INTUITION 9: LE CONCEPT DE LA TRICHERIE DÉJOUE LE PIÈGE SÉMANTIQUE DE L’INFORMATION SHANNONIENNE EN PROPOSANT UNE VÉRITABLE THÉORIE DE LA SIGNIFICATION BASÉE SUR LE BROUILLAGE DES ONDES POUR QUI TRICHE ET LE DÉBROUILLAGE DES ONDES POUR QUI NE TRICHE PAS, DANS LE MÉTISSAGE DU BIG BANG DE L’UNIVERS AVEC LE BIG BANG DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, DONT LA PLUS VALUE-SÉMANTIQUE SE CONCEPTUALISE PROSPECTVEMENT PAR LA BEAUTÉ DU MONDE

Jérôme Segal
le zéro et le un
histoire de la notion scientifique
d’information au 20eme siècle
p.715
extrait

le choix des mots

Quelques mois avant la parution sous forme de livre de la publication de Shannon accompagnée d’un texte de Weaver censé présenter de «récentes contributions», un article signé du seul responsable de la fondation Rockefeller paraît dans une revue de vulgarisation à grand tirage: Scientific American. Weaver croit pouvoir annoncer, grâce à l’analyse permise par la théorie mathématique de la communication que «l’on est peut-être pour la première fois, prêt POUR UNE VÉRITABLE THÉORIE DE LA SIGNIFICATION» (Weaver, 1949,p.14). Pourtant, après avoir différencié les TROIS PROBLÈMES qui concernent la théorie de l’information…

p.704
les trois problèmes

Ainsi, dans son article introductif à la théorie mathématique de la communication publié en 1949, Warren Weaver distingue à son tour trois NIVEAUX DE COMMUNICATION et même s’il ne cite pas Morris, le parallèle est saisissant puisqu’il définit «LE PROBLÈME TECHNIQUE», « LE PROBLÈME SÉMANTIQUE» et «LE PROBLÈME D’EFFECTIVITÉ».

Dans le premier cas, il s’agit de tenir compte de la définition de la quantité d’information (pour laquelle l’approche combinatoire peut être utilisée), le second cas est le même que dans la sémiotique de Morris, la sémantique, et dans le dernier cas, Weaver se pose la question de savoir «AVEC QUELLE EFFECTIVITÉ LA SIGNIFICATION REÇUE AFFECTE LA CONDUITE DANS LE SENS SOUHAITÉ?» Et là encore, le rapprochement avec la pragmatique de Morris ne nous paraît pas superflu.

C’EST EN CONSTATANT
QUE LA THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA COMMUNICATION
NE CONCERNE AU DÉPART
QUE LE PREMIER NIVEAU
QUE WEAVER
POSE LES BASES
D’UN PROGRAMME DE RECHERCHE
VISANT PAR EXEMPLE
À RENDRE COMPTE
DE LA DIMENSION
SÉMANTIQUE DE L’INFORMATION.

————
note de bas de page 715 ( 58
)En ce qui concerne Wiener, Bar-Hillel rappelle cette phrase du père de la cybernétique:

« LA QUANTITÉ DE SIGNIFICATION
PEUT ÊTRE MESURÉE.
IL APPARAÎT QUE MOINS UN MESSAGE EST PROBABLE
PLUS IN CONTIENT DE SIGNIFICATION,
CE QUI EST TOUT À FAIT RAISONNABLE
À PARTIR DU POINT DE VUE DU SENS COMMUN.

———-
P.715
SUITE DU CHOIX DES MOTS

Weaver avait déjà noté L’EXISTENCE D’UN PIÈGE SÉMANTIQUE quant à l’interprétation du fait que dans le shéma de Shannon d’une communication,
LE BRUIT AUGMENTE
LA QUANTITÉ D’INFORMATION
À LA SORTIE
PUISQUE L’INCERTITUDE
DANS LAQUELLE EST LE DESTINATAIRE,
SA LIBERTÉ DE CHOIX
SE TROUVE ÉTENDUE.

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