourquoi pas ? Ou à Hollywood…
Début décembre, il y aura des festivités en Ukraine, pour célébrer les 30 ans de leur indépendance, de même que leurs 30 ans de collaboration économique et culturelle, avec le Canada. C’est dans le cadre de ces festivités que se fera le lancement de la traduction en ukrainien de mon roman : Les amants maudits de Spirit Lake, qui paraît là-bas sous le titre : Le violon de Spirit Lake. ( N’eut été de la pandémie, le traducteur, Rostyslav Nyemtsev et moi, aurions été invités à mous rendre en Ukraine, toutes dépenses payées… mais bon. ) Monsieur Nyemtsev, a eu des contacts avec une personne à l’ambassade canadienne en Ukraine, qui lui a fait part qu’un budget pourrait être disponible pour une co-production cinématographique canada-ukrainienne… Et que si une maison de production canadienne démontrait un intérêt, ça pourrait accélérer les choses.
C’est là que David entre en scène. Il a fait le tour de ses contacts, et une maison de production connue démontre un intérêt… mais à certaines conditions. En ce moment, il est à faire des approches avec la personne dont nous a parlé monsieur Nyemtsev, à l’ambassade canadienne en Ukraine… à suivre…
Comme je crois en la réalisation de mes rêves… je me dis que c’est une question de temps avant que je puisse fouler ce fameux tapis rouge… Peut-être que lorsque je serai à Cannes, vous serez à Paris… pour une représentation de conteur…
C’est doux, les rêves.
Bonne nuit… et bons rêves, cher Pierre !
Claire
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03:31 (il y a 0 minute) | |||
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d’autant plus que chacun de vos romans pourrait faire l’objet d’une scénarisation pour un long métrage…Il faut rêver plus grand que la vie elle-même… ce qui fait de la vie une symphonie…
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J’ai toujours refusé d’aller en bas de la pureté de mon rêve..Je me rappelle…. j’étais vagabond dans le parc entre Val d’or et Montréal… je marchais… et j’avais très faim… mais comme je m’étais juré de ne jamais ni demander à manger ni demander à dormir….quitte à mourir pour mon rêve… je me retrouve dans une situation imprévue… un camion passe à côté de moi… et entre dans un petit chemin de bois… Je marche dans la même direction… et quand j’arrive… les deux hommes qui travaillaient pour Hydro-Québec mangeaient … avec chacun une boîte à lunch..
Je parle quelques minutes avec eux… et comme ils ne m’offrent rien… je repars car je n’ai pas le droit de demander par respect pour ma quête… Comme j’avais trop faim…je me suis arrêté sur un rocher et j’ai pris ma guitare pour composer une chanson.
Un moment donné deux réalisatrices travaillant pour radio-Québec… aperçoivent une guitare brillant au loin sur un rocher… elles me cherchent … elles ont entendu parler de moi à Rouin… elles me trouvent… et me disent… avez-vous faim… on a de quoi à manger dans l’auto..
Finalement elles me donnent un lift jusqu’à Montréal… en route elles me disent qu’elles veulent faire un documentaire sur moi… pour Radio-québec… mais quand une des deux s’est mise à parler de façon nauséabonde contre son chum… je me suis dis que ce ne serait pas correct qu’elles me filment… qu’elles ne pourraient pas saisir la pureté d’âme qui me portait… Je les ai quitté très torturé d’avoir entendu cela… et je ne les ai pas revu.
savez-vous pourquoi je vous conte cela Claire…
Parce que je crois que votre droiture de coeur et votre amour des vôtres vous apportera un jour ce qui vous est du…. que ce que vous êtes sous votre plume soit mis à l’écran… Votre rêve est magnifique, ce roman est trèssssss bon et le fait que vous le rêviez avec votre fils ne peut que convoquer la beauté du monde en votre oeuvre.
et c’est la droiture de vos rêves réciproques à David et vous qui me rend si fier de vous connaître
Pierrot
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Très fière de vous connaître également…
Boîte de réception
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08:02 (il y a 3 heures) | |||
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Cher Pierre !
J’aime quand vous me faites suivre des extraits de votre blog, mais je préfère quand vous me racontez une tranche de vie… uniquement pour moi. Je vous imagine sur la route entre Val d’Or et Montréal, un chemin tellement de fois emprunté dans ma vie… j’ai vécu 42 ans en Abitibi, et c’était la seule route vers Montréal. J’en connais presque chaque rocher… ça m’attriste de penser à vous, sur votre rocher avec pour seule compagnie votre guitare, souffrant de la faim…
Je vous admire d’avoir toujours refusé d’aller en bas de la pureté de votre rêve… un autre domaine où nous sommes tellement semblables. Bien sûr, je n’ai jamais souffert de la faim, mais comme vous, j’ai toujours refusé les compromis qui m’auraient obligé à ternir mon rêve d’être écrivaine… Je vous raconte à mon tour…
Quand j’ai su qu’une maison d’édition acceptait de me publier, j’étais au septième ciel… c’est le rêve de tellement de monde d’être enfin publié, de tenir entre ses mains le fruit de sa passion ! Je m’en souviens comme si c’était hier. Le lendemain, je partais pour les Îles-de-la-Madeleine. En montant à bord de l’avion, j’avais l’impression d’avoir un immense panneau fluorescent, qui clignotait sur mon front : Écrivaine ! Je souriais à tout le monde en longeant l’allée, comme si chacun avait su… Ce premier roman fut un succès, vous l’avez vu dans l’entrevue que je vous ai envoyée, plus de 50,000 copies vendues à travers le monde. Pour le second, tout allait bien jusqu’à ce qu’on me demande, non qu’on exige de moi de changer mon titre : Le tribut de la violence pour La promesse d’Émile. Je me suis d’abord opposé, la révision était faite, nous étions sur le point d’aller sous presse… On a menacé de ne pas me publier si je n’acceptais pas de changer mon titre… J’étais novice dans ce milieu… j’ai cédé… Leur maxime me semblait être : On vous fait l’honneur de vous publier, soumettez-vous !
Puis est arrivé le moment de leur faire parvenir mon 3ème manuscrit : Quand les femmes étaient de ombres, que vous lirez sous peu. Ce roman est spécial, il commence comme deux romans totalement différents, le lecteur se demande comment ces histoires, si différentes, vont finir par se rejoindre… de plus, il contient trois suspens… Celui qui a fait la lecture de mon manuscrit a décrété que je devais y apporter de changements, sous prétexte que l’intrigue était trop compliquée… qu’il fallait éviter que les lecteurs se posent trop de questions… Je n’étais pas d’accord ! J’ai demandé à l’éditeur lui-même d’en faire la lecture… ce qu’il a accepté ; après tout, j’avais beaucoup de succès chez eux… Après un certain délai, j’ai compris qu’on me faisait attendre… pour me soumettre !
Alors j’ai consulté David… comme vous voyez, nous sommes très liés, lui et moi. Comme il avait déjà publié deux collectifs, je lui ai demandé de tâter le terrain, à savoir si une autre maison serait intéressée à me publier… le succès de mes 2 premiers romans étaient une excellente carte de visite… C’est par l’intermédiaire de David que j’ai été approchée par les Éditions Druide, qui en étaient à leurs balbutiements, alors que l’autre maison avait plus de 30 ans… Après avoir lu mon manuscrit, mon éditrice actuelle ne tarissait pas d’éloges, elle appréciait mon style original, ma façon de faire passer les émotions et de maintenir le suspens… Autour de moi, beaucoup de gens n’ont pas compris pourquoi je quittais une maison d’édition bien campée, pour prendre le risque d’une autre, à l’avenir incertain… Je ne l’ai jamais regretté ! Je vis depuis en parfaite symbiose avec ma maison d’édition, dans le respect et la noblesse du partage !
Cher Pierre, j’ai posé ce geste risqué de me retrouver sans éditeur, car tout comme vous, je refusais d’aller en bas de la pureté de mon rêve ! Valait mieux arrêter de publier que de sacrifier mon honneur à répondre à des attentes qui ne correspondait pas à mes valeurs… je suis incapable de vivre à genoux… J’ai même dû avoir recours aux services d’un avocat… présenté par David… mais cela est une autre histoire, nous y reviendrons…
Très cher ami, je crois que la vie récompense ceux qui ont le courage de leurs valeurs… D’ailleurs, son dernier et merveilleux cadeau, n’est-il pas notre présence dans la vie l’un de l’autre, à nous lire et à nous comprendre, puisque nous possédons la même grandeur d’âme… Je le savoure ce merveilleux cadeau…
Je vous souhaite une excellente journée,
Claire
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voici maintenant le beau temps venu de nous raconter l’un à l’autre ce qui ne va qu’à une seule personne
Boîte de réception
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12:00 (il y a 11 minutes) | |||
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Très chère Claire,
comme vous avez raison… voici le beau temps venu de nous raconter que ce qui ne va qu’à l’un et à l’autre… ce que je n’aurais jamais osé dire dans un journal-blog … comme probablement vous aussi d’ailleurs dans vos confidences … enrichis par la pure passion des mots pour le dire…Je me rends compte que dans ce 45 minutes…. l’autre Pierrot y est dramatiquement absent… Je n’arrive pas encore à l’inscrire dans un passage ou, quand je parle de lui …. il prend toute sa grandeur.
Cette nuit, pendant mon sommeil, j’ai commencé à écrire une chanson ou je lui parle sur scène à 73 ans , et tente de le rejoindre de l’autre côté de la mort…EN COMMENÇANT PAR NOTRE CHANSON FÉTICHE … CHARLIE DE GILBERT BÉCAUD
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je vous raconte… Je suis vagabond …et je n’ai pas de télèphone… je me retrouve à un endroit dont je n’ai plus aucune idée ni de la ville ni de l’adresse… mais je laisse quand même le numéro de téléphone de la maison qui m’accueille à Michel au cas d’une urgence, car je compte bien y passer quelques semaines… Je m’y cache car j’ai été victime d’une tentative de meurtre à cause de cette histoire de secte catholique… un 400 pages… dont je vous ai envoyé le dossier… (ti-caillou et le père Blais,) Mon oeil a été terriblement endommagé… mais ,… j’ai au moins réussi à me recentrer… pris entre l’émission enquête de radio-canada ou je portais un micro cravate camera pour filmer pour eux, la mafia et la gendarmerie royale du Canada… puis les services secrets canadiens qui dans l’ascenseur de la bibliotheque nationale m’avaient donné un numero de téléphone pour que je travaille pour eux…alors que je n’avais été qu’un vagabond-poète qui avait mis par hasard le pied dans un nid de quête relié à la fraude internationale cachée sous les malveillances de la banque du Vatican…
enfin, une histoire dont je me serais bien passé…
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Je me rappelle avoir été dans une réunion avec deux ex-agents de la gendarmerie royale qui travaillaient sur ce dossier à titre privé et un de deux m’avait dit… on aime pas la façon dont tu travailles et je leur avais répondu… JE N’IRAI JAMAIS EN BAS DE NELSON MANDELA … et jamais je ne travaillerai d’une manière qui n’honorera pas Nelson Mandela
C’est drôle car lorsque je me suis rendu aux services secrets canadiens sur la rue Guy à Montréal… je leur ai dit à l’homme derrière le bureau… Dites à vos patrons que j’accepte de travailler pour eux mais que je veux le plus gros salaire au début et je veux qu’il diminue à chaque semaine jusqu’à ce que je redevienne poéte… on m’a probablement pris pour fou…et impossible à contrôler… et je n’ai plus jamais entendu parler d’eux… J’ai raconté cela à Michel le concierge le matin avant qu’il parte travailler, Bref un épisode que j’ai oublié aujourd’hui mais qui est parfaitement relaté dans le dossier ti-caillou l’avenir que je vous ai envoyé
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Un soir ….Je reçois donc un appel de l’autre Pierrot qui me dit en pleurant…Pierrot, j’ai un cancer… j’en ai pour trois mois à vivre… tu as toujours fait partie de ma vie.. j’aimerais te voir pour que je puisse t’engueuler. un peu.. J’habite au Mont-Tremblant à telle adresse…Je lui dis oui… mais je suis un vagabond… je vais me rendre à pied…Je ne sais pas quand-est-ce que je vais arriver…mais ce sera avant deux semaines, ça c’est sûr…
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J’avais mis une vie à me construire comme vagabond-poète et je m’étais juré de ne jamais allé à un mariage, enterrement, soirée sociale, pour pouvoir faire de la recherche métaphysique radicale sur le pourquoi nous sommes vivants… je dormais dans des cimetières devant des tombes d’enfants , je composais des chansons qui étaient plus des morceaux de débris de la mémoire du coeur… en me foutant pas mal qu’elles soient chantées de mon vivant…Je ne voulais laissé aucune trace…sauf celle d’un homme QUI N’AVAIT PAS TRICHÉ AVEC SON RÊVE… COMME AVEC L’IMPOSSIBLE QUI ACCOMPAGNE CHAQUE RÊVEUR QUI NE TRICHE PAS AVEC SON VIVRE.
Je voulais être le seul être vivant sur terre qui ne recherche ni le ciel, ni l’éternité, ni la gloire, ni les honneurs, ni l’argent… mais simplement à me rapprocher LE PLUS POSSIBLE DES LOIS DE L’IMPOSSIBLE QUI FAIT QUE NOTRE VIE A ….AU MOINS…. PU SE QUALIFIER DE VRAIE LE JOUR DE SA MORT..
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J’arrive chez Pierre David une semaine plus tard je crois… il est grand, son visage est bouffi… je suis petit… mon visage est absent… nous nous serrons dans nos bras… et il va chercher une cigarette dans un paquet caché en dessous d’une pile de bois…et il me dit qu’à un moment donné il s’est retrouvé sur la route avec son automobile incapable de conduire… ayant perdu tout sens de l’orientation…
Il appelle sa soeur médecin qui lui dit de se rendre à l’hopital… tests, diagnostiques.,,, cancer du cerveau , 3 mois à vivre…
Puis il me dit qu’il veut m’engueuler parce que je l’avais abandonné … Je lui ai rappelé que Bob Ruel lui avait confié la gérance du Pierrot avec le projet de lui vendre… et que moi , le voyant en sécurité, je m’étais senti libre de foncer vers mon rêve , soit de quitter la butte aux Pierrots, les Pierrots et les deux Pierrots, sous les conseils de la Poune et je lui dis: tu sais Pierre, quand la poune m’a dit que pour toi comme pour Jos… la boisson était plus importante que votre rêve… je ne vous ai pas abandonné… je vous ai laissé boire votre vie.
Puis je lui chante une de mes chansons dont le ier couplet parle de lul
7 février 2009 – 21 h 33 min
COUPLET 1
quand Marcel Picard est mort
tu m’as écrit un courriel
pour me dire
de ne pas
me présenter
à la soirée
des chansonniers
que j’avais besoin
d’un psychiatre
que je devais
aller me faire
soigner
mon ami…..
oh mon ami bien aimé
COUPLET 2
quand j’ai marché
de Montréal
jusqu’au bout
de la Gaspésie
parce que j’rêvais
d’une poignée de main
immortelle et jolie
tu m’as dit
que ca s’faisait pas
d’aller chez l’monde
sans téléphoner
que tu m’paierais
le psychiatre
que je devais
m’en r’tourner
mon frère….
oh mon frère bien-aimé
COUPLET 3
j’étais jeune marié
j’écrivais jour et nuit
et n’vivais que pour mes doigts
et la poésie
t’es partie
un soir d’hiver
t’es allée sonner chez mon frère
pour lui dire que j’étais fou
à ton avis
oh ma femme
mon ex-femme bien-aimée
FINALE
si de rêver jour et nuit
à la grande oeuvre de sa vie
qui traversera les siècles
comme celle de ses amis
Francois Villon
Ruthebeuf
Rimbaud
et Picasso
alors oui
mon ex-femme, mon frère
mon ami
je suis atteint
de cette
folie
qu’on appelle
la poésie
Pierrot
vagabond célestebuvais
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Thérèse sa compagne, une blonde de jeunesse qui l’a tiré de son bas-fons du boire… est présente… comme je suis arrivé tard… je leur dis que je vais dormir dehors… et que demain matin j’aurai des choses à lui dire avant de repartir…
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Le lendemain matin… Thérèse étant partie travailler… je l’ai assis sur la galerie dos contre le mur et je lui ai dis… tu sais Pierre… un soir… à la butte aux Pierrots… comme tu buvais…j’ai chanté plus longtemps sur scène pour tenter de te protéger de ne pas bien faire ton métier… et tu es monté pour me reprocher de jouer à la vedette… Ce soir-là mon ami, tu as perdu tout mon respect…
Et quand Bob t’as confié les pierrots pour te le vendre… tu as perdu tout son respect parce que tu as laissé le vendeur de drogue, de cocaine s’insérer …
Maintenant je vais partir… je te souhaite bonne chance…mais si tu ne comprends pas que je suis sur la route de mes rêves et que je ne suis pas quelqu’un qui a besoin d’un psychiatre, alors … je ne peux vraisemblablement mettre mon rêve en péril pour la suite des choses.
Nous avons été un duo exceptionnel ….et je t’honorerai toujours pour cela… mais je dois repartir, ne fusse que par respect pour mon rêve
bon courage ami
ne me raccompagne pas
je repars seul à pied
comme je suis venu
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Est-ce que je regrette ce qui s’est passé? …. je n’ose pas… Robert Ruel m,a confié qu’il a accompagné Pierre sur son lit de mots… A la soirée souvenir en l’honneur de Pierre… je ne me suis pas présenté… comme d’ailleurs je ne me serais pas présenté à la soirée souvenir de ma propre mort…
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alors qu’aujourd’hui , je vais probablement monter sur scène pour aussi parler de l’autre Pierrot… j’aimerais raconter comment j’ai rencontré ce jeune homme qui avait plus de talent que moi et avec qui j’ai accepté de fonder les deux Pierrots PARCE QU,IL AVAIT PLUS DE TALENT QUE MOI… et le fait qu’il soit la vedette m,a permis, en le regardant travailler, de créer la science d e l’animation de foule…
Nous fumes profondément heureux… nous n’avons jamais eu durant les 7 ans je crois que nous fumes ensembler la moindre altercation… mais la boisson insidieusement m,a fait voir que son avenir serait douloureux et je ne voulais pas que mon rêve en fut un drainé par un train du boire qui n’était pas le mien… dans mon enfance, mes deux hobos qui ont sauté du train pendant que j’étais enfermé sur la galerie m”avaient enseigné l’essentiel; FUIS SI TON RÊVE RISQUE DE MOURIR
Pierrot
p.s.
la Chanson Charlie de Gilbert Bécaud fut notre grand succès sur scène
et je ne peux l’entendre sans penser AU PLUS TALENTUEUX DES DEUX PIERROTS
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15:33 (il y a 1 heure) | |||
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Pierre, c’est super !
J’aime beaucoup les arrangements, c’est chaleureux et invitant !
Bravo, Marc-André, de l’excellent travail de montage !
Claire
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15:22 (il y a 1 heure) | |||
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Bonjour,
Super, j’aurais dû vous dire que c’est une ébauche non corrigée. Donc, si le montage est bon pour vous nous allons travailler la version finale.
David
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extraordinaire David… mais y a juste un problème
à la fin c’est écrit LES COMPTES
PEUT-ÊTRE QUE TU AS VOULU DIRE… LES CONTES?
Pierrot
quel travail exceptionnel
merci à Jean-Marc
TR : Allo les ami.es, Pierrot réussit l’impossible
Boîte de réception
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18:30 (il y a 0 minute) | |||
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Gaëlle Étémé
Les Ateliers de la Méthode https://lesateliersdelamethode.blogspot.com/
De : gaelle eteme
Envoyé : 21 octobre 2021 16:42
À : Michel Woodard <michelwoodard@outlook.com>; Didier Chasteau <didierchasteaucompositeur@gmail.com>
Objet : Allo les ami.es, Pierrot réussit l’impossible
Allô les ami.es Michel, Marlene, Nathalie et Didier
Un petit message pour vous exprimer la joie de Pierrot qui vient de recevoir la première mouture de sa video promotionnelle pour le booking de ses conférences de noël. Il est heureux comme un enfant et avec joie et raison tant il a travaillé jour et nuit.
Il fera suivre lui-même un courriel avec la fameuse vidéo + une vidéo maison que je faite de lui réagissant au montage. Priceless. Vous allez voir.
Au plaisir de se voir bientôt,
affectuesement,
Gaëlle
Gaëlle Étémé
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jeu. 21 oct. 18:45 (il y a 8 heures) | |||
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Très cher Pierre,
C’est vrai, le temps est venu de nous confier l’un à l’autre… en toute discrétion.
Ça fait du bien à l’âme et au cœur de pouvoir dire certaine chose que l’on porte douloureusement… mais aussi, confier celles qui nous rendent heureux, mais que nous ne voulons pas étaler aux quatre vents… par pudeur…
Je trouve triste la descente aux enfers de l’autre Pierrot… et sa malheureuse fin. La vie m’a appris une chose : nous ne pouvons pas vivre la vie des autres à leur place… vous aviez un rêve, auquel vous êtes demeuré fidèle. Dans l’au-delà, l’autre Pierrot le sait maintenant… je suis convaincue qu’il reconnaît l’ami que vous avez été…
Savourez votre bonheur d’aujourd’hui… c’est une belle réussite.
Soyez fier… je le suis de vous !
Bonne soirée,
Claire
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03:33 (il y a 1 minute) | |||
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Je dois avouer qu’elle fut toujours des plus cordiales, mais faite d’un mur entre la poésie de ma part et les affaires… de mloa sienne.
Un jour Bob m’appelle… je suis à l’auberge la Calèche avec Denis Lamarre à Ste-Agathe dans les Laurentides depuis une quinzaine d’années et c’est un immense succès… nous accuillons au-delà de 20,000 personnes par année, par groupe de 3 autobus de 50 personnes qui viennent assister à nos spectacles tout en venant passer 2 jours à l’auberge en vivant différentes formes d’activités.
Robert me demande de participer aux rénovations des Pierrots, la petite boîte avec l’architecte tout en lui faisant une analyse de ce qui ne marche pas… car l’hiver, il perd de l,argent avec les deux Pierrots côté… Il a un gérant pour chaque boîte…
j’y vais… et pour faire une histoire courte… le gérant des deux Pierrots un homme exceptionnel qui n,est pas servile et qui s’appelle jean-Marc Lavoie m’apprend qu’en fait, Robert a perdu un gros montant d’argent au jeu à Las Végas et qu’il est en colère parce que ses boîtes ne génére pas assez d’argent pour réparer sa dépendance…
Je suis très en colère… On ne me dit pas la vérité… je crée des cours d’animation de foule par micro-décodage pour les chansonniers de la maison… que je donne… jusqu’à ce que je me rende compte qu’en fait… on veut me faire jouer le rôle d’une police de la scène…
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Comment dire… je fais ce qu’on me demande puis… sans faire de bruit… je quitte surtout parce qu’il faut que j’écrive des numéros pour nos nouveaux spectacles à l’auberge..
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dernière fois que j’ai revu Robert… c’était il ya 3 ou 4 ans je crois… nous avonds diné ensemble à l’hotel Nelson qui lui appartient aussi… Il m’a raconté que quand il avait été au chevet de l’autre Pierrot avant sa mort… que l’autre Pierrot lui avait reproché aussi de l’avoir abandonné… de ne pas lui avoir vendu les Pierrots comme il le lui avait promis… et Robert de lui dire… Pierrot… je ne pouvais plus te vendre.. tu avais des mauvaises fréquentations qui me mettaient en péril… et Pierre a fini par lui dire… la seule chose que je regrette c’est de ne pas avoir fait plus de bien dans ma vie…et Robert s’est mis à pleurer devant moi… Je ne crois pas qu’il soit allé à la fête que les clients avaient organisé pour se rapeller la mort de Pierrot…
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Autant l’aristocrate-poète Paul Gouin était la poésie même au café St-Vincent… autant robert fut un remarquable homme d’affaire qui a pris soin des deux Pierrots durant 47 ans et qui mérite d’être honoré pour cela… Mais mmoi qui ne vivais que de poésie.. j’ai trouvé cela plus difficile d’avoir à composé avec quelqu’un pour qui l’argent étaitt la valeur primaire. C’est ç tout cela que je pense quand je vais parler des 2 Pierrots… ce qu’il ne faut pas dire et ce que l’on se doit de dire… ce que l’on se doit de dire… c’est que ce fut à la base un pari impossible et qui a d,abord réussi à cause de mon rêve… mais qui a ensuite réussi à cause de la dévotion de Robert ruel pour ce qui est devenu son rêve…et Pour cela… il mérite toute mon admiration…
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Quand à Pierrot… il fut un remarquable camarade de scène et je dois avouer que durant toutes ces années, ses problèmes de boisson n’ont pas atteint en majeur notre relation, sauf que je fus incapable de concevoir l’avenir avec lui parce que mon rêve ne me l’aurait pas permis
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Voilà Claire
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merci infiniment de croire en mes rêves, David… ce video est signé d’une équipe de rêveurs…
Boîte de réception
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10:36 (il y a 0 minute) | |||
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Maximum 90 – Simon Gauthier et Le vagabond céleste | Facebook
Comme ce fut compliqué pour moi, durant toute ma vie, de me faire respecter comme poète intègre de ma vie personnelle oeuvre d’art au service d’un rêve plus grand que le plus fou de mes rêves… …. celui de découvrir ou d’inventer des lois qui pourraient soulager la condition humaine par l’impossible… Il en résulta une formule… wow-t=2.7k? ….. un proverbe… dans la vie seul l’impossible est vrai.. et un archétype hologrammique ( Pierrot le vagabond céleste) qui en soi, vont constituer un doctorat populaire… dont le titre sera … je te demande pardon… (qui est presque terminé d’ailleurs) …. et qui sera déposé dans un observatoire du merveilleux qui sera créé par Gaelle la métaphysicienne à travers son doctorat à l’université de Sherbrooke… qui nous permettra de produire un colloque international sur les dimensions du rêve… au coeur duquel sera lançé… les rendez-vous des rêveurs équitables… (Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond.)… après 15 années de recherche en pensée pure.dont témoignent plus de 7000 pages de blogue, 100 chansons et 2 romans initiatiques ( l’île de l’éternité de l’instant présent et Monsieur 2.7k?)
Comme tu vois David… c’est un trop gros programme pour un gars de 73 ans:))))))))))))))))))))) et pourtant… il inclut en plus un spectacle d’un conte de Noel avec l’orchestre symphonique de Montréal… une tournée en Europe des festivals de conteurs… une marche à l’onu pour la promotion de la nano-citoyenneté-planétaire… visant une un prix Nobel de la paix… pour que des millions d’enfants puissent avoir accès sur la terre au droit à une vie personnelle oeuvre d’art en priorité.
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Mais je t’avoue que le plus beau cadeau que la vie m’a fait… c’est de vous avoir rencontré tous les deux…..je vous suis infiniment reconnaissant pour ce que vous êtes pour moi… un havre de paix dans une vie consacrée à l’impossible sur terre.
Merci David
merci Claire…
Pierrot vagabond,
votre céleste
Zone contenant les pièces jointes
Prévisualiser la vidéo YouTube Pierrot présente…
Prévisualiser la vidéo YouTube Yvon le bâton…
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13:33 (il y a 1 heure) | |||
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Salut Pierrot,
Super ”pitch” ! comme d’habitude tu es à ton meilleur et c’est très convaincant. vu que c’est la première vidéo, pour être constructif et critique et parce que je ne peux m’en empêcher : La transition avec les 2 premier titres me semblent 3-4 secondes trop longue. Brise un peu dynamique de ton discours. Rupture de rythmeEst ce que ça va être filmé en studio pour avoir une image plus nette et pas de miroir en arrière (fond neutre).Et bien sûr on ne partagera pas ”les comptes” de Pierrot parce que ça ne fera pas un gros noël.. Félicitation en tout cas Il n’en faut pas plus en terme de contenu pour avoir envie d’en savoir davantage…
Amitiés,
Arnaud
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16:16 (il y a 32 minutes) | |||
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Cher Pierre,
Un immense merci à vous d’illuminer notre existence de votre joie de vivre !
C’est également un cadeau de la vie d’avoir croisé votre route.
Bonne continuité dans vos merveilleux projets.
Claire
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09:56 (il y a 1 heure) | |||
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Bon samedi, cher Pierre,
Je n’ai éprouvé aucune difficulté à ouvrir votre document sur We… que voulez-vous, je suis très techno ! En fait, c’est faux… mais je cherche à m’adapter. C’est gentil d’avoir partagé votre travail avec moi, ça me donne une bonne idée du travail que vous effectuez, Gaëlle et vous. J’en ai écouté quelques extraits, pas l’entièreté, c’est bien lourd pour la profane que je suis. Vous devez apprécier de vous être croisés tous les deux… car ce le genre de conversation que vous entretenez l’un avec l’autre n’est pas à la portée de tout le monde. Je dirais même que c’est réservé à des personnes que ce genre de questionnements interpellent. La vie vous a fait un cadeau…
Cher ami, vous faites maintenant partie de l’importante écurie de conférenciers de Bureau de Conférenciers Orizon. Avez-vous vu votre présentation sur www.orizon.ca dans : rechercher par : sous l’appellation Pierrot vagabond. C’est vraiment bien… du mystère… ça donne envie de vous entendre raconter…
Je vous souhaite une merveilleuse journée,
Claire
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pour ce qui est du doctorat en intelligence collective
Boîte de réception
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12:19 (il y a 0 minute) | |||
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Chère Claire
Voici une drôle d’histoire
Je devais faire un doctorat à l’université d’Ottawa en intelligence collective avec un chercheur venu de France, Pierre Levy….J’avais même obtenu $20,000 pour un projet fou… réaliser au village de Val-Morin une iere réunion du conseil municipal de Val Morin ou les gens voteraient en direct sur une résolution du conseil…. J’avais l’accord du conseil municipal et de Claude Demers, responsable du CACI.
A ce moment-là j’habitais chez Mademoiselle marie à Victoriaville et je passais mes journées complètes à la bibliotheque du cegep de Victoriaville, avant de devenir squatter dans une librairie alternative….
Mais comme j’avais demandé carte blanche et que je voulais un bureau ou il serait écrit: BUREAU DU GARS QUI FAIT RIEN… Lévy s’y était opposé… et comme il avait quitté la France pour venir enseigner au Québec, m’avait-il dit pour fuir sa femme qui était folle.. Je me suis dit… Ce gars-là n’a rien d’un rêveur… et j’ai fait comme d’habitude quand je sens qu’une personne est toxique… Je me suis enfui.
Je lui ai quand même envoyé un dictionnaire des noms propres que j’avais souligné bord en bord et commenté pour lui dire que je faisais partie des rêveurs qui préféraient crever de faim que de renier les fondements de leur rêve…
Donc ce doctorat ne s’est jamais fait…
CONSÉQUENCE
Ce texte que Simon a écrit, j’aurais du lui faire corriger… mais bon… je vagabondais et je ne m’intéressais pas vraiment à ce qu’on pouvait dire sur moi….Ce serait donc sage , si vous me permettez , d’enlever cet item de la biographie:))) et en profiter en même temps pour corriger quelques coquilles de français que j’ai du malheureusement commettre.
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CECI DIT… WOWWWWWWWWWWW… QUELLE BELLE PRÉSENTATION… JE DISAIS À GAELLE CE MATIN COMME J’ÉTAIS HONORÉ DE RECEVOIR UNE TELLE BIENVEILLANCE DE VOTRE PART ET DE CELLE DE DAVID… ET … QUE JE FERAIS TOUT POUR L’ENRICHIR DE MA JOIE DE RÊVER EN ÉQUIPE AVEC VOUS.
Pierrot vagabond,
votre céleste.
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13:56 (il y a 1 heure) | |||
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Bonjour Pierre,
Chez Orizon, je suis seulement membre honorifique… un titre que je me suis mérité pour avoir travaillé avec David pendant les sept premières années de la fondation de son entreprise. Je me suis retirée avant de travailler pour David… vous comprenez certainement la subtilité. La relation mère/fils, ça se protège…
Il m’a invité à votre Zoom de 45 minutes parce qu’il savait que nous nous connaissions et que cette invitation me ferait plaisir. J’ai fait la connaissance de Diana en même temps que vous lors de cette rencontre, et je n’ai rencontré Marc-André qu’une seule fois, avant la pandémie, alors que David m’avait invité à une conférence pour laquelle j’avais manifesté de l’intérêt.
Comme tout bon fils qui se respecte, David n’a pas besoin des conseils de sa maman… mais quand je lui glisse subtilement une idée, qu’il fait semblant de ne pas écouter, je sais que ma suggestion ou que mon avis, feront leur chemin dans son esprit…
Je vous raconte ceci pour vous parler de ma relation de travail avec David, mais aussi pour vous dire que ce n’est pas à moi, ni à David sûrement, qu’il faut vous adresser pour faire des changements sur le site Orizon.ca… j’imagine que c’est à Diana ou à Marc-André…
Bonne fin de journée ensoleillée !
Claire
Par exemple, lorsque je fonde la boite à chanson des 2 Pierrots, j’avais aucune raison de le faire… J’étais un chansonnier vedette au café St-Vincent
(….impossible) ( à cause de plein de facteurs, contre toute logique….)
Je me rends compte que Robert Ruel fait appel à quelque chose en moi qui ne peux dire non. Lui le sait
pas mais moi je le sais. Je peux pas faire
autrement que d’y aller.
La même chose quand beaucoup plus tard je décide de tout abandonner, de tout donner pour être un vagabond poète pour pouvoir travailler sur mon doctorat mieux comprendre notre secret de famille.
Mais, ce que je m’aperçois, ce que je comprend maintenant, c’est que mon grand-père Lucien avait déjà
fait l’essentiel….j’avais pas compris….
Aujourd’hui
si je suis devant vous autres, c’est juste pour vous dire que…ce que moi ça m’a pris une vie à comprendre…vous autres, ça va vous prendre une soirée.
Parce que mon secret de famille n’a que 6 mots, ça peut bouleverser votre vie comme ça a bouleversé la mienne.
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Quand les hommes vivront d’amour
Quand les hommes vivront d’amour
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère
Quand les hommes vivront d’amour
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts mon frère
Dans la grande chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu la mauvaise partie
Quand les hommes vivront d’amour
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère
Mais quand les hommes vivront d’amour
Qu’il n’y aura plus de frontières
Peut-être songeront-ils un jour
À nous qui serons morts mon frère
Nous qui aurons aux mauvais jours
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix cherché l’amour
Qu’ils connaîtront alors mon frère
Dans la grande chaîne de la vie
Pour qu’il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants
De la sagesse ici-bas c’est le prix
Quand les hommes vivront d’amour
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous serons morts mon frère
Quand les hommes vivront d’amour
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts mon frère
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Gaelle et moi. chacun à notre manière, visons l’événement en métaphysique au niveau international
Boîte de réception
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00:36 (il y a 0 minute) | |||
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chère Claire.
vous avez écrit dans un de vos derniers courriels
Vous devez apprécier de vous être croisés tous les deux… car ce le genre de conversation que vous entretenez l’un avec l’autre n’est pas à la portée de tout le monde. Je dirais même que c’est réservé à des personnes que ce genre de questionnements interpellent. La vie vous a fait un cadeau…
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Effectivement Claire… il n’y a qu’une cinquantaine de chercheurs à travers le monde qui s’intéressent à ce qu’on appelle chez les nouveaux réalistes à une nouvelle métaphysique de l’objet.
Chacun de nos doctorats vise des avancées… Gaelle par le renversement du cogito cartésien par le biais de la notion d’axiome comme carrefour des arrières-mondes et des consensus civilisationnels dans l’émergence d’une nouvelle modernité et moi avec Michel et marlene, une métaphysique de l’intelligence collective par la question quel est ton rêve? qui nous amène dans un fil d’or logique à l’invention de la nano-citoyenneté sur terre.
Vous avez raison de dire que nous fûmes chanceux de nous rencontrer et que cela constitue un cadeau de la vie.
En effet cette discipline de la pensée pure passe autant par une réclusion enchantée que par des périodes d’iles désertes, seul ou à deux… entrecoupées de profondes méditations, moi par la marche et Gaelle par de très longues heures couchées sur son divan.
Bien sûr, nous visons l’université de Princeton, ou des chalets sont consacrés aux plus grands cerveaux du monde entier payés pour faire de la recherche dans des domaines très pointus … le nôtre étant en métaphysique de la raison cosmétique pour Gaelle et en métaphysique ontikhative par le rêve big bang pour ma part…. Les deux démarches étant à la fois complémentaires et différentes.
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Ceci dit
Je prends beaucoup de plaisir à lire votre dernier roman… cette fois-ci, page par page avec lenteur et curiosité… car je commence de plus en plus à habiter ce monde intérieur qui est le vôtre sous votre plume.
Il y a chez vous, Claire cette fragilité humaniste devant cette énigme que constitue la danse entre le hasard et le destin, comme si vous pressentiez que le meilleur surgit du pire par nécessité, comme si l’amour ne pouvait atteindre sa vraie dimension que par une série d’épreuves… et j’avoue que cela me fait réfléchir… moi dont la vie m’apparaît tellement une corde d’équilibriste à la fois simple et intense suspendue à des horizons enflammés par mon rêve…
J’ai de très mauvais souvenirs de toutes mes relations amoureuses, sans exception. Comme si à chaque fois, ce fut une erreur de configuration commise de ma part… et chacun de vos romans accentue chez moi cette impression que la fuite de tout sentiment amoureux a eu le dessus sur l’attractif…Comme si l’amour de l’humanité gémissante passait par le scandale des enfants qui meurent de faim sur terre métaphysiquement et que je me refusais d’être heureux si les autres n’y avaient pas accès équitablement aussi
Voilà Claire…
je replonge dans la transcription de l’audio de Gaelle
puis je me reposerai en plongeant dans votre pdf
Pierrot
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Ce troisième texte serait finalement le bon, Marc-André… si j’ai votre accord bien sûr
Boîte de réception
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07:01 (il y a 1 heure) | |||
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BIOGRAPHIE
Mais, quand on prend le temps de l’écouter, on réalise vite que son bagage de vie est bien plus lourd! Le mythique bar Les Deux Pierrots qu’il a cofondé, de nombreux voyages à travers le monde en tant que musicien, une thèse sur le rire et un projet de doctorat en métaphysique de l’intelligence collective (toujours en cours avec les deux mêmes partenaires de recherche depuis 15 ans, Marlene Auld et Michel Woodard)) se trouvent dans le sac de son passé.
À 57 ans, Pierre Rochette, alias Pierrot, choisit de vivre son rêve de jeunesse et de parcourir le Québec comme un vagabond. Il renie alors son style de vie, donne sa maison et ses économies, ferme ses comptes en banque et part, sans le sou, marcher le Québec à la recherche de rêveurs, comme lui.
Certains le croient fou, d’autres crient au génie. Ce qui est certain, c’est que choisir la liberté ne laisse personne indifférent…
PARCOURS
1968 Fondation du Groupe Folklorique les Contretemps dont il fait partie LES CONTRETEMPS – Julia – 1972 – TRANS-CANADA – YouTube
1969 Les Contretemps gagnent le championnat nord-américain des groupes de folk song collégiaux devant 1400 groupes américains et 700 groupes canadiens Les Contretemps – Jazz-Café – YouTube
1970 Les Contretemps représentent le Canada à l’exposition universelle Osaka, Japon Patrimoine PQ
1974 Co-fondateur de la boîte à chansons les deux Pierrots dans le Vieux Montréal, ce qui donnera suite à plus de 250 spectacles par année comme conteur-chansonnier durant 32 ans . Le deux Pierrots – YouTube
1985 Représente le Canada à Abidjan en Côte d’Ivoire pour la Semaine Canadienne
2000 Donne tous ses biens pour devenir vagabond-poète en vue d’un doctorat En racontant Pierrot
2008-2020
Spectacle sur sa vie est présenté à travers la francophonie par le conteur Simon Gauthier… intitulé le vagabond céleste. (Simon Gauthier – Vagabond Celeste – YouTube) Le Vagabond céleste : le conteur Simon Gauthier en tournée dans le réseau d’été du ROSEQ ! – YouTube
2018 Fred Pellerin enregistre une de ses chansons : « la chanson du camionneur » Fred Pellerin interprète La chanson du camionneur à l’émission En route vers l’ADISQ – YouTube , Faire oeuvre utile : Fred Pellerin et Danielle – YouTube
2018 – 2020
Vagabonde 4 universités en vue d’inventer une nouvelle méthodologie de recherche en métaphysique ontikhative. Accueil (reveursequitables.com)
2021 Devient conteur-conférencier avec un conte-confidence intitulé « CROIRE À L’IMPOSSIBLE ».
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Le raffinement de nos échanges…
Boîte de réception
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09:54 (il y a 4 minutes) | |||
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Cher Pierre,
Je trouve que nos échanges, très agréables dès le début, se raffinent au fil de nos courriels. Nous nous connaissons davantage, ça se ressent… Par exemple dans le plaisir que vous prenez à découvrir sous ma plume le monde intérieur qui m’habite, et moi, dans la façon que je vous perçois, dans votre quête métaphysique de l’intelligence collective par la question : quel est ton rêve? Également dans votre collaboration avec Gaëlle… Mais aussi, et surtout, à travers les confidences que vous me faites sur votre vie personnelle.
Je pense, cher Pierre, que notre quête de l’amour dure toute la vie… Le cœur humain ne se lit pas en noir et blanc…
Il y a des zones grises diront certains…
Moi je crois plutôt que le cœur de chacun de nous est parsemé de multiples petits points de couleurs… qu’il met une vie à décoder, un à un…
Le rouge de nos cœurs curieux… à la recherche de la vérité… dans l’attente qui ne s’éteint jamais, du plus merveilleux des rendez-vous, qui peut passer par le désir charnel, mais qui se sublime dans la communication des âmes, et de la pensée… si rare…
À mon humble avis c’est cet amour que chacun de nous met une vie à chercher, à travers diverses rencontres qui souvent s’avèrent décevantes, parce que superficielles… et que bien peu ont la joie d’atteindre, avant l’inévitable tombée du rideau…
C’est facile, au fil de l’intrigue d’un roman, de mener mes personnages sur la piste de danse du destin… et de les faire grandir par l’acceptation de leurs épreuves. Faire naître l’amour dans leur vie, le vrai, le grand, l’authentique… celui du cœur et de l’âme entrelacés… qui dure jusqu’à ce que le lecteur tourne la dernière page…Voilà pourquoi j’ai toujours refusé d’écrire des suites à mes romans… je veux préserver le rêve que je fais naître chez mes lecteurs…
Sur les autres points de couleur du cœur humain, il y a aussi, j’imagine, le bleu de nos réalisations passées, en cours et à venir… Le vert de nos espoirs inassouvis… Et le jaune ensoleillé des tournesols… qui illumine nos vies… portées par le rêve de nous rendre au-delà de l’impossible…Cher ami, vos paroles commencent à déteindre sur moi…
Bonne fin de dimanche,
Claire
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Chère Claire , je vous envoie le ier d’une série de 5 zooms
Boîte de réception
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10:10 (il y a 3 minutes) | |||
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vraiment votre dernier courriel est d’une très belle profondeur à titre de créatrice comme de personne humaine Claire… Tout y est juste et à méditer…
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je vois envoie donc le ier des 5 zooms qui furent enregistrés dans le cadre de la recherche doctorale des rêveurs équitables…. en espérant que vous allez arriver à le lire . Sans doute, une partie de moi-même y est plus accesssible que je ne voudrais le laisser paraître. L’objectif étant , je pense, de se donner les outils pour mieux se comprendre à travail le coeur et l’oreille de l’autre qui, de façon unique, se retrouve en dialogue d’un rêve à se raconter parce que l’épopée se retrouve en apothéose du dire:)))
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très chère Claire….votre question est si troublante pour moi
Boîte de réception
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16:28 (il y a 19 minutes) | |||
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ello Pierre !
Au lieu de faire ma sieste, ce midi, j’ai écouté votre Zoom, du début à la fin. J’admire votre démarche, votre authenticité, vous êtes honnête avec la poésie de votre rêve.
Mais je me pose une question…
Si au cours de votre odyssée, vous aviez croisé l’amour, le vrai, celui du corps, mais aussi celui de l’âme et du cœur… qui vous aurait fait aimer cette femme plus que vous-même… une complice, une amie dans l’amour… Croyez-vous que vous auriez triché votre rêve, en lui ouvrant votre cœur et vos bras ?
Je dérange votre pudeur… pardonnez mon indiscrétion… je suis curieuse de l’humain…
Comme le suggère Michel à la fin du Zoom… suis-je si pur que ça ou s’il y aurait des questions à se poser ?
Pour ma part, je crois que la vie est un éternel questionnement…
Bonne fin de journée, cher Pierre.
Claire
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Claire… je fus tellement aimé par les femmes dans ma vie…j’ai eu 2 mères, et tellement de femmes devant moi quand je chantais pour qui j’.étais à conquérir… que j’en suis resté épuisé je crois. en plus d’être un roi-enfant… souvent mes compagnes me disaient qu’en soi j’étais trop heureux au quotidien pour avoir besoin d’elles.
Je pense que ma configuration me prédisposait à l’amitié oeuvre d’art.. mais qu’en amour, je préférais la poésie à la vie… et pourtant, toutes mes compagnes furent trèssssss bien… Je n’ai rien à redire… si ça n’a pas marché, ce n’est vraiment pas de leurs fautes… Sur les trois mères de chacun de mes enfants, une a même écrit à ma mère un jour que n’importe quand, elle reviendrait vivre avec moi.
J’étais facile à vivre, mais absent…. terriblement absent de moi-même… de là Monsieur 2.7k… Puisque vous m’avez fait la générosité d’écouter ce ier zoom, je prends quand même la chance de vous envoyer le 2ieme… peut-être que d’un zoom à l,autre, votre génie de l’écriture du coeur me permettra de mieux saisir ce qui me semble parfois si décevsnt en moi. Comment porter ujn amour fou pour l’humanité et si mal vivre l’humain dans ses individualités.
Vous savez Claire, dans ma vie je n’ai été qu’à un seul party… et j’ai amené un livre au cas ou cela serait platte. J’avais 17 ans… et je n’ai plus jamais fréquenté ce genre d’événement… Je m’y suis ennuyé à mourir …Je n’ai pas eu d’adolescence. Je n’en ai pas senti le besoin… Pendant que les autres vivaient les excès, moi je montais les Contretemps et nous sommes allés au Japon représenter le Canada.
Tout humain que je rencontre et qui s’annonce comme victime d’une dépendance me crée une douleur atroce… et comme je serrais le plus de mains possibles… à un moment la condition humaine souffrante des autres a fini par me rendre insupportable le fait que j’étais un privilégié… faire rire en souffrant de voir l’autre souffrir à travers leurs rires…
comprenez-vous pourquoi Claire, comme mon corps ne pouvait supporter un drap après les spectacles… et que la vie d’artiste et de création me rongeait les moindres forces, l’amour devenait un navire impossible même à imaginer.
Peut-être en ais-je trop dit
je ne sais trop
dites-le moi si mes confidences vous créent un malaise
En fait… mon amour ier fut la poésie
Pierrot
Zone contenant les pièces jointes
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très chère Claire
Boîte de réception
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06:54 (il y a 0 minute) | |||
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Si durant toute ma vie, j’ai voulu me faire laboratoire d’un droit au rêve sur cette terre, pour tous, et surtout les enfants, c’est qu’il y avait une intuition profonde qui m’animait. Celle qu’il existait des lois du rêve et que la façon la plus adéquate pour moi d’en faire soit l’invention, soit la découverte, était de vagabonder métaphysiquement la vie.
Je le fis d’abord par la scène, puis par ce territoire qui est le nôtre, je tentai d’en cartographier les possibles des joies et souffrances de chacun comme de tous pour enfin vagabonder la connaissance dans 4 universités en vue d’un doctorat.
Je me retrouve aujourd’hui à 73 ans avec la possibilité de vagabonder par des conférences le coeur des décideurs. Pourvu que j’ai le ton juste… et que mon éthique de scène soit à la hauteur de mon éthique du coeur.
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Je me trouve chanceux d’être en dialogue avec une personne dont le coeur est sage et consacré au bonheur des siens comme vous Claire. Car, je ne voudrais pas me retrouver en illusion de l’ego sans que quelqu’un me rappelle à l’ordre.
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Je ne cherche pas à être exceptionnel, mais qu’à redonner ce qui m’a été accordé par la vie. en espérant que , ma présence dans votre vie, soit réellement équitable, au sens que je vous sois d’un réel confort humain autant que vous l’êtes en ce moment pour moi.
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Gaelle et moi bûchons nuit et jour en ce moment pour que sa proposition de doctorat en mode d’inscription à l’université de Sherbrooke, soit de calibre international, pour lui faciliter l’accès aux bourses prestigieuses. Je suis très fière d’elle. C’est une bosseuse remarquable… J’ai dormi un peu et je commence la transcription du dernier audio de cette nuit
Bon travail d’écriture
Pierrot
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Cher Pierre,
Loin de moi l’idée de vous troubler avec mes questions. Aussi, soyez assuré qu’en aucun moment vos réponses ne me causeront des malaises… si je pose des questions, j’attends des réponses sincères, comme vous semblez l’être profondément.
Vous me faites réaliser que dans ma vie, la plupart du temps, j’ai agi par instinct… j’écoute vos Zoom, et les petits films de mes décisions se déroulent dans ma tête, avec une grande clarté…
Ma quête personnelle me semble l’exploration des variantes de l’amour… qui se rapproche beaucoup de celle du rêve. À travers mes romans, je décris cette quête de l’amour en devenant le Dieu du destin de chacun de mes personnages. Mes romans sont quelque part des études personnelles de mon propre vécu…
Je fus aussi une enfant privilégiée et très aimée, dans un milieu aisé… mon père se déplaçait d’un de ses chantiers à l’autre en pilotant son propre avion… et les études étaient un incontournable… malheureusement, pour les filles, elles étaient limitées, étant donné qu’il n’y avait pas de collège classique pour les filles en Abitibi. De mon rêve de devenir médecin, je suis devenue infirmière… un métier que je n’ai jamais vraiment aimé… parce que trop soumis à des autorités. J’étais une leader…
Je me suis mariée à 22 ans, car en 1968, il fallait une licence pour obtenir le droit à la sexualité… Comme j’avais eu une enfance à l’eau bénite, je ne voulais pas vivre dans le péché… Et voilà qu’au début des années soixante-dix un vent de renouveau a soufflé sur le monde. Emportée par la vague de ce tsunami, la très puissante Église catholique est tombée de son piédestal, fracassant dans sa chute les interdits qui brimaient nos libertés. L’enfer fut fermé… fini de trembler de peur devant les flammes de la géhenne! Je me souviens de cette époque avec des sentiments d’allégresse, d’euphorie et d’exaltation… Une vie nouvelle s’offrait à nous! Les femmes jouissaient d’une autonomie de choix à laquelle nous n’avions pas été préparées… Ma liberté, dans ce contexte de renouveau et d’ouverture au monde, je l’ai savouré intensément!
Puis un jour, avec une image très nette dans ma tête, j’ai fait le choix de quitter une relation matrimoniale qui devenait toxique… à tout point de vue. De cette union, je ne regrette rien… elle m’a donné mes deux merveilleux enfants. À 45 ans, je me suis retrouvée en pleine possession de ma liberté… WOW… j’ai invité des hommes dans mon lit, des guerriers de passage, comme je les appelle… car j’avais la ferme intention de ne plus partager mon quotidien… plus personne ne me dicterait mes actes… et je n’aurais de compte à rendre qu’à moi-même… Ce grand amour dont je vous parlais, je ne l’ai pas croisé non plus… mais j’ai vécu de merveilleuses aventures…
Aujourd’hui, à 75 ans, je suis devenue une jeune vieille dame, épanouie, qui vit avec son chat et ses bouquins… en ma compagnie, les hommes n’ont plus à craindre pour leur vertu… … ce qui n’empêche pas mon exploration des variantes de l’amour de se poursuivre…
Pierre, les Zoom que vous me faites parvenir, quand ont-ils été tourné? Qui est Didier? Cette invitation à un festival de la francophonie à Sainte-Anne-de-Prescott, c’est une événement passé ou à venir? J’aime bien votre chanson pour un rêve équitable… apprendre à partager, l’humilité, l’amour et l’amitié… Je me trouve aussi chanceuse d’être en dialogue avec une personne tel que vous… votre présence dans ma vie est importante… je l’apprécie… j’aime notre façon d’apprivoiser nos visions de l’existence…
Bon, ça va faire l’écrivaine… mes doigts ont l’habitude de courir sur le clavier… je risque de vous ennuyer…
Bonne journée, très cher ami!
Claire
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le plaisir de prendre le temps pour vous répondre Claire
Boîte de réception
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19:11 (il y a 1 heure) | |||
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Cher Pierre,
Loin de moi l’idée de vous troubler avec mes questions. Aussi, soyez assuré qu’en aucun moment vos réponses ne me causeront des malaises… si je pose des questions, j’attends des réponses sincères, comme vous semblez l’être profondément.
wowwwwwwww Claire, en effet, mes réponses sont sincères et pourtant , me semble-t-il un peu brouillonnes… Car j’ai tellement été aspiré par la poésie de vivre à travers les différents méandres d’épisodes amoureux qui se confondent dans ma mémoire … ou je fus bien absent malgré toute ma bonne volonté… Comme si le fait d’avoir été trop aimé dans mon enfance m’enlevait tout le goût de recevoir quelque tendresse que ce soit, qu’importe la forme. Ce qui fait que je n’ai jamais appris à en donner… bref… seule la scéne m’a permis cette immensité de la contemplation au travers une série de chansons qui me semblait la seule liberté qui me rendait vraiment heureux, celle du monastère de la beauté du monde par l’art.
Je crois que mes compagnes de vie furent toutes désagréablement surprises de voir que l’homme qui était si funny sur scène était un véritable ermite consacré à la création 24 heures par jour 7 jours par semaine dans la vie.
Et qu’en plus, il ne tirait aucune gloire de sa renommée, des applaudissements des fans… que cet homme vivait comme si le public n’existait plus avant et après le spectacle.
Ces longues heures de marche seul, ces longues heures à pratiquer la guitare, ces longues heures à étudier une chanson… Pour l’autre, cette béatitude devient prison de l’insupportable. Surtout que la nuit, je préférais la poésie à l’intimité d’un lit, qui finit toujours par se ressembler quelque part, du moins est-ce ainsi que je le vivais.
Quand madame recevait ses amies ou amis… je restais 10 minutes max , souvent en silence et je retournais travailler. Et comme j’ai toujours chanté à Noel et au jour de l’an… et comme je m’exprime mieux par écrit que verbalement ou je m’ennuie souvent …
voilà.
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Vous me faites réaliser que dans ma vie, la plupart du temps, j’ai agi par instinct… j’écoute vos Zoom, et les petits films de mes décisions se déroulent dans ma tête, avec une grande clarté…
Vraiment Claire, c’est une de vos grandes qualités … cette vitesse d’un jugement très sûr et très bien synthétisé en une formule qui en témoigne de l’intelligence qui s’apparente à celle de la sagesse populaire. Vous posez les bonnes questions, vous les déroulez en des intrigues paisiblement ficelées comme si vous surplombiez en posture de bienveillance la condition humaine à travers laquelle l’amour prend toutes ses danses pour s’exprimer inlassablement.
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Ma quête personnelle me semble l’exploration des variantes de l’amour… qui se rapproche beaucoup de celle du rêve. À travers mes romans, je décris cette quête de l’amour en devenant le Dieu du destin de chacun de mes personnages. Mes romans sont quelque part des études personnelles de mon propre vécu…
une quelle plume quand même et quelle belle vision de ce qui constitue votre méthodologie d’écrire, votre philosophie et votre quête… Je trouve passionnant que l,exploration des variantes de l,amour fut soit et sera votre art le plus incisif.
Vous saisissez bien que , dans mon cas, l’amitié oeuvre d’art fut ma quête et l’amour dans toutes sa palette du vivre, la grande absente du monde poétique que j’habite depuis ma naissance. C’est peut-être la raison pour laquelle je m’intéresse tant à vos romans. Un univers qui m’est en soit et depuis toujours inaccessible, plus par manque d’intérêt profond qu’autre chose je crois. Mais bon, on est comme on est.
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Je fus aussi une enfant privilégiée et très aimée, dans un milieu aisé… mon père se déplaçait d’un de ses chantiers à l’autre en pilotant son propre avion… et les études étaient un incontournable… malheureusement, pour les filles, elles étaient limitées, étant donné qu’il n’y avait pas de collège classique pour les filles en Abitibi. De mon rêve de devenir médecin, je suis devenue infirmière… un métier que je n’ai jamais vraiment aimé… parce que trop soumis à des autorités. J’étais une leader…
Que l’avancée du féminisme à notre époque fut chèrement conquise Claire. ce qui, par votre plume, rend encore plus élégante votre lutte pour devenir une femme libre.
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Je me suis mariée à 22 ans, car en 1968, il fallait une licence pour obtenir le droit à la sexualité… Comme j’avais eu une enfance à l’eau bénite, je ne voulais pas vivre dans le péché… Et voilà qu’au début des années soixante-dix un vent de renouveau a soufflé sur le monde. Emportée par la vague de ce tsunami, la très puissante Église catholique est tombée de son piédestal, fracassant dans sa chute les interdits qui brimaient nos libertés. L’enfer fut fermé… fini de trembler de peur devant les flammes de la géhenne! Je me souviens de cette époque avec des sentiments d’allégresse, d’euphorie et d’exaltation… Une vie nouvelle s’offrait à nous! Les femmes jouissaient d’une autonomie de choix à laquelle nous n’avions pas été préparées… Ma liberté, dans ce contexte de renouveau et d’ouverture au monde, je l’ai savouré intensément!
wowwwwwwwwwww… quelle plume … authentique et générationnellement talentueuse.
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Puis un jour, avec une image très nette dans ma tête, j’ai fait le choix de quitter une relation matrimoniale qui devenait toxique… à tout point de vue. De cette union, je ne regrette rien… elle m’a donné mes deux merveilleux enfants. À 45 ans, je me suis retrouvée en pleine possession de ma liberté… WOW… j’ai invité des hommes dans mon lit, des guerriers de passage, comme je les appelle… car j’avais la ferme intention de ne plus partager mon quotidien… plus personne ne me dicterait mes actes… et je n’aurais de compte à rendre qu’à moi-même… Ce grand amour dont je vous parlais, je ne l’ai pas croisé non plus… mais j’ai vécu de merveilleuses aventures…
passage tout simplement remarquable au niveau de la littérature féministe
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Aujourd’hui, à 75 ans, je suis devenue une jeune vieille dame, épanouie, qui vit avec son chat et ses bouquins… en ma compagnie, les hommes n’ont plus à craindre pour leur vertu… … ce qui n’empêche pas mon exploration des variantes de l’amour de se poursuivre…
ce thème de l’amour est tout simplement oeuvre d’art du dire chez vous Claire… vraiment…. vous en êtes une chantre guerrière éblouissante. Bravo.
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Pierre, les Zoom que vous me faites parvenir, quand ont-ils été tourné? Qui est Didier? Cette invitation à un festival de la francophonie à Sainte-Anne-de-Prescott, c’est une événement passé ou à venir? J’aime bien votre chanson pour un rêve équitable… apprendre à partager, l’humilité, l’amour et l’amitié… Je me trouve aussi chanceuse d’être en dialogue avec une personne tel que vous… votre présence dans ma vie est importante… je l’apprécie… j’aime notre façon d’apprivoiser nos visions de l’existence…
Le temps de nous fêter, Claire est venu et bienvenue:)))))))))))))))))))))
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1) Les zoom ont eu lieu en juin et juillet 2021, le jeudi soir, je crois.
2) ce festival n’a pas eu lieu à cause de la covid… Mais le spectacle de Didier et Michel aura lieu semedi le 29 octobre 2021… et Gaelle et moi monterons avec Michel et Marlene le vendredi pour se rendre à Grandes Iles, puis le lendemain jous serons en Ontario… le spectacle de Didier et Michel sera filmé par Marlene.
3) Voici qui est Didier Chasteau… et Nathalie Frenière sa compagne est peintre professionnelle. (facebook) des gens d’une personnalité exceptionnelle, qui avec Marlene Auld et Michel Woodard composent mon cercle de bienveillance
www.melomanes.ca ::: Répertoire • Didier Chasteau (valleepetitenation.com)
DIDIER CHASTEAU – BOB PANETTA JAZZ DUO – YouTube
DIDIER CHASTEAU / IN JOY – YouTube
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Bon, ça va faire l’écrivaine… mes doigts ont l’habitude de courir sur le clavier… je risque de vous ennuyer…
Bonne journée, très cher ami!
Claire
ce vlus ne m’ennuierez jamais… j’adore vous lire Claire
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06:34 (il y a 15 minutes) | |||
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Journal à l’intention de Claire
Gaelle est une exceptionnelle bosseuse… d’un nuit et jour, 7 jours semaines dont seul je me croyais capable. En fait, je n’avais jamais rencontré mon double auparavant au niveau de cet engagement à vivre ou à mourir pour son rêve.
Je me lève pour continuer à transcrire ses audios pendant qu’elle dort un peu mais pas tout à fait, car son texte d’inscription à l’université de Sherbrooke est d’une telle consistance méthodologique, épistémologique qu’il va pouvoir servir de base pour une inscription à des concours internationaux..
Cette nuit, nous sommes allés portés à la banque les derniers sous empruntés à Marlene et Michel pour envoyer à ses parents en Afrique qui vivent avec leur fils, la femme de leur fils et les 5 enfants dans une petite maison dans des conditions d’insécurité alimentaire très difficiles. Grâce à nous, les enfants peuvent aller à l’école et les parents peuvent manger.
Et nous ici. on se fait un honneur de ne jamais manquer à notre devoir car nous rêvons à l’université pour chaque enfant. Gaelle, sa soeur en France et son autre soeur en Chine font front commun et moi, j’y ai vu une façon de réparer ce que je n’ai pu faire pour ma propre famille, quoique mon frère Claude a pris la responsabilité du droit d’ainesse avec notre famille, ou, d’un commun accord tacite, on a malgré tout compris que ma vocation d’artiste allait plus loin que le sens commun pourrait se l’imaginer.
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Je ne veux pas que Gaele travaille…. son cerveau, son oeuvre, son rêve sont ceux d’une femme d’exception. Et je m’y connais car j’ai lu 200 pages par jour durant quelques années. Je m’aperçois que j’ai carburé toute ma vie à prendre soin du rêve des grandes rêveuses et des grands rêveurs qui allaient être écrasés par leur rêve.
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DANS LA VIE, SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI.
Je peux en témoigner par ma propre vie. La dernière année fut d’une telle difficulté pour Gaelle et moi. Elle était tellement malade… Comme nous nous promenions, sans le sous, d’hopital en hopital, je ne cessais de lui répéter, prends le pari de ton rêve… Il ne te laissera jamais tomber… Nous montions sur la petite colline du parc ici , la nuit et nous regardions le stade olympique briller à l’horizon si proche. Et je lui disais. Gaelle, dans un an, nous reviendrons et tu pourras dire merci à la vie car ton rêve t’aura redonné et ta santé, et pris soin de tes parents, et donné accès de nouveau à l’université. C’est ce que nous avons fait il y a quelques jours.
Il y a plus d’un an maintenant, Elle m’avait appelé en catastrophe chez michel pour me dire… je suis incapable de prendre soin de moi, de me faire à manger, Pierrot je ne vais pas bien… Je suis accouru et depuis, je n’ai jamais cessé de prendre soin de son rêve… Gaelle fut mon abnégation, mon jour et nuit à croire que je pouvais faire la différence.
Et cette nuit, pendant que nous allions déposer à la banque pour ses parents, nous marchions et elle dansait son rêve. Et moi, intérieurement, je me disais… Je n’ai pas triché ni avec son rêve, ni avec le mien.
DANS LA VIE, SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI
allez au travail
je dois prendre soin de son rêve
si je veux être fier du mien
Pierrot
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06:40 (il y a 9 minutes) | |||
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Bonne création !
C’est aussi mon heure pour être heureuse en création… je suis à mon bureau depuis presque une heure déjà.
Je vous reviens aujourd’hui…
Claire
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ous sommes dans un nuit et jour qui extraordinairement productif… Gaelle est en train de produire un document de doctorat qui est tellement génial qu’elle a de très grandes chances de remporter des bourses de très grand prestige
On dort peu … on bûche comme des malades… mais cela va être génial… Elle doit déposer son dossier avant le ier novembre…surtout que le 29 octobre, on doit monter dans l,auto de Marlene et Michel pour nous rendre en Ontario assister à un spectacle de Michel…
Pierrot
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14:30 (il y a 4 minutes) | |||
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Bonjour!
Content que vous aimez.
Nous avons bien hâte d’envoyer l’infolettre et de voir la réaction des gens sous peu.
Bonne journée à vous
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14:42 (il y a 4 minutes) | |||
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Durant mes 32 ans de carrière, je n’ai jamais eu à me trouver de l’emploi, un spectacle faisait en sorte que dans la salle, une personne appelait un membre de son réseau pour lui dire… faut que t’engages ce gars-là:))) J’espère bien contribuer de la même façon au rêve de votre équipe de travail par une performance basée sur la singularité d’un grand-père de la beauté du monde, la théorisation accessible à tous de l’univers des impossibles et surtout par la fascination
qu’exerce en chacun de nous une simple question:
Quel est ton rêve?
Merci de me faire confiance
j’apprécie
et bravo encore pour votre magnifique oeuvre d’art qu’est ce clip.
Pierrot vagabond,
votre céleste
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Cher Pierre,
Ce qu’il y a de merveilleux avec l’amour, c’est que plus on en donne, plus il y en a… l’amour a le don de se multiplier à l’infini…
Je ne connais pas exactement votre relation avec Gaëlle, mais elle me semble celle d’un grand père aimant avec sa petite-fille… à laquelle, il porte une immense admiration… qui, je crois, est réciproque entre vous deux… Pardonnez-moi, si je me trompe…
Et en plus de protéger cette jeune femme, qui vous est chère, vous veillez du mieux que vous le pouvez sur sa famille. Vous avez un cœur immense, très cher Pierre… il est tout à fait normal que vous ayez murmuré les J’t’aime… de la chanson du camionneur…
Vous me donnez à réfléchir, sur les variantes de l’amour… je n’ai pas connu avec les hommes ce grand amour qui nous fait aimer l’autre plus que soi-même. Mais je l’ai connu… je dirais même apprivoisé cet amour merveilleux… Je l’ai ressenti en mettant mes enfants au monde, puis il s’est multiplié avec chacun de mes petits-enfants… qui sont les amours de mes cheveux d’argent… Cet amour inconditionnel, il n’y a rien de plus grand en ce monde, ni de plus merveilleux… donner sans rien attendre en retour… sinon que de l’amour…
Les sentiments que vous portez à Gaëlle et aux siens, vous les percevez comme une réparation de ce que vous n’avez pas pu faire pour votre propre famille… Portez par la force et l’impératif de votre mission, de votre rêve… vous n’avez pas eu une vie conventionnelle… mais alors que vous semiez le rêve autour de vous, l’amour grandissait dans votre cœur… les vôtres en sont conscients, j’en suis convaincue…
Nous avons chacun nos chemins… vous pouvez être fier du vôtre !
Surtout qu’il se poursuit dans la joie et le bonheur de la création…
Vous et moi, cher Pierre, avons de la chance de connaître la passion de vivre, qui nous fait nous lever avant l’aurore, heureux de poursuivre nos rêves… sachant, comme vous le répétez si bien, que seul l’impossible est vrai…
Bonne fin de journée,
Claire
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16:35 (il y a 0 minute) | |||
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Cher Pierre,
Ce qu’il y a de merveilleux avec l’amour, c’est que plus on en donne, plus il y en a… l’amour a le don de se multiplier à l’infini…
Je ne connais pas exactement votre relation avec Gaëlle, mais elle me semble celle d’un grand père aimant avec sa petite-fille… à laquelle, il porte une immense admiration… qui, je crois, est réciproque entre vous deux… Pardonnez-moi, si je me trompe…
Encore une fois, vous visez juste, Claire.
j”ai pour Gaelle une relation aimante d’un grand-père de la beauté du monde à une petite fille dont le rêve d’une grandeur inouie doit être, non seulement protégé, mais caliné comme si une partie d’elle-même était à la pré-adolescence. Nous dormons tous les deux par terre, elle dans son atelier de métaphysique et moi près de la porte d’entrée. Et comme elle a des maux de dos parfois terribles, que le corps lui brûle et qu,elle vit des crises d’angoisse dues à sa situation d’immigrante racisée parce que noire et parce que trop jolie, je suis à l”écoute de tous ses besoins d’optimalité.
Par exemple, je place ses coussins par terre, je l’abrille de ses deux couvertures, lui place sa couverture électrique, place son ordi à dtoire de sa tête, puis son cahier de prise de notes de création. Je lui apporte son eau chaude avec citron et un peu de miel… Elle ne fait strictement rien dans la maison.
Comme je lui dis: nous avons un contrat. Toi tu produis un doctorat d’une métaphysique à la hauteur de ce qu,on attend d’une doctorante en pensée pure au niveau internationale et moi je m’arrange avec le reste… en autant que nous nous consacrions 7 jours sur 7, nuit et jour.. Et Gaelle tient la route.
Et en même temps, je trace un ilot ou sa liberté de féministe peut s’épanouir en toute sécurité. Je rêve qu’elle bénéficie des droits que les femmes aurons dans 10 ans, c’est-à- dire non pas le droit à la liberté qui me semble déjà pas mal vécu socialement par les féministes de sa génération, mais le droit et le devoir à une vie personnelle oeuvre d’art qui fera d’elle une icone de celles dont elle dirigera les doctorats dans quelques années.
Son doctorat est tellement avancé qu’il serait tout à fait possible qu’il soit terminé d’ici 2 ans maximum. Ce qui fait qu’elle sera probablement recrutée par une des universités les plus prestigieuses et payée d’abord comme chercheure avant de l,être comme professeure. Et à ce moment là, je pourrai repartir vagabonder la beauté du monde avec la sensation d,avoir été une étape inspirante dans sa vie.
Gaelle me disait hier, je suis contente que tu fasse vivre à un public par tes conférences la magie que moi j’ai eu le privilège de vivre avec toi.
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Et en plus de protéger cette jeune femme, qui vous est chère, vous veillez du mieux que vous le pouvez sur sa famille. Vous avez un cœur immense, très cher Pierre… il est tout à fait normal que vous ayez murmuré les J’t’aime… de la chanson du camionneur…
GAELLE PÉRIRAIT DE CHAGRIN S’IL FALLAIT QU’IL ARRIVE QUELQUE CHOSE À UN SEUL MEMBRE DE SA FAMILLE, SURTOUT SA MÈRE.
Quand j’ai compris au tout début qu’elle se laisserait mourir de faim plutôt que ses parents et neveux, nièces ne mangent pas, je me suis dit: je ne lutterai pas contre cela. Plutot que je vais avec elle faire des sacrifices et contribuer à nourrir sa famille. Ce qui l’honore autant elle que son doctorat. Donc j,ai décidé de faire de sa famille le centre même de mon don à l’autre.
Tout ce que j’ai… je lui donne et elle le gère en fonction d’abord des besoins de sa famille et e lui dis: l’argent pour moi n’a pas d’importance. Fais de ton mieux avec ce qu’on a. je sais que nos doctorats réciproques en sortiront enrichis cat c’est par le coeur que le battement d’une oeuvre d’art se signe.
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Vous me donnez à réfléchir, sur les variantes de l’amour… je n’ai pas connu avec les hommes ce grand amour qui nous fait aimer l’autre plus que soi-même. Mais je l’ai connu… je dirais même apprivoisé cet amour merveilleux… Je l’ai ressenti en mettant mes enfants au monde, puis il s’est multiplié avec chacun de mes petits-enfants… qui sont les amours de mes cheveux d’argent… Cet amour inconditionnel, il n’y a rien de plus grand en ce monde, ni de plus merveilleux… donner sans rien attendre en retour… sinon que de l’amour…
BONS VOILÀ DE NOUVEAU CETTE MAGNIFIQUE PLUME QUI FAIT DE VOTRE DROITURE DU COEUR UN EMBLÈME À LA CONDITION HUMAINE PAR LE ROMAN
Tout est si juste dans ce paragraphe… vous êtes une grand-maman oeuvre d’art Claire.
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Les sentiments que vous portez à Gaëlle et aux siens, vous les percevez comme une réparation de ce que vous n’avez pas pu faire pour votre propre famille… Portez par la force et l’impératif de votre mission, de votre rêve… vous n’avez pas eu une vie conventionnelle… mais alors que vous semiez le rêve autour de vous, l’amour grandissait dans votre cœur… les vôtres en sont conscients, j’en suis convaincue…
BONS SI JE RÉUSSIS LE MOINDREMENT FINANCIÈREMENT, TOUS MES SOUS SERONT CONSACRÉS À RÉPARER LE PLUS POSSIBLE CE QUI A MANQUÉ À MES PROCHES, CLAIRE.
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Nous avons chacun nos chemins… vous pouvez être fier du vôtre !
BONS CHACUNE DE MES FEMMES FUT ASSEZ BIEN POUR QUE JE PUISSE AFFIRMER QU’AUCUNE DE CES RELATIONS FUT TOXIQUE, ELLES NE FURENT JUSTE PAS ASSEZ CHANCEUSE POUR QUE CE QUI N’EST PAS ARTISTE DE CRÉATION NE M’HABITE PAS AU MOMENT OU IL L’AURAIT FALLUT.
Surtout qu’il se poursuit dans la joie et le bonheur de la création…
Vous et moi, cher Pierre, avons de la chance de connaître la passion de vivre, qui nous fait nous lever avant l’aurore, heureux de poursuivre nos rêves… sachant, comme vous le répétez si bien, que seul l’impossible est vrai…
Bonne fin de journée,
Claire
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LA MYSTIQUE DU RÊVE DE L’AUTRE
Boîte de réception
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05:48 (il y a 0 minute) | |||
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Ce qui m’avait tant touché dans ma rencontre avec vous Claire et avec David, c’est que aviez remis chacun votre vie entre les mains de chacun vos rêves… et moi qui ai toujours navigué mon propre rêve big bang sous l’étoile polaire de la mystique du rêve de l’autre, je fus comme entraîné malgré moi à lever l’ancre de ma voile vers ces points d’horizon qui semblait me convoquer à quelque chose de plus grand que moi.
Depuis tellement d’années maintenant que je suis devenu capitaine de l’impossible sur terre… après avoir donné tous mes biens que je n’ai pu faire autrement que, de cette rencontre avec vous deux, d’y lire une cartographie du k-oeur au service d’une humanité oeuvre d’art par le biais de contes-confidences.
Car telle est bien là la beauté du monde sous la poésie de mes mots… ne vivre que pour allumer les k-oeurs à chacun de leur rêve, unique. et ne jamais s’arrêter jusqu’à ce que chaque enfant de la planète terre soit reconnu dans son droit inaliénable à une vie personnelle oeuvre d’art.
Que peut le poète? …. peut-être qu’une chose… faire de son k-oeur la voix des sans-voix de la terre.
bon matin d’écriture
Pierrot
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Renouer avec la vie…
Boîte de réception
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09:47 (il y a 26 minutes) | |||
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Bonjour cher Pierre,
Ce matin, ce qui m’arrive rarement, j’avais un petit down… alors j’ai décidé de renouer avec la vie. Ma petite-fille Rosalie, qui étudie à McGill, m’avait demandé si ça me tentait de l’accompagner à Calgary… un petit saut de 5 jours dans sa famille, en novembre. Alors j’ai réservé mon premier billet d’avion depuis la pandémie ! Ça m’a remise de bonne humeur.
Je vous raconte une tranche de vie.
À la sortie de mon premier roman, en janvier 2011, un médecin de Californie, Steve Gospe, un dermatologue de Santa Rosa qui avait découvert les beautés de la langue française lors d’un voyage à Québec, s’était donné le défi de l’apprendre. Depuis, il commandait régulièrement des livres en français chez Archambault, pour maintenir ses connaissances. Après avoir lu : Sous le manteau du silence, il m’a rejoint en passant par ma maison d’édition. Pour, lui, ce roman était ce qu’il avait lu de mieux depuis les quinze années qu’il lisait en français. Par la suite, il a commandé tous mes romans, dès leurs sorties en librairie. Nous avons entretenu une correspondance sporadique, il ne tarissait pas d’éloges sur chacun de mes romans. Il voulait savoir ce qu’il y avait de vrai, et d’imaginaire… d’où me venait mon inspiration… Il m’a aussi téléphoné à quelques reprises… il espérait une traduction anglaise, que son épouse puisse me lire. À la sortie de l’un de mes romans, j’oublie lequel, je lui ai posté un exemplaire dédicacé.
Un jour, il m’a dit :
— En musique, il y a des oreilles absolues… je viens de découvrir avec vous qu’en littérature, il y a des plumes absolues…
J’ai accepté le compliment en toute humilité… mais je l’ai tout de même enregistré dans ma boîte aux souvenirs… pour plus tard…
Cette année, à la sortie de mon dernier roman, en mars, je lui ai écrit pour le prévenir. Habituellement, il me répondait le jour même. J’ai attendu un brin, puis j’ai communiqué avec une dame américaine, qu’il avait déjà mis en copie/conforme dans l’un de ses messages. Elle m’a annoncé que Steve était mort en janvier, de la COVID… à quatre-vingt-deux ans. Pour l’absence d’un homme que je n’avais jamais rencontré, mais qui occupait une place de choix dans ma vie d’écrivaine, j’ai ressenti une grande tristesse, et un immense vide…
Voici l’un des messages qu’il m’avait fait parvenir :
6 mai 2016
Chère Claire,
Hier soir je ne pouvais pas laisser votre roman de côté et j’en ai lu le dernier mot vers 23 heures. Malheureusement je ne peux pas correctement exprimer mes pensées en français en ce qui concerne votre si fantastique roman. Donc, je me permets, maheureusement, de continuer en anglais.
As you know, I have read your four novels, and almost as soon as they were released. I wondered how you could possibly write a better novel after the two that moved me the most: “Sous le manteau du silence and Quand les femmes étaient des ombres (both of which I have read twice). But you did. As the plot of Les amants maudits de Spirit Lake unfolded it became more and more suspenseful, leaving me no idea of what might came next–one unexpected turn of events after another. What a powerful ending, totally unexpected. And all of the important characters in the novel are carefully accounted for toward the end of the novel, again with many surprises. How in the world can you come up with such great stories? You must have a very fertile imagination to say the least. And, I’ll bet that the people who live in Abitibi are very pleased to read novels where their region is such an important part of the narrative.
Merci encore d’avoir écrit ces si magnifiques œuvres!
Je vous souhaite une bonne fin de semaine.
Steve
J’ajoute… que peut l’écrivaine? À l’instar du poète, faire de son cœur la voix des sans-voix de la terre… je ne sais pas… je le souhaite…
Merci d’être là, cher Pierre, votre présence virtuelle m’est précieuse.
Claire
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merciiiiiiiiiiiiiiii Claire, de ce partage émouvant et tellement mérité
Boîte de réception
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10:45 (il y a 0 minute) | |||
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As you know, I have read your four novels, and almost as soon as they were released. I wondered how you could possibly write a better novel after the two that moved me the most: “Sous le manteau du silence and Quand les femmes étaient des ombres (both of which I have read twice). But you did.
Cet homme a raison Claire, chacun de vos romans est une véritable déclaration d’amour à la condition humaine qui console et ennoblit à la fois le lecteur.
Ce qui me fascine le plus, c’est l’humilité de votre plume sous un tout petit territoire , l’Abitibi et en même temps la saississante universalité de l’énigme même que constitue vos intrigues bien ficelées… Cela me fragilise beaucoup quand je vous lis. Peut-être parce que j’ai toujours perû ma propre vie comme hors temps, hors réalité, hors servitude, donc hors d’emprise des intrigues que constituent la pallette des affects d’un réseau de vies humaines… Je vivans dans un monde d’abffects fait d’un rêve, d’une épopée qui canote sur une rivière du voir ou les berges de la condition humaine me semblaient des feux de camp allumés pour me signaler joies et peines.
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As the plot of Les amants maudits de Spirit Lake unfolded it became more and more suspenseful, leaving me no idea of what might came next–one unexpected turn of events after another. What a powerful ending, totally unexpected.
Votre imagination doit être convoquée à une très haute ligne d’intensité pour en arriver à une telle joie de la finale.
Là encore, cette symbiose avec votre lectorat ressemble à ces soirées ou la conteuse ou le conteur du village était responsable d’enseigner à la communauté l’essentiel pendant que se faisaient des travaux en commun. Il y a chez vous un message qui dit,de roman en roman, la vie vaut toujours la peine d’être lue, comprise et vécue jusqu’à la dernière page.
Votre respect du lectorat va jusqu’à lui faire le cadeau d’une fin imprévisible.
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And all of the important characters in the novel are carefully accounted for toward the end of the novel, again with many surprises. How in the world can you come up with such great stories? You must have a very fertile imagination to say the least. And, I’ll bet that the people who live in Abitibi are very pleased to read novels where their region is such an important part of the narrative.
Merci encore d’avoir écrit ces si magnifiques œuvres!
Je vous souhaite une bonne fin de semaine.
Steve
Qu’en-est-il de vos lectrices et lecteurs qui habitent en Abitibi, Claire, en avez-vous des réactions épistolaires qui vous en donnent l’âme?
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J’ajoute… que peut l’écrivaine? À l’instar du poète, faire de son cœur la voix des sans-voix de la terre… je ne sais pas… je le souhaite…
Merci d’être là, cher Pierre, votre présence virtuelle m’est précieuse.
Claire
Je ne sais pas de quoi sont constitués vos down Claire…qui arrivent rarement, comme les miens d’ailleurs…
Maiis dans mon cas, c”est de ne pas être à la hauteur au quotidien envers mon engagement face à l’épopée de mon rêve.
Ce voyage à Calgary, j’aimerais bien que vous me racontiez, au fur et à mesure, avec votre plume d’écrivains heureuse, au fur et à mesure qu,il se déroulera, si cela est possible
Bonne suite à votre journée
Pierrot
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20:55 (il y a 13 minutes) | |||
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Bonsoir Pierre,
Ça va beaucoup mieux…
C’est étrange… ma petite-fille Rosalie, avec laquelle je vais aller à Calgary ressentait aussi un grand cafard aujourd’hui. Elle m’en a fait part… nous sommes très proches elle et moi. C’est ma première, celle qui m’a fait découvrir le plus beau rôle de ma vie : mamie !
Le fait de l’aider, de lui remonter le moral avec des mots très simples… ça m’a fait, à moi, encore plus de bien qu’à elle, je crois…
Je me dis que pour moi, ce n’est pas grave que je ressente un certain cafard… mais pour elle, ça m’attriste.
Quand on s’est laissé au téléphone, elle riait… et moi, j’étais heureuse.
Et là, je le suis encore davantage, heureuse, parce que vous avez pensé à vous informer de mon down… c’est tellement gentil !
Merci, très cher ami !
Tendresse… et bonne nuit !
Claire
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ici c’est le silence-cathédrale nuit et jour par intensité d’oeuvre à produire
Boîte de réception
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05:58 (il y a 19 minutes) | |||
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Chère Claire
Je vous suggère fortement de vivre vos down en équipe avec moi parce que dans cet art de la création, on ne peut se permettre de banaliser cette force du coeur alliée à la fragilité du corps quand on a notre âge… surtout que notre rôle consiste à rassurer nos proches par une présence forte et bienveillante que nous impose notre devoir d’aînesse. d’âme..
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Gaelle est une perfectionniste… Son texte de 5 pages comme résumé de la problématique de doctorat est retravaillé sans cesse pour atteindre une puissance argumentative chirurgicale et comme elle a jusqu’ç lundi 5 heures pour le déposer pour sa demande d’admission à l’université de Sherbrooke, il est fort possible qu’elle ne puisse venir en Ontario pour le spectacle de Michel et Didier.
De mon côté, pour lui assurer une présence optimale, je marche moi aussi nuit et jour dans la petite cuisine pour transcender et le par coeur et le texte du 45 minutes pour atteindre l’âme du 45 minutes confidences, c’est à dire inspirer les troupes à se concevoir comme êtant capable d’exceptionnel en équipe, en vraie gagne pour la prochaine année parce que dans la vie, seul l’impossible est vrai.
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1974 fut la grande année des Pierrots, celle de la fondation parce que c’était parfaitement impossible de réussir.. Nous avions tout contre nous… Et pourtant c’est parce que nous y avons cru en équipe que nous avons pu renverser tous les pronostics et gagner contre notre concurrent le café-St-Vincent…
Bonne écriture ce matin
Pierrot
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09:18 (il y a 1 heure) | |||
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Bon matin, cher Pierre,
C’est tellement agréable votre suggestion de partage, de présence l’un à l’autre… mille mercis !
J’ai beaucoup travaillé ce mois d’octobre, mais peu créé. Je suis à réviser mon roman à paraître au printemps 2022, avec Anne-Marie, mon éditrice. Avec elle, depuis 9 ans que nous travaillons ensemble, nous avons tissé des liens qui vont au-delà de la relation de travail. Surtout que dans le domaine où nous sommes, les émotions font partie de notre quotidien, à travers les intrigues de mes romans, qu’elle étudie avec tellement de perfectionnisme. Anne-Marie est de l’âge de ma fille, à quelques mois près, alors je me sens envers elle un brin maternel. Cet automne, sa vie a été grandement bouleversée… on se croirait dans un mauvais et tragique roman. Son frère aîné s’est enlevé la vie… et la famille doute que ce soit un suicide. Atterrée par cette tragédie, sa mère de 85 ans, est hospitalisée… Anne-Marie se félicite que mon intrigue soit passionnante, sinon, elle n’arriverait pas à la lire au chevet de sa mère… Comme ces événements retardent un peu notre travail, j’en ai profité pour écrire mon mot de l’auteur et mes remerciements. Aussi de trouver ma dédicace et ma citation…
Je suis également à rédiger une demande de subvention au Conseil des Arts du Canada, pour une tournée des écoles francophones en Alberta, le printemps prochain. Mon roman : Mirages sur la Vallée-de-l’Or est à l’étude dans certaines classes cette année.
Aussi, avec David et le traducteur de mon roman Les amants maudits de Spirit Lake, de même qu’une maison de production cinématographique ukrainienne, nous avons préparé les documents nécessaires pour participer à un concours qui pourrait nous mener à une coproduction cinématographique canado/krainienne. Les premières sélections pour ce concours se feront le 5 novembre prochain.
Comme Anne-Marie retarde à me faire parvenir le dernier tiers de notre révision, j’ai décidé, hier, de me relancer dans la création déjà entreprise de mon roman à paraître en 2023… Je pense que c’est l’absence de création pure, qui m’a créé un vide, une sorte de down… Ce matin, je me sens ragaillardie d’avoir repris mon travail de création.
Comme vous voyez, c’est beaucoup pour une jeune vieille dame, qui vit avec son chat et ses bouquins.
Votre sollicitude est grandement appréciée.
De votre côté, votre voyage en Ontario arrive rapidement. Je me demandais pourquoi vous passez par Grosse Île… ce n’est pas sur votre chemin pour vous rendre à Sainte-Anne-de-Prescott… Vous êtes chanceux de faire partie, comme vous dites, de ce cercle de bienveillance… tous des artistes… sûrement de gens sensibles et attentionnés les uns envers les autres…
Bon, il est temps d’aller me faire un délicieux café, et de le savourer, avec le sentiment d’une journée bien amorcée.
Claire
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wowww…. quel courriel Claire….quelle plume
Boîte de réception
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11:06 (il y a 3 minutes) | |||
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Marlene la jardinière… – YouTube
Merci pour toutes ces informations sur qui vous êtes par une bonne description de ce qui se passe avec celles et ceux qui font partie de votre quotidien de créationèè. Je vous envoie un petit video sur Marlene et la propriété qu’elle et Michel possèdent à Grandes-Iles, près de Valleyfield ou Marlene pratique un art du coeur, celui du jardin, avec une passion à l”échelle de l’homme qui plantait des arbres de Giono.
2579… 3 FÉVRIER 2019,
MARLENE JARDINIÈRE LA MISE EN THÉORISATION CANTIKATIVE DE L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DE MARLENE LA JARDINIERE LUMIÈRISERA UNE VARIABLE DU CHAMP CONSTELLAIRE PAR LE TÉMOIGNAGE D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART EN ACTION AU SERVICE DE LA BEAUTÉ DU MONDE… FAISANT AINSI DES JARDINS DE MARLENE UN SYMBOLE UNIVERSEL DES 4 QUESTIONS DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DANS L’ALGORITHME SOCIAL «WOW-T=2.7K?»
Quel magnifique conseil d’administration de la créativité nous eûmes ce dimanche matin.
Après avoir passé plusieurs années à réfléchir sur deux archétypes hologrammiques (Michel le concierge et Pierrot vagabond), nous voilà maintenant outillés par des concepts théoriques qui nous permettront d’architectoner l’archétype le plus important de nous trois, celui de Marlene la jardinière.
Marlene nous apparaît la démonstration même au quotidien (à l’exemple même de l’homme qui plantait des arbres de Giono) que la création d’un axe entre une personne (Marlene Auld et son archétype (Marlene la jardinière) libère l’existentiel de son propre poids ontique, créant ainsi un champ constellaire , bruit de fond même d’un rêve big bang comme l’est le 2.7k? pour le multivers.
à suivre…
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4105, 26 mai 2020
DEVENIR LE JOUEUR DE VIOLE DE TOUS LES MATINS DU MONDE POUR HONORER LA FEMME UNIVERSELLE EN AMITIÉ OEUVRE D’ART…. MON RÊVE EST ENFIN RÉALISÉ
MAY 26, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT
TOUS LES MATINS DU MONDE
MAY 26, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT
MARLENE LA JARDINIERE
MICHEL LE CONCIERGE
UN COUPLE OEUVRE D’ART EXCEPTIONNEL
MICHEL LE CONCIERGE… UN AMI EXCEPTIONNEL
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PIERROT VAGABOND CÉLESTE
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ANECDOTES DE LA BEAUTÉ DU MONDE PAR LE RIEN
1- LE JOUR OU J’AI OBTENU MON DIPLOME DE MAITRISE SUR LE RIRE
J’avais mon diplômes dans les mains… Ma belle famille de l’époque et ma tante Lucienne et mon ex-femme étaient dans la cuisine… et mon beau-père de l’époque d’oser poser la question qui tue? MAINTENANT QUE TU AS TON DIPLÔME, TU VAS POUVOIR ENSEIGNER… Et l’horreur me saisit… JAMAIS QUE J’AI DIS À TOUS… JE SUIS UN ARTISTE ET UN ARTISTE NE S’ABAISSE PAS À TRAVAILLER SERVILEMENT POUR DE L’ARGENT… Tous ces gens qui étaient devant moi avaient passé leur vie à travailler honorablement pour ramasser de la sécurité, des biens, et le prochain lunch.. Moi j’étais poète de la beauté du monde… et je n’avais pas besoin que cela soit connu ou reconnu… La beauté du monde se vit dans une danse à deux…..
Je n’acceptais pas de faire des concessions qui pourraient nuire à la poésie… Je me rappelle… mon ex-femme voulait s’acheter une piscine extérieure… et moi de lui dire… J’embarquerai jamais dedans… tourner en rond, s’étourdir… pendant que tu vas te baigner.. je vais travailler à mes recherches… Je ne tondrai pas le gazon non plus…ça nuit à mon cerveau…
Comment les humains font-ils pour devenir esclaves de leurs désirs, esclaves salariaux de patrons pour acheter des biens dont finalement ils deviennent les concierges.
J’étais naif… Je m’étais dit… un homme qui ne boit pas, ne fume pas, ne drogue pas, ne fait pas de bruit, ne laisse pas de trace, qui travaille nuit et jour dans la contemplation, qui est toujours heureux… Y devrait être capable d’avoir le respect de sa poésie….
On m’honorait parce que j’étais un artiste de sçène qui avait du succès. Mais moi… je faisais de la scène parce que cela constituait un laboratoire exceptionnel pour mes recherches intellectuelles. Et je changeais de ville ou de village effrayé de devenir un bien public…
Denis Lamarre, mon partenaire de scène me disait souvent: Si tu avais fait ton métier sérieusement on aurait pu faire une grande carrière…. Mais, que je lui disais… Un poète qui fait carrière est un poète mort…
Fallait surtout pas faire de la télévision, être reconnu sur la rue, devenir quelqu’un… ohhhhhhhhhhhhh … perdre la poésie de soi-même par la dépendance de la reconnaissance sociale… quelle tragédie….
Le piton de la liberté, pour moi, consistait à faire le tour du Québec, 250 fois par année, en étant de parfaits inconnus…et ainsi, chaque soir, refaire le laboratoire de la pensée abstraite….. ohhhhhhhhh… que ce fut délicieux de se consacrer au vagabondage de la connaissance par la scène….
14 belles années à vagabonder la beauté du rien au travers d’une question qui ne sert à rien mais qui parce qu’elle ne sert à rien fonde la joie d’une danse avec le rêve que l’on porte en soi….
La question était la suivante: Pourquoi le sucre est-il sucré pour tous et un gag n’est pas drôle pour tous?
Mes deux hobos ont sauté du train de la condition humaine plusieurs fois pour ne pas perdre la poésie de la beauté du monde… Je me disais il faut fuir… toujours fuir…
Et j’ai fuis…. par amour…… par passion de l’impossible… Il était essentiel pour moi que ma poésie consacre le caractère sacré de mes partenaires de sçène….
Je me rappelle … les deux Pierrots…. mon génial partenaire de scène… Pierre David… un monstre sacré de l’animation de foule… Nous avions un succès fou… parfois les lignes à l’extérieur se prolongeaient presque jusqu’à la place Jacques Cartier… J’aimais que Pierrot David soit la vedette de nous deux…. cela me permettait de marcher le Vieux Montréal entre les sets et de respirer la poésie de l’impossible…
Que de fois de très belles filles m’ont suivi… marchant derrière moi… pour tenter de saisir l’énigme qui m’habitait qui semblait constituer mon aura…. Parfois… je finissais par m’en apercevoir… et nous finissions par marcher à deux…. en cachette, en secret…
Que de parfums… que de parfums… que de belles femmes ont attisé en moi la poésie…. nous étions la génération peace and love… les filles avaient leur boîte de pilules mais rêvaient de poésie… Nous les chansonniers des Pierrots… avec nos guitares… chantions la poésie, la joie de vivre…. Comme tout cela était iconique…
Tout était poésie…. comme aujourd’hui d’ailleurs… vagabonder la poésie… je n’ai fait que changer mes guenilles royales… vagabonder le Canada pour cartographier des rêveuses et des rêveurs, allumer des rêveuses et des rêveurs… avant de devenir le recteur poétique en pantoufle de quatre universités….
N’être que trace pure de poésie…. Cette année… mon univers s’est restreint à Marlene la jardinière, Michel le concierge et Gaelle la métaphysicienne. Mais en même temps… il s’est sacralisé.
La distance entre Pierre Rochette et Pierrot vagabond céleste, mon archétype hologrammique est devenue EUMÉTRIE OEUVRE D’ART… .…
J’ai pour Gaelle Étéme la métaphysicienne une infinie tendresse….
GAELLE LA MÉTAPHYSICIENNE
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J‘ai beaucoup travaillé ce mois d’octobre, mais peu créé. Je suis à réviser mon roman à paraître au printemps 2022, avec Anne-Marie, mon éditrice. Avec elle, depuis 9 ans que nous travaillons ensemble, nous avons tissé des liens qui vont au-delà de la relation de travail. Surtout que dans le domaine où nous sommes, les émotions font partie de notre quotidien, à travers les intrigues de mes romans, qu’elle étudie avec tellement de perfectionnisme. Anne-Marie est de l’âge de ma fille, à quelques mois près, alors je me sens envers elle un brin maternel.
Cet automne, sa vie a été grandement bouleversée… on se croirait dans un mauvais et tragique roman. Son frère aîné s’est enlevé la vie… et la famille doute que ce soit un suicide.
Atterrée par cette tragédie, sa mère de 85 ans, est hospitalisée… Anne-Marie se félicite que mon intrigue soit passionnante, sin jeon, elle n’arriverait pas à la lire au chevet de sa mère…
Comme ces événements retardent un peu notre travail, j’en ai profité pour écrire mon mot de l’auteur et mes remerciements. Aussi de trouver ma dédicace et ma citation…
JE SUIS TRÈS TOUCHÉ CLAIRE PAR CETTE ANNE-MARIE ET CE QU’ELLE VIT. ET LE FAIT QUE VOTRE CRÉATIVITÉ SOIT TISSÉE D’UNE TELLE QUALITÉ AVEC UNE PERSONNE HUMAINE SI INTRIQUÉE À VOTRE ART.
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Je suis également à rédiger une demande de subvention au Conseil des Arts du Canada, pour une tournée des écoles francophones en Alberta, le printemps prochain. Mon roman : Mirages sur la Vallée-de-l’Or est à l’étude dans certaines classes cette année.
Aussi, avec David et le traducteur de mon roman Les amants maudits de Spirit Lake, de même qu’une maison de production cinématographique ukrainienne, nous avons préparé les documents nécessaires pour participer à un concours qui pourrait nous mener à une coproduction cinématographique canado/krainienne. Les premières sélections pour ce concours se feront le 5 novembre prochain.
ABSOLUMENT FÉÉRIQUE ET GÉNIAL
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Comme Anne-Marie retarde à me faire parvenir le dernier tiers de notre révision, j’ai décidé, hier, de me relancer dans la création déjà entreprise de mon roman à paraître en 2023… Je pense que c’est l’absence de création pure, qui m’a créé un vide, une sorte de down… Ce matin, je me sens ragaillardie d’avoir repris mon travail de création.
Comme vous voyez, c’est beaucoup pour une jeune vieille dame, qui vit avec son chat et ses bouquins.
Votre sollicitude est grandement appréciée.
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Bonsoir cher Pierre,
Vous avez écrit :
J’aimerais me représenter la salle que je vais avoir devant moi… comme ayant la forme d’une oreille … la vôtre Claire …. …cette oreille si près du cœur … que j’ai recherché toute ma vie, pour enfin pouvoir raconter l’essentiel.
Ces mots sont très émouvants pour moi…
Vous savez, Pierre, j’ai aussi rêvé de ce quelqu’un, quelque part, qui comprendrait la profondeur de mes mots, qui ressentirait les vibrations de mon âme d’écrivaine… et vous êtes là, avec votre présence attentive, prêt à me lire, à m’écouter, à me comprendre…
Si je peux en faire autant pour vous, c’est que nos rêves avaient rendez-vous…
Savourez la présence de vos amis.
Bonne soirée.
Claire
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10:36 (il y a 0 minute) | |||
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Voici trois hommes, Didier Chasteau 70 ans, compositeur, jazz-man et accordeur de piano, Michel Woodard, 70 ans, compositeur, programmeur et concierge , Pierre Rochette 73 ans, compositeur, écrivain et vagabond poète qui se sont présentés devant un petit public dans une salle communautaire pour raconter la beauté du monde, Didier et Michel au travers de leur dévotion pour leur épouse respective et Pierrot pour sa dévotion pour la poésie qui pour lui représente la femme universelle.
Nous étions en fait, le groupe du pays oeuvre d’art. Moi je présentais les deux parties du spectacle, Didier et Michel échangeaient chansons originales de Michel à la guitare avec compositions originales de Didier au piano. Ce fut très émouvant et pour nous, et pour le public.
Comme d’ici quelques semaines, ce spectacle sera diffusé sur you tube…. chère Claire, vous pourrez en voir personnellement l’étrange magie, probablement fondement de celle de vos romans aussi… parce qu’ils ne trichent pas avec le merveilleux que constitue quand même parfois la condition humaine,
Voici trois hommes qui dans leur vie, ont pris la décision de ne pas tricher avec chacun leur rêve et qui viennent en témoigner la fraîcheur de ;l’épopée qui, comme un feu de foyer, brindille encore l’avenir avec autant d’il était une iere fois.
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Gaelle était avec nous, de son oeil critique si pertinent, Marlene filmait à la camera, Nathalie avait amené de ses peintures…Ce fut à mon avis un grand moment d’humanité honoré par des amitiés oeuvre d’art qui n’ont pu que confortabiliser le public par l’enchantement d’une condition humaine apaisée par la parole et la musique.
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Gaelle enverra sa demande d’admission avec toutes les conditions remplies cet aprrès-midi… puis ce soir, nous célèbrerons l’amitié oeuvre d’art entre elle et moi tout en bénissant la vie de nous avoir donné des amis si précieux en Marlene, Michel, Nathalie et Didier.
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Et je n’oublierai pas, en toute intimité avec moi-même de me dire… Claire et David me sont le cadeau que la vie m’a réservé en fin de vie parce que je refusé toute ma vie de tricher avec mon rêve.
Bon matin Claire
Pierrot
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o
Ça sent très bon chez moi…
Boîte de réception
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16:01 (il y a 0 minute) | |||
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Bonjour Pierre,
Pendant la pandémie, alors que j’avais plus de temps que d’habitude, j’ai commencé à faire mon pain. Depuis un an, je n’ai acheté aucun pain, je le boulange… et il est délicieux ! J’en ai fait ce matin, en revenant de chez David… hier soir, c’était Halloween… malgré la pluie, le vent… et les relents de pandémie, les enfants sont partis à la chasse aux bonbons. Des moments magiques de la petite enfance.
Je constate avec plaisir que vous avez passé des moments exquis en compagnie de vos amis. Comme vous les appréciez grandement, je suis convaincue que ces gens sont formidables. J’ai hâte de découvrir votre récit de la beauté du monde, sur You tube, à travers les talents de chacun. J’ai regardé quelques extraits de la pelle jaune… votre ami Michel est un sage. Aussi, j’ai écouté la musique jazz de Didier sur le lien que vous m’aviez fait parvenir… j’ai bien aimé. Comme vous l’avez suggéré dans un précédent courriel, si un jour la convenance nous en est offerte, je serai ravie de faire leurs connaissances à tous.
Je vous souhaite une douce soirée de célébration avec votre amie Gaëlle, c’est mérité ! Et c’est réjouissant de savoir qu’au cœur de votre célébration, il y aura une petite pensée, en toute intimité avec vous-même, pour remercier la vie d’avoir permis à nos rêves de se croiser…
Bon retour, et bonne fin de journée.
Claire
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comme votre courriel est bienvenue dans ma vie aujourd’hui
Boîte de réception
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16:20 (il y a 0 minute) | |||
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Chère Claire,
Gaelle vient de m’écrire…. c’est envoyé…. et moi, je n’en reviens pas d’avoir cru en Gaelle depuis 3 ans… à un degré d’abnégation que l’on pourrait difficilement imaginer… Je sais qu’elle sera très bientôt un très grand cerveau international…
D’ailleurs son prochain pas d’ici décembre , c’est d’appliquer à un concours international réservé aux plus grands penseurs… C’est beau de voir cette force de la nature à travailler nuit et jour , 7 jours semaines malgré une santé fragile…
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17:38 (il y a 1 heure) | |||
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Cher Pierre,
Bien humblement, mais parce qu’il me remplit de joie, je vous suivre ce courriel reçu il y a quelques minutes…
Voilà les petits bonheurs de ma vie de romancière, ce genre de remerciements est en partie la force qui m’aide à naviguer passionnément à travers les mots… l’imaginaire… c’est un pays merveilleux que le nôtre, celui des poètes et des écrivaines…
Bonne soirée,
Claire
De : <a_garneau@videotron.ca>
Date : lundi 1 novembre 2021 à 17:18
À : <info@clairebergeron.com>
Objet : Remerciements
Bonjour Madame Bergeron,
vous écrit afin de vous remercier, vous avez mis du bonheur dans la vie de notre mère et ce, durant une des périodes les plus difficiles de sa vie. Ma mère a 92 ans, la journée de ses 90 ans elle a fait un AVC qui l’a beaucoup diminuée, cependant elle a conservé toute sa tête. Le 21 février 2020 nous avons dû la déménager dans une résidence avec soins (RPA) et 3 semaines plus tard le Québec était sur pause, impossible pour nous de lui rendre visite. Par chance, elle adore la lecture, on pouvait lui laisser des livres à la réception, comme nous avions épuisé tous les livres que nous avions en notre possession je suis allée à la librairie près de chez moi, on m’a alors recommandé votre livre “Mirages sur la vallée de l’or” qu’elle a dévoré. Par la suite je suis allée acheter tous vos autres livres qu’ils avaient en magasin et les autres je vais à la librairie et je les commande, elle veut lire tous vos livres, vous êtes devenue son auteure préférée.
Il y a quelques minutes j’étais au téléphone avec elle et elle venait de finir “Sous le manteau du silence” et une fois de plus elle était emballée par ce livre. Demain elle va commencer “Quand les femmes étaient des ombres”. Ma soeur et moi sommes nous aussi devenues des adeptes de vos livres.
Je tenais à vous écrire car je trouvais important de souligner comment les auteures et auteurs pouvez apporter du bonheur aux gens, notre mère a perdu l’usage de ses jambes et d’une partie de ses bras, elle passe donc ses journées assise soit dans son fauteuil ou en fauteuil roulant, ses passes temps sont la lecture, la télévision et avec sa visite elle joue au “Rummy”.
Mille mercis Madame Bergeron, tout simplement on vous adore, c’est tellement facile de vous lire, impossible de ne pas vous aimer.
Raymonde Therrien
Dany Leclerc
Anne Leclerc
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uelle belle marque d’affection vous avez reçu là Claire
Boîte de réception
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19:41 (il y a 1 heure) | |||
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Voilà qui donne toute sa valeur à la condition humaine… Une dame, qu’on ne connaît pas vit de beaux moments très intimes avec votre plume, votre âme, votre respect de l’humanité … voilà qui en dit long sur la passionnante rêveuse que vous êtes.
Merci de m’en faire partager l’émotion dans sa virtuosité d’un coeur qui bat la beauté du monde malgré lesépreuves.,,,,
Pierrot
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21:09 (il y a 1 minute) | |||
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Très cher Pierre!
Vous êtes réellement un cadeau de la vie… ca me fait tellement de bien de partager avec vous, qui les comprenez si bien, les émotions que m’apporte ma passion des mots… qui trop souvent se vivent en solitaire…
Bonne nuit.
Claire
Envoyé de mon iPad
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À SUIVRE…
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L’archétype de Michel le concierge a gagné le coeur des gens
Boîte de réception
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11:04 (il y a 0 minute) | |||
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le rêve de George Sand est en train de se réaliser mon ami. Entouré de ses deux bannières es rêveurs équitables, le consietge du pays oeuvre d’art vient chanter l’humilité, l’amour et l’amitié en faisant voyager les 4 questions: Quel est ton rêve?… Dans combien de jours?… qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?… Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde.
Gaelle m’a encore redit la nuit passée avec une ferveur renouvelée, tout ce qu’elle t’a dit à quel point tu es un grand artiste…Et elle a raison. Moi je l’ai vu dès le début … il y a 15 ans.
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voici ce que je suggère pour que notre chemin menant au feu d’artifice soit encore plus vécu artistiquement autant que stratégiquement
1) que ce video-là tourné par Marlene soit sur ton canal you tube le plus tôt possible… pour que Claire puisse le regarder et le faire regarder à David, du bureau des conférenciers Orozpn.
2) que, si tu en ressente la même urgence que moi, que nous inventions ensemble des codes et des décodes en décortiquant en micro-décodage ce spectacle, Je serais devant la caméra chez toi et en même temps, on pourrait archiver pour le doctorat la science de l’animation de foules et ses interfaces…. Cela prendrait, à mon avis, 5 séances pour passer à travers les 2 heures, commentées et décortiquées…
3) que nous ayons l’occasion, après ce micro-décodage, de vivre un rendez-vous des rêveurs équitables en Ontario avec Didier, Nathalie, et leurs amis, que nous pourrions ensuite analyser pour compléter notre formation afin d’offrir à David un show- case ou il pourrait nous engager pour le bureau Orizon dans des congrès.
Je te laisse réfléchir là-dessus…
Moi en tout cas, je suis bien emballé pour notre collaboration future
Pierrot:)))
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Les mangeurs de pain…
Boîte de réception
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16:00 (il y a 24 minutes) | |||
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Bonjour Pierre,
J’imagine que depuis que Gaëlle a envoyé ses documents, vous avez tous les deux plus de temps… et que vous pratiquez allègrement tous vos contes de Noël. Soit dit juste entre nous, je sais que c’est hier que la publicité de votre présentation est partie sur le fil de presse de Orizon. David espère grandement une réponse positive… à suivre.
Comme vous, j’adore le pain… frais et en toasts. Ma recette donne un pain délicieux et très facile à boulanger. À tout hasard, je vous la donne… Frais, il est super bon trempé dans de l’huile aromatisée ou avec balsamique. Et rôti, il est divinement croustillant… le resto Chez Mamie est devenu le meilleur endroit pour déjeuner, aux dires de David et de ses enfants… juste pour le pain, je me mérite un 5 étoiles !
Bon, me voilà à parler cuisine… je fais aussi une excellente crème brûlée… une de mes spécialités.
Pierre, je me sens privilégiée d’avoir votre écoute… Le document que je vous ai fait suivre hier, je ne l’aurais jamais envoyé à quelqu’un d’autres… sauf à mes enfants, qui en auraient été fiers, mais qui n’auraient pas eu le temps de lui prêter une oreille aussi attentive que la vôtre… Pour le commun des mortels, la joie que je retire d’une telle appréciation peut sembler être de l’orgueil ou simplement flatter mon égo… mais vous l’avez compris, ce n’est pas le cas. Oh ! bien sûr, j’en suis flattée… je suis humaine… mais c’est cette intimité de ma plume avec une lectrice brisée par les épreuves, qui me rend aussi heureuse…
Merci d’être vous… et d’être là pour moi…
Claire
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16:38 (il y a 0 minute) | |||
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e tiens le fil d’or de cette conférence de 45 minutes… surtout que je vais la répéter devant Gaelle qui en adore le canevas.
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Gaelle a envoyé tous les documents…. nous sommes en mode de récupération…. Il suffirait que j’obtienne un contrat avec orizon pour que je puisse payer le semestre universitaire de Gaelle… qui coute environ $2,000.et comme j’ai souvent dit dans ma vie, parce que je triche jamais avec mon coeur, et que je suis droit comme un rêveur l’est… que l’on ne me donne pas ma chance car je sais que j’en ferai un succès ou tous et toutes seront gagnant/gagnant.
J’ai tellement de plaisir à improviser nuit et jour mon texte pour en avoir la joie de l’inventer à nouveau à ma iere conférence… Quand j’ai présenté Didier et Michel en Ontario, j’en ai d’ailleurs improvisé un extrait qui m’a ravi et a semblé ravir le public… J’adore travailler avec un micro sans fil à la main… parce qu’il me donne plusieurs scénarios de variables au niveau audio-visuel, ce que ne peut malheureusement pas faire le micro-tête…
Si vous saviez Claire comme j’étais la somme de ce que je fus , ce soir là en Ontario… une somme heureuse d’un dire poétique et pragmatique en même temps visant le bien commun pour tous…
Je vous avoue que j’ai bien hâte à ma iere conférence..
——————-.
et puis… ce témoignage d’une d’une dame brisée par la vie tel que témoigné par son fils,… c’est grandiose… et tellement important… cela devrait un jour paraître dans un de vos livres,,, sous une forme ou une autre…
Ce que l’on reçoit de grandiose doit témoigner aux autres que le grandiose est possible sur terre, malgré nos déchirures de la vie.
Quel plaisir en effet de nous témoigner l’un à l’autre la paix du coeur qui est la nôtre..
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Je fonce donc vers un avenir ou j’espère amener David dans de nouveaux orizons ou sonb rêve d’entrepreneur va pouvoir s’exprimer dans la joie d’une créativité sans faille avec moi.. pour le pur plaisir de rêver en équipe.
Pierrot
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lun. 27 sept. 06:38 | |||
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la route du rêve de chacun est parfois si énigmatique…. la droiture du coeur entre rêveurs me semble la richesse que la vie accorde à celles et ceux qui ne trichent pas avec leur rêve… comment va le tien de ce temps-ci?
De notre côté…. tout va pour le mieux… Je prépare mon audition zoom pour devenir conférencier professionnel pour le bureau Orizon de David Larose ce vendredi ier octobre 2021 et Gaelle prépare son entrée à l’université. de Sherbrooke pour son doctorat en recherche-création avec deux co-directions…. qui ont accepté de la diriger…
Pierrot vagabond
ton céleste
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20:29 (il y a 12 minutes) | |||
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Mon cher Pierrot, je te répond sur le trèèèèès tard , je fus pris dans la spirale quantique du nouveau monde qui s’érige en ce moment sous mon toit et dans ma vie.
Je te dis ici tout vas bien. J’ai un coloc Yohan, un frèere de guérison qui tout comme moi à traverser d’immense désert de carence et de sans danse.
La colocation est fort agréable depuis 2 mois
Ma maison attire des gens, de la vie des oiseaux et des chants d’oiseaux humains
C’est beau.
Je voyage dans 20 km carré des monde fabuleux d’être dans le pays des hommes et des femmes.
L’axe poétique et matériel le chemin de Guérison, inviter es gens à célébrer la santé qu’ils sont.
Ca crée mon cher ami des sculpture vivante en direct.
Merveilleux que c’est
Es-tu devenu conférencier? ca tu marché?
Commen va Gaêlle?
Marleen, Michel?
et toi?
Je t’embrasse Mon céleste ami,
vagabond et beauté réunient
sont une poignée de main dans nos coeurs de partage
Tendrement ton très céleste terre, Simon
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quel beau courriel Simon
Gaelle a déposé son inscription doctorale à l’université de Sherbrooke en recherche création avec une co-direction en philosophie..
et quand a moi je suis devenu conférencier professionnel pour le bureau Orizon et je commencerai à donner des conférences
pour des compagnies dont le titre est croire à l’impossible., ce qui me permettra de contribuer financièrement au doctorat de Gaelle
Michel a fait son spectacle en Ontario avec Didier et moi qui le présente… et ce sera sur you tube bientôt..
Marlene est toujours aussi radieuse, elle filmait Michel…
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Aujourd’hui, sa belle-sœur, qui avait souffert de la mort de son mari, poursuivait son chemin au bras d’un autre, un homme solide contre lequel elle pourrait s’appuyer sur la route cahoteuse de l’existence. La vie sait aussi offrir de merveilleux cadeaux, songea-t-elle; Hélène méritait largement celui
qu’elle recevait aujourd’hui. (p.51)
—————
— L’appât du gain est un maître impérieux, souligna Odile, que cet étrange milieu inquiétait, c’est ainsi depuis la nuit des temps. (p.56)
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quelle joie Claire, mon 45 minutes jazzé sur un fond de 5 de mes chansons est sculpté pour être différent à chaque soir
Boîte de réception
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03:27 (il y a 0 minute) | |||
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chère Claire
J’ai recommencé à lire votre roman
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Aujourd’hui, sa belle-sœur, qui avait souffert de la mort de son mari, poursuivait son chemin au bras d’un autre, un homme solide contre lequel elle pourrait s’appuyer sur la route cahoteuse de l’existence. La vie sait aussi offrir de merveilleux cadeaux, songea-t-elle; Hélène méritait largement celui
qu’elle recevait aujourd’hui. (p.51)
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— L’appât du gain est un maître impérieux, souligna Odile, que cet étrange milieu inquiétait, c’est ainsi depuis la nuit des temps. (p.56)
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et comme à chaque fois que je vous lis, je suis ébahi de voir que dans ma propre vie, je n’ai tenu compte que ce qui ne faisait pas partie des affects reliés aux intrigues…comme si le hors temps, hors réalité, hors servitude m’avait happé depuis ma naissance… et ce contraste entre ce que je lis et ce que je suis me pose question… d’autant plus que j’ai pris le plaisir de vous lire plus lentement, moins de pages çhaque jour …
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Mon 45 minutes est prêt…. je sens que ce sera un beau morceau d’anthologie dans ce monde des conférenciers… au sens ou c’est stratégiquement minitieusement préparé, impeccablement théorisé au niveau des lois de l’animation de foule, mais en même temps avec une prise de risque aui niveau de l’improvisation qui convoque le caractère sacré du spectactorat…. je pense avoir le talent pour y arriver… comme un vieux joueur de hockey qui n’a plus ses 20 ans mais qui possède encore quelques trucs dans son sac:))))))))))
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si la vie m’en donne l’occasion… j’aimerais faire au-dessus de 100 conférences par année… J’aime travailler, comme un musicien de jazz aime jazzer… J’aime réinventer , ajouter, dévoiler, découdre, repeindre imaginer, tout en peignant la vie en direct dans le moment présent sur scène…
Voilà
je voulais vous partager ma joie
je sais que si la vie veut que j’aie 3 conférences dans le temps des fêtes, la iere servira à payer les frais de scolarité de Gaelle ç l’ujniversité de Sherbrooke, la seconde à donner à manger et gâter ses parents et leurs petits enfants en Afrique… et le troisième que Gaelle aille chez la coiffeuse et s,achète une base de linge et de cosmétique….
quand à moi, je suis déjà milliardaire de vous connaître vous et David
Pierrot
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le plus passionnant en création, c’est de danser symphoniquement la beauté du monde par notre art.
Boîte de réception
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06:44 (il y a 0 minute) | |||
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Chère Claire,
je réfléchis beaucoup sur ce qui fait votre art d’écrire un roman et sur ce qui fait le mien de faire peinture abs-humaine par la scène.Je me dis que nous touchons chacun à un stradivarius de la condition humaine et que c’est exactement cette doigture entre les unages de la pensée et la forme des mots qui en fait la danse.
Plus je lis lentement votre roman, plus j’y vois une peintre d’une quête à jamais inassouvie par chacun des personnages, si secondaire soit-il. Est-ce l’amour?, est-ce la liberté? est-ce la maîtrise de l’inaccessible, celle de la finitude sans cesse crainte parce qu,imminente? Tout semble à la fois si fragile et pourtant si bien tissé par l’historicité…. L’Abitibi en étant la toile de fond de ramifications multiples ou l’âme humaine se déploie. sous ses différents croisements plus énigmatiques les uns que les autres.
C’est peut-être ici que se love votre plume… tenter de vous comprendre vous-mêmes au travers du mystère de ce que vous racontez.
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Voyez-vous…. Claire… je ne prends pas à la légèere votre art… d’autant plus que le contact avec cette femme de 92 ans à la vie brisée réconfortée par votre plume m’a profondément, très profondément bouleversé. C’est extraordinaire que non seulement cela fut possible, mais que son fils vous en a fait la communication.
Pour moi, voilà un élément majeur dans votre future création…
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Est-ce danse des mots et des images qui me rend si heureux au travers des conférences à venir? En tout cas, quand je présentais Michel et Didier en Ontario, je vivais pleinement. cette improvisation … J’en maîtrisais le rythme, le phrase, l’invention des images les unes après les autres tout en jouant des gammes avec le non-dit du public comme on sait si bien le faire en animation de foule.
Les deux Pierrots furent un formidable laboratoire ou l,’âme humaine venue avec ses blessures du coeur, ses costumes et ses masques se retrouvait soudain dissoute pour en laisser transparaître au fur et à mesure des courbes animatives des chansons …. les coeurs humains qui battaient l’espérance d’un avenir heureux en symphonie les uns avec les autres…ET c’était pour ce talent là que les deux Pierrots furent reconnus comme un Noel que l’on vivait chaque soir en gagne.
Exactement comme dans la chanson de George Dor: la boîte à chansons On y entend battre les coeurs à l’unisson et l’on n’y voit toutes les couleurs de nos chansons
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Au cours du mois d’août, la présence d’Henriette avait manqué à Hélène; son contact quotidien en juillet lui avait été salutaire. Sa force de caractère et sa façon paisible d’affronter l’adversité l’avaient
aidée: cette femme n’exigeait rien de plus de l’existence qu’une vie
tranquille au sein de sa famille. (p.100)
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Si j’étais une fée….
Boîte de réception
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14:00 (il y a 7 minutes) | |||
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Cher Pierre,
Si j’étais une fée, j’agiterais ma baguette magique, et je ferais apparaître pour vous des invitations pour au moins cent conférences, cet automne et en 2022. Je ne suis pas une fée, mais je formule, du fond du cœur, le souhait que votre rêve de donner de nombreuses conférences se réalise !
Dans mes romans, comme vous l’avez lu, mon imaginaire provoque de nombreux rendez-vous improbables, des coïncidences inattendues, qui font rêver les lecteurs, et leur font croire aux aléas du destin… ailleurs que dans les romans… pourquoi pas ? Jamais, je n’aurais pensé que dans ma propre vie, même si je le rêvais, que ce genre de rendez-vous avec le destin me serait offert en cadeau, sur le dernier versant de ma vie. Une rencontre avec vous, une âme sœur de plume… À chacun de vos courriels, cher Pierre, je suis émerveillée de découvrir à quel point nos visions de la vie se rejoignent… malgré la différence de nos parcours…
Vous avez quitté la scène sur une chanson de Brel, La quête… Dans un souvenir très clair, un débris de la mémoire comme vous appelez les petits films de nos souvenirs… des rêvons… je me revois le 2 janvier 1991, seule dans mon lit, sur ce même air de Brel, prenant conscience que si je ne choisissais pas de partir, jamais je n’aurais la chance d’atteindre cette inaccessible étoile dont je rêvais…
Cette quête qui est la mienne, si vous la devinez à travers mes mots, mes personnages… c’est sans doute qu’elle est comparable à la vôtre… je ne sais trop… Je vous ai déjà dit que la plupart du temps, j’ai choisi par instinct, sans trop de réflexion… ça m’a plutôt bien servie… Toutefois, j’apprécie que par vos mots, vos réflexions, vous m’invitiez à préciser ma quête… à chercher à me comprendre…
J’apprécie également qu’en me lisant, vous soyez ébahi, que mes mots vous donnent à réfléchir à votre propre vie… quel échange gratifiant que le nôtre… qui nous permet de toucher ce stradivarius de la condition humaine, comme vous le soulignez si adroitement. J’apprécie notre correspondance, merci de cette invitation que vous m’avez faite, le 18 août dernier… et merci à moi, de l’avoir accepté…
Bonne fin de journée, cher ami.
Claire
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le patriarcat….. thème très talentueux de votre dernier roman
Boîte de réception
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14:24 (il y a 0 minute) | |||
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Au cours du mois d’août, la présence d’Henriette avait manqué à Hélène; son contact quotidien en juillet lui avait été salutaire. Sa force de caractère et sa façon paisible d’affronter l’adversité l’avaient aidée: cette femme n’exigeait rien de plus de l’existence qu’une vie
tranquille au sein de sa famille. (p.100)
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Je lis votre roman lentement et j’avoue que les blessures du patriarcat fait aux femmes bien enrobé par toute une société croyante selon les critères mâles… me rend douloureux de passé du Québec.
La libération des femmes fut , comme un peu partout dans le monde, un long chemin d’actes de courage et de risque de perdre même sa visibilité sociale.
Je me pose des questions sur le type d’homme que je suis… Pour moi la femme était d,abord un modèele sous le pinceau d’un peintre des mots… J’avais la chance de la voir de la scène qui m’écoutait chanter de soir en soir et d’avoir avec elle cette distance royale qui à la fois me protégeait d’elle et à la fois m’en faisait saisir toute la danse de sa féminité.
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Mais quand je vois ce docteur hotelier frapper sa femme, abuser de son pouvoir légal, usurper ses biens pour son intrêt personnel caché, je ressens la justesse de votre plume… surtout à cette époque ou les femmes n,avaient ni le droit de vote, ni le droit à un compte banquaire, ni le droit au divorce…
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Ma liberté d’artiste de scène et de vagabond céleste fut trop grande pour être de nature patriarcale… Mais elle fut peut-être aussi pire que cela… elle fut celle d’un peintre qui ne voyait la femme que sous l’angle d’un modèle pour écrire des chansons, pour chanter, pour vivre poétiquement l’impossible…
et peut-être finalement que, en bout de ligne, je fus aussi un chaînon inconscient du patriarcat… car je n’ai jamais donné à la femme de citoyenne égale et libre… dans toute la beauté de sa vie personnelle oeuvre d’art…
à suivre
Pierrot
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— Oui, ma chérie. Regarde comme c’est magnifique autour de nous, les couleurs des feuilles, sur un beau fond de ciel bleu. On a l’impression d’avancer dans un grand livre d’images. (p.102)
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ter, comme elle l’avait fait pour Phil et Fanny en début de soirée. La seule différence entre ces deux couples, songea-t-elle, c’est un certificat de mariage ; un bout de papier qui rend légitime leur désir sexuel. (p.111)
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Michel
s’avança davantage, jusqu’à ce que sa bouche effleure les lèvres de Rose et, un bref instant, ils demeurèrent ainsi, suspendus entre l’amitié et l’amour. (p.119)
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16:32 (il y a 4 minutes) | |||
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Cher Pierre,
Quand la femme croulait sous les abus, bien souvent pour trouver un instant de bonheur et de paix, il ne lui restait que les mots des poètes… qu’elle écoutait dans la solitude de sa douleur, au milieu de la foule parfois… Et vos mots, chanté tout en douceur, la faisait rêver…
Vous chantiez pour chacune d’entre elles en particulier, lui apportant sans le savoir, ce petit brin de tendresse qui manquait à sa vie…
Les poètes qui ont chanté les femmes, les ont aidées à cheminer… ils leur ont donné la force d’avancer et de croire que cette liberté, portée par les promesses de leurs chansons… elles y avaient réellement droit…
Personne n’est parfait… mais vous, l’artiste, le vagabond, vous avez aidé la cause des femmes… en célébrant leur féminité… D’ailleurs, dans mes romans, il y a toujours cet homme, nanti de douceur et de tendresse, qui vient contrebalancer le goujat… promesse d’un monde meilleur…
Claire
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cette femme de 92 ans brisée par la vie lisant vos romans
Boîte de réception
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21:16 (il y a 5 minutes) | |||
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Chère Claire,
Il y a parfois de ces débris de la mémoire du coeur qui viennent nous marquer à jamais…
Je ne sais pourquoi mais cette femme de 92 ans brisée par la vie lisant vos romans me touche tellement… mais tellement…
De : <a_garneau@videotron.ca>
Date : lundi 1 novembre 2021 à 17:18
À : <info@clairebergeron.com>
Objet : Remerciements
Bonjour Madame Bergeron,
Je vous écrit afin de vous remercier, vous avez mis du bonheur dans la vie de notre mère et ce, durant une des périodes les plus difficiles de sa vie. Ma mère a 92 ans, la journée de ses 90 ans elle a fait un AVC qui l’a beaucoup diminuée, cependant elle a conservé toute sa tête. Le 21 février 2020 nous avons dû la déménager dans une résidence avec soins (RPA) et 3 semaines plus tard le Québec était sur pause, impossible pour nous de lui rendre visite. Par chance, elle adore la lecture, on pouvait lui laisser des livres à la réception, comme nous avions épuisé tous les livres que nous avions en notre possession je suis allée à la librairie près de chez moi, on m’a alors recommandé votre livre “Mirages sur la vallée de l’or” qu’elle a dévoré. Par la suite je suis allée acheter tous vos autres livres qu’ils avaient en magasin et les autres je vais à la librairie et je les commande, elle veut lire tous vos livres, vous êtes devenue son auteure préférée.
Il y a quelques minutes j’étais au téléphone avec elle et elle venait de finir “Sous le manteau du silence” et une fois de plus elle était emballée par ce livre. Demain elle va commencer “Quand les femmes étaient des ombres”. Ma soeur et moi sommes nous aussi devenues des adeptes de vos livres.
Je tenais à vous écrire car je trouvais important de souligner comment les auteures et auteurs pouvez apporter du bonheur aux gens, notre mère a perdu l’usage de ses jambes et d’une partie de ses bras, elle passe donc ses journées assise soit dans son fauteuil ou en fauteuil roulant, ses passes temps sont la lecture, la télévision et avec sa visite elle joue au “Rummy”.
Mille mercis Madame Bergeron, tout simplement on vous adore, c’est tellement facile de vous lire, impossible de ne pas vous aimer.
Raymonde Therrien
Dany Leclerc
Anne Leclerc
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j’aimerais toucher les coeurs exactement comme cela à travers chacune de mes confidences-45 minutes…
A Toronto, par exemple, quand on a vendu nos c.d. des rêveurs équitables , comme la contribution était volontaire, il y a une femme qui a donné un cent dollars rond tellement elle était heureuse de la soirée qu’elle a passé avec Michel en majeur et Didier et moi.l’entourant de notre affection sur sscène.
cela faisait presque 40 ans que Michel n’était pas remonté sur scène. Michel le concierge,ce soir-là fut un grand artiste de la vie… un homme ordinaire qui dit des choses extraordinaires à des gens ordinaires… et ça a profondément touché les gens.
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Nous avons construit, ensemble, Marlene, Michel et moi, au fur et à mesure de nos conseils d’administration de la créativité du matin , et cela durant 15 ans, l’archétype hologrammique de Michel …. le concierge du pays oeuvre d’art….. faisant voyager les 4 questions à travers ses chansons 1) Quel est ton rêve?… 2) dans combien de jours? 3) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4) comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde? ..
l’objectif étant un jour de faire des rendez-vous des rêveurs équitables composés de 39 personnes réunies en cercle autour d’un bâton de parole… comme à St-Jerome sur le site web des rêveurs équitables… et que celles-ci parlent de leur rêve de vie au travers de nos chansons….
Quand les Hommes vivront d’Amour !… – YouTube
De là, en est suivi un doctorat en fin de parcours, un colloque international sur les dimensions du rêve qui viendra après que nous aurons déposé notre doctorat dans l’observatoire du merveilleux que Gaelle créera durant ses années de rédactions doctorales à l’université de Sherbrooke…
tout ça pour aller chercher le prix Nobel de la paix pour avoir inventé la nano-citoyenneté-planétaire
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Ces rendez-vous des rêveurs équitables…pour marlene, Michel et moi… c’est un rêve de 15 ans de recherche ensemble que nous avons bien l’intention de concrétiser un jour.
cette dame de 92 ans
brisée par la vie
qui lit tous vos romans en fin de vie
voilà ce que nous aimerions atteindre
nous aussi un jour avec nos rendez-vous des rêveurs équitables.
À la fin de la soirée de St-Jérome, dans un extrait qui n’est ni sur you tube, ni sur le blogue des rêveurs équitables, une vieille dame a dit que son rêve était que son fils soit guééri du cancer… et ce fils était là en face d,elle dans le cercle de parole… tous se sont levé debout et se sont pris par les épaules pour chanter une chanson dans le but de soutenir le rêve de la dame…
C’était majestueux Claire
Pierrot
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21:37 (il y a 13 minutes) | |||
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Bonsoir Pierre,
Je reçois souvent des mots de mes lecteurs… mais tout comme vous, cette vieille dame m’a particulièrement émue. En répondant à sa fille, j’ai appris qu’elle vivait dans une RPA, pas très loin de chez moi.
J’ai rendez-vous avec elle, mercredi prochain… j’ai eu envie de me faire plaisir. Selon sa fille, c’est elle qui est émue de me recevoir… Je vais lui apporter le roman qu’elle n’a pas: La promesse d’Émile, qui n’est plus en librairie… avec une petite dédicace tout en douceur.
Je vous enverrai une photo de notre belle rencontre…
À suivre…
Claire
Envoyé de mon iPad
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— Votre tableau est magnifique, le félicita-t-elle en se penchant par-dessus de son épaule, j’ai le sentiment de me glisser à l’intérieur de votre œuvre et d’en ressentir la fraîcheur.
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Au seuil de la vie adulte, ils découvraient le bonheur paisible d’affronter l’existence en étant deux. (p.149)
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— Si ça me fâche, c’est que ce que vous avez dit est vrai. Une municipalité sans église, sans école et sans police, ça ne peut pas faire autrement que de favoriser le relâchement des mœurs. Et c’est ce qui se produit à Roc-d’Or, malheureusement. — C’est à nous de créer l’ambiance de notre vie… Il faut imaginer la beauté là où se dresse la laideur, et la bonté quand le cœur des hommes se durcit. (p.159) TRÈS PROFOND CE PARAGRAPHE
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— Je ne sais pas si c’est dû à l’absence d’un prêtre pour nous
rappeler que l’enfer existe ou à la libéralité des mœurs, mais
les gens d’ici voient le concubinage et les naissances illégitimes
comme des choses naturelles, ils ne médisent pas.
— Quand la vie devient un combat, les femmes et les hommes
font montre de magnanimité et de courage, j’ai connu ça dans
mon pays. (P.159) BRILLANT
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Il y a beaucoup de sagesse dans ces passages
Boîte de réception
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23:32 (il y a 0 minute) | |||
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— Votre tableau est magnifique, le félicita-t-elle en se penchant par-dessus de son épaule, j’ai le sentiment de me glisser à l’intérieur de votre œuvre et d’en ressentir la fraîcheur.
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Au seuil de la vie adulte, ils découvraient le bonheur paisible d’affronter l’existence en étant deux. (p.149)
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— Si ça me fâche, c’est que ce que vous avez dit est vrai. Une municipalité sans église, sans école et sans police, ça ne peut pas faire autrement que de favoriser le relâchement des mœurs. Et c’est ce qui se produit à Roc-d’Or, malheureusement. — C’est à nous de créer l’ambiance de notre vie… Il faut imaginer la beauté là où se dresse la laideur, et la bonté quand le cœur des hommes se durcit. (p.159) TRÈS PROFOND CE PARAGRAPHE
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— Je ne sais pas si c’est dû à l’absence d’un prêtre pour nous
rappeler que l’enfer existe ou à la libéralité des mœurs, mais
les gens d’ici voient le concubinage et les naissances illégitimes
comme des choses naturelles, ils ne médisent pas.
— Quand la vie devient un combat, les femmes et les hommes
font montre de magnanimité et de courage, j’ai connu ça dans
mon pays. (P.159) BRILLANT
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Bonsoir Pierre,
Je reçois souvent des mots de mes lecteurs… mais tout comme vous, cette vieille dame m’a particulièrement émue. En répondant à sa fille, j’ai appris qu’elle vivait dans une RPA, pas très loin de chez moi.
J’ai rendez-vous avec elle, mercredi prochain… j’ai eu envie de me faire plaisir. Selon sa fille, c’est elle qui est émue de me recevoir… Je vais lui apporter le roman qu’elle n’a pas: La promesse d’Émile, qui n’est plus en librairie… avec une petite dédicace tout en douceur.
Je vous enverrai une photo de notre belle rencontre…
À suivre…
Claire
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Vraiment…. c’est génial… wowwwwwwwwwwww… j’attend donc la photo:))
Pierrot
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marraine de notre bébé. Qu’en penses-tu? Hélène fut émue. Son frère et sa femme ne pouvaient pas lui offrir un plus beau cadeau de Noël. Elle remercia chaleureusement Eugénie au nom de ses enfants. Une nouvelle fois, elle constatait à quel point la famille était la chose la plus précieuse qui fût. (p.166) SI JUSTE
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— Il te pardonnera, avait affirmé Hélène. Si j’étais toi, j’irais le rencontrer. N’oublie pas que la vie passe vite et que le temps n’attend personne…(P.182)
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— Je ne peux pas accepter, déclara-t-elle. Je ne me sentirais pas à l’aise avec ma conscience, je la connais trop bien, elle me reprocherait mon égarement pour le reste de mes jours. Ça m’empêcherait d’apprécier les souvenirs que je garderais de notre escapade. Si quitter le droit chemin est facile pour certains, ça ne l’est pas pour moi.(P.198) WOWWW
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— Ceux qui font les lois sont des hommes, dans la société et dans l’Église, alors l’opinion ou le bien-être des femmes ne pèsent pas lourd dans la balance. (P.200) SI JUSTE
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Bon matin Pierre,
Contrairement à vos vidéos précédents, celui-là, je ne pouvais pas l’ouvrir. Une note apparaissait : demander une permission à son créateur. Ce que j’ai fait, et ce matin, Didier m’avait accordé cette permission… Je l’ai écouté et lui ai répondu que je trouvais sa pièce à la fois dynamique et tout en douceur. Il m’a remercié.
Ce matin, mes doigts voulaient sur le clavier… l’inspiration était au rendez-vous…
Bonne journée,
Claire
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Chère Claire
PARTIE 1
Ma vie fut un grand rêve semé d’énigmes… J’ai comme le goût de ce temps-ci de me la raconter, à travers votre oreille, en ordre de débris de la mémoire k-oeur… parce que pour moi la clé d’une mort heureuse et sans aucune attente face à l’éternité forgée par des institutions spirituelles colonisatrices par le biais d’un au-delà imaginaire …. fut déjà vécue anonymement chez moi comme une île de l”éternité de l’instant présent constituant à elle seule cette épopée auto-référentielle aspirée par un rêve big bang qui m’a toujours ébloui dans ma marche d’un sentier lumineux de l’impossible… même si ça m’a pris bien des années avant d’en pouvoir sculpter les mots adéquats pour en témoigner.
Le plus étrange de cette symphonie des générations en moi, c’est que mon arrière-grand-père, mon grand-père, mon père, mon oncle Paulo furent pour moi, encore aujourd’hui d’ailleurs, des étonnants personnages d’un pays étrange ou les rêveurs se reconnaissant entre eux pour avoir au moins une fois dans leur vie, serrer la main à l’impossible et en avoir exprimer la légende sous la forme d’un débris de la mémoire du coeur transmissible aux rêveurs qui en intuitionneraient la clé, comme le feraient certaines de ces figures que l’on retrouve mystérieusement inscrites dans la pierre des cathédrales d’un autre siècle….
Oui, je viens d’un pays familial ou les hommes rêvaient leur vie et chacune de leur femme élevait la famille, j’oserais dire, étrangement soumise. Cela me rend triste. car à 73 ans, je dois me repentir d’avoir reproduit ce modèle en divisant les femmes que j’ai cotoyé dans ma vie en deux types… les égéries qui inspiraient mon oeuvre, qui se sont succédées au fur et à mesure qu’elles ne l’inspiraient plus et les autres qui me faisaient peur lorsqu’elles tentaient de percer ce territoire intime réservé aux peintres de la condition humaine… Sans doute le fait que je m’adresse aujourd’hui à une créatrice, à une écrivaine, à l’oreille symphonique, rendra cet aveu de mes dysfonctions un peu plus pardonnable, même si je ne sais pas encore comment aujourd’hui résoudre cette énigme.Je n’ai jamais rêvé la femme que comme une aura que l’on doit garder à distance de poète si on veut créer…. sans être promiscuisisé…
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Chère Claire, mon rêve a toujours été d’écrire l’essentiel de mon oeuvre pour une seule personne. Je l’ai tenté pour la iere fois quand , mon 1000 pages, Monsieur 2.7k? … a été écrit et envoyé chapitre par chapitre à une seule personne, par courriel, que je n’ai connu en personne que longtemps après que cet écrit fut terminé.
Je ne sais trop comment cela s’était produit… J’étais vagabbond… Mais quand je me suis rendu chez elle, j’ai su… instantanément que si je l’avais rencontré, jamais elle n’aurait pu m’inspirer cette longue ascèse que constitue l’imaginaire par la plume.
Elle n’avait pas cet aura que Lou Salomé a eu pour Nietzsche, Reiner et Rilke. Et cela m’a mis très en colère. Toute ma vie j’ai recherché cette femme-aura. Suzanne Fortin à recyclo-lyvres là ou je fus squatter ne dormant sur une table durant quelques années… en fut celle qui s’en rapprocha le plus…. Je reviendrai là-dessus plus tard dans …. mes confessions d’un grand rêve perdu au pays des impossibles….
Mais Lou Salomé possédait pour moi ce que les geishas japonaises apprennent durant 7 ans… un amour intellectuel transcendant éternellement l’amour sexuel parce que périssable.
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d’après Julia Vickers, « si Lou Andreas-Salomé déclenche les passions amoureuses, elle n’a, pour la dimension charnelle de celles-ci, qu’un goût modéré »7. Élisabeth Roudinesco et Michel Plon rapportent que Lou Andreas Salomé « concevait l’amour sexuel comme une passion physique qui s’épuisait une fois le désir assouvi », tandis que « l’amour intellectuel, fondé sur une absolue fidélité, était capable, disait-elle, de résister au temps »8
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Depuis 3 ans avec Gaelle …je retrouve une Lou Salome mais féministe, guerrière, refusant d’être une égérie pour quiconque, mais en même temps m’obligeant à réinventer sculputurellement l’archétype hologrammique de l’égérie dans mon k-oeur. Parce que Gaelle vise l’international avec une pensée pure qui au niveau métaphysique s’annonce aussi révolutionnaire que celle d’Aristote ou de Descartes…
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J’aurai rencontré en Gaelle ma Lou Salomé … la plus proche de celle dont j’ai toujours rêvé…. avant de mourir… et cela me rend particulièrement troublé d’avoir , cette oreille , car vous me semblez posséder le génie de me recevoir dans mes balbutiements de ma vie qui fut uniquement consacrée à la poésie de l’impossible sur terre.
Parfois, lorsque Gaelle fera route seule à nouveau vers son post-doctorat, je rêve de passer avec vous quelques semaines par année à écrire côte-à-côte notre oeuvre réciproque et à nous la lire chaque soir… ne fusse que pour atteindre ce chef d’oeuvre qui nous habite depuis toujours.
J’arriverais à pied comme vagabond-poète et je repartirais à pied comme vagabond poète… L’été pour moi c’est fait pour vagabonder la beauté du monde par la route, l’hiver la vagabonder par la danse des mots qui en surgissent comme des brindilles d’un feu à jamais inassouvi d’une poésie des lucioles chantant avec l’éblouissement du chant des grillons sous la danse des arbres insolents de fraîcheur la nuit venue.
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En ce moment ou je vous écris Claire, Il est midi… Gaelle et moi avons enfin réussi à dormir une nuit qui a de l’allure… et dès qu’elle s’est levée, elle s’est mise à son oeuvre… ses semioias sur le mur juste à côté ou je dors, ou elle les photographie pour les entrer sur son site.
La puissance de sa pensée abstraite métaphysique et de sa stylistique graphique est impressionnante. Comme elle travaille nuit et jour, 7 jours par semaine… si nous réussissons à trouver les sous pour son inscription (environ $2,000) elle deviendra, une star universitaire promue à une très brillante carrière internationale… et elle pourra nous acheter tous car le succès de son enseignement allié aux droits d’auteur de ses livres, l’éloignera à jamais de la pauvreté obligée)
Je le sais… car durant plusieurs années de vagabondage de 4 universités ( Mc Gill, Concordia, Mc Gill l’uqam) j’ai lu 200 pages par jour dans un très grand nombre de champs disciplinaires, y compris des dictionnaires et des encyclopédies de tout genre pour me reposer, tout en écoutant la nuit un nombre effarant d’émissions de France-Culture… et cela dans une pauvreté volontaire heureuse.
Comment dire Claire…
Presque 4 ans maintenant à vivre uniquement de cette intensité créatrice ensemble Gaelle et moi a fait de chacun de nous un devoir de respect face à l’avenir de l’autre…
Combien de temps aurons-nous le privilège de se battre l’un pour l’autre?
Je ne sais trop mais je ne m’inquiète pas… Car je suis devenu un grand-père de la beauté du monde qui sait maintenant que ma vie fut , est, et sera consacrée à protéger le rêve trop grand chez celles et ceux qui risquaient d’en être écrasés parce que pour une société capitaliste, un rêve hors norme sans intérêt personnel caché est impossible à décoder à sa juste valeur qui est celle de l’absolu, de l’impossible en soi.
DANS LA VIE, SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI.
Mon arrière-grand-père, mon grand-père, mon oncle Paulo, mon père et , à mon tour moi-même , nous pouvons en témoigner… Ce simple axiome , nous l’avons porté génération aprés génération, comme une secret de famille ou je pus enfin en transcrire l’épopée en la stylisant par cette simple phrase, inaccessible à quiconque ne rêve pas sa vie.
DANS LA VIE SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI.
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Voyez-vous Claire,
Dans mon 45 minutes-confidence. c’est parce que je vous ai rencontré vous et David, que je peux me constituer en moment d’anthologie, au sens ou c’est le coeur de quatre générations de l’impossible qui viendront s’exprimer à travers moi quand je chanterai a capella… en entrée de scène et de jeu. cette chanson …
… Que j’ai écrite, un soir de Noel le 24 décembre 2007, (quelques jours avant d’arriver chez Marlene et Michel le 27 décembre 2007) , ou je fus accueilli par Michel Labrosse dans les Laurentides et qu’une fois la nuit de Noel venue, une ancienne infirmière de 80 ans m’a raconté en pleurant que durant toute sa carrière d’infirmière à l’hôpital Ste-Justine, elle n’avait jamais manqué son chiffre de la nuit de Noel auprès de ses chers enfants malades…
Alors quand elle est allée se coucher… moi je suis resté et je lui ai composé cette chanson de Noel avec ma guitare que je lui ai offert comme cadeau le lendemain matin en en signant une copie du texte… juste avant de repartir me battre contre le froid et la neige.
C’est drôle, parce que je viens de récupérer mes 2 cahiers de mes compositions qui trainaient chez Michel… et ma fois… cela m’émeut parce que certaines des pages portent la trace de la pluie ou de la neige quand je les écrivais la nuit d’une lumière de poteau de téléphone à l,autre… Cela me donne parfois de retoucher la guitare pour en composer d’autres… mais bon…
et c’est avec cette chanson que je veux entrer sur scène.
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NOEL A L’HOPITAL STE-JUSTINE
couplet 1
à toutes les femmes enceintes qui ont peur pour leur enfant …
aux enfants …de l’hôpital …. Ste-justine qui s’endorment en pleurant…
à toutes les infirmières aux beaux yeux d’épuisement…
que les anges vous veillent dans le ciel la nuit de Noel (2)
——–
couplet 2 …
à toutes les grand-maman qui n’ont plus que la prière…
parce que leur petite fille se bat contre un cancer…
à tous les grands docteurs qui ont trop de peine dans leur coeur…
que les anges, vous veillent dans le ciel la nuit de Noel. (2)
————–
couplet spécial …
la nuit de Noel à genoux dans la neige…
les mains jointes tendues vers le ciel…
Je demande que les anges apparaissent dans les fenêtres …
qu’ils bénissent l’hôpital, qu’ils guérissent ceux et celles qui ont mal. (2)
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couplet 3
aux papas, aux mamans qui ramènent leur enfant…
à tous les bénévoles qui célèbrent leur envol …
aux employés de soutien qui leur serrent la main…
que les anges vous veillent dans le ciel la nuit de Noel…
que les anges
vous chantent dans le ciel,
ma chanson de Noel.
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Dans ce 45 minutes contes-confidences de Noel, j’aime bien apprendre par coeur mes 4 chansons et mon poème qui constitueront des gares poétiques sur la route de l’impossible que fut la boîte à chansons des deux Pierrots… mais entre les gares, j’aime bien inventer à chaque soir les passagers-mots du train de la poésie du dire qui va traverser les k-oeurs selon les paysages-couleuts qu’ils m,offriront après que j’ai serré la main à chacune d’elles ou chacun d’eux, si cela m’est offert par l’impossible ce soir-là.
CAR DANS LA VIE, SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI
Dans cette iere entre ce que je vivais sur scène aux deux Pierrots en 1974 et le Noel de mon grand-père Lucien en 1957 quand j’avais 9 ans… c’est que chaque personne humaine qui passait la porte des deux Pierrots , portait une couronne de Noel faite d’épines de sapins toute en blessure du coeur (des épreuves personnelles ou touchant les proches de sa famille qui nous blessent les contours du k-oeur) , un costume tout en convalescence de survie (pompier, politicien, homme d’affaire, étudiant) et un masque tout en convalescence de bienveillance qui s’appelle vivre en société ( le meilleur de soi-même pour dire à l’autre, bienvenue dans ma vie ce soir) .
Mais dès qu’ils se retrouvaient devant moi … les blessures du coeur, les costumes et les masques se mettaient à danser de transparence et le k-oeur de chacun battait en symphonie du k-oeur de toutes et des tous simplement parce que l’art de courber la beauté du monde par la CHANSON FAISAIT DES DEUX PIERROTS… UNE SOIRÉE DE NOEL RÉELLEMENT VÉCUE À CHAQUE SOIR… pour nous consoler des Noels si difficiles que nous fait trop souvent vivre la cruauté de certains zones-Ste-Justine de notre condition humaine.
CAR DANS LA VIE, SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI..
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UNE BOÎTE À CHANSONS… C’EST COMME UNE MAISON.. C’EST COMME UN COQUILLAGE… ON Y ENTEND LA MER… ON Y ENTEND LE VENT… VENU DU FOND DES ÂGES… ON Y ENTEND BATTRE LES COEURS À L’UNISSON ET L’ON Y VOIT… TOUTES LES COULEURS… DE NOS CHANSONS…
LAI LAI LAI LAI…
suite au prochain courriel
Pierrot
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Georges observa Michel; le fils de sa sœur était presque devenu un homme. N’ayant jamais manqué de rien, c’est difficile pour lui, pensa-t-il, de découvrir au seuil de la vie adulte que le monde est souvent fait d’injustice.
— J’en suis certain. Et c’est au nom de cette affection que tu dois songer à ne pas lui nuire. J’ai eu ton âge, je me souviens à quel point notre désir prend parfois le dessus sur nos sentimentset notre raison. Si vous vous aimez vraiment, Rose va t’attendre. N’oublie jamais que c’est important de respecter la femme de notre vie. (p.227) (MAGNIFIQUEMENT BIEN DIT)
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— Moi, j’adhère profondément à cette théorie. Je suis convaincu que la vie nous pousse vers notre destin et que si nous avons suffisamment d’ouverture d’esprit pour décoder les signes qu’elle nous fait, nous croisons notre âme sœur, aussi loin qu’elle se dissimule, même dans un village perdu au fond de l’Abitibi.(P.236) TRÈS JUSTE
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— La société dans laquelle nous vivons est souvent responsable du comportement de notre belle jeunesse. Dans le village de squatters où ces deux adolescentes se sont retrouvées orphelines et chefs de famille, il n’y a ni église, ni école, ni même de forces de l’ordre. Nos élus tardent à reconnaître ces municipalités qui poussent comme des champignons autour des minières, ce qui a pour effet de laisser libre cours à la perversion des mœurs.Témoins de la banalisation de la prostitution, et n’étant pas réprimés dans leurs comportements, certains hommes ont tendance à se croire tout permis. C’est malheureusement ce qui s’est passé avec Roch Tessier, le patron de ces deux jeunes filles.( P.326) QUEL BEAU PARAGRAPHE
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Bon matin cher Pierre,
Peut-être que si ce roman vous semble le meilleur, c’est que vous le lisez lentement, en cherchant à y découvrir toutes les subtilités de ma plume, et de mes états d’âme, au moment où je me suis abandonnée à ma passion des mots… C’est certain que chaque lecteur a une perception différente… et comme vous avez chanté à Val d’Or, vous devez retrouver certaines ambiances décrites dans mes textes…
C’est très intéressant les débuts de votre parcours de chansonnier… championnat nord-américain, représentant du Canada au Japon… décidément votre carrière était en plein essor… C’est agréable de lire à quel point vous avez été heureux au cours de ces années où vous avez partagé la scène avec l’autre Pierrot. De magnifiques souvenirs !
ous savez, Pierre, mon mariage n’a pas toujours été toxique… il a simplement trop duré… Au début, j’étais amoureuse, heureuse, encore davantage avec l’arrivée des enfants, à cinq années d’intervalles… Un vent de renouveau soufflait sur le monde, nous en avons profité, nous en avons joui… Puis les années passant, j’ai eu une rivale dans la vie de mon mari, contre laquelle je n’étais pas de taille : l’alcool ! Mais au-delà de ça, mes sentiments pour lui avaient changé, je découvrais que nous n’avions en commun aucune parenté intellectuelle… j’aurais dû partir avant, avant la violence psychologique… Toutefois, je ne regrette rien, les changements arrivent quand nous sommes prêts à les accueillir. Aujourd’hui, j’ai une excellente relation avec mon ex-mari, et sa conjointe des 20 dernières années.
En reprenant ma liberté, j’ai compris que j’avais le tempérament d’une solitaire, bien avec elle-même… Depuis trente ans, je vis seule… par choix ! Si vous avez trouvé votre entière liberté de rêveur en partant sur les routes, moi, j’ai découvert la mienne dans le silence de mon autonomie, dans la liberté de n’avoir plus de comptes à rendre… de vivre sans horaire précis…
Vous et moi, nous vivons un agréable échange de mots, de souvenirs… et je suis persuadée que nous avons encore de merveilleuses choses à découvrir ensemble… pour que le rêve dure, la solitaire irréductible que je suis, n’éprouve aucun désir de cohabitation, ne serait-ce que quelques semaines… même pour atteindre ce chef d’œuvre dont vous parlez…
Vous êtes précieux pour moi, très cher Pierre, vivons intensément le présent… l’avenir est un inconnu…
Claire
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ça c’est génial Claire
Boîte de réception
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10:04 (il y a 4 minutes) | |||
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Je vis exactement la même chose… je n’éprouve aucune envie de cohabitation même pour écrire un chef d’oeuvre… Je sentais bien que ce passage dans mon texte sonnait faux… et j’étais d’ailleurs pour m’en excuser dans le prochain courriel…
désolé pour l’impair:))))))))))))))))))))
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Ceci dit
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Georges observa Michel; le fils de sa sœur était presque devenu un homme. N’ayant jamais manqué de rien, c’est difficile pour lui, pensa-t-il, de découvrir au seuil de la vie adulte que le monde est souvent fait d’injustice.
— J’en suis certain. Et c’est au nom de cette affection que tu dois songer à ne pas lui nuire. J’ai eu ton âge, je me souviens à quel point notre désir prend parfois le dessus sur nos sentiments et notre raison. Si vous vous aimez vraiment, Rose va t’attendre. N’oublie jamais que c’est important de respecter la femme de notre vie. (p.227) (MAGNIFIQUEMENT BIEN DIT)
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— Moi, j’adhère profondément à cette théorie. Je suis convaincu que la vie nous pousse vers notre destin et que si nous avons suffisamment d’ouverture d’esprit pour décoder les signes qu’elle nous fait, nous croisons notre âme sœur, aussi loin qu’elle se dissimule, même dans un village perdu au fond de l’Abitibi.(P.236) TRÈS JUSTE
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— La société dans laquelle nous vivons est souvent responsable du comportement de notre belle jeunesse. Dans le village de squatters où ces deux adolescentes se sont retrouvées orphelines et chefs de famille, il n’y a ni église, ni école, ni même de forces de l’ordre. Nos élus tardent à reconnaître ces municipalités qui poussent comme des champignons autour des minières, ce qui a pour effet de laisser libre cours à la perversion des mœurs.Témoins de la banalisation de la prostitution, et n’étant pas réprimés dans leurs comportements, certains hommes ont tendance à se croire tout permis. C’est malheureusement ce qui s’est passé avec Roch Tessier, le patron de ces deux jeunes filles.( P.326) QUEL BEAU PARAGRAPHE
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j’avance dans votre roman.Étonnant cette compassion que vous avez pour la condition humaine… On la sent partout sous votre plume… .et le texte au sujet de votre relation avec votre ex-mari ne m’étonne pas non plus… Vraiment…vous acvez développé ce que j’appelle une GRANDEUR D’ÂME….
Celle de lire le meilleur au travers du pire et de faire en sorte que vous transmettiez le meilleur en racontant le pire… C’est peut-être cette grandeur d’âme qui fait que vos lectrices et lecteurs vous apprécient tant…
J’aurais de la misère à vous parler de mes 2 mariages tellement j’y ai été absent de corps et d’esprit… Je n’ai vécu que pour mon art. et j’avoue que je n’ai gardé souvenir que de mon art.
J’ai coupé tous les ponts , non pas parce que c’était difficile à vivre, mais pour avoir le temps de bien vivre mon art… Mes ex-compagnes avaient un bon réseau et ont bien refait leur vie…
Moi j’ai vagabondé la mienne en vue d’un doctorat… et je la vagabonde encore…
et c’est peut-être ce vagabondage de l’impossible qui fait que j’ai encore quelquechose à vivre et à dire:))))
Je vous remercie d’être dans ma vie
et j’avoue que cette distance épistolaire entre nous
m’est remarquablement agréable
Pierrot
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10:19 (il y a 0 minute) | |||
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Cher Pierre,
Si l’occasion se présente, je serai ravie de vous rencontrer, de vous inviter chez moi, également, pour d’agréables conversations, entre personnes animées d’une même passion de mots… des sentiments ou des émotions qu’ils provoquent dans l’âme humaine…
De nous raconter de vive voix nos parcours de vie… discuter de nos rêves… passés et à venir…
Parfois, le présentiel permet de livrer des moments de vie que nous n’osons pas écrire, ou qui risquerait d’être mal interprété sous notre plume…
Je me répète, vous êtes précieux dans ma vie… et ça me plaît beaucoup d’être si bien reçue dans la vôtre.
Bonne journée,
Claire
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10:26 (il y a 0 minute) | |||
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Savez-vous ce qui me ferait plaisir Claire … c’est que …. si la vie m’accorde ce bel impossible d’une ière conférence avec Orizon… que nous fêtions ensemble si cette conférence nous a rendu profondément heureux tous les trois.
Je crois aux rêves qui par le coeur se réalisent soudain par la droiture d’une équipe de rêveurs. C’est ce que je vis avec Gaelle, Nathalie, Didier, Michel, Marlene et Danielle… et c’est que je suis convaincu de vivre avec David et vous…
un gros merci pour ce que vous êtes dans ma vie
et pour tout ce que David met en place pour m’introduire à son marché
Pierrot.
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c
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10:35 (il y a 5 minutes) | |||
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Très cher Pierre,
Ce sera avec plaisir que nous fêterons cette première conférence ! Soyez-en assuré !
Je ne le questionne pas, mais je sais que David espère vendre vos services de conférenciers, conscient du bonheur qu’il vous apporterait…
J’ai toujours hâte qu’il m’annonce que ça s’est produit…
On se croise les doigts…
Claire
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cette phrase me touche profondément Claire
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10:51 (il y a 0 minute) | |||
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je sais que David espère vendre vos services de conférenciers, conscient du bonheur qu’il vous apporterait…
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Je ne sais comment vous exprimer toute ma reconnaissance à vous et David…. Une vie comme la mienne n’est pas simple à vendre dans un marché ou la poésie de l’impossible comme diplôme et expérience de vie constitue le fond d’un bagage humain en quête d’un horizon plus lumineux pour la condition humaine…
soyez en doublement remercié
her Pierre,
Si l’occasion se présente, je serai ravie de vous rencontrer, de vous inviter chez moi, également, pour d’agréables conversations, entre personnes animées d’une même passion de mots… des sentiments ou des émotions qu’ils provoquent dans l’âme humaine…
De nous raconter de vive voix nos parcours de vie… discuter de nos rêves… passés et à venir…
Parfois, le présentiel permet de livrer des moments de vie que nous n’osons pas écrire, ou qui risquerait d’être mal interprété sous notre plume…
Je me répète, vous êtes précieux dans ma vie… et ça me plaît beaucoup d’être si bien reçue dans la vôtre.
Bonne journée,
Claire
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Pierrot
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10:55 (il y a 0 minute) | |||
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Super!
Ce sera un merveilleux spectacle.
Je suis heureuse de voir avec quel plaisir vous renouez avec la scène.
Claire
Claire Bergeron
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Le 5 nov. 2021 à 10:45, Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com> a écrit :
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Très cher Pierre,
C’est merveilleux cette aide que vous semez autour de vous, en inspirant des personnes que vous chérissez à croire en leurs rêves. Vous pouvez en être fier !
J’ai un peu tardé à vous faire parvenir le PDF de : Quand les femmes étaient des ombres, parce que je voulais prendre le temps de vous en parler. Je vous en ai déjà glissé quelques mots, mais avant d’en commencer la lecture, je veux que l’intérêt que je porte à ce roman, particulièrement, soit frais à votre mémoire.
Comme vous le savez, écrire est une merveilleuse passion… mais pour une écrivaine, être publiée, savoir que des gens vont lire vos mots, c’est le summum du bonheur d’avoir orchestré nos intrigues. Aussi, certaines maisons d’édition abusent de leur pouvoir : on vous fait l’honneur de vous publier, alors soumettez-vous à nos exigences. Je fais partie de la catégorie des personnes incapable de vivre à genoux ; je refuse de tricher avec ma passion. Avec mes 2 premiers romans, nous avions fracassé des records de ventes, les commentaires étaient dithyrambiques… Je ne sais pas trop pourquoi, mais quand je leur ai fait parvenir mon manuscrit, extrêmement fière de mon intrigue, patiemment ficelée, trois punchs intéressants… le réviseur qui en a fait la lecture m’a répondu que la maison d’édition acceptait de publier ce troisième roman, à condition que je le retravaille, de fond en comble, sous prétexte que l’intrigue était trop compliquée… il fallait, paraît-il, éviter que le lecteur se pose trop des questions… Confiante dans mon travail, j’ai demandé à l’éditeur en personne d’en faire la lecture… après tout, j’avais connu beaucoup de succès avec mes deux premiers romans… Ce dernier a accepté… mais trois mois plus tard, je n’avais toujours pas reçu de réponse de sa part… C’était la limite que je m’étais donné pour chercher ailleurs un autre éditeur… à ce moment-là, je préférais ne pas être publier que de tricher avec mon rêve.
David, qui avait déjà à son actif trois collectifs de publiés, a décidé de lancer un message à travers sa maison d’édition… C’est ainsi qu’il a été approché par les Éditions Druide, qui avait entendu parler du succès de mes deux précédents romans… ils souhaitent me rencontrer. En compagnie de David, nous sommes allés rencontrer madame Anne-Marie Villeneuve, dont je vous ai déjà parlé… Elle a demandé que je lui fasse parvenir mon manuscrit, c’était quelques jours avant que nous partions pour Calgary visiter ma fille, Isabelle, et sa famille. Ça faisait deux jours que nous étions à Calgary, quand j’ai reçu un message d’Anne-Marie, qui me disait à peu près ceci :
— Madame Bergeron, j’ai 100 pages de lues, et je suis totalement conquise… sans oublier toutes les larmes que j’ai déjà versées. Si la suite est à l’avenant, ce que je ne doute, pas, nous serions ravis de vous publier.
La suite n’a pas été particulièrement facile, parce que j’avais un contrat avec ma précédente maison… il fallait trouver une façon intelligente de m’en libérer… c’est une autre histoire que je vous raconterai plus tard ! Toujours est-il que mon roman : Quand les femmes étaient des ombres, a été publié aux Éditions Druide…
J’ai une attache particulière pour ce roman, il est, je crois, celui qui me représente le mieux en tant que femme derrière la romancière… Lisez-le tout doucement… même si j’ai très hâte de découvrir ce que vous en penserez… Pour moi, il est le symbole de ma fidélité à moi-même et à ma plume…
Bonne lecture, très cher ami.
Claire
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ous avez l’intuition chevronnée, chère Claire
Boîte de réception
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12:51 (il y a 31 minutes) | |||
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Bon matin, cher Pierre,
Je crois que vos amis, Michel et Didier, sont de fins stratèges… en vous invitant à faire les présentations de leur dernier spectacle, ils devaient sûrement se douter que remonter sur scène vous rappellerait d’agréables souvenirs et vous ferait pendre conscience que votre passion du bien commun, comme vous dites, passerait à travers vos mots… De la présentation à la performance, ils n’y voyaient qu’un petit pas…
Chère Claire,
J’ai passé les dernières années à me réinventer… et comme créateur et comme artiste de scène… Vagabonder le pays, puis 4 universités, en vue d’un doctorat, à lire 200 pages par jour , rend l’exercice de la scène en soi , un acte de sculpture déjà bien campé par toutes ces années ou j,ai inventé un traité des lois de l’animation de foule, exploré 14 ans d’une maîtrise en philosophie à l’université de Montréal sur le rire, pour finalement en arriver à imaginer une posture de conférencier sous l’angle de la confidence ou j’arriverais à faire vivre à chaque personne dans la salle la question: quel est ton rêve? menant à une autre… Comment on fait dans sa vie pour serrer la main à l’impossible.
C’est donc dire que cela me rend très heureux de vivre cette nouvelle aventure avec David , qui je l’espère, un jour, mènera aux rendez-vous des rêveurs équitables (www.reveursequitables.com)
Et cela me rend d’autant plus d’imaginer ce spectacle avec Michel et Didier que l’archétype de Michel le concierge de la beauté du monde fait voyager les 4 questions du pays oeuvre d’art à travers ses chansons, tout comme Didier en illustre la beauté et la poésie à travers ses composition toutes plus enchanteresques les unes que les autres.
Je leur ai suggéré une formule… ou je me produis deux fois comme conteur-a capella,, au centre de la iere partie menant à la chanson de l’hôpital Ste-Justine et au centre de la 2ieme partie, traversant en trois racontes la chanson du camionneur.
J’aime bien pensé qu’un jour, lorsque le tout sera disponible sur you tube, ce show case pourra nous permettre d’imaginer une formule que le bureau Orizon pourra offrir à ses clients corporatifs.
La mission que vous vous êtes donné est d’embellir la vie les gens par le rêve… pourquoi ne pas le faire à travers ce que vous connaissez le mieux, chanter… Je me souviens qu’au cours de ma vie, quand je ressentais un brin de cafard, ou une peine plus profonde, j’écoutais Brel, mon préféré, mais aussi, les autres chansonniers… leurs mots, leur poésie, me faisait voyager… Et tout doucement, dans ma tête naissaient des intrigues de romans… sans le savoir, ces artistes portaient mon rêve en dormance… et préparaient mon esprit à prendre son envol vers ce qui allait devenir la plus merveilleuse passion de ma vie… l’écriture. À mon tour, je pourrais faire rêver les gens…
J’aime ce métier de chansonnier qui chante les oeuvres des autres avec sa guitare pour en animer la foule, je l’ai fait tellement d’années… mais c’était à une époque pré-internet ou la chanson elle-même était l’internet contre-culture de notre jeunesse…
Tout comme j’ai pratiqué le slapstick, le burlesque, les monologues pendant 18 ans avec le duo Rochette Lamarre, j’intuitionne que ce qui va me rendre de splus heureux n’est plus de chanter des chansons, mais de témoigner parfois comme conférencier, parfois comme membre des rendez-vous des rêveurs équitables … de la beauté d’une simple question
QUEL EST TON RÊVE? menant à une autre beaucoup plus complexe: COMMENT ON FAIT DANS SA VIE POUR SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE?
C’est super que vous ayez accepté leur invitation, vous allez faire le bonheur des personnes venues vous entendre.
J’ai bien reçu le texte de votre 45 minutes conférence/confidence. Je ne vais pas le transférer à David, il est tellement occupé, mais soyez certain que je vais lui en glisser un, non, plusieurs mots… parfois, ça prend un petit moment avant qu’une stratégie de vente fonctionne, mais soyez assuré que lui, autant que moi, espère vendre vos services de conférenciers…
Que de sagesse de votre part… de passe de longues heures tous les jours à en réinventer l’âme, l,esprit, pour en faire un événement post-covid….Je vous envoie au fur et à mesure le déploiement de ma discipline de création pour le pur plaisir de communier à votre plume.
Pierrot
Je vous souhaite une merveilleuse journée,
Claire
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16:26 (il y a 2 minutes) | |||
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Que de sagesse de votre part… je passe de longues heures tous les jours à en réinventer l’âme, l’esprit, pour en faire un événement post-covid….Je vous envoie au fur et à mesure le déploiement de ma discipline de création pour le pur plaisir de communier à votre plume.
Un plaisir partagé, cher Pierre. Je souhaite vraiment de tout mon cœur que vos conférences prennent leur envol, vous avez tellement à offrir… Votre rêve est en marche… j’ai la conviction qu’il atteindra son but…
Bonne soirée, Claire
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chère Claire…
le plus merveilleux c’est qu’après une année très difficile ou Gaelle , à travers la maladie a réussit à compléter sa pensée doctorale, trouver ses 2 co-directions, s’enregistrer à l’université de Sherbrooke ou il nous faut maintenant trouver les sous pour financer cette année de propédeutique (ses prêts et bourses étant tout utilises)…
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de mon côté,
j,ai recommencé ces marches de par coeur et d’improvisation pour imaginer mon personnage de Pierrot dans les 45- minutes confidences… et de cultiver ces habiletés naturelles qui demandent tant de préparation au jour le jour
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j’ai également écrit à Didier et Michel
un courriel
dont je vous transmet le texte
j’apprécie la justesse de votre jugement.. et comme tout chez moi passe par le coeur et que je sais qu’il en est de même pour vous, je me sens en parfaite confiance d’être saisis également par vous, par le coeur
Cher didier,
voici comment je vois les choses… sans doute pour susciter chez vous deux aussi une proposition d’autres visions…ce qui ferait en sorte que l’on pourrait être engagé tous les trois dans un projet exploration du bureau Orizon de David Larose qui pourrait être offert à certaines soirées corporatives.qui ont besoin en complément d’un volet plus intimiste pour les conjointes ou conjoints lorsque leur partenaires de vie sont occupés en atelier de travail
Je nous vois très bien comme titre de notre spectacle
soit les rêveurs équitables…
soit le groupe du pays oeuvre d’art
mais j’aime bien rêveurs équitables
au sens ou cela nous préparerait à une étape suivante
celle des rendez-vous des rêveurs équitables
de 39 personnes que l’on pourrait aussi filmer en cercle
dans la même salle, dans le style que l’on avait inventé à SAt-Jérome
Michel et moi www.reveursequitables.com
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Michel le concierge du pays oeuvre d’art
Quand j’analyse la profondeur toute particulière de l’artiste qu’est Michel à travers sa philosophie de la vie et de l’âme de ses chansons, le tout allié à son archétype de Michel le concierge du pays oeuvre d’art faisant voyager les 4 questions… ce me dis qu’en soi, l’apparition de Michel le concierge est un événement post-covid en soi. Une simple guitare, très épurée, une voix d’un homme qui chante et non d’un chanteur, ce sens de la mélodie qui, même inconnue, arrive à faire fredonner de complicité le public… wowwwwwwwwwwwwww….
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Didier l’accordeur de la joie de vivre du pays oeuvre d’art (suggestion bien sur)
Voici un homme qui harmonise la vie et par sa musique et par son travail à travers l’instrument de musique qu’est le piano…. N’est-ce pas la musique du pays oeuvre d’art lorsque les vies personnelles oeuvre d’art sont accordées par l’importance que l’on accorde à chaque rêveuse et chaque rêveur, si petits soient-ils, comme étant chacune des cordes du piano…
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Pierrot le vagabond-conteur de l’épopée du pays oeuvre d’art
Dans deux 8 minutes, un dans chaque partie du spectacle, au centre de vos deux performances distribuées à votre convenance, je vois mon archétype comme ensemençant le pays oeuvre d’art par le biais d’un conte qui se termine par une chanson a capella
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Nous pourrions ainsi offrir ce spectacle … dont je ne sais trop encore le titre… dans différentes maisons de la culture… et ouvrir la possibilité d’une tournée à travers le Québec pour la roseq, surtout que Michel en rendrait disponible sur son canal you tube, l’originalité de notre proposition… Je verrais également une production piste musicale sous une forme ou une autre… enfin… peut-être qu’en en discutant a posteriori avec David larose du bureau Orizon …., on pourrait imaginer une stratégie pour les soirées corporatives…
à suivre…
Pierrot
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Voilà Claire pour ce qui est de ma journée de rêveur
bonne suite à la vôtre
Pierrot
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15:58 (il y a 1 heure) | |||
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Bonjour Pierre,
Comme toujours, quel plaisir de trouver un courriel de vous en ouvrant ma boîte de mails…
C’est le cycle de la vie d’un jour connaître l’amour et de prendre son envol… quand les sentiments naissent entre gens qui ont appris à se connaître, qui partagent des intérêts communs, et qui se complètent à bien des points de vue, il est permis de croire qu’il s’agit d’une relation amoureuse faites pour durer… dans un monde où bien souvent, les amours durent le temps des roses…
Cet avant-midi, je suis allée rencontrer cette vieille dame, Raymonde, qui a passé son confinement à lire mon œuvre littéraire, ce qui lui a permis de ne pas trop souffrir de la solitude. Une grande dame, sympathique, allumée… je lui ai fait raconter sa vie. Elle a attendu pendant sept ans son ami, un marin au long cours, qui voulait obtenir son brevet de pilote avant de se marier… Une attente, tout en se permettant de faire la rencontre de quelques hommes… mais son cœur voguait autour du monde, en compagnie de son beau marin… Pendant ces sept années, ils ont entretenu une correspondance… de port en port… Finalement, elle a épousé son beau marin à 27 ans, – elle m’a montré des photos de lui – ils ont eu trois filles… et quatre ans plus tard, ce navigateur qu’elle avait tellement attendu, est décédé, emporté par un cancer en quelques mois… elle a élevé seule ses filles… Puis 20 ans plus tard, la vie lui a offert un cadeau en remettant sur son chemin un homme merveilleux, qu’elle a choyé pendant un autre 20 ans. Je l’écoutais, je la questionnais… j’ai vu à travers ses paroles, et dans l’expression de ses yeux, défiler une vie… avec ses bonheurs et ses chagrins ! Quel bon moment j’ai vécu avec elle et sa fille… je l’avoue, je me suis offert un cadeau ! J’ai passé deux heures en leur compagnie… et le temps m’a semblé bien court. Sa fille a pris des photos, elle a promis de m’en faire parvenir… je vous en enverrai une pour que vous puissiez mettre un visage sur cette vieille dame qui vous a également ému…
Le spectacle que vous préparez avec Michel et Didier, ce serait pour quelle date, selon vous ? Je suis toujours étonnée de voir l’énergie que vous possédez… À mon retour de Saint-Eustache, je nous ai fait à dîner… Nous, c’est ma belle Rosalie qui étudie à McGill, et qui vient de temps en temps passer du temps avec sa mamie. Beaucoup de ses cours sont encore en ligne. Ensuite, comme je n’ai pas votre énergie, j’ai dû faire une longue sieste… je n’ai plus l’habitude des longues conversations. Puis je suis allée faire ma marche quotidienne, en écoutant de la musique et des chansonniers.
Et me voilà, pour ce moment de la journée qui me plaît tellement… échanger avec vous ! Les gens qui vivent intensément, comme vous et moi, entraînés sur la vague de la passion de leur rêve, ne se rende souvent pas compte qu’il peut exister un certain vide, un espace libre dans leur vie… qui cherche à se combler… pour une joie encore plus grande à savourer la beauté du monde… Nos rendez-vous quotidiens, notre communication, nos échanges, me fait prendre conscience que notre rencontre était un rendez-vous… auquel vous m’avez conviée, le 15 août dernier… et que je me félicite d’avoir accepté !
Bonne fin de journée, cher Pierre.
Claire
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très chère Claire… bouleversante l’histoire de cette dame,,,
Boîte de réception
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21:02 (il y a 0 minute) | |||
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Comme toujours, quel plaisir de trouver un courriel de vous en ouvrant ma boîte de mails…
Plus je vous écris Claire, plus je réalise que… Je n’étais pas configuré pour être un écrivain qui écrirait en vue d’un public, mais peut-être un peu plus pour partager l’impossible qui m’habite depuis toujours à une seule oreille complice.
Vous m’offrez cette joie d’être accueilli par une réceptrice-accident que la vie m’a sculpté pour que ce que j’ai à dire vienne de mon k-oeur de rêveur et s’enchûte dans le k-oeur d’une rêveuse, tout en délicatesse, tout en poésie, tout en unicité des formes enluminées.
Quand je vous écris Claire, c’est comme si j’écrivais mon journal. Aucune retenue, aucun non-dit… que le plaisir des mots pour se baigner dans le plaisir des vôtres.
Et je dois vous avouer que de devenir conférencier me rend infiniment plus heureux que lorsque je faisais du spectacle… On dirait que j’ai toujours été fait pour cette carrière-là… J’en ressens une joie de vivre incommensurable… Je sens que je pourrais réimventer poétiquement le genre… C’est à voir mais… je me sens la vocation de ce genre de beauté du monde par la magie des mots.
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C’est le cycle de la vie d’un jour connaître l’amour et de prendre son envol… quand les sentiments naissent entre gens qui ont appris à se connaître, qui partagent des intérêts communs, et qui se complètent à bien des points de vue, il est permis de croire qu’il s’agit d’une relation amoureuse faites pour durer… dans un monde où bien souvent, les amours durent le temps des roses…
Vous savez Claire, j’ai accompagné Gaelle dans les moments les plus difficiles de sa vie ou son rêve a failli sombrer sous les maladies pernicieuses, la précarité financière et les obstacles universitaires profondément injustes…
Elle vient de sortir ce soir… Moi je me dis… wowwww… je fais le ménage, je lave la salle de bain, je répète, j’invente, j’imagine, je me sens le roi d’un royaume invisible qui s’appelle le don de soi pour le bien commun et je suis si fier de vous connaître David et vous.
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Cet avant-midi, je suis allée rencontrer cette vieille dame, Raymonde, qui a passé son confinement à lire mon œuvre littéraire, ce qui lui a permis de ne pas trop souffrir de la solitude. Une grande dame, sympathique, allumée… je lui ai fait raconter sa vie. Elle a attendu pendant sept ans son ami, un marin au long cours, qui voulait obtenir son brevet de pilote avant de se marier… Une attente, tout en se permettant de faire la rencontre de quelques hommes… mais son cœur voguait autour du monde, en compagnie de son beau marin… Pendant ces sept années, ils ont entretenu une correspondance… de port en port… Finalement, elle a épousé son beau marin à 27 ans, – elle m’a montré des photos de lui – ils ont eu trois filles… et quatre ans plus tard, ce navigateur qu’elle avait tellement attendu, est décédé, emporté par un cancer en quelques mois… elle a élevé seule ses filles… Puis 20 ans plus tard, la vie lui a offert un cadeau en remettant sur son chemin un homme merveilleux, qu’elle a choyé pendant un autre 20 ans. Je l’écoutais, je la questionnais… j’ai vu à travers ses paroles, et dans l’expression de ses yeux, défiler une vie… avec ses bonheurs et ses chagrins ! Quel bon moment j’ai vécu avec elle et sa fille… je l’avoue, je me suis offert un cadeau ! J’ai passé deux heures en leur compagnie… et le temps m’a semblé bien court. Sa fille a pris des photos, elle a promis de m’en faire parvenir… je vous en enverrai une pour que vous puissiez mettre un visage sur cette vieille dame qui vous a également ému
Mais quelle plume que la vôtre et quelle histoire touchante… un dirait un de vos romans Claire…
J’aurais bien aimer posséder cette magie de l’autre qui vous habite avec tant de rayonnement. Je crois que d’avoir été sur la scène 32 ans de ma vie m’a fait manquer un essentiel qui me semble être la partie obscure ou romancée tissée par des suites de hasards et de fatalité.
J’ai l’impression de n’avoir jamais vécu… Ma vie fut un rêve, un conte, une raconte… un impossible pour honorer le merveilleux qui sous-entend toute vie sur terre.
wowwww… Cette dame est vraiment émouvante…
Je la salue bien haut…
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Le spectacle que vous préparez avec Michel et Didier, ce serait pour quelle date, selon vous ? Je suis toujours étonnée de voir l’énergie que vous possédez…
Je ne sais trop encore… mais je m’y vois comme un conteur qui chante a capella une chanson entre deux poésies musicales, comme si enfin je pouvais me faire conférencier poète entre deux artistes de scène juste pour voir si j’en ai la beauté intérieure bien ailée sur la danse du dire entre les lumières du vivre que constituent ceux et celles qui nous font l’honneur de nous prêter oreille.
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À mon retour de Saint-Eustache, je nous ai fait à dîner… Nous, c’est ma belle Rosalie qui étudie à McGill, et qui vient de temps en temps passer du temps avec sa mamie. Beaucoup de ses cours sont encore en ligne. Ensuite, comme je n’ai pas votre énergie, j’ai dû faire une longue sieste… je n’ai plus l’habitude des longues conversations. Puis je suis allée faire ma marche quotidienne, en écoutant de la musique et des chansonniers.
Vous pouvez me parler un peu plus de Rosalie dans le prochain courriel et m’envoyer une photo?
Ci-jointe la photo promise. Depuis 12 ans, je me fais un album photo de l’année, pour conserver les moments importants de ma vie, celles de mes enfants et petits-enfants, mes livres, les personnes rencontrées… un album d’images… pour quand sera venu le temps de me souvenir…
La photo de cette dame charmante ira sûrement dans mon album… et cette année, il y aura la vôtre aussi…
Un jour, j’aimerais bien que vous me racontiez votre vie à travers ces albums de photos.
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Et me voilà, pour ce moment de la journée qui me plaît tellement… échanger avec vous ! Les gens qui vivent intensément, comme vous et moi, entraînés sur la vague de la passion de leur rêve, ne se rende souvent pas compte qu’il peut exister un certain vide, un espace libre dans leur vie… qui cherche à se combler… pour une joie encore plus grande à savourer la beauté du monde… Nos rendez-vous quotidiens, notre communication, nos échanges, me fait prendre conscience que notre rencontre était un rendez-vous… auquel vous m’avez conviée, le 15 août dernier… et que je me félicite d’avoir accepté !
Un jour… Je me remets à la lecture de votre pdf…. quand les femmes étaient des ombres…
Bonne nuit claire
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t
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Bonjour Pierre,
En début de semaine, Isabelle et sa fille Joséphine, sont allées assister à un spectacle de Fred Pellerin, à Calgary. Le lendemain, en se préparant pour aller travailler, ma fille m’a fait parvenir un texto pour me dire à quel point elle avait apprécié cette représentation, qui comprenait trois chansons, et des contes, puis de l’animation… Je lui ai demandé si Fred avait chanté la chanson du camionneur? Elle m’a répondu que oui, en rappel… Je me suis alors informé s’il leur avait raconté l’histoire du compositeur, paroles et musique, de cette chanson? Pierrot! Bien sûr! m’a-t-elle répondu. Ce gars a une histoire qui paraît tellement incroyable… Elle n’était pas certaine que tout était vrai… Alors je lui ai dit que je vous connaissais, que nous entretenions une correspondance… WOW! c’est donc ben cool! s’est exclamé Joséphine, la poète de la famille. – C’est l’extrait de l’un de ses poèmes que j’ai mis en citation au début de mon roman : Mirages sur la Vallée-de-l’Or :
Une simple goutte d’humanité A tellement de pouvoir Qu’elle permet de changer De redonner l’espoir
Intriguée, sur le chemin de l’école en compagnie de sa mère, Joséphine m’a téléphoné, ce qu’elle fait très rarement. Toutes les deux étaient emballées. Nous n’avons jamais rien entendu d’aussi inspirant que les 4 questions de ce Pierre vagabond… qu’elles m’ont dit. Fred les avait posées une à une, en orientant un moment de réflexion entre chacune… le rappel sur votre chanson avait duré 15 minutes. Depuis leur retour à la maison, avant de se coucher, et en se levant, le lendemain, elles se posaient encore ces questions entre elles… C’était tellement intéressant de voir le cheminement de Joséphine… Je lui ai demandé d’écrire ses réflexions sur le sujet, et de me les faire parvenir… Si elle le fait, je vous les ferai suivre… La directrice de l’école où Isabelle enseigne, qui est, soit dit en passant, une grande fan de mes romans, avait, elle aussi, encore ces questions qui lui tournaient en boucle dans la tête…
Bien sûr, j’ai fait suivre leur enthousiasme à David… Voilà pour ma belle histoire… Claire ———————– Chère claire,
Ce que vous me racontez me bouleverse… Durant les 8 ans ou le conteur Simon Gaautjier a raconté ma vie à travers la francophonie, dans plus de 150 représentations je n’ai jamais voulu assister à sa prestation. Puis quand Fred s’est mis à faire voyager et les 4 questions et la chanson du camionneur , lui aussi, à sn tour à travers la francophonie à travers plusieurs centaines de spectacle …., je me suis retrouvé à nouveau orphelin de moi-même… réfugié du pays oeuvre d’art de mon archétyê hologrammique.
Cela m’ébranle… car l’objectif de ma vie est de faire en sorte que les rêveurs équitables (Marlene, Michel, Pierrot) obtiennent le prix Nobel de la paix par l’invention de la nano-citoyenneté planétaire pour que des millions d’enfants qui meurent de faim et de blessures de guerre puissent et manger et avoir un droit à une vie personnelle oeuvre d’art.
C’est certain que j’aimerais qu’à cause de cette rencontre avec vous et David quelqu’un vienne me voir après une conférence et me dise… J’aime ton rêve je suis milliardaire, comment ça coûte ton rêve de nano-modernité??
Je sais qu’avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec, il me suffirait d’une conférence ou une personne inspirée de cet institut ….soit présente …. pour que l’on dépose à mes pieds des budgets pour réaliser les algorithmes ou par une simple application sur les téléphones intelligents de la planète entière les deux assemblées des justes puissent être élues par tirage au sort.
Oui, la vie est parfois un conte de fée pour rêveuses et rêveurs Claire.
—————— AAA« JE TE DEMANDE PARDON»AAA UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS MULTIVERSIELS DE LA MÉMOIRE DU K-ŒUR… JE TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang. JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 14 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ? JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U. Par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec , nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues… ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi. Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-ŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre). Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au k-œur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON », en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question : COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (6eme et dernier chapitre). ————— Permettez-moi de revenir sur les réactions de de votre fille et de votre petite fille aux quatre questions du pays oeuvre d’art. Je suis vraiment touché… car cela confirme une vie de travail de recherche comme vagabond-poète et du pays, et du coeur des autres, et de 4 universités… Ces quatre questions, je les ai vécu, je les ai expérimenté, je me suis appuyé dessus pour aider avec une abnégation opérationnelle et méthodologique des rêveuses et des rêveurs…
Et de voir, racontée par vous, que simplement exprimé par Fred sur la scène, ces 4 questions bouleversent des personnes humaines de deux générations différentes… Je me dis… je n’ai pas donné ma vie à la poésie pour rien. d’autant plus que je me suis protégé contre tout débordement social de l’égo par une reconnaissance factice et non souhaitée.
Merci infiniment Claire pour ce témoignage
votre amitié m’est précieuse…
je siis dans un nuit et jour à me réinventer comme conteur-con férencier par des séquences de 8 minutes chanson a capelle conte… et j’ai bien l’intention d’honorer la confiance que vous et David allez déposer en mon oeuvre d’art que constitue ma vie personnelle consacrée au bien commun
Pierrot ——————- Bonsoir Pierre, Une journée à oublier… il y en a comme ça… un projet qui a échoué… rien de grave, mais choquant ! Heureusement, il y a ce petit moment de détente pour venir jaser virtuellement avec vous… Et comme dans la vie, je choisis toujours le merveilleux, parlons de ma chère Rosalie qui vient de partir à l’instant pour Montréal. Elle partage un appartement près de l’université. Mon adorable petite-fille – je devrais dire grande fille, elle mesure six pieds – est dotée d’une intelligence très au-dessus de la moyenne, elle étudie en biochimie avec orientation vers la médecine. De plus elle une athlète accomplie, la fin de semaine dernière, elle et sa partenaire ont remporté la médaille d’or, catégorie B, aux compétitions d’aviron, à Welland, en Ontario. Quand je parle d’elle, je la qualifie de fille lumineuse… un rayon de soleil… une beauté naturelle dans un corps sain… Comme vous l’aviez demandé, je vous joins une photo… elle porte la robe de bal des finissantes, offerte par David, son parrain… pour un bal dont elle a été privée à cause de la pandémie… Alors sa mère l’a prise en photo, avec Calgary à l’arrière-plan… fallait bien conserver un souvenir ! Aussi, j’y pense, c’est elle la jeune fille avec le violon sur la couverture de mon roman : Les amants maudits de Spirit Lake. Vos questions bouleversent trois générations différentes… si je m’inclus dans les personnes émues par votre poésie… Bonne fin de journée, cher ami. Claire
De : Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com> Permettez-moi de revenir sur les réactions de de votre fille et de votre petite fille aux quatre questions du pays oeuvre d’art. Je suis vraiment touché… car cela confirme une vie de travail de recherche comme vagabond-poète et du pays, et du coeur des autres, et de 4 universités… Ces quatre questions, je les ai vécu, je les ai expérimenté, je me suis appuyé dessus pour aider avec une abnégation opérationnelle et méthodologique des rêveuses et des rêveurs… Et de voir, racontée par vous, que simplement exprimé par Fred sur la scène, ces 4 questions bouleversent des personnes humaines de deux générations différentes… Je me dis… je n’ai pas donné ma vie à la poésie pour rien. d’autant plus que je me suis protégé contre tout débordement social de l’égo par une reconnaissance factice et non souhaitée. Merci infiniment Claire pour ce témoignage votre amitié m’est précieuse… je siis dans un nuit et jour à me réinventer comme conteur-con férencier par des séquences de 8 minutes chanson a capelle conte… et j’ai bien l’intention d’honorer la confiance que vous et David allez déposer en mon oeuvre d’art que constitue ma vie personnelle consacrée au bien commun Pierrot Zone contenant les pièces jointes —————– J’ai commencé à lire votre dernier pdf… J’y vais très lentement… et je réfléchis… cette fascination que vous portez à l’intrigue bien ficelée. Mais ce qui m’impression surtout, cette cette façon de peindre l’âme humaine, dans le respect de sa complexité en n’oubliant jamais cette touche d’humanité qui voyage d’un personnage à l’autre
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ex: L’émotion causée par ce lointain souvenir amena quelques larmes au coin de ses paupières. Depuis son entrée en communauté vingt ans auparavant, elle avait conservé la nostalgie de sa vie de famille, ce brouhaha et ces cris d’enfants qui se bousculaient en riant lui manquaient. Mais cette absence ne lui avait jamais fait remettre en cause sa vocation religieuse et encore moins celle d’infirmière.
Ex: Le médecin et la sœur infirmière échangèrent un regard compatissant qui n’échappa pas à Antoine.
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C’est pour cela Claire que vos romans sonnent si vrais….
Quand je regarde mes 4 questions du pays oeuvre d’art, c’est comme si j’avais passé ma vie à tenter de réinventer les paramètres du merveilleux de la condition humaine sur terre…. et surtout de les expérimenter en auto-référentiel dans ma propre vie. Et cela jusqu’à l’abnégation la plus sacrée toute dévouée à un doctorat…
De là le côté sacré que j’accorde à cette chance que constituent mes 45 minutes-confidences que je suis en train de sculpter jour après jour… C’est comme si au fond de moi-même, tout me dit que je peux allumer plus de personnes humaines par ce canal que par celui d’un spectacle, peut-être parce qu’en soi, le tout constitue un laboratoire ou le k-oeur prend le temps de s’adresser au k-oeur de l’humanité oeuvre d’art en chacun de nous, comme en moi-même d’ailleurs.
Chaque vie est un conte par le rêve et un roman par les désirs. Et c’est la danse des deux qui en fait l’unicicité.
J’aimerais bien que vous me parliez de ce contretemps qui vous a si profondément choqué aujourd’hui…. si cela ne fait pas trop partie de cette partie privée que l’on préfère garder pour soi.
Je vous souhaite une bonne soirée Claire
Pierrot —————– La danse du rêve et du désir…Boîte de réception
Très cher Pierre,
Chaque vie est un conte par le rêve et un roman par les désirs. Et c’est la danse des deux qui en fait l’unicicité. J’adore ces quelques mots…. Ils valsent dans ma tête…
Bonne nuit, Pierre. Claire —————- le piton de la libertéBoîte de réception
Je marchais hier pour la 2ieme fois au stade olympique à l’uqam dans le but d’aller rencontrer Alexis Lemieux… Et je me disais… ça fait tellement longtemps que je travaille pour un prix nobel de la paix par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire…. ou deux assemblées des justes élues planétairement par tirage au sort pour contrebalancer les 193 états sous le joug des monarchies nucléaires…. et cela pour que les millions d’enfants de la planète, qu’importe la race, le genre, la langue, la religion, aient un droit universel à une vie personnelle oeuvre d’art par un rêve big bang. J’ai toujours su que cela passerait par une série de conférences dans le but de rencontrer par synchrini-vie-té la personne milliardaire qui me dirait comme on le fit pour Margaret Sanger… J’aime ton rêve comment ça coûte? J’ai toujours su que cela passerait fondamentalement par une rencontre avec un rêveur ou une rêveuse… Je ne désire rien pour moi-même… et c’est cela depuis toujours… mais je porte en moi le scandale de la condition humaine ou celui et celle qui mange ressent de l’impuissance vis-à-vis des milliards qui ne mangent pas à leur faim. Voilà pourquoi j’avais honte d’être un artiste de scène, honte qu’on fasse un film sur moi, honte qu’on fasse un spectacle swur ma vie, honte qu’on me chante et raconte mes 4 questions… Tout ça ne fait que masquer le véritable problème… Mais pour la iere fois de ma vie, je n’ai pas honte de devenir conférencier pour David… ça fait du bien… Je n’ai pas honte d’y aller graduellement pour que mon rêve puisse s,arrimer dans le respect de votre rêve Claire et celui de davids. Est-ce que la vie va me donner cette chance , CE PITON DE LA LIBERTÉ, pour me rendre au prix Nobel de la paix? Je me suis pratiqué toute ma vie en consacrant mes énergies spirituelles à aider avec abnégation des rêveuses et des rêveurs à ne pas être écrasés par leur rêve. Alexis fit partie de cette cohorte. Et , aujourd’hui ou il est en phase finale de doctorat… je sais que ma présence dans sa vie au niveau méthodologique a fait la différence. ——————– Je porte en moi la condition humaine comme un honneur métaphysique. :’humanité oeuvre d’art devrait être enseignée dans les écoles… elle nous concerne toutes et tous. les changements climatiques, les maladies épidémiques, la toxicité spirituelle sont des blessures profondes faites à la beauté du monde. Je la connais… J’ai donné tous mes biens pour la vagabonder…j’ai fais de ma vie personnelle une oeuvre d’art au service de la poésie d’être vivant par un rêve big bang sur terre.. ————— C’est peut-être pour cela Claire que votre oreille m’est si précieuse… Qui croira qu’un homme peut atteindre intérieurement un désintéressement si humble au niveau des débris de la mémoire du coeur? être un artiste de variété ne m’a pas rendu heureux. Même si je l’ai exercé pendant 32 ans. La politique ne m’aurait pas plus rendu heureux… Le fait qu’on me traite aussi comme si j’étais quelqu’un me rend profondément triste… Mais j,avoue que les 4 questions du pays oeuvre d’art, qui enflamment une à une les personnes humaines comme on le ferait d’un gâteau de fête, me rend fier, mais la route est encore longue pour que chaque enfant sur la terre puisse avoir le droit et le devoir d’en faire un art de vivre. ——————– De là le fait que je n’ai aucune vie sociale, que je n’ai pas de téléphone, que je ne vais à aucun mariage, enterrement, baptême, Je suis nuit et jour à rêver de ce piton de liberté ou j’aurai enfin la chance d’avancer vers mon rêve d’une humanité oeuvre d’art… J’ai mis 2 ans nuit et jour sur un TRAITÉ DES ABS… Permettez-moi de vous en envoyer une copie pdf au cas ou tout cela se perdrait Claire Merci à vous et à David d’être dans ma vie. J’ai besoin de vous deux pour me rendre au prix Nobel de la paix en tout cas c’est ce mon k-oeur vous me dit de vous avouer le plus humblement possible ce matin Pierrot ————— ——————– Claire vous êtes tellement extraordinaireBoîte de réception
chère Claire depuis que je vous ai écrit ce dernier mot-courriel tout a tremblé en moi-même j’ai eu peur de perdre votre estime parce que j’étais allé trop loin dans la confidence….
Comme vous êtes la seule personne à qui je me dévoile vraiment je n’ai pas de barre de mesure sur ce qui est inapproprié et approprié
alors je fais appel à votre bienveillance pour me faire pardonner parfois des maladresses.. qui ne manqueront pas de se produire.
merci infiniment d’être là malgré mes manques de pudeur conceptuelle et mes errances de convenance dans ce que l’on peut dire à l’autre malgré tout si humaines.
——————
Très cher Pierre,
J’ai sauvegardé précieusement votre document.
Je suis toujours émue… et souvent bouleversée, en lisant vos propos. Vous dites porter en vous le scandale de la condition humaine… ça doit devenir bien lourd…Pour les gens au grand cœur… c’est un rêve universel que tous les enfants du monde mangent à leur faim… et aient droit à une vie personnelle œuvre d’art, comme vous dites… C’est ce qu’a répondu Joséphine, à la première question de Fred Pellerin : quel est ton rêve ? Que tous les enfants du monde aient la même chance qu’elle… —————– Vous savez Claire, la métaphysique et la philosophie sont les deux pays oeuvre d’art des rêveuses et des rêveurs de l’humanité. Quand je dis que dans la vie, seul l’impossible est vrai …. ça rejoint aussi les deux sources de la morale et de la religion, d’Henri Bergson HENRI BERGSON -Les deux sources de la morale et de la religion- PREMIÈRE PARTIE – YouTube Le plus fou de ce que je vous ai écrit… c’est à quel point intérieurement j’échangerais tout ce qui est relié à quelque renommée que ce soit pour un enfant qui mange à sa faim parce qque la nano-citoyenneté-planétaire et ses deux assemblées des justes a sensibilisé les 193 états aux enjeux oeuvre d’art de notre condition humaine sur terre Comme toutes les utopies, la mienne ressemble à une chanson, à un voeu pieu… et pourtant… elle porte le rêve même de l’homme préhistorique qui, devant son feu, sous les étoiles se pose la question de sa vie sur terre reliée au mystère de son rêve. Dans les conférences que je réinvente nuit et jour pour david, j’aimerais que l’on ressente le coeur de cet homme préhistorique devant son feu qui le protège des dinosaures et qui se pose les mêmes questions que le coeur de ceux et celles qui dans la salle ce soir-là vont se retrouver tout autour du feu de la beauté du monde que je porte en moi. —————- Je me fais l’avocat du diable… mais même si un milliardaire se manifestait, pour obtenir l’égalité pour tous en ce bas monde, il faudrait abolir les gouvernements, tous les dirigeants, tous les messieurs le président… et sans têtes dirigeantes, ce serait l’anarchie… 2066 ….. 17 AVRIL 2018 2066 …(SOLJENITSYNE) D’UN PRIX NOBEL À L’AUTRE…. 1970 ALEXANDRE SOLJENITSYNE PRIX NOBEL DE LITTÉRATURE…. 2020 L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) PRIX NOBEL DE LA PAIX…. SYMBOLISANT LE PASSAGE PLANÉTAIRE DE L’ERRANCE AXIOLOGIQUE DE 1970 À L’ERRANCE POÉTIQUE 2020Bertrand le Meignen 1958 Ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Pasternak» préfigura alors, par bien des aspects, ce que Soljenitsyne allait connaître quelques années plus tard. Boris Pasternak se vit décerner le 24 octobre 1958 le prix Nobel de littérature (après avoir déjà été proposé pour ce prix en 1947 et en 1954) «pour ses contributions remarquables à la poésie contemporaine ainsi que dans le domaine de la grande narration russe». Il l’accepta aussitôt, mais immédiatement ses proches eurent peur, pressentant que «quelque chose d’illicite, de compromettant, d’absolument inutile s’était passé». En effet, l’attribution du prix déclencha un énorme scandale dans les milieux officiels soviétiques (qui espéraient que le prix irait à Cholokhov) et fut suivie d’un torrent d’injures, de menaces, d’insultes et d’intrigues ignobles contre le lauréat. L’union des écrivains s’en prit à cette « trahison envers le peuple soviétique… payée au moyen du prix Nobel». Dans la presse, on le traita «d’ennemi du peuple», de «Judas» et de «cochon souillant son propre sol». On traita son roman d’ouvrage mesquin, insignifiant et vil… d’une ordure littéraire. On réclama son exclusion de l’Union des écrivains et son bannissement. On exerça sur lui de très fortes pressions pour qu’il ne donne pas suite à cette brillante récompense. Et Khrouchtchev lui-même ne se priva pas de lancer des attaques ordurières contre le lauréat et des menaces de déportation, s’il persistait à accepter le prix. Alors, Pasternak devint «méconnaissable, gris, décomposé. Il était devenu vieux. Il avait mal partout. Mais des lettres de soutien arrivaient aussi par paquets ainsi que des approbations du monde entier… p.326 …. Alors enseignant à Riazan, notre écrivain – bien que jugeant sévèrement la langue et la prose du Docteur Jivago (dont il lut des extraits en samizdat) enviait Pasternak, comme il le confie dans ses mémoires, espérant qu’il allait profiter de sa célébrité pour accomplir tout ce dont lui-même rêvait: PRONONCER UN DISCOURS ÉCLATANT, publier toutes ses autres œuvres, tout ce qu’il devait retenir et qu’il n’avait pas oser publier jusque-là au risque de tout perdre, AVEC LA CERTITUDE QU’AINSI, PAR SON SACRIFICE,******* IL CHANGERA LE MONDE ENTIER******* Fort de son expérience concentrationnaire, Soljenitsyne n’imaginait pas que Pasternak put voir ou accepter les choses autrement et, rapidement déçu, il frissonna «de honte pour lui comme si c’eut été pour moi», ne comprenant pas qu’il se laisse intimider par quelques invectives qu’il puisse flancher devant la menace d’un bannissement et se ravaler à implorer le gouvernement et à marmonner des contritions et des expressions convenues pour l’éviter…. «Si on m’appelle au combat- et, qui plus est, dans des circonstances aussi exceptionnelles, va et vers la Russie! lança Soljenitsyne. Il condamna sévèrement son ainé « ne lui trouvant aucune excuse» et comprit alors ET DÉCIDA MÊME QU’IL LUI FALLAIT CE PRIX LE PLUS TÔT POSSIBLE, COMME POINT D’APPUI DANS LA BATAILLE QU’IL S’APPRÊTAIT À LIVRER POUR POUVOIR FRAPPER D’AUTANT PLUS FORT. Pour sûr, j’agirai alors tout à l’inverse de Pasternak: J’accepterai hardiment, j’y partirai hardiment, je prononcerai le discours le plus hardi. Résultat, ils ne barreront le chemin du retour (que l’écrivain imaginait cependant au bout de peu d’années). PAR CONTRE, JE PUBLIERAI TOUT! JE PROFÈRERAI TOUT| SE HISSER JUSQU’À LA TRIBUNE DU PRIX NOBEL ET DÉFLAGRER. —————- 2068 …(VIE PERS. ŒUVRE D’ART) DANS L’ÈRE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, L’ACCÈS UNIVERSEL À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DEVIENDRA UN DROIT POLITIQUE INALIÉNABLE… ET C’EST EN SENS QU’IL FAUT LIRE CETTE MAGNIFIQUE PHRASE DE SOLJENITSYNE: « LA VALEUR DE NOTRE VIE RÉSIDE TOUTE ENTIÈRE DANS LA RÉALISATION DU BUT POUR LEQUEL ELLE EST FAITE»Bertrand Le Meignen 1994 «LA VALEUR DE NOTRE VIE RÉSIDE TOUTE ENTIÈRE DANS LA RÉALISATION DU BUT POUR LEQUEL ELLE EST FAITE», note Soljenitsyne dans Aout 1914. Pour lui, ce but aura été, dès sa jeunesse, de raconter la tragédie du siècle que fut la Révolution de 1917, puis, plus tard, de rechercher et d’en trouver les causes, de renouer le fil brisé de l’histoire russe, et ainsi contribuer AU RENOUVEAU DU PAYS. En effet, pour trouver les directions possibles et sures, pour sortir la Russie de sa situation dramatique, il ne faut pas perdre de vue de nombreux ratés de notre histoire antérieure, explique-t-il, car, eux aussi nous ont acculés à la situation présente. ——— `De là ma conviction profonde qu’un jour, l’invention de la NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE par notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) sera consacrée PATRIMOINE IMMATÉRIEL MONDIAL DE L’HUMANITÉ, car on y reconnaîtra toutes les intuitions D’ERRANCE POÉTIQUE rêvées tout au long de l’errance fantomatique et axiologique du plus noble de ses représentants sur terre, ALEXANDRE SOLJENITSYNE, dont l’aventure de son rêve personnel sur terre illustre politiquement les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art menant à la cinquième, fondatrice de la nano-citoyenneté-planétaire et ses deux assemblées des justes (125 femmes et 125 hommes) 1: Quel est ton rêve? 5 COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉDU MONDE? Pour réaliser votre rêve, il faudrait plutôt une pluie d’étoiles… qui tomberait sur la planète entière en une seule nuit… et qui mettrait au cœur de chacun la bonté qui vous anime… Oui, la beauté du monde devrait être enseignée dans les écoles… Vos quatre questions devraient être posées à tous les jeunes de la terre… ça ferait d’eux, plus tard, des adultes plus ouverts à leurs semblables… Claire… quelle plume… wowwwwwwwwwwwwww c’est exactement dans le sens ou ma boussole de dignité humaine aime le mieux s’exprimer…. celle de l’éducation… celle de la pluie d’étoiles qui mettrait au coeur de chacun la bonté qui m’anime. —————- 2069 ….. (SOLJENITSYNE) DISCOURS D’ALEXANDRE SOLJENITSYNE POUR LE PRIX NOBEL DE LITTÉRATURE 1970….«LA BEAUTÉ SAUVERA LE MONDE»Alexandre Soljenitsyne, prix Nobel 1970, n’a pas la parole. Alors, il crie. Et c’est ce long cri dont L’Express publie ici le texte intégral. Parler de lui est interdit dans son pays, où son œuvre continue à être bannie. La cérémonie privée qui devait avoir lieu, à Pâques dernier, dans un appartement de Moscou, au cours de laquelle le prix Nobel devait lui être remis, a été annulée parce que le secrétaire général de l’académie suédoise n’a pas pu obtenir des autorités soviétiques un visa d’entrée. Soljenitsyne a refusé d’aller recevoir ce prix à Stockholm, selon la coutume, parce qu’il craint, s’il quitte le territoire russe, de ne plus revoir son pays. Ainsi le discours traditionnel du lauréat Nobel a-t-il été escamoté. Mais l’ambassadeur des ombres, le survivant du « Pavillon des cancéreux » et du « Premier Cercle », n’a pas accepté le silence. Le discours qu’il aurait prononcé, il l’a écrit. C’est un grand texte. Le voici dans son entier. Comme le sauvage intrigué qui a ramassé un étrange objet – venu de l’océan ? dégagé des sables ou tombé du ciel ? – aux courbes compliquées et qui luit d’abord faiblement pour lancer ensuite de vifs éclats, de même qu’il le tourne d’un côté puis de l’autre, puis le retourne, essayant de découvrir ce qu’il peut en faire, s’efforçant de lui trouver une utilisation terrestre qui soit à sa portée, mais ne pouvant imaginer qu’il puisse avoir une plus haute fonction. Ainsi sommes-nous, tenant l’art entre nos mains, convaincus d’en être les maîtres : nous avons l’audace de le diriger, de le renouveler, de le réformer ; nous le vendons pour de l’argent, l’utilisons pour nous attirer les faveurs du pouvoir, le transformons parfois en amusement – jusqu’aux chansons populaires et aux boîtes de nuit – ou, à d’autres moments, le brandissons comme une arme – carotte ou bâton – pour les besoins éphémères de la politique ou de mesquins idéaux sociaux. Mais l’art n’est pas souillé par nos efforts, pas plus qu’il ne s’écarte de sa vraie nature, car, à chaque occasion et pour chaque application, il nous révèle un peu de son feu interne et secret. FÉDOR DOSTOIEVSKI. « La beauté sauvera le monde. »[ Roger-Viollet] Pourrons-nous jamais, percevoir cette lumière dans sa plénitude. ? Qui aura l’audace de dire qu’il a pu définir les limites de l’art et qu’il en a recensé toutes les facettes ? Dans le passé, il est probablement arrivé que quelqu’un l’ait compris et nous l’ait fait savoir, mais nous ne nous en sommes pas contentés longtemps : nous avons écouté, puis nous avons oublié, et nous avons éparpillé cette connaissance de-ci, de-là, pressés comme d’habitude d’échanger ce que nous avions pourtant de meilleur, pour quelque chose de nouveau. Et lorsqu’on nous redit cette vérité ancienne, nous ne nous souvenons ‘même plus que nous la possédions déjà. L’artiste se considère comme le créateur d’un monde spirituel qui lui est propre : il porte sur ses épaules la responsabilité de créer ce monde, de le peupler et d’en assumer l’entière responsabilité. Mais il est écrasé sous ce fardeau, car un génie mortel n’est pas en mesure de supporter une telle charge. De même que l’homme, après s’être déclaré le centre de la vie, n’a pas réussi à construire un système spirituel équilibré. Et fi l’infortune s’abat sur lui, il en rejette le blâme sur l’éternel manque d’harmonie du monde, sur la complexité des âmes brisées du temps présent, ou sur la stupidité du public. D’autres artistes, reconnaissant l’existence d’une puissance supérieure, travaillent avec enthousiasme comme d’humbles apprentis sous le regard de Dieu. Mais alors, leur responsabilité : face à tout ce qu’ils écrivent ou peignent, et face aux âmes qui reçoivent leur message, est plus astreignante que jamais. En revanche, ils ne sont plus les créateurs de ce monde ni ne le dirigent. Pour eux, le doute n’est plus possible : l’artiste a seulement alors une conscience plus aiguë que celle des autres de l’harmonie du monde, de sa beauté et de sa laideur, de l’apport de l’homme, qu’il doit transmettre intelligemment aux autres. Et dans le malheur, et même au plus profond de la détresse de l’existence, dénuement, prison ou maladie, sa certitude d’une permanente harmonie ne l’abandonne jamais. L’irrationalité de l’art, ses éblouissants revirements, ses découvertes imprévisibles, l’influence explosive qu’il a sur les êtres humains, tout cela contient trop de magie pour être épuisé par la vision que l’artiste a du monde, par la conception qu’il a de son art ou par l’œuvre de ses mains indignes. Les archéologues n’ont pas découvert de traces d’existence humaine qui n’aient connu de forme artistique. Dès l’aube de l’humanité, nous avons reçu l’art de mains que nous avons été trop lents à reconnaître. Et nous avons été trop lents à nous demander : pourquoi avons-nous reçu ce don et qu’allons-nous en faire ? “Ils se trompent ceux qui prophétisent que l’art va mourir. C’est nous qui mourrons, l’art est éternel” Ils se trompent, et ils se tromperont toujours. ceux qui prophétisent que l’art va se désintégrer, et mourir. C’est nous qui mourrons, l’art est éternel. Serons-nous capables, même au jour de notre mort, d’en percevoir tous les aspects et toutes les possibilités ? On ne peut donner un nom à toutes choses, car certaines choses nous entraînent bien au-delà des mots. L’art peut même enflammer une âme glacée plongée dans les ténèbres, et l’élever à une expérience spirituelle. Grâce à l’art, il nous arrive d’avoir des révélations, même vagues et brèves, qu’aucun raisonnement, si serré soit-il, ne pourrait faire naître. Comme cette petite glace des contes de fées dans laquelle on ne se voit pas soi-même, mais où, pendant une brève seconde, on voit l’inaccessible, où aucun homme ne peut aller, ni avec ses jambes ni avec ses ailes. Et l’âme seule exhale sa plainte… Un jour, Dostoïevski a laissé échapper cette énigmatique remarque : « La beauté sauvera le monde. » Qu’est-ce que cela veut dire ? Pendant longtemps, j’ai pensé que ce n’étaient que des mots. Comment était-ce possible ? Quand donc, au cours de notre sanglante Histoire, la beauté a-t-elle sauvé quiconque de quoi que ce soit ? Ennobli, exalté, oui. Mais qui a été sauvé ? Il existe, toutefois, une certaine particularité dans l’essence même de la beauté et dans la nature même de l’art : la conviction profonde qu’entraîne une vraie oeuvre d’art est absolument irréfutable, et elle contraint même le coeur le plus hostile à se soumettre. On peut parfaitement composer un discours politique apparemment bien fait, écrire un article convaincant, concevoir un programme social ou un système philosophique, en partant d’une erreur ou d’un mensonge. Dans ce cas, ce qui est caché ou déformé n’apparaît pas immédiatement. Un discours, un article ou un programme exactement contraire et un système philosophique construit d’une façon entièrement différente rallieront l’opposition. Et ils sont tout aussi bien construits, tout aussi convaincants. Ce qui explique à la fois la confiance et la défiance qu’ils provoquent. Mais une oeuvre d’art porte en soi sa propre confirmation. Si la pensée est artificielle ou exagérée, elle ne supporte pas d’être portée en images. Tout s’écroule, semble pâle et terne, et ne convainc personne. En revanche, les oeuvres d’art qui ont cherché la vérité profonde et nous la présentent comme une force vivante s’emparent de nous et s’imposent à nous, et personne, jamais, même dans les âges à venir, ne pourra les réfuter. Ainsi cette ancienne trinité que composent la vérité, la bonté et la beauté n’est peut-être pas simplement une formule vide et flétrie, comme nous le pensions aux jours de notre jeunesse présomptueuse et matérialiste. Si les cimes de ces trois arbres convergent, comme le soutiennent les humanistes, mais si les deux troncs trop ostensibles et trop droits que sont la vérité et la bonté sont écrasés, coupés, étouffés, alors peut-être surgira le fantastique, l’imprévisible, l’inattendu, et les branches de l’arbre de beauté perceront et s’épanouiront exactement au même endroit et rempliront ainsi la mission des trois à la fois. Alors, la remarque dé Dostoïevski « La beauté sauvera le monde » ne serait plus une phrase en l’air, mais une prophétie. Après tout, il est vrai qu’il eut des illuminations fantastiques. Et, dans ce cas, l’art, la littérature peuvent vraiment contribuer à sauver notre monde. C’est la compréhension qu’au cours des années j’ai pu acquérir en cette matière que je voudrais essayer de vous exposer aujourd’hui. Pour accéder à cette tribune d’où est lu le discours du prix Nobel, où peu d’écrivains sont invités, occasion unique dans leur vie, je ne me suis pas contenté de monter trois ou quatre marches, j’en ai gravi des centaines et des milliers, raides, abruptes, glacées, émergeant de l’obscurité et du froid, où ce fut mon sort de survivre, tandis que d’autres – peut-être plus doués et plus forts que moi – périssaient. Je n’en ai rencontré que quelques-uns sur la multitude des Îles du Gulag [1]. Écrasé sous la surveillance policière, je n’ai pu parler à tous, je n’ai eu de nouvelles que de quelques-uns. Pour les autres, j’ai deviné. Ceux qui ont été engloutis dans ce gouffre, alors qu’ils s’étaient déjà fait un nom, sont au moins connus. Mais combien ont pu en revenir ? Toute une littérature nationale est enfouie là, plongée dans l’oubli, non, seulement sans une pierre tombale, mais sans vêtements, nue, avec seulement un numéro. La littérature russe n’a jamais cessé d’être, mais, du dehors, elle semble une terre en friche. Là où devrait s’élever une calme forêt ne subsistent, après cette coupe dramatique, que deux ou trois arbres épargnés par hasard. Et si je suis ici aujourd’hui, accompagne par les ombres de ceux qui sont tombés, le front baissé pour laisser passer devant moi, à cette place, ceux qui la méritèrent avant moi, comment moi, devant vous, puis-je deviner et exprimer ce qu’ils auraient voulu vous dire ? Cette obligation pèse sur nous depuis longtemps, et nous l’avons comprise. Comme le dit Wladimir Soloviev : « Même dans nos chaînes, nous devons nous-mêmes boucler le cercle que les dieux ont tracé pour nous. » Souvent, dans le grouillement pénible des camps, dans les colonnes de prisonniers, lorsque les guirlandes de lanternes percent les ténèbres des frimas nocturnes, jaillissaient au-dedans de nous les mots que nous aurions voulu crier au monde, si le monde extérieur avait pu nous entendre. À ce moment-là, tout semblait clair, ce que notre ambassadeur devait dire et comment le monde réagirait aussitôt. Notre horizon embrassait distinctement les choses matérielles et les mouvements spirituels, et le monde indivisible ne présentait pour moi aucun défaut. Ces idées ne venaient pas des livres. Elles étaient nées au cours de conversations avec ceux qui sont morts aujourd’hui, dans les cellules des prisons et autour des feux. C’est de cette existence-là qu’elles sont nées et c’est à l’épreuve de cette vie-là qu’elles ont été soumises. Lorsque, enfin, la pression se fut atténuée et que notre horizon se fut graduellement agrandi, à travers une fente minuscule, nous vîmes apparaître ce qu’était « le monde entier ». Et à notre stupéfaction, nous découvrîmes que ce n’était pas du tout ce que nous attendions, ce que nous espérions, c’est-à-dire un monde qui ne vivrait pas « par cela » et qui ne conduirait pas « à cela ». C’était un monde qui pouvait s’écrier, à la vue d’un bourbeux marécage : « Oh ! la jolie petite mare », ou, devant de lourds carcans : « Oh ! le charmant collier », un monde où certains versaient d’inconsolables larmes et d’autres dansaient au rythme d’une musique légère. Comment cela a-t-il pu se produire ? Pourquoi cette faille ? Étions-nous insensibles ? Le monde était-il insensible ? Ou était-ce dû aux différences de langage ? Pourquoi les êtres humains ne peuvent-ils entendre, ce que disent distinctement les autres ? Les mots cessent d’avoir un sens et coulent comme l’eau, sans goût, sans couleur, sans odeur, sans laisser de trace. Et, au cours des années, au fur et à mesure que je comprenais cela, changeaient la construction, le contenu et le ton de mon discours, ce discours que je prononce aujourd’hui. Il a maintenant peu de points communs avec le plan, initial, conçu au cours des soirées glaciales des camps. Depuis les temps immémoriaux, l’homme a été ainsi fait que sa vision du monde, tant qu’elle ne lui est pas imposée par l’hypnose, ses motivations et son échelle des valeurs, ses actes et ses intentions sont déterminés par son expérience personnelle et collective de la vie. Comme le dit un proverbe russe : « Ne crois pas ton frère, mais crois plutôt ton oeil, même s’il louche. » C’est le moyen le plus sûr de comprendre le monde qui nous entoure et le comportement des hommes qui y vivent. Pendant ces longues périodes où notre monde était plongé dans le mystère et la barbarie, avant qu’il ait été rapetissé par les moyens de communication, avant qu’il ait été transformé en un unique bloc aux pulsations convulsives, les hommes, se fondant sur l’expérience, apprirent à se gouverner dans le cadre de leurs communautés, de leurs sociétés et, finalement, de leurs territoires nationaux. À cette époque, il était possible aux êtres humains de discerner et d’admettre une échelle de valeurs commune, de faire la distinction entre ce qui était considéré comme normal, ou incroyable, ou cruel, ou ce qui dépassait les limites de la perversité, ou ce qu’était la loyauté, ou, au contraire, la tromperie. Et bien que ces peuples disséminés aient mené des vies très différentes, que leurs valeurs sociales fussent souvent en violent désaccord, de même que leurs systèmes de poids et mesures ne coïncidaient pas, ces, contradictions ne surprenaient que d’occasionnels voyageurs, n’étaient signalées dans les récits que comme des sujets d’étonnement et ne présentaient aucun danger pour l’humanité, qui n’était pas encore unifiée. Mais au cours des dernières décennies, imperceptiblement mais rapidement, l’humanité est devenue une seule entité -source à la fois de confiance et de danger – de sorte que les chocs et les embrasements de l’une de ses parties sont immédiatement transmis aux autres, détruisant parfois une immunité nécessaire. L’humanité est devenue une, mais pas aussi fermement que les communautés ou même les nations, pas grâce à des années d’expérience mutuelle, ni parce qu’elle a appris à voir avec un seul oeil, même s’il louche, ni parce qu’elle utilise le même langage, mais en enjambant toutes les barrières grâce à la radio et à l’imprimerie. Une avalanche d’événements s’abat sur nous et, en une minute, la moitié du monde en est informée. Mais l’étalon qui permettrait de mesurer ces événements et de les évaluer en fonction des lois qui régissent des régions peu connues du globe n’est pas et ne peut pas se trouver sur les ondes ou dans les colonnes de journaux. Car ces échelles de valeur ont été mûries et assimilées pendant trop d’années, dans des conditions trop particulières, dans les communautés et les sociétés, pour qu’elles puissent être échangées à travers l’éther. Dans les diverses parties du monde, les hommes appliquent leurs propres références aux événements, et ils les jugent, avec entêtement et confiance, en fonction d’elles, et non selon celles des autres. S’il n’existe pas tellement d’échelles de valeurs différentes dans le monde, on en dénombre au moins quelques-unes : une pour les événements proches, une pour les événements éloignés, une pour les vieilles sociétés, une autre pour les jeunes. Les peuples malheureux en ont une, les peuples heureux une autre. Les sons discordants et grinçants de ces diverses échelles nous abasourdissent et nous étourdissent, et, sans être toujours douloureux, ils nous empêchent d’entendre les autres dont nous nous tenons éloignés, comme nous le ferions de la démence ou de l’illusion, pour ne juger en toute confiance le monde entier que d’après nos propres valeurs. C’est pourquoi nous considérons comme le, plus important, le plus pénible et le moins supportable ce qui est le plus proche de nous. Tout ce qui est loin, tout ce qui ne menace pas de nous envahir à l’instant et de franchir le seuil de notre porte même avec ses gémissements pathétiques, ses cris étouffés, ses vies détruites, ses millions de victimes – tout cela, nous le considérons comme parfaitement supportable et tolérable. En se retirant dans sa tour d’ivoire, l’artiste risque d’abandonner le monde aux mains de mercenaires, de nullités, sinon de tous Dans une partie du monde, il n’y a pas si longtemps, des persécutions semblables à celles de la Rome antique ont condamné des centaines de milliers de chrétiens silencieux à donner leur vie pour leur foi en Dieu. Dans l’autre hémisphère, un fou (il n’est sûrement pas le seul) se hâte de traverser l’océan pour nous délivrer de la religion, en frappant le grand prêtre d’une lame. Son acte a été calculé pour frapper chacun d’entre nous en fonction de son échelle de valeurs personnelle. Ce qui paraît de loin, selon une certaine échelle de valeurs, une liberté enviable et florissante, est ressenti sur place, et selon des valeurs différentes, comme une contrainte insupportable, déchaînant la colère et les émeutes. Ce qui, dans une partie du monde, peut représenter un rêve d’incroyable prospérité peut exaspérer les hommes dans une autre et être considéré comme une exploitation sauvage, appelant la grève immédiate. Les échelles de valeurs sont aussi différentes Pour les catastrophes naturelles : une inondation qui emporte des centaines de milliers de vies humaines a moins de signification pour nous qu’un accident au coin de la rue. Il en est de même pour les insultes personnelles : un sourire ironique ou un simple geste de renvoi est parfois humiliant, alors qu’à d’autres moments des brutalités physiques sont pardonnées, comme s’il s’agissait d’une mauvaise plaisanterie. Il en est de même pour les châtiments : pour les uns, un mois de prison, ou une interdiction de séjour, ou l’isolement dans une cellule avec du pain et du lait pour toute nourriture, frappe l’imagination et emplit les colonnes des journaux d’articles furieux. Tandis que, pour d’autres, des peines de vingt-cinq ans de prison, des cellules dont les murs sont givrés de glace et où les prisonniers n’ont que leurs sous-vêtements, des asiles de fous pour les gens sains d’esprit, d’innombrables gens qui, pour les raisons mystérieuses, s’obstinent à fuir et sont abattus, aux frontières, tout cela est courant et parfaitement accepté. Notre esprit est tout à fait en paix quand il s’agit de cette partie exotique du monde dont nous ne savons pratiquement rien, dont nous ne recevons même pas d’informations, à l’exception des supputations superficielles et déjà dépassées de quelques correspondants. Cependant, nous ne pouvons reprocher à la vision humaine cette dualité, cette incompréhension ahurissante de la peine d’un autre homme éloigné, car l’homme est ainsi fait. Mais, pour l’ensemble de l’humanité, unie en un seul bloc, cette incompréhension mutuelle présente la menace d’une destruction imminente et brutale. Un monde, une humanité ne peuvent exister en face de six, de quatre ou même de deux échelles de valeurs : nous serions déchirés par cette disparité de rythmes, cette dualité de vibrations. Si un homme avec deux coeurs n’est pas fait pour ce monde, nous ne pouvons pas non plus vivre avec cette dualité sur une même Terre. Alors, qui coordonnera ces échelles de valeurs ? Et comment ? Qui créera pour l’humanité un seul système d’interprétation, valable pour le bien et le mal, pour ce qui est supportable et pour ce qui ne l’est pas ? Qui fera clairement comprendre à l’humanité ce qui est une souffrance réellement intolérable et ce qui n’est qu’une égratignure superficielle ? Qui orientera la colère des hommes contre ce qui est le plus terrible, et non plus contre ce qui est le plus proche ? Qui réussira à transposer une telle compréhension au-delà des limites de son expérience personnelle ? Qui réussira à faire comprendre à une créature humaine fanatique et bornée les joies et les peines de ses frères lointains, à lui faire comprendre ce dont il n’a lui-même aucune notion ? Propagande, contrainte, preuves scientifiques, tout est inutile. Mais il existe heureusement un moyen de le faire dans ce monde : l’art, la littérature. Les artistes peuvent accomplir ce miracle. Ils peuvent surmonter cette faiblesse caractéristique de l’homme qui n’apprend que de sa propre expérience tandis que l’expérience des autres ne le touche pas. L’art transmet d’un homme à l’autre, pendant leur bref séjour sur la Terre, tout le poids d’une très longue et inhabituelle expérience, avec ses fardeaux, ses couleurs, la sève de sa vie : il la recrée dans notre chair et nous permet d’en prendre possession, comme si elle était nôtre. Plus encore, les pays et les continents répètent les fautes des autres avec des intervalles de parfois plusieurs siècles. Dans ce cas, tout devrait être clair. Mais non. Ce que certaines nations ont déjà rejeté est brusquement découvert par d’autres, qui le considèrent comme le dernier cri. Là encore, le seul substitut à l’expérience que nous n’avons pu acquérir est l’art, la littérature. Ceux-ci possèdent un merveilleux pouvoir : au-delà des différences de langues, de coutumes, de structures sociales, ils peuvent transmettre l’expérience de toute une nation à une autre. Ils peuvent faire connaître à une nation novice la pénible épreuve d’une autre s’étendant sur des dizaines d’années, lui évitant ainsi de suivre une route inutile, ou erronée, ou même désastreuse, abrégeant ainsi les sinuosités de l’histoire de l’humanité. La littérature transmet encore l’expérience d’une autre façon : d’une génération à l’autre. Elle préserve ainsi son histoire et ranime sa flamme sous une forme pure de toute déformation ou calomnie. C’est ainsi que la littérature, avec le langage, protège l’âme d’une nation. Il était de bon ton, récemment, de parier du nivellement des nations, de la disparition des différentes races dans le creuset de la civilisation contemporaine. Je ne suis pas d’accord avec cette opinion. La disparition des nations ne nous appauvrirait pas moins que si tous les hommes devenaient semblables, avec une seule personnalité et un seul visage. Les nations sont la richesse de l’humanité, ses personnalités collectives : la plus infime d’entre elles a sa coloration particulière et porte en elle un reflet particulier de l’intention divine. Mais malheur au pays dont la littérature est menacée par l’intervention du pouvoir ! Car il ne s’agit plus là seulement d’une violation du « droit d’écrire », c’est l’étouffement du coeur d’une nation, la destruction de sa mémoire. La nation cesse d’être attentive à elle-même, elle est dépossédée de son unité spirituelle, et, en dépit d’un langage supposé commun, ses citoyens cessent brusquement de se comprendre les uns les autres. Des générations silencieuses vieillissent et meurent sans s’être adressé la parole. Quand des écrivains comme Evguéni Zamiatine – enterrés vivants pour le reste de leur vie – sont condamnés à créer en silence jusqu’à leur mort, sans entendre jamais l’écho des mots qu’ils ont écrits, alors ce n’est plus seulement une tragédie personnelle, c’est le martyre d’une nation tout entière. Et même, dans certains cas – lorsqu’il résulte d’un tel silence que l’ensemble des faits historiques cesse d’être compris – c’est un danger pour l’ensemble de l’humanité. En plusieurs occasions et dans divers pays, on a assisté à des débats animés, passionnés, subtils, sur la question de savoir si l’artiste doit être libre de vivre pour lui-même ou s’il doit toujours avoir à l’esprit ses devoirs envers la société et s’il doit toujours se mettre à son service. Le discours d’Albert Camus, à l’occasion de la remise de son prix Nobel, est un des plus brillants qui aient été prononcés à ce sujet, et je suis heureux de souscrire à ses conclusions. En fait, depuis plusieurs décennies, la littérature russe s’est gardée de se perdre dans une attitude contemplative, elle a évité les spéculations frivoles. Je n’ai pas honte d’avoir respecté cette tradition, du mieux que j’ai pu. L’idée qu’un écrivain peut faire beaucoup Pour la société où il vit et que c’est un devoir pour lui de le faire est depuis longtemps familière à la littérature russe. UN CAMP DE TRAVAIL SOVIÉTIQUE. « Même dans nos chaînes, nous devons boucler le cercle que les dieux ont tracé pour nous. » Ne violons pas le droit de l’artiste d’exprimer exclusivement son expérience et Sa vie, intérieure, sans se soucier de ce qui se passe dans le monde extérieur. N’exigeons rien de lui, mais demandons-lui, supplions-le, encourageons-le. Cela, nous pouvons le faire. Après tout, il ne peut cultiver lui-même qu’une partie de son talent : pour la plus grande part, il lui est insufflé à la naissance, comme un produit fini. Et ce don impose des responsabilités à son libre arbitre. Partons du principe que l’artiste ne doit rien à personne. Néanmoins, il est pénible de voir comment, en se retirant dans sa tour d’ivoire ou dans le monde de ses fantasmes, il risque d’abandonner le monde réel aux mains de mercenaires, de nullités, sinon de fous. Notre XXe siècle a prouvé qu’il était plus cruel que les siècles précédents, et sa première moitié n’a pas encore effacé ses horreurs. Notre monde est toujours déchiré par les passions de l’âge des cavernes : la cupidité, l’envie, l’emportement, la haine, qui, au cours des ans, ont acquis de nouveaux noms respectables, comme la lutte des classes, l’action des masses, le conflit racial, le combat syndical. Le refus primitif de tout compromis est devenu. un principe et l’orthodoxie est considérée comme une vertu. Elle exige des millions de sacrifices par une guerre civile incessante. Elle essaie de nous convaincre a grands coups de tambour que les concepts universels de bonté et de justice n’existent pas, qu’ils sont relatifs et changeants. D’où la règle : « Fais toujours ce qui est le plus profitable pour ton parti ». Dès qu’un groupe perçoit l’occasion de s’emparer d’un morceau, même superflu, même immérité, il l’arrache sur-le-champ, et tant pis si toute la société doit s’écrouler. Vue du dehors, l’amplitude des soubresauts de la société occidentale approche de la limite au-delà de laquelle le système perdra l’équilibre et s’effondrera. La violence, de moins en moins embarrassée par les restrictions imposées par des siècles de légalité, embrase le monde entier, se souciant peu de savoir que l’Histoire a démontré maintes fois son caractère stérile. Bien plus, ce n’est pas seulement la force brute qui triomphe au-dehors, mais sa justification enthousiaste. Le monde est emporté par la conviction cynique que la force peut tout, la justice rien. Les démons de Dostoïevski -apparemment, les produits du ; cauchemar d’un provincial au siècle dernier – rampent à travers le monde sous nos yeux, contaminant des contrées où l’on ne pouvait même pas les imaginer. À travers les enlèvements, les actes de piraterie, les explosions et les incendies de ces dernières années, ils manifestent leur volonté d’ébranler et de détruire la civilisation. Et ils pourraient bien y parvenir. Les jeunes, à un âge où ils n’ont d’autre expérience que sexuelle, où ils n’ont pas encore des années de souffrance et de compréhension derrière eux, répètent avec jubilation les erreurs de la Russie dépravée du XIXe siècle, en ayant l’impression de découvrir quelque chose de nouveau. Ils applaudissent aux derniers actes de vandalisme des Gardes rouges chinois et les donnent joyeusement en exemple. Avec une méconnaissance totale de l’essence millénaire de l’humanité, avec la confiance naïve de cœurs sans expérience, ils crient : « Chassons ces gouvernements d’oppresseurs, cruels et avides ! Les nouveaux (c’est-à-dire nous), après avoir déposé les fusils et les grenades, seront justes et indulgents. » Ce sera le contraire. Mais ceux qui ont vécu et qui savent, ceux qui pourraient s’opposer à ces jeunes ? Beaucoup n’osent pas. Ils gobent même n’importe quoi pour ne pas paraître « conservateurs ». Encore un de ces phénomènes russes du XIXe siècle que Dostoïevski appelait être esclave des dupes progressistes. L’esprit de Munich ne s’est certainement pas estompé dans le passé : ce n’était pas une simple péripétie. Je me risquerais même à dire que l’esprit de Munich domine le XXe siècle. Un monde civilisé et timide n’a rien trouvé d’autre a opposer à la renaissance brutale et à visage découvert de la barbarie, que des sourires et des concessions. L’esprit de Munich est une maladie de la volonté chez les peuples nantis. Un état d’âme permanent chez ceux qui se sont abandonnés à la poursuite de la prospérité à tout prix, ceux pour qui le bien-être matériel est devenu le but principal de leur vie sur terre. Ces gens-là – et il y en a beaucoup dans le monde aujourd’hui – ont choisi la passivité et la reculade, afin de prolonger un peu leur train-train quotidien, afin d’éluder la difficulté aujourd’hui. Et demain, vous verrez, tout ira bien. Mais rien n’ira bien. Le prix de la lâcheté est toujours le mal. Nous ne récolterons la victoire que si nous avons le courage de faire des sacrifices. Un écrivain n’est pas le juge indifférent de ses compatriotes. Il est le complice de tout le mal commis dans son pays Et, par-dessus tout cela, nous sommes menacés de destruction parce que notre monde, physiquement tendu et comprimé, n’a pas le droit de communier spirituellement. Les molécules de la connaissance et de là sympathie n’ont pas le droit de sauter d’une moitié dans l’autre. Voilà un danger évident : l’interdiction de l’échange d’informations entre les différentes parties de la planète. L’histoire contemporaine sait que l’interdiction de l’information rend toute signature d’accords internationaux illusoire. Dans un monde clos, il ne coûte rien d’interpréter n’importe quel accord à sa façon. Ou même, plus simplement, de l’ignorer complètement, comme S’il n’avait jamais existé (Orwell a compris cela admirablement), Un monde clos est peuplé, non pas de Terriens, mais d’un corps expéditionnaire de Martiens, qui ne savent rien de sensé sur le reste de la planète et qui sont prêts à l’écraser avec la conviction sacrée d’être des « libérateurs ». Il y a un quart de siècle, naissait l’Organisation des nations unies, qui portait les espoirs de l’humanité. Hélas ! dans un monde immoral, elle est devenue immorale. Ce n’est pas une organisation de nations unies, mais une organisation de gouvernements unis, où tous les gouvernements sont égaux : ceux qui ont été élus librement, ceux qui ont été imposés par la force et ceux qui se sont emparé du pouvoir par les armes. S’appuyant sur une majorité mercenaire, l’ONU protège jalousement la liberté de certains pays et néglige souverainement celle des autres. À la suite d’un vote servile, elle a refusé d’entendre les appels – sanglots, cris, suppliques – d’humbles individus ordinaires. Une bien petite chose pour une si grande organisation. L’ONU n’a déployé aucun effort pour faire de l’adoption de la Déclaration des droits de l’homme – son meilleur texte en vingt-cinq ans – la condition pour être admis en son sein. Elle a ainsi trahi ces humbles gens placées à la merci de gouvernements qu’ils n’ont pas choisis. Il semblerait que la physionomie du monde contemporain dépende, en fin de compte, des savants. Tous les progrès techniques de l’humanité sont entre leurs mains. Il semblerait donc que l’avenir du monde devrait dépendre de la bonne volonté des savants, et non de celle des hommes politiqués. D’autant plus que certains exemples ont montré tout ce dont ils sont capables, quand ils conjuguent leurs efforts. Eh bien ! non : les savants n’ont manifesté aucune volonté de devenir une force importante et indépendante de l’humanité. Ils consacrent des congrès entiers à ignorer les malheurs des autres. Il vaut mieux rester sagement dans les limites de la science. L’esprit de Munich a étendu ses ailes démoralisantes sur eux. Quels sont donc exactement la place et le rôle de l’écrivain dans ce monde cruel, déchiré et sur le point de se détruire lui-même ? Après tout, nous n’avons rien à voir avec le lancement des fusées. Nous ne poussons même pas la plus petite des voitures à bras. Nous sommes méprisés par ceux qui respectent seulement le pouvoir matériel. N’est-il pas naturel que nous aussi, nous nous retirions du jeu, que nous perdions la foi dans la pérennité de la bonté, de l’indivisibilité de la vérité, pour nous contenter de faire part au monde de nos réflexions amères et détachées : comme l’humanité est devenue désespérément corrompue, comme les hommes ont dégénéré, et comme il est devenu difficile, pour des âmes nobles et raffinées, de vivre parmi eux ! Mais nous n’avons même pas recours à cette échappatoire. Quand on a épousé le monde, on ne peut plus lui échapper. Un écrivain n’est pas le juge indifférent de ses compatriotes et de ses contemporains. Il est le complice de tout le mai commis dans son pays ou par ses compatriotes. Si les tanks de son pays ont inondé de sang les rues d’une capitale étrangère, alors les taches brunes, marqueront son visage pour toujours. Si, par une nuit fatale, on a étrangle son ami endormi et confiant, les paumes de ses mains porteront les traces de la corde. Si ses jeunes concitoyens, proclamant joyeusement la supériorité de la dépravation sur le travail honnête, s’adonnent à la drogue, leur haleine fétide se mêlera à la sienne. Aurons-nous la témérité de prétendre que nous ne sommes pas responsables des maux que connaît le monde d’aujourd’hui ? Et, pourtant, je suis réconforté par le sentiment que la littérature mondiale est comme un seul cœur géant, qui bat au rythme des soucis et des drames de notre monde, même s’ils sont ressentis et exprimés différemment en ses quatre coins. Au-delà des littératures nationales vieilles comme le monde, l’idée d’une littérature mondiale qui serait Comme une anthologie des sommets des littératures nationales et la somme de leurs influences réciproques a toujours existé, même dans le passé. Mais il y a toujours eu un décalage dans le temps. Lecteurs et auteurs ne pouvaient connaître les œuvres des écrivains d’une autre languie qu’après un certain délai, parfois après des siècles. De sorte que les influences réciproques étaient, elles aussi, retardées, et que l’anthologie des littératures nationales ne se révélait qu’aux générations futures. Aujourd’hui, le contact entre les écrivains d’un pays et les écrivains ou les lecteurs d’un autre est presque instantané. J’en ai fait personnellement l’expérience. Ceux de mes livres qui – hélas ! – n’ont pas été publiés dans mon pays ont trouvé une audience immédiate dans le monde entier, malgré des traductions hâtives et souvent imparfaites. Des écrivains occidentaux comme Heinrich Böll ont entrepris de les analyser. Au cours de ces dernières années, alors que mon travail et ma liberté ne se sont pas écroulés, mais, contrairement aux lots de la gravité, sont restés suspendus en l’air, rattachés à rien, sinon à la toile d’araignée invisible d’un public sympathisant, alors j’ai découvert, avec une immense gratitude, un soutien inattendu : celui de la fraternité des écrivains internationaux. LE SIÈGE DE L’ONU. Les humbles ont été trahis. Pour mon cinquantième anniversaire, j’ai eu la surprise de recevoir les vœux de célèbres hommes de lettres occidentaux. Aucune pression sur moi ne fut plus ignorée. Au cours des semaines dangereuses où je fus exclu de. l’Union des écrivains, le, mur dressé par les auteurs les plus éminents du monde m’a protégé contre des persécutions plus graves. Des écrivains et des artistes norvégiens me préparaient un asile, pour le cas où l’on me forcerait à l’exil, comme on m’en menaçait. Finalement ce n’est pas le pays où je vis et ou j’écris qui a proposé mon nom pour le prix Nobel, mais François Mauriac et ses collègues. Et, plus tard, toutes les associations d’écrivains m’ont soutenu. J’ai ainsi compris et senti que la littérature mondiale n’est plus une anthologie abstraite ni un vague concept inventé par les historiens de la littérature, mais un corps et un esprit vivants, reflétant l’unité grandissante de l’humanité. Les frontières des États sont encore portées au rouge par les fils électriques et les tirs des mitrailleuses, et de nombreux ministres de l’Intérieur considèrent encore la littérature comme « une affaire de politique intérieure » relevant de leur juridiction. Les manchettes des journaux proclament encore : « Pas le droit d’interférer dans nos affaires intérieures ! » Alors qu’il n’y a plus d’« affaires intérieures » sur notre terre surpeuplée et que le salut de l’humanité dépend de ce que chacun fasse siennes les affaires d’autrui, de ce que les peuples de l’Est aient un intérêt vital pour ce qu’on pense à l’Ouest, de ce que les peuples de l’Ouest aient un intérêt vital pour ce qui se passe à l’Est. La littérature, un des instruments les plus sensibles de l’être humain, a été la première à détecter ce sentiment d’unité grandissante du monde et à le faire sien. Aussi, je me tourne avec confiance vers le monde littéraire d’aujourd’hui, vers ces centaines d’amis que je ne connais pas et que je ne verrai peut-être jamais. Mes amis. Essayons d’être utiles si nous pouvons servir à quoi que ce soit. Qui donc, depuis les temps immémoriaux, a constitué une force d’union, et non de division, dans nos pays déchirés par les partis, les mouvements, les castes, les groupes ? Voilà, en substance, le rôle des écrivains : ils expriment à travers leur langue maternelle la force principale d’unité d’un pays, de la terre qu’occupe son peuple, et, au mieux, de son esprit national. Je crois que la littérature mondiale, dans ces temps troublés, est capable d’aider l’humanité à se voir telle qu’elle est, en dépit de l’endoctrinement et des préjugés des hommes et des partis. La littérature mondiale est capable de communiquer une expérience condensée d’un pays à un autre afin que nous ne soyons plus divisés et déconcertés, que nos différentes échelles de valeurs puissent coïncider ; et, surtout, que le citoyen d’un pays puisse lire de façon concise et véridique l’Histoire d’un autre et la vivre avec une telle force et un tel réalisme douloureux qu’il lui soit ainsi épargné de commettre les mêmes erreurs cruelles. Peut-être que, de cette façon, nous, les artistes, nous pourrons développer en nous un champ de vision capable d’embrasser lé monde entier : en observant, comme tout être humain, ce qui se passe tout près,, autour de nous, et en y introduisant ce qui se passe dans le reste du monde. Nous établirons ainsi des relations à l’échelle mondiale. Et qui, sinon nous, les écrivains, pourra porter un jugement sur nos gouvernements défaillants (dans certains États, c’est la façon la plus facile de gagner son pain, occupation de tout homme qui n’est pas un paresseux), et aussi sur le peuple, lui-même, sur sa lâche humiliation, sur sa faiblesse satisfaite ? Qui pourra porter un jugement sur les écarts inconsidérés de la jeunesse et sur les jeunes pirates qui brandissent leurs couteaux ? On nous dira : que peut la littérature contre la ruée sauvage de la violence ? Mais n’oublions pas que la violence ne vit pas seule, qu’elle est incapable de vivre seule : elle est intimement associée, par le plus étroit des liens naturels, au mensonge. La violence trouve son seul refuge dans le mensonge, et le mensonge son seul soutien dans la violence. Tout homme qui a choisi la violence comme moyen doit inexorablement choisir le mensonge comme règle. Au début, la violence agit à ciel ouvert, et même avec orgueil. Mais, dès qu’elle se renforce, qu’elle est fermement établie, elle sent l’air se raréfier autour d’elle et elle ne peut survivre sans pénétrer dans un brouillard de mensonges, les déguisant sous des paroles doucereuses. Elle ne tranche pas toujours, pas forcément, les gorges ; le plus souvent, elle exige seulement un acte d’allégeance au mensonge, une complicité. Et le simple acte de courage d’un homme simple est de refuser le mensonge. Que le monde s’y adonne, qu’il en fasse même sa loi – mais sans moi. Les écrivains et les artistes peuvent faire davantage. Ils peuvent vaincre le mensonge. Dans le combat contre le mensonge, l’art a toujours gagné, et il gagnera toujours, ouvertement, irréfutablement, dans le monde entier. Le mensonge peut résister à beaucoup de choses. Pas à l’art. Et dès que le mensonge sera confondu, la violence apparaîtra dans sa nudité et dans sa laideur. Et la violence, alors, s’effondrera. C’est pourquoi, mes amis, je pense que nous pouvons aider le monde en cette heure brûlante. Non en nous donnant pour excuse de ne pas être armés, non en nous adonnant à une vie futile, mais en partant en guerre. Les Russes aiment les proverbes qui ont trait à la vérité. Ceux-ci expriment de façon constante et parfois frappante la dure expérience de leur pays : « Une parole de vérité pèse plus que le monde entier. » ————- Je suis une simple profane, cher Pierre, je n’ai pas la profondeur de votre esprit philosophique… tout ce que je souhaite, de notre correspondance, c’est de semer de la joie dans votre cœur… et dans votre vie… Mon oreille vous est acquise… surtout si grâce à elle, vous découvrez un côté de la vie moins lourd à porter… comme s’il s’agissait d’une épaule, sur laquelle poser la tête, quand elle devient trop lourde de ses pensées et de ses projets… —————- Ma liberté me fait apprécier ma solitude… mais j’avoue que votre présence, à travers vos mots, m’est toujours la bienvenue… Bonne fin de dimanche, cher ami. Claire Bonne fin de dimanche Claire ————-
Bonsoir cher Pierre, Si je tarde à répondre, ne soyez jamais inquiet. C’est que je me trouve loin de mon ordinateur, et que je n’aime pas beaucoup écrire à partir de mon téléphone ou de mon iPad. Ne craignez pas d’aller profondément dans vos confidences, au contraire, j’aime connaître le fond de vos pensées… Si jamais quelque chose me perturbe, je n’hésiterai pas à vous en parler. Et soyez à l’aise de faire de même… il m’arrive aussi de me livrer à vous sans filtre… si nécessaire, demandez-moi de m’expliquer… Je vais partir mardi soir pour Calgary… durant ce voyage de quelques jours, je vais vous écrire de mon téléphone… mes messages seront sans doute plus court… mais je ne souhaite pas interrompre notre rituel de partage… Bonne fin de journée. Claire —————-
merci de me rassurer bonne fin de soirée Pierrot —————
Vous êtes devenu très précieux pour moi… Vous lire est mon petit bonheur de la journée… Claire Claire Bergeron
————– Pierrot, le vagabond célesteBoîte de réception
Très chère Claire Plus j’avance dans qui je suis et qui je veux être conférencier, plus je m’aperçois que pour moi, cela ne signifie de moins en moins quelque chose que David me présente sur son site comme étant Pierre Rochette… Mais je ne sais pas ce que vous en pensez… Claire, mais j’aimerais bien, de plus en plus, qu’on ne m’identifie que comme Pierrot, le vagabond céleste. Et que personne ne sache que je m’appelle Pierre Rochette. Car on me connaît maintenant par Simon et fred comme étant Pierrot le vagabond céleste:))) Et comme il est si bien écrit à mon sujet dans un article de journal ou on raconte le spectacle de Simon Gauthier, le conteur ———————- extrait de l’article de journal Voici un libre rêveur qui décida un jour de vivre enfin et d’être son propre rêve. Parcourant le Québec à pied dans une modestie absolue, Pierrot le vagabond aux yeux radieux , part à la recherche d’autres rêveurs et rêveuses qui font de leur vie des oeuvres d’art au quotidien. —————– Et je trouve que c’est dans ce bout de texte… ou je suis parti à la recherche d’autres rêveurs et rêveuses qui font de leur vie des oeuvres d’art au quotidien que se trouvent la poésie de mes 45 minutes -confidences. ——————– Quand je dis, Claire, quand dans la vie, seul l’impossible est vrai…. je l’ai rencontré chez des personnes humaines qui ont fait de leur vie des oeuvres d’art au quotidien… et c’est cela que racontent mes chansons… Voyez-vous.
Je dis à un moment donné Je vais vous raconter la vraie histoire d’un très ancien jeune homme qui, parce qu’il ne rêvait que d’impossible sur la terre, a donné tous ses biens dans le but de faire une coupure radicale entre son ancienne existence, ou il fut, Pierrot chansonnier, co-fondateur de la boîte à chansons les deux Pierrots du Vieux Montréal Dans ma nouvelle abs-xistence, je suis devenu Pierrot, le vagabond céleste, qui a parcouru le pays pour l’ensemencer d’une question… quel est ton rêve? … en prenant le pari qu’il en résulterait l’écriture de nouvelles chansons dont les textes raconteraient de nouvelles histoires, de vraie personnes, que j’ai vraiment rencontré et qui ont vraiment serré la main à l’impossible… De là en a découlé une autre question qui va peut-être bouleverser votre vie comme elle a bouleverser la mienne. COMMENT ON FAIT DANS SA VIE POUR SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE. et ce sont ces rencontres avec des rêveurs d’impossible dont j’aimerais faire la trame de mes 45 minutes-confidences…. mais dans un ordre et un dévoilement imprévu.:)))) De là mon plaisir à approfondir mes mots futurs à votre oreille à partir de ce que vous m’avez écrit: Vous êtes devenu très précieux pour moi… Vous lire est mon petit bonheur de la journée… Claire Claire Bergeron
Bonne fin de soirée Claire
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Sanvignes-les-Mines“Le vagabond céleste” a fait rêver le publicPar Laurence Roux (CLP) – 01 nov. 2014 à 05:00 – Temps de lecture : 1 min Un public nombreux, captivé par le conteur. Photo L. R. (CLP) Conteur établi et reconnu, Simon Gauthier est arrivé au conte comme on tombe amoureux, avec fougue et passion. Depuis maintenant 15 ans, il captive tous les publics par son imaginaire débridé, son énergie incandescente et sa délicatesse de poète. Mercredi soir, à la salle de la Trèche, dans le cadre du festival des Contes givrés, il a interprété, devant plus de 100 personnes, Le vagabond céleste. Simon Gauthier y raconte, avec sa grande sensibilité et son accent québécois, sa rencontre avec un libre rêveur qui décida un jour de vivre enfin, et d’être son propre rêve. Parcourant le Québec à pied, dans une modestie absolue, Pierrot le vagabond aux yeux radieux, part à la recherche d’autres rêveurs et rêveuses qui font de leur vie des œuvres d’art au quotidien.
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