BASE DE DONNÉES HISTORIQUE ET GLOSSAIRIQUE
CONCERNANT DANS LA POÏÉTIQUE DU BLOGUE
LES TROIS FORMES D’ERRANCE
L’ERRANCE FANTOMATIQUE,
L’ERRANCE AXIOLOGIQUE
ET L’ERRANCE POÉTIQUE
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ERRANCE FANTÔMATIQUE,
1185,
1185.. (ERRANCE FANTOMATIQUE) MILLIERS DE MIGRANTS DÉBARQUENT EN AUTRICHE ET EN ALLEMAGNE
September 5, 2015 Pierrot le Vagabond Chercheur
Le grand dérangement acadien, version nano-moderniste et virale des derniers jours, reformule le 21ème siècle planétaire en une question qui ne s’était jamais posée auparavant avec autant d’acuité: LES FRONTIÈRES ENTRE LES MUNIS ET LES DÉMUNIS DE CETTE TERRE SONT-ELLES ENCORE ÉTHIQUEMENT PERTINENTES?
Devant L’enfant qui meurt, la famille qui souffre, et cela par milliards, les 192 nations étatiques reposant sur des frontières arbitraires parce que nationalistes, ne pourront bientôt plus éviter l’invasion des milliards de migrants à moins de faire en sorte qu’un gouvernement mondial base sur le droit de tout être humain sur la terre à une vie personnelle oeuvre d’art, banissant à jamais le droit à la guerre des collectivités instables, puisse être théoriquement MIS À L’ORDRE DU JOUR par le conseil de sécurité de l’ONU.
Oui, les conditions de conscientisation pour qu’une seule humanité oeuvre d’art protège chaque enfant sur cette terre, semblent enfin surgir au coeur de l’actualité.
Pierrot vagabond
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1328,
..(ERRANTS FANTOMATIQUES) LA NANO-DÉMOCRATIE….UNE THÉORIE DE LA JUSTICE QUI PRIORISE PAR UNE ARCHITECTURE MORALE GÉOMÉTRIQUE ET DÉDUCTIVE LES ERRANTS FANTÔMATIQUES DE LA PLANÈTE TERRE.
June 7, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
J’aimerais ici rendre hommage à mon partenaire de recherche intellectuelle, Alexis Lemieux.
Durant deux ans, nous avons bûché sur le thème de l’errance. Alexis parce qu’il s’intéressait au thème de l’errance dans les films de son oncle… moi parce qu’en voyant avec Alexis les films de son oncle, je fus stupéfié de découvrir que son oncle et moi quoi que de la même génération, n’avions pas vécu la même forme d’errance.
Après deux ans de recherche, le rapport entre l’errare et l’itirere se divisant en trois catégories, L’ERRANCE FANTÔMATIQUE, L’ERRANCE AXIOLOGIQUE ET L,ERRANCE POÉTIQUE, Alexis a pu utilisé cette catégorisation conceptuelle pour terminer sa maîtrise et moi….. pour enclencher mon doctorat…. dont les intuitions conceptuelles se précisent.
LE PAYS OEUVRE D’ART ET LA NANO-DÉMOCRATIE
Aucune démocratie sur terre en ce moment ne priorise les ERRANTS FANTÔMATIQUES…. c’est à dire ceux et celles qui sont sans papiers, migrants, sans argent, sans éducation, sans appartenance sociale pertinente… Et l’on parle ici de milliards de personnes humaines sur terre…
Au 21eme siècle, le conflit des groupes constitués D’ERRANTS AXIOLOGIQUES DE DIFFÉRENTES GÉO-démocraties ou géo-dictatures….. commettent….. par leur indifférence envers les errants fantômatiques de la planète…., ce que l’on qualifiera d’ici quelques générations….de CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ.
Que les guerres et les armes passent avant la faim dans le monde est en soi un crime contre l’humanité errante…. et en particulier contre sa catégorie la plus vulnérable, celle de ses errants fantomatiques.
Depuis que Neil Amstrong a déposé les pieds sur la lune en 1969 devant des millions de personnes humaines assises devant leur poste de télévision, la conscience la plus globale dans son inquiétude existentielle, s’est hissée hors temps, hors servitude, hors réalité…. hors langue hors race hors religion….. elle est devenue culpabilité cosmique envers le devoir de fraternité.
Vue de la lune, la Terre est percue comme une œuvre d’art bleue en errance dans le cosmos infini…. Les humains habitant l’espace monde de cette planète terre sont devenus des errants voyageant tous et toutes sur le même vaisseau spatial.
Ses errants fantomatiques sont devenus si nombreux et si en colère qu’ils risquent de submerger les errants axiologiques des pays géo-constitués…. comme les barbares ont détruit la civilisation romaine… et on ne peut leur donner tort. Le scandale de l’indifférence devant la mort de milliards de ses semblables résonne comme une colère tsunami.
La troisième forme de l’errance poétique permettra peut-être sur la terre…. cette nano-démocratie citoyenne accompagnant l’émergence d’une THÉORIE DE LA JUSTICE dont l’architecture…. à partir d’une morale géométrique et déductive….. priorisera le droit universel à une vie personnelle œuvre d’art pour tous les errants et en particulier les errants fantômatiques… de façon à ce qu’un jour…. les premiers pays oeuvre d’art se constituent enfin comme berceau DES ERRANTS POÉTIQUES….. FONDATEURS D’UN NOUVEAU CONTRAT SOCIAL PLANÉTAIRE.
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1337,
(ERRANCE FANTOMATIQUE) VU DE LA LUNE (ERRANCE POÉTIQUE)… L’ERRANCE FANTÔMATIQUE DES MILLIONS D’ENFANTS QUI SE MEURENT DE FAIM… DEVIENT LE SCANDALE NANO-DÉMOCRATIQUE DE LA TERRE ENTIÈRE
June 15, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
La terre prenant peu à peu conscience nano-démocratique de son espace-monde…. s’enrichir au dépend des enfants qui se meurent de faim sera un jour (pas si lointain) considéré comme UN CRIME CONTRE L’HUMANITÉ..
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1737,
July 22, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Dans «l’origine de nos idées du sublime et du beau», Edmund Burke (1757) précède Kant en nommant les attributs essentiels des facteurs déterminants de l’émotion esthétique, dont ce court extrait témoigne remarquablement:
« TOUT CE QUI EST PROPRE À EXCITER LES IDÉES DE LA DOULEUR ET DU DANGER, C’EST-À-DIRE CE QUI EST TRAITÉ D’OBJET TERRIBLE, TOUT CE QUI AGIT DE MANIÈRE ANALOGUE À LA TERREUR EST UNE SOURCE DU SUBLIME.»
Et pourtant, rien n’est sublime dans ce que vit l’errant fantomatique. Chaque migrant qui erre fantomatiquement guidé par son gps, application d’un téléphone cellulaire partagé par un groupe constitue UNE ONDE DE CHOC dont l’infime battement d’aile de papillon camouffle l’émergence imprévisible d’un tsunami nano-planétaire inoui qui fera vibrer une humanité en colère contre les états-prédateurs.
Tout tremblera, tout vacillera… le monde se fissure déjà entre les gagnants axiologiques de la mondialisation et les perdants fantomatiques. Un ordre du monde bascule déjà par les cris des milliards de personnes humaines qui ne mangent pas à leur faim.
Le mur du son de la nano-citoyenneté-planétaire fera parâitre la chute du mur de Berlin comme une vieille scène de film muet de la réorganisation financière des structures économico-politiques des possédants.
Un musée philosophique imaginaire s’écroulera avec son histoire, ses idéologies et ses engeux… la philosophie d’en bas, cette grande philosophie dont on ne parle que rarement a déjà commenté à envahir les tours d’ivoire de la philosophie d’en haut.
Place aux enfants qui hurlent le droit à une vie personnelle œuvre d’art. Place aux femmes qui hurlent à des droits équitable spour tous. Place aux hommes qui n’en finissent plus de chercher le passage entre leur forme d’errance (axiologique et fantomatique) avec celle dont ils désirent émerveiller leur quotidien par leur rêve, L,ERRANCE NANO-POÉTIQUE.
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1767,
August 17, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Tout ce que Husserl a écrit sur le système kinesthésique pour la constitution de l’objet de perception ne fonctionne plus dès qu’il s’agit d’un errant fantomatique qui marche SA COLERE EXISTENTIELLE, ONTIQUE ET ONTOLOGIQUE en suivant le gps d’un téléphone intelligent pour se sortir de SON CRI DE MUNCH UNIVERSEL…. apeurant les errants fantomatiques cachés sous leur imagination conceptualisée par des croyances, des superstitions comme par des artéfacts de culture insérant des idéologies de race, de langue, de religion pour mieux diviser l’humanité par UN MUR D’INVISIBILITÉ entre gagnants et perdants de la mondialisation effrénée.
Mais la masse critique des errants fantomatiques en migration est à ce point inouie qu’il sera impossible de contrer ses débordements et cela partout sur la terre.
Les errants fantomatiques ont faim et soif de pain comme de justice sociale. Les errants axiomatiques vivent sur un ilot d’anti-humanisme inter-étatique scandaleux.
Et c’est la marche kinesthésique même des errants fantomatiques qui réinventera un rapport au monde D’ERRANCE POÉTIQUE qu’avaient intuitionné Bergson (l’élan vital dans son évolution créatrice) Spinoza (le conatus) et John Rawls (la juscice comme équité par le voile d’ignorance).
En résultera une nano-citoyenneté planétaire, soit l’impossible émergence d’un droit à la dignité abstraite de toute personne humaine, et cela prévalant a prioritiquement sur les droits des états.
La question conclusive du rêve… QUEL EST TON RÊVE?…. en deviendra ce flambeau cosmographique d’une liberté des conditions de la condition humaine trans-humanisée qui soulèvera le 21eme siècle menacé environnementalement dans ses fondements même.
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Ecrits
Images photographiques et images cartographiques Pour un art de l’entre-deux L’artiste comme aventurier du contemporain L’expérience kinesthésique du marcheur Train d’images Marches et ralentissements Le corps sensible à l’œuvre dans le contemporain La photographie contemporaine à l’épreuve du temps
« L’expérience kinesthésique du marcheur. Etude à partir de quelques déambulations artistiques », in Steven Bernas (dir.), Corps sensible, Paris, l’Harmattan, pp. 63-72
La marche réduit l’immensité du monde aux proportions du corps. David Le Breton[1] Dans de nombreuses œuvres nées d’une déambulation, le choix du mode de déplacement est fonction du propos, de l’investissement et du discours de l’artiste. Si la marche à pied invite à appréhender le monde à un rythme alternatif à celui imposé par les modes de transport motorisés, elle semble influer aussi sur les perceptions du corps. La spécificité de ce mode de déplacement est de faire appel au système kinesthésique de l’individu dont les sens sont alors en éveil. Comment le marcheur perçoit-il l’environnement traversé ? Quels sens sont alors sollicités dans ces déambulations ? Comment la vue intervient-elle au sein d’un tel dispositif ? On s’attachera à interroger la relation se créant entre l’expérience du corps mobile et la perception de l’environnement traversé, en prenant appui sur des œuvres pour lesquelles la marche demeure le medium de prédilection. Notre analyse s’appuiera également sur des travaux faisant intervenir l’image comme mode de restitution de déambulations afin de questionner la relation entre le corps et les représentations visuelles des espaces traversés.
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1768,
(ERRANTS FANTOMATIQUES) LE CRI DE MUNCH DES ERRANTS FANTOMATIQUES DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS ONT COMMENCÉ LEUR NANO-MIGRATION. ILS ONT MAINTENANT UN VISAGE CLÔNE DE MILLIARDS DE VISAGES… CELUI DE LA COLÈRE DES PERDANTS DE LA MONDIALISATION
August 18, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Demandeurs d’asile Devoir se débrouiller en pays inconnu
Déboussolés, les migrants doivent rapidement chercher à s’installer sans savoir où se diriger
18 août 2017 |Lisa-Marie Gervais | Actualités en société
Arrivés samedi dernier, Suze Dautruche et son fils Maxon devront quitter le centre d’hébergement sis dans l’ancienne école Saint-Raphaël d’ici la fin du mois.
Photo: Jacques Nadeau Le Devoir Arrivés samedi dernier, Suze Dautruche et son fils Maxon devront quitter le centre d’hébergement sis dans l’ancienne école Saint-Raphaël d’ici la fin du mois.
Malgré le vacarme de l’autoroute 40 et les travaux de construction dans l’immeuble en face, c’est le calme plat aux abords de l’ancienne école Saint-Raphaël, immeuble vacant faisant partie de la dizaine de centres d’hébergement de la région métropolitaine pour les demandeurs d’asile ayant traversé la frontière à Lacolle. Sur la pelouse inondée de soleil, Suze Dautruche et son fils de 16 ans, Maxon, tournent un peu en rond en attendant l’heure du dîner. « C’est impossible de rester en Haïti. C’est pire que tout en ce moment. Pire que le tremblement de terre », raconte la dame.
Son histoire ressemble à celles de centaines d’autres Haïtiens qui, comme elle, arrivent au Québec via les États-Unis ces derniers jours, craignant d’être expulsés par les autorités américaines : menaces de kidnapping et de viol, rançons et vols, peur et misère au quotidien. Et tout comme c’est le cas pour son amie Yolette, qui a tout perdu dans le séisme et qui a laissé derrière elle trois enfants et quatre petits-enfants, le Canada est apparu comme un espoir à Suze Dautruche. « Aux États-Unis, le président… enfin… ce n’est pas Obama », dit-elle timidement.
C’est Maxon qui a tapé quelques mots clés sur Internet. Il y aurait tout appris sur l’immigration au Canada, le chemin Roxham et les espoirs d’une vie meilleure.
Après deux mois passés chez nos voisins du sud pour visiter de la famille, sa mère et lui se sont fait reconduire à la frontière qu’ils ont traversée à pied, valises en main, il y a dix jours. D’abord hébergés dans des tentes militaires à Lacolle, les voilà en plein coeur de Montréal, à dormir dans des lits d’appoint dans une classe, avec mille questions en tête.
Est-ce que mon fils va pouvoir aller à l’école ? Où allons-nous pouvoir habiter ? Serons-nous renvoyés en Haïti ? Suze Dautruche semblait étonnée que ce soit une possibilité.
Incités à partir
Comme tous les demandeurs d’asile au lendemain de leur installation dans un centre d’hébergement, ils ont fait la file aux nouveaux bureaux du PRAIDA (Programme régional d’accueil et d’intégration des demandeurs d’asile), près du métro Sherbrooke. Là, ils prennent connaissance des démarches légales à faire, reçoivent une carte Opus pour leurs déplacements, apprennent comment s’inscrire pour recevoir de l’aide sociale.
En attendant leur premier chèque qui les aidera à patienter jusqu’à leur audience devant la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR) à la toute fin de décembre, les Dautruche doivent se chercher un logement. Ils se sont fait dire qu’ils devaient quitter le centre d’hébergement à la fin du mois d’août.
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2071,
April 21, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur
SITE DE RADIO-CANADA
La « migration du désespoir » des Vénézuéliens
Publié le vendredi 20 avril 2018 à 9 h 03 Mis à jour à 6 h 20 Une longue file de personnes attend sur le pont.Des Vénézuéliens traversent le pont à la frontière avec la Colombie, à San Antonio del Tachira, le 10 février 20. Traînant leurs maigres possessions, ils débarquent par milliers sur le pont Simon Bolivar, qui marque la frontière avec la Colombie. Certains n’amènent qu’un sac à dos et des bouteilles d’eau, d’autres poussent de grosses valises. Des femmes enceintes, des enfants, des jeunes, mais aussi des personnes âgées, tous fuient la misère, la faim et un pays où ils ne voient plus d’avenir.
Un texte de Ximena Sampson
Certains s’arrêtent dans la région frontalière, mais ceux qui en ont les moyens poursuivent leur route vers la capitale colombienne, Bogota, ou vers l’Équateur, le Chili et l’Argentine.
Les représentants du Conseil norvégien des réfugiés (CNR), un organisme présent en Colombie depuis des années, ont vu arriver ce nouvel afflux de migrants avec inquiétude.
« Certaines personnes ont perdu toutes leurs économies dans la crise économique », constate Christian Visnes, directeur régional du CNR. « Elles sont très vulnérables à l’exploitation, ainsi qu’à la violence sexuelle ».
UN SAUVE-QUI-PEUT GÉNÉRALISÉ
Au moins un million de Vénézuéliens ont quitté leur pays au cours des deux dernières années, chassés par les conditions économiques désastreuses et par la situation politique explosive.
Ce sont surtout les pays limitrophes, soit la Colombie et le Brésil, qui ont reçu ce flux migratoire, mais d’autres, plus lointains comme le Chili, les États-Unis ou l’Espagne font également face à un afflux de migrants vénézuéliens.
Source : Organisation internationale pour les migrations
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) calcule que le nombre de Vénézuéliens vivant à l’étranger a doublé entre 2015 et 2017, passant de près de 700 000 à plus de 1,6 million.
Ces chiffres sont bien en deçà des estimations d’autres organisations, qui chiffrent plutôt à trois ou même quatre millions le nombre de Vénézuéliens qui habitent maintenant à l’extérieur du pays.
Il n’existe pas de données officielles sur l’émigration, puisque le gouvernement vénézuélien ne tient pas le décompte des gens qui quittent son territoire.
On se fie donc aux chiffres compilés par les pays qui les accueillent. Mais, dans beaucoup de cas, les Vénézuéliens n’ont pas été comptabilisés comme étrangers parce qu’ils possèdent la double nationalité.
FUIR L’ANGOISSE
Jesus Rivero fait partie de cette récente vague de migrants. Installé à Bogota depuis août 2017, ce spécialiste en endodontie de 41 ans a été poussé à l’exil par la situation économique désastreuse de son pays, mais aussi par la crise politique. Impuissant devant cet effondrement, il a préféré partir.
«On ne pouvait plus continuer à vivre dans l’angoisse.»
—Jesus Rivero
Impliqué dans l’opposition, il sentait que la situation commençait à chauffer et a préféré s’expatrier dans la capitale colombienne, qu’il connaissait bien pour y avoir fait ses études.
Des femmes font la file sous des ombrelles. Des gens font la file pour acheter des aliments de base et des articles ménagers à l’extérieur d’un supermarché dans le quartier pauvre de Lidice, à Caracas, au Venezuela, le 27 mai 2016. Photo : Getty Images/RONALDO SCHEMIDT Si lui-même réussissait encore à tirer son épingle du jeu, il voyait la situation se détériorer de jour en jour : une monnaie complètement dévaluée, des magasins dégarnis, un système de santé au bord de l’implosion et aucune perspective d’avenir.
À Bogota, sa femme et lui ont réussi à retrouver du travail dans leur domaine et ils s’adaptent à leur nouvelle vie.
Les causes de l’exode
Jesus Rivero fait partie des privilégiés qui ont pu quitter le pays en avion. La plupart des migrants récents, qui n’ont pas les moyens de se payer des vols, font plutôt de longs trajets en autobus, parfois plus d’une semaine, pour se rendre jusqu’au Chili ou en Argentine, soit plus de 5000 km.
Là, ils essaient de survivre tant bien que mal en enchaînant des emplois non qualifiés et mal rémunérés, souvent au noir. Leurs qualifications ne sont pas toujours reconnues.
Depuis l’accession au pouvoir en 2013 de Nicolas Maduro, le successeur d’Hugo Chavez, la situation socio-économique s’est gravement détériorée au Venezuela. À partir de 2015, la chute a été brutale.
Résultat : la population s’est considérablement appauvrie. Avec le salaire mensuel minimum, soit 1 million de bolivars (25 $ CA), on peut à peine s’acheter un kilo de riz, un autre de légumineuses et peut-être un peu de viande, explique Luz Mely Reyes, journaliste vénézuélienne, cofondatrice d’Efecto Cocuyo, un site de nouvelles indépendant.
Pour survivre, il faut presque impérativement recevoir des transferts de l’étranger, croit-elle.
Dans l’enquête sur les conditions de vie (Encovi) menée annuellement par des instituts de recherche du Venezuela, 90 % des répondants ont estimé ne pas avoir eu assez d’argent pour acheter les aliments dont ils avaient besoin en 2017 et 80 % ont déclaré ne pas avoir toujours mangé à leur faim.
De plus, près des deux tiers des Vénézuéliens ont déclaré avoir perdu du poids entre 2016 et 2017. Les médecins rapportent de plus en plus de cas d’enfants souffrant de malnutrition et d’anémie.
«La détérioration socio-économique du Venezuela génère un cocktail explosif qui provoque cet exode massif.»
—Carolina Jimenez, directrice adjointe de la recherche sur les Amériques à Amnistie internationale
LA QUÊTE D’UNE VIE MEILLEURE
Selon l’enquête Encovi, les deux tiers des gens qui quittent le pays partent chercher du travail. C’est ce que la sociologue Magaly Sanchez, chercheuse principale et professeure invitée à l’Université Princeton, appelle « la migration du désespoir ».
Un jeune homme pensif assis sur une valise tient une fillette qui pleure dans ses bras.Des Vénézuéliens se reposent à Cucuta, en Colombie, après avoir traversé le pont à la frontière avec le Venezuela, le 25 juillet 2017. Photo : Getty Images/LUIS ACOSTA C’est d’autant plus frappant que le Venezuela a toujours été une terre d’accueil. Au 20e siècle, le pays a accueilli des migrants européens, puis latino-américains, notamment des Chiliens et des Argentins pendant les années des dictatures.
Beaucoup de Colombiens y ont également trouvé refuge au cours des dernières décennies. Le flux s’est maintenant inversé, constate la chercheuse.
Les premières vagues de départs ont eu lieu au début des années 2000, peu après l’arrivée au pouvoir d’Hugo Chavez et sa proclamation de la « révolution bolivarienne ». Les personnes plus fortunées et des professionnels hautement qualifiés ont alors commencé à quitter le pays.
Le mouvement s’est accentué au fil des ans, avec le départ de jeunes diplômés et des chercheurs universitaires, à la suite des intrusions du gouvernement dans les instituts de recherche et universités, affirme Magaly Sanchez. La plupart de ces immigrants se sont dirigés vers les États-Unis.
Mais la migration qu’on observe depuis deux ans est d’une autre ampleur. « C’est sans précédent », affirme Magaly Sanchez. La plupart de ceux qui partent maintenant sont les gens des plus basses classes sociales, qui n’ont pas beaucoup d’études, de qualifications ni d’épargne.
«L’émigration est une réponse à l’effondrement du système.»
—Magaly Sanchez, professeure invitée à l’Université Princeton
Entre 2015 et 2016, le taux de mortalité infantile a augmenté de 30 % et celui de mortalité maternelle de 66 %, selon les données du ministère de la Santé du Venezuela.
Environ 95 % des médicaments sont introuvables au pays, tout comme un grand nombre d’antibiotiques et de doses de vaccins, selon l’association des médecins vénézuéliens. Les malades souffrant d’insuffisance rénale, de cancer ou de sclérose en plaques n’ont plus accès à leur traitement.
On constate aussi le retour de maladies qui avaient été éradiquées il y a des années, telles que la diphtérie, ainsi qu’un bond spectaculaire du nombre de cas de malaria.
UN DES PAYS LES PLUS DANGEREUX AU MONDE
Cela s’ajoute à un taux d’insécurité record, soit 89 meurtres pour 100 000 habitants, selon l’Observatoire vénézuélien de la violence. Quelque 90 % des gens estiment que la situation s’est encore détériorée au cours de l’année, selon l’enquête Encovi.
« Il y a un couvre-feu silencieux », déplore Jesus Rivero. « Les fêtes se terminent avant 22 h, parce que personne ne veut être dans les rues après ça. Tout se passe derrière des portes closes. »
Le gouvernement, pour sa part, nie l’existence d’une crise humanitaire. Le président Maduro, qui ne reconnaît pas l’exode de ses compatriotes, a lancé au début du mois un appel aux personnes ayant quitté le pays afin qu’elles y retournent.
Le gouvernement accuse les États-Unis d’être responsables des problèmes de livraison de médicaments, notamment l’insuline, en raison des sanctions visant le secteur financier.
« Beaucoup de Vénézuéliens ont cru la propagande qu’on diffuse contre notre pays; ils sont partis et ils le regrettent maintenant », a-t-il déclaré, ajoutant que beaucoup d’entre eux nettoyaient des toilettes aux États-Unis.
«Dans les moments de difficulté, on n’abandonne pas sa famille et sa patrie […] Revenez, le Venezuela est la terre promise.»
—Nicolas Maduro, président du Venezuela
Un appel qui a trouvé peu d’écho, du moins sur les réseaux sociaux où des migrants ont plutôt souligné qu’ils aimaient mieux laver des toilettes à Miami que de retourner « vivre dans la misère ».
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2352.
(errance fantomatique) 4000 MIGRANTS HONDURIENS MARCHENT VERS LES E.U.
October 21, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur
Publié le 21 octobre 2018 à 07h38 | Mis à jour à 09h31 la presse
Mexique: des milliers de migrants honduriens marchent vers les É.-U.
De nombreux migrants sont entrés illégalement au Mexique… (Photo Johan Ordonez, AFP)
De nombreux migrants sont entrés illégalement au Mexique par le fleuve séparant le pays du Guatemala.
Des milliers de migrants honduriens ont repris dimanche leur marche vers les États-Unis depuis la ville de Ciudad Hidalgo, dans le sud du Mexique, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Les autorités mexicaines étaient parvenues à bloquer jeudi cette « caravane » de plus de 4000 personnes sur un pont frontalier, mais de nombreux migrants sont entrés illégalement dans le pays par le fleuve séparant le Mexique du Guatemala.
« Personne ne nous arrêtera, après tout ce que nous avons fait, comme franchir le fleuve », a déclaré à l’AFP Aaron Juarez, 21 ans, qui marchait avec difficulté à cause de blessures aux pieds, aux côtés de son épouse et de son bébé.
« Nous sommes fatigués, mais très contents, nous sommes unis et forts », a affirmé Edwin Geovanni Enamorado, un cultivateur hondurien de la caravane, qui dit avoir quitté son pays après avoir été racketté par les gangs criminels des Maras.
La « caravane » est partie il y a une semaine de San Pedro Sula, dans le nord du Honduras, à la suite d’un appel sur les réseaux sociaux relayé par un ex-député hondurien.
Dimanche matin, environ un millier de migrants, parmi lesquels des femmes et des enfants, se trouvaient toujours bloqués sur le pont frontalier, espérant pouvoir entrer légalement au Mexique.
La veille, les autorités mexicaines ont ouvert la frontière à des femmes et enfants, qui ont ensuite été conduits dans un refuge de la ville de Tapachula, à environ 40 kilomètres de Ciudad Hidalgo, au Mexique.
Le président Donald Trump a remercié samedi les autorités mexicaines pour les efforts menés pour bloquer cette caravane.
« Le Mexique ne permettra pas l’entrée irrégulière sur son territoire, et encore moins de façon violente », avait déclaré vendredi soir le président mexicain, Enrique Pena Nieto, dans un message vidéo.
Motivations politiques ?
Le président hondurien, Juan Orlando Hernandez, s’est entretenu de la situation samedi au Guatemala avec son homologue, Jimmy Morales, ainsi qu’avec Enrique Peña Nieto par téléphone.
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2355,
(ERRANTS FANTOMATIQUES) LA CARAVANE DES MIGRANTS DÉFIE TRUMP ET MEXICO
October 22, 2018 Pierrot le Vagabond Chercheur
Ma Presse
JENNIFER GONZALEZ COVARRUBIAS Agence France-Presse Tapachula
Après avoir passé une deuxième nuit au Mexique, des milliers de Honduriens s’apprêtaient à reprendre lundi leur difficile marche vers les États-Unis, défiant le président américain Donald Trump et les autorités mexicaines.
« Nous allons de l’avant », a déclaré à l’AFP Juan Carlos Flores, un migrant hondurien de 47 ans. Le Mexique « ne nous a pas reçus comme nous l’espérions, ils peuvent nous renvoyer au Honduras, nous savons aussi qu’il y a ici des narcotrafiquants qui enlèvent et tuent les migrants, mais nous avons encore plus peur dans notre pays », a-t-il dit.
Les autorités mexicaines étaient parvenues à bloquer jeudi cette « caravane » mais de nombreux migrants sont entrés illégalement dans le pays par le fleuve Suchiate séparant le Mexique du Guatemala. Ils ont repris leur avancée en masse, tandis que Donald Trump a assuré dimanche que tout était mis en oeuvre « pour arrêter l’assaut ».
Environ 3000 personnes composent cette « caravane », selon un commandant de la police fédérale, mais le chiffre pourrait être plus élevé encore.
La «caravane» de migrants honduriens défie Trump et Mexico
Les migrants sont arrivés dimanche en fin de journée à Tapachula, dans le Chiapas, après avoir marché sept heures et parcouru 38 km sans interruption. Epuisés, ils se sont installés dans un parc, où ils ont fait la queue pour recevoir une tortilla de maïs et une cuillerée de haricots noirs.
« Notre courage est plus grand que les menaces » de Donald Trump, a affirmé Britany, une jeune migrante venant de recevoir sa portion de nourriture.
Risque d’expulsion
Durant la journée, les migrants avaient affronté la chaleur tropicale, escortés par des policiers locaux et survolés par un hélicoptère.
La plupart d’entre eux n’avaient avec eux ni eau, ni nourriture. Ils ont applaudi les habitants qui leurs ont donné des vivres et scandé « Mexico ! Mexico ! » pour les remercier.
Au cours du trajet, une centaine de membres des forces de l’ordre les ont « invités » à monter dans des camions pour rejoindre des refuges et entamer des procédures de visa ou de demandes d’asile. Mais la plupart des migrants ont refusé, craignant un piège.
Le président américain avait menacé jeudi de fermer la frontière avec le Mexique si les autorités ne bloquaient pas l’avancée de la « caravane ». Dimanche, il a déclaré sur Twitter que les Honduriens devaient « d’abord faire une demande d’asile au Mexique ». « S’ils ne le font pas, les États-Unis les rejetteront », a-t-il prévenu.
La caravane devait partir lundi en direction de la ville de Huixtla, dans ce même État du Chiapas, avant de tenter de rejoindre Tijuana ou Mexicali, dans le nord du Mexique.
Le trajet pourrait prendre un mois, selon Rodrigo Abeja, membre de l’organisation Pueblos Sin Frontera (Peuples sans frontière), qui a déjà accompagné plusieurs caravanes.
Parmi ces migrants se trouvent de nombreuses femmes et enfants. Tous s’exposent au risque d’être arrêtés et expulsés vers leur pays d’origine.
« Ce gouvernement dit d’un côté qu’il respecte les droits des migrants, mais il ne leur permet pas un passage digne et sûr en refusant de leur fournir rapidement un visa humanitaire » déplore M. Abeja.
Seconde caravane
Cette marche vers les États-Unis a débuté il y a une semaine à San Pedro Sula, dans le nord du Honduras, après un appel sur les réseaux sociaux relayé par un ex-député hondurien.
Une seconde caravane d’environ un millier de Honduriens a entamé dimanche la traversée à pied du Guatemala en direction de la frontière mexicaine.
Selon le ministère de l’Intérieur mexicain, entre vendredi et dimanche, 1028 demandes d’asile ont été déposées.
Sur le pont frontalier, un millier de migrants se trouvaient dimanche toujours dans l’attente d’entrer légalement au Mexique, selon un décompte de l’AFP.
La frontière avait été partiellement ouverte durant la journée pour laisser entrer plusieurs dizaines de migrants, en majorité des femmes et des enfants qui ont été conduits dans des refuges.
La route à travers le Mexique expose les migrants au risque d’agressions de la part de groupes criminels.
En 2010, 72 d’entre eux avaient été séquestrés par le sanguinaire cartel des Zetas avant d’être assassinés dans l’État de Tamaulipas (nord) pour avoir refusé de rejoindre leurs rangs.
Plus de 500 000 personnes traversent chaque année illégalement la frontière sud du Mexique pour tenter ensuite de remonter vers les États-Unis, selon des chiffres de l’ONU.
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ERRANCE AXIOLOGIQUE
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ERRANCE AXIOLOGIQUE,
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(ERRANTS AXIOLOGIQUES) LES ERRANTS AXIOLOGIQUES DE LA PLANÈTE TERRE ENGLUÉS DANS LA MORALE DE GROUPE
June 10, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
Ce qui est fantastique quand on réfléchit sur l’ONU, c’est qu’il est impossible que cette organisation priorise la dignité des errants fantômatiques de la planète parce que l’ONU constitue en fait la chasse gardée des luttes d’intérêt des états à travers une dynamique pipée par le conseil de sécurité.
La morale de groupe porte comme corollaire la MORALE DE LA VÉRITÉ.
Par exemple, nous les catholiques du monde entier possédons la vérité dogmatique et théologique…. Nous les musulmans du monde entier possédons la vérité dogmatique et théologique… nous les communistes de Chine possédons la vérité théologique et dogmatique… etc….
EN CONSÉQUENCE DE QUOI
Toute morale de groupe se nourrit de la prédation intellectuelle et spirituelle d’une masse d’errant axiologique dont l’esclavage géo-démocratique maintient sa persistance à la fois par des combats externes (groupe contre groupe) et des combats internes (lutte pour prendre la tête de la prédation d’un groupe afin de favoriser un sous-groupe particulier de supporteurs-prédateurs de la richesse collective).
Bien sût la morale de groupe utilise les résidus de la morale d’autorité que chaque personne humaine porte comme toxicité venant de l’enfance (l’autorité parentale) pour engluer les errants axiologiques tout en rendant invisibles une masse infinie D’ERRANTS FANTÔMATIQUES dont l’infini cri de désespoir existentiel interroge l’humanité toute entière…
QUAND NOUS, LES MILLIARDS D’ERRANTS FANTÔMATIQUES, FERONS-NOUS PARTIE DE L’ÉQUATION DE LA DIGNITÉ HUMAINE SUR TERRE?
Il est possible que cette libération ne puisse être possible que le jour où CRITÈRE DE VÉRITÉ de la morale de groupe SERA TRANSCENDÉ PAR LE CRITÈRE DE BEAUTÉ de la morale du principe de justice comme équité, fondement même de L’ERRANCE POÉTIQUE d’une future conscience publique planétaire nano-démocratique.
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1644,
(ERRANCE AXIOLOGIQUE) « ÊTRE REBELLE EST UNE MANIFESTATION DU CARACTÈRE DE LA DROITURE» DIXIT MICHEL LE PHILOSOPHE
April 20, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Ayant maintenant terminé son troisième documentaire, Michel le philosophe réfléchit sur son prochain dont le titre serait: «BROTHER, WHERE IS THE MONEY?»
Michel le philosophe-cinéaste-concierge, réfléchit sur la vie de son beau-frère Gary au sujet duquel il a composé une chanson qu’il a chantée à ses funérailles. Gary était considéré comme un FASCINANT rebelle, dans le sens d’une manifestation FIÈRE du caractère de la droiture.
L’invisibilité que vit la personne humaine qui navigue entre l’errance fantomatique et l’errance axiologique sur cette terre constitue un drame du talent gaspillé VÉCU PAR LA MULTITUDE.
Trop intelligent pour abdiquer, trop fier pour se soumettre, Gary fut un merveilleux rebelle.
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ERRANCE POÉTIQUE
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ERRANCE POÉTIQUE,
1170,
…(ERRANCE POÉTIQUE)
pierrot+rochette le 25/04/2015 l’étiquette poétique se définit par l’étiquette héroique ou épique + l’étiquette poÏétique (le chemin menant vers le projet). Et tu ajoutes que c’est ce qui manque à l’héroique et l’épique que tu retrouves à la fois dans la définition du vagabond gentleman de Ferron citant Borduas et le refus global tel que saisi par Lise Bissonnette, c’est la notion de PROJET SOCIAL PORTÉ PAR LA POÉTIQUE DU TEXTE DU REFUS GLOBAL. Au sens où tu aurais pu prendre l’étiquette d’errance héroique ou errance épique pour parler de Borduas, mais que il te semblait intuitivement plus symbolique de relier l’héroique et l’épique au coeur de la poétique vécue comme une poïétique (un projet social poétique tel que le pôle magnétique du refus global le symbolise. Donc, suite à nos deux ans de recherche ensemble, à mon humble avis, ce qui fera la force de ton troisième chapitre, c’est vraiment de partir de Dupréel et de le compléter…. Prends ce que nous avons trouvé en commun et recrée le en fonction de ta signature intérieure. Nous avons pondu un chef d’oeuvre conceptuel (dynamique errare-iterare) où chacun peut y trouver son herméneutique, toi pour ta maitrise sur ton oncle, moi pour mon doctorat sur le pays oeuvre d’art. Car qu’est-ce qu’un pays oeuvre d’art? C’est un pays ou tous les citoyens errants de par leur naissance (ils ne savent pas d’oû ils viennent) ou leur mort (ils ne savent pas où ils s’en vont) sont condamnés à trois formes d’errance sur la terre. l’itinérance (l’errance fantomatique), la survie (l’errance axiologique) ou la beauté du monde par leur projet existentiel sous forme de 4 questions ( l’errance poétique). Un jour, si tu montes une exposition muséale au musée de Valleyfield, le titre pourrait être, le pays oeuvre d’art, de l’errance fantomatique à l’errance poétique. La seule façon de sortir le Canada de sa saga historique est d’en faire un pays oeuvre d’art où chaque citoyen honorera géographiquement son appartenance par la beauté du monde servi par son rêve au service d’un rêve commun, qu’importe sa langue, sa race, sa religion. n’oublie pas que mon projet d’artiste-activiste-humaniste d’infiltration sociale de l’uqam par le vagabondage est vécu par moi comme une appropriation esthétique de l’errance poétique de Borduas, prémisse à la marche de L’onu en 2018 après avoir infiltré 10 universités de dix provinces (performance) pour donner une dimension canadienne à cette errance poétique que je définis comme vagabondage céleste. Mon errance est et sera poétique au sens où ce que je t’exprime pourrait aussi bien ne jamais réaliser parce que mon chemin aura été plus poétique que mon projet:))))
1171,
…(ERRANCE POÉTIQUE) … COURRIEL À ALEXIS LEMIEUX
pierrot rochette le 25/04/2015 courriel d’Alexis au sujet de sa maitrise sur l’errance dans les films deu cinéaste Fernand Bélanger Vadeboncoeur parle d’un martyre (j’ai retracé les textes de l’auteur dans ma transcription, mais je ne les ai pas aperçus en effectuant ma recherche à l’UQAM… Deux textes sur Borduas de Vadeboncoeur 1) 1) Je ne comprends pas Borduas 2) Voici le grand martyr du Québec Je te fais un papier-coller de ce que j’ai écrit hier (une amorce de ma rédaction). À la lumière ce que tu viens d’écrire, je crois qu’il serait peut-être mieux de retravailler cette partie. 3.0 La signification du terme « poétique » En tant que « qualificatif », le terme « poétique » vient décrire ici la démarche d’une personne ou d’un personnage. Les artistes ou les créateurs qui ont une démarche créatrice sont animés par la beauté et le sens de leur projet poétique. Nous entendons le terme « poétique » au sens d’un projet poétique conçu et vécu par un individu. Nous croyons à la poésie d’un parcours artistique, scientifique ou philosophique qui émane d’un sens profond. Le terme poétique n’est donc pas référentiel à une esthétique formelle. Qu’en dis-tu brièvement pour un début? Merci! Je prends en note tes recommandations! —– courriel- réponse de Pierrot à Alexis je pense que c’est excellent d’autant plus que, dans les trois formes de l’errance, le rapport entre iterare et errare, là où l’iterare s’impose à l’errare, la notion de projet épique ou héroique (Homère avec Ulysse, Don Quichotte, Borduas, impose un caractère presque sacré d’une errance à l’aura qui atteint le poétique par une poïétique aventureuse (Ozeas Leduc, ma vie est mon unique aventure). Et ce qui image le mieux le côté épique, héroique ou poïétique de l’errance troisième forme iterare-projet, me semble l’étiquette POÉTIQUE, qui me semble satisfaire autant le récepteur dans sa joie d’écouter le récit (je pense au vagabond céleste et à la réception du spectateur à Simon Gauthier) qu’à l’émetteur dans sa conscience de faire l’histoire de la plus belle errance sur terre, de part l’immanence et l’intrinsèque de l’unicité hors temps hors réalité hors servitude de cette vie sur réelle, autant que profondément humaine dans sa surhumanité. Pierrot
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1276,
March 20, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
L’histoire du vagabondage sur la terre atteint son chef d’œuvre d’err(e)nce poétique avec le concept de «FLÂNERIE» de BAUDELAIRE qui mènera à son exploration créatrice éblouissante de modernité par WALTER BENJAMIN…. Le vagabond céleste se situe dans la perspective nano-moderniste de cette trajectoire qui part d’Ulysse en passant par les pré-socratique, puis par Benoît Labre, François d’Assise, Ignace de Loyola, D.H. Thoreau pour être enfin théorisée par Baudelaire et espace-mondialisé par Benjamin.
Chaque vie personnelle œuvre d’art découle donc d’une perception de soi-même comme d’un archétype d’err(e)nce poétique créant par sa masse critique un ensemencement sociétal, d’où surgit utopiquement un pays œuvre d’art d’un état-territoire emprisonné dans ses millénaires conflits de langue, de race et de religion.
——— wikipedia
Charles Baudelaire a utilisé le mot flâneur pour caractériser l’artiste dont l’esprit est indépendant, passionné, impartial, « que la langue ne peut que maladroitement définir ». « Pour le parfait flâneur, pour l’observateur passionné, c’est une immense jouissance que d’élire domicile dans le nombre, dans l’ondoyant, dans le mouvement, dans le fugitif et l’infini. Être hors de chez soi, et pourtant se sentir partout chez soi ; voir le monde, être au centre du monde et rester caché au monde »1. Sous l’influence de Georg Simmel2, le philosophe allemand Walter Benjamin3 (traducteur de Baudelaire) a développé cette notion et, après lui, beaucoup d’autres penseurs ont aussi travaillé le concept de « flâneur », en le liant à la modernité, aux métropoles, à l’urbanisme et au cosmopolitisme.
Selon Charles Baudelaire[modifier | modifier le code]
Charles Baudelaire « Le Peintre de la vie moderne », dans Le Figaro, 1863. « Observateur, flâneur, philosophe, appelez-le comme vous voudrez ; mais vous serez certainement amené, pour caractériser cet artiste, à le gratifier d’une épithète que vous ne sauriez appliquer au peintre des choses éternelles, ou du moins plus durables, des choses héroïques ou religieuses. Quelquefois il est poète ; plus souvent il se rapproche du romancier ou du moraliste ; il est le peintre de la circonstance et de tout ce qu’elle suggère d’éternel. Chaque pays, pour son plaisir et pour sa gloire, a possédé quelques-uns de ces hommes-là. Dans notre époque actuelle, à Daumier et à Gavarni, les premiers noms qui se présentent à la mémoire, on peut ajouter Devéria, Maurin, Numa, historiens des grâces interlopes de la Restauration, Wattier, Tassaert, Eugène Lami, celui-là presque anglais à force d’amour pour les élégances aristocratiques, et même Trimolet et Traviès, ces chroniqueurs de la pauvreté et de la petite vie. »
— II – Le croquis de mœurs
« Pour le parfait flâneur, pour l’observateur passionné, c’est une immense jouissance que d’élire domicile dans le nombre, dans l’ondoyant, dans le mouvement, dans le fugitif et l’infini. Être hors de chez soi, et pourtant se sentir partout chez soi ; voir le monde, être au centre du monde et rester caché au monde, tels sont quelques-uns des moindres plaisirs de ces esprits indépendants, passionnés, impartiaux, que la langue ne peut que maladroitement définir. L’observateur est un prince qui jouit partout de son incognito. L’amateur de la vie fait du monde sa famille, comme l’amateur du beau sexe compose sa famille de toutes les beautés trouvées, trouvables et introuvables ; comme l’amateur de tableaux vit dans une société enchantée de rêves peints sur toile. Ainsi l’amoureux de la vie universelle entre dans la foule comme dans un immense réservoir d’électricité. On peut aussi le comparer, lui, à un miroir aussi immense que cette foule ; à un kaléidoscope doué de conscience, qui, à chacun de ses mouvements, représente la vie multiple et la grâce mouvante de tous les éléments de la vie. C’est un moi insatiable du non-moi, qui, à chaque instant, le rend et l’exprime en images plus vivantes que la vie elle-même, toujours instable et fugitive. »
— III – L’artiste, homme du monde, homme des foules et enfant
« Ainsi il va, il court, il cherche. Que cherche-t-il ? A coup sûr, cet homme, tel que je l’ai dépeint, ce solitaire doué d’une imagination active, toujours voyageant à travers le grand désert d’hommes, a un but plus élevé que celui d’un pur flâneur, un but plus général, autre que le plaisir fugitif de la circonstance. Il cherche ce quelque chose qu’on nous permettra d’appeler la modernité ; car il ne se présente pas de meilleur mot pour exprimer l’idée en question. Il s’agit, pour lui, de dégager de la mode ce qu’elle peut contenir de poétique dans l’historique, de tirer l’éternel du transitoire. »
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1306,
(ERRANCE POÉTIQUE) LA FLÂNERIE OU L’ERRANCE POÉTIQUE DANS SA FORME DE VAGABONDAGE LA MIEUX CONCEPTUALISÉE
May 20, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
10 juillet 2011 (article tiré de la précarité du sage.blog.lemonde.fr Le flâneur et le psychogéographe : Paris et Londres Guide psychogéographique de Paris
La foule est son domaine, comme l’air est celui de l’oiseau, comme l’eau celui dupoisson. Sa passion et sa profession, c’est d’épouser la foule. Pour le parfait flâneur, pour l’observateur passionné, c’est une immense jouissance que d’élire domicile dans le nombre, dans l’ondoyant dans le mouvement, dans le fugitif et l’infini. Etre hors de chez soi, et pourtant se sentir partout chez soi ; voir le monde, être au centre du monde et rester caché au monde, tels sont quelques-uns des moindres plaisirs de ces esprits indépendants, passionnés, impartiaux, que la langue ne peut que maladroitement définir.
Charles Baudelaire, Le Peintre de la vie moderne, 1859.
Parmi les types de récits de voyage contemporains, la flânerie urbaine a une place à part et doit faire l’objet, au moins une fois dans son histoire, d’un billet de blog précaire. Car la figure du flâneur, depuis la description de Charles Baudelaire et la théorisation par Walter Benjamin, ne s’est jamais éteinte à Paris.
Des esprits malins diront que c’est Edgar Alan Poe, non Baudelaire, qui a inventé la flânerie. Les esprits malins se trompent car L’Homme de la foule de Poe (traduite par Baudelaire avec des mots similaires à ceux de la citation ci-dessus!) décrit un comportement déviant, « le génie du crime profond », alors que le flâneur est un PRODUCTEUR. L’homme de la foule de Poe est un homme qui ne dort pas, qui respire et ne vit que dans le trafic, c’est un fantôme qui ne voit pas le narrateur qui le suit à la trace (même quand celui-ci se poste en face de lui). C’est un personnage de conte à dormir debout, magnifique, profond, mais ce n’est pas un flâneur. Baudelaire se sert de l’oeuvre de Poe pour élaborer cette figure de l’art moderne qu’est le flâneur : une autre façon d’être « de la foule », une autre façon d’ « épouser la foule ».
Charles Baudelaire
Et cela nous mène à établir tout de suite que « flâner » ne signifie pas « se promener, errer de-ci de-là sans but ». Ou plutôt, ceci est une définition courante, mais n’est pas celle que nous utiliserons dans un contexte littéraire. Pour nous, la flânerie signifie un DÉPLACEMENT CITADIN RÉFLÉCHI, qui a pour but de couvrir un certain territoire et d’expérimenter des états de perceptions variés. Je l’avais abordée brièvement dans une typologie des récits de voyage.
Du Spleen de Paris (commencé en 1855) à Zones de Jean Rolin (1995) et même Un livre blanc de Philippe Vasset (2007), les essais de littérature ne manquent pas, depuis 150 ans, pour décrire une action de déplacement individuelle dans la ville, mêlant UNE MÉTHODE STRICTE et INCERTITUDE TÉLÉOLOGIQUE, SCIENTIFICITÉ et désordre mental.
Le triptyque surréaliste Le Paysan de Paris de Louis Aragon (1926), Nadja d’André Breton (1928) et Les dernières nuits de Paris (1928) d’André Soupault, ainsi que Le piéton de Paris de Léon-Paul Fargue, sont autant de récits de déplacements dans la capitale française, qui constituent explicitement des tentatives littéraires pour déconstruire une forme bourgeoise de littérature. Walter Benjamin voyait dans la flânerie, si j’ai bonne mémoire (mais il faudrait vérifier), UNE LUTTE INÉGALE DE L’INDIVIDU MODERNE POUR RESTAURER UN RAPPORT CRÉATIF À LA VILLE, et ne pas laisser la marchandise et le commerce dicter les logiques de déplacement et de pratiques urbaines.
C’est cette association entre déplacement et résistance qui est au centre de la « psychogéographie » mise en avant par Guy Debord, dès 1955. L’année même où fut publié Tristes tropiques, qui se voulait une somme définitive sur le temps des voyages, un mouvement d’avant-garde parfaitement obscur prenait déjà une voie tangentielle pour concentrer le voyage dans un périmètre restreint et lui donner un objectif presque clinique, et quasi politique : « La psychogéographie, écrit Debord dans Les Lèvres nues, se proposerait l’étude des lois exactes et des effets précis du milieu , consciemment organisés ou non, sur les émotions et les comportements des individus. »
S’il n’y a pas de définition définitive du flâneur, et pour la raison avancée par Rebecca Solnit qu’il n’existe pas, il n’en reste pas moins que quelques paramètres descriptifs simples sont constants : « the image of an observant and solitary man strolling about Paris. » (Solnit, Wanderlust. A History of Walking.)
On peut ajouter à cela que s’il est seul, le flâneur entretient un rapport intense avec le collectif, auquel il se sent appartenir ; il observe la population et les bâtiments, mais son point d’observation n’est pas de surplomb (il est un « homme de la foule »). Il entre donc dans un rapport dialectique avec ses contemporains, tantôt s’en distanciant pour prendre du recul, tantôt y fusionnant pour apprécier les changements d’ « atmosphères psychiques » (Debord). Ainsi, s’il « flâne » dans une ville, le déplacement du flâneur n’est pas une promenade de pure détente, mais plutôt UN ART DE LA MARCHE qui cherche à SUBVERTIR les modalités utilitaristes des flux humains planifiés par l’urbanisme officiel.
Le situationnisme (d’où procède la psychogéographie, ou plutôt qui a fusionné avec elle) est généralement considéré, sous l’angle de la pratique des villes, comme un MOUVEMENT SUCCESSEUR DU SURRÉALISME, et un moment important de la théorie de la flânerie, mais il n’a pas nécessairement produit un ensemble de textes qui pourraient être considérés comme des récits de voyage. L’ensemble de sa production textuelle, branchée sur l’espace urbain, l’exercice de la « dérive » et les productions audio-visuelles centrées sur les territoires et leurs usages, forment cependant des composantes narratives et théoriques qui influent sur l’évolution du récit de voyage. De surcroît, l’importance de l’approche situationniste est considérable dans l’écriture du voyage des décennies suivantes, et c’est la raison qui me fait m’arrêter sur ce mouvement.
Un auteur comme Jean Rolin reprend la figure du flâneur dans les années 90 et rend hommage à Guy Debord à plusieurs reprises dans Zones. Plus généralement, la psychogéographie doit à ceux qui s’en sont revendiqués, ces dix dernières années, d’être étudiée dans le champ de la littérature des voyages. Paradoxalement, c’est surtout à Londres qu’elle a été reprise en considération, par la génération d’écrivains anglais de la fin du XXe siècle, comme le grand James G. Ballard (Concrete Island), Iain Sinclair (London Orbital), Will Self (Psychogeography) ou Peter Ackroyd (London: The Biography) redonnant à Londres le statut de haut lieu de la flânerie, reconnu comme tel depuis les travaux de Blake, De Quincey et Stevenson (selon le critique anglais Merlin Coverly, Psychogeography, 2005.)
A leur tour, ces écrivains anglais ont inspiré de jeunes auteurs français qui, dans les années 2005-2010, reprennent la ville de Paris comme territoire d’intervention, pour des récits qui sacrifient à une pratique géographique, géométrique, et cartographique, de l’écriture et des déplacements. Je pense par exemple à Un livre blanc de Philippe Vasset, qui explore les zones de Paris laissés en blanc sur la carte IGN. (Vasset paie clairement sa dette aux grands écrivains anglais). Je pense aussi au travail de Mathieu Bouvier dont le travail sur les terrains vagues et les zones herbeuses a déjà été décrit ici.
On assiste ainsi, à travers la figure du flâneur, à un aller-retour entre Londres et Paris qui nécessitera une étude à part, mettant en lumière ce que ces deux villes ont produit comme récits de flânerie urbaine.
———– COMMENTAIRE
PIERROT LE VAGABOND CÉLESTE QUI INFILTRE LES BIBLIOTHÈQUES UNIVERSITAIRES ACCOUTRÉ DE SES PANTOUFFLES EINSTEIN ET DES SES GUENILLES ROYALES TITRÉES MONTE AU-DESSUS DU SURRÉALISME PUIS UNE COCHE AU-DESSUS DE LA FLÂNERIE… DESSINANT PAR SON ERRANCE POÉTIQUE UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART À L’ORIGINE MÊME D’UNE PSYCHO-GÉOGRAPHIE NANO-DÉMOCRATIQUE D’UN CANADA PAYS OEUVRE D’ART.
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1324,
(ERRAT POÉTIQUE) XAVIER DOLAN, UN ERRANT POÉTIQUE DE L’UNIVERSITÉ DE DEMAIN RECONNU PAR UN DOCTORAT HONORIFIQUE À BISHOP
June 5, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
L’université de demain sera autodidacte, cloud, avec un répertoire fabuleux et de connaissances, et de démarches méthodologiques et de répertoires globaux (ex: tous les films produits depuis le début du cinéma archivés numériquement et classés en multi-convergence selon le profil du chercheur).
Que l’université Bishop accorde un doctorat honorifique à un jeune homme de 27 ans qui n’a jamais fréquenté l’université, m’apparaît un formidable indicateur de qui sera l’universitaire de demain.
Du point de vue d’un chercheur vagabond céleste autodidacte, qui vie une errance poétique à travers quatre université, qui vagabonde le Canada pour allumer des rêveurs tout en codifiant LA NANODÉMOCRATIE planétaire issue des recherches de John Rawls tout comme Paine a inspiré l’écriture de la constitution américaine en propageant les recherches de Montesquieu sur la séparation des pouvoirs… de ce point de vue…. dis-je
j’oserais dire que si j’avais été inscrit dans une université, si j’y avais suivi une série de cours formels et subi le tutoriat d’un professeur pour le doctorat, je ne pense pas que le côté paradigmatique d’une recherche intellectuelle m’aurait été accessible.
Être une figure institutionnelle (l’errance axiologique) est une chose, vivre en errant poétique à travers des milieux universitaires en est une autre.
Au 21eme siècle, le fait que la moitié des personnes humaines vivant sur terre sont DES ERRANTS FANTÔMATIQUES parce que la justice comme équité n’a pas encore atteint la conscience des ERRANTS AXIOLOGIQUES, il revient à des ERRANTS POÉTIQUES comme Xavier Dolan de promouvoir le droit à toutes les personnes vivants sur terre à une errance poétique, à une vie personnelle œuvre d’art, pour qu’un jour puisse surgir sur cette terre les premiers pays œuvre d’art.
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1525,
(ERRANCE POÉTIQUE) DEUX DOCTORATS PARALLELES… ALEXIS LEMIEUX ET PIERROT ROCHETTE DE L’ÉQUIPE (AULD-WOODARD-ROCHETTE)
December 27, 2016 Pierrot le Vagabond Chercheur
COURRIEL D’ALEXIS À PIERROT
Un petit mot pour te souhaiter Joyeux Noel même si on a fêté ça avec Isabelle le 23 décembre!
Je tiens aussi à te remercier pour tes enseignements, tes bons conseils, tes très bonnes suggestions de lecture et ton excellent accompagnement digne d’un directeur de thèse. J’aspire à prendre un rythme de lecture plus rigoureux à compter de Janvier. Fais attention à toi, On se voit bientôt! Alexis
——– COURRIEL DE PIERROT À ALEXIS LA PASSION EST LA RÉCOMOENSE DU CHERCHEUR ASSIDU
je te souhaite cette joie pour l’année 2017
J’ai presque terminé le 1000 pages de Benjamin… (p.750) je me suis permis de souligner et noter TON LIVRE pour que l’on puisse croiser nos traces…dans notre réflexion conceptuelle commune au sujet de L’ERRANCE POÉTIQUE versus la flânerie.
MON PREMIER COMPTE-RENDU DE LECTURE
effectivement, la flânerie chez Benjamin est de nature dialectique et ses trois phases (thèse, antithèse, synthèse… se recoupent tout au long par une vision marxiste (image dialectique tirée de l’allégorie)et il n’y a pas flânerie sans objectif de libérer les humains de l’errance fantomatique (hypnotisme de la marchandise) pour l’éveiller à travers une errance axiologique consciente (l’humain en flânant devient lui-même marchandise… But visé… faire passer l’humain de marchandise à la dignité abstraite d’une vie personnelle oeuvre d’art par l’errance poétique.
Le musée en ce sens me semble un microscope de la société…. il est passé de l’art fantomatique (magasin de porcelaines) à l’art axiologique (le musée est lui-même marchandise) et n’a pas encore connu l’errance poétique comme mode muséal libérateur de la personne humaine.
La planète-terre me semble aussi passer par les mêmes apories…. la nanodémocratie citoyenne planétaire me semble l’outil du droit qui manque pour que la dignité abstraite de la personne humaine passe avant la dignité concrète des états en guerre les uns contre les autres.
Je pense sincèrement que la connaissance tant contextuelle que profonde des œuvres de Baudelaire, Poe, Benjamin, Malraux et Bernhard permettant de bien cerner l’étiquette d’errance et ses trois corollaires, peut permettre aussi de bien de définir LE MUSÉE DU 21EME SIÈCLE COMME LABORATOIRE D’ERRANCE POÉTIQUE (ton doctorat) aussi bien que LA PLANÈTE-TERRE DU 21EME SIÈCLE COMME LABORATOIRE D’ERRANCE POÉTIQUE (le doctorat de notre équipe de recherche Auld, Woodard,Rochette).
EN PRENANT COMME ACQUIS QUE TOUT AU LONG DE TA MAÎTRISE, LE THÈME DE L’ERRANCE A TOUJOURS CONSTITUÉ TA QUESTION VISCÉRALE ET INCONTOURNABLE.
TA QUESTION DE DOCTORAT M’APPARAISSANT COMME LA CONSÉQUENCE LOGIQUE DE TA QUESTION DE MAÎTRISE
TA QUESTION DE DOCTORAT, APRÈS PLUS DE 3 ANS DE RÉFLEXIONS COMMUNES DONC ….POURRAIT RESSEMBLER À CELLE-CI:
COMMENT LE MUSÉE DU 21EME SIÈCLE PEUT-IL DEVENIR UN LABORATOIRE D’ERRANCE POÉTIQUE?
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MA QUESTION DE DOCTORAT PARALLELEMENT ÉTANT REDEVANTE DE NOS ANNÉES DE DISCUSSION SUR LE SUJET, dont a aussi bénéficié notre équipe de recherche (Auld, Woodard,Rochette) POURRAIT RESSEMBLER À CELLE-CI:
COMMENT LA PLANÈTE TERRE DU 21EME SIÈCLE PEUT-ELLE DEVENIR UN LABORATOIRE D’ERRANCE POÉTIQUE?
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La planète terre autant que le musée me semble en ce moment englués dans des contextualisations d’errance fantomatique et d’errance axiologique… Il est scandaleux de flâner dans l’une comme dans l’autre sans réfléchir AU DROIT DE l’errance poétique pour tous, AUTANT DANS UN MUSÉE QUE SUR LA PLANÊTE-TERRE.
À SUIVRE
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1575,
February 16, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Si Margaret Sangers a pu changer le monde par son rêve-projet de vie… (inventer la pilule anticonceptionnelle), je ne vois pas pourquoi chaque personne humaine sur cette terre ne pourrait pas faire de même…
Un rêve (projet de vie rationnel à long terme) fait la différence entre la sérialité témoignant de la viscosité du réel au quotidien et l’émergence d’une surréalité enflammée par le récit épique d’une marche orchestrée vers la dignité abstraite d’une personne épanouie de sens émotionnel créatif qu’elle donne à ses propriétés et fonctions existentielles de base (se loger, se nourrir etc…).
Les quatre questions du pays œuvre d’art mettent entre parenthèse toute aliénation de l’histoire, tout a priori des idéologies pour fonder de façon constructiviste une philosophie performative personnelle d’humains architectes de leur condition humaine commune inspirée par l’errance poétique mobilisatrice d’un projet rationnel prenant soin de la beauté du monde.
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1611,
March 24, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Scandalisé par la souffrance des exploités encagés dans des errances fantomatiques (exclusion de l’esclavage salarial) comme des errances axiologiques (englués par l’esclavage salarial), électron libre par ses guenilles royales de l’exploitation de l’homme par l’homme, un vagabond céleste, autofiction de laboratoire ensemence de quatre questions les personnes humaines dont il allume le rêve sur sa route pour ouvrir le champ DE L’ERRANCE POÉTIQUE par le volontariste d’une action nano-citoyenne planétaire.
C’est en ce sens que la nano-sociologie cherche à dégager le sens des nano-citoyens planétaires en donnant à leurs actions intentionnelles un récit épique à valeur D’ERRANCE POÉTIQUE.
L’ami Pierrot, vagabond-chercheur dont Michel le concierge parle dans le générique de son documentaire intitulé «LE BONHEUR C’EST TU SUITE» se veut un charcheur à haute valeur ajoutée parce qu’il se fond non dans un statut, non dans un rôle, mais dans une auto-fiction laboratoire en dormant sur le plancher de deux autres auto-fictions laboratoires dont les archétypes témoignent de la condition humaine d’errance fantomatique-axiologique-poétique. (Marlene la jardinière du pays œuvre d’art et Michel concierge du pays œuvre d’art).
En creusant le fondement d’un seul nano-citoyen planétaire, c’est toute la condition humaine qui se dégage de sa complexité holistique autant que systémique pour retrouver son atomicité originelle point de départ même d’une posture de recherche nano-individualiste méthodologique.
L’objectif est de L’ÉMERGENCE PAR NANO-AGRÉGATION INOUIE de l’universalité du nano-citoyen planétaire AUTONOME.
Comment résoudre les grandes difficultés sociales engendrées par la faim de millions de personnes humaines dans le monde? Sans utopies, sans prosélytisme, sans contreverses… sans rhétorique insidieuse… en INVENTANT une nouvelle séparation des pouvoirs (la nano-démocratie citoyenne planétaire) avec un agenda raisonnable. C’est par l’équité et la parité juridique planétaire anétatique que deviendra possible l’imputabilité criminelle des dirigeants des états-voyoux pourront être nano-citoyennement circoncis.
Le nano idéaltype (Pierrot vagabond céleste, Michel le concierge, Marlene la jardinière) constitue d’abord un tableau de pensée ne se voulant ni réalité historique, ni réalité authentique, mais nano projet constructiviste reprenant le design artificialiste des philosophes des lumières autant que des romantiques progressifs allemands.
L’ÉTHIQUE DE LA CONVICTION EST NANO RÉCUPÉRANTE DE L’ÉTHIQUE DE LA RESPONSABILITÉ D’UN SYSTÈME OÙ LA LUTTE DES CLASSES SE REPRODUIT DANS SON INJUSTICE MÊME… LA SOUFFRANCE DES EXPLOITÉS DOIT AVOIR UNE FIN ONTOLOGIQUE.
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1613,
March 26, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Comme m’a si bien décrit Isabelle la boxeuse (une future doctorante aux implosions émotives-rationnelles prodigieuses dans son combat rhétorique du droit des femmes (ni viande ni objet, sans oui c’est non)…
PIERROT LE CHERCHEUR, C’EST UN VIEUX JOHN WAYNE SARTRIEN
oui…. Isabelle a raison….Le fondement de ma démarche est tributaire de l’existentialisme pour qui LA PERSONNE HUMAINE EST D’ABORD UNE LIBERTÉ, UN PROJET. Comme pour elle Simone de Beauvoir devient un phare par sa grande phrase…. ON NE NAIT PAS FEMME, ON LE DEVIENT.
Mais il y a plus… Ma méthodologie repose sur la POÏÉTIQUE DE L’AVENTURE AUTO-FICTIONNELLE D’UN VIVANT RÊVANT MARCHANT CÔTE À CÔTE AVEC SON COMPAGNON DES PAUVRETÉS D’UNE RICHESSE INOUIE, CELUI QU’ON APPELLE AU COEUR DE SA CONSCIENCE …..UN RÊVANT-VIVANT.
Pour l’ami Pierrot, vagabond-chercheur jamais seul parce que toujours deux… les méthodes, les concepts, les thèmes et les théories ne sont que d’habiles naufrages masquant et démasquant les lumineuses étoiles pulsionnelles du rêve ontologique que constitue l’instant présent sur terre.
Un penseur singulier est un poème autobiographique signé au nom d’une humanité cosmiquement fragile dans ses espoirs d’errance (fantomatique-axiologique-poétique) entre la naissance et la mort.
Aucun herméneutisme n’est possible. Toute interprétation rationnel rate son objet en le réduisant. L’aventure humaine est ontologique par l’énigme même de l’infini qui habite ses chaînes.
Le vagabond céleste a éliminé de sa vie l’esclavage du travail domestique (n’ayant aucun bien sauf un plancher pour dormir), l’esclavage du travail salarial (n’ayant aucune ambition professionnelle sauf vagabonder dans l’anonymat)… la division du travail étant à l’origine anthropologique de la société duale, de la pensée binaire. Paradoxalement, la poésie de vivre d’un errant poétique se bonifie par une discipline personnelle radicale dessinant sereinement une vie personnelle œuvre d’art EN DIALOGUE AVEC UNE RÉALITÉ INQUIETE DE LA CONDITION HUMAINE MI-FRONDEUSE MI-ABANDONNÉE (François Villon).
La nanocitoyenneté planétaire se verra le passage obligé d’une néo-méthodologie compréhensive en harmonie avec la complexité implosive des éco-défis du 21eme siècle.
Les concepts-opérationnels ne peuvent se passer d’une nouvelle séparation des pouvoirs (héritage de Montesquieu) permettant par la pragmatisation réussie du voile d’ignorance de John Rawls l’expérimentation laboratisée d’un agir communicationnel (Habermas) nano-citoyen révolutionnaire puisque génialement intuitionné par l’héritier de l’école de Frankfort. (le passage de l’instrumentation de la raison à la raison communicationnelle d’Habermas)
Le point de bascule de l’autorité séparée du pouvoir par l’évolution même du capitalisme immatériel (Dahrendorf) passera par la nano-démocratie citoyenne planétaire (tirage au sort des 125), où l’éthique nano-citoyenne servira d’arbitre (troisième partenaire d’un conflit ouvert dans sa complexité circulaire (Morin) entre les états et l’Onu (le truc qu’ont trouvé les riches pour se protéger des pauvres.)
TOUTE RECHERCHE INTELLECTUELLE DOIT CONSTRUIRE SON OBJET ET DOIT ANALYSER LES CONDITIONS QUI RENDENT POSSIBLE CETTE CONSTRUCTION…
La vigilance épistémologique passe par l’errance poétique. en raison même de la fécondité de ce nouveau principe heuristique.
Les quatre questions d ela vie personnelle oeuvre d’art constituent un projet QUI FONDE LA LIBERTÉ car rien n’est préférable à la liberté poétique sur terre.
L’exploitation de l’homme par l’homme donne 1/4 de l’humanité qui souffre cruellement de faim au moment où l’on se parle.
La nanocitoyenneté planétaire sera sociologiquement autant que politiquement un instrument de renversement de perspective pour les chercheurs DE LA PROCHAINE GÉNÉRATION NANO-INDIVIDUALISTE-HOLISTIQUE (dans la suite oscillante de Pareto,Weber, Simmel, Durkheim et Boudon). Le tout dans une perspective d’un pragmatisme du récit (Ricoeur, Thériau, sociologue acadien émérite de l’UQAM…. dont les trois versions d’Egangeline de Longfellow constituent un paradigme opératoire planétaire au potentiel prodigieux.)
Le contrôle de l’historicité se fera non pas par le conflit des classes sociales (Marx) mais par le voile d’ignorance rawlien d’un tirage au sort planétaire dans un modèle de co-gouvernance dépassant la structure inter-étatique actuelle (onu).
Notre équipe de recherche multi-contextuelle (Marlene Auld, Michel Woodard et Pierre Rochette) documentée sur plus de 10 ans d’archives audio-sonores-blogs) sera un jour méthodologiquement étudiée planétairement…. car nos archétypes singuliers (Marlene la jardinière, Michel le concierge et Pierrot vagabond) sont UN LABORATOIRE de nano-auto-fictions-planétaires modélisant le langage de l’aventure nano-cosmique dans une aventure du langage par sa forme méthodologique utilisant la POÏÉTIQUE OEUVRE D’ART, dans le sillage de deux éblouissants prédécesseurs (Valery, Passeron).
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1627,
…(ERRANCE POÉTIQUE) IL Y A DE ÇA 43 ANS, LE 31 AVRIL 1974, PIERRE ROCHETTE ET PIERRE DAVID OUVRAIENT LA BOÎTE À CHANSONS «LES DEUX PIERROTS»
April 6, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Toute ma vie, mon éthique en fut une de conviction et non de responsabilité. Chaque fois que j’ai du défoncer des murs pour marcher vers mon rêve, je n’ai pas hésiter… enseigner la liberté par l’exemple… celle de conviction… celle de Margaret Sangers autant que celle de Jean de la Fontaine ou celle de Nelson Mandela… Hors temps, hors réalité, hors servitudes.
Pour les milliards d’êtres humains englués dans l’errance fantomatique comme les centaines de millions d’autres épuisés d’errance axiologique, l’espérance passe par L’ERRANCE POÉTIQUE. De là la nano-citoyenneté-planétaire au 21eme siècle.
Qu’est-ce que l’errance poétique? c’est faire de sa vie le soleil de son rêve plus grand que la condition humaine en contribuant à la beauté du monde par sa vie personnelle œuvre d’art en dialogue avec d’autres vies personnelles œuvre d’art, et cela planétairement
L’autre Pierrot, Pierre David, est aujourd’hui décédé. Merci pour cette belle jeunesse que fut notre duo sur scène…. dans le Vieux Montréal et dans de si nombreuses boîtes à chansons du Québec…..
«CHARLIE…CHARLIE… T’ES PEUT-ÊTRE AU PARADIS»
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1646,
(ERRANCE POÉTIQUE) POURQUOI L’ERRANCE POÉTIQUE COMME SYMBOLE D’UNE FLÂNERIE RÉVOLUTIONNAIRE?… PARCE QUE POÉSIE VIENT DU GREC «POIEIN» QUI SIGNIFIE «FAIRE, CRÉER»
April 22, 2017 Pierrot le Vagabond Chercheur
Le mardi 25 avril, 2017, à 14.00 h., Alexis Lemieux présentera son projet de doctorat à l’UQAM au local DS-1950, 320, rue Ste-Catherine-Est. dans une dynamique de questions/échanges avec le public. Sur le document que j’ai reçu, le texte se lit comme suit:
Alexis Lemieux
LA FLÂNERIE AU MUSÉE. PROBLÉMATIQUE DE LA DÉAMBULATION DANS L’ESPACE MUSÉAL. La flânerie est-elle possible au musée? Cette présentation émettra l’hypothèse qu’une exposition peut engendrer différents modes de déplacement qui s’illustrent PAR LA FLÂNERIE THÉORISÉE PAR WALTER BENJAMIN. Il s’agira d’établir une typologie de flâneurs qui déambulent dans l’espace muséal, de voir en quoi la scénographie a un impact sur les déplacements des visiteurs et, en dernier lieu, de penser comment ceux-ci se comportent devant les dispositifs d’images en mouvement, Ainsi, cette présentation fera un rapprochement entre flânerie et réception.
———– Durant 2 ans et demie, Alexis et moi avons travaillé conjointement sur le thème de l’errance, lui pour sa maîtrise, moi dans le cadre de notre équipe de recherche pour un doctorat (Auld, Woodard, Rochette), le tout ayant conduit en une division de l’errance en trois catégories (l’errance fantomatique, l’errance axiologique et l’errance poétique).
Alexis abordant maintenant pour son doctorat… la flânerie telle que théorisée par Walter Benjamin dans ses études du 19eme siècle (flânerie étant inscrite dans l’arrêt de l’image dialectique comme prise de conscience révolutionnaire des flâneurs) pour en saisir l’application potentielle dans la flânerie déambulatoire au musée, notre travail en parallèle se poursuit en partant du fait que l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) de son côté travaille pour leur doctorat…. sur LES QUATRE QUESTIONS de la vie personnelle œuvre d’art percevant LA FLÂNERIE RÉVOLUTIONNAIRE comme errance poétique dans le sens de cette réplique de Shakespeare dans LA TEMPÊTE:
« NOUS SOMMES FAITS DE L’ÉTOFFE MÊME DE NOS RÊVES ET LA MORT NOUS VIENT COMME DANS UN SONGE»
1- Quel est ton rêve? 2- Dans combien de jours? 3- Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
Et on se retrouve soudainement dans l’errance poétique, ( poésie signifiant en grec FAIRE, CRÉER» telle que vécue et écrite par Jean Giono dans «L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES».
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