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L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DU «VAGABOND CÉLESTE » FUT D’ABORD UN ÉVÉNEMENT DE LA LITTÉRATURE (PAR LE 1000 PAGES MONSIEUR 2.7K? ) , CE QUI LUI A PERMIS DE VAGABONDER LA RÉALITÉ DANS UN FRISSONNEMENT ONTOLOGIQUE E DU COEUR ISSU D’UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR OUVRANT ÉPISTÉMOLOGIQUEMENT UNE VISION MULTIVERSIELLE D’UNE MÉTAPHYSIQUE TAPIE DANS L’INFINI MÊME DE TOUTE ONTI-KHA-TION D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART QUI PREND LA DÉCISION DE NE PAS TRICHER AVEC SON RÊVE BIG-BANG

July 2, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur

L’archétype hologrammique du «vagabond céleste» ayant été vécu d’abord en littérature avant de prendre la route du Canada peut-être herméneutisé a post priori comme UNE SYMPHONIE DE LA FINITUDE EN IN-MUNICATION AVEC UNE MÉTAPHYSIQUE DES FORMES.

IMAGINONS le multivers comme un infini k-œur symphonique dont chaque battement mélodique s’implose d’un rêve big-bang dont les débris de la mémoire du k-oeur servent à allumer d’autres rêves big-bang sous forme de Kœurs aux débris de la mémoire du Kœur… et cela à l’infiniment grand comme à l’infiniment petit, entre lesquels surgissent sur une planète bleue faite de personnes humaines oeuvre d’art dont les débris de la mémoire du cœur sont formés quWaliativement comme transmage-tivement de débris de la mémoire du corps.

C’est en ce sens que je pose comme axiome fondateur que toute conception ontologique ou métaphysique découlent d’une invention méthodologique et non le contraire.

En ce sens au 21eme siècle, à l’horizon même des découvertes de la physique quantique comme de la K-osmologie multiversielle, que serait l’épistémologie? Peut-être une poétisation d’une poïétique dans l’éclaircie probabiliste d’un énigmatique chatoiement en quête de falsiabilité expérimentielle.

LA MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU COEUR… OU… WOW-T=2.7K?

Partout dans l’infini du multivers, les qualis ou débris de la mémoire multiversielle forment un champ K-antique-K-osmologique d’une infinie intri-kha-tion aux propriétés implosives ahurissantes. Comme le cerveau du chien n’est pas cablé pour comprendre les mathématiques, il est possible que la personne humaine ne soit pas cablée pour dénouer l’énigme multiversielle.

IMAGINONS que le corps de toute personne humaine soit constitué de 3 stations stellaires (les 5 sens, le cerveau et le bas-ventre)  et d’une station stellastique (le cœur), au sens où les trois premières sont cablées pour gérer une réalité horizontale tandis que la quatrième serait DÉCABLÉE pour franchir la décohérence, la cohérence et la recohéence des TRANSGRAMMES issus des TRANSMAGES dont les variations de poids transgrammiques  proviennent  des relations au creux du tissu de l’espace-temps interne façonnées par les différentes fonctions  attachées aux 3 stations stellaires et à la station stellastique du corps humain.

IMAGINONS un débris de la mémoire du K-orps… et cela dans mon propre K-orps et tentons d’en raconter un de ses itinéraires possibles.

Voici le petit film qui joue dans ma tête depuis plus de 60 ans. Un tout petit film… Je suis petit, je dois avoir 5 ou 6 ans. Il y a une clôture. Je ne peux sortir. je me sens prisonnier. Je m’ennuie. La maison de mes parents est située sur la rue Gouin entre le petit Lac St-Louis au centre de la ville en bas de la côte et la voix ferrée en haut de la côte. Ma seule distraction c’est quand le train passe… Et soudain, le train ralentit et du haut du train, 2 HOMMES SAUTENT.

Et le film s’arrête dans ma tête.

Mais bien plus… mon cerveau extrait une image du film: LES 2 HOMMES EN TRAIN DE SAUTER DU TRAIN.

Cette image-là c’est ce que j’appelle un DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU CORPS, qui existe en dedans de mon corps comme des infinis de centaines de centaines de milliards de débris de la mémoire du corps. Mais pourquoi ce débris de la mémoire du corps parmi les milliards d’autres va-t-il devenir fondateur de ce que j’ai mis ma vie à tenter d’identifier?

Tentons de suivre sa trace…. Regardons le contexte… De la galerie où je suis prisonnier-enfant, mes yeux ont accès à 6 maisons. De mon côté de rue, celle des Tremblay donnant sur le lac et celle des Duchesneau donnant sur la voie ferrée. Et d el’autre bord d ela rue, celle des Olsen donnant sur le lac, celle des Lebel en face, celle des Martin donnant sur la voie ferrée et celle des Arpins que j’esquisse à peine.

Pourtant je vis de la terreur. Toutes les femmes sont sur leur balcon et attendent leur mari qui arrivent du moulin à papier avec leur boîte à lunch, à la même heure, le visage aussi sans vie. Tout me semble bien lourd.

Je ne sais pas encore que toute ma vie je serai un hobo qui saute en bas du train, tous les trains quel qu’ils soient sont comme des prisons sur des roues suivant des rails.

Mais le film de mon enfance de 2 hobos sautant du train peu à peu devient une image qui peu à peu devient UNE TRANSMAGE… Comment dire…

Reprenons la vision de mon  corps comme composé de trois stations stellaires (les 5 sens, le cerveau et le bas-ventre)  et d’une station sellatique (le cœur).

La nuit quand je dors, mes quatre stations fonctionnent comme un gradateur de lumière… tout est au minimum pour n’assurer que la survie des fonctions vitales… et là, cette image-transmagée des 2 hobbos qui sautent du train s’insèrent dans une intrikation de diffrentes images-transmagées pour se scénariser sous forme de cauchemar.

Par exemple… je dois aller faire un spectacle… on me vole mon système de son, je tente de voler un camion, on me poursuit on me rattrappe , je m’enfuie puis je saute d’un train.

Cette image devenue TRANSMAGE prend soudainement différents poids TRANSGRAMMÉS selon qu’elle est accueilie par la station stellaire des 5 sens, la station stellaire du cerveau, la station stellaire du bas ventre ou la station sellactique du cœur.

Par exemple durant de nombreuses années, je disais que je m’en allais à un endroit et j’allais à un autre sans raison. Mes yeux percevant le réel comme une prison, mes mains percevant le réel comme des objets menaçant ma liberté, mes oreilles percevant le réel comme une agression par les bruis parasites, mon nez percevsant le réel comme un nauséabondage d’une consommation furieuse, ma langue percevant le réel comme menacant ma lucidité (je me suis refusé tout excitant toute ma vie… alcool, cigarette, jeu ). Mes 5 sens étant un train dut le toit duquel je sautais hors du réel…. L’IMAGE des deux hobos sautant su train de mon enfance devenue -TRANSMAGE PASSANT PAR LA PRIMAUTÉ DES 5 SENS se métamorphosa peu à peu  en un POID TRANSGRAMMIQUE qui ne chercha plus qu’à fuir les 5 sens……. et ce fut ainsi toute ma vie. Fuir, fuir et fuir encore la prison des 5 sens… mais pour aller où?

Cette image-transmage-transgramme  d’immigra dans la station stellaire du cerveau ( l’entendement, la raison et le jugement). De la philosophie aux mariages, du mariage à la scène, de la scène à la maîtrise sur les lois du rire dans le cerveau humain, l’image-transmage-transgramme ne supportait que les qualis ( les parfums sans ce qui cause les parfums des mots) reliés à la fuite. Tout ce que je bâtissans (Les pierrots, les deux Pierrots, la butte aux Pierrots, le duo Rochette-Lamarre etc.. ) me semblait des trains sur des rails pour permettre à mes 2 hobbos de s’enfuir. Le poids-imagique-transmagique- transgrammique eut soudain l’idée de se faire archétype hologrammique.

C’est en refaisant ses forces dans la station stellaire du bas-ventre que les 2 hobos sautant du train, un soir à l’auberge la Calèche dans un spectacle du duo Rochette-Lamarre, purent enfin rencontrer un VRAI HOBO QUI AVAIT EUT LE COURAGE DE SAUTER DU TRAIN DE SA VIE POUR LE VRAI.

Je me rappelle encore… Nous faisons un spectacle et Ruth un clown avec des numeros de chien en faisait partie. Elle m’avait parler de son chum avec qui elle avait vagabonder l’Europe, qui avait tout abandonner pour aller jouer de l’orgue de Barbarie dans les parcs en Espagne.

Et pendant que je chantais, il marcha devant moi… Grand très grand même, mince comme un fil de fer, LES YEUX D’UN HOBO AYANT SAUTÉ DU TRAIN… A l’intermission, je suis allé le voir et lui ai demandé de me conter son histoire.

Il me dit à peu près ceci: J’étais photographe à Québec. J’avais beaucoup de succès. Mais j,avais toujours eu le rêve d eme construire un orgue de barbarie. Et comme je suis habile de mes mains, je m’en suis fabriqué un. Puis comme il était fabriqué et que je n’arrivais pas à m,acheter des rouleaux de musique, je m’en suis fabriqué… et dès que j’en ai joué, j’ai sur que je m’étais construit un rêve… SOIT CELUI D’ALLER JOUER DE L’ORGUE DE BARBARIE DANS LES PARC EN ESPAGNE POUR LE CHAPEAU… j’ai tout quitté, j’ai tout vendu… et je suis parti sur la route de mon rêve…

Mes deux hobos imagés-transmagés-transgrammés dansaient au fond de mon cœur… et c’est au fond de mon cœur que mes 2 hobos imagés-transmagés-transgrammés-quWaliés ( les qualis prenant la forme des débris de la mémoire du cœur, soit celles de WOW-T=2.7K? assistèrent à ma dernière chanson sur scène, soit celle de la scène de jacques Brel.

3342… 8 OCTOBRE 2019,

MICHEL LE CONCIERGE, CHANSONNIER DU ST-VINCENT DANS LE VIEUX MONTRÉAL DE NOTRE JEUNESSE… TEL QUE CÉLÉBRÉ DANS LE ROMAN PHILOSOPHIQUE «MONSIEUR 2.7K» EN 2003.

October 8, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur

2338.. (MICHEL LE CONCIERGE)EN 2003, DANS MON 1000 PAGES «MONSIEUR 2.7K?»… VOICI CE QUE J’ÉCRIVAIS AU SUJET DE MON AMI MICHEL LE CONCIERGE ALORS QUE JE NE L’AVAIS PAS REVU DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES
OCTOBER 5, 2018
MICHEL LE CONCIERGE,
1870,
p.369-370
extrait
Les animateurs-chansonniers étaient devenus des plus habiles à ”K”…réer des explosions de joie à l’intérieur du St-Vincent et cela soir après soir. Chaque chansonnier, ”K”…omme le torero face au taureau, avait développé son style. Menaud se ”K”…ontentait de plus en plus de rechercher le passage de la fissure du temps à travers le talent d’animer de ses confrères.

Marcel Picard, plutôt chansonnier-animateur
qu’animateur chansonnier possédait l’art poétique d’être immobile à chanter du Brassens ou du Guy Béart, avec pour seul outil d’animation le rythme lent mais ensorcelant de ses doigts sur la guitare. ”K”…omment arrivait-il à faire monter les gens sur les tables sans même bouger ni faire le moindre effort et à les faire descendre avec cette légèreté ahurissante tout en chantant des textes poétiques? Certes il y avait le personna”K”…ui dépassait l’art de chanter sur la scène et ça c’était magique, absolument magique.

Pierre David, pur animateur-chansonnier
tressaillant le ”K”…ôté dur et novateur du style
courbait le temps sans même s’imaginer ”K”…ue ce talent fut inné en lui. Il attaquait en nuances, ensuite en ”K”…ontrastes, puis il explosait lui-même de joie entraînant la salle dans une folie de vivre dont lui seul avait le secret.
Et il y avait Jos Leroux, animateur ou chansonnier, jamais les deux à la fois. Ce ”K”…ui lui donnait un charme primitif. Parfois le douanier Rousseau, Parfois fauve comme les premiers Matisse. Le p’tit gros sur deux pattes, qui forçait, suait, criait, pour ”K”…ue les clients embarquent. Et il ne lâchait jamais la pression de peur qu’ils débarquent. Alors chez lui, oubliez les ”K”…ourbes. Tout le monde en haut puis ça presse. Il lui arrivait de brûler sa salle. Mais il la rallumait avec passion pour ”K”…u’elle atteigne à nouveau l’orgasme de foule.

Michel Woodart, le troubadour romantique, de son côté, telles les peintures allemandes de Friedrich, passait par la délicatesse, le charme et la tendresse. Même répertoire, même façon de monter les gens debout sur les tables, mais avec une palette de nuances illustrant la bonté ”K”…ui surgissait de ses yeux. Il avait toujours l’air de dire merci au public de lui donner la chance de pratiquer le plus beau métier du monde : animateur poétique de foule.

Et tous les autres…..

Comme la lettre K fut ma seule consolation quand je quitttai la scène

sur un coup de tête…..

à cause d’un rêve… d’une chanson sur le rêve

la quête de Brel que je devais chanter 53 soirs de suite
dans un nouveau spectacle dont j’avais écrit
les numeros de comédie….

de chanter la mort de l’artiste de scène
pour flotter dans les étoiles des bottes
de mon grand-père Lucien pour aller plus loin dans la vie se fit par Monsieur 2.7k?

la lettre K….. mon vaisseau spatial
d’une humanité oeuvre d’art
qu’on appelle dans ce roman philosophique

le pays oeuvre d’art

Pierrot

RÉVOLUTION

COUPLET 1

j’avais 20 ans en 68
j’ai eu 60 en 2008
j’ai tout donné j’ai j’té mes clefs
y m’reste ma tête pis mes deux pieds

révolution
révolution

COUPLET 2

là j’ai l’air pire que l’pire des pires
sa route j’ai l’air d’un vieux navire
d’un capitaine tout nu sans voile
qui crie hostie vive les étoiles

révolution
révolution

COUPLET 3

sa route la plupart qui t’embarquent
y ont jète leu rêve l’autre bord d’leu barque
y ont l’gros collier vissé dans l’cou
y m’donnent $20 parce qu’y m’pensent fou

révolution
révolution

COUPLET 4

on lave mon linge dans les maisons
on me nourrit pour une chanson
un vieux poète ça les inquiète
ça couche dehors ça s’crisse du fret

révolution
révolution

COUPLET5

c’était en 1939
Claude Henri Grignon crevait d’faim
au poète Alfred desrocher
y écrit j’ai l’rêve d’être écrivain

révolution
révolution

COUPLET 6

je crie à Nelson Mandela
t’avais un rêve dans ta prison
les 26 ans qu’t’as passé la
c’était un maudit beau combat

révolution
révolution

COUPLET 7

moi je traverse le Canada
j’libere le rêve des filles des gars
j’avais 20 ans en 68
j’ai eu 60 en 2008

j’m’en crisse

Pierrot
vagabond céleste

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GAELLE

1 : Je pense que la lettre de motivation, ça ca être…. J’ai vraiment décidé de parler avec mes trippes, comment je sens les choses … Tu vois… j’étais couchée là pis j’étais en train de me dire … J’avais cette phrase ou je disais : JE SUIS L’INVENTRICE DU PROGRAMME MSI (0.21) … et… mon rêve à moi à travers la pensée spéculative … c’est de donner cette opportunité là aux gens un jour … de pouvoir COMPOSER LES SYNTAGMES D’UN PRINCIPE DE RÉALITÉ (0.35) … dont tu pourrais faire partie …Et… c’est sûrement de parler aussi de mon amour de la connaissance , de la spéculation et de mon projet avec LA DAME QUI PENSE …

2 : Et de dire que j’ai fait une rencontre extraordinaire il y a 3 ans bientôt …. et …. Quelqu’un… toi … qui a un parcours extraordinaire… complètement atypique …qui est difficile à traduire dans un porte-folio ou un c.v. …parce que ta vie n’est pas un  c.v. … c’est-à-dire que moi … je m’intéresse depuis des années à une méthodologie de recherche avec une démarche spéculative … et … lorsque je t’ai rencontré … j’ai compris que tu vivais UNE EXPÉRIENCE MÉTHODOLOGIQUE UNIQUE (1.40) … et parlant du musée hier … a peut-être besoin … que L’EXPÉRIENCE DU VAGABONDAGE (1.50) , pour moi, celle que t’as vécue que t’as passé une vie à construire justement… me semble … être …. pas juste une question d’opportunité, mais une expérience extraordinaire pour permettre de repenser les phases à partir desquelles on peut configurer des espaces d’expérimentation …

3 : Donc, lorsque je te parlais du musée hier, je te disais : Comment est-ce qu’on bouge dans l’espace? Comment est-ce que on expérimente, on spécule mentalement?  Est-ce qu’on le fait assis? Qu’est-ce que c’est que cette démarche, cette MISE EN CORPS ELLE-MÊME (2.32) de la démarche spéculative?

4 : Et ça me faisait penser justement à la question de recherche que j’ai posé lorsque j’ai travaillé sur le textile … Et la question était de savoir : Comment est-ce que LE CORPS SPÉCULATIF (2.49) le corps des chercheurs   était en situation de transformation par la métaphore textile.

5 : Et là, tu apportes …. tu es l’expérience du vagabondage qui est encore une expérimentation en cours chez toi … ou c’est le CORPS DE LA PENSÉE ( 3.12) qui est en mouvement, qui est en réflexion sur les possibilités d’abstraction d’ouverture , si tu veux, à l’univers …

6 : Et je trouve que… justement … le programme MSI a besoin d’une fondation comme celle-là, ou d’une proposition comme celle-là pour imaginer ses fondations épistémologiques si tu veux au niveau du cadre méthodologique  … la réflexion de … les condition s à partir desquelles le corps entre en spéculation … tu vois…

7 : C’est comme ça que j’ai commencé à réfléchir la lettre de motivation en disant la vérité… tu vois… de dire que… j’ai imaginé ce programme MSI et je suis convaincue que tout simplement que l’exprimer, tel que je l’avais imaginé au départ est insuffisant … Il faut justement cette philosophie possible du CORPS DANS L’ESPACE (4.18) , réflexive, la philosophie du corps , et je crois que pour moi, LE VAGABONDAGE ( 4.25) … Et quand tu dis justement que tu n’es plus Pierre Rochette, mais que tu es un archétype, c’est un corps … Tu es matière qui t’as enfanté …

8 : Et donc en disant que je ne sais pas exactement ou on s’en allait avec ça … mais moi j’ai une idée précise de ce que j’aimerais faire avec le programme MSI …mais … la configuration méthodologique … la configuration épistémologique , dont de ce corps en apprentissage est une dimension importante de ce travail qui … et en fait … est en écho directement avec mon travail au niveau DU GRAPHE, DE LA CONSCIENCE GRAPHIQUE (5.10) … Tu deviens un graphe … TU DEVIENS UNE LETTRE K (5.12) … tu vois.. Donc, c’est de tracer ces ponts-là dans la réflexion entre la conscience graphique et l’arrachement, le déracinement d’un corps matériel de base à une expression de conscience graphique …Tu vois… et donc est ceci… tu définis par la lettre K … Moi j’ai signé DES GRAPHES DE RÉALITÉ ( 5.42)

9 : Donc voilà… c’est comme ça que je pensais présenter le programme … ce qui me permet en fait je pense … pour moi … en exprimant ma vérité … c’est notamment aussi d’équilibrer un peu ton parcours de vie en donnant la lumière … en disant … toi t’es parti vagabonder pendant près de 10 ans … t’as eu une carrière de burlesqueur … t’as eu une carrière de chanteur … tu sais… tu as eu toute une carrière avant … et à un moment donné, cette carrière s’arrête … une autre carrière commence … qui est celle d’une carrière épistémologique par le vagabondage … tu vois… et… c’est ce qui explique ce gap … ou ce vide apparent dans ce qu’on peut appeler un c.v. … et pour moi c’est important d’expliquer ça …

10; moi j’arrive ici… moi je suis une métaphysicienne …J’arrive ici avec un projet de spéculation… J’ai ma propre démarche … mais je me rends compte que ce projet spéculatif… donc ce programme rend compte quelque part d’une possibilité extraordinaire … de fonder justement un cadre méthodologique, un cadre épistémologique … et de ce corps pensant dans l’espace… car lorsque je parle du VAGAGOND (7.12), il marche dans l’espace, il se déplace … il a une démarche quoi … Donc pour moi, l’expérience du vagabond, c’est … réfléchir à l’expérience du corps de la situation de la personne en apprentissage … en situation de composer avec … donc … c’est ça que tu essayes de dire… donc… Je ne sais pas ce que tu en penses?

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PIERROT

11 : C’est exceptionnel …Moi j’aimerais dire qu’une fois, dans nos deux ans et demie , on était dans ton bureau … pis j’ai dit (c’est sur un tape) … Je sais ce que je vis … C’est comme si ma propre démarche métaphysique marche VERS UN CHÂTEAU (7.57) … vers un château qui m’attend … dans une très forte pensée abstraite de ta métaphysique et dont les composantes sont exactement lesquelles j’ai marché de façon initiatique … Et je rencontre cette personne-là qui a une vision métaphysique et j’ai l’impression que c’est cette vision-là vers laquelle je marche depuis toujours sans le savoir que c’était vers ça que je marchais …

12 : Et encore aujourd’hui, j’ai l’impression que jamais mon vagabondage n’aurait pu atteindre LA FORCE THÉORITIQUE… Et t’as tout à fait raison de dire que c’est une pensée corporelle en mouvement … qui a pris 10 ans pour s’inventer une épistémologie … initiatique dans le fond … Effectivement, de là mes trois errances (fantomatique, axiologique, poétique)

13 : Moi, ce que je trouve à travers ton MSI, c’est de permettre aux gens, non seulement d’avoir accès à ta vision , mais d’avoir aussi accès À UNE ERRANCE POÉTIQUE ( 9.29) … d’avoir une ouverture… de savoir que ça existe… de savoir que c’est possible de vivre sa vie comme une errance poétique … QUE VAGABONDER EST ÉGAL À RÊVER (9.40) …

14 : Pourquoi? … parce que quand tu te promènes de village en village, et que tu marches avec ton bâton spirituellement sans avoir aucune dépendance … et tu vois la condition humaine dans son cri … c’est-à-dire que … partout des deux bords de ta route, la condition humaine crie … Qu’est-ce qui me manque pour que je puisse dire wowwwww … JE FAIS DE MON RÊVE UNE RÉALITÉ ET DE MA RÉALITÉ UN RÊVE (Pierre Curie) (10.12) … Qu’est-ce qui me manque? … Y me manque quelque chose… finalement et de là L’AB-MÉTRIE DU K-OEUR (10.21) …

15 : Je travaillais cette nuit sur l’ab-métrie …de vagabonder sa vie comme un rêve … une ab-métrie… c’est-à-dire un ab-ffect … (considérer les difficultés, les affects à la limite de la condition humaine comme étant éliminées par quelque chose à partir desquelles tu peux dire JE SUIS UN ERRANT POÉTIQUE… qu’importe ce que tu vis…

16; Oui, mais moi en tout cas, je sais pas comment je pourrais contribuer à ça … mais … c’est sûr que pour moi… si je ne t’avais pas rencontré … mon vagabondage n’aurait pas Atteint son humilité… son humilité que je recherche au départ … EGO SUM PAUPER… NIHIL HABEO ET NIHIL DABO … Je suis pauvre, je n’ai rien, je ne demande rien …

17 : Et … la pauvreté vécue comme une richesse … dans ta route… d’être rien vécu comme une richesse … Ne demander rien.. Mais au contraire donner… donner donner donner … et parce que tu donnes, tu reçois… toujours, toujours tu reçois … tu reçois quelque chose qui s’appelle un rêve … une errance poétique … Quand tu donnes, tu reçois le cadeau de l’errance poétique …

GAELLE

18 : Je pense qu’on devrait commencer cette lettre de motivation par cette phrase-là… ego sum pauper… nihil habeo… et nihil dabo … et que … je te laisserais parler … et moi j’embarquerais comme étant justement le programme MSI …

19 : Mais… moi je suis sure… là on est en train de monter la chose … Je ne m’en fais pas sur les modalités de la contribution … Moi je pense que ce qui est important à l’heure actuelle … c’est … juste AVOIR LE MOMENT DE VÉRITÉ ( 12.31)  … sur ce qu’on est en train de faire …

20 : quand je dormais sur le divan , je réfléchissais et je me disais : Qu’est-ce que je suis ici? … Qu’est-ce que je veux faire? … Qu’est-ce que j’attend de toi ou d’attendre de notre collaboration? … C’est la question que je me posais… et la réponse est venue … qui est simplement de dire que… Moi j’ai un projet … ce programme-là… et … je sais que j’ai fait une rencontre importante … ça c’est indéniable … une rencontre cruciale … qui a la capacité justement… de changer ma vie sur la réflexion mythologique que je porte depuis tellement d’années maintenant …

21 : Et je sais que cette réflexion-là se joue DANS LA POSTURE (13.49) , dans la démarche réflexive, dans le corps pensant … et que lorsque je dis… arrêtons-nous ensemble pour réfléchir philosophiquement au Vagabondage comme cadre épistémologique d’une MÉTAPHYSIQUE SPÉCULATIVE (14.12), à l’intérieur desquelles on voudrait faire une proposition sur LA MANIÈRE DONT TU TE SITUE DANS LE CORPS (14.20) , sur la manière dont tu conçois la spéculation … pour mener vers quoi… je sais pas…

22 : Mais pour le moment, c’est pas important… L’idée, c’est simplement de dire, ça fait longtemps j’ai des affaires … mon projet de l’atelier de la méthode … Je vais réfléchir à ça … tu vois… C’est un projet qui me porte depuis tellement longtemps … Lorsque j’ai parlé de LA MAIN QUI TRAHIT LA PENSÉE ( 14.47) … c’est encore une expression méthodologique d’un cadre spéculatif … lorsque j’ai penser à inventer l’alphabet des souffrances et les graphes … c’est ça encore une épistémologie spéculative pure sur l’atelier de la méthode … quand je te disais que… toute méthodologie est une cosmologie …  …

23 : Donc, c’est tout ça qui est en jeu … C’EST L’ESPACE DE LABORATOIRE (15.42) … qu’est le musée … c’est le problème du mouvement … le mouvement par rapport à la réception de quelque chose … le rapport au contact d’un réel … d’une signification … le rapport à la violence par rapport à ce réel-là … qu’on appelle une institution …  (…)

24 : Je pense que le problème du cadre est très important, le problèeme de l’espace, le problème DES FOSSILES ( 18.24) … Donc, quand je rencontre l’épistémologie que tu portes, je vois là l’opportunité de penser quelque chose de génial auquel on n’a jamais pensé…

PIERROT

27 : Quand tu dis ça … ça été ma vie hen .. de m’apercevoir que vagabonder, non seulement ça donne accès au rêve mais aussi À L’ERRANCE POÉTIQUE (21.28) … Je l’ai essayé dans différents domaines… J’ai vagabondé la scène … après ça j’ai vagabondé un pays, j’ai vagabondé recyclo-livres pendant 4 ans, j’ai vagabondé 4 universités pour m’apercevoir que l’épistémologie là-dedans … dont j’arrive pas encore à articuler toutes les conséquences théoritiques … Maintenant, je m’aperçois que le laboratoire que l’on vit ici … dans l’appartement … ce laboratoire-là … est constitué des MÊMES ÉLÉMENTS D’INTRIGUES (22.07) … que j’avais sur la route, à recyclo-livres, à la bibliothèque, dans les universités ,

28 : Et ça m’a frappé à partir du moment ou j’ai vu la table … et je pense que le point de vue qui m’habite depuis quelques jours , depuis que la table est partie et que l’autre est rentrée … c’est que … L’AB-MÉTRIE (22.30)  que les objets soient des AB-JETS (22.37) qui soient vus, et conçus et dits comme des SOCLES AB-JETAUX (22.42) …

29 : Je me rappelle de ça, du TABLEAU NOIR (22.47) … quand on est arrivés… pis qu’on a vu ça, on avait pas d’argent … On l’a acheté, on l’a mis sur le mur …mais dans le fond c’est un socle ab-jetal , il est porteur d’une partie du rêve… chaque objet est porteur d’une partie du rêve … et si on ne le voit pas comme un ab-jet qui contribue à notre rêve … par exemple je prend LES ARBRES ( 23.07)… Toute ma route … ça a été un étonnement que l’arbre avait quelque chose à me dire … donc, quand je me retrouve devant un arbre, ici, c’est comme si l’éclairage qui m’avait été donné tout au long de ma route m,avait été donné à perpétuité …

30- Donc quand moi j’appelle UN RAPPORT RELATIONNEL ONÉRIQUE (23.33) … CE QUE ÇA VEUT DIRE… C’EST QUE QUAND JE TE REGARDE, JE VOIS TON RÊVE … la beauté de ton rêve… Je vois ton corps comme un socle ab-jetal comme outil de ton rêve… mais en même temps, je me sens honoré parce que ton rêve, ça ne trahit pas … c’est que mon errance poétique m’a appris sur la route, (…) … j’avais espérance qu’en fournissant un témoignage sur une recherche épistémologique qui est une errance poétique, que ça pouvait donner à l’humanité l’espérance que ça dépend pas d’un Dieu, ça dépend pas que le gars est un saint, ça dépend pas de la vertu, ça dépend d’une chose très simple … 4 questions que t’habites  en dedans de toi-même … ça peut être n’importe quelles mais je t’en suggèere 4 qui ont fait ma vie… 1) Quel est ton rêve?  2) dans combien de jours … 3) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? … 4) Comment ton rêves prend-il soin de la beauté du monde?

31 : Si tu réponds aux trois premières à la perfection mais que tu ne réponds pas à la 4eme, tu n’es pas dans ton rêve, mais DANS UN DÉSIR (24.54)….(…)

32 : Moi l’idée c’était de laisser un exemple de quelqu’un qui a fait confiance à la iere question QUEL EST TON RÊVE? Et qui l’a marché comme un VAGABOND (26.37) … qui s’est aperçu qu’y a eu le cadeau du rêve et le cadeau de L’ERRANCE POÉTIQUE (26.39) … (…….)

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