2 – L’ÉCRIVAINE AU K-OEUR D’OR … CLAIRE BERGERON (www.clairebergeron.com) … LA MARCEL PAGNOL DE L’ABITIBI …. CORRESPONDANCES

Ces femmes contrôlées par l'Église | Le Journal de Québec

Claire Bergeron écrivaine

December | 2020 |

Pierrot Rochette vagabond

RIEN NE VA PLUS DANS MA VIE…

TU VIENDRAIS-TU OUVRIR UNE BOÎTE À CHANSONS AVEC MOÉ QUAND LE LOCAL DES MOUCHES À FEU  SERA RÉNOVÉ?

J’AI DIT BOB…POURQUOI MOÉ?

Y ME RÉPOND… PARCE QUE T’ES DIFFÉRENT…

MAIS BOB …

TON BÂTIMENT EST MAL SITUÉ… Y PAYE PAS DE MINE…

LE CAFÉ ST-VINCENT OU JE CHANTE TOUS LES SOIRS… DONNE SUR LA RUELLE DES PEINTRES … C’EST UN IMMENSE SUCCÈS AVEC DES FILES IMRESSIONNANTES  … ET QUAND LA PORTE DE GARAGE EST OUVERTE…PAR BEAU TEMPS … MÊME LA RUE SE MET À FÊTER .

BOB ….COMMENT ON VA FAIRE POUR COMPÉTITIONNER?

ET C’EST LÀ QUE L’IMAGE DE MON GRAND-PÈRE LUCIEN … ME RÉVÉLANT LES 6 MOTS DE NOTRE SECRET DE FAMILLE QUI AVAIENT TRAVERSÉ 4 GÉNÉRATIONS… EST REVENUE ME HANTER…  PARCE QUE MON GRAND-PÈRE M’AVAIT BEN DIT…

 QUAND LE COEUR TE DÉBATTRA DE TOUS LES BORDS, QUAND Y VOUDRA TE SORTIR DU CORPS… QUAND TU AURAS DANS LES YEUX LES LARMES DE JOIE DE TA GRAND-MÈRE LUMINA… QUAND TU AURAS DANS LES PIEDS LA PAIRE DE BOTTES DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE…

TU RECONNAÎTRAS L’APPEL INCONTOURNABLE DE CES 6 MOTS… QUI RÉSONNERONT EN TOI DURANT DES ANNÉES

ET TU DEVRAS TOUT FAIRE POUR Y RÉPONDRE SI TU VEUX AVOIR UN JOUR LA FIERTÉ DE TE DIRE QUE TU AS RÉUSSI TA VIE SUR CETTE TERRE… ET C’EST POUR RÉPONDRE À L’APPEL DE CES SIX MOTS QUE J’AI DIS OUI …

SIX MOTS QUI M’ONT PRIS UNE VIE À COMPRENDRE

ET QUE …. PEUT-ÊTRE… À LA FIN DE MA CONFÉRENCE … VOUS ADOPTEREZ À VOTRE TOUR ….POUR FAIRE DE L’ANNÉE QUI VA SUIVRE… UN ÉVÉNEMENT POÉTIQUE AU COEUR D’UNE ÉQUIPE DE TRAVAIL DONT LA BOÎTE À CHANSONS DES BATTEMENTS DE COEUR CONSTITUERA UN INTIME HONNEUR D’ÊTRE VIVANT.

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Cher Pierre,

Prêtez une oreille attentive au développement de votre présentation me fait grand plaisir !Votre enthousiasme dans la création me fait apprécier le temps qui file trop vite… tant qu’il y a de la vie, il y a de la place pour les rêves.

Vous avez raison quand vous dites que je ressens la même joie que vous dans l’ardeur de la création, à travers ma passion des mots… mais ce qui me porte vraiment dans la vie, c’est l’amour… l’amour des humains en général, que je voudrais tous heureux… mais surtout l’amour de mes proches… C’est tout cet amour dont je suis imprégnée que je tente de transmettre à travers ma passion de l’écriture… en espérant faire le bonheur de ceux qui me lisent, et qui se reconnaissent dans mes personnages.

Très jeune, quand j’écoutais Claude Léveillé chanter ces mots de Gilles Vigneault : avec nos yeux avec nos mains dont nous aurons été humain… nous nous serons à peine vus. Nous serons-nous touchés ? À peine. Ces mots me tiraient des larmes… À quoi servirait notre passage sur terre, si nous ne pouvions pas découvrir le mot de passe de l’amour ? Je me souviens de m’être promis que lorsque viendrait la vieillesse, je n’aurais pas vécu sur la terre sans avoir apprivoisé les mystères de l’amour… sous tous ses angles… Sans doute que c’est de là que me vient cette phrase : Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir. Et j’aimerais que mon épitaphe se libelle ainsi : Ci-gît une écrivaine qui savait aimer…

Pour ce qui est de la lecture du dernier PDF que je vous ai envoyé, ne vous pressez pas… vaut mieux le lire à tête reposée, quand vous aurez le temps d’en savourer chaque mot.

Vous me donnerez des nouvelles de votre enregistrement. J’ai hâte de le visionner…

Bonne fin de journée, très cher ami.

Claire

 

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Marc-Andre Larin <marcandre@orizon.ca>

11:15 (il y a 5 heures)
À moi, David

Bonjour monsieur Rochette,

Je vais m’occuper d’enregistrer la vidéo avec vous sur Zoom tel que discuter avec David pour la conférence demo.

Auriez-vous de la disponibilité demain (mardi 19 octobre) à 10h00 ou bien à 13h00? Sinon, merci de me faire parvenir une date et heure qui vous conviendrait mieux et je m’ajusterai avec plaisir.

Merci et au plaisir de vous rencontrer!

Bonne journée

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

16:50 (il y a 1 minute)
À Marc-Andre

une heure de l’après-midi me conviendrait parfaitement

 

au plaisir de vous connaître

 

Pierrot

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Vidéotron

17:34 (il y a 1 heure)
À moi

David connaît bien son marché et leurs attentes.

Vous faites bien de lui faire confiance.

Bonne répétition, en attendant l’enregistrement.

Bonne soirée.

Claire

Claire Bergeron

 

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Claire j’ai tellement de choses à vous raconter:)))))))))))))))))))))

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

19:27 (il y a 1 minute)
À Claire, moi

Comme mes répétitions vont super bien… je me permets de vous raconter une…

A un moment donné…. je chantais aux Pierrots, aux deux pierrots la boîte à côté et à la butte aux Pierrots à Val-David….j,avais du succès partout… mais je rêvais de quitter à jamais les endroits basés sur la vente de la boisson…en 1980… comme nous devions faire le théâtre des variétés avec Rose Ouellet la poune que j’avais engagé à la butte aux Pierrots… (à ce moment là, nous avions ajouté 2 autres chansonniers et nous nous appelions pour cet  union entre la chanson et des sketches que j’avais .écrit) …

Rose me dit;…Pierrot…c’est de valeur pour toi… mais je ne vous engagerai pas avec moi pour le spectacle au théâtre des variétés… parce que les 3 autres, LA BOISSON EST PLUS IMPORTANTE QUE LEURS RÊVES … et je te suggère de ne pas acheter la butte et d’imaginer autrement ta carrière …alors , pour faire une histoire courte, je quitte tout en même temps… la butte aux Pierrots, les pierrots, les deux Pierrots… je me loue un petit appartement meublé au mois sur la rue ste-Catherine et marche le centre-ville nuit et jour pour réfléchir comment quitter à jamais le milieu des bars pour réorienter ma carrière…

Je savais que je voulais faire une maîtrise à l’université sur le rire… et que je voulais chanter dans des soirées communautaires.. comme des club lions, des clubs optimistes, des carnavals, des festivals…etc…comme j,arrêtais quelque fois  au Patriote sur la rue Ste-Catherine pour jaser un peu avec Yves Blais…dont le conjoint était le propriétaire du théâtre St-Sauveur… … Denis Lamarre qui était le gérant de Percivald réussit à me rejoindre au Patriote de Montréal par téléphone et me dit

Comme vous avez eu un succès remarquable à la butte aux Pierrots de Val david et que j’ai apris que tu as tout quitté… est-ce que tu viendrais chanter chez nous au théâtre St-Sauveur après la pièce de théâtre l’été prochain… et moi de répondre… je fais de la recherche et me dirige vers une maîtrise sur le rire… et lui de me dire; VIENS DE CHERCHER CHEZ NOUS;… Et moi de dire laisse-moi y penseré..Et quelques semaines plus tard… LE PITON DE LA LIBERTÉ QUE JE RECHERCHAIS m’est apparu… Je me suis dit… si je vais au théâtre St-Sauveur… les gens vont venir de partout à travers le Québec à chaque soir après la pièce de théâtre et vont se dire… en retournant dans leur ville ou village… faut que j’en parle ç ma soeur ou à mon frère qui est présidente de ceci ou de cela pour engager ce gars-là…et c’est ainsi que Denis Lamarre est devenu mon partenaire de scène et mon agent… et que durant 18 ans… nous n’avons jamais eu besoin de chercher du booking… le bouche à oreille nous a assuré jusqu’à 250 spectacles par année…

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oh Claire, comme je suis un homme heureux

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

05:54 (il y a 1 minute)
À Claire, moi

Comme vous m’avez offert si généreusement de vous raconter mon quotidien quand j’en porte la poésie du dire, je prends donc le temps de l’inscrire dans ce courriel entre deux poétisation … marche de nuit … du zoom de cet après-midi.

Il faut dire que Gaelle et moi avons traversé un nuit et jour très intense depuis une semaine… Curieusement Gaelle a eu à faire bouchées triples pour présenter sa candidature à L’ONF dans le but d’être stagiaire en laboratoire de film d’animation dont la durée est de 3 mois pour la production d’une oeuvre d’une minute,dont  la démarche et la méthodologie accentuant la théorisation en recherche-création pourra être vraiment intéressante pour son entrée doctorale à l’université de Sherbrooke en janvier 2022..

Elle a passé beaucoup d’heures avec son mentor Massoud et finalement tout est ficelé… maintenant elle a jusqu’au ier novembre 2021 pour compléter son dossier, le synopsis de son doctorat…. donc encore une fois… peu de sommeil dans un nuit et jour ou ici c’est le silence-cathédrale le plus respectueux possible de nos rythmes de création à la fois si semblables et si différents l’un de l’autre.

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De mon côté, je vis les joie de la philosophie de l’impossible qui furent celles de toute ma vie…J’ai pour David et vous un réel plaisir de faire en sorte que ce que j’amènerai par ma passion des mots pourra réellement faire événement , ne fusse que par ce que l’usure des jours qui passent en chanteront l’épopée.

Car voyez-vous… j’aime faire de ma vie une oeuvre d’art au quotidien au service de la vie des autres dans le respect de l’oeuvre d’art que constitue chacun de leur rêve…

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J’ai bien dormi… car j’ai bien travaillé pendant mon sommeil… je me prépare à aller marcher mon dire… car ce qui est important dans ce zoon p.m. c’est de me rappeler un jour comme j’ai été heureux d’y avoir consacré autant de ma poésie d’en vivre les étapes… car je sais qu’un certain temps des fêtes,  je me ramasserai à la place des arts avec l’orchestre symphonique de Montréal en train de raconter la paire de bottes de mon grand-père Lucien sous la forme d’un conte symphonique accompagné de quelques-unes de mes chansons…

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Je me connais… je sais que je serai pour David comme je le fus pour Denis… un enchantement sans souci… Combien de fois Denis m’a dit.. Pierrot , je me sens toujours en vacances quand je suis avec toi….. Je n’ai jamais demandé à l’autre de prendre soin de moi… mais je faisais en sorte qu’il se sente heureux d’être respecté dans une aventure artistique . ou le partage des pouvoirs visait l’équité, l’authenticité et la barre de mesure qu’offre l’impossible lorsqu’il se fait danse de la iere fois…

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Toute ma vie d’artiste, je n’ai ni bu, ni fumé, ni drogué pour me rappeler quand je serai vieux (ce qui n’est pas prêt d’arriver:))))))))))))))))))))))))))))))… combien vivre sur terre fut un délic … et comme je n’ai jamais le trac… je suis comme un enfanjt qui attend de développer son cadeau p.m.

bon réveil

Pierrot

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Claire

10:36 (il y a 38 minutes)
À moi

Super de vous voir heureux, cher Pierre !

Bon enregistrement !

Claire

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Vidéotron

14:32 (il y a 18 minutes)
À moi

Alors, cet enregistrement…

Ça s’est bien passé?

Claire

Claire Bergeron

 

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

14:55 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

ce fut une expérience très enrichissante Claire… ce que je remarque surtout… c’est à quel point David sait s’entourer des bonnes personnes…Je vous laisse juger à vous trois de ce que ça vaut mais quand à moi… je suis fier de ma préparation, et je pense que le résultat fut très correct…  et j’espère surtout que le le tout surtout   va vous inspirer pour l’avenir

Je vous reviens quelque parte entre aujourd’hui et cette nuit avec la poésie de mon quotidien et vous comment se porte votre vie entre votre écriture et ce superbe amour que vous portez à votre famille?

Pierrot:)))

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très chère Claire… je ne peux imaginer l’avenir sans vous écrire au moins une fois par jour

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

00:17 (il y a 1 minute)
À Claire, moi

très cher claire,

 

Nous avons cette chance inouie, chacune et chacun de notre côté, de confier notre fin de vie à à la paix des mots…. mais pour cela… de mon côté, cela m’a toujours apparu essentiel qu’il n’y ait qu’une seule personne qui aie accès à cette profondeur…et non 1000 ou un million… jusqu’à aujourd’hui, j’avais été orphelin de cette oreille de la finesse de la vôtre faite de sagesse populaire et d’amour des siens.

Comment de fois …. je me suis dit….  en entendant la chanson du camionneur… comment un gars qui n’a jamais eu du talent dans l’amour des siens d’écrire une si belle chanson?  J’ai traversé la vie comme une question sous forme d’ombre lumineuse en vagabondant tour à tour différentes esquisses de probabilités de son énigme.

Et ce soir, comme Gaelle allait rejoindre Massoud avec qui elle entretient une superbe amitié tissée de passion pour l’art du film d’animation, je me suis couché par terre comme d’habitude dans une forme apaisée de contemplation de l’impossible…et je repensais à ma journée… avec jean-Marc…

Je me disais… qu’on ne me donne pas la chance de faire une seule conférence… car je ferai en sorte que l’impossible surgisse entre mes mots pour chaque personne présente devant moi… Moi qui ai fait une belle carrière sans jamais avoir eu besoin de la télévision, sans que l’on puisse me reconnaître sur la rue, avec un nuit et jour consacré à la recherche intellectuelle  par l,art de la scène… j’ose encore parier sur l’impossible à 73 ans…

Mon plan de match initial avant de vous connaître vous et David était de repartir vagabonder cet été une fois que Gaelle serait en sécurité pour faire son doctorat… mais que je me suis dit… si on se rend sur les scènes des conteurs en Europe après avoir réussi la place des arts avec l’orchestre symphonique, n,est-ce pas aussi une façon somptueuse de vagabonder la beauté du monde?

Ma santé est excellente et je marche régulièrement du stade olympique au centre ville aller retour… mais surtout Claire… je vous ai rencontré vous et vos mots… c’est comme si la vie m’avait donné un gros set de crayons de couleurs pour chanter la vie…. de vos mots aux miens et des miens aux vôtres….

Cela ne m’a jamais vraiment intéressé de faire oeuvre d’art, mais plutôt de partir à la recherche des lois qui permettent à toute personne humaine sur terre de faire de sa vie une oeuvre d’art….

Je regardais Jean-Marc durant le zoom de ce p.m. et je me disais… jeune homme… tu as devant toi un grand-père de la beauté du monde… et ce qu’il va te raconter … n’est que le rideau qui se lève sur  quelque chose d’impalpable, d’indicible, soit le coeur de l’humanité qui tente de battre sous les rêves d’un de ses humains étonné qu’il  lui fut encore possible d’en prononcer l’aura…

Quand je repense à la poésie du café St-Vincent ou j’étais avant l’ouverture des deux Pierrots… je pourrais pleurer les larmes de mon corps tellement j’y fus heureux… parce qu’un poète en était le propriétaire… Paul Gouin… un géant de la poésie du Vieux Montréal à l’poque…

Quand je repense aux deux Pierrots qui portent mon nom… je suis triste de ne pas avoir réussi à en faire un  lapin agile comme à Paris parce que mon financier était plus intéressé à faire des sous qu’à la beauté du monde… Oui ce fut un immense succès… mais dans la vie… ce n,est pas le succèes qui fait l’impossible… mais l’impossible qui fait le succès… et j’aimerais tellement réussir avec vous et David ce que j’ai échoué toute ma vie… devenir moi-même l’impossible de mes rêves d’enfant.

Pierrot

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— Faisons confiance au hasard, j’accepte ! décida Adrian. (p.22) LE HASARD… QUELLE BELLE ÉNIGNE

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L’ensemble d’une vie dans deux minuscules bagages, ces gens ont dû faire de nombreux deuils, (p.23) BRILLANT

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Très cher Pierre,

C’est incroyable à quel point nous sommes à la même place dans nos vies… c’est presque magique cette rencontre de deux rêveurs qui l’un comme l’autre attendait, sans le savoir, l’oreille unique et sensible, de quelqu’un arrivé à l’improviste, venu partager les bonheurs de son âme et de son cœur qui ne cherchaient qu’à faire éclater l’amour… et la beauté du monde… avant la tombée du rideau.

Pour moi également, il était essentiel que la profondeur de ce partage ne se fasse qu’entre deux personnes… pour moi, que ce soit avec un homme, je le précise… comme si l’âme et le cœur ne pouvaient se livrer que dans la séduction des mots… Pierre, un rendez-vous de la sorte, qui nous permet de partager, de nous écouter, de nous livrer à l’autre sans jugement… ne peut pas être un hasard… Nous sommes appelés à en faire une œuvre d’art… comme vous le dites si bien…

C’est vrai, Pierre, que ce qui me porte dans la vie, c’est l’amour… au sens très large… il compte aussi les grandes amitiés, la beauté du monde qui ne cesse de m’émerveiller… tellement de gens traversent l’existence la tête basse, sans lever les yeux vers le ciel… moi, je me sens comme un grand tournesol, orienté vers le soleil, vers le positif… je suis une optimiste qui croit que le rêve, et la passion qui en découle, sont des fenêtres ouvertes sur le bonheur… Pierre, vous et moi, nous l’avons trouvé le mot de passe de l’amour… il est dans nos rêves… qui nous portent dans l’existence… et dans ce bien que nous faisons autour de nous… de ces autres rêves que nous allumons dans le cœur de ceux que l’on côtoie !

Cher Pierre, si vous avez écrit une aussi belle chanson d’amour que celle du Camionneur, c’est qu’il y a en vous immensément d’amour qui ne cherche qu’à éclore… il se libère à travers vos mots… le passé n’est pas garant de l’avenir… le monde est en éternelle mouvance… la preuve, vous avez envie d’écrire de nouvelles chansons… changer le vagabondage pour la Place des arts… et la route entre La Tuque et Trois-Rivières pour suivre des chemins jusqu’en Europe…

Vous savez, cher Pierre, j’ai un rêve aussi fou que le vôtre… sur la réalisation duquel David et moi travaillons en ce moment… Je ne vais quand même pas mettre ma vie sur pause, alors que je n’ai que soixante-quinze ans… Je suis aussi en excellente santé… avec un cœur débordant d’amour et de rêve… à suivre…

Tendresse, cher ami.

Claire

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

20:51 (il y a 23 minutes)
À Claire, moi

Chère Claire

dans un des scénarios possibles ….j’aimerais que sur les tables, il y ait pour chaque personne un beau carton recto verso signé bureau orizon avec deux chansons que les gens vont chanter avec moi a capella durant 2 moments-clé de la conférence… une boîte à chansons de george d’or et Quand les hommes vivront d’amour de raymond levesque..à la fin de la conférence….

voici donc ou j,en suis rendu au niveau du texte de 45 minutes… tout est encore en création…

Pierrot

UNCATEGORIZED

MERCREDI 20 OCTOBRE 2021….À PARTIR DU 5 MINUTES ENREGISTRÉ POUR LE BUREAU DES CONFÉRENCIERS PROFESSIONNELS ORIZON…. SUITE DU 45 MINUTES À APPRENDRE PAR COEUR DURANT LE MOIS DE NOVEMBRE POUR UNE SÉRIE DE CONFÉRENCES EN DÉCEMBRE POUR LE TEMPS DES FÊTES

OCTOBER 20, 2021 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

MES TRÈS BONS AMIS…

1: SAVEZ-VOUS CE QUI EST LE PLUS EXTRAORDINAIRE DANS LA SOIRÉE CORPORATIVE QUE NOUS ALLONS VIVRE ENSEMBLE CE SOIR?

2: C’EST QUE QUELQU’UN PARMI VOUS A PRIS LE RISQUE FOU ….         D’INVITER UN TRÈS ANCIEN JEUNE HOMME …..                                            À SE LEVER DEBOUT …                        POUR DIRE:

3: AYE GAGNE…                                  JE M’EN VAIS VOUS RACONTER…       LE PLUS BEAU NOEL…                         QUE J’AI VÉCU DANS MA VIE.

4: SURTOUT QUE JE M’APPELLE PIERROT….                                            ET QUE JE SUIS LE CO-FONDATEUR DE LA BOÎTE À CHANSONS LES DEUX PIERROTS DANS LE VIEUX-MONTRÉAL

QUI DEPUIS SA CRÉATION EN 197    A QUAND MÊME DURÉ 47 ANS            APRÈS AVOIR ACCUEILLI                    DES MILLIONS DE PERSONNES        DE PARTOUT À TRAVERS LE MONDE.

5: C’EST PAS POUR RIEN                   QUE LA GAGNE                                 QUI A ORGANISÉ LA VEILLÉE            A PU SE DIRE:

6: SI LE RÊVE DE CE GARS-LÀ ….      EST DEVENU LE SYMBOLE                  DE LA JOIE DE VIVRE                            AU QUÉBEC                                        COMME À L’INTERNATIONAL ….          DURANT TOUTES CES ANNÉES…

7: ON PEUT RAISONNABLEMENT PRENDRE LE PARI QUE…..                  PENDANT 45 MINUTES…..                    C’TE GARS-LÀ                                        PEUT FAIRE DE CHACUN DES COEURS QUI VONT L’ÉCOUTER RACONTER SON HISTOIRE…

8: UN NOUVEAU DEUX PIERROTS POUR FÊTER L’AVENIR EN GAGNE…… EN VRAIE GAGNE,            CHANTANTE ET HEUREUSE,                COMME Y EN AVAIT TOUS LES SOIRS AUX DEUX PIERROTS EN 1974.

9: OUI MES AMIS… ON AURAIT VRAIMENT DIT QUE …                          C’ÉTAIT NOEL …                                    TOUS LES SOIRS

10: TELLEMENT QUE….                      JE M’ÉTAIS FAIT LA PROMESSE …..    DE REDONNER UN JOUR AUX AUTRES…                                            CE QUE MON GRAND-PÈRE LUCIEN M’AVAIT ENSEIGNÉ…

11: COMPRENEZ-VOUS POURQUOI CE SOIR…                                              ALORS QUE J’AI L’ÂGE DE MON GRAND-PÈRE LUCIEN…..                      C’EST PAS MOI QUI VOUS PARLE …..  MAIS LA SAGESSE DE MON GRAND-PÈRE À TRAVERS MOI?

12: CELLE DE MON NOEL 1957             QUAND J’AVAIS 9 ANS                            ET QU’IL M’A ÉCRIT                             SUR UN DES CADEAUX:

13: TI-GARS,                                            EN CETTE NUIT DE NOEL,                    J’AIMERAIS QUE LA PAIX DE MES MOTS TE SERVE D’ÉTOILE …              SI UN JOUR ÇA VA PAS BIEN POUR TOÉ ET QUE TON GRAND-PÈRE EST PU LÀ POUR TE PROTÉGER.

14: MAIS C’EST QUE JE ME RAPPELLE SURTOUT,                            C’EST QU’À LA FIN DE LA VEILLÉE… JUSTE AVANT DE PARTIR,                    Y M’A LAISSÉ AVEC UNE PHRASE …

 QUI  A FAIT LA BEAUTÉ DE MES RÊVES, QUI A FAIT LES DEUX PIERROTS,                                              QUI A FAIT QUE JE SUIS DEVANT VOUS CE SOIR…

15: ET CETTE PHRASE DIT CECI:

DANS LA VIE ….. SEUL L’IMPOSSIBLE …  EST VRAI.

À 73 ANS, JE DOIS VOUS AVOUER QUE CES MOTS-LÀ … ÇA M’A PRIS  BIEN DES ANNÉES … POUR EN SAISIR TOUTE LA GRANDEUR….

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DANS LA VIE ….. SEUL L’IMPOSSIBLE …  EST VRAI.

 

QUAND J’AI ENTENDU CES MOTS-LÀ …

ÇA M’A TELLEMENT FRAPPÉ              QUE LE LENDEMAIN DE NOEL…      J’AI OSÉ LUI DEMANDER…                GRAND-PAPA…                                      C’EST QUOI L’IMPOSSIBLE?

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Y M’A RÉPONDU…                                TI-GARS…C’EST PAS LA BONNE QUESTION…                                          Y AURAIT FALLUT QUE TU ME DISES… GRAND-PAPA…                    C’EST QUI L’IMPOSSIBLE?

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PIS MOI D’AJOUTER… C’EST-TU UNE PERSONNE?

ET LUI DE ME DIRE…                          TI-GARS, TU Y PRESQUE  …

L’IMPOSSIBLE, C’EST L’INVISIBLE AUTOUR DE TOI QUI …UN JOUR… VA VOULOIR TE SERRER LA MAIN…

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MAIS GRAND-PAPA COMMENT J’VA FAIRE POUR SAVOIR QUE C’EST LUI SI JE PEUX PAS LE VOIR?

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MON P’TIT GARS… TU VAS SAVOIR QUE C’EST LUI… PARCE QUE…

LE COEUR VA TE DÉBATTRE DE TOUS LES BORDS                                TU VAS AVOIR PEUR                            QU’Y TE SORTES DU CORPS ..

TU VAS AVOIR DANS LES YEUX…      LES LARMES DE JOIE                        DE TA GRAND-MÈRE LUMINA

ET DANS LES PIEDS…                          LA PAIRE DE BOTTES                          POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE    DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN.

MOI C’EST TOUT CE QUE JE SAIS… MAIS UN JOUR…                                    L’IMPOSSIBLE LUI-MÊME                      VA PEUT-ÊTRE T’EN DIRE PLUS

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sur les tables… il y a une feuille pour chaque personne… ou d’un côté … il y a les paroles de la chanson de George d’or… UNE BOÎTE À CHANSONS …

ou la salle chante a capella avec Pierrot …. avant d’entreprendre la 2ieme partie de la conférence qui finira d’ailleurs par la chanson de Raymond Lévesque à l’endos de la feuille… QUAND LES HOMMES VIVRONT D’AMOUR…

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La boîte à chansons

Une boîte à chansons
C’est comme une maison
C’est comme un coquillage
On y entend la mer
On y entend le vent
Venu du fond des âges
On y entend battre les coeurs à l’unisson
Et l’on envoie toutes les couleurs de nos chansons
On y entend battre les coeurs à l’unisson
Et l’on envoie toutes les couleurs de nos chansonsUn mot parmi les hommes
Comme un grand feu de joie
Un vieux mot qui résonne
Un mot qui dirait tout
Et qui ferait surtout
Que la vie nous soit bonne
C’est ce vieux mot que je m’en vais chercher pour toi
Un mot de passe qui nous ferait trouver la joie
C’est ce vieux mot que je m’en vais chercher pour toi
Un mot de passe qui nous ferait trouver la joieIrai-je jusqu’à vous?
Viendrez-vous jusqu’à moi?
En ce lieu de rencontre
Là où nous sommes tous

Jouant chacun pour soi
Le jeu du pour ou contre
Tu entendras battre mon coeur et moi le tien
Si tu me donnes ta chaleur moi mon refrain
Tu entendras battre mon coeur et moi le tien
Si tu me donnes ta chaleur moi mon refrain
Tu entendras battre mon coeur et moi le tien
Si tu me donnes ta chaleur moi mon refrain

Lalala lalalala lalala
Lalala lalalala lalala
Lalala lalalala lalala

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ON M’A SOUVENT DEMANDÉ …

PIERROT…

QU’EST-CE QUI EXPLIQUE LE COUP DE COEUR EXCEPTIONNEL …QUE CETTE BOÎTE À CHANSONS … REPRÉSENTE POUR DES MILLIONS DE PERSONNES  À TRAVERS LE MONDE DEPUIS  SA FONDATION EN 1974?

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TOUT L’OBJET DE MA CONFÉRENCE  CONSISTERA À RÉPONDRE À CETTE QUESTION …

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EN VOUS DÉVOILANT … D’ABORD

QUE LE SUCCÈS DES DEUX PIERROTS À L’ÉCHELLE INTERNATIONALE… REPOSE SUR UN SECRET DE FAMILLE… QUI NE CONTIENT QUE SIX MOTS…

SIX MOTS …QUI RISQUENT DE BOULEVERSER VOTRE VIE COMME ILS ONT BOULEVERSÉ LA MIENNE.

SIX MOTS… QUI ONT ÉTÉ PRONONCÉ PAR MON GRAND-PÈRE LUCIEN LE SOIR DE NOEL DE MES 9 ANS… EN 1957.

SIX MOTS QUE J’AI PRONONCÉ À MON TOUR EN 1974 QUAND UN HOMME D’AFFAIRE GÉNIAL … NOMMÉ BOB RUEL…  EST VENU ME VOIR AU CAFÉ ST-VINCENT OU J’ÉTAIS CHANSONNIER MAISON POUR ME DIRE…

PIERROT, J’AI LE CANCER… JE DOIS ÊTRE OPÉRÉ… ON VA M’ENLEVER UN POUMON…

MON DANCING BAR… LES MOUCHES À FEU… SUR LA RUE ST-PAUL A ÉTÉ VICTIME D’UN INCENDIE CRIMINEL…

RIEN NE VA PLUS DANS MA VIE…

TU VIENDRAIS-TU OUVRIR UNE BOÎTE À CHANSONS AVEC MOÉ QUAND LE LOCAL DES MOUCHES À FEU  SERA RÉNOVÉ?

J’AI DIT BOB…POURQUOI MOÉ?

Y ME RÉPOND… PARCE QUE T’ES DIFFÉRENT…

MAIS BOB …

TON BÂTIMENT EST MAL SITUÉ… Y PAYE PAS DE MINE…

LE CAFÉ ST-VINCENT OU JE CHANTE TOUS LES SOIRS… DONNE SUR LA RUELLE DES PEINTRES … C’EST UN IMMENSE SUCCÈS AVEC DES FILES IMRESSIONNANTES  … ET QUAND LA PORTE DE GARAGE EST OUVERTE…PAR BEAU TEMPS … MÊME LA RUE SE MET À FÊTER .

BOB ….COMMENT ON VA FAIRE POUR COMPÉTITIONNER?

ET C’EST LÀ QUE L’IMAGE DE MON GRAND-PÈRE LUCIEN … ME RÉVÉLANT LES 6 MOTS DE NOTRE SECRET DE FAMILLE QUI AVAIENT TRAVERSÉ 4 GÉNÉRATIONS… EST REVENUE ME HANTER…  PARCE QUE MON GRAND-PÈRE M’AVAIT BEN DIT…

 QUAND LE COEUR TE DÉBATTRA DE TOUS LES BORDS, QUAND Y VOUDRA TE SORTIR DU CORPS… QUAND TU AURAS DANS LES YEUX LES LARMES DE JOIE DE TA GRAND-MÈRE LUMINA… QUAND TU AURAS DANS LES PIEDS LA PAIRE DE BOTTES DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE…

TU RECONNAÎTRAS L’APPEL INCONTOURNABLE DE CES 6 MOTS… QUI RÉSONNERONT EN TOI DURANT DES ANNÉES

ET TU DEVRAS TOUT FAIRE POUR Y RÉPONDRE SI TU VEUX AVOIR UN JOUR LA FIERTÉ DE TE DIRE QUE TU AS RÉUSSI TA VIE SUR CETTE TERRE… ET C’EST POUR RÉPONDRE À L’APPEL DE CES SIX MOTS QUE J’AI DIS OUI …

SIX MOTS QUI M’ONT PRIS UNE VIE À COMPRENDRE

ET QUE …. PEUT-ÊTRE… À LA FIN DE MA CONFÉRENCE … VOUS ADOPTEREZ À VOTRE TOUR POUR FAIRE DE L’ANNÉE QUI VA SUIVRE… UNE ANNÉE TOURNÉE VERS L’AVENIR…

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Quand mon grand-père Lucien a échangé ses 2 chevaux pour une paire de bottes pour aller plus loin dans la vie, c’était pour répondre à l’appel d’un secret de famille.

Si je regarde ma vie….

si je regarde les grandes étapes de ma vie…

je m’aperçois qu’à chaque fois …

c’est parce que je connaissais notre secret de famille que j’ai pu passer au travers …

pis surtout parce que ça venait de mon grand-père pis de mon arrière grand-père…

tout ce que j’ai fait dans ma vie, c’est pour répondre à cet appel.

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Bonsoir Pierre,

Je vous fais part de mon rêve fou… avant que vous nous imaginiez, David et moi, en route vers mars dans une fusée de notre confection…Bien sûr, c’est un rêve qui touche mon travail d’écriture… vous rêvez de faire la Place des arts… moi, je rêve de fouler un tapis rouge… à Cannes… pourquoi pas ? Ou à Hollywood…

Début décembre, il y aura des festivités en Ukraine, pour célébrer les 30 ans de leur indépendance, de même que leurs 30 ans de collaboration économique et culturelle, avec le Canada. C’est dans le cadre de ces festivités que se fera le lancement de la traduction en ukrainien de mon roman : Les amants maudits de Spirit Lake, qui paraît là-bas sous le titre : Le violon de Spirit Lake. ( N’eut été de la pandémie, le traducteur, Rostyslav Nyemtsev et moi, aurions été invités à mous rendre en Ukraine, toutes dépenses payées… mais bon. ) Monsieur Nyemtsev, a eu des contacts avec une personne à l’ambassade canadienne en Ukraine, qui lui a fait part qu’un budget pourrait être disponible pour une co-production cinématographique canada-ukrainienne… Et que si une maison de production canadienne démontrait un intérêt, ça pourrait accélérer les choses.

C’est là que David entre en scène. Il a fait le tour de ses contacts, et une maison de production connue démontre un intérêt… mais à certaines conditions. En ce moment, il est à faire des approches avec la personne dont nous a parlé monsieur Nyemtsev, à l’ambassade canadienne en Ukraine… à suivre…

Comme je crois en la réalisation de mes rêves… je me dis que c’est une question de temps avant que je puisse fouler ce fameux tapis rouge… Peut-être que lorsque je serai à Cannes, vous serez à Paris… pour une représentation de conteur…

C’est doux, les rêves.

Bonne nuit… et bons rêves, cher Pierre !

Claire

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

03:31 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

d’autant plus que chacun de vos romans pourrait faire l’objet d’une scénarisation pour un long métrage…Il faut rêver plus grand que la vie elle-même… ce qui fait de la vie une symphonie…

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J’ai toujours refusé d’aller en bas de la pureté de mon rêve..Je me rappelle…. j’étais vagabond dans le parc entre Val d’or et Montréal… je marchais… et j’avais très faim… mais comme je m’étais juré de ne jamais ni demander à manger ni demander à dormir….quitte à mourir pour mon rêve… je me retrouve dans une situation imprévue… un camion passe à côté de moi… et entre dans un petit chemin de bois… Je marche dans la même direction… et quand j’arrive… les deux hommes qui travaillaient pour Hydro-Québec mangeaient … avec chacun une boîte à lunch..

Je parle quelques minutes avec eux… et comme ils ne m’offrent rien… je repars car je n’ai pas le droit de demander par respect pour ma quête… Comme j’avais trop faim…je me suis arrêté sur un rocher et j’ai pris ma guitare pour composer une chanson.

Un moment donné deux réalisatrices travaillant pour radio-Québec… aperçoivent une guitare brillant au loin sur un rocher… elles me cherchent … elles ont entendu parler de moi à Rouin… elles me trouvent… et me disent… avez-vous faim… on a de quoi à manger dans l’auto..

Finalement elles me donnent un lift jusqu’à Montréal… en route elles me disent qu’elles veulent faire un documentaire sur moi… pour Radio-québec… mais quand une des deux s’est mise à parler de façon nauséabonde contre son chum… je me suis dis que ce ne serait pas correct qu’elles me filment… qu’elles ne pourraient pas saisir la pureté d’âme qui me portait… Je les ai quitté très torturé d’avoir entendu cela… et je ne les ai pas revu.

savez-vous pourquoi je vous conte cela Claire…

Parce que je crois que votre droiture de coeur et votre amour des vôtres vous apportera un jour ce qui vous est du…. que ce que vous êtes sous votre plume soit mis à l’écran… Votre rêve est magnifique, ce roman est trèssssss bon et le fait que vous le rêviez avec votre fils ne peut que convoquer la beauté du monde en votre oeuvre.

et c’est la droiture de vos rêves réciproques à David et vous qui me rend si fier de vous connaître

Pierrot

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Très fière de vous connaître également…

Boîte de réception

Claire

08:02 (il y a 3 heures)
À moi

Cher Pierre !

 

J’aime quand vous me faites suivre des extraits de votre blog, mais je préfère quand vous me racontez une tranche de vie… uniquement pour moi. Je vous imagine sur la route entre Val d’Or et Montréal, un chemin tellement de fois emprunté dans ma vie… j’ai vécu 42 ans en Abitibi, et c’était la seule route vers Montréal. J’en connais presque chaque rocher… ça m’attriste de penser à vous, sur votre rocher avec pour seule compagnie votre guitare, souffrant de la faim…

Je vous admire d’avoir toujours refusé d’aller en bas de la pureté de votre rêve… un autre domaine où nous sommes tellement semblables. Bien sûr, je n’ai jamais souffert de la faim, mais comme vous, j’ai toujours refusé les compromis qui m’auraient obligé à ternir mon rêve d’être écrivaine… Je vous raconte à mon tour…

Quand j’ai su qu’une maison d’édition acceptait de me publier, j’étais au septième ciel… c’est le rêve de tellement de monde d’être enfin publié, de tenir entre ses mains le fruit de sa passion ! Je m’en souviens comme si c’était hier. Le lendemain, je partais pour les Îles-de-la-Madeleine. En montant à bord de l’avion, j’avais l’impression d’avoir un immense panneau fluorescent, qui clignotait sur mon front : Écrivaine ! Je souriais à tout le monde en longeant l’allée, comme si chacun avait su… Ce premier roman fut un succès, vous l’avez vu dans l’entrevue que je vous ai envoyée, plus de 50,000 copies vendues à travers le monde. Pour le second, tout allait bien jusqu’à ce qu’on me demande, non qu’on exige de moi de changer mon titre : Le tribut de la violence pour La promesse d’Émile. Je me suis d’abord opposé, la révision était faite, nous étions sur le point d’aller sous presse… On a menacé de ne pas me publier si je n’acceptais pas de changer mon titre… J’étais novice dans ce milieu… j’ai cédé… Leur maxime me semblait être : On vous fait l’honneur de vous publier, soumettez-vous !

Puis est arrivé le moment de leur faire parvenir mon 3ème manuscrit : Quand les femmes étaient de ombres, que vous lirez sous peu. Ce roman est spécial, il commence comme deux romans totalement différents, le lecteur se demande comment ces histoires, si différentes, vont finir par se rejoindre… de plus, il contient trois suspens… Celui qui a fait la lecture de mon manuscrit a décrété que je devais y apporter de changements, sous prétexte que l’intrigue était trop compliquée… qu’il fallait éviter que les lecteurs se posent trop de questions… Je n’étais pas d’accord ! J’ai demandé à l’éditeur lui-même d’en faire la lecture… ce qu’il a accepté ; après tout, j’avais beaucoup de succès chez eux… Après un certain délai, j’ai compris qu’on me faisait attendre… pour me soumettre !

Alors j’ai consulté David… comme vous voyez, nous sommes très liés, lui et moi. Comme il avait déjà publié deux collectifs, je lui ai demandé de tâter le terrain, à savoir si une autre maison serait intéressée à me publier… le succès de mes 2 premiers romans étaient une excellente carte de visite… C’est par l’intermédiaire de David que j’ai été approchée par les Éditions Druide, qui en étaient à leurs balbutiements, alors que l’autre maison avait plus de 30 ans… Après avoir lu mon manuscrit, mon éditrice actuelle ne tarissait pas d’éloges, elle appréciait mon style original, ma façon de faire passer les émotions et de maintenir le suspens… Autour de moi, beaucoup de gens n’ont pas compris pourquoi je quittais une maison d’édition bien campée, pour prendre le risque d’une autre, à l’avenir incertain… Je ne l’ai jamais regretté ! Je vis depuis en parfaite symbiose avec ma maison d’édition, dans le respect et la noblesse du partage !

Cher Pierre, j’ai posé ce geste risqué de me retrouver sans éditeur,  car tout comme vous, je refusais d’aller en bas de la pureté de mon rêve ! Valait mieux arrêter de publier que de sacrifier mon honneur à répondre à des attentes qui ne correspondait pas à mes valeurs… je suis incapable de vivre à genoux… J’ai même dû avoir recours aux services d’un avocat… présenté par David… mais cela est une autre histoire, nous y reviendrons…

Très cher ami, je crois que la vie récompense ceux qui ont le courage de leurs valeurs… D’ailleurs, son dernier et merveilleux cadeau, n’est-il pas notre présence dans la vie l’un de l’autre, à nous lire et à nous comprendre, puisque nous possédons la même grandeur d’âme… Je le savoure ce merveilleux cadeau…

Je vous souhaite une excellente journée,

Claire

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voici maintenant le beau temps venu de nous raconter l’un à l’autre ce qui ne va qu’à une seule personne

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

12:00 (il y a 11 minutes)
À Claire, moi

Très chère Claire,

comme vous avez raison… voici le beau temps venu de nous raconter que ce qui ne va qu’à l’un et à l’autre… ce que je n’aurais jamais osé dire dans un journal-blog … comme probablement vous aussi d’ailleurs dans vos confidences … enrichis par la pure passion des mots pour le dire…Je me rends compte que dans ce 45 minutes…. l’autre Pierrot y est dramatiquement absent… Je n’arrive pas encore à l’inscrire dans un passage ou, quand je parle de lui …. il prend toute sa grandeur.

Cette nuit, pendant mon sommeil, j’ai commencé à écrire une chanson ou je lui parle sur scène à 73 ans , et tente de le rejoindre de l’autre côté de la mort…EN COMMENÇANT PAR NOTRE CHANSON FÉTICHE … CHARLIE DE GILBERT BÉCAUD

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je vous raconte… Je suis vagabond …et je n’ai pas de télèphone… je me retrouve à un endroit dont je n’ai plus aucune idée ni de la ville ni de l’adresse… mais je laisse quand même le numéro de téléphone  de la maison qui m’accueille à Michel au cas d’une urgence, car je compte bien y passer quelques semaines… Je m’y cache car j’ai été victime d’une tentative de meurtre à cause de cette histoire de secte catholique… un 400 pages… dont je vous ai envoyé le dossier… (ti-caillou et le père Blais,)  Mon oeil a été  terriblement endommagé… mais ,… j’ai au moins réussi à me recentrer… pris entre l’émission enquête de radio-canada ou je portais un micro cravate camera pour filmer pour eux, la mafia et la gendarmerie royale du Canada… puis les services secrets canadiens qui dans l’ascenseur de la bibliotheque nationale m’avaient donné un numero de téléphone pour que je travaille pour eux…alors que je n’avais été qu’un vagabond-poète qui avait mis par hasard le pied dans un nid de quête relié à la fraude internationale cachée sous les malveillances de la banque du Vatican…

enfin, une histoire dont je me serais bien passé…

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Je me rappelle avoir été dans une réunion avec deux ex-agents de la gendarmerie royale qui travaillaient sur ce dossier à titre privé et un de deux m’avait dit… on aime pas la façon dont tu travailles et je leur avais répondu… JE N’IRAI JAMAIS EN BAS DE NELSON MANDELA … et jamais je ne travaillerai d’une manière qui n’honorera pas Nelson Mandela

C’est drôle car lorsque je me suis rendu aux services secrets canadiens sur la rue Guy à Montréal… je leur ai dit à l’homme derrière le bureau… Dites à vos patrons que j’accepte de travailler pour eux mais que je veux le plus gros salaire au début et je veux qu’il diminue à chaque semaine jusqu’à ce que je redevienne poéte… on m’a probablement pris pour fou…et impossible à contrôler… et je n’ai plus jamais entendu parler d’eux… J’ai raconté cela à Michel le concierge le matin avant qu’il parte travailler, Bref un épisode que j’ai oublié aujourd’hui mais qui est parfaitement relaté dans le dossier ti-caillou l’avenir que je vous ai envoyé

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Un soir ….Je reçois donc un appel de l’autre Pierrot qui me dit en pleurant…Pierrot, j’ai un cancer… j’en ai pour trois mois à vivre… tu as toujours fait partie de ma vie.. j’aimerais te voir pour que je puisse t’engueuler. un peu.. J’habite au Mont-Tremblant à telle adresse…Je lui dis oui… mais je suis un vagabond… je vais me rendre à pied…Je ne sais pas quand-est-ce que je vais arriver…mais ce sera avant deux semaines, ça c’est sûr…

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J’avais mis une vie à me construire comme vagabond-poète et je m’étais juré de ne jamais allé à un mariage, enterrement, soirée sociale, pour pouvoir faire de la recherche métaphysique radicale sur le pourquoi nous sommes vivants… je dormais dans des cimetières devant des tombes d’enfants , je composais des chansons qui étaient plus des morceaux de débris de la mémoire du coeur…  en me foutant pas mal qu’elles soient chantées de mon vivant…Je ne voulais laissé aucune trace…sauf celle d’un homme QUI N’AVAIT PAS TRICHÉ AVEC SON RÊVE… COMME AVEC L’IMPOSSIBLE QUI ACCOMPAGNE CHAQUE RÊVEUR QUI NE TRICHE PAS AVEC SON VIVRE.

Je voulais être le seul être vivant sur terre qui ne recherche ni le ciel, ni l’éternité, ni la gloire, ni les honneurs, ni l’argent… mais simplement à me rapprocher LE PLUS POSSIBLE DES LOIS DE L’IMPOSSIBLE QUI FAIT QUE NOTRE VIE A  ….AU MOINS…. PU SE QUALIFIER DE VRAIE LE JOUR DE SA MORT..

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J’arrive chez Pierre David une semaine plus tard je crois… il est grand, son visage est bouffi… je suis petit… mon visage est absent… nous nous serrons dans nos bras… et il va chercher une cigarette dans un paquet caché en dessous d’une pile de bois…et il me dit qu’à un moment donné il s’est retrouvé sur la route avec son automobile incapable de conduire… ayant perdu tout sens de l’orientation…

Il appelle sa soeur médecin qui lui dit de se rendre à l’hopital… tests, diagnostiques.,,, cancer du cerveau , 3 mois à vivre…

Puis il me dit qu’il veut m’engueuler parce que je l’avais abandonné … Je lui ai rappelé que Bob Ruel lui avait confié la gérance du Pierrot avec le projet de lui vendre… et que moi , le voyant en sécurité, je m’étais senti libre de foncer vers mon rêve , soit de quitter la butte aux Pierrots, les Pierrots et les deux Pierrots, sous les conseils de la Poune et je lui dis: tu sais Pierre, quand la poune m’a dit que pour toi comme pour Jos… la boisson était plus importante que votre rêve… je ne vous ai pas abandonné… je vous ai laissé boire votre vie.

Puis je lui chante une de mes chansons dont le ier couplet parle de lul

QUAND MARCEL PICARD EST MORT

7 février 2009 – 21 h 33 min

1

COUPLET 1

quand Marcel Picard est mort
tu m’as écrit un courriel
pour me dire
de ne pas
me présenter

à la soirée
des chansonniers

que j’avais besoin
d’un psychiatre

que je devais
aller me faire
soigner

mon ami…..
oh mon ami bien aimé

COUPLET 2

quand j’ai marché
de Montréal
jusqu’au bout
de la Gaspésie

parce que j’rêvais
d’une poignée de main
immortelle et jolie

tu m’as dit
que ca s’faisait pas
d’aller chez l’monde
sans téléphoner

que tu m’paierais
le psychiatre
que je devais
m’en r’tourner

mon frère….
oh mon frère bien-aimé

COUPLET 3

j’étais jeune marié
j’écrivais jour et nuit
et n’vivais que pour mes doigts
et la poésie

t’es partie
un soir d’hiver
t’es allée sonner chez mon frère
pour lui dire que j’étais fou
à ton avis

oh ma femme
mon ex-femme bien-aimée

FINALE

si de rêver jour et nuit
à la grande oeuvre de sa vie
qui traversera les siècles
comme celle de ses amis

Francois Villon
Ruthebeuf
Rimbaud
et Picasso

alors oui
mon ex-femme, mon frère
mon ami

je suis atteint
de cette
folie

qu’on appelle
la poésie

Pierrot
vagabond célestebuvais

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Thérèse sa compagne, une blonde de jeunesse qui l’a tiré de son bas-fons du boire… est présente… comme je suis arrivé tard… je leur dis que je vais dormir dehors… et que demain matin j’aurai des choses à lui dire avant de repartir…

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Le lendemain matin… Thérèse étant partie travailler… je l’ai assis sur la galerie dos contre le mur et je lui ai dis… tu sais Pierre… un soir… à la butte aux Pierrots… comme tu buvais…j’ai chanté plus longtemps sur scène pour tenter de te protéger de ne pas bien faire ton métier… et tu es monté pour me reprocher de jouer à la vedette… Ce soir-là mon ami, tu as perdu tout mon respect…

Et quand Bob t’as confié les pierrots pour te le vendre… tu as perdu tout son respect parce que tu as laissé le vendeur de drogue, de cocaine s’insérer …

Maintenant je vais partir… je te souhaite bonne chance…mais si tu ne comprends pas que je suis sur la route de mes rêves et que je ne suis pas quelqu’un qui a besoin d’un psychiatre,  alors … je ne peux vraisemblablement mettre mon rêve en péril pour la suite des choses.

Nous avons été un duo exceptionnel ….et je t’honorerai toujours pour cela… mais je dois repartir, ne fusse que par respect pour mon rêve

bon courage ami

ne me raccompagne pas

je repars seul à pied

comme je suis venu

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Est-ce que je regrette ce qui s’est passé? …. je n’ose pas… Robert Ruel m,a confié qu’il a accompagné Pierre sur son lit de mots… A la soirée souvenir en l’honneur de Pierre… je ne me suis pas présenté… comme d’ailleurs je ne me serais pas présenté à la soirée souvenir de ma propre mort…

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alors qu’aujourd’hui , je vais probablement monter sur scène pour aussi parler de l’autre Pierrot… j’aimerais raconter comment j’ai rencontré ce jeune homme qui avait plus de talent que moi et avec qui j’ai accepté de fonder les deux Pierrots PARCE QU,IL AVAIT PLUS DE TALENT QUE MOI… et le fait qu’il soit la vedette m,a permis, en le regardant travailler, de créer la science d e l’animation de foule…

Nous fumes profondément heureux… nous n’avons jamais eu durant les 7 ans je crois que nous fumes ensembler la moindre altercation… mais la boisson insidieusement m,a fait voir que son avenir serait douloureux et je ne voulais pas que mon rêve en fut un drainé par un train du boire qui n’était pas le mien… dans mon enfance, mes deux hobos qui ont sauté du train pendant que j’étais enfermé sur la galerie m”avaient enseigné l’essentiel; FUIS SI TON RÊVE RISQUE DE MOURIR

Pierrot

p.s.

la Chanson Charlie de Gilbert Bécaud  fut notre grand succès sur scène

et je ne peux l’entendre sans penser AU PLUS TALENTUEUX DES DEUX PIERROTS

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Claire

15:33 (il y a 1 heure)
À David, moi, Marc-Andre

Pierre, c’est super !

J’aime beaucoup les arrangements, c’est chaleureux et invitant !

Bravo, Marc-André, de l’excellent travail de montage !

Claire

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David Larose <dlarose@orizon.ca>

15:22 (il y a 1 heure)
À Marc-Andre, moi, Claire

Bonjour,

 

Super, j’aurais dû vous dire que c’est une ébauche non corrigée. Donc, si le montage est bon pour vous nous allons travailler la version finale.

 

David

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extraordinaire David… mais y a juste un problème

 

à la fin c’est écrit LES COMPTES   

 

PEUT-ÊTRE QUE TU AS VOULU DIRE… LES CONTES?

 

Pierrot

 

quel travail exceptionnel

 

merci à Jean-Marc

 

 

 

TR : Allo les ami.es, Pierrot réussit l’impossible

Boîte de réception

gaelle eteme

18:30 (il y a 0 minute)
À moi

 

 

Gaëlle Étémé​

 

Les Ateliers de la Méthode https://lesateliersdelamethode.blogspot.com/

https://ello.co/gaelleteme

 

 

De : gaelle eteme
Envoyé : 21 octobre 2021 16:42
À : Michel Woodard <michelwoodard@outlook.com>; Didier Chasteau <didierchasteaucompositeur@gmail.com>
Objet : Allo les ami.es, Pierrot réussit l’impossible

 

Allô les ami.es Michel, Marlene, Nathalie et Didier

 

Un petit message pour vous exprimer la joie de Pierrot qui vient de recevoir la première mouture de sa video promotionnelle pour le booking de ses conférences de noël. Il est heureux comme un enfant et avec joie et raison tant il a travaillé jour et nuit.

 

Il fera suivre lui-même un courriel avec la fameuse vidéo + une vidéo maison que je faite de lui réagissant au montage. Priceless. Vous allez voir.

 

Au plaisir de se voir bientôt,

 

affectuesement,

 

Gaëlle

 

Gaëlle Étémé

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Claire

jeu. 21 oct. 18:45 (il y a 8 heures)
À moi

Très cher Pierre,

C’est vrai, le temps est venu de nous confier l’un à l’autre… en toute discrétion.

Ça fait du bien à l’âme et au cœur de pouvoir dire certaine chose que l’on porte douloureusement… mais aussi, confier celles qui nous rendent heureux, mais que nous ne voulons pas étaler aux quatre vents… par pudeur…

Je trouve triste la descente aux enfers de l’autre Pierrot… et sa malheureuse fin. La vie m’a appris une chose : nous ne pouvons pas vivre la vie des autres à leur place… vous aviez un rêve, auquel vous êtes demeuré fidèle. Dans l’au-delà, l’autre Pierrot le sait maintenant… je suis convaincue qu’il reconnaît l’ami que vous avez été…

Savourez votre bonheur d’aujourd’hui… c’est une belle réussite.

Soyez fier… je le suis de vous !

Bonne soirée,

Claire

 

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

03:33 (il y a 1 minute)
À Claire, moi

Je dois avouer qu’elle fut toujours des plus cordiales, mais faite d’un mur entre la poésie de ma part et les affaires… de mloa sienne.

Un jour Bob m’appelle… je suis à l’auberge la Calèche avec Denis Lamarre à Ste-Agathe dans les Laurentides depuis une quinzaine d’années et c’est un immense succès… nous accuillons au-delà de 20,000 personnes par année, par groupe de 3 autobus de 50 personnes qui viennent assister à nos spectacles tout en venant passer 2 jours à l’auberge en vivant différentes formes d’activités.

Robert me demande de participer aux rénovations des Pierrots, la petite boîte avec l’architecte tout en lui faisant une analyse de ce qui ne marche pas… car l’hiver, il perd de l,argent avec les deux Pierrots côté… Il a un gérant pour chaque boîte…

j’y vais… et pour faire une histoire courte… le gérant des deux Pierrots un homme exceptionnel qui n,est pas servile et qui s’appelle jean-Marc Lavoie m’apprend qu’en fait, Robert a perdu un gros montant d’argent au jeu à Las Végas et qu’il est en colère parce que ses boîtes ne génére pas assez d’argent pour réparer sa dépendance…

Je suis très en colère… On ne me dit pas la vérité… je crée des cours d’animation de foule par micro-décodage pour les chansonniers de la maison… que je donne… jusqu’à ce que je me rende compte qu’en fait… on veut me faire jouer le rôle d’une police de la scène…

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Comment dire… je fais ce qu’on me demande puis… sans faire de bruit… je quitte surtout parce qu’il faut que j’écrive des numéros pour nos nouveaux spectacles à l’auberge..

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dernière fois que j’ai revu Robert… c’était il ya 3 ou 4 ans je crois… nous avonds diné ensemble à l’hotel Nelson qui lui appartient aussi… Il m’a raconté que quand il avait été au chevet de l’autre Pierrot avant sa mort… que l’autre Pierrot lui avait reproché aussi de l’avoir abandonné… de ne pas lui avoir vendu les Pierrots comme il le lui avait promis… et Robert de lui dire… Pierrot… je ne pouvais plus te vendre.. tu avais des mauvaises fréquentations qui me mettaient en péril… et Pierre a fini par lui dire… la seule chose que je regrette c’est de ne pas avoir fait plus de bien dans ma vie…et Robert s’est mis à pleurer devant moi… Je ne crois pas qu’il soit allé à la fête que les clients avaient organisé pour se rapeller la mort de Pierrot…

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Autant l’aristocrate-poète Paul Gouin était la poésie même au café St-Vincent… autant robert fut un remarquable homme d’affaire qui a pris soin des deux Pierrots durant 47 ans et qui mérite d’être honoré pour cela… Mais mmoi qui ne vivais que de poésie.. j’ai trouvé cela plus difficile d’avoir à composé avec quelqu’un pour qui l’argent étaitt la valeur primaire. C’est ç tout cela que je pense quand je vais parler des 2 Pierrots… ce qu’il ne faut pas dire et ce que l’on se doit de dire… ce que l’on se doit de dire… c’est que ce fut à la base un pari impossible et qui a d,abord réussi à cause de mon rêve… mais qui a ensuite réussi à cause de la dévotion de Robert ruel pour ce qui est devenu son rêve…et Pour cela… il mérite toute mon admiration…

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Quand à Pierrot… il fut un remarquable camarade de scène et je dois avouer que durant toutes ces années, ses problèmes de boisson n’ont pas atteint en majeur notre relation, sauf que je fus incapable de concevoir l’avenir avec lui parce que mon rêve ne me l’aurait pas permis

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Voilà Claire

merci infiniment de croire en mes rêves, David… ce video est signé d’une équipe de rêveurs…

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

10:36 (il y a 0 minute)
À Claire, moi, David

Maximum 90 – Simon Gauthier et Le vagabond céleste | Facebook

 

 

 

Comme ce fut compliqué pour moi, durant toute ma vie, de me faire respecter comme poète intègre de ma vie personnelle oeuvre d’art au service d’un rêve plus grand que le plus fou de mes rêves… …. celui de découvrir ou d’inventer des lois qui pourraient soulager la condition humaine par l’impossible… Il en résulta une formule… wow-t=2.7k? ….. un proverbe… dans la vie seul l’impossible est vrai.. et un archétype hologrammique ( Pierrot le vagabond céleste) qui en soi, vont constituer un doctorat populaire… dont le titre sera … je te demande pardon… (qui est presque terminé d’ailleurs) …. et qui sera déposé dans un observatoire du merveilleux qui sera créé par Gaelle la métaphysicienne à travers son doctorat à l’université de Sherbrooke… qui nous permettra de produire  un colloque international sur les dimensions du rêve… au coeur duquel sera lançé… les rendez-vous des rêveurs équitables… (Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond.)… après 15 années de recherche en pensée pure.dont témoignent plus de 7000 pages de blogue, 100 chansons et 2 romans initiatiques ( l’île de l’éternité de l’instant présent et Monsieur 2.7k?)

Pierrot présente… – YouTube

Yvon le bâton… – YouTube

Comme tu vois David… c’est un trop gros programme pour un gars de 73 ans:))))))))))))))))))))) et pourtant… il inclut en plus un spectacle d’un conte de Noel avec l’orchestre symphonique de Montréal… une tournée en Europe des festivals de conteurs… une marche à l’onu pour la promotion de la nano-citoyenneté-planétaire… visant une un prix Nobel de la paix… pour que des millions d’enfants puissent avoir accès sur la terre au droit à une vie personnelle oeuvre d’art en priorité.

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Mais je t’avoue que le plus beau cadeau que la vie m’a fait… c’est de vous avoir rencontré tous les deux…..je vous suis infiniment reconnaissant pour ce que vous êtes pour moi… un havre de paix dans une vie consacrée à l’impossible sur terre.

Merci David

merci Claire…

Pierrot vagabond,

votre céleste

Zone contenant les pièces jointes

Prévisualiser la vidéo YouTube Pierrot présente…

Pierrot présente…

Prévisualiser la vidéo YouTube Yvon le bâton…

Y——————von le bâton…

 

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Arnaud Chauchoy

13:33 (il y a 1 heure)
À moi

Salut Pierrot,

 

Super ”pitch” !  comme d’habitude tu es à ton meilleur et c’est très convaincant. vu que c’est la première vidéo,  pour être constructif et critique et parce que je ne peux m’en empêcher : La transition avec les 2 premier  titres me semblent 3-4 secondes trop longue.  Brise un peu dynamique de ton discours. Rupture de rythmeEst ce que ça va être filmé en studio pour avoir une image plus nette et pas de miroir en arrière (fond neutre).Et bien sûr on ne partagera  pas ”les comptes” de Pierrot parce que ça ne  fera pas un gros noël.. Félicitation en tout cas Il n’en faut pas plus en terme de contenu pour avoir envie d’en savoir davantage…

Amitiés,

Arnaud

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Claire

16:16 (il y a 32 minutes)
À David, moi

Cher Pierre,

Un immense merci à vous d’illuminer notre existence de votre joie de vivre !

C’est également un cadeau de la vie d’avoir croisé votre route.

Bonne continuité dans vos merveilleux projets.

Claire

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Claire

09:56 (il y a 1 heure)
À moi

Bon samedi, cher Pierre,

Je n’ai éprouvé aucune difficulté à ouvrir votre document sur We… que voulez-vous, je suis très techno ! En fait, c’est faux… mais je cherche à m’adapter.  C’est gentil d’avoir partagé votre travail avec moi, ça me donne une bonne idée du travail que vous effectuez, Gaëlle et vous. J’en ai écouté quelques extraits, pas l’entièreté, c’est bien lourd pour la profane que je suis. Vous devez apprécier de vous être croisés tous les deux… car ce le genre de conversation que vous entretenez l’un avec l’autre n’est pas à la portée de tout le monde. Je dirais même que c’est réservé à des personnes que ce genre de questionnements interpellent. La vie vous a fait un cadeau…

Cher ami, vous faites maintenant partie de l’importante écurie de conférenciers de Bureau de Conférenciers Orizon. Avez-vous vu votre présentation sur www.orizon.ca dans : rechercher par : sous l’appellation Pierrot vagabond. C’est vraiment bien… du mystère… ça donne envie de vous entendre raconter…

Je vous souhaite une merveilleuse journée,

Claire

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pour ce qui est du doctorat en intelligence collective

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

12:19 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Chère Claire

Voici une drôle d’histoire

Je devais faire un doctorat à l’université d’Ottawa en intelligence collective avec un chercheur venu de France, Pierre Levy….J’avais même obtenu $20,000 pour un projet fou… réaliser au village de Val-Morin une iere réunion du conseil municipal de Val Morin ou les gens voteraient en direct sur une résolution du conseil…. J’avais l’accord du conseil municipal et de Claude Demers, responsable du CACI.

A ce moment-là j’habitais chez Mademoiselle marie à Victoriaville et je passais mes journées complètes à la bibliotheque du cegep de Victoriaville, avant de devenir squatter dans une librairie alternative….

Mais comme j’avais demandé carte blanche et que je voulais un bureau ou il serait écrit: BUREAU DU GARS QUI FAIT RIEN… Lévy s’y était opposé… et comme il avait quitté la France pour venir enseigner au Québec, m’avait-il dit pour fuir sa femme qui était folle.. Je me suis dit… Ce gars-là n’a rien d’un rêveur… et j’ai fait comme d’habitude quand je sens qu’une personne est toxique… Je me suis enfui.

Je lui ai quand même envoyé un dictionnaire des noms propres  que j’avais souligné bord en bord et commenté pour lui dire que je faisais partie des rêveurs qui préféraient crever de faim que de renier les fondements de leur rêve…

Donc ce doctorat ne s’est jamais fait…

 

CONSÉQUENCE

Ce texte que Simon a écrit, j’aurais du lui faire corriger… mais bon… je vagabondais et je ne m’intéressais pas vraiment à ce qu’on pouvait dire sur moi….Ce serait donc sage , si vous me permettez , d’enlever cet item de la biographie:))) et en profiter en même temps pour corriger quelques coquilles de français que j’ai du malheureusement commettre.

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CECI DIT… WOWWWWWWWWWWW… QUELLE BELLE PRÉSENTATION… JE DISAIS À GAELLE CE MATIN COMME J’ÉTAIS HONORÉ DE RECEVOIR UNE TELLE BIENVEILLANCE DE VOTRE PART  ET DE CELLE DE DAVID…  ET … QUE JE FERAIS TOUT POUR L’ENRICHIR DE MA JOIE DE RÊVER EN ÉQUIPE AVEC VOUS.

Pierrot vagabond,

votre céleste.

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Claire

13:56 (il y a 1 heure)
À moi

Bonjour Pierre,

Chez Orizon, je suis seulement membre honorifique… un titre que je me suis mérité pour avoir travaillé avec David pendant les sept premières années de la fondation de son entreprise. Je me suis retirée avant de travailler pour David… vous comprenez certainement la subtilité. La relation mère/fils, ça se protège…

Il m’a invité à votre Zoom de 45 minutes parce qu’il savait que nous nous connaissions et que cette invitation me ferait plaisir. J’ai fait la connaissance de Diana en même temps que vous lors de cette rencontre, et je n’ai rencontré Marc-André qu’une seule fois, avant la pandémie, alors que David m’avait invité à une conférence pour laquelle j’avais manifesté de l’intérêt.

Comme tout bon fils qui se respecte, David n’a pas besoin des conseils de sa maman… mais quand je lui glisse subtilement une idée, qu’il fait semblant de ne pas écouter, je sais que ma suggestion ou que mon avis, feront leur chemin dans son esprit…

Je vous raconte ceci pour vous parler de ma relation de travail avec David, mais aussi pour vous dire que ce n’est pas à moi, ni à David sûrement, qu’il faut vous adresser pour faire des changements sur le site Orizon.ca… j’imagine que c’est à Diana ou à Marc-André…

Bonne fin de journée ensoleillée !

Claire

Par exemple, lorsque je fonde la boite à chanson des 2 Pierrots, j’avais aucune raison de le faire… J’étais un chansonnier vedette au café St-Vincent

(….impossible) ( à cause de plein de facteurs, contre toute logique….)

Je me rends compte que Robert Ruel fait appel à quelque chose en moi qui ne peux dire non. Lui le sait
pas mais moi je le sais. Je peux pas faire
autrement que d’y aller.

La même chose quand beaucoup plus tard je décide de tout abandonner, de tout donner pour être un vagabond poète pour pouvoir travailler sur mon doctorat mieux comprendre  notre secret de famille.

Mais, ce que je m’aperçois, ce que je comprend maintenant, c’est que mon grand-père Lucien avait déjà
fait l’essentiel….j’avais pas compris….

Aujourd’hui

si je suis devant vous autres, c’est juste pour vous dire que…ce que moi ça m’a pris une vie à comprendre…vous autres, ça va vous prendre une soirée.

Parce que mon secret de famille n’a que 6 mots, ça peut bouleverser votre vie comme ça a bouleversé la mienne.

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Quand les hommes vivront d’amour

 

Quand les hommes vivront d’amour
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère

Quand les hommes vivront d’amour
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts mon frère

Dans la grande chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu la mauvaise partie

Quand les hommes vivront d’amour
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère

Mais quand les hommes vivront d’amour
Qu’il n’y aura plus de frontières
Peut-être songeront-ils un jour
À nous qui serons morts mon frère

Nous qui aurons aux mauvais jours
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix cherché l’amour
Qu’ils connaîtront alors mon frère

Dans la grande chaîne de la vie
Pour qu’il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants
De la sagesse ici-bas c’est le prix

Quand les hommes vivront d’amour
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous serons morts mon frère

Quand les hommes vivront d’amour
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts mon frère

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Gaelle et moi. chacun à notre manière, visons l’événement en métaphysique au niveau international

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

00:36 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

chère Claire.

vous avez écrit dans un de vos derniers courriels

 

Vous devez apprécier de vous être croisés tous les deux… car ce le genre de conversation que vous entretenez l’un avec l’autre n’est pas à la portée de tout le monde. Je dirais même que c’est réservé à des personnes que ce genre de questionnements interpellent. La vie vous a fait un cadeau…

 

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Effectivement Claire… il n’y a qu’une cinquantaine de chercheurs à travers le monde qui s’intéressent à ce qu’on appelle chez les nouveaux réalistes à une nouvelle métaphysique de l’objet.

Chacun de nos doctorats vise des avancées… Gaelle par le renversement du cogito cartésien par le biais de la notion d’axiome comme carrefour des arrières-mondes et des consensus civilisationnels dans l’émergence d’une nouvelle modernité et moi avec Michel et marlene, une métaphysique de l’intelligence collective par la question quel est ton rêve? qui nous amène dans un fil d’or logique à l’invention de la nano-citoyenneté sur terre.

Vous avez raison de dire que nous fûmes chanceux de nous rencontrer et que cela constitue un cadeau de la vie.

En effet cette discipline de la pensée pure passe autant par une réclusion enchantée que par des périodes d’iles désertes, seul ou à deux… entrecoupées de profondes méditations, moi par la marche et Gaelle par de très longues heures couchées sur son divan.

Bien sûr, nous visons l’université de Princeton, ou des chalets sont consacrés aux plus grands cerveaux du monde entier payés pour faire de la recherche dans des domaines très pointus … le nôtre étant en métaphysique de la raison cosmétique pour Gaelle et en métaphysique ontikhative par le rêve big bang pour ma part…. Les deux démarches étant à la fois complémentaires et différentes.

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Ceci dit

Je prends beaucoup de plaisir à lire votre dernier roman… cette fois-ci, page par page avec lenteur et curiosité… car je commence de plus en plus à habiter ce monde intérieur qui est le vôtre sous votre plume.

Il y a chez vous, Claire cette fragilité humaniste devant cette énigme que constitue la danse entre le hasard et le destin, comme si vous pressentiez que le meilleur surgit du pire par nécessité, comme si l’amour ne pouvait atteindre sa vraie dimension que par une série d’épreuves… et j’avoue que cela me fait réfléchir… moi dont la vie m’apparaît tellement une corde d’équilibriste à la fois simple et intense suspendue à des horizons enflammés par mon rêve…

J’ai de très mauvais souvenirs de toutes mes relations amoureuses, sans exception. Comme si à chaque fois, ce fut une erreur de configuration commise de ma part… et chacun de vos romans accentue chez moi cette impression que la fuite de tout sentiment amoureux a eu le dessus sur l’attractif…Comme si l’amour de l’humanité gémissante passait par le scandale des enfants qui meurent de faim sur terre métaphysiquement et que je me refusais d’être heureux si les autres n’y avaient pas accès équitablement aussi

Voilà Claire…

je replonge dans la transcription de l’audio de Gaelle

puis je me reposerai en plongeant dans votre pdf

Pierrot

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Ce troisième texte serait finalement le bon, Marc-André… si j’ai votre accord bien sûr

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

07:01 (il y a 1 heure)
À Marc-Andre, moi

BIOGRAPHIE

Mais, quand on prend le temps de l’écouter, on réalise vite que son bagage de vie est bien plus lourd! Le mythique bar Les Deux Pierrots qu’il a cofondé, de nombreux voyages à travers le monde en tant que musicien, une thèse sur le rire et un projet de doctorat en métaphysique de l’intelligence collective (toujours en cours avec les deux mêmes partenaires de recherche depuis 15 ans, Marlene Auld et Michel Woodard)) se trouvent dans le sac de son passé.
À 57 ans, Pierre Rochette, alias Pierrot, choisit de vivre son rêve de jeunesse et de parcourir le Québec comme un vagabond. Il renie alors son style de vie, donne sa maison et ses économies, ferme ses comptes en banque et part, sans le sou, marcher le Québec à la recherche de rêveurs, comme lui.

Certains le croient fou, d’autres crient au génie. Ce qui est certain, c’est que choisir la liberté ne laisse personne indifférent…

PARCOURS

1968       Fondation du Groupe Folklorique les Contretemps dont il fait partie LES CONTRETEMPS – Julia – 1972 – TRANS-CANADA – YouTube
1969       Les Contretemps gagnent le championnat nord-américain des groupes de folk song collégiaux devant 1400 groupes américains et 700 groupes canadiens Les Contretemps – Jazz-Café – YouTube
1970       Les Contretemps représentent le Canada à l’exposition universelle Osaka, Japon  Patrimoine PQ
1974      Co-fondateur de la boîte à chansons les deux Pierrots dans le Vieux  Montréal, ce qui donnera suite à plus de 250 spectacles par année comme conteur-chansonnier durant 32 ans . Le deux Pierrots – YouTube

1985      Représente le Canada à Abidjan en Côte d’Ivoire pour la Semaine Canadienne

2000      Donne tous ses biens pour devenir vagabond-poète en vue d’un doctorat En racontant Pierrot

2008-2020

Spectacle sur sa vie est présenté à travers la francophonie par le conteur Simon Gauthier… intitulé le vagabond céleste.  (Simon Gauthier – Vagabond Celeste – YouTubeLe Vagabond céleste : le conteur Simon Gauthier en tournée dans le réseau d’été du ROSEQ ! – YouTube

2018       Fred Pellerin enregistre une de ses chansons : « la chanson du camionneur » Fred Pellerin interprète La chanson du camionneur à l’émission En route vers l’ADISQ – YouTube , Faire oeuvre utile : Fred Pellerin et Danielle – YouTube

2018 – 2020

Vagabonde 4 universités en vue d’inventer une nouvelle méthodologie de recherche en métaphysique ontikhative. Accueil (reveursequitables.com)

2021       Devient conteur-conférencier avec un conte-confidence intitulé « CROIRE À L’IMPOSSIBLE ».

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Le raffinement de nos échanges…

Boîte de réception

Claire

09:54 (il y a 4 minutes)
À moi

Cher Pierre,

 

Je trouve que nos échanges, très agréables dès le début, se raffinent au fil de nos courriels. Nous nous connaissons davantage, ça se ressent… Par exemple dans le plaisir que vous prenez à découvrir sous ma plume le monde intérieur qui m’habite, et moi, dans la façon que je vous perçois, dans votre quête métaphysique de l’intelligence collective par la question : quel est ton rêve? Également dans votre collaboration avec Gaëlle… Mais aussi, et surtout, à travers les confidences que vous me faites sur votre vie personnelle.

Je pense, cher Pierre, que notre quête de l’amour dure toute la vie… Le cœur humain ne se lit pas en noir et blanc…

Il y a des zones grises diront certains…

Moi je crois plutôt que le cœur de chacun de nous est parsemé de multiples petits points de couleurs… qu’il met une vie à décoder, un à un…

Le rouge de nos cœurs curieux… à la recherche de la vérité… dans l’attente qui ne s’éteint jamais, du plus merveilleux des rendez-vous, qui peut passer par le désir charnel, mais qui se sublime dans la communication des âmes, et de la pensée… si rare…

À mon humble avis c’est cet amour que chacun de nous met une vie à chercher, à travers diverses rencontres qui souvent s’avèrent décevantes, parce que superficielles… et que bien peu ont la joie d’atteindre, avant l’inévitable tombée du rideau…

C’est facile, au fil de l’intrigue d’un roman, de mener mes personnages sur la piste de danse du destin… et de les faire grandir par l’acceptation de leurs épreuves. Faire naître l’amour dans leur vie, le vrai, le grand, l’authentique… celui du cœur et de l’âme entrelacés… qui dure jusqu’à ce que le lecteur tourne la dernière page…Voilà pourquoi j’ai toujours refusé d’écrire des suites à mes romans… je veux préserver le rêve que je fais naître chez mes lecteurs…

Sur les autres points de couleur du cœur humain, il y a aussi, j’imagine, le bleu de nos réalisations passées, en cours et à venir… Le vert de nos espoirs inassouvis… Et le jaune ensoleillé des tournesols… qui illumine nos vies… portées par le rêve de nous rendre au-delà de l’impossible…Cher ami, vos paroles commencent à déteindre sur moi…

Bonne fin de dimanche,

Claire

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Chère Claire , je vous envoie le ier d’une série de 5 zooms

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

10:10 (il y a 3 minutes)
À Claire, moi

vraiment votre dernier courriel est d’une très belle profondeur à titre de créatrice comme de personne humaine Claire… Tout y est juste et à méditer…

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je vois envoie donc le ier des 5 zooms qui furent enregistrés dans le cadre de la recherche doctorale des rêveurs équitables…. en espérant que vous allez arriver à le lire . Sans doute, une partie de moi-même y est plus accesssible que je ne voudrais le laisser paraître. L’objectif étant , je pense, de se donner les outils pour mieux se comprendre à travail le coeur et l’oreille de l’autre qui, de façon unique, se retrouve en dialogue d’un rêve à se raconter parce que l’épopée se retrouve en apothéose du dire:)))

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très chère Claire….votre question est si troublante pour moi

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

16:28 (il y a 19 minutes)
À Claire, moi

ello Pierre !

Au lieu de faire ma sieste, ce midi, j’ai écouté votre Zoom, du début à la fin. J’admire votre démarche, votre authenticité, vous êtes honnête avec la poésie de votre rêve.

Mais je me pose une question…

Si au cours de votre odyssée, vous aviez croisé l’amour, le vrai, celui du corps, mais aussi celui de l’âme et du cœur… qui vous aurait fait aimer cette femme plus que vous-même… une complice, une amie dans l’amour… Croyez-vous que vous auriez triché votre rêve, en lui ouvrant votre cœur et vos bras ?

Je dérange votre pudeur… pardonnez mon indiscrétion… je suis curieuse de l’humain…

Comme le suggère Michel à la fin du Zoom… suis-je si pur que ça ou s’il y aurait des questions à se poser ?

Pour ma part, je crois que la vie est un éternel questionnement…

Bonne fin de journée, cher Pierre.

Claire

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Claire… je fus tellement aimé par les femmes dans ma vie…j’ai eu 2 mères, et tellement de femmes devant moi quand je chantais pour qui j’.étais à conquérir… que j’en suis resté épuisé je crois. en plus d’être un roi-enfant… souvent mes compagnes me disaient qu’en soi j’étais trop heureux au quotidien pour avoir besoin  d’elles.

Je pense que ma configuration me prédisposait à l’amitié oeuvre d’art.. mais qu’en amour, je préférais la poésie à la vie… et pourtant, toutes mes compagnes furent trèssssss bien… Je n’ai rien à redire… si ça n’a pas marché, ce n’est vraiment pas de leurs fautes… Sur les trois mères de chacun de mes enfants, une a même écrit à ma mère un jour que n’importe quand, elle reviendrait vivre avec moi.

J’étais facile à vivre, mais absent…. terriblement absent de moi-même… de là Monsieur 2.7k… Puisque vous m’avez fait la générosité d’écouter ce ier zoom, je prends quand même la chance de vous envoyer le 2ieme… peut-être que d’un zoom à l,autre, votre génie de l’écriture du coeur me permettra de mieux saisir ce qui me semble parfois si décevsnt en moi. Comment porter ujn amour fou pour l’humanité et si mal vivre l’humain dans ses individualités.

Vous savez Claire, dans ma vie je n’ai été qu’à un seul party… et j’ai amené un livre au cas ou cela serait platte. J’avais 17 ans… et je n’ai plus jamais fréquenté ce genre d’événement… Je m’y suis ennuyé à mourir …Je n’ai pas eu d’adolescence. Je n’en ai pas senti le besoin… Pendant que les autres vivaient les excès, moi je montais les Contretemps et nous sommes allés au Japon représenter le Canada.

Tout humain que je rencontre et qui s’annonce comme victime d’une dépendance me crée une douleur atroce… et comme je serrais le plus de mains possibles… à un moment la condition humaine souffrante des autres a fini par me rendre insupportable le fait que j’étais un privilégié… faire rire en souffrant de voir l’autre souffrir à travers leurs rires…

comprenez-vous pourquoi Claire, comme mon corps ne pouvait supporter un drap après les spectacles… et que la vie d’artiste et de création me rongeait les moindres forces, l’amour devenait un navire impossible même à imaginer.

Peut-être en ais-je trop dit

je ne sais trop

dites-le moi si mes confidences vous créent un malaise

En fait… mon amour ier fut la poésie

Pierrot

 

 zoom_0 (1).mp4

 

Zone contenant les pièces jointes

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très chère Claire

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

06:54 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Si durant toute ma vie, j’ai voulu me faire laboratoire d’un droit au rêve sur cette terre, pour tous, et surtout les enfants, c’est qu’il y avait une intuition profonde qui m’animait. Celle qu’il existait des lois du rêve et que la façon la plus adéquate pour moi d’en faire soit l’invention, soit la découverte, était de vagabonder métaphysiquement la vie.

Je le fis d’abord par la scène, puis par ce territoire qui est le nôtre, je tentai d’en cartographier les possibles des joies et souffrances de chacun comme de tous  pour enfin vagabonder la connaissance dans 4 universités en vue d’un doctorat.

Je me retrouve aujourd’hui à 73 ans avec la possibilité de vagabonder par des conférences le coeur des décideurs. Pourvu que j’ai le ton juste… et que mon éthique de scène soit à la hauteur de mon éthique du coeur.

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Je me trouve chanceux d’être en dialogue avec une personne dont le coeur est sage et consacré au bonheur des siens comme vous Claire. Car, je ne voudrais pas me retrouver en illusion de l’ego sans que quelqu’un me rappelle à l’ordre.

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Je ne cherche pas à être exceptionnel, mais qu’à redonner ce qui m’a été accordé par la vie. en espérant que , ma présence dans votre vie, soit réellement équitable, au sens que je vous sois d’un réel confort humain autant que vous l’êtes en ce moment pour moi.

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Gaelle et moi bûchons nuit et jour en ce moment pour que sa proposition de  doctorat en mode d’inscription à l’université de Sherbrooke, soit de calibre international, pour lui faciliter l’accès aux bourses prestigieuses.  Je suis très fière d’elle. C’est une bosseuse remarquable… J’ai dormi un peu et je commence la transcription du dernier audio de cette nuit

Bon travail d’écriture

Pierrot

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Cher Pierre,

Loin de moi l’idée de vous troubler avec mes questions. Aussi, soyez assuré qu’en aucun moment vos réponses ne me causeront des malaises… si je pose des questions, j’attends des réponses sincères, comme vous semblez l’être profondément.

Vous me faites réaliser que dans ma vie, la plupart du temps, j’ai agi par instinct… j’écoute vos Zoom, et les petits films de mes décisions se déroulent dans ma tête, avec une grande clarté…

Ma quête personnelle me semble l’exploration des variantes de l’amour… qui se rapproche beaucoup de celle du rêve. À travers mes romans, je décris cette quête de l’amour en devenant le Dieu du destin de chacun de mes personnages. Mes romans sont quelque part des études personnelles de mon propre vécu…

Je fus aussi une enfant privilégiée et très aimée, dans un milieu aisé… mon père se déplaçait d’un de ses chantiers à l’autre en pilotant son propre avion… et les études étaient un incontournable… malheureusement, pour les filles, elles étaient limitées, étant donné qu’il n’y avait pas de collège classique pour les filles en Abitibi. De mon rêve de devenir médecin, je suis devenue infirmière… un métier que je n’ai jamais vraiment aimé… parce que trop soumis à des autorités. J’étais une leader…

Je me suis mariée à 22 ans, car en 1968, il fallait une licence pour obtenir le droit à la sexualité… Comme j’avais eu une enfance à l’eau bénite, je ne voulais pas vivre dans le péché…  Et voilà qu’au début des années soixante-dix un vent de renouveau a soufflé sur le monde. Emportée par la vague de ce tsunami, la très puissante Église catholique est tombée de son piédestal, fracassant dans sa chute les interdits qui brimaient nos libertés. L’enfer fut fermé… fini de trembler de peur devant les flammes de la géhenne! Je me souviens de cette époque avec des sentiments d’allégresse, d’euphorie et d’exaltation…  Une vie nouvelle s’offrait à nous! Les femmes jouissaient d’une autonomie de choix à laquelle nous n’avions pas été préparées… Ma liberté, dans ce contexte de renouveau et d’ouverture au monde, je l’ai savouré intensément!

Puis un jour, avec une image très nette dans ma tête, j’ai fait le choix de quitter une relation matrimoniale qui devenait toxique… à tout point de vue. De cette union, je ne regrette rien… elle m’a donné mes deux merveilleux enfants. À 45 ans, je me suis retrouvée en pleine possession de ma liberté… WOW… j’ai invité des hommes dans mon lit, des guerriers de passage, comme je les appelle… car j’avais la ferme intention de ne plus partager mon quotidien… plus personne ne me dicterait mes actes… et je n’aurais de compte à rendre qu’à moi-même… Ce grand amour dont je vous parlais, je ne l’ai pas croisé non plus… mais j’ai vécu de merveilleuses aventures…

Aujourd’hui, à 75 ans, je suis devenue une jeune vieille dame, épanouie, qui vit avec son chat et ses bouquins… en ma compagnie, les hommes n’ont plus à craindre pour leur vertu… … ce qui n’empêche pas mon exploration des variantes de l’amour de se poursuivre…

Pierre, les Zoom que vous me faites parvenir, quand ont-ils été tourné? Qui est Didier? Cette invitation à un festival de la francophonie à Sainte-Anne-de-Prescott, c’est une événement passé ou à venir? J’aime bien votre chanson pour un rêve équitable… apprendre à partager, l’humilité, l’amour et l’amitié… Je me trouve aussi chanceuse d’être en dialogue avec une personne tel que vous… votre présence dans ma vie est importante… je l’apprécie… j’aime notre façon d’apprivoiser nos visions de l’existence…

Bon, ça va faire l’écrivaine… mes doigts ont l’habitude de courir sur le clavier… je risque de vous ennuyer…

Bonne journée, très cher ami!

Claire

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le plaisir de prendre le temps pour vous répondre Claire

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

19:11 (il y a 1 heure)
À Claire, moi

Cher Pierre,

 

Loin de moi l’idée de vous troubler avec mes questions. Aussi, soyez assuré qu’en aucun moment vos réponses ne me causeront des malaises… si je pose des questions, j’attends des réponses sincères, comme vous semblez l’être profondément.

wowwwwwwww Claire, en effet, mes réponses sont sincères et pourtant , me semble-t-il un peu brouillonnes… Car j’ai tellement été aspiré par la poésie de vivre à travers les différents méandres d’épisodes amoureux qui se confondent dans ma mémoire …  ou je fus bien absent malgré toute ma bonne volonté… Comme si le fait d’avoir été trop aimé dans mon enfance m’enlevait tout le goût de recevoir quelque tendresse que ce soit, qu’importe la forme. Ce qui fait que je n’ai jamais appris à en donner… bref… seule la scéne m’a permis cette immensité de la contemplation au travers une série de chansons qui me semblait la seule liberté qui me rendait vraiment heureux, celle du monastère de la beauté du monde par l’art.

Je crois que mes compagnes de vie furent toutes désagréablement surprises de voir que l’homme qui était si funny sur scène était un véritable ermite consacré à la création 24 heures par jour 7 jours par semaine dans la vie. 

Et qu’en plus, il ne tirait aucune gloire de sa renommée, des applaudissements des fans… que cet homme vivait comme si le public n’existait plus avant et après le spectacle. 

Ces longues heures de marche seul, ces longues heures à pratiquer la guitare, ces longues heures à étudier une chanson… Pour l’autre, cette béatitude devient prison de l’insupportable. Surtout que la nuit, je préférais la poésie à l’intimité d’un lit, qui finit toujours par se ressembler quelque part, du moins est-ce ainsi que je le vivais.

Quand madame recevait ses amies ou amis… je restais 10 minutes max , souvent en silence et je retournais travailler. Et comme j’ai toujours chanté à Noel et au jour de l’an… et comme je m’exprime mieux par écrit que verbalement ou je m’ennuie souvent …

voilà.

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Vous me faites réaliser que dans ma vie, la plupart du temps, j’ai agi par instinct… j’écoute vos Zoom, et les petits films de mes décisions se déroulent dans ma tête, avec une grande clarté…

  Vraiment Claire, c’est une de vos grandes qualités … cette vitesse d’un jugement très sûr et très bien synthétisé en une formule qui en témoigne de l’intelligence qui s’apparente à celle de la sagesse populaire. Vous posez les bonnes questions, vous les déroulez en des intrigues paisiblement ficelées comme si vous surplombiez en posture de bienveillance la condition humaine à travers laquelle l’amour prend toutes ses danses pour s’exprimer inlassablement.

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Ma quête personnelle me semble l’exploration des variantes de l’amour… qui se rapproche beaucoup de celle du rêve. À travers mes romans, je décris cette quête de l’amour en devenant le Dieu du destin de chacun de mes personnages. Mes romans sont quelque part des études personnelles de mon propre vécu…

une quelle plume quand même et quelle belle vision de ce qui constitue votre méthodologie d’écrire, votre philosophie et votre quête… Je trouve passionnant que l,exploration des variantes de l,amour fut soit et sera votre art le plus incisif. 

Vous saisissez bien que , dans mon cas, l’amitié oeuvre d’art fut ma quête et l’amour dans toutes sa palette du vivre, la grande absente du monde poétique que j’habite depuis ma naissance. C’est peut-être la raison pour laquelle je m’intéresse tant à vos romans. Un univers qui m’est en soit et depuis toujours  inaccessible, plus par manque d’intérêt profond qu’autre chose je crois. Mais bon, on est comme on est.

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Je fus aussi une enfant privilégiée et très aimée, dans un milieu aisé… mon père se déplaçait d’un de ses chantiers à l’autre en pilotant son propre avion… et les études étaient un incontournable… malheureusement, pour les filles, elles étaient limitées, étant donné qu’il n’y avait pas de collège classique pour les filles en Abitibi. De mon rêve de devenir médecin, je suis devenue infirmière… un métier que je n’ai jamais vraiment aimé… parce que trop soumis à des autorités. J’étais une leader… 

 

Que l’avancée du féminisme à notre époque fut chèrement conquise Claire. ce qui, par votre plume, rend encore plus élégante votre lutte pour devenir une femme libre. 

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Je me suis mariée à 22 ans, car en 1968, il fallait une licence pour obtenir le droit à la sexualité… Comme j’avais eu une enfance à l’eau bénite, je ne voulais pas vivre dans le péché…  Et voilà qu’au début des années soixante-dix un vent de renouveau a soufflé sur le monde. Emportée par la vague de ce tsunami, la très puissante Église catholique est tombée de son piédestal, fracassant dans sa chute les interdits qui brimaient nos libertés. L’enfer fut fermé… fini de trembler de peur devant les flammes de la géhenne! Je me souviens de cette époque avec des sentiments d’allégresse, d’euphorie et d’exaltation…  Une vie nouvelle s’offrait à nous! Les femmes jouissaient d’une autonomie de choix à laquelle nous n’avions pas été préparées… Ma liberté, dans ce contexte de renouveau et d’ouverture au monde, je l’ai savouré intensément!

wowwwwwwwwwww… quelle plume … authentique et générationnellement talentueuse. 

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Puis un jour, avec une image très nette dans ma tête, j’ai fait le choix de quitter une relation matrimoniale qui devenait toxique… à tout point de vue. De cette union, je ne regrette rien… elle m’a donné mes deux merveilleux enfants. À 45 ans, je me suis retrouvée en pleine possession de ma liberté… WOW… j’ai invité des hommes dans mon lit, des guerriers de passage, comme je les appelle… car j’avais la ferme intention de ne plus partager mon quotidien… plus personne ne me dicterait mes actes… et je n’aurais de compte à rendre qu’à moi-même… Ce grand amour dont je vous parlais, je ne l’ai pas croisé non plus… mais j’ai vécu de merveilleuses aventures…

 passage tout simplement remarquable au niveau de la littérature féministe

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Aujourd’hui, à 75 ans, je suis devenue une jeune vieille dame, épanouie, qui vit avec son chat et ses bouquins… en ma compagnie, les hommes n’ont plus à craindre pour leur vertu… … ce qui n’empêche pas mon exploration des variantes de l’amour de se poursuivre…

ce thème de l’amour est tout simplement oeuvre d’art du dire chez vous Claire… vraiment…. vous en êtes une chantre guerrière éblouissante. Bravo.

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Pierre, les Zoom que vous me faites parvenir, quand ont-ils été tourné? Qui est Didier? Cette invitation à un festival de la francophonie à Sainte-Anne-de-Prescott, c’est une événement passé ou à venir? J’aime bien votre chanson pour un rêve équitable… apprendre à partager, l’humilité, l’amour et l’amitié… Je me trouve aussi chanceuse d’être en dialogue avec une personne tel que vous… votre présence dans ma vie est importante… je l’apprécie… j’aime notre façon d’apprivoiser nos visions de l’existence…

 Le temps de nous fêter, Claire est venu et bienvenue:)))))))))))))))))))))

 

 1)  Les zoom ont eu lieu  en juin et juillet 2021, le jeudi soir, je crois.

 

2) ce festival n’a pas eu lieu à cause de la covid… Mais le spectacle de Didier et Michel aura lieu semedi le 29 octobre 2021… et Gaelle et moi monterons avec Michel et Marlene le vendredi pour se rendre à Grandes Iles, puis le lendemain jous serons en Ontario… le spectacle de Didier et Michel sera filmé par Marlene.

3) Voici qui est Didier Chasteau… et Nathalie Frenière  sa compagne est peintre professionnelle. (facebook) des gens d’une personnalité exceptionnelle, qui avec Marlene Auld et Michel Woodard composent mon cercle de bienveillance

www.melomanes.ca ::: Répertoire • Didier Chasteau (valleepetitenation.com)

DIDIER CHASTEAU – BOB PANETTA JAZZ DUO – YouTube

DIDIER CHASTEAU / IN JOY – YouTube

 zoom_0 (3).mp4

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Bon, ça va faire l’écrivaine… mes doigts ont l’habitude de courir sur le clavier… je risque de vous ennuyer…

Bonne journée, très cher ami!

Claire

 

ce vlus ne m’ennuierez jamais… j’adore vous lire Claire

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

06:34 (il y a 15 minutes)
À Claire, moi

Journal à l’intention de Claire

Gaelle est une exceptionnelle bosseuse… d’un nuit et jour, 7 jours semaines dont seul je me croyais capable. En fait, je n’avais jamais rencontré mon double auparavant au niveau de cet engagement à vivre ou à mourir pour son rêve.

Je me lève pour continuer à transcrire ses audios pendant qu’elle dort un peu mais pas tout à fait, car son texte d’inscription à l’université de Sherbrooke est d’une telle consistance méthodologique, épistémologique qu’il va pouvoir servir de base pour une inscription à des concours internationaux..

Cette nuit, nous sommes allés portés à la banque les derniers sous empruntés à Marlene et Michel pour envoyer à ses parents en Afrique qui vivent avec leur fils, la femme de leur fils et les 5 enfants dans une petite maison dans des conditions d’insécurité alimentaire très difficiles.  Grâce à nous, les enfants peuvent aller à l’école et les parents peuvent manger.

Et nous ici. on se fait un honneur de ne jamais manquer à notre devoir car nous rêvons à l’université pour chaque enfant. Gaelle, sa soeur en France et son autre soeur en Chine font front commun et moi, j’y ai vu une façon de réparer ce que je n’ai pu faire pour ma propre famille, quoique mon frère Claude a pris la responsabilité du droit d’ainesse avec notre famille, ou, d’un commun accord tacite, on a malgré tout compris que ma vocation d’artiste allait plus loin que le sens commun pourrait se l’imaginer.

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Je ne veux pas que Gaele travaille…. son cerveau, son oeuvre, son rêve sont ceux d’une femme d’exception. Et je m’y connais car j’ai lu 200 pages par jour durant quelques années. Je m’aperçois que j’ai carburé toute ma vie à prendre soin du rêve des grandes rêveuses et des grands rêveurs qui allaient être écrasés par leur rêve.

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DANS LA VIE, SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI.

Je peux en témoigner par ma propre vie. La dernière année fut d’une telle difficulté pour Gaelle et moi. Elle était tellement malade… Comme nous nous promenions, sans le sous, d’hopital en hopital, je ne cessais de lui répéter, prends le pari de ton rêve… Il ne te laissera jamais tomber… Nous montions sur la petite colline du parc ici , la nuit et nous regardions le stade olympique briller à l’horizon si proche. Et je lui disais. Gaelle, dans un an, nous reviendrons et tu pourras dire merci à la vie car ton rêve t’aura redonné et ta santé, et pris soin de tes parents, et donné accès de nouveau à l’université. C’est ce que nous avons fait il y a quelques jours.

Il y a plus d’un an maintenant, Elle m’avait appelé en catastrophe chez michel pour me dire… je suis incapable de prendre soin de moi, de me faire à manger, Pierrot je ne vais pas bien… Je suis accouru et depuis, je n’ai jamais cessé de prendre soin de son rêve… Gaelle fut mon abnégation, mon jour et nuit à croire que je pouvais faire la différence.

Et cette nuit, pendant que nous allions déposer à la banque pour ses parents, nous marchions et elle dansait son rêve. Et moi, intérieurement, je me disais… Je n’ai pas triché ni avec son rêve, ni avec le mien.

DANS LA VIE, SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI

allez au travail

je dois prendre soin de son rêve

si je veux être fier du mien

Pierrot

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laire

06:40 (il y a 9 minutes)
À moi

Bonne création !

C’est aussi mon heure pour être heureuse en création… je suis à mon bureau depuis presque une heure déjà.

Je vous reviens aujourd’hui…

Claire

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ous sommes dans un nuit et jour qui extraordinairement productif… Gaelle est en train de produire un document de doctorat qui est tellement génial qu’elle a de très grandes chances de remporter des bourses de très grand prestige

On dort peu … on bûche comme des malades… mais cela va être génial… Elle doit déposer son dossier avant le ier novembre…surtout que le 29 octobre, on doit monter dans l,auto de Marlene et Michel pour nous rendre en Ontario assister à un spectacle de Michel…

Pierrot

 

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arc-Andre Larin

14:30 (il y a 4 minutes)
À moi

Bonjour!

Content que vous aimez.

Nous avons bien hâte d’envoyer l’infolettre et de voir la réaction des gens sous peu.

Bonne journée à vous

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ierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

14:42 (il y a 4 minutes)
À Marc-Andre, moi

Durant mes 32 ans de carrière, je n’ai jamais eu à me trouver de l’emploi, un spectacle faisait en sorte que dans la salle, une personne appelait un membre de son réseau pour lui dire… faut que t’engages ce gars-là:))) J’espère bien contribuer de la même façon au rêve de votre équipe de travail par une performance basée sur la singularité d’un grand-père de la beauté du monde, la théorisation accessible à tous de l’univers des impossibles et surtout par la fascination

qu’exerce en chacun de nous une simple question:

 

Quel est ton rêve?

 

Merci de me faire confiance

j’apprécie

 

et bravo encore pour votre magnifique oeuvre d’art qu’est ce clip.

 

Pierrot vagabond,

votre céleste

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Cher Pierre,

Ce qu’il y a de merveilleux avec l’amour, c’est que plus on en donne, plus il y en a… l’amour a le don de se multiplier à l’infini…

Je ne connais pas exactement votre relation avec Gaëlle, mais elle me semble celle d’un grand père aimant avec sa petite-fille… à laquelle, il porte une immense admiration… qui, je crois, est réciproque entre vous deux… Pardonnez-moi, si je me trompe…

Et en plus de protéger cette jeune femme, qui vous est chère, vous veillez du mieux que vous le pouvez sur sa famille. Vous avez un cœur immense, très cher Pierre… il est tout à fait normal que vous ayez murmuré les J’t’aime… de la chanson du camionneur…

Vous me donnez à réfléchir, sur les variantes de l’amour… je n’ai pas connu avec les hommes ce grand amour qui nous fait aimer l’autre plus que soi-même. Mais je l’ai connu… je dirais même apprivoisé cet amour merveilleux… Je l’ai ressenti en mettant mes enfants au monde, puis il s’est multiplié avec chacun de mes petits-enfants… qui sont les amours de mes cheveux d’argent… Cet amour inconditionnel, il n’y a rien de plus grand en ce monde, ni de plus merveilleux… donner sans rien attendre en retour… sinon que de l’amour…

Les sentiments que vous portez à Gaëlle et aux siens, vous les percevez comme une réparation de ce que vous n’avez pas pu faire pour votre propre famille… Portez par la force et l’impératif de votre mission, de votre rêve… vous n’avez pas eu une vie conventionnelle… mais alors que vous semiez le rêve autour de vous, l’amour grandissait dans votre cœur… les vôtres en sont conscients, j’en suis convaincue…

Nous avons chacun nos chemins… vous pouvez être fier du vôtre !

Surtout qu’il se poursuit dans la joie et le bonheur de la création…

Vous et moi, cher Pierre, avons de la chance de connaître la passion de vivre, qui nous fait nous lever avant l’aurore, heureux de poursuivre nos rêves… sachant, comme vous le répétez si bien, que seul l’impossible est vrai…

Bonne fin de journée,

Claire

 

 

ierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

16:35 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Cher Pierre,

Ce qu’il y a de merveilleux avec l’amour, c’est que plus on en donne, plus il y en a… l’amour a le don de se multiplier à l’infini…

Je ne connais pas exactement votre relation avec Gaëlle, mais elle me semble celle d’un grand père aimant avec sa petite-fille… à laquelle, il porte une immense admiration… qui, je crois, est réciproque entre vous deux… Pardonnez-moi, si je me trompe…

Encore une fois, vous visez juste, Claire.

j”ai pour Gaelle une relation aimante d’un grand-père de la beauté du monde à une petite fille dont le rêve d’une grandeur inouie doit être, non seulement protégé, mais caliné comme si une partie d’elle-même était à la pré-adolescence. Nous dormons tous les deux par terre, elle dans son atelier de métaphysique et moi près de la porte d’entrée. Et comme elle a des maux de dos parfois terribles, que le corps lui brûle et qu,elle vit des crises d’angoisse dues à sa situation d’immigrante racisée parce que noire et parce que trop jolie, je suis à l”écoute de tous ses besoins d’optimalité.

Par exemple, je place ses coussins par terre, je l’abrille de ses deux couvertures, lui place sa couverture électrique, place son ordi à dtoire de sa tête, puis son cahier de prise de notes de création. Je lui apporte son eau chaude avec citron et un peu de miel… Elle ne fait strictement rien dans la maison.

Comme je lui dis: nous avons un contrat. Toi tu produis un doctorat  d’une métaphysique à la hauteur de ce qu,on attend d’une doctorante en pensée pure au niveau internationale et moi je m’arrange avec le reste… en autant que nous nous consacrions 7 jours sur 7, nuit et jour.. Et Gaelle tient la route.

Et en même temps, je trace un ilot ou sa liberté de féministe peut s’épanouir en toute sécurité. Je rêve qu’elle bénéficie des droits que les femmes aurons dans 10 ans, c’est-à- dire non pas le droit à la liberté qui me semble déjà pas mal vécu socialement par les féministes de sa génération, mais le droit et le devoir à une vie personnelle oeuvre d’art qui fera d’elle une icone de celles dont elle dirigera les doctorats dans quelques années.

Son doctorat est tellement avancé qu’il serait tout à fait possible qu’il soit terminé d’ici 2 ans maximum. Ce qui fait qu’elle sera probablement recrutée par une des universités les plus prestigieuses et payée d’abord comme chercheure avant de l,être comme professeure. Et à ce moment là, je pourrai repartir vagabonder la beauté du monde avec la sensation d,avoir été une étape inspirante dans sa vie.

Gaelle me disait hier, je suis contente que tu fasse vivre à un public par tes conférences la magie que moi j’ai eu le privilège de vivre avec toi.

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Et en plus de protéger cette jeune femme, qui vous est chère, vous veillez du mieux que vous le pouvez sur sa famille. Vous avez un cœur immense, très cher Pierre… il est tout à fait normal que vous ayez murmuré les J’t’aime… de la chanson du camionneur…

 

GAELLE PÉRIRAIT DE CHAGRIN S’IL FALLAIT QU’IL ARRIVE QUELQUE CHOSE À UN SEUL MEMBRE DE SA FAMILLE, SURTOUT SA MÈRE.

Quand j’ai compris au tout début qu’elle se laisserait mourir de faim plutôt que ses parents et neveux, nièces ne mangent pas, je me suis dit: je ne lutterai pas contre cela. Plutot que je vais avec elle faire des sacrifices et contribuer à nourrir sa famille. Ce qui l’honore autant elle que son doctorat. Donc j,ai décidé de faire de sa famille le centre même de mon don à l’autre.

Tout ce que j’ai… je lui donne et elle le gère en fonction d’abord des besoins de sa famille et e lui dis: l’argent pour moi n’a pas d’importance. Fais de ton mieux avec ce qu’on a. je sais que nos doctorats réciproques en sortiront enrichis cat c’est par le coeur que le battement d’une oeuvre d’art se signe.

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Vous me donnez à réfléchir, sur les variantes de l’amour… je n’ai pas connu avec les hommes ce grand amour qui nous fait aimer l’autre plus que soi-même. Mais je l’ai connu… je dirais même apprivoisé cet amour merveilleux… Je l’ai ressenti en mettant mes enfants au monde, puis il s’est multiplié avec chacun de mes petits-enfants… qui sont les amours de mes cheveux d’argent… Cet amour inconditionnel, il n’y a rien de plus grand en ce monde, ni de plus merveilleux… donner sans rien attendre en retour… sinon que de l’amour…

BONS VOILÀ DE NOUVEAU CETTE MAGNIFIQUE PLUME QUI FAIT DE VOTRE DROITURE DU COEUR UN EMBLÈME À LA CONDITION HUMAINE PAR LE ROMAN

Tout est si juste dans ce paragraphe… vous êtes une grand-maman oeuvre d’art Claire.

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Les sentiments que vous portez à Gaëlle et aux siens, vous les percevez comme une réparation de ce que vous n’avez pas pu faire pour votre propre famille… Portez par la force et l’impératif de votre mission, de votre rêve… vous n’avez pas eu une vie conventionnelle… mais alors que vous semiez le rêve autour de vous, l’amour grandissait dans votre cœur… les vôtres en sont conscients, j’en suis convaincue…

BONS SI JE RÉUSSIS LE MOINDREMENT FINANCIÈREMENT, TOUS MES SOUS SERONT CONSACRÉS À RÉPARER LE PLUS POSSIBLE CE QUI A MANQUÉ À MES PROCHES, CLAIRE.

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Nous avons chacun nos chemins… vous pouvez être fier du vôtre !

 

BONS CHACUNE DE MES FEMMES FUT ASSEZ BIEN POUR QUE JE PUISSE AFFIRMER QU’AUCUNE DE CES RELATIONS FUT TOXIQUE, ELLES NE FURENT JUSTE PAS ASSEZ CHANCEUSE POUR QUE CE QUI N’EST PAS ARTISTE DE CRÉATION NE M’HABITE PAS AU MOMENT OU IL L’AURAIT FALLUT.

Surtout qu’il se poursuit dans la joie et le bonheur de la création…

Vous et moi, cher Pierre, avons de la chance de connaître la passion de vivre, qui nous fait nous lever avant l’aurore, heureux de poursuivre nos rêves… sachant, comme vous le répétez si bien, que seul l’impossible est vrai…

Bonne fin de journée,

Claire

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LA MYSTIQUE DU RÊVE DE L’AUTRE

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

05:48 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Ce qui m’avait tant touché dans ma rencontre avec vous Claire et avec David, c’est que aviez remis chacun votre vie entre les mains de chacun vos rêves… et moi qui ai toujours navigué mon propre rêve big bang sous l’étoile polaire de la mystique du rêve de l’autre, je fus comme entraîné malgré moi à lever l’ancre de ma voile vers ces points d’horizon qui semblait me convoquer à quelque chose de plus grand que moi.

Depuis tellement d’années maintenant que je suis devenu capitaine de l’impossible sur terre… après avoir donné tous mes biens que je n’ai pu faire autrement que, de cette rencontre avec vous deux,  d’y lire une cartographie du k-oeur au service d’une humanité oeuvre d’art par le biais de contes-confidences.

Car telle  est bien là la beauté du monde sous la poésie de mes mots… ne vivre que pour allumer les k-oeurs à chacun de leur rêve, unique. et ne jamais s’arrêter jusqu’à ce que chaque enfant de la planète terre soit reconnu dans son droit inaliénable à une vie personnelle oeuvre d’art.

Que peut le poète? …. peut-être qu’une chose… faire de son k-oeur la voix des sans-voix de la terre.

bon matin d’écriture

Pierrot

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 Renouer avec la vie…

Boîte de réception

Claire

09:47 (il y a 26 minutes)
À moi

Bonjour cher Pierre,

Ce matin, ce qui m’arrive rarement, j’avais un petit down… alors j’ai décidé de renouer avec la vie. Ma petite-fille Rosalie, qui étudie à McGill, m’avait demandé si ça me tentait de l’accompagner à Calgary… un petit saut de 5 jours dans sa famille, en novembre. Alors j’ai réservé mon premier billet d’avion depuis la pandémie ! Ça m’a remise de bonne humeur.

Je vous raconte une tranche de vie.

À la sortie de mon premier roman, en janvier 2011, un médecin de Californie, Steve Gospe, un dermatologue de Santa Rosa qui avait découvert les beautés de la langue française lors d’un voyage à Québec, s’était donné le défi de l’apprendre. Depuis, il commandait régulièrement des livres en français chez Archambault, pour maintenir ses connaissances. Après avoir lu : Sous le manteau du silence, il m’a rejoint en passant par ma maison d’édition. Pour, lui, ce roman était ce qu’il avait lu de mieux depuis les quinze années qu’il lisait en français. Par la suite, il a commandé tous mes romans, dès leurs sorties en librairie. Nous avons entretenu une correspondance sporadique, il ne tarissait pas d’éloges sur chacun de mes romans. Il voulait savoir ce qu’il y avait de vrai, et d’imaginaire… d’où me venait mon inspiration…  Il m’a aussi téléphoné à quelques reprises… il espérait une traduction anglaise, que son épouse puisse me lire. À la sortie de l’un de mes romans, j’oublie lequel, je lui ai posté un exemplaire dédicacé.

Un jour, il m’a dit :

— En musique, il y a des oreilles absolues… je viens de découvrir avec vous qu’en littérature, il y a des plumes absolues…

J’ai accepté le compliment en toute humilité… mais je l’ai tout de même enregistré dans ma boîte aux souvenirs… pour plus tard…

Cette année, à la sortie de mon dernier roman, en mars, je lui ai écrit pour le prévenir. Habituellement, il me répondait le jour même. J’ai attendu un brin, puis j’ai communiqué avec une dame américaine, qu’il avait déjà mis en copie/conforme dans l’un de ses messages. Elle m’a annoncé que Steve était mort en janvier, de la COVID… à quatre-vingt-deux ans. Pour l’absence d’un homme que je n’avais jamais rencontré, mais qui occupait une place de choix dans ma vie d’écrivaine, j’ai ressenti une grande tristesse, et un immense vide…

Voici l’un des messages qu’il m’avait fait parvenir :

6 mai 2016

Chère Claire,

Hier soir je ne pouvais pas laisser votre roman de côté et j’en ai lu le dernier mot vers 23 heures. Malheureusement je ne peux pas correctement exprimer mes pensées en français en ce qui concerne votre si fantastique roman. Donc, je me permets, maheureusement, de continuer en anglais.

As you know, I have read your four novels, and almost as soon as they were released. I wondered how you could possibly write a better novel after the two that moved me the most: “Sous le manteau du silence and Quand les femmes étaient des ombres (both of which I have read twice). But you did. As the plot of Les amants maudits de Spirit Lake unfolded it became more and more suspenseful, leaving me no idea of what might came next–one unexpected turn of events after another. What a powerful ending, totally unexpected. And all of the important characters in the novel are carefully accounted for toward the end of the novel, again with many surprises. How in the world can you come up with such great stories? You must have a very fertile imagination to say the least. And, I’ll bet that the people who live in Abitibi are very pleased to read novels where their region is such an important part of the narrative.

Merci encore d’avoir écrit ces si magnifiques œuvres!

Je vous souhaite une bonne fin de semaine.

Steve

J’ajoute… que peut l’écrivaine? À l’instar du poète, faire de son cœur la voix des sans-voix de la terre… je ne sais pas… je le souhaite…

Merci d’être là, cher Pierre, votre présence virtuelle m’est précieuse.

Claire

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merciiiiiiiiiiiiiiii Claire, de ce partage émouvant et tellement mérité

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

10:45 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

As you know, I have read your four novels, and almost as soon as they were released. I wondered how you could possibly write a better novel after the two that moved me the most: “Sous le manteau du silence and Quand les femmes étaient des ombres (both of which I have read twice). But you did. 

 

Cet homme a raison Claire, chacun de vos romans est une véritable déclaration d’amour à la condition humaine qui console et ennoblit à la fois le lecteur.

Ce qui me fascine le plus, c’est l’humilité de votre plume sous un tout petit territoire , l’Abitibi et en même temps la saississante universalité de l’énigme même que constitue vos intrigues bien ficelées… Cela me fragilise beaucoup quand je vous lis. Peut-être parce que j’ai toujours perû ma propre vie comme hors temps, hors réalité, hors servitude, donc hors d’emprise des intrigues que constituent la pallette des affects d’un réseau de vies humaines… Je vivans dans un monde d’abffects fait d’un rêve, d’une épopée qui canote sur une rivière du voir ou les berges de la condition humaine me semblaient des feux de camp allumés pour me signaler joies et peines.

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As the plot of Les amants maudits de Spirit Lake unfolded it became more and more suspenseful, leaving me no idea of what might came next–one unexpected turn of events after another. What a powerful ending, totally unexpected.

Votre imagination doit être convoquée à une très haute ligne d’intensité pour en arriver à une telle joie de la finale.

 Là encore, cette symbiose avec votre lectorat ressemble à ces soirées ou la conteuse ou le conteur du village était responsable d’enseigner à la communauté l’essentiel pendant que se faisaient des travaux en commun. Il y a chez vous un message qui dit,de roman en roman, la vie vaut toujours la peine d’être lue, comprise et vécue jusqu’à la dernière page.

Votre respect du lectorat va jusqu’à lui faire le cadeau d’une fin imprévisible.

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And all of the important characters in the novel are carefully accounted for toward the end of the novel, again with many surprises. How in the world can you come up with such great stories? You must have a very fertile imagination to say the least. And, I’ll bet that the people who live in Abitibi are very pleased to read novels where their region is such an important part of the narrative.

Merci encore d’avoir écrit ces si magnifiques œuvres!

Je vous souhaite une bonne fin de semaine.

Steve

Qu’en-est-il de vos lectrices et lecteurs qui habitent en Abitibi, Claire, en avez-vous des réactions épistolaires qui vous en donnent l’âme?

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J’ajoute… que peut l’écrivaine? À l’instar du poète, faire de son cœur la voix des sans-voix de la terre… je ne sais pas… je le souhaite…

Merci d’être là, cher Pierre, votre présence virtuelle m’est précieuse.

Claire

 

Je ne sais pas de quoi sont constitués vos down Claire…qui arrivent rarement, comme les miens d’ailleurs…

 

Maiis dans mon cas, c”est de ne pas être à la hauteur au quotidien envers mon engagement face à l’épopée de mon rêve.

Ce voyage à Calgary, j’aimerais bien que vous me racontiez, au fur et à mesure, avec votre plume d’écrivains heureuse, au fur et à mesure qu,il se déroulera, si cela est possible

Bonne suite à votre journée

 

Pierrot

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Claire

20:55 (il y a 13 minutes)
À moi

Bonsoir Pierre,

Ça va beaucoup mieux…

C’est étrange… ma petite-fille Rosalie, avec laquelle je vais aller à Calgary ressentait aussi un grand cafard aujourd’hui. Elle m’en a fait part… nous sommes très proches elle et moi. C’est ma première, celle qui m’a fait découvrir le plus beau rôle de ma vie : mamie !

Le fait de l’aider, de lui remonter le moral avec des mots très simples… ça m’a fait, à moi, encore plus de bien qu’à elle, je crois…

Je me dis que pour moi, ce n’est pas grave que je ressente un certain cafard… mais pour elle, ça m’attriste.

Quand on s’est laissé au téléphone, elle riait… et moi, j’étais heureuse.

 

Et là, je le suis encore davantage, heureuse, parce que vous avez pensé à vous informer de mon down… c’est tellement gentil !

Merci, très cher ami !

Tendresse… et bonne nuit !

Claire

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ici c’est le silence-cathédrale nuit et jour par intensité d’oeuvre à produire

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

05:58 (il y a 19 minutes)
À Claire, moi

Chère Claire

 

Je vous suggère fortement de vivre vos down en équipe avec moi parce que dans cet art de la création, on ne peut se permettre de banaliser cette force du coeur alliée à la fragilité du corps quand on a notre âge… surtout que notre rôle consiste à rassurer nos proches par une présence forte et bienveillante que nous impose notre devoir d’aînesse. d’âme..

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Gaelle est une perfectionniste… Son texte de 5 pages comme résumé de la problématique de doctorat est retravaillé sans cesse pour atteindre une puissance argumentative chirurgicale et comme elle a jusqu’ç lundi 5 heures pour le déposer pour sa demande d’admission à l’université de Sherbrooke, il est fort possible qu’elle ne puisse venir en Ontario pour le spectacle de Michel et Didier.

De mon côté, pour lui assurer une présence optimale, je marche moi aussi nuit et jour dans la petite cuisine pour transcender et le par coeur et le texte du 45 minutes pour atteindre l’âme du 45 minutes confidences, c’est à dire inspirer les troupes à se concevoir comme êtant capable d’exceptionnel en équipe, en vraie gagne pour la prochaine année parce que dans la vie, seul l’impossible est vrai.

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1974 fut la grande année des Pierrots, celle de la fondation parce que c’était parfaitement impossible de réussir.. Nous avions tout contre nous… Et pourtant c’est parce que nous y avons cru en équipe que nous avons pu renverser tous les pronostics et gagner contre notre concurrent le café-St-Vincent…

Bonne écriture ce matin

Pierrot

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Claire

09:18 (il y a 1 heure)
À moi

Bon matin, cher Pierre,

C’est tellement agréable votre suggestion de partage, de présence l’un à l’autre… mille mercis !

J’ai beaucoup travaillé ce mois d’octobre, mais peu créé. Je suis à réviser mon roman à paraître au printemps 2022, avec Anne-Marie, mon éditrice. Avec elle, depuis 9 ans que nous travaillons ensemble, nous avons tissé des liens qui vont au-delà de la relation de travail. Surtout que dans le domaine où nous sommes, les émotions font partie de notre quotidien, à travers les intrigues de mes romans, qu’elle étudie avec tellement de perfectionnisme.  Anne-Marie est de l’âge de ma fille, à quelques mois près, alors je me sens envers elle un brin maternel. Cet automne, sa vie a été grandement bouleversée… on se croirait dans un mauvais et tragique roman. Son frère aîné s’est enlevé la vie… et la famille doute que ce soit un suicide. Atterrée par cette tragédie, sa mère de 85 ans, est hospitalisée… Anne-Marie se félicite que mon intrigue soit passionnante, sinon, elle n’arriverait pas à la lire au chevet de sa mère… Comme ces événements retardent un peu notre travail, j’en ai profité pour écrire mon mot de l’auteur et mes remerciements. Aussi de trouver ma dédicace et ma citation…

Je suis également à rédiger une demande de subvention au Conseil des Arts du Canada, pour une tournée des écoles francophones en Alberta, le printemps prochain. Mon roman : Mirages sur la Vallée-de-l’Or est à l’étude dans certaines classes cette année.

Aussi, avec David et le traducteur de mon roman Les amants maudits de Spirit Lake, de même qu’une maison de production cinématographique ukrainienne, nous avons préparé les documents nécessaires pour participer à un concours qui pourrait nous mener à une coproduction cinématographique canado/krainienne. Les premières sélections pour ce concours se feront le 5 novembre prochain.

Comme Anne-Marie retarde à me faire parvenir le dernier tiers de notre révision, j’ai décidé, hier, de me relancer dans la création déjà entreprise de mon roman à paraître en 2023… Je pense que c’est l’absence de création pure, qui m’a créé un vide, une sorte de down… Ce matin, je me sens ragaillardie d’avoir repris mon travail de création.

Comme vous voyez, c’est beaucoup pour une jeune vieille dame, qui vit avec son chat et ses bouquins.

Votre sollicitude est grandement appréciée.

De votre côté, votre voyage en Ontario arrive rapidement. Je me demandais pourquoi vous passez par Grosse Île… ce n’est pas sur votre chemin pour vous rendre à Sainte-Anne-de-Prescott… Vous êtes chanceux de faire partie, comme vous dites, de ce cercle de bienveillance… tous des artistes… sûrement de gens sensibles et attentionnés les uns envers les autres…

Bon, il est temps d’aller me faire un délicieux café, et de le savourer, avec le sentiment d’une journée bien amorcée.

Claire

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wowww…. quel courriel Claire….quelle plume

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

11:06 (il y a 3 minutes)
À Claire, moi

Marlene la jardinière… – YouTube

Merci pour toutes ces informations sur qui vous êtes par une bonne description de ce qui se passe avec celles et ceux qui font partie de votre quotidien de créationèè. Je vous envoie un petit video sur Marlene et la propriété qu’elle et Michel possèdent à Grandes-Iles, près de Valleyfield ou Marlene pratique un art du coeur, celui du jardin, avec une passion à l”échelle de l’homme qui plantait des arbres de Giono.

2579… 3 FÉVRIER 2019,

MARLENE JARDINIÈRE LA MISE EN THÉORISATION CANTIKATIVE DE L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DE MARLENE LA JARDINIERE LUMIÈRISERA UNE VARIABLE DU CHAMP CONSTELLAIRE PAR LE TÉMOIGNAGE D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART EN ACTION AU SERVICE DE LA BEAUTÉ DU MONDE… FAISANT AINSI DES JARDINS DE MARLENE UN SYMBOLE UNIVERSEL DES 4 QUESTIONS DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DANS L’ALGORITHME SOCIAL «WOW-T=2.7K?»

FEBRUARY 3, 2019

Quel magnifique conseil d’administration de la créativité nous eûmes ce dimanche matin.

Après avoir passé plusieurs années à réfléchir sur deux archétypes hologrammiques (Michel le concierge et Pierrot vagabond), nous voilà maintenant outillés par des concepts théoriques qui nous permettront d’architectoner l’archétype le plus important de nous trois, celui de Marlene la jardinière.

Marlene nous apparaît la démonstration même au quotidien (à l’exemple même de l’homme qui plantait des arbres de Giono) que la création d’un axe entre une personne (Marlene Auld et son archétype (Marlene la jardinière) libère l’existentiel de son propre poids ontique, créant ainsi un champ constellaire , bruit de fond même d’un rêve big bang comme l’est le 2.7k? pour le multivers.

à suivre…

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4105, 26 mai 2020

UNCATEGORIZED

DEVENIR LE JOUEUR DE VIOLE DE TOUS LES MATINS DU MONDE POUR HONORER LA FEMME UNIVERSELLE EN AMITIÉ OEUVRE D’ART…. MON RÊVE EST ENFIN RÉALISÉ

MAY 26, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

TOUS LES MATINS DU MONDE

UNCATEGORIZED

MARLENE LA JARDINIÈRE, MICHEL LE CONCIERGE, PIERROT VAGABOND… CES TROIS RIEN DE LA BEAUTÉ DU MONDE QUI FONT LA DIFFÉRENCE PARCE QU’ARCHÉTYPES HOLOGRAMMIQUES POÉTIQUES D’EUX-MÊMES.

MAY 26, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

MARLENE LA JARDINIERE

MICHEL LE CONCIERGE

UN COUPLE OEUVRE D’ART EXCEPTIONNEL

 

MICHEL LE CONCIERGE… UN AMI EXCEPTIONNEL

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PIERROT VAGABOND CÉLESTE

 

Voir plus de contenu de Mon ami Pierrot, Le dernier homme libre sur

ANECDOTES DE LA BEAUTÉ DU MONDE PAR LE RIEN

1- LE JOUR OU J’AI OBTENU MON DIPLOME DE MAITRISE SUR LE RIRE

J’avais mon diplômes dans les mains… Ma belle famille de l’époque et ma tante Lucienne et mon ex-femme étaient dans la cuisine… et mon beau-père de l’époque d’oser poser la question qui tue? MAINTENANT QUE TU AS TON DIPLÔME, TU VAS POUVOIR ENSEIGNER… Et l’horreur me saisit… JAMAIS QUE J’AI DIS À TOUS… JE SUIS UN ARTISTE ET UN ARTISTE NE S’ABAISSE PAS À TRAVAILLER SERVILEMENT POUR DE L’ARGENT… Tous ces gens qui étaient devant moi avaient passé leur vie à travailler honorablement pour ramasser de la sécurité, des biens, et le prochain lunch.. Moi j’étais poète de la beauté du monde… et je n’avais pas besoin que cela soit connu ou reconnu… La beauté du monde se vit dans une danse à deux…..

Je n’acceptais pas de faire des concessions qui pourraient nuire à la poésie… Je me rappelle… mon ex-femme voulait s’acheter une piscine extérieure… et moi de lui dire… J’embarquerai jamais dedans… tourner en rond, s’étourdir… pendant que tu vas te baigner.. je vais travailler à mes recherches… Je ne tondrai pas le gazon non plus…ça nuit à mon cerveau…

Comment les humains font-ils pour devenir esclaves de leurs désirs, esclaves salariaux de patrons pour acheter des biens dont finalement ils deviennent les concierges.

J’étais naif… Je m’étais dit… un homme qui ne boit pas, ne fume pas, ne drogue pas, ne fait pas de bruit, ne laisse pas de trace, qui travaille nuit et jour dans la contemplation, qui est toujours heureux… Y devrait être capable d’avoir le respect de sa poésie….

On m’honorait parce que j’étais un artiste de sçène qui avait du succès. Mais moi… je faisais de la scène parce que cela constituait un laboratoire exceptionnel pour mes recherches intellectuelles. Et je changeais de ville ou de village effrayé de devenir un bien public…

Denis Lamarre, mon partenaire de scène me disait souvent: Si tu avais fait ton métier sérieusement on aurait pu faire une grande carrière…. Mais, que je lui disais… Un poète qui fait carrière est un poète mort…

Fallait surtout pas faire de la télévision, être reconnu sur la rue, devenir quelqu’un… ohhhhhhhhhhhhh … perdre la poésie de soi-même par la dépendance de la reconnaissance sociale… quelle tragédie….

Le piton de la liberté, pour moi, consistait à faire le tour du Québec, 250 fois par année, en étant de parfaits inconnus…et ainsi, chaque soir, refaire le laboratoire de la pensée abstraite….. ohhhhhhhhh… que ce fut délicieux de se consacrer au vagabondage de la connaissance par la scène….

14 belles années à vagabonder la beauté du rien au travers d’une question qui ne sert à rien mais qui parce qu’elle ne sert à rien fonde la joie d’une danse avec le rêve que l’on porte en soi….

La question était la suivante: Pourquoi le sucre est-il sucré pour tous et un gag n’est pas drôle pour tous?

Mes deux hobos ont sauté du train de la condition humaine plusieurs fois pour ne pas perdre la poésie de la beauté du monde… Je me disais il faut fuir… toujours fuir…

Et j’ai fuis….  par amour……  par passion de l’impossible… Il était essentiel pour moi que ma poésie consacre le caractère sacré de mes partenaires de sçène….

Je me rappelle … les deux Pierrots…. mon génial partenaire de scène… Pierre David… un monstre sacré de l’animation de foule… Nous avions un succès fou… parfois les lignes à l’extérieur se prolongeaient presque jusqu’à la place Jacques Cartier… J’aimais que Pierrot David soit la vedette de nous deux…. cela me permettait de marcher le Vieux Montréal entre les sets et de respirer la poésie de l’impossible…

Que de fois de très belles filles m’ont suivi… marchant derrière moi… pour tenter de saisir l’énigme qui m’habitait qui semblait constituer mon aura…. Parfois… je finissais par m’en apercevoir… et nous finissions par marcher à deux…. en cachette, en secret…

Que de parfums… que de parfums… que de belles femmes ont attisé en moi la poésie…. nous étions la génération peace and love… les filles avaient leur boîte de pilules mais rêvaient de poésie… Nous les chansonniers des Pierrots… avec nos guitares… chantions la poésie, la joie de vivre…. Comme tout cela était iconique…

Tout était poésie…. comme aujourd’hui d’ailleurs… vagabonder la poésie… je n’ai fait que changer mes guenilles royales… vagabonder le Canada pour cartographier des rêveuses et des rêveurs, allumer des rêveuses et des rêveurs… avant de devenir le recteur poétique en pantoufle de quatre universités….

N’être que trace pure de poésie…. Cette année… mon univers s’est restreint à Marlene la jardinière, Michel le concierge et Gaelle la métaphysicienne. Mais en même temps… il s’est sacralisé.

La distance entre Pierre Rochette et Pierrot vagabond céleste, mon archétype hologrammique est devenue EUMÉTRIE OEUVRE D’ART… .…

J’ai pour Gaelle Étéme la métaphysicienne une infinie tendresse….

GAELLE LA MÉTAPHYSICIENNE

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J‘ai beaucoup travaillé ce mois d’octobre, mais peu créé. Je suis à réviser mon roman à paraître au printemps 2022, avec Anne-Marie, mon éditrice. Avec elle, depuis 9 ans que nous travaillons ensemble, nous avons tissé des liens qui vont au-delà de la relation de travail. Surtout que dans le domaine où nous sommes, les émotions font partie de notre quotidien, à travers les intrigues de mes romans, qu’elle étudie avec tellement de perfectionnisme.  Anne-Marie est de l’âge de ma fille, à quelques mois près, alors je me sens envers elle un brin maternel. 

Cet automne, sa vie a été grandement bouleversée… on se croirait dans un mauvais et tragique roman. Son frère aîné s’est enlevé la vie… et la famille doute que ce soit un suicide.

 Atterrée par cette tragédie, sa mère de 85 ans, est hospitalisée… Anne-Marie se félicite que mon intrigue soit passionnante, sin jeon, elle n’arriverait pas à la lire au chevet de sa mère… 

Comme ces événements retardent un peu notre travail, j’en ai profité pour écrire mon mot de l’auteur et mes remerciements. Aussi de trouver ma dédicace et ma citation…

 

JE SUIS TRÈS TOUCHÉ CLAIRE PAR CETTE ANNE-MARIE ET CE QU’ELLE VIT. ET LE FAIT QUE VOTRE CRÉATIVITÉ SOIT TISSÉE D’UNE TELLE QUALITÉ AVEC UNE PERSONNE HUMAINE SI INTRIQUÉE À VOTRE ART.

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Je suis également à rédiger une demande de subvention au Conseil des Arts du Canada, pour une tournée des écoles francophones en Alberta, le printemps prochain. Mon roman : Mirages sur la Vallée-de-l’Or est à l’étude dans certaines classes cette année.

Aussi, avec David et le traducteur de mon roman Les amants maudits de Spirit Lake, de même qu’une maison de production cinématographique ukrainienne, nous avons préparé les documents nécessaires pour participer à un concours qui pourrait nous mener à une coproduction cinématographique canado/krainienne. Les premières sélections pour ce concours se feront le 5 novembre prochain.

ABSOLUMENT FÉÉRIQUE ET GÉNIAL

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Comme Anne-Marie retarde à me faire parvenir le dernier tiers de notre révision, j’ai décidé, hier, de me relancer dans la création déjà entreprise de mon roman à paraître en 2023… Je pense que c’est l’absence de création pure, qui m’a créé un vide, une sorte de down… Ce matin, je me sens ragaillardie d’avoir repris mon travail de création.

Comme vous voyez, c’est beaucoup pour une jeune vieille dame, qui vit avec son chat et ses bouquins.

Votre sollicitude est grandement appréciée.

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Bonsoir cher Pierre,

Vous avez écrit :

J’aimerais me représenter la salle que je vais avoir devant moi… comme ayant la forme d’une oreille …  la vôtre Claire ….  …cette oreille si près du cœur … que j’ai recherché toute ma vie, pour enfin pouvoir raconter l’essentiel.

Ces mots sont très émouvants pour moi…

Vous savez, Pierre, j’ai aussi rêvé de ce quelqu’un, quelque part, qui comprendrait la profondeur de mes mots, qui ressentirait les vibrations de mon âme d’écrivaine… et vous êtes là, avec votre présence attentive, prêt à me lire, à m’écouter, à me comprendre…

Si je peux en faire autant pour vous, c’est que nos rêves avaient rendez-vous…

Savourez la présence de vos amis.

Bonne soirée.

Claire

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

10:36 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Voici trois hommes, Didier Chasteau 70 ans, compositeur, jazz-man et accordeur de piano, Michel Woodard, 70 ans, compositeur, programmeur et concierge , Pierre Rochette 73 ans, compositeur, écrivain et vagabond poète qui se sont présentés devant un petit public dans une salle communautaire pour raconter la beauté du monde, Didier et Michel au travers de leur dévotion pour leur épouse respective et Pierrot pour sa dévotion pour la poésie qui pour lui représente la femme universelle.

Nous étions en fait, le groupe du pays oeuvre d’art. Moi je présentais les deux parties du spectacle, Didier et Michel échangeaient chansons originales de Michel à la guitare avec compositions originales de Didier au piano. Ce fut très émouvant et pour nous, et pour le public.

Comme d’ici quelques semaines, ce spectacle sera diffusé sur you tube…. chère Claire, vous pourrez en voir personnellement l’étrange magie, probablement fondement de celle de vos romans aussi… parce qu’ils ne trichent pas avec le merveilleux que constitue quand même parfois la condition humaine,

Voici trois hommes qui dans leur vie, ont pris la décision de ne pas tricher avec chacun leur rêve et qui viennent en témoigner la fraîcheur de ;l’épopée qui, comme un feu de foyer, brindille encore l’avenir avec autant d’il était une iere fois.

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Gaelle était avec nous, de son oeil critique si pertinent, Marlene filmait à la camera, Nathalie avait amené de ses peintures…Ce fut à mon avis un grand moment d’humanité honoré par des amitiés oeuvre d’art qui n’ont pu que confortabiliser le public par l’enchantement d’une condition humaine apaisée par la parole et la musique.

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Gaelle enverra sa demande d’admission avec toutes les conditions remplies cet aprrès-midi… puis ce soir, nous célèbrerons l’amitié oeuvre d’art entre elle et moi tout en bénissant la vie de nous avoir donné des amis si précieux en Marlene, Michel, Nathalie et Didier.

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Et je n’oublierai pas, en toute intimité avec moi-même de me dire… Claire et David me sont le cadeau que la vie m’a réservé en fin de vie parce que je refusé toute ma vie de tricher avec mon rêve.

Bon matin Claire

Pierrot

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o

Ça sent très bon chez moi…

Boîte de réception

Claire

16:01 (il y a 0 minute)
À moi

Bonjour Pierre,

 

Pendant la pandémie, alors que j’avais plus de temps que d’habitude, j’ai commencé à faire mon pain. Depuis un an, je n’ai acheté aucun pain, je le boulange… et il est délicieux ! J’en ai fait ce matin, en revenant de chez David… hier soir, c’était Halloween… malgré la pluie, le vent… et les relents de pandémie, les enfants sont partis à la chasse aux bonbons. Des moments magiques de la petite enfance.

 

Je constate avec plaisir que vous avez passé des moments exquis en compagnie de vos amis. Comme vous les appréciez grandement, je suis convaincue que ces gens sont formidables. J’ai hâte de découvrir votre récit de la beauté du monde, sur You tube, à travers les talents de chacun. J’ai regardé quelques extraits de la pelle jaune… votre ami Michel est un sage. Aussi, j’ai écouté la musique jazz de Didier sur le lien que vous m’aviez fait parvenir… j’ai bien aimé. Comme vous l’avez suggéré dans un précédent courriel, si un jour la convenance nous en est offerte, je serai ravie de faire leurs connaissances à tous.

Je vous souhaite une douce soirée de célébration avec votre amie Gaëlle, c’est mérité ! Et c’est réjouissant de savoir qu’au cœur de votre célébration, il y aura une petite pensée, en toute intimité avec vous-même, pour remercier la vie d’avoir permis à nos rêves de se croiser…

Bon retour, et bonne fin de journée.

Claire

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comme votre courriel est bienvenue dans ma vie aujourd’hui

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

16:20 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Chère Claire,

Gaelle vient de m’écrire…. c’est envoyé…. et moi, je n’en reviens pas d’avoir cru en Gaelle depuis 3 ans… à un degré d’abnégation que l’on pourrait difficilement imaginer… Je sais qu’elle sera très bientôt un très grand cerveau international…

D’ailleurs son prochain pas d’ici décembre , c’est d’appliquer à un concours international réservé aux plus grands penseurs… C’est beau de voir cette force de la nature à travailler nuit et jour , 7 jours semaines malgré une santé fragile…

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Claire

17:38 (il y a 1 heure)
À moi

Cher Pierre,

Bien humblement, mais parce qu’il me remplit de joie, je vous suivre ce courriel reçu il y a quelques minutes…

Voilà les petits bonheurs de ma vie de romancière, ce genre de remerciements est en partie la force qui m’aide à naviguer passionnément à travers les mots… l’imaginaire… c’est un pays merveilleux que le nôtre, celui des poètes et des écrivaines…

Bonne soirée,

Claire

 

De : <a_garneau@videotron.ca>
Date : lundi 1 novembre 2021 à 17:18
À : <info@clairebergeron.com>
Objet : Remerciements

 

Bonjour Madame Bergeron,

vous écrit afin de vous remercier, vous avez mis du bonheur dans la vie de notre mère et ce, durant une des périodes les plus difficiles de sa vie. Ma mère a 92 ans, la journée de ses 90 ans elle a fait un AVC qui l’a beaucoup diminuée, cependant elle a conservé toute sa tête. Le 21 février 2020 nous avons dû la déménager dans une résidence avec soins (RPA) et 3 semaines plus tard le Québec était sur pause, impossible pour nous de lui rendre visite. Par chance, elle adore la lecture,  on pouvait lui laisser des livres à la réception, comme nous avions épuisé tous les livres que nous avions en notre possession je suis allée à la librairie près de chez moi, on m’a alors recommandé votre livre “Mirages sur la vallée de l’or” qu’elle a dévoré. Par la suite je suis allée acheter tous vos autres livres qu’ils avaient en magasin et les autres je vais à la librairie et je les commande,  elle veut lire tous vos livres, vous êtes devenue son auteure préférée.

Il y a quelques minutes j’étais au téléphone avec elle et elle venait de finir “Sous le manteau du silence” et une fois de plus elle était emballée par ce livre. Demain elle va commencer “Quand les femmes étaient des ombres”. Ma soeur et moi sommes nous aussi devenues des adeptes de vos livres.

Je tenais à vous écrire car je trouvais important de souligner comment les auteures et auteurs pouvez apporter du bonheur aux gens, notre mère a perdu l’usage de ses jambes et d’une partie de ses bras, elle passe donc ses journées assise soit dans son fauteuil ou en fauteuil roulant, ses passes temps sont la lecture, la télévision et avec sa visite elle joue au “Rummy”.

Mille mercis Madame Bergeron, tout simplement on vous adore, c’est tellement facile de vous lire, impossible de ne pas vous aimer.

Raymonde Therrien

Dany Leclerc

Anne Leclerc

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uelle belle marque d’affection vous avez reçu là Claire

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

19:41 (il y a 1 heure)
À Claire, moi

Voilà qui donne toute sa valeur à la condition humaine… Une dame, qu’on ne connaît pas vit de beaux moments très intimes avec votre plume, votre âme, votre respect de l’humanité … voilà qui en dit long sur la passionnante rêveuse que vous êtes.

Merci de m’en faire partager l’émotion dans sa virtuosité d’un coeur qui bat la beauté du monde malgré lesépreuves.,,,,

Pierrot

Claire Bergeron

21:09 (il y a 1 minute)
À moi

Très cher Pierre!
Vous êtes réellement un cadeau de la vie… ca me fait tellement de bien de partager avec vous, qui les comprenez si bien, les émotions que m’apporte ma passion des mots… qui trop souvent se vivent en solitaire…
Bonne nuit.
Claire

Envoyé de mon iPad

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À SUIVRE…

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 L’archétype de Michel le concierge a gagné le coeur des gens

Boîte de réception

Pierre Rochette

11:04 (il y a 0 minute)
À Michel, moi

le rêve de George Sand est en train de se réaliser mon ami. Entouré de ses deux bannières es rêveurs équitables, le consietge du pays oeuvre d’art vient chanter l’humilité, l’amour et l’amitié en faisant voyager les 4 questions: Quel est ton rêve?… Dans combien de jours?… qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?… Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde.

Gaelle m’a  encore redit la nuit passée avec une ferveur renouvelée, tout ce qu’elle t’a dit à quel point tu es un grand artiste…Et elle a raison. Moi je l’ai vu dès le début … il y a 15 ans.

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voici ce que je suggère pour que notre chemin menant au feu d’artifice soit encore plus vécu artistiquement autant que stratégiquement

1) que ce video-là tourné par Marlene soit sur ton canal you tube le plus tôt possible… pour que Claire puisse le regarder et le faire regarder à David, du bureau des conférenciers Orozpn.

2) que, si tu en ressente la même urgence que moi, que nous inventions ensemble des codes et des décodes en décortiquant en micro-décodage ce spectacle, Je serais devant la caméra chez toi et en même temps, on pourrait archiver pour le doctorat la science de l’animation de foules et ses interfaces…. Cela prendrait, à mon avis, 5 séances pour passer à travers les 2 heures, commentées et décortiquées…

3) que nous ayons l’occasion, après ce micro-décodage, de vivre un rendez-vous des rêveurs équitables en Ontario avec Didier, Nathalie, et leurs amis, que nous pourrions ensuite analyser pour compléter notre formation afin d’offrir à David un show- case ou il pourrait nous engager pour le bureau Orizon dans des congrès.

Je te laisse réfléchir là-dessus…

Moi en tout cas, je suis bien emballé pour notre collaboration future

Pierrot:)))

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Les mangeurs de pain…

Boîte de réception

Claire

16:00 (il y a 24 minutes)
À moi

Bonjour Pierre,

J’imagine que depuis que Gaëlle a envoyé ses documents, vous avez tous les deux plus de temps… et que vous pratiquez allègrement tous vos contes de Noël. Soit dit juste entre nous, je sais que c’est hier que la publicité de votre présentation est partie sur le fil de presse de Orizon. David espère grandement une réponse positive… à suivre.

Comme vous, j’adore le pain… frais et en toasts. Ma recette donne un pain délicieux et très facile à boulanger. À tout hasard, je vous la donne… Frais, il est super bon trempé dans de l’huile aromatisée ou avec balsamique. Et rôti, il est divinement croustillant… le resto Chez Mamie est devenu le meilleur endroit pour déjeuner, aux dires de David et de ses enfants… juste pour le pain, je me mérite un 5 étoiles !

Bon, me voilà à parler cuisine… je fais aussi une excellente crème brûlée… une de mes spécialités.

Pierre, je me sens privilégiée d’avoir votre écoute… Le document que je vous ai fait suivre hier, je ne l’aurais jamais envoyé à quelqu’un d’autres… sauf à mes enfants, qui en auraient été fiers, mais qui n’auraient pas eu le temps de lui prêter une oreille aussi attentive que la vôtre… Pour le commun des mortels, la joie que je retire d’une telle appréciation peut sembler être de l’orgueil ou simplement flatter mon égo… mais vous l’avez compris, ce n’est pas le cas. Oh ! bien sûr, j’en suis flattée… je suis humaine… mais c’est cette intimité de ma plume avec une lectrice brisée par les épreuves, qui me rend aussi heureuse…

Merci d’être vous… et d’être là pour moi…

Claire

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

16:38 (il y a 0 minute)
À moi, Claire

e tiens le fil d’or de cette conférence de 45 minutes… surtout que je vais la répéter devant Gaelle qui en adore le canevas.

——–..

Gaelle a envoyé tous les documents…. nous sommes en mode de récupération…. Il suffirait que j’obtienne un contrat avec orizon pour que je puisse payer le semestre universitaire de Gaelle… qui coute environ $2,000.et comme j’ai souvent dit dans ma vie, parce que je triche jamais avec mon coeur, et que je suis droit comme un rêveur l’est… que l’on ne me donne pas ma chance car je sais que j’en ferai un succès ou tous et toutes seront gagnant/gagnant.

J’ai tellement de plaisir à improviser nuit et jour mon texte pour en avoir la joie de l’inventer à nouveau à ma iere conférence… Quand j’ai présenté Didier et Michel en Ontario, j’en ai d’ailleurs improvisé un extrait qui m’a ravi et a semblé ravir le public… J’adore travailler avec un micro sans fil à la main… parce qu’il me donne plusieurs scénarios de variables au niveau audio-visuel, ce que ne peut malheureusement pas faire le micro-tête…

Si vous saviez Claire comme j’étais la somme de ce que je fus , ce soir là en Ontario… une somme heureuse d’un dire poétique et pragmatique en même temps visant le bien commun pour tous…

Je vous avoue que j’ai bien hâte à ma iere conférence..

——————-.

et puis… ce témoignage d’une d’une dame brisée par la vie tel que témoigné par son fils,… c’est grandiose… et tellement important… cela devrait un jour paraître dans un de vos livres,,, sous une forme ou une autre…

Ce que l’on reçoit de grandiose doit témoigner aux autres que le grandiose est possible sur terre, malgré nos déchirures de la vie.

Quel plaisir en effet de nous témoigner l’un à l’autre la paix du coeur qui est la nôtre..

—————–.

Je fonce donc vers un avenir ou j’espère amener David dans de nouveaux orizons ou sonb rêve d’entrepreneur va pouvoir s’exprimer dans la joie d’une créativité sans faille avec moi.. pour le pur plaisir de rêver en équipe.

Pierrot

———————

 

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

lun. 27 sept. 06:38
À Simon, moi

la route du rêve de chacun est parfois si énigmatique…. la droiture du coeur entre rêveurs me semble la richesse que la vie accorde à celles et ceux qui ne trichent pas avec leur rêve… comment va le tien de ce temps-ci?

De notre côté…. tout va pour le mieux… Je prépare mon audition zoom pour devenir conférencier professionnel pour le bureau Orizon de David Larose ce vendredi ier octobre 2021 et Gaelle prépare son entrée à l’université. de Sherbrooke pour son doctorat en recherche-création avec deux co-directions…. qui ont accepté de la diriger…

Pierrot vagabond

ton céleste

Simon Gauthier

20:29 (il y a 12 minutes)
À moi

Mon cher Pierrot, je te répond sur le trèèèèès tard , je fus pris dans la spirale quantique du nouveau monde qui s’érige en ce moment sous mon toit et dans ma vie.

Je te dis ici tout vas bien. J’ai un coloc Yohan, un frèere de guérison qui tout comme moi à traverser d’immense désert de carence et de sans danse.

La colocation est fort agréable depuis 2 mois

Ma maison attire des gens, de la vie des oiseaux et des chants d’oiseaux humains

C’est beau.

Je voyage dans 20 km carré des monde fabuleux d’être dans le pays des hommes et des femmes.

L’axe poétique et matériel le chemin de Guérison, inviter es gens à célébrer la santé qu’ils sont.

Ca crée mon cher ami des sculpture vivante en direct.

Merveilleux  que c’est

Es-tu devenu conférencier? ca tu marché?

Commen va Gaêlle?

Marleen, Michel?

et toi?

 

Je t’embrasse Mon céleste ami,

vagabond et beauté réunient

sont une poignée de main dans nos coeurs de partage

 

Tendrement ton très céleste terre, Simon

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quel beau courriel Simon

Gaelle a déposé son inscription doctorale  à l’université de Sherbrooke en recherche création avec une co-direction en philosophie..

et quand a moi je suis devenu conférencier professionnel pour le bureau Orizon et je commencerai à donner des conférences

pour des compagnies dont le titre est croire à l’impossible., ce qui me permettra de contribuer financièrement au doctorat de Gaelle

 

Michel a fait son spectacle en Ontario avec Didier et moi qui le présente… et ce sera sur you tube bientôt..

Marlene est toujours aussi radieuse, elle filmait Michel…

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Aujourd’hui, sa belle-sœur, qui avait souffert de la mort de son mari, poursuivait son chemin au bras d’un autre, un homme solide contre lequel elle pourrait s’appuyer sur la route cahoteuse de l’existence. La vie sait aussi offrir de merveilleux cadeaux, songea-t-elle; Hélène méritait largement celui

qu’elle recevait aujourd’hui. (p.51)

—————

— L’appât du gain est un maître impérieux, souligna Odile, que cet étrange milieu inquiétait, c’est ainsi depuis la nuit des temps. (p.56)

—————

quelle joie Claire, mon 45 minutes jazzé sur un fond de 5 de mes chansons est sculpté pour être différent à chaque soir

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

03:27 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

chère Claire

 

J’ai recommencé à lire votre roman

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Aujourd’hui, sa belle-sœur, qui avait souffert de la mort de son mari, poursuivait son chemin au bras d’un autre, un homme solide contre lequel elle pourrait s’appuyer sur la route cahoteuse de l’existence. La vie sait aussi offrir de merveilleux cadeaux, songea-t-elle; Hélène méritait largement celui

qu’elle recevait aujourd’hui. (p.51)

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— L’appât du gain est un maître impérieux, souligna Odile, que cet étrange milieu inquiétait, c’est ainsi depuis la nuit des temps. (p.56)

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et comme à chaque fois que je vous lis, je suis ébahi de voir que dans ma propre vie, je n’ai tenu compte que ce qui ne faisait pas partie des affects reliés aux intrigues…comme si le hors temps, hors réalité, hors servitude  m’avait happé depuis ma naissance… et ce contraste entre ce que je lis et ce que je suis me pose question… d’autant plus que j’ai pris le plaisir de vous lire plus lentement, moins de pages çhaque jour …

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Mon 45 minutes est prêt…. je sens que ce sera un beau morceau d’anthologie dans ce monde des conférenciers… au sens ou c’est stratégiquement minitieusement préparé, impeccablement théorisé au niveau des lois de l’animation de foule, mais en même temps avec une prise de risque aui niveau de l’improvisation qui convoque le caractère sacré du spectactorat….  je pense avoir le talent pour y arriver… comme un vieux joueur de hockey qui n’a plus ses 20 ans mais qui possède encore quelques trucs dans son sac:))))))))))

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si la vie m’en donne l’occasion… j’aimerais faire au-dessus de 100 conférences par année… J’aime travailler, comme un musicien de jazz aime jazzer… J’aime réinventer , ajouter, dévoiler, découdre, repeindre imaginer, tout en peignant la vie en direct dans le moment présent sur scène…

Voilà

je voulais vous partager ma joie

je sais que si la vie veut que j’aie 3 conférences dans le temps des fêtes, la iere servira à payer les frais de scolarité de Gaelle ç l’ujniversité de Sherbrooke, la seconde à donner à manger et gâter ses parents et leurs petits enfants en Afrique… et le troisième que Gaelle aille chez la coiffeuse et s,achète une base de linge et de cosmétique….

quand à moi, je suis déjà milliardaire de vous connaître vous et David

Pierrot

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le plus passionnant en création, c’est de danser symphoniquement la beauté du monde par notre art.

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

06:44 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Chère Claire,

je réfléchis beaucoup sur ce qui fait votre art d’écrire un roman et sur ce qui fait le mien de faire peinture abs-humaine par la scène.Je me dis que nous touchons chacun à un stradivarius de la condition humaine et que c’est exactement cette doigture entre les unages de la pensée et la forme des mots qui en fait la danse.

Plus je lis lentement votre roman, plus j’y vois une peintre d’une quête à jamais inassouvie par chacun des personnages, si secondaire soit-il. Est-ce l’amour?, est-ce la liberté? est-ce la maîtrise de l’inaccessible, celle de la finitude sans cesse crainte parce qu,imminente? Tout semble à la fois si fragile et pourtant si bien tissé par l’historicité…. L’Abitibi en étant la toile de fond de ramifications multiples ou l’âme humaine se déploie. sous ses différents croisements plus énigmatiques les uns que les autres.

C’est peut-être ici que se love votre plume… tenter de vous comprendre vous-mêmes au travers du mystère de ce que vous racontez.

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Voyez-vous…. Claire… je ne prends pas à la légèere votre art… d’autant plus que le contact avec cette femme de 92 ans à la vie brisée réconfortée par votre plume m’a profondément, très profondément bouleversé. C’est extraordinaire que non seulement cela fut possible, mais que son fils vous en a fait la communication.

Pour moi, voilà un élément majeur dans votre future création…

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Est-ce danse des mots et des images qui me rend si heureux au travers des conférences à venir? En tout cas, quand je présentais Michel et Didier en Ontario, je  vivais pleinement. cette improvisation …  J’en maîtrisais le rythme, le phrase, l’invention des images les unes après les autres tout en jouant des gammes avec le non-dit du public comme on sait si bien le faire en animation de foule.

Les deux Pierrots furent un formidable laboratoire ou l,’âme humaine venue avec ses blessures du coeur, ses costumes et ses masques se retrouvait soudain dissoute pour en laisser transparaître au fur et à mesure des courbes animatives des chansons ….  les coeurs humains qui battaient l’espérance d’un avenir heureux en symphonie les uns avec les autres…ET c’était pour ce talent là que les deux Pierrots furent reconnus comme un Noel que l’on vivait chaque soir en gagne.

Exactement comme dans la chanson de George Dor: la boîte à chansons On y entend  battre les coeurs à l’unisson et l’on n’y voit toutes les couleurs de nos chansons

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Au cours du mois d’août, la présence d’Henriette avait manqué à Hélène; son contact quotidien en juillet lui avait été salutaire. Sa force de caractère et sa façon paisible d’affronter l’adversité l’avaient

aidée: cette femme n’exigeait rien de plus de l’existence qu’une vie

tranquille au sein de sa famille. (p.100)

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Si j’étais une fée….

Boîte de réception

Claire

14:00 (il y a 7 minutes)
À moi

Cher Pierre,

Si j’étais une fée, j’agiterais ma baguette magique, et je ferais apparaître pour vous des invitations pour au moins cent conférences, cet automne et en 2022. Je ne suis pas une fée, mais je formule, du fond du cœur, le souhait que votre rêve de donner de nombreuses conférences se réalise !

Dans mes romans, comme vous l’avez lu, mon imaginaire provoque de nombreux rendez-vous improbables, des coïncidences inattendues, qui font rêver les lecteurs, et leur font croire aux aléas du destin… ailleurs que dans les romans… pourquoi pas ? Jamais, je n’aurais pensé que dans ma propre vie, même si je le rêvais, que ce genre de rendez-vous avec le destin me serait offert en cadeau, sur le dernier versant de ma vie. Une rencontre avec vous, une âme sœur de plume… À chacun de vos courriels, cher Pierre, je suis émerveillée de découvrir à quel point nos visions de la vie se rejoignent… malgré la différence de nos parcours…

Vous avez quitté la scène sur une chanson de Brel, La quête… Dans un souvenir très clair, un débris de la mémoire comme vous appelez les petits films de nos souvenirs… des rêvons… je me revois le 2 janvier 1991, seule dans mon lit, sur ce même air de Brel, prenant conscience que si je ne choisissais pas de partir, jamais je n’aurais la chance d’atteindre cette inaccessible étoile dont je rêvais…

Cette quête qui est la mienne, si vous la devinez à travers mes mots, mes personnages… c’est sans doute qu’elle est comparable à la vôtre… je ne sais trop… Je vous ai déjà dit que la plupart du temps, j’ai choisi par instinct, sans trop de réflexion… ça m’a plutôt bien servie… Toutefois, j’apprécie que par vos mots, vos réflexions, vous m’invitiez à préciser ma quête… à chercher à me comprendre…

J’apprécie également qu’en me lisant, vous soyez ébahi, que mes mots vous donnent à réfléchir à votre propre vie… quel échange gratifiant que le nôtre… qui nous permet de toucher ce stradivarius de la condition humaine, comme vous le soulignez si adroitement. J’apprécie notre correspondance, merci de cette invitation que vous m’avez faite, le 18 août dernier… et merci à moi, de l’avoir accepté…

Bonne fin de journée, cher ami.

Claire

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le patriarcat….. thème très talentueux de votre dernier roman

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

14:24 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

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Au cours du mois d’août, la présence d’Henriette avait manqué à Hélène; son contact quotidien en juillet lui avait été salutaire. Sa force de caractère et sa façon paisible d’affronter l’adversité l’avaient aidée: cette femme n’exigeait rien de plus de l’existence qu’une vie

tranquille au sein de sa famille. (p.100)

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Je lis votre roman lentement et j’avoue que les blessures du patriarcat fait aux femmes  bien enrobé par toute une société croyante selon les critères mâles… me rend douloureux de passé du Québec.

La libération des femmes fut , comme un peu partout dans le monde, un long chemin d’actes de courage et de risque de perdre même sa visibilité sociale.

Je me pose des questions sur le type d’homme que je suis… Pour moi la femme était d,abord un modèele sous le pinceau d’un peintre des mots… J’avais la chance de la voir de la scène qui m’écoutait chanter de soir en soir et d’avoir avec elle cette distance royale qui à la fois me protégeait d’elle et à la fois m’en faisait saisir toute la danse de sa féminité.

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Mais quand je vois ce docteur hotelier frapper sa femme, abuser de son pouvoir légal, usurper ses biens pour son intrêt personnel caché, je ressens la justesse de votre plume… surtout à cette époque ou les femmes n,avaient ni le droit de vote, ni le droit à un compte banquaire, ni le droit au divorce…

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Ma liberté d’artiste de scène et de vagabond céleste fut trop grande pour être de nature patriarcale… Mais elle fut peut-être aussi pire que cela… elle fut celle d’un peintre qui ne voyait la femme que sous l’angle d’un modèle pour écrire des chansons, pour chanter, pour vivre poétiquement l’impossible…

et peut-être finalement que, en bout de ligne, je fus aussi un chaînon inconscient du patriarcat… car je n’ai jamais donné à la femme de citoyenne égale et libre… dans toute la beauté de sa vie personnelle oeuvre d’art…

à suivre

Pierrot

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— Oui, ma chérie. Regarde comme c’est magnifique autour de nous, les couleurs des feuilles, sur un beau fond de ciel bleu. On a l’impression d’avancer dans un grand livre d’images. (p.102)

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ter, comme elle l’avait fait pour Phil et Fanny en début de soirée. La seule différence entre ces deux couples, songea-t-elle, c’est un certificat de mariage ; un bout de papier qui rend légitime leur désir sexuel. (p.111)

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Michel

s’avança davantage, jusqu’à ce que sa bouche effleure les lèvres de Rose et, un bref instant, ils demeurèrent ainsi, suspendus entre l’amitié et l’amour. (p.119)

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Claire

16:32 (il y a 4 minutes)
À moi

Cher Pierre,

 

Quand la femme croulait sous les abus, bien souvent pour trouver un instant de bonheur et de paix, il ne lui restait que les mots des poètes… qu’elle écoutait dans la solitude de sa douleur, au milieu de la foule parfois… Et vos mots, chanté tout en douceur, la faisait rêver…

Vous chantiez pour chacune d’entre elles en particulier, lui apportant sans le savoir, ce petit brin de tendresse qui manquait à sa vie…

Les poètes qui ont chanté les femmes, les ont aidées à cheminer… ils leur ont donné la force d’avancer et de croire que cette liberté, portée par les promesses de leurs chansons… elles y avaient réellement droit…

Personne n’est parfait… mais vous, l’artiste, le vagabond, vous avez aidé la cause des femmes… en célébrant leur féminité… D’ailleurs, dans mes romans, il y a toujours cet homme, nanti de douceur et de tendresse, qui vient contrebalancer le goujat… promesse d’un monde meilleur…

Claire

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cette femme de 92 ans brisée par la vie lisant vos romans

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

21:16 (il y a 5 minutes)
À Claire, moi

Chère Claire,

Il y a parfois de ces débris de la mémoire du coeur qui viennent nous marquer à jamais…

Je ne sais pourquoi mais cette femme de 92 ans brisée par la vie lisant vos romans me touche tellement… mais tellement…

 

De : <a_garneau@videotron.ca>
Date : lundi 1 novembre 2021 à 17:18
À : <info@clairebergeron.com>
Objet : Remerciements

 

Bonjour Madame Bergeron,

 

Je vous écrit afin de vous remercier, vous avez mis du bonheur dans la vie de notre mère et ce, durant une des périodes les plus difficiles de sa vie. Ma mère a 92 ans, la journée de ses 90 ans elle a fait un AVC qui l’a beaucoup diminuée, cependant elle a conservé toute sa tête. Le 21 février 2020 nous avons dû la déménager dans une résidence avec soins (RPA) et 3 semaines plus tard le Québec était sur pause, impossible pour nous de lui rendre visite. Par chance, elle adore la lecture,  on pouvait lui laisser des livres à la réception, comme nous avions épuisé tous les livres que nous avions en notre possession je suis allée à la librairie près de chez moi, on m’a alors recommandé votre livre “Mirages sur la vallée de l’or” qu’elle a dévoré. Par la suite je suis allée acheter tous vos autres livres qu’ils avaient en magasin et les autres je vais à la librairie et je les commande,  elle veut lire tous vos livres, vous êtes devenue son auteure préférée.

Il y a quelques minutes j’étais au téléphone avec elle et elle venait de finir “Sous le manteau du silence” et une fois de plus elle était emballée par ce livre. Demain elle va commencer “Quand les femmes étaient des ombres”. Ma soeur et moi sommes nous aussi devenues des adeptes de vos livres.

Je tenais à vous écrire car je trouvais important de souligner comment les auteures et auteurs pouvez apporter du bonheur aux gens, notre mère a perdu l’usage de ses jambes et d’une partie de ses bras, elle passe donc ses journées assise soit dans son fauteuil ou en fauteuil roulant, ses passes temps sont la lecture, la télévision et avec sa visite elle joue au “Rummy”.

Mille mercis Madame Bergeron, tout simplement on vous adore, c’est tellement facile de vous lire, impossible de ne pas vous aimer.

Raymonde Therrien

Dany Leclerc

Anne Leclerc

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j’aimerais toucher les coeurs exactement comme cela à travers chacune de mes confidences-45 minutes…

A Toronto, par exemple, quand on a vendu nos c.d. des rêveurs équitables , comme la contribution était volontaire, il y a une femme qui a donné un cent dollars rond tellement elle était heureuse de la soirée qu’elle a passé avec Michel en majeur  et Didier et moi.l’entourant de notre affection sur sscène.

cela faisait presque 40 ans que Michel n’était pas remonté sur scène. Michel le concierge,ce soir-là fut un grand artiste de la vie… un homme ordinaire qui dit des choses extraordinaires à des gens ordinaires… et ça a profondément touché les gens.

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Nous avons construit, ensemble, Marlene, Michel et moi,  au fur et à mesure de nos conseils d’administration de la créativité du matin , et cela durant 15 ans, l’archétype hologrammique de Michel …. le concierge du pays oeuvre d’art…..  faisant voyager les 4 questions à travers ses chansons  1) Quel est ton rêve?… 2) dans combien de jours? 3) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4) comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde? ..

www.reveursequitables.com

l’objectif étant un jour de faire des rendez-vous des rêveurs équitables composés de 39 personnes réunies en cercle autour d’un bâton de parole… comme à St-Jerome sur le site web des rêveurs équitables… et que celles-ci parlent de leur rêve de vie au travers de nos chansons….

Pierrot présente… – YouTube

Jocelyne Germain – YouTube

Yvon le bâton… – YouTube

Quand les Hommes vivront d’Amour !… – YouTube

FautFeterCa – YouTube

De là, en est suivi un doctorat en fin de parcours, un colloque international sur les dimensions du rêve qui viendra après que nous aurons déposé notre doctorat dans l’observatoire du merveilleux que Gaelle créera durant ses années de rédactions doctorales à l’université de Sherbrooke…

tout ça pour aller chercher le prix Nobel de la paix pour avoir inventé la nano-citoyenneté-planétaire

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Ces rendez-vous des rêveurs équitables…pour marlene, Michel et moi… c’est un rêve de 15  ans de recherche ensemble que nous avons bien l’intention de concrétiser un jour.

cette dame de 92 ans

brisée par la vie

qui lit tous vos romans en fin de vie

voilà ce que nous aimerions atteindre

nous aussi un jour avec nos rendez-vous des rêveurs équitables.

À la fin de la soirée de St-Jérome, dans un extrait qui n’est ni sur you tube, ni sur le blogue des rêveurs équitables, une vieille dame a dit que son rêve était que son fils soit guééri du cancer… et ce fils était là en face d,elle dans le cercle de parole… tous se sont levé debout et se sont pris par les épaules pour chanter une chanson dans le but de soutenir le rêve de la dame…

C’était majestueux Claire

Pierrot

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Claire Bergeron

21:37 (il y a 13 minutes)
À moi

Bonsoir Pierre,

Je reçois souvent des mots de mes lecteurs… mais tout comme vous, cette vieille dame m’a particulièrement émue. En répondant à sa fille, j’ai appris qu’elle vivait dans une RPA, pas très loin de chez moi.

J’ai rendez-vous avec elle, mercredi prochain… j’ai eu envie de me faire plaisir. Selon sa fille, c’est elle qui est émue de me recevoir… Je vais lui apporter le roman qu’elle n’a pas: La promesse d’Émile, qui n’est plus en librairie… avec une petite dédicace tout en douceur.

Je vous enverrai une photo de notre belle rencontre…

À suivre…

Claire

 

Envoyé de mon iPad

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— Votre tableau est magnifique, le félicita-t-elle en se penchant par-dessus de son épaule, j’ai le sentiment de me glisser à l’intérieur de votre œuvre et d’en ressentir la fraîcheur.

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Au seuil de la vie adulte, ils découvraient le bonheur paisible d’affronter l’existence en étant deux. (p.149)

——————

— Si ça me fâche, c’est que ce que vous avez dit est vrai. Une municipalité sans église, sans école et sans police, ça ne peut pas faire autrement que de favoriser le relâchement des mœurs. Et c’est ce qui se produit à Roc-d’Or, malheureusement. — C’est à nous de créer l’ambiance de notre vie… Il faut imaginer la beauté là où se dresse la laideur, et la bonté quand le cœur des hommes se durcit. (p.159) TRÈS PROFOND CE PARAGRAPHE

—————–

— Je ne sais pas si c’est dû à l’absence d’un prêtre pour nous

rappeler que l’enfer existe ou à la libéralité des mœurs, mais

les gens d’ici voient le concubinage et les naissances illégitimes

comme des choses naturelles, ils ne médisent pas.

— Quand la vie devient un combat, les femmes et les hommes

font montre de magnanimité et de courage, j’ai connu ça dans

mon pays. (P.159) BRILLANT

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Il y a beaucoup de sagesse dans ces passages

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

23:32 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

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— Votre tableau est magnifique, le félicita-t-elle en se penchant par-dessus de son épaule, j’ai le sentiment de me glisser à l’intérieur de votre œuvre et d’en ressentir la fraîcheur.

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Au seuil de la vie adulte, ils découvraient le bonheur paisible d’affronter l’existence en étant deux. (p.149)

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— Si ça me fâche, c’est que ce que vous avez dit est vrai. Une municipalité sans église, sans école et sans police, ça ne peut pas faire autrement que de favoriser le relâchement des mœurs. Et c’est ce qui se produit à Roc-d’Or, malheureusement. — C’est à nous de créer l’ambiance de notre vie… Il faut imaginer la beauté là où se dresse la laideur, et la bonté quand le cœur des hommes se durcit. (p.159) TRÈS PROFOND CE PARAGRAPHE

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— Je ne sais pas si c’est dû à l’absence d’un prêtre pour nous

rappeler que l’enfer existe ou à la libéralité des mœurs, mais

les gens d’ici voient le concubinage et les naissances illégitimes

comme des choses naturelles, ils ne médisent pas.

— Quand la vie devient un combat, les femmes et les hommes

font montre de magnanimité et de courage, j’ai connu ça dans

mon pays. (P.159) BRILLANT

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Bonsoir Pierre,

Je reçois souvent des mots de mes lecteurs… mais tout comme vous, cette vieille dame m’a particulièrement émue. En répondant à sa fille, j’ai appris qu’elle vivait dans une RPA, pas très loin de chez moi.

J’ai rendez-vous avec elle, mercredi prochain… j’ai eu envie de me faire plaisir. Selon sa fille, c’est elle qui est émue de me recevoir… Je vais lui apporter le roman qu’elle n’a pas: La promesse d’Émile, qui n’est plus en librairie… avec une petite dédicace tout en douceur.

Je vous enverrai une photo de notre belle rencontre…

À suivre…

Claire

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Vraiment…. c’est génial… wowwwwwwwwwwww… j’attend donc la photo:))

Pierrot

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marraine de notre bébé. Qu’en penses-tu? Hélène fut émue. Son frère et sa femme ne pouvaient pas lui offrir un plus beau cadeau de Noël. Elle remercia chaleureusement Eugénie au nom de ses enfants. Une nouvelle fois, elle constatait à quel point la famille était la chose la plus précieuse qui fût. (p.166) SI JUSTE

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— Il te pardonnera, avait affirmé Hélène. Si j’étais toi, j’irais le rencontrer. N’oublie pas que la vie passe vite et que le temps n’attend personne…(P.182)

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— Je ne peux pas accepter, déclara-t-elle. Je ne me sentirais pas à l’aise avec ma conscience, je la connais trop bien, elle me reprocherait mon égarement pour le reste de mes jours. Ça m’empêcherait d’apprécier les souvenirs que je garderais de notre escapade. Si quitter le droit chemin est facile pour certains, ça ne l’est pas pour moi.(P.198) WOWWW

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— Ceux qui font les lois sont des hommes, dans la société et dans l’Église, alors l’opinion ou le bien-être des femmes ne pèsent pas lourd dans la balance. (P.200) SI JUSTE

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Bon matin Pierre,

Contrairement à vos vidéos précédents, celui-là, je ne pouvais pas l’ouvrir. Une note apparaissait : demander une permission à son créateur. Ce que j’ai fait, et ce matin, Didier m’avait accordé cette permission… Je l’ai écouté et lui ai répondu que je trouvais sa pièce à la fois dynamique et tout en douceur. Il m’a remercié.

Ce matin, mes doigts voulaient sur le clavier… l’inspiration était au rendez-vous…

Bonne journée,

Claire

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Chère Claire

PARTIE 1

Ma vie fut un grand rêve semé d’énigmes… J’ai comme le goût de ce temps-ci de me la raconter, à travers votre oreille, en ordre de débris de la mémoire k-oeur… parce que pour moi la clé d’une mort heureuse et sans aucune attente face à l’éternité forgée par des institutions spirituelles colonisatrices par le biais d’un au-delà imaginaire …. fut déjà vécue anonymement chez moi  comme une île de l”éternité de l’instant présent constituant à elle seule cette épopée auto-référentielle aspirée par un rêve big bang qui m’a toujours ébloui dans ma marche d’un sentier lumineux de l’impossible…  même si ça m’a pris bien des années avant d’en pouvoir sculpter les mots adéquats pour en témoigner.

Le plus étrange de cette symphonie des générations en moi, c’est que mon arrière-grand-père, mon grand-père, mon père, mon oncle Paulo furent pour moi, encore aujourd’hui d’ailleurs, des étonnants personnages d’un pays étrange ou les rêveurs se reconnaissant entre eux pour avoir au moins une fois dans leur vie, serrer la main à l’impossible et en avoir exprimer la légende sous la forme d’un débris de la mémoire du coeur transmissible aux rêveurs qui en intuitionneraient la clé, comme le feraient certaines de ces figures que l’on retrouve mystérieusement inscrites dans la pierre des cathédrales d’un autre siècle….

Oui, je viens d’un pays familial ou les hommes rêvaient leur vie et chacune de leur femme élevait la famille, j’oserais dire, étrangement soumise. Cela me rend triste. car à 73 ans, je dois me repentir d’avoir reproduit ce modèle en divisant les femmes que j’ai cotoyé dans ma vie en deux types… les égéries qui inspiraient mon oeuvre, qui se sont succédées au fur et à mesure qu’elles ne l’inspiraient plus et les autres qui me faisaient peur lorsqu’elles tentaient de percer ce territoire intime réservé aux peintres de la condition humaine… Sans doute le fait que je m’adresse aujourd’hui à une créatrice, à une écrivaine, à l’oreille symphonique, rendra cet aveu de mes dysfonctions un peu plus pardonnable, même si je ne sais pas encore comment aujourd’hui résoudre cette énigme.Je n’ai jamais rêvé la femme que comme une aura que l’on doit garder à distance de poète si on veut créer…. sans être promiscuisisé… 

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Chère Claire, mon rêve a toujours été d’écrire l’essentiel de mon oeuvre pour une seule personne. Je l’ai tenté pour la iere fois quand , mon 1000 pages, Monsieur 2.7k? … a été écrit et envoyé chapitre par chapitre à une seule personne, par courriel,  que je n’ai connu en personne que longtemps après que cet écrit fut terminé. 

Je ne sais trop comment cela s’était produit… J’étais vagabbond… Mais quand je me suis rendu chez elle, j’ai su… instantanément que si je l’avais rencontré, jamais elle n’aurait pu m’inspirer cette longue ascèse que constitue l’imaginaire par la plume. 

 Elle n’avait pas cet aura que Lou Salomé a eu pour Nietzsche, Reiner et Rilke. Et cela m’a mis très en colère. Toute ma vie j’ai recherché cette femme-aura. Suzanne Fortin à recyclo-lyvres là ou je fus squatter ne dormant sur une table durant quelques années… en fut celle qui s’en rapprocha le plus…. Je reviendrai là-dessus plus tard dans …. mes confessions d’un grand rêve perdu au pays des impossibles…. 

Mais Lou Salomé possédait pour moi ce que les geishas japonaises apprennent durant 7 ans… un amour intellectuel transcendant éternellement l’amour  sexuel parce que périssable.

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d’après Julia Vickers, « si Lou Andreas-Salomé déclenche les passions amoureuses, elle n’a, pour la dimension charnelle de celles-ci, qu’un goût modéré »7Élisabeth Roudinesco et Michel Plon rapportent que Lou Andreas Salomé « concevait l’amour sexuel comme une passion physique qui s’épuisait une fois le désir assouvi », tandis que « l’amour intellectuel, fondé sur une absolue fidélité, était capable, disait-elle, de résister au temps »8

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 Depuis 3 ans avec Gaelle …je retrouve une Lou Salome mais féministe, guerrière, refusant d’être une égérie pour quiconque, mais en même temps m’obligeant à réinventer sculputurellement l’archétype hologrammique de l’égérie dans mon k-oeur. Parce que Gaelle vise l’international avec une pensée pure qui au niveau métaphysique s’annonce aussi révolutionnaire que celle d’Aristote ou de Descartes…

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J’aurai rencontré en Gaelle  ma Lou Salomé … la plus proche de celle dont j’ai toujours rêvé…. avant de mourir… et cela me rend particulièrement troublé d’avoir , cette oreille , car vous me semblez posséder le génie de me recevoir dans mes balbutiements de ma vie qui fut uniquement consacrée à la poésie de l’impossible sur terre.

Parfois, lorsque Gaelle fera route seule à nouveau vers son post-doctorat,  je rêve de passer avec vous quelques semaines par année à écrire côte-à-côte notre oeuvre réciproque et à nous la lire chaque soir… ne fusse que pour atteindre ce chef d’oeuvre qui nous habite depuis toujours. 

J’arriverais à pied comme vagabond-poète et je repartirais à pied comme vagabond poète… L’été pour moi c’est fait pour vagabonder la beauté du monde par la route, l’hiver la vagabonder par la danse des mots qui en surgissent comme des brindilles d’un feu à jamais inassouvi d’une poésie des lucioles chantant avec l’éblouissement du chant des grillons sous la danse des arbres insolents de fraîcheur la nuit venue.

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En ce moment ou je vous écris Claire, Il est midi… Gaelle et moi avons enfin réussi à dormir une nuit qui a de l’allure… et dès qu’elle s’est levée, elle s’est mise à son oeuvre… ses semioias sur le mur juste à côté ou je dors, ou elle les photographie pour les entrer sur son site.

La puissance de sa pensée abstraite métaphysique et de sa stylistique graphique est impressionnante. Comme elle travaille nuit et jour, 7 jours par semaine… si nous réussissons à trouver les sous pour son inscription (environ $2,000) elle deviendra, une star universitaire promue à une très brillante carrière internationale… et elle pourra nous acheter tous car le succès de son enseignement allié aux droits d’auteur de ses livres, l’éloignera à jamais de la pauvreté obligée) 

Je le sais… car durant plusieurs années de vagabondage de 4 universités ( Mc Gill, Concordia, Mc Gill l’uqam) j’ai lu 200 pages par jour dans un très grand nombre de champs disciplinaires, y compris des dictionnaires et des encyclopédies de tout genre pour me reposer, tout en écoutant la nuit un nombre effarant d’émissions de France-Culture… et cela dans une pauvreté volontaire heureuse.

Comment dire Claire…

Presque 4 ans maintenant à vivre uniquement de cette intensité créatrice ensemble Gaelle et moi  a fait de chacun de nous un devoir de respect face à l’avenir de l’autre… 

Combien de temps aurons-nous le privilège de se battre l’un pour l’autre? 

Je ne sais trop mais je ne m’inquiète pas… Car je suis devenu un grand-père de la beauté du monde qui sait maintenant que ma vie fut , est, et sera consacrée à protéger le rêve trop grand chez celles et ceux qui risquaient d’en être écrasés parce que pour une société capitaliste, un rêve hors norme sans intérêt personnel caché est impossible à décoder à sa juste valeur qui est celle de l’absolu, de l’impossible en soi.

DANS LA VIE, SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI.

Mon arrière-grand-père, mon grand-père, mon oncle Paulo, mon père et , à mon tour moi-même , nous pouvons en témoigner… Ce simple axiome , nous l’avons porté génération aprés génération, comme une secret de famille ou je pus enfin en transcrire l’épopée en la stylisant par cette simple phrase, inaccessible à quiconque ne rêve pas sa vie.

DANS LA VIE SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI.

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Voyez-vous Claire,

Dans mon 45 minutes-confidence. c’est parce que je vous ai rencontré vous et David, que je peux me constituer en moment d’anthologie, au sens ou c’est le coeur de quatre générations de l’impossible qui viendront s’exprimer à travers moi quand je chanterai a capella… en entrée de scène et de jeu. cette chanson …

 … Que j’ai écrite, un soir de Noel  le 24 décembre 2007, (quelques jours avant d’arriver chez Marlene et Michel le 27 décembre 2007) , ou je fus accueilli par Michel Labrosse dans les Laurentides et qu’une fois la nuit de Noel venue, une ancienne infirmière de 80 ans m’a raconté en pleurant que durant toute sa carrière d’infirmière à l’hôpital Ste-Justine, elle n’avait jamais manqué son chiffre de la nuit de Noel auprès de ses chers enfants malades… 

Alors quand elle est allée se coucher… moi je suis resté et je lui ai composé cette chanson de Noel avec ma guitare que je lui ai offert comme cadeau le lendemain matin en en signant une copie du texte… juste avant de repartir me battre contre le froid et la neige.

C’est drôle, parce que je viens de récupérer mes 2 cahiers de mes compositions qui trainaient chez Michel… et ma fois… cela m’émeut parce que certaines des pages portent la trace de la pluie ou de la neige quand je les écrivais la nuit d’une lumière de poteau de téléphone à l,autre… Cela me donne parfois de retoucher la guitare pour en composer d’autres… mais bon… 

et c’est avec cette chanson que je veux entrer sur scène.

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NOEL A L’HOPITAL STE-JUSTINE

                          couplet 1

à toutes les femmes enceintes qui ont peur pour leur enfant  …

aux enfants …de l’hôpital …. Ste-justine qui s’endorment en pleurant…

à toutes les infirmières aux beaux yeux d’épuisement…

que les anges vous veillent dans le ciel la nuit de Noel (2)

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                                  couplet 2 …

à toutes les grand-maman qui n’ont plus que la prière…

parce que leur petite fille se bat contre un cancer…

à tous les grands docteurs qui ont trop de peine dans leur coeur…

que les anges, vous veillent dans le ciel la nuit de Noel. (2)

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                         couplet spécial …

la nuit de Noel à genoux dans la neige…

les mains jointes tendues vers le ciel…

Je demande que les anges apparaissent dans les fenêtres …

qu’ils bénissent l’hôpital,  qu’ils guérissent ceux et celles qui ont mal. (2)

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                           couplet 3

aux papas, aux mamans qui ramènent leur enfant…

à tous les bénévoles qui célèbrent leur envol …

aux employés de soutien qui leur serrent la main…

que les anges vous veillent dans le ciel la nuit de Noel…

que les anges

vous chantent dans le ciel,

ma chanson de Noel.

 

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Dans ce 45 minutes contes-confidences de Noel, j’aime bien apprendre par coeur mes 4 chansons et mon poème qui constitueront des gares poétiques sur la route de l’impossible que fut la boîte à chansons des deux Pierrots… mais entre les gares, j’aime bien inventer à chaque soir les passagers-mots du train de la poésie du dire qui va traverser les k-oeurs selon les paysages-couleuts qu’ils m,offriront après que j’ai serré la main à chacune d’elles ou chacun d’eux, si cela m’est offert par l’impossible ce soir-là.

CAR DANS LA VIE, SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI

Dans cette iere entre ce que je vivais sur scène aux deux Pierrots en 1974 et le Noel de mon grand-père Lucien en 1957 quand j’avais 9 ans… c’est que chaque personne humaine qui passait la porte des deux Pierrots , portait une couronne de Noel faite d’épines de sapins toute en blessure du coeur (des épreuves personnelles ou touchant les proches de sa famille qui nous blessent les contours du k-oeur) , un costume tout en convalescence de survie (pompier, politicien, homme d’affaire, étudiant)  et un masque tout en convalescence de bienveillance qui s’appelle vivre en société ( le meilleur de soi-même pour dire à l’autre, bienvenue dans ma vie ce soir) .

Mais dès qu’ils se retrouvaient devant moi … les blessures du coeur, les costumes et les masques se mettaient à danser de transparence et le k-oeur de chacun battait en symphonie du k-oeur de toutes et des tous simplement parce que l’art de courber la beauté du monde par la CHANSON FAISAIT DES DEUX PIERROTS… UNE SOIRÉE DE NOEL RÉELLEMENT VÉCUE À CHAQUE SOIR… pour nous consoler des Noels si difficiles que nous fait trop souvent vivre la cruauté de certains zones-Ste-Justine de notre condition humaine.

CAR DANS LA VIE, SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI..

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UNE BOÎTE À CHANSONS…                          C’EST COMME UNE MAISON..                  C’EST COMME UN COQUILLAGE…            ON Y ENTEND LA MER…                              ON Y ENTEND LE VENT…                      VENU DU FOND DES ÂGES…                    ON Y ENTEND BATTRE LES COEURS        À L’UNISSON                                                  ET L’ON Y VOIT…                                        TOUTES LES COULEURS…                        DE NOS CHANSONS…

LAI LAI LAI LAI…

 

suite au prochain courriel

 

Pierrot

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Georges observa Michel; le fils de sa sœur était presque devenu un homme. N’ayant jamais manqué de rien, c’est difficile pour lui, pensa-t-il, de découvrir au seuil de la vie adulte que le monde est souvent fait d’injustice.

— J’en suis certain. Et c’est au nom de cette affection que tu dois songer à ne pas lui nuire. J’ai eu ton âge, je me souviens à quel point notre désir prend parfois le dessus sur nos sentimentset notre raison. Si vous vous aimez vraiment, Rose va t’attendre. N’oublie jamais que c’est important de respecter la femme de notre vie. (p.227) (MAGNIFIQUEMENT BIEN DIT)

—————-

— Moi, j’adhère profondément à cette théorie. Je suis convaincu que la vie nous pousse vers notre destin et que si nous avons suffisamment d’ouverture d’esprit pour décoder les signes qu’elle nous fait, nous croisons notre âme sœur, aussi loin qu’elle se dissimule, même dans un village perdu au fond de l’Abitibi.(P.236) TRÈS JUSTE

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— La société dans laquelle nous vivons est souvent responsable du comportement de notre belle jeunesse. Dans le village de squatters où ces deux adolescentes se sont retrouvées orphelines et chefs de famille, il n’y a ni église, ni école, ni même de forces de l’ordre. Nos élus tardent à reconnaître ces municipalités qui poussent comme des champignons autour des minières, ce qui a pour effet de laisser libre cours à la perversion des mœurs.Témoins de la banalisation de la prostitution, et n’étant pas réprimés dans leurs comportements, certains hommes ont tendance à se croire tout permis. C’est malheureusement ce qui s’est passé avec Roch Tessier, le patron de ces deux jeunes filles.( P.326) QUEL BEAU PARAGRAPHE

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Bon matin cher Pierre,

Peut-être que si ce roman vous semble le meilleur, c’est que vous le lisez lentement, en cherchant à y découvrir toutes les subtilités de ma plume, et de mes états d’âme, au moment où je me suis abandonnée à ma passion des mots… C’est certain que chaque lecteur a une perception différente… et comme vous avez chanté à Val d’Or, vous devez retrouver certaines ambiances décrites dans mes textes…

C’est très intéressant les débuts de votre parcours de chansonnier… championnat nord-américain, représentant du Canada au Japon… décidément votre carrière était en plein essor… C’est agréable de lire à quel point vous avez été heureux au cours de ces années où vous avez partagé la scène avec l’autre Pierrot. De magnifiques souvenirs !

ous savez, Pierre, mon mariage n’a pas toujours été toxique… il a simplement trop duré… Au début, j’étais amoureuse, heureuse, encore davantage avec l’arrivée des enfants, à cinq années d’intervalles… Un vent de renouveau soufflait sur le monde, nous en avons profité, nous en avons joui… Puis les années passant, j’ai eu une rivale dans la vie de mon mari, contre laquelle je n’étais pas de taille : l’alcool ! Mais au-delà de ça, mes sentiments pour lui avaient changé, je découvrais que nous n’avions en commun aucune parenté intellectuelle… j’aurais dû partir avant, avant la violence psychologique… Toutefois, je ne regrette rien, les changements arrivent quand nous sommes prêts à les accueillir. Aujourd’hui, j’ai une excellente relation avec mon ex-mari, et sa conjointe des 20 dernières années.

En reprenant ma liberté, j’ai compris que j’avais le tempérament d’une solitaire, bien avec elle-même… Depuis trente ans, je vis seule… par choix ! Si vous avez trouvé votre entière liberté de rêveur en partant sur les routes, moi, j’ai découvert la mienne dans le silence de mon autonomie, dans la liberté de n’avoir plus de comptes à rendre… de vivre sans horaire précis…

Vous et moi, nous vivons un agréable échange de mots, de souvenirs… et je suis persuadée que nous avons encore de merveilleuses choses à découvrir ensemble… pour que le rêve dure, la solitaire irréductible que je suis, n’éprouve aucun désir de cohabitation, ne serait-ce que quelques semaines… même pour atteindre ce chef d’œuvre dont vous parlez…

Vous êtes précieux pour moi, très cher Pierre, vivons intensément le présent… l’avenir est un inconnu…

Claire

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ça c’est génial Claire

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

10:04 (il y a 4 minutes)
À Claire, moi

Je vis exactement la même chose… je n’éprouve aucune envie de cohabitation même pour écrire un chef d’oeuvre… Je sentais bien que ce passage dans mon texte sonnait faux… et j’étais d’ailleurs pour m’en excuser dans le prochain courriel…

désolé pour l’impair:))))))))))))))))))))

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Ceci dit

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Georges observa Michel; le fils de sa sœur était presque devenu un homme. N’ayant jamais manqué de rien, c’est difficile pour lui, pensa-t-il, de découvrir au seuil de la vie adulte que le monde est souvent fait d’injustice.

— J’en suis certain. Et c’est au nom de cette affection que tu dois songer à ne pas lui nuire. J’ai eu ton âge, je me souviens à quel point notre désir prend parfois le dessus sur nos sentiments et notre raison. Si vous vous aimez vraiment, Rose va t’attendre. N’oublie jamais que c’est important de respecter la femme de notre vie. (p.227) (MAGNIFIQUEMENT BIEN DIT)

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— Moi, j’adhère profondément à cette théorie. Je suis convaincu que la vie nous pousse vers notre destin et que si nous avons suffisamment d’ouverture d’esprit pour décoder les signes qu’elle nous fait, nous croisons notre âme sœur, aussi loin qu’elle se dissimule, même dans un village perdu au fond de l’Abitibi.(P.236) TRÈS JUSTE

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— La société dans laquelle nous vivons est souvent responsable du comportement de notre belle jeunesse. Dans le village de squatters où ces deux adolescentes se sont retrouvées orphelines et chefs de famille, il n’y a ni église, ni école, ni même de forces de l’ordre. Nos élus tardent à reconnaître ces municipalités qui poussent comme des champignons autour des minières, ce qui a pour effet de laisser libre cours à la perversion des mœurs.Témoins de la banalisation de la prostitution, et n’étant pas réprimés dans leurs comportements, certains hommes ont tendance à se croire tout permis. C’est malheureusement ce qui s’est passé avec Roch Tessier, le patron de ces deux jeunes filles.( P.326) QUEL BEAU PARAGRAPHE

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j’avance dans votre roman.Étonnant cette compassion que vous avez pour la condition humaine… On la sent partout sous votre plume… .et le texte au sujet de votre relation avec votre ex-mari ne m’étonne pas non plus… Vraiment…vous acvez développé ce que j’appelle une GRANDEUR D’ÂME….

Celle de lire le meilleur au travers du pire et de faire en sorte que vous transmettiez le meilleur en racontant le pire… C’est peut-être cette grandeur d’âme qui fait que vos lectrices et lecteurs vous apprécient tant…

J’aurais de la misère à vous parler de mes 2 mariages tellement j’y ai été absent de corps et d’esprit… Je n’ai vécu que pour mon art. et j’avoue que je n’ai gardé souvenir que de mon art.

J’ai coupé tous les ponts , non pas parce que c’était difficile à vivre, mais pour avoir le temps de bien vivre mon art… Mes ex-compagnes avaient un bon réseau et ont bien refait leur vie…

Moi j’ai vagabondé la mienne en vue d’un doctorat… et je la vagabonde encore…

et c’est peut-être ce vagabondage de l’impossible qui fait que j’ai encore quelquechose à vivre et à dire:))))

Je vous remercie d’être dans ma vie

et j’avoue que cette distance épistolaire entre nous

m’est remarquablement agréable

Pierrot

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Claire

10:19 (il y a 0 minute)
À moi

Cher Pierre,

Si l’occasion se présente, je serai ravie de vous rencontrer, de vous inviter chez moi, également, pour d’agréables conversations, entre personnes animées d’une même passion de mots… des sentiments ou des émotions qu’ils provoquent dans l’âme humaine…

De nous raconter de vive voix nos parcours de vie… discuter de nos rêves… passés et à venir…

Parfois, le présentiel permet de livrer des moments de vie que nous n’osons pas écrire, ou qui risquerait d’être mal interprété sous notre plume…

Je me répète, vous êtes précieux dans ma vie… et ça me plaît beaucoup d’être si bien reçue dans la vôtre.

Bonne journée,

Claire

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

10:26 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Savez-vous ce qui me ferait plaisir Claire … c’est que …. si la vie m’accorde ce bel impossible d’une ière conférence avec Orizon… que nous fêtions ensemble si cette conférence nous a rendu profondément heureux tous les trois.

Je crois aux rêves qui par le coeur se réalisent soudain par la droiture d’une équipe de rêveurs. C’est ce que je vis avec Gaelle, Nathalie, Didier, Michel, Marlene et Danielle… et c’est que je suis convaincu de vivre avec David et vous…

un gros merci pour ce que vous êtes dans ma vie

et pour tout ce que David met en place pour m’introduire à son marché

Pierrot.

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c

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Claire

10:35 (il y a 5 minutes)
À moi

Très cher Pierre,

Ce sera avec plaisir que nous fêterons cette première conférence ! Soyez-en assuré !

Je ne le questionne pas, mais je sais que David espère vendre vos services de conférenciers, conscient du bonheur qu’il vous apporterait…

J’ai toujours hâte qu’il m’annonce que ça s’est produit…

On se croise les doigts…

Claire

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cette phrase me touche profondément Claire

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

10:51 (il y a 0 minute)
À Claire

 je sais que David espère vendre vos services de conférenciers, conscient du bonheur qu’il vous apporterait

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Je ne sais comment vous exprimer toute ma reconnaissance à vous et David…. Une vie comme la mienne n’est pas simple à vendre dans un marché ou la poésie de l’impossible comme diplôme et expérience de vie constitue le fond d’un bagage humain en quête d’un horizon plus lumineux pour la condition humaine…

soyez en doublement remercié

her Pierre,

Si l’occasion se présente, je serai ravie de vous rencontrer, de vous inviter chez moi, également, pour d’agréables conversations, entre personnes animées d’une même passion de mots… des sentiments ou des émotions qu’ils provoquent dans l’âme humaine…

De nous raconter de vive voix nos parcours de vie… discuter de nos rêves… passés et à venir…

Parfois, le présentiel permet de livrer des moments de vie que nous n’osons pas écrire, ou qui risquerait d’être mal interprété sous notre plume…

 

Je me répète, vous êtes précieux dans ma vie… et ça me plaît beaucoup d’être si bien reçue dans la vôtre.

Bonne journée,

Claire

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Pierrot

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idéotron

10:55 (il y a 0 minute)
À moi

Super!

Ce sera un merveilleux spectacle.

Je suis heureuse de voir avec quel plaisir vous renouez avec la scène.

Claire

Claire Bergeron

 

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Le 5 nov. 2021 à 10:45, Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com> a écrit :

 

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Très cher Pierre,

C’est merveilleux cette aide que vous semez autour de vous, en inspirant des personnes que vous chérissez à croire en leurs rêves. Vous pouvez en être fier !

J’ai un peu tardé à vous faire parvenir le PDF de : Quand les femmes étaient des ombres, parce que je voulais prendre le temps de vous en parler. Je vous en ai déjà glissé quelques mots, mais avant d’en commencer la lecture, je veux que l’intérêt que je porte à ce roman, particulièrement, soit frais à votre mémoire.

Comme vous le savez, écrire est une merveilleuse passion… mais pour une écrivaine, être publiée, savoir que des gens vont lire vos mots, c’est le summum du bonheur d’avoir orchestré nos intrigues. Aussi, certaines maisons d’édition abusent de leur pouvoir : on vous fait l’honneur de vous publier, alors soumettez-vous à nos exigences. Je fais partie de la catégorie des personnes incapable de vivre à genoux ; je refuse de tricher avec ma passion. Avec mes 2 premiers romans, nous avions fracassé des records de ventes, les commentaires étaient dithyrambiques… Je ne sais pas trop pourquoi, mais quand je leur ai fait parvenir mon manuscrit, extrêmement fière de mon intrigue, patiemment ficelée, trois punchs intéressants… le réviseur qui en a fait la lecture m’a répondu que la maison d’édition acceptait de publier ce troisième roman, à condition que je le retravaille, de fond en comble, sous prétexte que l’intrigue était trop compliquée… il fallait, paraît-il, éviter que le lecteur se pose trop des questions… Confiante dans mon travail, j’ai demandé à l’éditeur en personne d’en faire la lecture… après tout, j’avais connu beaucoup de succès avec mes deux premiers romans… Ce dernier a accepté… mais trois mois plus tard, je n’avais toujours pas reçu de réponse de sa part… C’était la limite que je m’étais donné pour chercher ailleurs un autre éditeur… à ce moment-là, je préférais ne pas être publier que de tricher avec mon rêve.

David, qui avait déjà à son actif trois collectifs de publiés, a décidé de lancer un message à travers sa maison d’édition… C’est ainsi qu’il a été approché par les Éditions Druide, qui avait entendu parler du succès de mes deux précédents romans… ils souhaitent me rencontrer. En compagnie de David, nous sommes allés rencontrer madame Anne-Marie Villeneuve, dont je vous ai déjà parlé… Elle a demandé que je lui fasse parvenir mon manuscrit, c’était quelques jours avant que nous partions pour Calgary visiter ma fille, Isabelle, et sa famille. Ça faisait deux jours que nous étions à Calgary, quand j’ai reçu un message d’Anne-Marie, qui me disait à peu près ceci :

— Madame Bergeron, j’ai 100 pages de lues, et je suis totalement conquise… sans oublier toutes les larmes que j’ai déjà versées. Si la suite est à l’avenant, ce que je ne doute, pas, nous serions ravis de vous publier.

La suite n’a pas été particulièrement facile, parce que j’avais un contrat avec ma précédente maison… il fallait trouver une façon intelligente de m’en libérer… c’est une autre histoire que je vous raconterai plus tard ! Toujours est-il que mon roman : Quand les femmes étaient des ombres, a été publié aux Éditions Druide…

J’ai une attache particulière pour ce roman, il est, je crois, celui qui me représente le mieux en tant que femme derrière la romancière… Lisez-le tout doucement… même si j’ai très hâte de découvrir ce que vous en penserez… Pour moi, il est le symbole de ma fidélité à moi-même et à ma plume…

Bonne lecture, très cher ami.

Claire

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ous avez l’intuition chevronnée, chère Claire

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

12:51 (il y a 31 minutes)
À moi, Claire

Bon matin, cher Pierre,

Je crois que vos amis, Michel et Didier, sont de fins stratèges… en vous invitant à faire les présentations de leur dernier spectacle, ils devaient sûrement se douter que remonter sur scène vous rappellerait d’agréables souvenirs et vous ferait pendre conscience que votre passion du bien commun, comme vous dites, passerait à travers vos mots… De la présentation à la performance, ils n’y voyaient qu’un petit pas…

Chère Claire,

J’ai passé les dernières années à me réinventer… et comme créateur et comme artiste de scène… Vagabonder le pays, puis 4 universités, en vue d’un doctorat, à lire 200 pages par jour , rend l’exercice de la scène en soi , un acte de sculpture déjà bien campé par toutes ces années ou j,ai inventé un traité des lois de l’animation de foule, exploré 14 ans d’une maîtrise en philosophie à l’université de Montréal sur le rire, pour finalement en arriver à imaginer une posture de conférencier sous l’angle de la confidence ou j’arriverais à faire vivre à chaque personne dans la salle la question: quel est ton rêve? menant à une autre… Comment on fait dans sa vie pour serrer la main à l’impossible.

C’est donc dire que cela me rend très heureux de vivre cette nouvelle aventure avec David , qui je l’espère, un jour, mènera aux rendez-vous des rêveurs équitables (www.reveursequitables.com)

Et cela me rend d’autant plus d’imaginer ce spectacle avec Michel et Didier que l’archétype de Michel le concierge de la beauté du monde fait voyager les 4 questions du pays oeuvre d’art à travers ses chansons, tout comme Didier en illustre la beauté et la poésie à travers ses composition toutes plus enchanteresques les unes que les autres.

Je leur ai suggéré une formule… ou je me produis deux fois comme conteur-a capella,, au centre de la iere partie menant à la chanson de l’hôpital Ste-Justine et au centre de la 2ieme partie, traversant en trois racontes la chanson du camionneur.

J’aime bien pensé qu’un jour, lorsque le tout sera disponible sur you tube, ce show case pourra nous permettre d’imaginer une formule que le bureau Orizon pourra offrir à ses clients corporatifs. 

La mission que vous vous êtes donné est d’embellir la vie les gens par le rêve… pourquoi ne pas le faire à travers ce que vous connaissez le mieux, chanter… Je me souviens qu’au cours de ma vie, quand je ressentais un brin de cafard, ou une peine plus profonde, j’écoutais Brel, mon préféré, mais aussi, les autres chansonniers… leurs mots, leur poésie, me faisait voyager… Et tout doucement, dans ma tête naissaient des intrigues de romans… sans le savoir, ces artistes portaient mon rêve en dormance… et préparaient mon esprit à prendre son envol vers ce qui allait devenir la plus merveilleuse passion de ma vie… l’écriture. À mon tour, je pourrais faire rêver les gens…

J’aime ce métier de chansonnier qui chante les oeuvres des autres avec sa guitare pour en animer la foule, je l’ai fait tellement d’années… mais c’était à une époque pré-internet ou la chanson elle-même était l’internet contre-culture de notre jeunesse… 

Tout comme j’ai pratiqué le slapstick, le burlesque, les monologues pendant 18 ans avec le duo Rochette Lamarre, j’intuitionne que ce qui va me rendre de splus heureux n’est plus de chanter des chansons, mais de témoigner parfois comme conférencier, parfois comme membre des rendez-vous des rêveurs équitables … de la beauté d’une simple question 

QUEL EST TON RÊVE? menant à une autre beaucoup plus complexe: COMMENT ON FAIT DANS SA VIE POUR SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE?

C’est super que vous ayez accepté leur invitation, vous allez faire le bonheur des personnes venues vous entendre.

J’ai bien reçu le texte de votre 45 minutes conférence/confidence. Je ne vais pas le transférer à David, il est tellement occupé, mais soyez certain que je vais lui en glisser un, non, plusieurs mots… parfois, ça prend un petit moment avant qu’une stratégie de vente fonctionne, mais soyez assuré que lui, autant que moi, espère vendre vos services de conférenciers…

Que de sagesse de votre part… de passe de longues heures tous les jours à en réinventer l’âme, l,esprit, pour en faire un événement post-covid….Je vous envoie au fur et à mesure le déploiement de ma discipline de création pour le pur plaisir de communier à votre plume.

Pierrot

Je vous souhaite une merveilleuse journée,

Claire

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Claire

16:26 (il y a 2 minutes)
À moi

Que de sagesse de votre part… je passe de longues heures tous les jours à en réinventer l’âme, l’esprit, pour en faire un événement post-covid….Je vous envoie au fur et à mesure le déploiement de ma discipline de création pour le pur plaisir de communier à votre plume.

Un plaisir partagé, cher Pierre. Je souhaite vraiment de tout mon cœur que vos conférences prennent leur envol, vous avez tellement à offrir… Votre rêve est en marche… j’ai la conviction qu’il atteindra son but…

Bonne soirée, Claire

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chère Claire…

le plus merveilleux c’est qu’après une année très difficile ou Gaelle , à travers la maladie a réussit à compléter sa pensée doctorale, trouver ses 2 co-directions, s’enregistrer à l’université de Sherbrooke ou il nous faut maintenant trouver les sous pour financer cette année de propédeutique (ses prêts et bourses étant tout utilises)…

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de mon côté,

j,ai recommencé ces marches de par coeur et d’improvisation pour imaginer mon personnage de Pierrot dans les 45- minutes confidences… et de cultiver ces habiletés naturelles qui demandent tant de préparation au jour le jour

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j’ai également écrit à Didier et Michel

un courriel

dont je vous transmet le texte

j’apprécie la justesse de votre jugement.. et comme tout chez moi passe par le coeur et que je sais qu’il en est de même pour vous, je me sens en parfaite confiance d’être saisis également par vous, par le coeur

Cher didier,

voici comment je vois les choses… sans doute pour susciter chez vous deux aussi une proposition d’autres visions…ce qui ferait en sorte que l’on pourrait être engagé tous les trois dans un projet exploration du bureau Orizon de David Larose qui pourrait être offert à certaines  soirées corporatives.qui ont besoin en complément d’un volet plus intimiste pour les conjointes ou conjoints lorsque leur partenaires de vie sont occupés en atelier de travail

Je nous vois très bien comme titre de notre spectacle

soit les rêveurs équitables…

soit le groupe du pays oeuvre d’art

mais j’aime bien rêveurs équitables

au sens ou cela nous préparerait à une étape suivante

celle des rendez-vous des rêveurs équitables

de 39 personnes que l’on pourrait aussi filmer en cercle

dans la même salle, dans le style que l’on avait inventé à SAt-Jérome

Michel et moi www.reveursequitables.com

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Michel le concierge du pays oeuvre d’art

Quand j’analyse la profondeur toute particulière de l’artiste qu’est Michel à travers sa philosophie de la vie et de l’âme de ses chansons, le tout allié à son archétype de Michel le concierge du pays oeuvre d’art faisant voyager les 4 questions… ce me dis qu’en soi, l’apparition de Michel le concierge est un événement post-covid en soi. Une simple guitare, très épurée, une voix d’un homme qui chante et non d’un chanteur, ce sens de la mélodie qui, même inconnue, arrive à faire fredonner de complicité le public… wowwwwwwwwwwwwww….

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Didier l’accordeur de la joie de vivre du pays oeuvre d’art (suggestion bien sur)

Voici un homme qui harmonise la vie et  par sa musique et par son travail à travers l’instrument de musique qu’est le piano…. N’est-ce pas la musique du pays oeuvre d’art lorsque les vies personnelles oeuvre d’art sont accordées par l’importance que l’on accorde à chaque rêveuse et chaque rêveur, si petits soient-ils, comme étant chacune des cordes du piano…

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Pierrot le vagabond-conteur de l’épopée du pays oeuvre d’art

Dans deux 8 minutes, un dans chaque partie du spectacle, au centre de vos deux performances distribuées à votre convenance, je vois mon archétype comme ensemençant le pays oeuvre d’art par le biais d’un conte qui se termine par une chanson a capella

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Nous pourrions ainsi offrir ce spectacle … dont je ne sais trop encore le titre… dans différentes maisons de la culture… et ouvrir la possibilité d’une tournée à travers le Québec pour la roseq, surtout que Michel en rendrait disponible sur son canal you tube, l’originalité de notre proposition… Je verrais également une production piste musicale sous une forme ou une autre… enfin… peut-être qu’en en discutant a posteriori avec David larose du bureau Orizon …., on pourrait imaginer une stratégie pour les soirées corporatives…

à suivre…

Pierrot

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Voilà Claire pour ce qui est de ma journée de rêveur

bonne suite à la vôtre

Pierrot

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Claire

15:58 (il y a 1 heure)
À moi

Bonjour Pierre,

Comme toujours, quel plaisir de trouver un courriel de vous en ouvrant ma boîte de mails…

C’est le cycle de la vie d’un jour connaître l’amour et de prendre son envol… quand les sentiments naissent entre gens qui ont appris à se connaître, qui partagent des intérêts communs, et qui se complètent à bien des points de vue, il est permis de croire qu’il s’agit d’une relation amoureuse faites pour durer… dans un monde où bien souvent, les amours durent le temps des roses…

Cet avant-midi, je suis allée rencontrer cette vieille dame, Raymonde, qui a passé son confinement à lire mon œuvre littéraire, ce qui lui a permis de ne pas trop souffrir de la solitude. Une grande dame, sympathique, allumée… je lui ai fait raconter sa vie. Elle a attendu pendant sept ans son ami, un marin au long cours, qui voulait obtenir son brevet de pilote avant de se marier… Une attente, tout en se permettant de faire la rencontre de quelques hommes… mais son cœur voguait autour du monde, en compagnie de son beau marin… Pendant ces sept années, ils ont entretenu une correspondance… de port en port… Finalement, elle a épousé son beau marin à 27 ans, – elle m’a montré des photos de lui –  ils ont eu trois filles… et quatre ans plus tard, ce navigateur qu’elle avait tellement attendu, est décédé, emporté par un cancer en quelques mois… elle a élevé seule ses filles… Puis 20 ans plus tard, la vie lui a offert un cadeau en remettant sur son chemin un homme merveilleux, qu’elle a choyé pendant un autre 20 ans. Je l’écoutais, je la questionnais… j’ai vu à travers ses paroles, et dans l’expression de ses yeux, défiler une vie… avec ses bonheurs et ses chagrins ! Quel bon moment j’ai vécu avec elle et sa fille… je l’avoue, je me suis offert un cadeau ! J’ai passé deux heures en leur compagnie… et le temps m’a semblé bien court. Sa fille a pris des photos, elle a promis de m’en faire parvenir… je vous en enverrai une pour que vous puissiez mettre un visage sur cette vieille dame qui vous a également ému…

Le spectacle que vous préparez avec Michel et Didier, ce serait pour quelle date, selon vous ? Je suis toujours étonnée de voir l’énergie que vous possédez… À mon retour de Saint-Eustache, je nous ai fait à dîner… Nous, c’est ma belle Rosalie qui étudie à McGill, et qui vient de temps en temps passer du temps avec sa mamie. Beaucoup de ses cours sont encore en ligne. Ensuite, comme je n’ai pas votre énergie, j’ai dû faire une longue sieste… je n’ai plus l’habitude des longues conversations. Puis je suis allée faire ma marche quotidienne, en écoutant de la musique et des chansonniers.

Et me voilà, pour ce moment de la journée qui me plaît tellement… échanger avec vous ! Les gens qui vivent intensément, comme vous et moi, entraînés sur la vague de la passion de leur rêve, ne se rende souvent pas compte qu’il peut exister un certain vide, un espace libre dans leur vie… qui cherche à se combler… pour une joie encore plus grande à savourer la beauté du monde… Nos rendez-vous quotidiens, notre communication, nos échanges, me fait prendre conscience que notre rencontre était un rendez-vous… auquel vous m’avez conviée, le 15 août dernier… et que je me félicite d’avoir accepté !

Bonne fin de journée, cher Pierre.

Claire

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très chère Claire… bouleversante l’histoire de cette dame,,,

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

21:02 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Comme toujours, quel plaisir de trouver un courriel de vous en ouvrant ma boîte de mails…

Plus je vous écris Claire, plus je réalise que… Je n’étais pas configuré pour être un écrivain qui écrirait en vue d’un public, mais peut-être un peu plus pour partager l’impossible qui m’habite depuis toujours à une seule oreille complice.

 Vous m’offrez cette joie  d’être accueilli par une réceptrice-accident que la vie m’a sculpté pour que ce que j’ai à dire  vienne de mon k-oeur de rêveur et s’enchûte dans le k-oeur d’une rêveuse, tout en délicatesse, tout en poésie, tout en unicité des formes enluminées.

Quand je vous écris Claire, c’est comme si j’écrivais mon journal. Aucune retenue, aucun non-dit… que le plaisir des mots pour se baigner dans le plaisir des vôtres. 

Et je dois vous avouer que de devenir conférencier me rend infiniment plus heureux que lorsque je faisais du spectacle… On dirait que j’ai toujours été fait pour cette carrière-là… J’en ressens une joie de vivre incommensurable…  Je sens que je pourrais réimventer poétiquement le genre… C’est à voir mais… je me sens la vocation de ce genre de beauté du monde par la magie des mots.

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C’est le cycle de la vie d’un jour connaître l’amour et de prendre son envol… quand les sentiments naissent entre gens qui ont appris à se connaître, qui partagent des intérêts communs, et qui se complètent à bien des points de vue, il est permis de croire qu’il s’agit d’une relation amoureuse faites pour durer… dans un monde où bien souvent, les amours durent le temps des roses…

Vous savez Claire, j’ai accompagné Gaelle dans les moments les plus difficiles de sa vie ou son rêve a failli sombrer sous les maladies pernicieuses, la précarité financière et les obstacles universitaires profondément injustes…

Elle vient de sortir ce soir… Moi je me dis… wowwww… je fais le ménage, je lave la salle de bain, je répète, j’invente, j’imagine, je me sens le roi d’un royaume invisible qui s’appelle le don de soi pour le bien commun et je suis si fier de vous connaître David et vous.

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Cet avant-midi, je suis allée rencontrer cette vieille dame, Raymonde, qui a passé son confinement à lire mon œuvre littéraire, ce qui lui a permis de ne pas trop souffrir de la solitude. Une grande dame, sympathique, allumée… je lui ai fait raconter sa vie. Elle a attendu pendant sept ans son ami, un marin au long cours, qui voulait obtenir son brevet de pilote avant de se marier… Une attente, tout en se permettant de faire la rencontre de quelques hommes… mais son cœur voguait autour du monde, en compagnie de son beau marin… Pendant ces sept années, ils ont entretenu une correspondance… de port en port… Finalement, elle a épousé son beau marin à 27 ans, – elle m’a montré des photos de lui –  ils ont eu trois filles… et quatre ans plus tard, ce navigateur qu’elle avait tellement attendu, est décédé, emporté par un cancer en quelques mois… elle a élevé seule ses filles… Puis 20 ans plus tard, la vie lui a offert un cadeau en remettant sur son chemin un homme merveilleux, qu’elle a choyé pendant un autre 20 ans. Je l’écoutais, je la questionnais… j’ai vu à travers ses paroles, et dans l’expression de ses yeux, défiler une vie… avec ses bonheurs et ses chagrins ! Quel bon moment j’ai vécu avec elle et sa fille… je l’avoue, je me suis offert un cadeau ! J’ai passé deux heures en leur compagnie… et le temps m’a semblé bien court. Sa fille a pris des photos, elle a promis de m’en faire parvenir… je vous en enverrai une pour que vous puissiez mettre un visage sur cette vieille dame qui vous a également ému

Mais quelle plume que la vôtre et quelle histoire touchante… un dirait un de vos romans Claire…

J’aurais bien aimer posséder cette magie de l’autre qui vous habite avec tant de rayonnement. Je crois que d’avoir été sur la scène 32 ans de ma vie m’a fait manquer un essentiel qui me semble être la partie obscure ou romancée tissée par des suites de hasards et de fatalité.

J’ai l’impression de n’avoir jamais vécu… Ma vie fut un rêve, un conte, une raconte… un impossible pour honorer le merveilleux qui sous-entend toute vie sur terre.

wowwww… Cette dame est vraiment émouvante…

Je la salue bien haut…

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Le spectacle que vous préparez avec Michel et Didier, ce serait pour quelle date, selon vous ? Je suis toujours étonnée de voir l’énergie que vous possédez… 

Je ne sais trop encore… mais je m’y vois comme un conteur qui chante a capella une chanson entre deux poésies musicales, comme si enfin je pouvais me faire conférencier poète entre deux artistes de scène juste pour voir si j’en ai la beauté intérieure bien ailée sur la danse du dire entre les lumières du vivre que constituent ceux et celles qui nous font l’honneur de nous prêter oreille.

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À mon retour de Saint-Eustache, je nous ai fait à dîner… Nous, c’est ma belle Rosalie qui étudie à McGill, et qui vient de temps en temps passer du temps avec sa mamie. Beaucoup de ses cours sont encore en ligne. Ensuite, comme je n’ai pas votre énergie, j’ai dû faire une longue sieste… je n’ai plus l’habitude des longues conversations. Puis je suis allée faire ma marche quotidienne, en écoutant de la musique et des chansonniers.

 

Vous pouvez me parler un peu plus de Rosalie dans le prochain courriel et m’envoyer une photo?

Ci-jointe la photo promise. Depuis 12 ans, je me fais un album photo de l’année, pour conserver les moments importants de ma vie, celles de mes enfants et petits-enfants, mes livres, les personnes rencontrées… un album d’images… pour quand sera venu le temps de me souvenir…

La photo de cette dame charmante ira sûrement dans mon album… et cette année, il y aura la vôtre aussi…   

Un jour, j’aimerais bien que vous me racontiez votre vie à travers ces albums de photos.

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Et me voilà, pour ce moment de la journée qui me plaît tellement… échanger avec vous ! Les gens qui vivent intensément, comme vous et moi, entraînés sur la vague de la passion de leur rêve, ne se rende souvent pas compte qu’il peut exister un certain vide, un espace libre dans leur vie… qui cherche à se combler… pour une joie encore plus grande à savourer la beauté du monde… Nos rendez-vous quotidiens, notre communication, nos échanges, me fait prendre conscience que notre rencontre était un rendez-vous… auquel vous m’avez conviée, le 15 août dernier… et que je me félicite d’avoir accepté !

 

Un jour… Je me remets à la lecture de votre pdf…. quand les femmes étaient des ombres…

 

Bonne nuit claire

—————

t

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Claire

13:49 (il y a 38 minutes)
À moi

Bonjour Pierre,

 

En début de semaine, Isabelle et sa fille Joséphine, sont allées assister à un spectacle de Fred Pellerin, à Calgary. Le lendemain, en se préparant pour aller travailler, ma fille m’a fait parvenir un texto pour me dire à quel point elle avait apprécié cette représentation, qui comprenait trois chansons, et des contes, puis de l’animation…  Je lui ai demandé si Fred avait chanté la chanson du camionneur? Elle m’a répondu que oui, en rappel… Je me suis alors informé s’il leur avait raconté l’histoire du compositeur, paroles et musique, de cette chanson? Pierrot! Bien sûr! m’a-t-elle répondu. Ce gars a une histoire qui paraît tellement incroyable… Elle n’était pas certaine que tout était vrai… Alors je lui ai dit que je vous connaissais, que nous entretenions une correspondance… WOW! c’est donc ben cool! s’est exclamé Joséphine, la poète de la famille. – C’est l’extrait de l’un de ses poèmes que j’ai mis en citation au début de mon roman : Mirages sur la Vallée-de-l’Or :

 

Une simple goutte d’humanité

A tellement de pouvoir

Qu’elle permet de changer

De redonner l’espoir

 

Intriguée, sur le chemin de l’école en compagnie de sa mère, Joséphine m’a téléphoné, ce qu’elle fait très rarement. Toutes les deux étaient emballées. Nous n’avons jamais rien entendu d’aussi inspirant que les 4 questions de ce Pierre vagabond… qu’elles m’ont dit. Fred les avait posées une à une, en orientant un moment de réflexion entre chacune… le rappel sur votre chanson avait duré 15 minutes. Depuis leur retour à la maison, avant de se coucher, et en se levant, le lendemain, elles se posaient encore ces questions entre elles… C’était tellement intéressant de voir le cheminement de Joséphine… Je lui ai demandé d’écrire ses réflexions sur le sujet, et de me les faire parvenir… Si elle le fait, je vous les ferai suivre… La directrice de l’école où Isabelle enseigne, qui est, soit dit en passant, une grande fan de mes romans, avait, elle aussi, encore ces questions qui lui tournaient en boucle dans la tête…

 

Bien sûr, j’ai fait suivre leur enthousiasme à David…

Voilà pour ma belle histoire…

Claire

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Chère claire,

 

Ce que vous me racontez me bouleverse… Durant les 8 ans ou le conteur Simon Gaautjier

a raconté ma vie  à travers la francophonie, dans plus de 150 représentations

je n’ai jamais voulu assister à sa prestation. Puis quand Fred s’est mis à faire

voyager et les 4 questions et la chanson du camionneur , lui aussi, à sn tour

à travers la francophonie à travers plusieurs centaines de spectacle …., 

je me suis retrouvé à nouveau orphelin de moi-même… réfugié du pays oeuvre

d’art de mon archétyê hologrammique.

 

Cela m’ébranle… car l’objectif de ma vie est de faire en sorte que 

les rêveurs équitables (Marlene, Michel, Pierrot)

obtiennent le prix Nobel de la paix

par l’invention de la nano-citoyenneté planétaire

pour que des millions d’enfants qui meurent de faim

et de blessures de guerre puissent et manger et avoir un droit

à une vie personnelle oeuvre d’art.

 

C’est certain que j’aimerais qu’à cause de cette rencontre avec vous et David

quelqu’un vienne me voir après une conférence et me dise… J’aime ton rêve

je suis milliardaire, comment ça coûte ton rêve de nano-modernité??

 

Je sais qu’avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle 

du Québec, il me suffirait d’une conférence ou une personne inspirée

de cet institut ….soit présente …. pour que l’on dépose 

à mes pieds des budgets pour réaliser 

les algorithmes ou par une simple application sur les téléphones

intelligents de la planète entière les deux assemblées des justes

puissent être élues par tirage au sort.

 

Oui, la vie est parfois un conte de fée pour rêveuses et rêveurs Claire.

 

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AAA« JE TE DEMANDE PARDON»AAA

UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS MULTIVERSIELS DE LA MÉMOIRE DU K-ŒUR…

JE TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang.

JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 14 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ?

JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U.  Par  la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec ,  nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues… ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi.

Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-ŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre).

Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au  k-œur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON », en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question : COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (6eme et dernier chapitre).

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Permettez-moi de revenir sur les réactions de de votre fille et de votre petite fille aux quatre questions du pays oeuvre d’art.

Je suis vraiment touché… car cela confirme une vie de travail de recherche comme vagabond-poète et du pays, et du coeur des autres, et de 4 universités… Ces quatre questions, je les ai vécu, je les ai expérimenté, je me suis appuyé dessus pour aider avec une abnégation opérationnelle et méthodologique des rêveuses et des rêveurs…

 

Et de voir, racontée par vous, que simplement exprimé par Fred sur la scène, ces 4 questions bouleversent des personnes humaines de deux générations différentes…

Je me dis… je n’ai pas donné ma vie à la poésie pour rien.

d’autant plus que je me suis protégé contre tout débordement social

de l’égo par une reconnaissance factice et non souhaitée.

 

Merci infiniment Claire

pour ce témoignage

 

votre amitié m’est précieuse…

 

je siis dans un nuit et jour à me réinventer

comme conteur-con férencier par des séquences de 8 minutes

chanson a capelle conte… et j’ai bien l’intention d’honorer la confiance

que vous et David allez déposer en mon oeuvre d’art que constitue ma vie personnelle

consacrée au bien commun

 

Pierrot

——————-

Bonsoir Pierre,

Une journée à oublier… il y en a comme ça… un projet qui a échoué… rien de grave, mais choquant !

Heureusement, il y a ce petit moment de détente pour venir jaser virtuellement avec vous…

Et comme dans la vie, je choisis toujours le merveilleux, parlons de ma chère Rosalie qui vient de partir à l’instant pour Montréal. Elle partage un appartement près de l’université. Mon adorable petite-fille – je devrais dire grande fille, elle mesure six pieds – est dotée d’une intelligence très au-dessus de la moyenne, elle étudie en biochimie avec orientation vers la médecine. De plus elle une athlète accomplie, la fin de semaine dernière, elle et sa partenaire ont remporté la médaille d’or, catégorie B, aux compétitions d’aviron, à Welland, en Ontario.

Quand je parle d’elle, je la qualifie de fille lumineuse… un rayon de soleil… une beauté naturelle dans un corps sain… Comme vous l’aviez demandé, je vous joins une photo… elle porte la robe de bal des finissantes, offerte par David, son parrain… pour un bal dont elle a été privée à cause de la pandémie… Alors sa mère l’a prise en photo, avec Calgary à l’arrière-plan… fallait bien conserver un souvenir ! Aussi, j’y pense, c’est elle la jeune fille avec le violon sur la couverture de mon roman : Les amants maudits de Spirit Lake.

Vos questions bouleversent trois générations différentes… si je m’inclus dans les personnes émues par votre poésie…

Bonne fin de journée, cher ami.

Claire

 

De : Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Date : vendredi 12 novembre 2021 à 11:03
À : Claire <b.claire@videotron.ca>, Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>
Objet : très chère Claire

Permettez-moi de revenir sur les réactions de de votre fille et de votre petite fille aux quatre questions du pays oeuvre d’art.

Je suis vraiment touché… car cela confirme une vie de travail de recherche comme vagabond-poète et du pays, et du coeur des autres, et de 4 universités… Ces quatre questions, je les ai vécu, je les ai expérimenté, je me suis appuyé dessus pour aider avec une abnégation opérationnelle et méthodologique des rêveuses et des rêveurs…

Et de voir, racontée par vous, que simplement exprimé par Fred sur la scène, ces 4 questions bouleversent des personnes humaines de deux générations différentes…

Je me dis… je n’ai pas donné ma vie à la poésie pour rien.

d’autant plus que je me suis protégé contre tout débordement social

de l’égo par une reconnaissance factice et non souhaitée.

Merci infiniment Claire

pour ce témoignage

votre amitié m’est précieuse…

je siis dans un nuit et jour à me réinventer

comme conteur-con férencier par des séquences de 8 minutes

chanson a capelle conte… et j’ai bien l’intention d’honorer la confiance

que vous et David allez déposer en mon oeuvre d’art que constitue ma vie personnelle

consacrée au bien commun

Pierrot

Zone contenant les pièces jointes

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J’ai commencé à lire votre dernier pdf… J’y vais très lentement… et je réfléchis… cette fascination que vous portez à l’intrigue bien ficelée.  Mais ce qui m’impression surtout, cette cette façon de peindre l’âme humaine, dans le respect de sa complexité en n’oubliant jamais cette touche d’humanité qui voyage d’un personnage à l’autre

 

————–

 

ex: L’émotion causée par ce lointain souvenir amena quelques

larmes au coin de ses paupières. Depuis son entrée en communauté

vingt ans auparavant, elle avait conservé la nostalgie de sa vie de

famille, ce brouhaha et ces cris d’enfants qui se bousculaient en

riant lui manquaient. Mais cette absence ne lui avait jamais fait

remettre en cause sa vocation religieuse et encore moins celle

d’infirmière.

 

Ex: Le médecin et la sœur infirmière échangèrent un regard compatissant qui n’échappa pas à Antoine.

 

————— 

 

C’est pour cela Claire que vos romans sonnent si vrais…. 

 

Quand je regarde mes 4 questions du pays oeuvre d’art, c’est comme si j’avais passé ma vie à tenter de réinventer les paramètres du merveilleux de la condition humaine sur terre…. et surtout de les expérimenter en auto-référentiel dans ma propre vie. Et cela jusqu’à l’abnégation la plus sacrée toute dévouée à un doctorat… 

 

De là le côté sacré que j’accorde à cette chance que constituent  mes 45 minutes-confidences que je suis en train de sculpter jour après jour… C’est comme si au fond de moi-même, tout me dit que je peux allumer plus de personnes humaines par ce canal que par celui d’un spectacle, peut-être parce qu’en soi, le tout constitue un laboratoire ou le k-oeur prend le temps de s’adresser au k-oeur de l’humanité oeuvre d’art en chacun de nous, comme en moi-même d’ailleurs.

 

Chaque vie est un conte par le rêve et un roman par les désirs. Et c’est la danse des deux qui en fait l’unicicité.

 

J’aimerais bien que vous me parliez de ce contretemps qui vous a si profondément choqué aujourd’hui…. si cela ne fait pas trop partie de cette partie privée que l’on préfère garder pour soi.

 

Je vous souhaite une bonne soirée Claire

 

Pierrot

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La danse du rêve et du désir…

Boîte de réception

Claire

21:02 (il y a 2 heures)
À moi

Très cher Pierre,

 

Chaque vie est un conte par le rêve et un roman par les désirs. Et c’est la danse des deux qui en fait l’unicicité.

J’adore ces quelques mots…. Ils valsent dans ma tête…

 

Bonne nuit, Pierre.

Claire

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le piton de la liberté

Boîte de réception

Pierre Rochette

07:08 (il y a 2 minutes)
À Claire, moi

Je marchais hier pour la 2ieme fois au stade olympique à l’uqam dans le but d’aller rencontrer Alexis Lemieux… Et je me disais… ça fait tellement longtemps que je travaille pour un prix nobel de la paix par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire…. ou deux assemblées des justes élues planétairement par tirage au sort pour contrebalancer les 193 états sous le joug des monarchies nucléaires…. et cela pour que les millions d’enfants de la planète, qu’importe la race, le genre, la langue, la religion, aient un droit universel à une vie personnelle oeuvre d’art par un rêve big bang.

J’ai toujours su que cela passerait par une série de conférences dans le but de rencontrer par synchrini-vie-té la personne milliardaire qui me dirait comme on le fit pour Margaret Sanger… J’aime ton rêve comment ça coûte?

J’ai toujours su que cela passerait fondamentalement par une rencontre avec un rêveur ou une rêveuse… Je ne désire rien pour moi-même… et c’est cela depuis toujours… mais je porte en moi le scandale de la condition humaine ou celui et celle qui mange ressent de l’impuissance vis-à-vis des milliards qui ne mangent pas à leur faim.

Voilà pourquoi j’avais honte d’être un artiste de scène, honte qu’on fasse un film sur moi, honte qu’on fasse un spectacle swur ma vie, honte qu’on me chante et raconte mes 4 questions… Tout ça ne fait que masquer le véritable problème…

Mais pour la iere fois de ma vie, je n’ai pas honte de devenir conférencier pour David… ça fait du bien… Je n’ai pas honte d’y aller graduellement pour que mon rêve puisse s,arrimer dans le respect de votre rêve Claire et celui de davids. Est-ce que la vie va me donner cette chance , CE PITON DE LA LIBERTÉ, pour me rendre au prix Nobel de la paix?

Je me suis pratiqué toute ma vie en consacrant mes énergies spirituelles à aider avec abnégation des rêveuses et des rêveurs à ne pas être écrasés par leur rêve. Alexis fit partie de cette cohorte. Et , aujourd’hui ou il est en phase finale de doctorat… je sais que ma présence dans sa vie au niveau méthodologique a fait la différence.

——————– 

Je porte en moi la condition humaine comme un honneur métaphysique. :’humanité oeuvre d’art devrait être enseignée dans les écoles… elle nous concerne toutes et tous. les changements climatiques, les maladies épidémiques, la toxicité spirituelle sont des blessures profondes faites à la beauté du monde.

Je la connais… J’ai donné tous mes biens pour la vagabonder…j’ai fais de ma vie personnelle une oeuvre d’art au service de la poésie d’être vivant par un rêve big bang sur terre..

————— 

C’est peut-être pour cela Claire que votre oreille m’est si précieuse… Qui croira qu’un homme peut atteindre intérieurement un désintéressement si humble au niveau des débris de la mémoire du coeur? 

être un artiste de variété ne m’a pas rendu heureux. Même si je l’ai exercé pendant 32 ans. La politique ne m’aurait pas plus rendu heureux… Le fait qu’on me traite aussi comme si j’étais quelqu’un me rend profondément triste… Mais j,avoue que les 4 questions du pays oeuvre d’art, qui enflamment une à une les personnes humaines comme on le ferait d’un gâteau de fête, me rend fier, mais la route est encore longue pour que chaque enfant sur la terre puisse avoir le droit et le devoir d’en faire un art de vivre.

——————– 

De là le fait que je n’ai aucune vie sociale, que je n’ai pas de téléphone, que je ne vais à aucun mariage, enterrement, baptême, Je suis nuit et jour à rêver de ce piton de liberté ou j’aurai enfin la chance d’avancer vers mon rêve d’une humanité oeuvre d’art… J’ai mis 2 ans nuit et jour sur un TRAITÉ DES ABS… Permettez-moi de vous en envoyer une copie pdf au cas ou tout cela se perdrait Claire

Merci à vous et à David d’être dans ma vie.

J’ai besoin de vous deux pour me rendre au prix Nobel de la paix

en tout cas c’est ce mon k-oeur vous me dit de vous avouer

le plus humblement possible ce matin

Pierrot

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Claire vous êtes tellement extraordinaire

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

15:06 (il y a 33 minutes)
À Claire, moi

chère Claire

depuis que je vous ai écrit ce dernier mot-courriel

tout a tremblé en moi-même

j’ai eu peur de perdre votre estime

parce que j’étais allé trop loin dans

la confidence….

 

Comme vous êtes la seule personne

à qui je me dévoile vraiment

je n’ai pas de barre de mesure

sur ce qui est inapproprié et approprié

 

alors je fais appel à votre bienveillance

pour me faire pardonner parfois des maladresses..

qui ne manqueront pas de se produire.

 

merci infiniment d’être là

malgré mes manques de pudeur conceptuelle et mes errances de convenance dans ce que l’on peut dire à l’autre malgré tout si humaines.

 

——————

 

Très cher Pierre,

 

J’ai sauvegardé précieusement votre document.

 

Je suis toujours émue… et souvent bouleversée, en lisant vos propos. Vous dites porter en vous le scandale de la condition humaine… ça doit devenir bien lourd…Pour les gens au grand cœur… c’est un rêve universel que tous les enfants du monde mangent à leur faim… et aient droit à une vie personnelle œuvre d’art, comme vous dites… C’est ce qu’a répondu Joséphine, à la première question de Fred Pellerin : quel est ton rêve ? Que tous les enfants du monde aient la même chance qu’elle…

—————– 

Vous savez Claire, la métaphysique et la philosophie sont les deux pays oeuvre d’art des rêveuses et des rêveurs de l’humanité. Quand je dis que dans la vie, seul l’impossible est vrai …. ça rejoint aussi les deux sources de la morale et de la religion, d’Henri Bergson

HENRI BERGSON -Les deux sources de la morale et de la religion- PREMIÈRE PARTIE – YouTube

Le plus fou de ce que je vous ai écrit… c’est à quel point intérieurement j’échangerais tout ce qui est relié à quelque renommée que ce soit pour un enfant qui mange à sa faim parce qque la nano-citoyenneté-planétaire et ses deux assemblées des justes a sensibilisé les 193 états aux enjeux oeuvre d’art de notre condition humaine sur terre

Comme toutes les utopies, la mienne ressemble à une chanson, à un voeu pieu… et pourtant… elle porte le rêve même de l’homme préhistorique qui, devant son feu, sous les étoiles se pose la question de sa vie sur terre reliée au mystère de son rêve.

Dans les conférences que je réinvente nuit et jour pour david, j’aimerais que l’on ressente le coeur de cet homme préhistorique devant son feu qui le protège des dinosaures et qui se pose les mêmes questions que le coeur de ceux et celles qui dans la salle ce soir-là vont se retrouver tout autour du feu de la beauté du monde que je porte en moi.

—————-

Je me fais l’avocat du diable… mais même si un milliardaire se manifestait, pour obtenir l’égalité pour tous en ce bas monde, il faudrait abolir les gouvernements, tous les dirigeants, tous les messieurs le président… et sans têtes dirigeantes, ce serait l’anarchie…

2066 ….. 17 AVRIL 2018

2066 …(SOLJENITSYNE) D’UN PRIX NOBEL À L’AUTRE…. 1970 ALEXANDRE SOLJENITSYNE PRIX NOBEL DE LITTÉRATURE…. 2020 L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) PRIX NOBEL DE LA PAIX…. SYMBOLISANT LE PASSAGE PLANÉTAIRE DE L’ERRANCE AXIOLOGIQUE DE 1970 À L’ERRANCE POÉTIQUE 2020

APRIL 17, 2018

Bertrand le Meignen
Soljenitsyne
sept vies en un siècle
biographie
acte sud 2011
p.324 à 326
extrait

1958

Ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Pasternak» préfigura alors, par bien des aspects, ce que Soljenitsyne allait connaître quelques années plus tard.

Boris Pasternak se vit décerner le 24 octobre 1958 le prix Nobel de littérature (après avoir déjà été proposé pour ce prix en 1947 et en 1954) «pour ses contributions remarquables à la poésie contemporaine ainsi que dans le domaine de la grande narration russe». Il l’accepta aussitôt, mais immédiatement ses proches eurent peur, pressentant que «quelque chose d’illicite, de compromettant, d’absolument inutile s’était passé».

En effet, l’attribution du prix déclencha un énorme scandale dans les milieux officiels soviétiques (qui espéraient que le prix irait à Cholokhov) et fut suivie d’un torrent d’injures, de menaces, d’insultes et d’intrigues ignobles contre le lauréat. L’union des écrivains s’en prit à cette « trahison envers le peuple soviétique… payée au moyen du prix Nobel». Dans la presse, on le traita «d’ennemi du peuple», de «Judas» et de «cochon souillant son propre sol». On traita son roman d’ouvrage mesquin, insignifiant et vil… d’une ordure littéraire. On réclama son exclusion de l’Union des écrivains et son bannissement. On exerça sur lui de très fortes pressions pour qu’il ne donne pas suite à cette brillante récompense. Et Khrouchtchev lui-même ne se priva pas de lancer des attaques ordurières contre le lauréat et des menaces de déportation, s’il persistait à accepter le prix. Alors, Pasternak devint «méconnaissable, gris, décomposé. Il était devenu vieux. Il avait mal partout. Mais des lettres de soutien arrivaient aussi par paquets ainsi que des approbations du monde entier…

p.326

…. Alors enseignant à Riazan, notre écrivain – bien que jugeant sévèrement la langue et la prose du Docteur Jivago (dont il lut des extraits en samizdat) enviait Pasternak, comme il le confie dans ses mémoires, espérant qu’il allait profiter de sa célébrité pour accomplir tout ce dont lui-même rêvait: PRONONCER UN DISCOURS ÉCLATANT, publier toutes ses autres œuvres, tout ce qu’il devait retenir et qu’il n’avait pas oser publier jusque-là au risque de tout perdre, AVEC LA CERTITUDE QU’AINSI, PAR SON SACRIFICE,******* IL CHANGERA LE MONDE ENTIER*******

Fort de son expérience concentrationnaire, Soljenitsyne n’imaginait pas que Pasternak put voir ou accepter les choses autrement et, rapidement déçu, il frissonna «de honte pour lui comme si c’eut été pour moi», ne comprenant pas qu’il se laisse intimider  par quelques invectives qu’il puisse flancher devant la menace d’un bannissement et se ravaler à implorer le gouvernement et à marmonner des contritions et des expressions convenues pour l’éviter….

«Si on m’appelle au combat- et, qui plus est, dans des circonstances aussi exceptionnelles, va et vers la Russie! lança Soljenitsyne. Il condamna sévèrement son ainé « ne lui trouvant aucune excuse» et comprit alors

ET DÉCIDA MÊME QU’IL LUI FALLAIT                                                               CE PRIX LE PLUS TÔT POSSIBLE,                                                                   COMME POINT D’APPUI DANS LA BATAILLE                                     QU’IL S’APPRÊTAIT À LIVRER                                                                        POUR POUVOIR FRAPPER D’AUTANT PLUS FORT.

Pour sûr, j’agirai alors tout à l’inverse de Pasternak: J’accepterai hardiment, j’y partirai hardiment, je prononcerai le discours le plus hardi. Résultat, ils ne barreront le chemin du retour (que l’écrivain imaginait cependant au bout de peu d’années).

PAR CONTRE, JE PUBLIERAI TOUT! JE PROFÈRERAI TOUT|           SE HISSER JUSQU’À LA TRIBUNE DU PRIX NOBEL                                 ET DÉFLAGRER.

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2068 …(VIE PERS. ŒUVRE D’ART) DANS L’ÈRE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, L’ACCÈS UNIVERSEL À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DEVIENDRA UN DROIT POLITIQUE INALIÉNABLE… ET C’EST EN SENS QU’IL FAUT LIRE CETTE MAGNIFIQUE PHRASE DE SOLJENITSYNE: « LA VALEUR DE NOTRE VIE RÉSIDE TOUTE ENTIÈRE DANS LA RÉALISATION DU BUT POUR LEQUEL ELLE EST FAITE»

APRIL 19, 2018

Bertrand Le Meignen
Soljenitsyne
sept vies en un siècle
la recherche des causes.
p.763
extrait

1994

«LA VALEUR DE NOTRE VIE RÉSIDE TOUTE ENTIÈRE DANS LA RÉALISATION DU BUT POUR LEQUEL ELLE EST FAITE», note Soljenitsyne dans Aout 1914. Pour lui, ce but aura été, dès sa jeunesse, de raconter la tragédie du siècle que fut la Révolution de 1917, puis, plus tard, de rechercher et d’en trouver les causes, de renouer le fil brisé de l’histoire russe, et ainsi contribuer AU RENOUVEAU DU PAYS. En effet, pour trouver les directions possibles et sures, pour sortir la Russie de sa situation dramatique, il ne faut pas perdre de vue de nombreux ratés de notre histoire antérieure, explique-t-il, car, eux aussi nous ont acculés à la situation présente.

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COMMENTAIRE

`De là ma conviction profonde qu’un jour, l’invention de la NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE par notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) sera consacrée PATRIMOINE IMMATÉRIEL MONDIAL DE L’HUMANITÉ, car on y reconnaîtra toutes les intuitions D’ERRANCE POÉTIQUE rêvées tout au long de l’errance fantomatique et axiologique du plus noble de ses représentants sur terre, ALEXANDRE SOLJENITSYNE, dont l’aventure de son rêve personnel sur terre illustre politiquement les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art menant à la cinquième, fondatrice de la nano-citoyenneté-planétaire et ses deux assemblées des justes (125 femmes et 125 hommes)

1: Quel est ton rêve?
2: dans combien de jours?
3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4: comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

5 COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉDU MONDE?
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Pour réaliser votre rêve, il faudrait plutôt une pluie d’étoiles… qui tomberait sur la planète entière en une seule nuit… et qui mettrait au cœur de chacun la bonté qui vous anime… Oui, la beauté du monde devrait être enseignée dans les écoles… Vos quatre questions devraient être posées à tous les jeunes de la terre… ça ferait d’eux, plus tard, des adultes plus ouverts à leurs semblables…

Claire… quelle plume… wowwwwwwwwwwwwww

c’est exactement dans le sens ou ma boussole de dignité

humaine aime le mieux s’exprimer…. celle de l’éducation… celle de la pluie d’étoiles qui mettrait au coeur de chacun la bonté qui m’anime.

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2069 ….. (SOLJENITSYNE) DISCOURS D’ALEXANDRE SOLJENITSYNE POUR LE PRIX NOBEL DE LITTÉRATURE 1970….«LA BEAUTÉ SAUVERA LE MONDE»

APRIL 19, 2018

Alexandre Soljenitsyne, prix Nobel 1970, n’a pas la parole.

Alors, il crie. Et c’est ce long cri dont L’Express

publie ici le texte intégral.

Parler de lui est interdit dans son pays,

où son œuvre continue à être bannie.

La cérémonie privée qui devait avoir lieu, à Pâques dernier,

dans un appartement de Moscou,

au cours de laquelle le prix Nobel devait lui être remis,

a été annulée parce que le secrétaire général

de l’académie suédoise n’a pas pu obtenir

des autorités soviétiques un visa d’entrée.

Soljenitsyne a refusé d’aller recevoir ce prix

à Stockholm, selon la coutume, parce qu’il craint,

s’il quitte le territoire russe,

de ne plus revoir son pays.

Ainsi le discours traditionnel du lauréat Nobel

a-t-il été escamoté.

Mais l’ambassadeur des ombres,

le survivant du « Pavillon des cancéreux »

et du « Premier Cercle », n’a pas accepté le silence.

Le discours qu’il aurait prononcé, il l’a écrit.

C’est un grand texte. Le voici dans son entier.

Comme le sauvage intrigué qui a ramassé un étrange objet – venu de l’océan ? dégagé des sables ou tombé du ciel ? – aux courbes compliquées et qui luit d’abord faiblement pour lancer ensuite de vifs éclats, de même qu’il le tourne d’un côté puis de l’autre, puis le retourne, essayant de découvrir ce qu’il peut en faire, s’efforçant de lui trouver une utilisation terrestre qui soit à sa portée, mais ne pouvant imaginer qu’il puisse avoir une plus haute fonction.

Ainsi sommes-nous, tenant l’art entre nos mains, convaincus d’en être les maîtres : nous avons l’audace de le diriger, de le renouveler, de le réformer ; nous le vendons pour de l’argent, l’utilisons pour nous attirer les faveurs du pouvoir, le transformons parfois en amusement – jusqu’aux chansons populaires et aux boîtes de nuit – ou, à d’autres moments, le brandissons comme une arme – carotte ou bâton – pour les besoins éphémères de la politique ou de mesquins idéaux sociaux. Mais l’art n’est pas souillé par nos efforts, pas plus qu’il ne s’écarte de sa vraie nature, car, à chaque occasion et pour chaque application, il nous révèle un peu de son feu interne et secret.

FÉDOR DOSTOIEVSKI. « La beauté sauvera le monde. »[ Roger-Viollet]

Pourrons-nous jamais, percevoir cette lumière dans sa plénitude. ? Qui aura l’audace de dire qu’il a pu définir les limites de l’art et qu’il en a recensé toutes les facettes ? Dans le passé, il est probablement arrivé que quelqu’un l’ait compris et nous l’ait fait savoir, mais nous ne nous en sommes pas contentés longtemps : nous avons écouté, puis nous avons oublié, et nous avons éparpillé cette connaissance de-ci, de-là, pressés comme d’habitude d’échanger ce que nous avions pourtant de meilleur, pour quelque chose de nouveau. Et lorsqu’on nous redit cette vérité ancienne, nous ne nous souvenons ‘même plus que nous la possédions déjà.

L’artiste se considère comme le créateur d’un monde spirituel qui lui est propre : il porte sur ses épaules la responsabilité de créer ce monde, de le peupler et d’en assumer l’entière responsabilité. Mais il est écrasé sous ce fardeau, car un génie mortel n’est pas en mesure de supporter une telle charge. De même que l’homme, après s’être déclaré le centre de la vie, n’a pas réussi à construire un système spirituel équilibré. Et fi l’infortune s’abat sur lui, il en rejette le blâme sur l’éternel manque d’harmonie du monde, sur la complexité des âmes brisées du temps présent, ou sur la stupidité du public.

D’autres artistes, reconnaissant l’existence d’une puissance supérieure, travaillent avec enthousiasme comme d’humbles apprentis sous le regard de Dieu. Mais alors, leur responsabilité : face à tout ce qu’ils écrivent ou peignent, et face aux âmes qui reçoivent leur message, est plus astreignante que jamais. En revanche, ils ne sont plus les créateurs de ce monde ni ne le dirigent. Pour eux, le doute n’est plus possible : l’artiste a seulement alors une conscience plus aiguë que celle des autres de l’harmonie du monde, de sa beauté et de sa laideur, de l’apport de l’homme, qu’il doit transmettre intelligemment aux autres. Et dans le malheur, et même au plus profond de la détresse de l’existence, dénuement, prison ou maladie, sa certitude d’une permanente harmonie ne l’abandonne jamais.

L’irrationalité de l’art, ses éblouissants revirements, ses découvertes imprévisibles, l’influence explosive qu’il a sur les êtres humains, tout cela contient trop de magie pour être épuisé par la vision que l’artiste a du monde, par la conception qu’il a de son art ou par l’œuvre de ses mains indignes.

Les archéologues n’ont pas découvert de traces d’existence humaine qui n’aient connu de forme artistique. Dès l’aube de l’humanité, nous avons reçu l’art de mains que nous avons été trop lents à reconnaître. Et nous avons été trop lents à nous demander : pourquoi avons-nous reçu ce don et qu’allons-nous en faire ?

“Ils se trompent ceux qui prophétisent que l’art va mourir. C’est nous qui mourrons, l’art est éternel”

Ils se trompent, et ils se tromperont toujours. ceux qui prophétisent que l’art va se désintégrer, et mourir. C’est nous qui mourrons, l’art est éternel. Serons-nous capables, même au jour de notre mort, d’en percevoir tous les aspects et toutes les possibilités ?

On ne peut donner un nom à toutes choses, car certaines choses nous entraînent bien au-delà des mots. L’art peut même enflammer une âme glacée plongée dans les ténèbres, et l’élever à une expérience spirituelle. Grâce à l’art, il nous arrive d’avoir des révélations, même vagues et brèves, qu’aucun raisonnement, si serré soit-il, ne pourrait faire naître.

Comme cette petite glace des contes de fées dans laquelle on ne se voit pas soi-même, mais où, pendant une brève seconde, on voit l’inaccessible, où aucun homme ne peut aller, ni avec ses jambes ni avec ses ailes. Et l’âme seule exhale sa plainte…

Un jour, Dostoïevski a laissé échapper cette énigmatique remarque : « La beauté sauvera le monde. » Qu’est-ce que cela veut dire ? Pendant longtemps, j’ai pensé que ce n’étaient que des mots. Comment était-ce possible ? Quand donc, au cours de notre sanglante Histoire, la beauté a-t-elle sauvé quiconque de quoi que ce soit ? Ennobli, exalté, oui. Mais qui a été sauvé ?

Il existe, toutefois, une certaine particularité dans l’essence même de la beauté et dans la nature même de l’art : la conviction profonde qu’entraîne une vraie oeuvre d’art est absolument irréfutable, et elle contraint même le coeur le plus hostile à se soumettre. On peut parfaitement composer un discours politique apparemment bien fait, écrire un article convaincant, concevoir un programme social ou un système philosophique, en partant d’une erreur ou d’un mensonge. Dans ce cas, ce qui est caché ou déformé n’apparaît pas immédiatement.

Un discours, un article ou un programme exactement contraire et un système philosophique construit d’une façon entièrement différente rallieront l’opposition. Et ils sont tout aussi bien construits, tout aussi convaincants. Ce qui explique à la fois la confiance et la défiance qu’ils provoquent.

Mais une oeuvre d’art porte en soi sa propre confirmation. Si la pensée est artificielle ou exagérée, elle ne supporte pas d’être portée en images. Tout s’écroule, semble pâle et terne, et ne convainc personne. En revanche, les oeuvres d’art qui ont cherché la vérité profonde et nous la présentent comme une force vivante s’emparent de nous et s’imposent à nous, et personne, jamais, même dans les âges à venir, ne pourra les réfuter.

Ainsi cette ancienne trinité que composent la vérité, la bonté et la beauté n’est peut-être pas simplement une formule vide et flétrie, comme nous le pensions aux jours de notre jeunesse présomptueuse et matérialiste. Si les cimes de ces trois arbres convergent, comme le soutiennent les humanistes, mais si les deux troncs trop ostensibles et trop droits que sont la vérité et la bonté sont écrasés, coupés, étouffés, alors peut-être surgira le fantastique, l’imprévisible, l’inattendu, et les branches de l’arbre de beauté perceront et s’épanouiront exactement au même endroit et rempliront ainsi la mission des trois à la fois.

Alors, la remarque dé Dostoïevski « La beauté sauvera le monde » ne serait plus une phrase en l’air, mais une prophétie. Après tout, il est vrai qu’il eut des illuminations fantastiques. Et, dans ce cas, l’art, la littérature peuvent vraiment contribuer à sauver notre monde. C’est la compréhension qu’au cours des années j’ai pu acquérir en cette matière que je voudrais essayer de vous exposer aujourd’hui.

Pour accéder à cette tribune d’où est lu le discours du prix Nobel, où peu d’écrivains sont invités, occasion unique dans leur vie, je ne me suis pas contenté de monter trois ou quatre marches, j’en ai gravi des centaines et des milliers, raides, abruptes, glacées, émergeant de l’obscurité et du froid, où ce fut mon sort de survivre, tandis que d’autres – peut-être plus doués et plus forts que moi – périssaient. Je n’en ai rencontré que quelques-uns sur la multitude des Îles du Gulag [1]. Écrasé sous la surveillance policière, je n’ai pu parler à tous, je n’ai eu de nouvelles que de quelques-uns. Pour les autres, j’ai deviné. Ceux qui ont été engloutis dans ce gouffre, alors qu’ils s’étaient déjà fait un nom, sont au moins connus. Mais combien ont pu en revenir ? Toute une littérature nationale est enfouie là, plongée dans l’oubli, non, seulement sans une pierre tombale, mais sans vêtements, nue, avec seulement un numéro. La littérature russe n’a jamais cessé d’être, mais, du dehors, elle semble une terre en friche. Là où devrait s’élever une calme forêt ne subsistent, après cette coupe dramatique, que deux ou trois arbres épargnés par hasard.

Et si je suis ici aujourd’hui, accompagne par les ombres de ceux qui sont tombés, le front baissé pour laisser passer devant moi, à cette place, ceux qui la méritèrent avant moi, comment moi, devant vous, puis-je deviner et exprimer ce qu’ils auraient voulu vous dire ?

Cette obligation pèse sur nous depuis longtemps, et nous l’avons comprise. Comme le dit Wladimir Soloviev : « Même dans nos chaînes, nous devons nous-mêmes boucler le cercle que les dieux ont tracé pour nous. » Souvent, dans le grouillement pénible des camps, dans les colonnes de prisonniers, lorsque les guirlandes de lanternes percent les ténèbres des frimas nocturnes, jaillissaient au-dedans de nous les mots que nous aurions voulu crier au monde, si le monde extérieur avait pu nous entendre.

À ce moment-là, tout semblait clair, ce que notre ambassadeur devait dire et comment le monde réagirait aussitôt. Notre horizon embrassait distinctement les choses matérielles et les mouvements spirituels, et le monde indivisible ne présentait pour moi aucun défaut. Ces idées ne venaient pas des livres. Elles étaient nées au cours de conversations avec ceux qui sont morts aujourd’hui, dans les cellules des prisons et autour des feux. C’est de cette existence-là qu’elles sont nées et c’est à l’épreuve de cette vie-là qu’elles ont été soumises.

Lorsque, enfin, la pression se fut atténuée et que notre horizon se fut graduellement agrandi, à travers une fente minuscule, nous vîmes apparaître ce qu’était « le monde entier ». Et à notre stupéfaction, nous découvrîmes que ce n’était pas du tout ce que nous attendions, ce que nous espérions, c’est-à-dire un monde qui ne vivrait pas « par cela » et qui ne conduirait pas « à cela ». C’était un monde qui pouvait s’écrier, à la vue d’un bourbeux marécage : « Oh ! la jolie petite mare », ou, devant de lourds carcans : « Oh ! le charmant collier », un monde où certains versaient d’inconsolables larmes et d’autres dansaient au rythme d’une musique légère.

Comment cela a-t-il pu se produire ? Pourquoi cette faille ? Étions-nous insensibles ? Le monde était-il insensible ? Ou était-ce dû aux différences de langage ? Pourquoi les êtres humains ne peuvent-ils entendre, ce que disent distinctement les autres ? Les mots cessent d’avoir un sens et coulent comme l’eau, sans goût, sans couleur, sans odeur, sans laisser de trace.

Et, au cours des années, au fur et à mesure que je comprenais cela, changeaient la construction, le contenu et le ton de mon discours, ce discours que je prononce aujourd’hui. Il a maintenant peu de points communs avec le plan, initial, conçu au cours des soirées glaciales des camps.

Depuis les temps immémoriaux, l’homme a été ainsi fait que sa vision du monde, tant qu’elle ne lui est pas imposée par l’hypnose, ses motivations et son échelle des valeurs, ses actes et ses intentions sont déterminés par son expérience personnelle et collective de la vie.

Comme le dit un proverbe russe : « Ne crois pas ton frère, mais crois plutôt ton oeil, même s’il louche. » C’est le moyen le plus sûr de comprendre le monde qui nous entoure et le comportement des hommes qui y vivent. Pendant ces longues périodes où notre monde était plongé dans le mystère et la barbarie, avant qu’il ait été rapetissé par les moyens de communication, avant qu’il ait été transformé en un unique bloc aux pulsations convulsives, les hommes, se fondant sur l’expérience, apprirent à se gouverner dans le cadre de leurs communautés, de leurs sociétés et, finalement, de leurs territoires nationaux. À cette époque, il était possible aux êtres humains de discerner et d’admettre une échelle de valeurs commune, de faire la distinction entre ce qui était considéré comme normal, ou incroyable, ou cruel, ou ce qui dépassait les limites de la perversité, ou ce qu’était la loyauté, ou, au contraire, la tromperie.

Et bien que ces peuples disséminés aient mené des vies très différentes, que leurs valeurs sociales fussent souvent en violent désaccord, de même que leurs systèmes de poids et mesures ne coïncidaient pas, ces, contradictions ne surprenaient que d’occasionnels voyageurs, n’étaient signalées dans les récits que comme des sujets d’étonnement et ne présentaient aucun danger pour l’humanité, qui n’était pas encore unifiée.

Mais au cours des dernières décennies, imperceptiblement mais rapidement, l’humanité est devenue une seule entité -source à la fois de confiance et de danger – de sorte que les chocs et les embrasements de l’une de ses parties sont immédiatement transmis aux autres, détruisant parfois une immunité nécessaire. L’humanité est devenue une, mais pas aussi fermement que les communautés ou même les nations, pas grâce à des années d’expérience mutuelle, ni parce qu’elle a appris à voir avec un seul oeil, même s’il louche, ni parce qu’elle utilise le même langage, mais en enjambant toutes les barrières grâce à la radio et à l’imprimerie. Une avalanche d’événements s’abat sur nous et, en une minute, la moitié du monde en est informée.

Mais l’étalon qui permettrait de mesurer ces événements et de les évaluer en fonction des lois qui régissent des régions peu connues du globe n’est pas et ne peut pas se trouver sur les ondes ou dans les colonnes de journaux. Car ces échelles de valeur ont été mûries et assimilées pendant trop d’années, dans des conditions trop particulières, dans les communautés et les sociétés, pour qu’elles puissent être échangées à travers l’éther. Dans les diverses parties du monde, les hommes appliquent leurs propres références aux événements, et ils les jugent, avec entêtement et confiance, en fonction d’elles, et non selon celles des autres.

S’il n’existe pas tellement d’échelles de valeurs différentes dans le monde, on en dénombre au moins quelques-unes : une pour les événements proches, une pour les événements éloignés, une pour les vieilles sociétés, une autre pour les jeunes. Les peuples malheureux en ont une, les peuples heureux une autre. Les sons discordants et grinçants de ces diverses échelles nous abasourdissent et nous étourdissent, et, sans être toujours douloureux, ils nous empêchent d’entendre les autres dont nous nous tenons éloignés, comme nous le ferions de la démence ou de l’illusion, pour ne juger en toute confiance le monde entier que d’après nos propres valeurs.

C’est pourquoi nous considérons comme le, plus important, le plus pénible et le moins supportable ce qui est le plus proche de nous. Tout ce qui est loin, tout ce qui ne menace pas de nous envahir à l’instant et de franchir le seuil de notre porte même avec ses gémissements pathétiques, ses cris étouffés, ses vies détruites, ses millions de victimes – tout cela, nous le considérons comme parfaitement supportable et tolérable.

En se retirant dans sa tour d’ivoire, l’artiste risque d’abandonner le monde aux mains de mercenaires, de nullités, sinon de tous

Dans une partie du monde, il n’y a pas si longtemps, des persécutions semblables à celles de la Rome antique ont condamné des centaines de milliers de chrétiens silencieux à donner leur vie pour leur foi en Dieu. Dans l’autre hémisphère, un fou (il n’est sûrement pas le seul) se hâte de traverser l’océan pour nous délivrer de la religion, en frappant le grand prêtre d’une lame. Son acte a été calculé pour frapper chacun d’entre nous en fonction de son échelle de valeurs personnelle.

Ce qui paraît de loin, selon une certaine échelle de valeurs, une liberté enviable et florissante, est ressenti sur place, et selon des valeurs différentes, comme une contrainte insupportable, déchaînant la colère et les émeutes. Ce qui, dans une partie du monde, peut représenter un rêve d’incroyable prospérité peut exaspérer les hommes dans une autre et être considéré comme une exploitation sauvage, appelant la grève immédiate. Les échelles de valeurs sont aussi différentes Pour les catastrophes naturelles : une inondation qui emporte des centaines de milliers de vies humaines a moins de signification pour nous qu’un accident au coin de la rue.

Il en est de même pour les insultes personnelles : un sourire ironique ou un simple geste de renvoi est parfois humiliant, alors qu’à d’autres moments des brutalités physiques sont pardonnées, comme s’il s’agissait d’une mauvaise plaisanterie.

Il en est de même pour les châtiments : pour les uns, un mois de prison, ou une interdiction de séjour, ou l’isolement dans une cellule avec du pain et du lait pour toute nourriture, frappe l’imagination et emplit les colonnes des journaux d’articles furieux. Tandis que, pour d’autres, des peines de vingt-cinq ans de prison, des cellules dont les murs sont givrés de glace et où les prisonniers n’ont que leurs sous-vêtements, des asiles de fous pour les gens sains d’esprit, d’innombrables gens qui, pour les raisons mystérieuses, s’obstinent à fuir et sont abattus, aux frontières, tout cela est courant et parfaitement accepté.

Notre esprit est tout à fait en paix quand il s’agit de cette partie exotique du monde dont nous ne savons pratiquement rien, dont nous ne recevons même pas d’informations, à l’exception des supputations superficielles et déjà dépassées de quelques correspondants.

Cependant, nous ne pouvons reprocher à la vision humaine cette dualité, cette incompréhension ahurissante de la peine d’un autre homme éloigné, car l’homme est ainsi fait. Mais, pour l’ensemble de l’humanité, unie en un seul bloc, cette incompréhension mutuelle présente la menace d’une destruction imminente et brutale. Un monde, une humanité ne peuvent exister en face de six, de quatre ou même de deux échelles de valeurs : nous serions déchirés par cette disparité de rythmes, cette dualité de vibrations.

Si un homme avec deux coeurs n’est pas fait pour ce monde, nous ne pouvons pas non plus vivre avec cette dualité sur une même Terre.

Alors, qui coordonnera ces échelles de valeurs ? Et comment ? Qui créera pour l’humanité un seul système d’interprétation, valable pour le bien et le mal, pour ce qui est supportable et pour ce qui ne l’est pas ? Qui fera clairement comprendre à l’humanité ce qui est une souffrance réellement intolérable et ce qui n’est qu’une égratignure superficielle ? Qui orientera la colère des hommes contre ce qui est le plus terrible, et non plus contre ce qui est le plus proche ? Qui réussira à transposer une telle compréhension au-delà des limites de son expérience personnelle ? Qui réussira à faire comprendre à une créature humaine fanatique et bornée les joies et les peines de ses frères lointains, à lui faire comprendre ce dont il n’a lui-même aucune notion ?

Propagande, contrainte, preuves scientifiques, tout est inutile. Mais il existe heureusement un moyen de le faire dans ce monde : l’art, la littérature.

Les artistes peuvent accomplir ce miracle. Ils peuvent surmonter cette faiblesse caractéristique de l’homme qui n’apprend que de sa propre expérience tandis que l’expérience des autres ne le touche pas. L’art transmet d’un homme à l’autre, pendant leur bref séjour sur la Terre, tout le poids d’une très longue et inhabituelle expérience, avec ses fardeaux, ses couleurs, la sève de sa vie : il la recrée dans notre chair et nous permet d’en prendre possession, comme si elle était nôtre.

Plus encore, les pays et les continents répètent les fautes des autres avec des intervalles de parfois plusieurs siècles.

Dans ce cas, tout devrait être clair. Mais non. Ce que certaines nations ont déjà rejeté est brusquement découvert par d’autres, qui le considèrent comme le dernier cri. Là encore, le seul substitut à l’expérience que nous n’avons pu acquérir est l’art, la littérature. Ceux-ci possèdent un merveilleux pouvoir : au-delà des différences de langues, de coutumes, de structures sociales, ils peuvent transmettre l’expérience de toute une nation à une autre. Ils peuvent faire connaître à une nation novice la pénible épreuve d’une autre s’étendant sur des dizaines d’années, lui évitant ainsi de suivre une route inutile, ou erronée, ou même désastreuse, abrégeant ainsi les sinuosités de l’histoire de l’humanité.

La littérature transmet encore l’expérience d’une autre façon : d’une génération à l’autre. Elle préserve ainsi son histoire et ranime sa flamme sous une forme pure de toute déformation ou calomnie. C’est ainsi que la littérature, avec le langage, protège l’âme d’une nation.

Il était de bon ton, récemment, de parier du nivellement des nations, de la disparition des différentes races dans le creuset de la civilisation contemporaine. Je ne suis pas d’accord avec cette opinion. La disparition des nations ne nous appauvrirait pas moins que si tous les hommes devenaient semblables, avec une seule personnalité et un seul visage. Les nations sont la richesse de l’humanité, ses personnalités collectives : la plus infime d’entre elles a sa coloration particulière et porte en elle un reflet particulier de l’intention divine.

Mais malheur au pays dont la littérature est menacée par l’intervention du pouvoir ! Car il ne s’agit plus là seulement d’une violation du « droit d’écrire », c’est l’étouffement du coeur d’une nation, la destruction de sa mémoire. La nation cesse d’être attentive à elle-même, elle est dépossédée de son unité spirituelle, et, en dépit d’un langage supposé commun, ses citoyens cessent brusquement de se comprendre les uns les autres.

Des générations silencieuses vieillissent et meurent sans s’être adressé la parole.

Quand des écrivains comme Evguéni Zamiatine – enterrés vivants pour le reste de leur vie – sont condamnés à créer en silence jusqu’à leur mort, sans entendre jamais l’écho des mots qu’ils ont écrits, alors ce n’est plus seulement une tragédie personnelle, c’est le martyre d’une nation tout entière.

Et même, dans certains cas – lorsqu’il résulte d’un tel silence que l’ensemble des faits historiques cesse d’être compris – c’est un danger pour l’ensemble de l’humanité.

En plusieurs occasions et dans divers pays, on a assisté à des débats animés, passionnés, subtils, sur la question de savoir si l’artiste doit être libre de vivre pour lui-même ou s’il doit toujours avoir à l’esprit ses devoirs envers la société et s’il doit toujours se mettre à son service. Le discours d’Albert Camus, à l’occasion de la remise de son prix Nobel, est un des plus brillants qui aient été prononcés à ce sujet, et je suis heureux de souscrire à ses conclusions. En fait, depuis plusieurs décennies, la littérature russe s’est gardée de se perdre dans une attitude contemplative, elle a évité les spéculations frivoles. Je n’ai pas honte d’avoir respecté cette tradition, du mieux que j’ai pu. L’idée qu’un écrivain peut faire beaucoup Pour la société où il vit et que c’est un devoir pour lui de le faire est depuis longtemps familière à la littérature russe.

UN CAMP DE TRAVAIL SOVIÉTIQUE. « Même dans nos chaînes, nous devons boucler le cercle que les dieux ont tracé pour nous. »

Ne violons pas le droit de l’artiste d’exprimer exclusivement son expérience et Sa vie, intérieure, sans se soucier de ce qui se passe dans le monde extérieur. N’exigeons rien de lui, mais demandons-lui, supplions-le, encourageons-le. Cela, nous pouvons le faire.

Après tout, il ne peut cultiver lui-même qu’une partie de son talent : pour la plus grande part, il lui est insufflé à la naissance, comme un produit fini. Et ce don impose des responsabilités à son libre arbitre.

Partons du principe que l’artiste ne doit rien à personne. Néanmoins, il est pénible de voir comment, en se retirant dans sa tour d’ivoire ou dans le monde de ses fantasmes, il risque d’abandonner le monde réel aux mains de mercenaires, de nullités, sinon de fous.

Notre XXe siècle a prouvé qu’il était plus cruel que les siècles précédents, et sa première moitié n’a pas encore effacé ses horreurs. Notre monde est toujours déchiré par les passions de l’âge des cavernes : la cupidité, l’envie, l’emportement, la haine, qui, au cours des ans, ont acquis de nouveaux noms respectables, comme la lutte des classes, l’action des masses, le conflit racial, le combat syndical. Le refus primitif de tout compromis est devenu. un principe et l’orthodoxie est considérée comme une vertu. Elle exige des millions de sacrifices par une guerre civile incessante. Elle essaie de nous convaincre a grands coups de tambour que les concepts universels de bonté et de justice n’existent pas, qu’ils sont relatifs et changeants. D’où la règle : « Fais toujours ce qui est le plus profitable pour ton parti ». Dès qu’un groupe perçoit l’occasion de s’emparer d’un morceau, même superflu, même immérité, il l’arrache sur-le-champ, et tant pis si toute la société doit s’écrouler.

Vue du dehors, l’amplitude des soubresauts de la société occidentale approche de la limite au-delà de laquelle le système perdra l’équilibre et s’effondrera. La violence, de moins en moins embarrassée par les restrictions imposées par des siècles de légalité, embrase le monde entier, se souciant peu de savoir que l’Histoire a démontré maintes fois son caractère stérile. Bien plus, ce n’est pas seulement la force brute qui triomphe au-dehors, mais sa justification enthousiaste.

Le monde est emporté par la conviction cynique que la force peut tout, la justice rien. Les démons de Dostoïevski -apparemment, les produits du ; cauchemar d’un provincial au siècle dernier – rampent à travers le monde sous nos yeux, contaminant des contrées où l’on ne pouvait même pas les imaginer.

À travers les enlèvements, les actes de piraterie, les explosions et les incendies de ces dernières années, ils manifestent leur volonté d’ébranler et de détruire la civilisation. Et ils pourraient bien y parvenir.

Les jeunes, à un âge où ils n’ont d’autre expérience que sexuelle, où ils n’ont pas encore des années de souffrance et de compréhension derrière eux, répètent avec jubilation les erreurs de la Russie dépravée du XIXe siècle, en ayant l’impression de découvrir quelque chose de nouveau. Ils applaudissent aux derniers actes de vandalisme des Gardes rouges chinois et les donnent joyeusement en exemple. Avec une méconnaissance totale de l’essence millénaire de l’humanité, avec la confiance naïve de cœurs sans expérience, ils crient : « Chassons ces gouvernements d’oppresseurs, cruels et avides ! Les nouveaux (c’est-à-dire nous), après avoir déposé les fusils et les grenades, seront justes et indulgents. »

Ce sera le contraire. Mais ceux qui ont vécu et qui savent, ceux qui pourraient s’opposer à ces jeunes ? Beaucoup n’osent pas. Ils gobent même n’importe quoi pour ne pas paraître « conservateurs ». Encore un de ces phénomènes russes du XIXe siècle que Dostoïevski appelait être esclave des dupes progressistes.

L’esprit de Munich ne s’est certainement pas estompé dans le passé : ce n’était pas une simple péripétie. Je me risquerais même à dire que l’esprit de Munich domine le XXe siècle.

Un monde civilisé et timide n’a rien trouvé d’autre a opposer à la renaissance brutale et à visage découvert de la barbarie, que des sourires et des concessions. L’esprit de Munich est une maladie de la volonté chez les peuples nantis. Un état d’âme permanent chez ceux qui se sont abandonnés à la poursuite de la prospérité à tout prix, ceux pour qui le bien-être matériel est devenu le but principal de leur vie sur terre. Ces gens-là – et il y en a beaucoup dans le monde aujourd’hui – ont choisi la passivité et la reculade, afin de prolonger un peu leur train-train quotidien, afin d’éluder la difficulté aujourd’hui. Et demain, vous verrez, tout ira bien. Mais rien n’ira bien. Le prix de la lâcheté est toujours le mal. Nous ne récolterons la victoire que si nous avons le courage de faire des sacrifices.

Un écrivain n’est pas le juge indifférent de ses compatriotes. Il est le complice de tout le mal commis dans son pays

Et, par-dessus tout cela, nous sommes menacés de destruction parce que notre monde, physiquement tendu et comprimé, n’a pas le droit de communier spirituellement. Les molécules de la connaissance et de là sympathie n’ont pas le droit de sauter d’une moitié dans l’autre. Voilà un danger évident : l’interdiction de l’échange d’informations entre les différentes parties de la planète. L’histoire contemporaine sait que l’interdiction de l’information rend toute signature d’accords internationaux illusoire. Dans un monde clos, il ne coûte rien d’interpréter n’importe quel accord à sa façon. Ou même, plus simplement, de l’ignorer complètement, comme S’il n’avait jamais existé (Orwell a compris cela admirablement), Un monde clos est peuplé, non pas de Terriens, mais d’un corps expéditionnaire de Martiens, qui ne savent rien de sensé sur le reste de la planète et qui sont prêts à l’écraser avec la conviction sacrée d’être des « libérateurs ».

Il y a un quart de siècle, naissait l’Organisation des nations unies, qui portait les espoirs de l’humanité. Hélas ! dans un monde immoral, elle est devenue immorale. Ce n’est pas une organisation de nations unies, mais une organisation de gouvernements unis, où tous les gouvernements sont égaux : ceux qui ont été élus librement, ceux qui ont été imposés par la force et ceux qui se sont emparé du pouvoir par les armes. S’appuyant sur une majorité mercenaire, l’ONU protège jalousement la liberté de certains pays et néglige souverainement celle des autres.

À la suite d’un vote servile, elle a refusé d’entendre les appels – sanglots, cris, suppliques – d’humbles individus ordinaires. Une bien petite chose pour une si grande organisation. L’ONU n’a déployé aucun effort pour faire de l’adoption de la Déclaration des droits de l’homme – son meilleur texte en vingt-cinq ans – la condition pour être admis en son sein. Elle a ainsi trahi ces humbles gens placées à la merci de gouvernements qu’ils n’ont pas choisis.

Il semblerait que la physionomie du monde contemporain dépende, en fin de compte, des savants. Tous les progrès techniques de l’humanité sont entre leurs mains. Il semblerait donc que l’avenir du monde devrait dépendre de la bonne volonté des savants, et non de celle des hommes politiqués. D’autant plus que certains exemples ont montré tout ce dont ils sont capables, quand ils conjuguent leurs efforts. Eh bien ! non : les savants n’ont manifesté aucune volonté de devenir une force importante et indépendante de l’humanité. Ils consacrent des congrès entiers à ignorer les malheurs des autres. Il vaut mieux rester sagement dans les limites de la science. L’esprit de Munich a étendu ses ailes démoralisantes sur eux.

Quels sont donc exactement la place et le rôle de l’écrivain dans ce monde cruel, déchiré et sur le point de se détruire lui-même ? Après tout, nous n’avons rien à voir avec le lancement des fusées. Nous ne poussons même pas la plus petite des voitures à bras. Nous sommes méprisés par ceux qui respectent seulement le pouvoir matériel. N’est-il pas naturel que nous aussi, nous nous retirions du jeu, que nous perdions la foi dans la pérennité de la bonté, de l’indivisibilité de la vérité, pour nous contenter de faire part au monde de nos réflexions amères et détachées : comme l’humanité est devenue désespérément corrompue, comme les hommes ont dégénéré, et comme il est devenu difficile, pour des âmes nobles et raffinées, de vivre parmi eux !

Mais nous n’avons même pas recours à cette échappatoire. Quand on a épousé le monde, on ne peut plus lui échapper. Un écrivain n’est pas le juge indifférent de ses compatriotes et de ses contemporains. Il est le complice de tout le mai commis dans son pays ou par ses compatriotes. Si les tanks de son pays ont inondé de sang les rues d’une capitale étrangère, alors les taches brunes, marqueront son visage pour toujours. Si, par une nuit fatale, on a étrangle son ami endormi et confiant, les paumes de ses mains porteront les traces de la corde. Si ses jeunes concitoyens, proclamant joyeusement la supériorité de la dépravation sur le travail honnête, s’adonnent à la drogue, leur haleine fétide se mêlera à la sienne.

Aurons-nous la témérité de prétendre que nous ne sommes pas responsables des maux que connaît le monde d’aujourd’hui ?

Et, pourtant, je suis réconforté par le sentiment que la littérature mondiale est comme un seul cœur géant, qui bat au rythme des soucis et des drames de notre monde, même s’ils sont ressentis et exprimés différemment en ses quatre coins.

Au-delà des littératures nationales vieilles comme le monde, l’idée d’une littérature mondiale qui serait Comme une anthologie des sommets des littératures nationales et la somme de leurs influences réciproques a toujours existé, même dans le passé. Mais il y a toujours eu un décalage dans le temps. Lecteurs et auteurs ne pouvaient connaître les œuvres des écrivains d’une autre languie qu’après un certain délai, parfois après des siècles. De sorte que les influences réciproques étaient, elles aussi, retardées, et que l’anthologie des littératures nationales ne se révélait qu’aux générations futures.

Aujourd’hui, le contact entre les écrivains d’un pays et les écrivains ou les lecteurs d’un autre est presque instantané. J’en ai fait personnellement l’expérience. Ceux de mes livres qui – hélas ! – n’ont pas été publiés dans mon pays ont trouvé une audience immédiate dans le monde entier, malgré des traductions hâtives et souvent imparfaites. Des écrivains occidentaux comme Heinrich Böll ont entrepris de les analyser. Au cours de ces dernières années, alors que mon travail et ma liberté ne se sont pas écroulés, mais, contrairement aux lots de la gravité, sont restés suspendus en l’air, rattachés à rien, sinon à la toile d’araignée invisible d’un public sympathisant, alors j’ai découvert, avec une immense gratitude, un soutien inattendu : celui de la fraternité des écrivains internationaux.

LE SIÈGE DE L’ONU. Les humbles ont été trahis.

Pour mon cinquantième anniversaire, j’ai eu la surprise de recevoir les vœux de célèbres hommes de lettres occidentaux. Aucune pression sur moi ne fut plus ignorée. Au cours des semaines dangereuses où je fus exclu de. l’Union des écrivains, le, mur dressé par les auteurs les plus éminents du monde m’a protégé contre des persécutions plus graves. Des écrivains et des artistes norvégiens me préparaient un asile, pour le cas où l’on me forcerait à l’exil, comme on m’en menaçait. Finalement ce n’est pas le pays où je vis et ou j’écris qui a proposé mon nom pour le prix Nobel, mais François Mauriac et ses collègues. Et, plus tard, toutes les associations d’écrivains m’ont soutenu.

J’ai ainsi compris et senti que la littérature mondiale n’est plus une anthologie abstraite ni un vague concept inventé par les historiens de la littérature, mais un corps et un esprit vivants, reflétant l’unité grandissante de l’humanité. Les frontières des États sont encore portées au rouge par les fils électriques et les tirs des mitrailleuses, et de nombreux ministres de l’Intérieur considèrent encore la littérature comme « une affaire de politique intérieure » relevant de leur juridiction. Les manchettes des journaux proclament encore : « Pas le droit d’interférer dans nos affaires intérieures ! » Alors qu’il n’y a plus d’« affaires intérieures » sur notre terre surpeuplée et que le salut de l’humanité dépend de ce que chacun fasse siennes les affaires d’autrui, de ce que les peuples de l’Est aient un intérêt vital pour ce qu’on pense à l’Ouest, de ce que les peuples de l’Ouest aient un intérêt vital pour ce qui se passe à l’Est.

La littérature, un des instruments les plus sensibles de l’être humain, a été la première à détecter ce sentiment d’unité grandissante du monde et à le faire sien.

Aussi, je me tourne avec confiance vers le monde littéraire d’aujourd’hui, vers ces centaines d’amis que je ne connais pas et que je ne verrai peut-être jamais.

Mes amis. Essayons d’être utiles si nous pouvons servir à quoi que ce soit. Qui donc, depuis les temps immémoriaux, a constitué une force d’union, et non de division, dans nos pays déchirés par les partis, les mouvements, les castes, les groupes ? Voilà, en substance, le rôle des écrivains : ils expriment à travers leur langue maternelle la force principale d’unité d’un pays, de la terre qu’occupe son peuple, et, au mieux, de son esprit national.

Je crois que la littérature mondiale, dans ces temps troublés, est capable d’aider l’humanité à se voir telle qu’elle est, en dépit de l’endoctrinement et des préjugés des hommes et des partis. La littérature mondiale est capable de communiquer une expérience condensée d’un pays à un autre afin que nous ne soyons plus divisés et déconcertés, que nos différentes échelles de valeurs puissent coïncider ; et, surtout, que le citoyen d’un pays puisse lire de façon concise et véridique l’Histoire d’un autre et la vivre avec une telle force et un tel réalisme douloureux qu’il lui soit ainsi épargné de commettre les mêmes erreurs cruelles.

Peut-être que, de cette façon, nous, les artistes, nous pourrons développer en nous un champ de vision capable d’embrasser lé monde entier : en observant, comme tout être humain, ce qui se passe tout près,, autour de nous, et en y introduisant ce qui se passe dans le reste du monde. Nous établirons ainsi des relations à l’échelle mondiale.

Et qui, sinon nous, les écrivains, pourra porter un jugement sur nos gouvernements défaillants (dans certains États, c’est la façon la plus facile de gagner son pain, occupation de tout homme qui n’est pas un paresseux), et aussi sur le peuple, lui-même, sur sa lâche humiliation, sur sa faiblesse satisfaite ? Qui pourra porter un jugement sur les écarts inconsidérés de la jeunesse et sur les jeunes pirates qui brandissent leurs couteaux ?

On nous dira : que peut la littérature contre la ruée sauvage de la violence ? Mais n’oublions pas que la violence ne vit pas seule, qu’elle est incapable de vivre seule : elle est intimement associée, par le plus étroit des liens naturels, au mensonge. La violence trouve son seul refuge dans le mensonge, et le mensonge son seul soutien dans la violence. Tout homme qui a choisi la violence comme moyen doit inexorablement choisir le mensonge comme règle.

Au début, la violence agit à ciel ouvert, et même avec orgueil. Mais, dès qu’elle se renforce, qu’elle est fermement établie, elle sent l’air se raréfier autour d’elle et elle ne peut survivre sans pénétrer dans un brouillard de mensonges, les déguisant sous des paroles doucereuses. Elle ne tranche pas toujours, pas forcément, les gorges ; le plus souvent, elle exige seulement un acte d’allégeance au mensonge, une complicité.

Et le simple acte de courage d’un homme simple est de refuser le mensonge. Que le monde s’y adonne, qu’il en fasse même sa loi – mais sans moi.

Les écrivains et les artistes peuvent faire davantage. Ils peuvent vaincre le mensonge. Dans le combat contre le mensonge, l’art a toujours gagné, et il gagnera toujours, ouvertement, irréfutablement, dans le monde entier. Le mensonge peut résister à beaucoup de choses. Pas à l’art.

Et dès que le mensonge sera confondu, la violence apparaîtra dans sa nudité et dans sa laideur. Et la violence, alors, s’effondrera.

C’est pourquoi, mes amis, je pense que nous pouvons aider le monde en cette heure brûlante. Non en nous donnant pour excuse de ne pas être armés, non en nous adonnant à une vie futile, mais en partant en guerre.

Les Russes aiment les proverbes qui ont trait à la vérité. Ceux-ci expriment de façon constante et parfois frappante la dure expérience de leur pays : « Une parole de vérité pèse plus que le monde entier. »

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Je suis une simple profane, cher Pierre, je n’ai pas la profondeur de votre esprit philosophique… tout ce que je souhaite, de notre correspondance, c’est de semer de la joie dans votre cœur… et dans votre vie… Mon oreille vous est acquise… surtout si grâce à elle, vous découvrez un côté de la vie moins lourd à porter… comme s’il s’agissait d’une épaule, sur laquelle poser la tête, quand elle devient trop lourde de ses pensées et de ses projets…

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Ma liberté me fait apprécier ma solitude… mais j’avoue que votre présence, à travers vos mots, m’est toujours la bienvenue…

Bonne fin de dimanche, cher ami.

Claire

Bonne fin de dimanche Claire

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Claire

16:56 (il y a 1 minute)
À moi

Bonsoir cher Pierre,

Si je tarde à répondre, ne soyez jamais inquiet. C’est que je me trouve loin de mon ordinateur, et que je n’aime pas beaucoup écrire à partir de mon téléphone ou de mon iPad. Ne craignez pas d’aller profondément dans vos confidences, au contraire, j’aime connaître le fond de vos pensées… Si jamais quelque chose me perturbe, je n’hésiterai pas à vous en parler. Et soyez à l’aise de faire de même… il m’arrive aussi de me livrer à vous sans filtre… si nécessaire, demandez-moi de m’expliquer…

Je vais partir mardi soir pour Calgary… durant ce voyage de quelques jours, je vais vous écrire de mon téléphone… mes messages seront sans doute plus court… mais je ne souhaite pas interrompre notre rituel de partage…

Bonne fin de journée.

Claire

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Pierre Rochette

16:58 (il y a 0 minute)
À Claire

merci de me rassurer

bonne fin de soirée

Pierrot

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Vidéotron

17:22 (il y a 4 minutes)
À moi

Vous êtes devenu très précieux pour moi…

Vous lire est mon petit bonheur de la journée…

Claire

Claire Bergeron

 

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Pierrot, le vagabond céleste

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

19:19 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

 

Très chère Claire

Plus j’avance dans qui je suis et qui je veux être conférencier, plus je m’aperçois que pour moi, cela ne signifie de moins en moins quelque chose  que David me présente sur son site comme étant Pierre Rochette… 

Mais je ne sais pas ce que vous en pensez… Claire, mais j’aimerais bien, de plus en plus,  qu’on ne m’identifie que comme Pierrot, le vagabond céleste. Et que personne ne sache que je m’appelle Pierre Rochette. Car on me connaît maintenant par Simon et fred comme étant Pierrot le vagabond céleste:)))

Et comme il est si bien écrit à mon sujet dans un article de journal ou on raconte le spectacle de Simon Gauthier, le conteur

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extrait de l’article de journal

Voici un libre rêveur qui décida un jour de vivre enfin et d’être son propre rêve. Parcourant le Québec à pied dans une modestie absolue, Pierrot le vagabond aux yeux radieux , part à la recherche d’autres rêveurs et rêveuses qui font de leur vie des oeuvres d’art au quotidien.

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Et je trouve que c’est dans ce bout de texte… ou je suis parti à la recherche d’autres rêveurs et rêveuses qui font de leur vie des oeuvres d’art au quotidien que se trouvent la poésie de mes 45 minutes -confidences.

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Quand je dis, Claire, quand dans la vie, seul l’impossible est vrai…. je l’ai rencontré chez des personnes humaines qui ont fait de leur vie des oeuvres d’art au quotidien… et c’est cela que racontent mes chansons… Voyez-vous.

 

Je dis à un moment donné

Je vais vous raconter la vraie histoire d’un très ancien jeune homme qui, parce qu’il ne rêvait que d’impossible sur la terre, a donné tous ses biens dans le but de faire une coupure radicale entre son ancienne existence, ou il fut, Pierrot chansonnier, co-fondateur de la boîte à chansons les deux Pierrots du Vieux Montréal

Dans ma nouvelle abs-xistence, je suis devenu Pierrot, le vagabond céleste, qui a parcouru le pays pour l’ensemencer d’une question… quel est ton rêve? … en prenant le pari qu’il en résulterait l’écriture de nouvelles chansons dont les textes raconteraient de nouvelles histoires, de vraie personnes, que j’ai vraiment rencontré et qui ont vraiment serré la main à l’impossible… De là en a découlé une autre question qui va peut-être bouleverser votre vie comme elle a bouleverser la mienne. COMMENT ON FAIT DANS SA VIE POUR SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE.

et ce sont ces rencontres avec des rêveurs d’impossible dont j’aimerais faire la trame de mes 45 minutes-confidences…. mais dans un ordre et un dévoilement imprévu.:))))

De là mon plaisir à approfondir mes mots futurs à votre oreille à partir de ce que vous m’avez écrit:

Vous êtes devenu très précieux pour moi…

Vous lire est mon petit bonheur de la journée…

Claire

Claire Bergeron

 

Bonne fin de soirée Claire

 

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Sanvignes-les-Mines“Le vagabond céleste” a fait rêver le public

Par Laurence Roux (CLP) – 01 nov. 2014 à 05:00 – Temps de lecture : 1 min

  |    |  Vu 136 fois

Un public nombreux, captivé par le conteur. Photo L. R. (CLP)

Conteur établi et reconnu, Simon Gauthier est arrivé au conte comme on tombe amoureux, avec fougue et passion. Depuis maintenant 15 ans, il captive tous les publics par son imaginaire débridé, son énergie incandescente et sa délicatesse de poète.

Mercredi soir, à la salle de la Trèche, dans le cadre du festival des Contes givrés, il a interprété, devant plus de 100 personnes, Le vagabond céleste. Simon Gauthier y raconte, avec sa grande sensibilité et son accent québécois, sa rencontre avec un libre rêveur qui décida un jour de vivre enfin, et d’être son propre rêve. Parcourant le Québec à pied, dans une modestie absolue, Pierrot le vagabond aux yeux radieux, part à la recherche d’autres rêveurs et rêveuses qui font de leur vie des œuvres d’art au quotidien.

RépondreTransférer————-

chère Claire, quelle sagesse et quelle plume pour le dire Claire

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

11:27 (il y a 2 minutes)
À Claire, moi

 Claire, serait-il possible de remplacer le texte qui me présente dans le site d’orizon.com comme fou ou pas fou?….  par le vôtre qui me semble si lumineux et si vrai au point ou je vais le lire et le relire avant chaque séance de travail? vous avez réussi à sculpter mon çame avec la mçeme justesse que vous le faites pour les personnages de vos romans.

 

Pierrot

 

À mon humble avis, vous devriez conserver Pierre Rochette, un homme investi depuis sa naissance d’un rêve plus grand que lui-même… qui l’a amené à se départir de tous ses biens pour vagabonder la beauté du monde… sous le pseudonyme de Pierrot le vagabond céleste… à la recherche d’autres rêveurs et rêveuses… mais aussi en semant le rêve sur son passage par ses 4 questions…

Pour moi, l’humain derrière le personnage, est d’une importance capitale…

D’ailleurs, selon ce que j’ai su d’Isabelle, c’est de cette façon que Fred Pellerin parle de vous dans son spectacle… en commençant par Pierre Rochette, et en poursuivant par votre incroyable odyssée… qui sème dans les âmes et dans les cœurs une immense dose d’amour…

Votre humanité n’enlève rien à votre poésie, au contraire… elle fait de vous un être humain, dans lequel chacun d’entre nous peut chercher à s’identifier… un homme qui a trouvé la lumière, dans un monde trop souvent assombri par nos dirigeants motivés par l’argent… et qui s’est fait un devoir de partager sa vision de la beauté du monde… en se dénuant de toutes possessions matérielles, inutiles au bonheur…

Voilà, cher Pierre, c’est mon opinion.

Bonne journée à vous.

Claire

 

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

13:50 (il y a 14 minutes)
À Claire, moi

Pierre Rochette, est un homme investi depuis sa naissance d’un rêve plus grand que lui-même… qui l’a amené à se départir de tous ses biens pour vagabonder la beauté du monde, sous le pseudonyme de Pierrot le vagabond céleste, à la recherche d’autres rêveurs et rêveuses, mais aussi en semant le rêve sur son passage par ces 4 questions :

  • Quel est ton rêve ?
  • Dans combien de jours ?
  • Qu’as-tu fait pour ton rêve aujourd’hui ?
  • Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde ?

Cofondateur de la mythique boîte à chansons Les deux Pierrots, musicien, détenteur d’une maîtrise universitaire en philosophie  sur le rire,  membre depuis 15 ans d’une équipe de recherche, www.rêveurséquitables.com, qui travaille, conjointement à son vagabondage,  à un doctorat en intelligence nano-citoyenne-planétaire, Pierre Rochette est un poète philosophe doté d’une grande humanité, mais également un homme qui a trouvé la lumière dans un monde trop souvent assombri par la conquête de biens matériels. Pierrot le vagabond s’est donné la mission de partager sa vision de la beauté du monde, afin de permettre aux gens qui l’écoutent de découvrir leur rêve, et faire ainsi de leur vie une véritable œuvre d’art…

 

Claire

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Claire

13:56 (il y a 8 minutes)
À moi

Préférez-vous l’envoyer vous-même à Diana ? diana@orizon.ca

David est au courant, et il est d’accord pour le changement.

Sinon, je peux l’envoyer…  faites-moi savoir.

 

Claire

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ierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

14:01 (il y a 3 minutes)
À Claire

je préfèrerais que vous l’envoyez Claire

je me sens tellement plus en sécurité spirituelle

parce que nos échanges me donnent enfin la chance

de mieux me saisir

 

oh… merci…. c’est tellement apprécié

 

Pierrot

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Claire, Claire… J’ai tellement de beautés du monde vagabondées à vous raconter

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

15:58 (il y a 1 heure)
À Claire, moi

Pour moi, ma vie est réussie parce que j’ai enfin rencontré l’oreille pour en recevoir

le conte et la raconte

 

merci infiniment

moi qui n’arrive pas à parler au téléphone

parce que cela me bouleverse

je sais que j’arriverai à vous raconter

la beauté du monde

que je porte en moi depuis toujours

 

et qu’à cause de nos échanges

je pourrai le faire comme conférencier

avec le publis

 

merci à David aussi

 

Pierrot

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Claire Bergeron

10:33 (il y a 15 minutes)
À moi

Et je me demande si finalement toutes mes conférences pour David ne seraient pas en fait à inviter les gens à découvrir leur rêve et faire ainsi de leur vie une véritable oeuvre d’art.

Et je me demande si le titre de ma conférence ne devrait pas être

COMMENT FAIRE DE SA VIE

UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART?

Pierre, 

Je trouve cette idée excellente!

Vous commencez par vos 4 questions… sur lesquelles vous élaborez avec le public… pour finalement en venir à votre idée de serrer la main a l’impossible… les deux se complètent tellement bien… J’aimerais élaborer davantage… mais sans ordinateur, à un doigt… pas facile. C’est seulement une idée… à vous de juger de sa pertinence…

Claire

Envoyé de mon iPad

 

Le 16 nov. 2021 à 04:42, Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com> a écrit :

Pierre Rochette

10:48 (il y a 0 minute)
À Claire

wowwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww

Claire, Claire, Claire

vous êtes ce qui m’a toujours manqué

 

je n’arrive pas à le définir

mais je sens que votre art du roman

est en train de faire de ma vie

un roman réussi

 

merci……………………..

———–

chère claire ….le voilà le fil d’or…. vous me l’avez offert sur un plateau d’argent

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

11:07 (il y a 0 minute)
À moi, Claire

Et je me demande si finalement toutes mes conférences pour David ne seraient pas en fait à inviter les gens à découvrir leur rêve et faire ainsi de leur vie une véritable oeuvre d’art.

Et je me demande si le titre de ma conférence ne devrait pas être

COMMENT FAIRE DE SA VIE

UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART?

Pierre, 

Je trouve cette idée excellente!

Vous commencez par vos 4 questions… sur lesquelles vous élaborez avec le public… pour finalement en venir à votre idée de serrer la main a l’impossible… les deux se complètent tellement bien… J

Claire

—————— 

C’est vraiment génial, ce sens de la dramaturgie que vous avez Claire… Effectivement… les 4 questions sont le fondement même de 4 anecdotes

1¨quel est ton rêve ? l’anecdote du gardien de sécurité à l’uqam

2: dans combien de jours? l’anecdote du chauffeur de l’ambassade du canada en Côte d’ivoire

3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? l’anecdote de Pasquallebarbier.com sur la rue Masson

4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde? l’anecdote de ce jeune homme de 25 ans rencontré lors de mon vagabondage que j’accompagnerais par la chanson des allumettes a capella

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Ce qui me conduirait à parler de la différence entre les possibles qui sont reliés aux désirs et de l’impossible qui est relié au rêve et aux débris de la mémoire du k-oeur qui nous indiquent tout au long de notre vie de quelle poésie des ieres fois est constitué un rêve uniquement sulpté par notre façon de ne pas tricher avec les 4 questions.

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La question de départ ayant été… quel est ton rêve? et la question finale de la conférence devenant avant de rencontrer les gens… COMMENT ON FAIT DANS SA VIE POUR SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE.

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La conclusion étant, que partir à la découverte de son rêve sans tricher permet de faire de sa vie une oeuvre d’art parce qu’on a au moins une fois dans sa vie serrer la main à l’impossible… et je raconterais l’anecdote de ce Monsieur du lac Paquin, en finissant par le poème du lac Paquin

Pierrot

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

21:15 (il y a 20 minutes)
À Claire, moi

C’est fou

Je sais que ça marchera cette carrière de conférencier… parce que vous êtes là avec votre jugement si talentueux… Je sais que lorsque j’arrive devant un public, je me suis tellement bien préparé que je réinvente le tout par pur plaisir de fêter la vie au coeur du coeur des personnes humaines qui sont devant moi… C’est comme une deuxième nature…

S’il fallait que je reprenne ma guitare, je referais des chansons… et le temps qu’il me reste se veut plutôt consacré à me baigner dans l’oreille d’une seule personne pour conter et raconter sans plan préconçu la beauté du monde qui m’a toujours habité, malgré une condition humaine faite de tant de blessures à l’humanité oeuvre d’art que chacun devrait célébrer en soi.

Je vois l’avenir avec tellement de magie… comme un fabuleux feu d’artifice fait de tous ces racontes que j’ai ramassé sur ma route de vagabond.

Merci d’être dans ma vie

Bonne nuit Claire

Pierrot

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Vidéotron

14:09 (il y a 19 minutes)
À moi

Je suis arrivée à Calgary… un très bon vol. Ma fille et son mari sont au travail… alors je viens de me réveiller d’une longue sieste de plus de deux heures…

Pour votre titre, je préfère: Comment faire de sa vie une œuvre d’art! Ça résonne plus positif… alors que l’interrogation laisse planer le doute.

Tantôt en arrivant, j’ai essayé d’écouter votre MP3… mais ça me prenait la permission de Didier, que j’ai demandé. Si je l’ai reçu et que je peux l’ouvrir, je vais l’écouter cet après-midi…

Ici, il est seulement midi… je viens de gagner 2 heures sur ma vie… que je vais malheureusement reperdre en revenant chez moi…
Bonne fin de journée, cher Pierre.
Claire

Claire Bergeron

 

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

14:23 (il y a 5 minutes)
À Vidéotron

wowwwwwwwwwwwwwwwww

enfin je vous ai au bout du fil internet

vous m,avez manqué

 

Pierrot

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

14:28 (il y a 2 minutes)
À moi, Claire

dans le site orizon.ca

 

On annonce ma conférence

sous ce titre

 

croire à l’impossible

 

j’y verrais plutôt

ceci

 

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COMMENT FAIRE DE SA VIE UNE OEUVRE D’ART!

Pierrot  s’est donné la mission de partager sa vision de la beauté du monde, afin de permettre aux gens qui l’écoutent de découvrir leur rêve, et faire ainsi de leur vie une véritable œuvre d’art…

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Qu’en pensez-vous Claire?

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comment faire de sa vie une oeuvre d’art?

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

04:02 (il y a 2 minutes)
À Claire, moi

COMMENT FAIRE DE SA VIE UNE OEUVRE D’ART!

Pierrot  s’est donné la mission de partager sa vision de la beauté du monde, afin de permettre aux gens qui l’écoutent de découvrir leur rêve, et faire ainsi de leur vie une véritable œuvre d’art…

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chère plume oreille

Vous avez réussi en quelques mots à y insérer ma vie entière comme on le fait d’une perle dans une huître. J’en suis très ému. Mes camarades d’amitié oeuvre d’art me demandent d’écrire un livre résumant une vie consacrée à l’invention du pays oeuvre d’art, de la vie personnelle oeuvre d’art et à l’humanité oeuvre d’art et je suis terrorisé par l’idée que l’on me prenne pour quelqu’un.

Alors que je ne fus qu’un amoureux fou de la condition humaine. Je peux tout écrire à une seule personne mais je n’arrive rien à écrire quand elles sont deux ou plus. L’idée de me retrouver à tout le monde en parle pour vendre mon livre et ma personne, même cachée au sein de notre trio me semble une équation intérieure impossible à résoudre.

Quand Simon Gauthier a raconté ma vie à travers la Francophonie durant plus de 8 ans avec son conte du vagabond céleste, il venait régulièrement me voir avec un appareil video pour capter mes racontes… puis il reproduisait souvent telles quelles des phrases….

J’étais tellement heureux de prendre soin de son rêve de conteur… Mais en même temps tellement ahuri de voir que a création d’une humanité oeuvre d’art par l’humilité poétique me serait inaccessible de mon vivant.

Ce qui me rassure de devenir conférencier pour David et vous Claire, c’est que vous êtes de prodigieux rêveuses et rêveurs… et que parce que vous avez pris tous les deux le pari de rêver votre vie, vous allez pouvoir saisir ce que j’essaie de faire. 

Un conte-confidences de 45 minutes qui s’adresse à l’oreille de chacune et de chacun dans la salle en m’imaginant que c’est votre oreille Claire… car moi qui n’ai pas de téléphone depuis au moins 10 ans, qui ne va à aucune manifestation sociale de quelque nature que ce soit (mariage, baptême, soirée récréative) je sais qu’allumer des rêveuses et des rêveurs par le biais d’une conférence me rendra profondément heureux).qui vit en réclusion enchantée après avoir vagabondé 4 universités en pantoufles en me présentant aux gardiens de sécurité comme un recteur poétique, tout en prenant soin du rêve de chacune et de chacun, 

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J’aime l’idée du trio avec Michel et Didier parce que je vais pouvoir m’y cacher et mettre le rêve des deux autres en valeur.

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Que Fred me raconte à son tour dans son spectacle à travers toute la francophonie ….  me replonge dans un sentiment d’hébétude orpheline. Surtout que ma chanson du camionneur raconte la vraie histoire, d’une vraie personne humaine, que j’ai vraiment rencontré et qui a vraiment serré la main à l’impossible.

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Les 4 questions du pays oeuvre d’art que Fred propage avec tant de génie, j’y ai mis ma vie… en passant d’une rêveuse à l’autre, d’un rêveur à l’autre en posant inlassablement la même question…

En fait il y en avait deux. Quand j’arrivais dans un village et quon me ramassait comme vagabond sous la forme d’un lift… Je disais… connais-tu une grande rêveuse ou un grand rêveur à qui je devrais serrer la main avant de repartir… et l’autre… simplement… quel est ton rêve?

J’ai eu beaucoup faim mais je peux dire que je n’ai jamais demandé à manger… la beauté du monde m’a nourri comme l’écriture de chacune de mes 100 chansons.

DE TORONTO À SENNETERRE

31 janvier 2009 – 22 h 30 min

COUPLET 1

Au Toronto Eaton Center
sous le plafond de vitre

j’arrive direct d’un shelter
la poésie m’habite

au 4ième étage
librairie Indigo
assis dans l’passage

6 heures du matin
j’écoute chanter
des vrais oiseaux

des vrais oiseaux
qui passent l’hiver
au chaud

COUPLET 2

Au Toronto Eaton Center
sous le plafond de vitre

je pense à toi
qui vit dans le village de Senneterre
infirmière en chef de nuitte

au 4ième étage
des patients qui souffrent trop
assise dans le passage

6 heures du matin
t’as bien pris soin d’tes oiseaux

des vrais oiseaux
qui gémissent
dans ton coeur au chaud

COUPLET 3

au Toronto Eaton Center
sous le plafond de vitre

après avoir passé
12 heures dans un shelter
une chambre à 4 pour la nuitte

des gars qui ont tout perdu
qui sont rendus dans rue
des dépendances sévères

qui auraient ben besoin d’une mère
de la hauteur de l’infirmière en chef
qui habite le village
de Senneterre

des vrais oiseaux
dans un coeur de mère
ou y fait chaud

comme y fait chaud
pour les oiseaux
sous le plafond en vitre
du Centre Eaton
à Toronto

Pierrot
vagabond celeste

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Je ne sais comment résoudre l’équation en moi-même… Comment écrire un livre sans trahir les millions d’enfants qui meurent de faim ou de blessures de guerre sur la terre parce que je suis devenu quelqu’un à leurs dépens.

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COMMENT FAIRE DE SA VIE UNE OEUVRE D’ART!

Pierrot  s’est donné la mission de partager sa vision de la beauté du monde, afin de permettre aux gens qui l’écoutent de découvrir leur rêve, et faire ainsi de leur vie une véritable œuvre d’art…

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Comment avez-vous fait pour me dire si talentueusement en si peu de mots?

——

Je me sens comme en majeur dans votre cerveau-oreille Claire. et cela me rend si reconnaissant… Je ne sais comment vous expliquer… à vous je peux tout dire… ma vision de la beauté du monde passe par la qualité de l’oreille qui la reçoit. 

Je n’ai jamais douté qu’un jour, la nano-citoyenneté-planétaire et les deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) deviendront la signature de l’humanité oeuvre d’art en elle-même et en chaque vie personnelle oeuvre d’art parce que le rêve est multiversiel (dans le sens du multivers) et abs-en ciel, comme mon traité des abs…

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Ce doctorat des rêveurs équitables qui arrive à sa fin après 15 ans de recherche et de vagabondage m’a conduit à des conférences pour David… dont j’ai admiration et respect pour le rêve d,entrepreneur

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COMMENT FAIRE DE SA VIE UNE OEUVRE D’ART!

Pierrot  s’est donné la mission de partager sa vision de la beauté du monde, afin de permettre aux gens qui l’écoutent de découvrir leur rêve, et faire ainsi de leur vie une véritable œuvre d’art…

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je sens que dans ces quelques mots qui sont les vôtres, tout le reste de ma vie de sculpteur de rêveuses et de rêveurs y est inséré.

Merci

Pierrot

 

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ierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

10:06 (il y a 2 minutes)
À Didier, Michel, moi

Je crois que j’ai trouvé comment faire le 300 pages…

je partirais soit de la piste sonore du spectacle, ou encore mieux de sa vision video sur you tube…pour raconter la fondation du trio du pays oeuvre d’art par l’amitié oeuvre d’art.

j’aimerais déployer chronologiquement le ier spectacle

que nous avons fait tous les trois

en Ontario

et qu’au fur et à mesure de mes 2 interventions

des oropos et chansons de Michel et des propos et composition de Didier

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je discursive sous forme de commentaires accessibles à tous …. la philosophie du pays oeuvre d’art ….. ou chaque personne humaine par sa vie personnelle oeuvre d’art en est une nano-citoyenne-planétaire, et cela .en y privilégiant les 4 questions…. avec pour objectif…. d’en faire un jour …..  l’objet d’un rendez-vous des rêveurs équitables animé par notre trio.

qu’en pensez-vous?

Pierrot

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her Pierre,

Je n’en savais rien, mais ma belle Rosalie était venue à Calgary pour rompre avec son amoureux… son premier…
Je ne sais pas pour les gars, mais pour une fille, le premier chagrin d’amour, c’est une étape importante de la vie…
En l’absence de sa mère, cet après-midi, quand elle est revenue de sa rencontre et qu’elle s’est réfugiée dans sa chambre pour pleurer, j’ai vécu un très grand moment d’émotion en allant la prendre dans mes bras… pour le consoler, mais surtout pour lui rappeler à quel point la vie qui s’offre à elle sera faite de merveilles…
Un émouvant moment d’amour, qui m’a chaviré l’âme et le cœur… que je tenais à partager avec vous…
Bonne soirée.
Claire

———

hère Claire

vous devez vous sentir bien triste pour elle. oh combien merci de me partager votre sensibilité profonde à un moment essentiel de la vie de Rosalie. Il y a des moments comme ça ou des bras bienveillants ont un pouvoir qui rassure dans la détresse.Je n’ai pas de mots pour vous dire merci… d’être ce que vous êtes…bonne magie familiale dans votre séjour à Calgary au coeur de votre famille

Pierrot

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chère Claire, je viens de restaurer votre courriel

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

08:58 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Bon matin cher Pierre,

Tout le monde dort ici… et pour moi, c’est difficile de me lever après 5h30… alors me voilà!

Comme je vous l’ai déjà écrit, je crois que dans la vie il n’y a pas de hasard, seulement des rendez-vous… nous sommes là l’un pour l’autre, vous et moi, parce que c’était écrit depuis toujours dans les astres…

 

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Je n’en reviens pas claire, Je n’en reviens tout simplement pas… Votre génie de l’autre à travers votre talent de romancière. Je viens justement d’écrire à David et Diana le courriel suivant;

 

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Bonjour à vous deux

Je voulais vous dire d’abord merci d’exister… Vous faites vraiment une différence dans ma vie de créateur.

serait-il possible dans mon descriptif de changer le titre de ma conférence

qui est en ce moment

CROIRE À L’IMPOSSIBLE

Par ce petit texte qui me semble l’essentiel de la singularité que ma posture de chercheur apporte à Orizon comme conférencier

 

TITRE ET DESCRIPTIF DE MA CONFÉRENCE

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COMMENT FAIRE DE SA VIE UNE OEUVRE D’ART!

Pierre Rochette  s’est donné la mission de partager sa vision de la beauté du monde, afin de permettre aux gens qui l’écoutent de découvrir leur rêve, et faire ainsi de leur vie une véritable œuvre d’art.

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Merci

Je travaille fort pour être digne de la confiance que vous me portez

 

Pierrot

 

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Depuis 13 ans, j’entre profondément dans la personnalité de mes héros de roman pour les décrire et les rendre crédibles. Alors vous n’avez pas tort quand vous dites qu’en lisant la présentation que j’ai faite de vous pour le site Orizon, vous avez l’impression de vous reconnaître en personnage de roman… en fait, vous êtes le héros de votre vie… et tout ce que j’ai écrit est vibrant de vérité!

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Claire, voilà exactement ce qui vous irremplaçable dans ma vie. Vous êtes plus qu’une oreille talentueuse… vous avez de la vision de l’intrigue oeuvre d’art que porte en soi toute personne humaine qui ne triche pas avec son rêve. J’ai comme l’impression de parler à une pçatissière du réel qui sait faire lever la pâte du merveilleux cachée sous toute énigme d’ujne destinée humaine.

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Pierre, dans la vie il y a des étapes… et vous êtes rendu à celle du témoignage… partagé votre vision de la beauté du monde par vos questions… et du coup, semer de la joie parmi les gens qui vous entendent… Ces quelques mots pour vous dire, qu’à mon avis, vous devez apprendre à vous avancer, vous, pour partager avec le plus de personnes possibles votre idée du rêve, si chèrement acquise, et leur permettre ainsi de découvrir leur propre rêve… vous leur ouvrirez ainsi une fenêtre sur le bonheur…. en toute humilité de votre part…

———— 

Comme ne pas être bouleversé quand je vous lis Claire…  Je sais que parce que je vous ai rencontré vous l’.crivaine…ma conférence sera une suite logique à ce que fut mon rêve… et qu’à cause de cette rencontre avec vous la superbe rêveuse, je pourrai contribuer au rêve de vie de plus de personnes par les 4 questions du pays oeuvre d’art.

Merci de m’écrire malgré mes manques d’habiletés et malhadresses

Pierrot

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J’ai encore beaucoup de choses à vous dire… mais je suis si peu à l’aise sur ma tablette…. Ce n’est que partie remise… 6h30… il est temps d’aller me faire un bon café…
Bonne journée, cher ami.
Claire

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comment va la peine d’amour de votre petite-fille Rosalie?

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

19:23 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Chère Claire,

 

J’en suis arrivé à saisir que , tous les deux, nous avons ,l’âge des peines et des joies reliées à celles et ceux qu’on aime. des perles du k-oeur  qui sont immensément plus profondes qu’on peut se l’imaginer autour de soi.

Je repensais à vous qui revoyez votre fille elle-même mère…Je me disais… il y a là-dedans une des grandes énigmes de la vie. Cette succession des générations qui a à peine le temps de prendre soin les unes des autres et de se dire Je vous aime avant de laisser soudainement la place à la suivante.

Comme vous le savez, Je prends soin du rêve exceptionnel de doctorante de Gaelle comme si c’était ma vraie petite fille… Gaelle me demandait aujourd’hui ce qui me rendrait heureux. Et je lui ai répondu… J’ai l’âge de te dire que si tu es heureuse , je le suis. Je n’en demande pas plus à la vie. Que tu réalises ton doctorat et sa brillante pensée pure en métaphysique. non  pas comme une immigrante seule au pays, mais comme ma petite fille à qui je consacre toute mon abnégation oeuvre d’art.

Et c’est cet homme-là Gaelle qui dit merci à la vie de t’avoir rencontré.

Je pense à Rosalie et j’aimerais lui dire, de mon coeur de grand-père, que chaque peine d’amour est en soi un pas vers son rêve le plus pur, celui d’un amour dont le rêve de chacune et de chacun est non seulement respecté, mais sculpté par l’amour de l’une et de l’autre

Si j’avais un conseil à donner à une jeune femme d’aujourd’hui… Je lui dirais… poses la grande question à l’autre… QUEL EST TON RÊVE? Et si son rêve t’émerveille autant que sa personne… dis-lui ton rêve…. et si ton rêve l’émerveille autant que ta personne… alors il est possible que l’amour devienne un don de soi réel au rêve de l’autre , ne fusse que pour illuminer la fraîcheur de son propre rêve de vie

Pierrot

RépondreTransférer

 

c

c

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Bon matin, cher Pierre,

Je pense comme vous, nos deux jeunes vieux cœurs éprouvent les chagrins de ceux et celles qu’ils aiment… heureusement, nous vivons aussi leurs bonheurs! Je suis à une étape de ma vie paisible et sereine… ce qui me permet de m’ouvrir entièrement aux autres.

À 19 ans, les gros sanglots durent 24 heures… hier, Rosalie a suivi ses cours en ligne avec McGill, fait ses travaux… et en fin de journée, elle a partagé notre souper, puis elle est partie rejoindre des amis(es)… il ne faut pas oublier que c’était son choix… elle pleurait surtout pour la peine qu’elle avait causé a l’autre… je suis fière de son grand cœur.

C’est vrai que notre vie file trop vite… ma fille et mon fils sont de merveilleux parents… j’y retire une certaine paix de l’âme… malgré mes errances, je ne fus sans doute pas un trop mauvais modèle…

Je vous avais dit, je crois, qu’Isabelle avait rencontré son futur mari à la boîte à chansons Les deux Pierrots…. Tant qu’à être à Calgary aussi bien vous parler d’eux. Kevin, l’anglais de l’Alberta était venu au Québec pour le mariage d’un ami… et Les deux Pierrots était un incontournable… Isabelle de son côté y avait rejoint des amis. Ce fut pour ainsi dire un coup de foudre entre les deux solitudes canadiennes… Ils ont vécus 9 ans ensemble avoir d’avoir des enfants. Kevin ne parlait pas français, alors en compagnie d’Isabelle, il est allé travailler sur la Côte d’Azur pendant une année… aujourd’hui, il parle très bien notre langue. Le plus merveilleux, c’est que leurs 3 filles sont parfaites bilingues, sans aucun accent, ni dans une langue ni dans l’autre. J’ai eu le bonheur de voir naître mes 3 petites-filles… de les voir si grandes aujourd’hui me rappelle que je dois profiter des années qui passent…

C’est vrai que la vie vous fait un cadeau en mettant Gaëlle sur votre route… sa présence et le soutien que vous apportez vous permet de vivre les émotions d’un grand-papa… savourez!
Ce conseil que vous donneriez à une jeune femme, je pense qu’il pourrait s’appliquer à tous les amoureux du monde, sans égard à leur âge:
>
> « Je lui dirais… poses la grande question à l’autre… QUEL EST TON RÊVE? Et si son rêve t’émerveille autant que sa personne… dis-lui ton rêve…. et si ton rêve l’émerveille autant que ta personne… alors il est possible que l’amour devienne un don de soi réel au rêve de l’autre , ne fusse que pour illuminer la fraîcheur de son propre rêve de vie»

Ce conseil devrait constituer à lui seul la préparation à une vie à deux…. Toutefois, dans la majorité des cas, l’attrait commence par la personne… si les rêves s’harmonisent par la suite, ca peut aussi s’avérer gagnant…

Voici venu le moment d’aller me faire un bon café… comme vous voyez, je commence mes journées avec vous…
Bonne journée,
Claire

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Danielle est une complice extraordinaire depuis jadis sept-iles ou elle m’a accueilli comme vagabond-poète

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

05:40 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Danielle Fortier fut cette pâtissière qui m’a accueilli comme vagabond-poète alors que je dormais dans un cimetière protestant , à Sept-ïles , et quand je suis reparti sur la route, ce fut pour elle un véritable d’oeil parce qu’elle avait vu en moi l’artiste allumeur de rêve.

Puis la vie a fait qu’avec son conjoint ingénieur, elle s’est retrouvée à Montréal alors que j,étais dans une réclusion enchantée à vagabonder 4 universités pour le doctorat des rêveurs équitables. Et elle est redevenue ma complice.

Danielle a donc été témoin-complice de toute ma discipline de préparation pour Orizon… du par ceour à mes gammes… de mes gammes à mon jazz thème… et je suis enfin vraiment prêt… mais c’est à mon tour de l’appuyer… elle est à l’uqam en art… et elle a de la misère en culture théorique de l,histoire de l,art. Donc hier je lui ai donné un cours de 2 heures sur le passage de l,art concret à l,art abstrait de la renaissance en passant par le romantisme, le naturalisme, l’impressionnisme et le cubisme..et je l’assisterai d’ici le 8 décembre sur la mise en théorisation d’un ou deux travaux… car pour elle, à 60 ans, un retour aux études signifie aussi du rattrapage au niveau corpus culturel… et son vieux chum vagaonb de la connaissance en profite pour lui dire merci de lui avoir sauvé la vie jadis à Sept-Iles

avant de partir j’ai écouté gaelle dans ses avancées en pensée pure dans son traité du vide par la danse sémiotique… et au retour hier soir… Gaelle m,a montré toutes ses avancées de la journée..

Et me voilà à nouveau ce matin Claire pour vous dire…

Merci d’être dans ma vie

je tarde à reprendre la lecture de votre pdf

mais le plaisir n’en sera que plus grand

Pierrot

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le grand enjeu d’un rêve personnel c’est la loyauté envers le rêve de l’autre

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

11:22 (il y a 1 minute)
À Claire, moi

Bon matin, Pierre,

En écrivant votre texte pour Orizon, c’est ce que je voyais en vous… l’homme prêt à partager ses connaissances et ses expériences, pour aider ses semblables à faire de leur vie quelque chose de plus grand, à la hauteur de leur rêve… une véritable œuvre d’art….

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Comme votre plume possède l’art de dire juste. Je rêvais d’un doctorat qui passerait par une méthodologie ressemblant à celle d’Ignace de Loyaula. Passer par la pauvreté absolue pour découvrir les lois du coeur au service de l’humanité. J’y ai découvert les 4 questions: 1) quel est ton rêve? Dans combien de jours? qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? et comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde ( qu’est-ce que ton rêve a fait pour les autres).

J’ai pris le risque de mourir de faim, de froid, pour ne pas tricher avec mon rêve… en me disant qu’un jour, je vagabonderais 4 universités pour comparer mes découvertes méthodologiques,épistémologiques, philosophiques, métaphysiques et poétiques avec les grandses pensées des différents champs de connaissance. Et cela après avoir composé une centaine de chansons. 

Je me disais. Je ne peux accepter d’avoir des privilèges si je suis complice par omission des souffrances de millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre sur la planète. De là sont arrivés les concepts de vie personnelle oeuvre d’art, de pays oeuvre d’art, d’humanité oeuvre d’art par l’intelligence nano-citoyenne-plantaire sous la mise en algorithme de l’élection par tirage au sort des deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes).

La vie passe vite. 73 ans. Et je sais que je dois passer par des conférences pour dire à mes semblables. La beauté du monde demande que chacun de vous parte à la recherche de son rêve pour mieux prendre soin du rêve de son voisin et ainsi illuminer sa propre vie personnelle oeuvre d’art.

Je me suis entraîné comme un marathonnien… Je suis prêt. qu’on ne me donne pas ma chance une seule fois. J’en ferai un feu de joie pour chaque personne qui viendra entendre un vieux Monsieur qui vient de loin, de très loin, des rêves même de l’homme préhistorique devant son feu ….

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Ce soir nous sommes invités à souper à la résidence des parents de Kevin, 92 et 90 ans… j’ai connu ces gens il y a 28 ans… comme pour moi chaque vie est un roman, j’aime les entendre raconter… Murray a fait un doctorat à McGill.

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être ensemble ç 90 et 92 ans…. wowwwwwwwwwwwwww…. quelle belle symphonie de l’île de l’éternité de l’instant présent …pour les générations suivantes.

Mc Gill est l’université que j’ai le mieux aimer vagabonder… Cet alchimie entre l’excellence, la tradition, l’argent iol faut bien le dire, et c’est la seule université dont j’ai vu à la bibliotheque le soir de très vieux professeurs chercheurs se faire un honneur de fréquenter , bien camoufflé sur un des étagesou les livres sont si soigneusement entreprosés. La remise des diplômes aussi faite dans les jardins sous des tentes et une espèce de fanfare… wowwwwwwwwwwww… quel beau décorum. Ce côté international… que dire… un bijou d’espérance pour toute personne qui désire contribuer à l’échelle internationale au plus haut niveau d’un champ de recherche.

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Pendant le séjour de la famille au Québec deux enfants sont nés… dont Kevin… qui a son tour est venu faire une maîtrise à McGill… et voilà que Rosalie y étudie en troisième génération. 

C’est comme vous disiez:
« Je repensais à vous qui revoyez votre fille elle-même mère…Je me disais… il y a là-dedans une des grandes énigmes de la vie. Cette succession des générations qui a à peine le temps de prendre soin les unes des autres et de se dire Je vous aime avant de laisser soudainement la place à la suivante. »

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J’ai tenté d’être générationnel au niveau de la poésie d’une humanité oeuvre d’art  dans le coeur de chaque personne humaine dont j’aurai eu le privilège d’allumer ou de réchauffer le rêve au service du rêve de l’autre. J’aurais aimé être un exemple générationnel pour ma propre famille, mon frèere Claude l’a fait à ma place. je l’en remercie infiniment.

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Ainsi va la vie… et à notre tour, nous passons… mais vous et moi avons encore beaucoup à vivre… avant la tombée de notre rideau, à la fin de notre dernier acte…

à—————

J‘admire chez vous, Claire cette vision de la vie au service des vôtres. … woww… 

merci d’exister dans ma vie

Pierrot
Bon dimanche, cher ami!
Claire

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e ne veux pas me retrouver sous la coupe de quelqu’un qui m’empêchera de réaliser mes rêves.

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

20:21 (il y a 1 heure)
À Claire, moi

voilà une phrase clé dans votre roman

 

Je ne veux pas

me retrouver sous la coupe de quelqu’un qui m’empêchera de

réaliser mes rêves.

 

elle est ejcore aussi énigmtique aujourd’hui qu’hier

 

Pierrot

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Vidéotron

21:38 (il y a 5 minutes)
À moi

Cher Pierre,

Voilà la raison pour laquelle, un jour, j’ai décidé de rompre les amarres de mon mariage et de partir voguer au large… j’en avais assez de vivre sous la coupe de quelqu’un qui m’empêchait de réaliser mes rêves… quand je vous disais que ce roman était celui le plus près de ma réalité…
Voilà sans doute  la motivation principale pour laquelle je vis seule depuis trente ans…

Déjà la dernière soirée… un souper très agréable avec les Trigg… demain notre vol est à 10 heures. Comme toujours, je serai ravie de retrouver ma maison et mon chat…

Bonne nuit, Pierre.
Claire

Claire Bergeron

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Bon matin, Pierre,

Votre bonheur à me lire me va droit au cœur!

Je me prépare pour l’aéroport… heureuse de rentrer chez moi après avoir fait une grande réserve d’amour…

À bientôt, à mon retour au Québec.

Claire

Claire Bergeron

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que de sagesse Claire… c’est comme si votre roman illuminait le rêve de l’autre

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

10:09 (il y a 1 minute)
À Claire, moi

Les pères se fâchent parfois parce qu’ils ont à cœur le bonheur de leurs

enfants, mais ils pardonnent toujours. (p.68)

Son métier lui faisait souvent prendre

conscience de la fragilité de la vie humaine. (p.70)

 

————

 

— J’avais sans doute un rêve trop grand, qui n’a pas su résister

à la réalité.

— Je refuse que tu baisses les bras! Tu as du talent. D’ailleurs,

je suis certaine que tu ferais fureur en France. (p.80)

 

Ces deux phrases me frappent particulièrement… être illuminé par le rêve de l’autre au point de lui dire… Je refuse que tu baisses les bras. Tu as du talent…. C’est exactement cela prendre soin du rêve de son voisin ou de sa voisine… 

Quand on passe par le rêve de l’autre, on va droit au k-oeur de l’autre car son rêve s’y cache entre deux battements. …. Et cela a des conséquences lumineuses  sur l’appel à l’impossible que constitue dans sa propre vie le chemin du k-oeur de soi à l’autre , de l’autre à soi et de soi à soi.

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Prendre soin de son voisin le plus proche physiquement de soi et aussi le plus impossible à soi parce qu’aussi inaccessible que s’il habitait la planète mars… est peut-être la plus belle énigme poétique de l’existence humaine sur terre.

Je me rappelle d’un moment impossible sur ma route de vagabond.. et c’est en ce sens que je dis que dans la vie, seul l’impossible est vrai. J’avais très faim… C’était un soir chaud d’été… la noirceur gagnait peu à peu… J’arrive dans un village quelconque, une rue quelconque et soudain je suis attiré par une symphonie de parfums de fleurs… Je me dirige vers le lieu.. et là je vois un Monsieur très âgé en train d’arroser ses fleurs… 

Je lui dis… Bonjour Monsieur, je ne vous connais pas… mais je trouve ça extraordinaire que le parfum de vos fleurs m’aie fait dévier de ma route… et je voulais juste vous demander quel €st votre rêve?

Et lui de me dire simplement… mon rêve… c’est de donner de l,espérance à mes voisins en parfumant leur vie par mes fleurs… J’en ai été émerveillé. Parce qu’il avait accepté simplement de me confier ce rêve qui fait batte son coeur, il m’avait donné ce courage qui me manquait ce soir-là pour faire battre mon coeur au service des battements de coeur de celles et ceux que je croiserais sur ma route de vagabond.

Et c’est peut-être comme ça que j’aimerais commencer dans mes conférences pour David… Si après mon 45 minutes, votre voisin de table immédiat ressent que parce que vous lui posez intérieurement la question… quel est ton rêve? chacun de vous ressentiez que l’impossible vrai est maintenant possible pour vous tous comme groupe de rêvance dont la fierté de gagner sa vie ensemble pourra constituer enfin  une grande épopée intérieure au service du plus petit, de celle ou de celui qui n’aurait eu aucune chance de rêver sa vie si il ou elle ne vous avait pas rencontré sur sa route.

Bon retour au Québec, Claire

Pierrot

———–

Bonsoir Pierre,

Je suis de retour chez moi… je réalise que je n’ai plus 20 ans…

J’étais contente que ce soit Rosalie qui conduise pour revenir d’Ottawa, moi je n’aurais pas pu… elle a fait le trajet en chantant avec Pink, et les autres… et ce week-end, elle va faire du camping d’automne avec des étudiants(es) de McGill… la vie reprend son cours pour elle… 20 ans, toute la vie devant…

Aussi, elle a jeté un œil à mon ordinateur… et tout est rentré dans l’ordre.

Demain, je vais pouvoir vous répondre plus longuement… c’est tellement beau ce que vous m’écrivez… je vais tout relire avant de m’endormir…

Bonne nuit, cher Pierre.

Claire

Envoyé de mon iPad

——–

 

ue diriez vous si sur le site orizon… David et Diana m’annonçait comme …

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

21:30 (il y a 1 minute)
À Claire, moi

PIERRE ROCHETTE, PHILOSOPHE-VAGABOND

——————-

 

Lui qui avait toujours été un

aventurier sans attaches, depuis l’arrivée de cette femme dans sa

vie, tout était chamboulé. Était-ce dû à ce que les poètes appellent

l’amour, ce sentiment qui, paraît-il, transforme les hommes? (p.910)

 

(votre connaissance du coeur humain est rafraîchissante)

 

————

La matinée était douce, quelques rais de soleil se perdaient

 

dans une traînée de brume qui s’effilochait sur le sol en exha-

lant une odeur de terre et de feuilles mortes. Quand William vit

 

Angélique sortir de la forêt et venir vers lui dans sa robe d’été,

il sut qu’il ne pourrait plus vivre sans elle. Elle s’avançait d’un

pas léger alors qu’un vent impudent s’infiltrait dans sa longue

chevelure. Un chapeau de paille à la main dont les rubans roses

volaient sur un fond de ciel mauve, elle souriait. Ce tableau en

mouvance était plus beau que tous ceux qu’il avait jadis admirés

dans les musées de son Angleterre natale.(p.96)

 

Chère Claire, dans ce passage vous atteignez le pré-romantisme de la nouvelle Héloise de Jean-Jacques Rousseau… Une telle délicatesse du trait de pinceau de l’âme des sentiments si humains.

Julie ou la Nouvelle Héloïse [Première Partie] – Jean-Jacques Rousseau / Texte intégral [FR] – YouTube

 

——————- 

 

On raconte

qu’elle pleura tellement du haut de ce rocher que c’est ce qui fit

jaillir de terre cette jolie cascade que l’on surnomme « la chute de

la belle Indienne ».

Angélique était émue.

— Elle est triste, cette légende.

— Oui et non, car il paraît que les amoureux qui viennent se

tremper les pieds dans les larmes de la belle Indienne, au pied de

la chute, connaissent un hymen indestructible et éternel. C’est

très important pour les Indiens, qui croient en la survivance de

l’âme.

 

— Je préfère cette conclusion, répondit Angélique en sour-

iant, mais l’eau doit être trop froide aujourd’hui pour y tremper

 

ne serait-ce que le gros orteil.

— Et si l’eau était chaude, il y a quelqu’un avec qui vous

aimeriez tenter l’expérience ?

Confuse, la jeune fille rougit et changea de sujet.

— Et si nous lancions nos lignes? Je vois déjà des poissons

sauter là-bas.

William sourit. Il aurait aimé qu’elle prononçât son nom,

mais il respecta sa pudeur.

 

REMARQUABLE

 

—————– 

 

Il est des moments dans la vie où les

mots n’ont plus cours, où seuls s’expriment les corps avides l’un

de l’autre. (P.100)

 

Pas besoin d’envoûtement, mon cher William. L’amour est

mystérieux et irrésistible. Quand le cœur est conquis, il n’y a plus

d’autres issues que le partage, et même la mort ne peut séparer

les amants. (p.104)

 

wowwwwwwwwwwwww

 

——————-

 

Le docteur Poirier sentit le poids de l’existence peser sur ses

vieilles épaules. Jamais il ne comprendrait comment, au nom

d’une religion fondée sur l’amour, on pouvait arracher des petits

êtres sans défense au sein de leur mère pour en faire des bâtards,

des marginaux, sous prétexte qu’ils étaient nés hors du mariage.

Les Indiens avaient une mentalité tellement plus humaine. Les

membres de la tribu s’occupaient sans discrimination de tous

les enfants, légitimes ou pas. Et les missionnaires, convaincus de

la supériorité de leur religion, tentaient de les convertir. Quelle

ineptie ! (p.136)

 

SI JUSTE

 

—————– 

Adélard eut un sourire admiratif. Il était toujours émerveillé

par cette capacité qu’ont les Indiens à maintenir le cap en affron-

tant les éléments déchaînés. (P.142)

 

C’EST AUSSI LA DÉFINITION D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

 

—————— 

       Le traîneau fila sur la surface gelée du lac Témiscamingue.

Blottie dans le confort des couvertures, vivement soulagée de ne

plus être à proximité de son père, Angélique songeait à William

en caressant son ventre. Dans la chaleur de ses entrailles, la vie

de son grand amour continuait d’exister, et où qu’il fût, William

devait la sentir également, et être impatient de les retrouver. Elle

demeurait convaincue qu’il reviendrait au printemps et qu’il

s’empresserait de les chercher, elle et son enfant. (P.150)

 

descriptif synthétique magistral

 

—————- 

Bonne nuit 

 

chère Claire

 

———-

onjour Pierre,

J’ai obtenu la permission de Didier, et j’ai écouté en entier votre MP3 cet avant-midi, après ma matinée de création littéraire… heureuse de me retrouver devant mon ordinateur qui fonctionne à merveille, grâce à Rosalie!

Le projet dont vous discutez tous les trois est immense… mais comme la première dédicace que j’écris toujours à mes lecteurs est : « Un rêve n’est jamais trop grand… vivez les vôtres avec amour et passion », je ne peux que saluer les projets d’envergure.

Toutefois, si vous êtes tel que je vous perçois, je comprends que vous soyez confus…  « car je me sens en très grande confusion

entre ce que je porte en moi et ma difficulté de le dire».

————–

Bonsoir Claire

d’abord, quelques extraits de votre livres qui m’ont ébloui et le mot n’est peu dire:

—————–

Recroquevillée derrière sa fille, Marie-Louise était déchirée entre

son amour pour son enfant et l’obéissance qu’elle devait à son mari.

Ballottée au cœur d’un dilemme inhumain, elle s’en remettait à

Dieu en le priant en silence de toute la force de sa foi chrétienne.(p.150)

WOWWWWWWWW… quelle expressionnisme bien signé dans une scène qui pourrait faire tableau par un peintre tout en dévotion pour votre art Claire.

—————- 

Quand sa silhouette disparut dans

le lointain, la solitude devint sa seule compagne. Le cœur serré

jusqu’à l’étouffement, elle entra dans le compartiment que sa

mère avait réservé. Marie-Louise s’essuya rapidement les yeux ;

si elle voulait trouver le courage d’obéir à son mari, elle ne devait

pas laisser sa fille deviner ses émotions. (p.152)

si bien  ramassé

————— 

Elle s’appelait Marie-des-Anges. C’était une vieille sœur qui

marchait courbée sous le poids des douleurs qu’elle avait côtoyées

tout au long de sa vie.

comme c’est finement dit:)

 

—————- 

Abandonnée aux mystères du pays des songes,

Angélique vit William, enveloppé de serpentins de brume,

s’avancer à sa rencontre. Son amoureux glissait à la surface des

flots en tendant une main qu’elle n’arrivait pas à saisir. Puis il

 

se dissipa soudain en volutes légères qui se confondirent dou-

cement avec le fond de ciel sombre. Elle s’éveilla en hurlant son

nom. (p.163)

 

wowwwwwwwwwwwwwwwwww 

————– 

Bonjour Pierre,

 

J’ai obtenu la permission de Didier, et j’ai écouté en entier votre MP3 cet avant-midi, après ma matinée de création littéraire… heureuse de me retrouver devant mon ordinateur qui fonctionne à merveille, grâce à Rosalie!

wowwwww …. vous avez pris tout ce temps pour moi…. cela me bouleverse… et j’en suis très honoré. Vous êtes vraiment l’oreille et le k-oeur avec qui j’ai jadis rêvé de dialoguer d’amitié oeuvre d’art dans ma vie. Quand je dis que je ressens ma salle comme conférencier comme si c’était une seule oreille de la qualité de la vôtre, vous savez, chez moi cela correspond à quelque chose de très profond. 

Tout se passe comme si au fond de moi-même, je sais que la dignité avec laquelle nous prenons soin du rêve de l’un par l’autre me servira d’enluminure d’âme pour que chacun et chacune puisse se dire… C’te gars-là qui nous parle, c’est une question sur deux pattes: quel est ton rêve? … question avec laquelle il vient au fond de chacun de nos coeurs pour nous inviter à prendre soin du rêve de notre voisin comme si c’était notre propre rêve…

Il n’a pas de recette… rien à enseigner… Il témoigne… philosophiquement que comme vagabond-poète-chercheur, il fût d’abord un passeur de vraies histoires, de vraies personnes humaines, qu’il a vraiment rencontré et qui ont vraiment serré la main à l’impossible… Des gens ordinaires qui racontent quelque chose d’extraordinaire relié à leur k-oeur et à leur rêve à d’autres gens ordinaires.

—————

Le projet dont vous discutez tous les trois est immense… mais comme la première dédicace que j’écris toujours à mes lecteurs est : « Un rêve n’est jamais trop grand… vivez les vôtres avec amour et passion », je ne peux que saluer les projets d’envergure.

Voilà qui vous rend unique et irremplaçable Claire…  Combien de fois lorsque que j’avais faim ou froid, je me suis réchauffé en posant la question… quel est ton rêve? à des personnes humaines qui ne se sont jamais douté de ma précarité. Mais quand je voyais leurs yeux s’allumer à un rêve qui les habitait depuis leur enfance, je voyais le prix Nobel à l’horizon comme haut parleur pour ces millions d’enfants qui se meurent de faim et de blessures de guerre sur terre.

Mon rêve était infiniment plus grand que le ciel étoilé au-dessus de ma tête, que le bout de crouton de pain sec au fond de mes poches, que la forme hasardeuse de mes ampoules aux talons d emes pieds… Mais je marchais la nuit en disant à l’univers… Ça se peut pas autant d’injustice sur terre… Et le pire, c’est que tout ce que je réussirai à faire peut-être risque de me placer en état d’inquiétude parce qu’on va penser que je fais ça pour être quelqu’un  sur le dos de ceux et celles qui agonisent leur vie personnelle oeuvre d’art sans aucune espérance.

De là ma profonde confusion je crois que je ne peux exprimer dans toute sa maladresse qu’à une oreille compétente.

——————

Toutefois, si vous êtes tel que je vous perçois, je comprends que vous soyez confus…  « car je me sens en très grande confusion

entre ce que je porte en moi et ma difficulté de le dire».

Certaines des idées présentées me semblent très complexes par rapport à vous… je ne me sens pas le droit d’en juger, je vous connais si peu. Vos amis vous connaissent mieux que moi…

Chère Claire…. Je ne voudrais tellement pas manquer d’élégance vis-à-vis de mon prochain sur cette terre … J’essaie de faire les choses dans le respect et la dignité de mes partenaires de rêve, pour que chacun soit gagnant gagnant… Je connais intimement l’âme de chacun… et je remercie la vie d’y être confortable.

Ce qui me fascine en vous et David… c’est votre joie de rêver au quotidien, chacun dans vos domaines. quand j’improvise en marchant mes 45 minutes-confidences, je suis de plus en plus au k-oeur de chaque personne qui sera présente dans la salle… intimement au k-oeur de la question en eux… Quel est mon rêve? …. et mes anecdotes au lieu de mettre en valeur ma vie personnelle, soulignent plutôt cet émerveillement que j’ai vécu sur ma route de vagabond philosophe à voir surgir l’extraordinaire à travers les rêves de gens ordinaires, dont la luminosité des yeux et la paix des mots m’ont profondément ému.

Je pense à cette dame entre autres, coiffeuse  dans un village juste à côté de Rouain qui tenait dans une pièce arrière une boutique de vêtements usagés à donner gratuitement à celles et ceux qui en avaient besoin. Tout était si propre. Cette nuit-là, j’avais dormi dans le bois et j’avais égaré mes jeans.. C’était l’automne , je n’avais que mes culottes courtes… Le fils de la dame m’ayant vu dans le village m’a emmené chez sa mère pour me donner une paire de jeans..

Et j’ai vu l’impossible… Alors que je mangeais avant de reprendre la route… assis dans son salon de coiffure, après avoir vu la bonté dans les yeux de son mari garagiste, un autochtone est arrivé avec sa femme et ses enfants… et il a dit. Madame……. je suis venu vous montrer ce que je suis devenu à cause de vous… Car la dame gardait des enfants autochtones en famille d’accueil… 

quand je suis reparti, j’ai pleuré les larmes de mon corps… J’avais vu une vraie histoire, d’une vraie personne humaine, que j’ai vraiment rencontré et qui a vraiment serré la main à l’impossible sur cette terre. 

Écrire la chanson du camionneur m’avait tellement épuisé spirituellement que je n’ai pu encore raconté cette histoire dans une chanson… Car si mes mots n’arrivent pas à nourrir la beauté du monde de ce que j’ai vu, je ne peux les écrire.

——————-

J’ose seulement sur celle-ci, puisque c’est mon domaine… bien que je ne doute pas que vous puissiez écrire 300 pages en un mois, je trouve que l’idée d’en éditer un livre, digne de passer à la postérité, est une perception très réductrice de l’art littéraire… la linguistique, le style, la mise en page… et j’en passe…

Vous visez juste

Bien sûr, que je n’aurais pas écrit ce 300 pages sans une revision au niveau de la linguistique, du style, de la mise en page… mais j’ai quand même la passion d’écrire en un ier jet un hommage à l’amitié oeuvre d’art sur cette terre… en célébrant mes compagnons de fortune.

———–

Advenant que vous le gagniez ce prix Nobel dont vous rêvez, vous, le poète, le philosophe, qui avez vagabondé votre rêve pour en faire profiter les humains de la terre… croyez-vous que cet ouvrage sera représentatif du message que vous portez en vous depuis toujours?

wowwwwwwwwwwww ….. mon rêve en effet demande que ce que vous soulignez avec tant de pertinence fasse partie des paramètres de création. Meri

à—————–

Pierre, vous êtes quelqu’un d’exceptionnel…

L’idée d’un livre sur votre parcours de vie est excellente…

Vous savez Claire. de là vient ma confusion. Au fond de moi, je n’ai besoin que d’une lectrice, vous.

—————–

À travers un trio… pour mousser de la publicité… j’en suis moins certaine. Mais encore un fois, ce n’est pas à moi d’en juger… si ça vous rend heureux, faites-le… la vie est si courte…

J’apprécie votre jugement si bien étayé.

————

J’arrête ici, j’ai l’impression de me mêler de quelque chose qui ne me regarde pas du tout… malgré que vous m’ayez fait écouter votre conversation…

Si je vous ai fait écouter ma conversation avec toutes mes maladresses… c’est que j’ai tellement besoin qu’entre nous , tout soit à la hauteur de mes dires les plus secrets….. pour que vos dire comme les miens puissent se dire un jour… wowwwwww…. quelle belle fin de vie nous avons eu.

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Cher Pierre, quoique vous fassiez, vous le ferez avec votre cœur… vous êtes un poète… chanter pour les gens fait partie de votre mission sur cette terre… vous semez du bonheur… «…longtemps, longtemps après que les poètes ont disparus, leurs chansons courent encore dans les rues…» quand je turlute ces mots, je pense à vous…

Il est possible qu’un jour, je reprenne ma guitare, simplement pour vous chanter quelques chansons de Félix, Vigneault, Brassens,Ferrat… ne fusse que pour vous dire merci.

—————-

Bonne soirée,

Claire

PS : Pour vous rassurer… si le confinement a pris David par surprise, et lui a fait craindre pour son entreprise, il a vite rebondi. Depuis 21 ans en affaires, les choses n’ont jamais été aussi prospère pour lui que présentement… Je souhaite de tout cœur qu’il puisse vous faire découvrir à ses clients, et que vos conférences prennent leur envol…  ça nous ferait un immense plaisir à tous les deux.

alors Claire, ça c’est merveilleux… je continue à me sculpter comme conférencier pour que David soit fier de moi.

merci infiniment à vous deux

Pierrot

,

Claire

PS : Pour vous rassurer… si le confinement a pris David par surprise, et lui a fait craindre pour son entreprise, il a vite rebondi. Depuis 21 ans en affaires, les choses n’ont jamais été aussi prospère pour lui que présentement… Je souhaite de tout cœur qu’il puisse vous faire découvrir à ses clients, et que vos conférences prennent leur envol…  ça nous ferait un immense plaisir à tous les deux.

alors Claire, ça c’est merveilleux… je continue à me sculpter comme conférencier pour que David soit fier de moi.

merci infiniment à vous deux

Pierrot

———

onsoir Pierre,

Il y a tellement de profondeur entre vous et moi… il m’arrive d’avoir peur de trop en dire, de ne pas me mêler de mes affaires… comme je vous l’ai dit, je vous connais si peu… Pourtant, à travers vos mots, votre vécu que je ressens – vous savez que ce sont les émotions qui m’ont conduite à l’écriture – j’ai l’impression parfois de vous connaître depuis longtemps… peut-être nos âmes se sont-elles croisées dans une autre dimension…

Merci pour les extraits de mon roman que vous commentez… ça me ravit… il y a tellement d’amour et de passion derrière chaque mot.

« Mon rêve était infiniment plus grand que le ciel étoilé au-dessus de ma tête, que le bout de crouton de pain sec au fond de mes poches, que la forme hasardeuse de mes ampoules aux talons de mes pieds… Mais je marchais la nuit en disant à l’univers… Ça ne se peut pas autant d’injustice sur terre… Et le pire, c’est que tout ce que je réussirai à faire peut-être risque de me placer en état d’inquiétude parce qu’on va penser que je fais ça pour être quelqu’un  sur le dos de ceux et celles qui agonisent leur vie personnelle œuvre d’art sans aucune espérance.

Loin de moi cette pensée, je vous devine profondément humain, sensible, inquiet du bonheur de chacun… vous l’êtes dans la discussion avec vos amis, en revenant régulièrement sur le plus important… soit qu’il faut trouver du bonheur à faire quelque chose…

J’ai encore beaucoup à vous écrire, je vous reviens demain.

Bonne soirée, cher ami.

Claire

———-

Cher Pierre,

 

Vos courriels m’inspirent… soient des réponses à vos mots, aussi, des choses à vous confier…

 

Commençons par ceci…

Depuis qu’elle connaît les mots, ma petite fille Joséphine, la plus jeune à Isabelle, essaie de les réunir pour en faire des poèmes… et je trouve qu’elle a du talent. Mais ce qui m’inspire le plus en elle, c’est que je distingue déjà à travers sa personnalité, son sens de l’autre, son âme de poète…

À la question de Fred Pellerin : Quel est ton rêve? Elle a répondu spontanément : Que tous les enfants du monde puissent manger!

Je vous joins deux de ses poèmes, Le grand voyage qu’elle a écrit à dix ans, et Mes racines optimistes, qu’elle a conçu à 11 ans… elle a eu treize ans au début d’octobre.

Si vous pouviez lui écrire un petit mot pour commenter ses poèmes… elle en serait vraiment enchantée… elle a trouvé tellement merveilleux que je communique avec vous… un véritable poète…

Tout ça pour en venir à cette idée :

Quand vous aurez terminé votre 300 pages, vous devriez penser à écrire votre parcours de vie… lentement… en pesant chaque émotion qui a accompagné chacune de vos expériences… Vous pourriez commencer aujourd’hui, alors que vous êtes rendu à témoigner de votre vécu, en cherchant à inspirer ceux qui vous écoutent… Pour ensuite plonger dans le passé, à votre enfance… que ressentiez-vous… comme Joséphine, visiblement différente des filles de son âge… et les étapes qui s’en suivent, du chansonnier au vagabond… un testament littéraire en quelque sorte…

Je suis écrivaine, que voulez-vous, chaque vie est inspirante… la vôtre particulièrement, qui mérite de passer à la postérité…

Bon, je dois vous quitter… rendez-vous chez le dentiste… je préfère les rencontres avec mes lecteurs…

Bonne journée,

Claire

———-

oséphine a reçu la don de la poésie du k-oeur, chère Claire

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

10:55 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Cher Pierre,

Vos courriels m’inspirent… soient des réponses à vos mots, aussi, des choses à vous confier…

Commençons par ceci…

Depuis qu’elle connaît les mots, ma petite fille Joséphine, la plus jeune à Isabelle, essaie de les réunir pour en faire des poèmes… et je trouve qu’elle a du talent. Mais ce qui m’inspire le plus en elle, c’est que je distingue déjà à travers sa personnalité, son sens de l’autre, son âme de poète…

À la question de Fred Pellerin : Quel est ton rêve? Elle a répondu spontanément : Que tous les enfants du monde puissent manger!

Je vous joins deux de ses poèmes, Le grand voyage qu’elle a écrit à dix ans, et Mes racines optimistes, qu’elle a conçu à 11 ans… elle a eu treize ans au début d’octobre.

Si vous pouviez lui écrire un petit mot pour commenter ses poèmes… elle en serait vraiment enchantée… elle a trouvé tellement merveilleux que je communique avec vous… un véritable poète…

——————

Très chère Claire,

Joséphine est née poète Claire… on le voit bien par la luminosité qui nous sourit entre ses mots … elle voit…exactement avec les yeux de la poésie universelle. Ce serait pour moi un honneur de correspondre avec elle de poète en poète….aussi longtemps qu,elle en sentira la nécessité ou le plaisir

ou je devrais dire de murmurer la beauté du monde entre une  très vieille âme de poète et une très brillante âme de jeune poète…. 

Bienvenue dans le théâtre magique de la vie, chère Joséphine

Je définis la poésie comme un don et un devoir d’humanité intime  aux autres par des mots qui les honorent d’espérance.

Les deux textes de Joséphine sont scintillants. wowwww….

alors je n’attends que son adresse-courriel… pour déguster un tel impossible dans ma vie… car dans la vie, seul l’impossible est vrai.

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Tout ça pour en venir à cette idée :

Quand vous aurez terminé votre 300 pages, vous devriez penser à écrire votre parcours de vie… lentement… en pesant chaque émotion qui a accompagné chacune de vos expériences… Vous pourriez commencer aujourd’hui, alors que vous êtes rendu à témoigner de votre vécu, en cherchant à inspirer ceux qui vous écoutent… Pour ensuite plonger dans le passé, à votre enfance… que ressentiez-vous… comme Joséphine, visiblement différente des filles de son âge… et les étapes qui s’en suivent, du chansonnier au vagabond… un testament littéraire en quelque sorte…

Cet enchantement envers la poésie qui sous-entend ma personne, vous avez probablement raison… il est temps d’en témoigner lentement et le plan que vous me suggérez me semble excellent… Vraiment claire, vous avez non seulement du métier, mais une véritable vision oeuvre d’art du rêve de l,autre.

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Je suis écrivaine, que voulez-vous, chaque vie est inspirante… la vôtre particulièrement, qui mérite de passer à la postérité…

Bon, je dois vous quitter… rendez-vous chez le dentiste… je préfère les rencontres avec mes lecteurs…

Bonne suite à votre journée Claire

Bonne journée,

Claire

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Chère Joséphine… la vie vous a fait le don de la poésie du k-oeur

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

11:20 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

MES RACINES OPTIMISTES

 

Mes racines optimistes

Mes racines optimistes

Mes racines optimistes 

L’optimisme au coeur de mes racines

Mes racines optimistes 

L’optimisme guide mon coeur de gamine

Je cherche, je pense, je me décourage.

Je ne trouve rien 

Sauf de petit lien 

Je cherche, je pense, je m’encourage.

Une nuit j’étais sans idée,

Peut-être que je devrais quitter? 

Mes racines, fortement ancrée 

Dans mon optimiste né 

M’ont alors parlé:

« Regarde dehors, jojo 

Il ne faut surtout pas te décourager »

C’est à ce moment là

Que j’ai surpris la pleine lune briller

Briller sur la neige désertée 

Inspirante avec cet espace délicat 

J’ai vu comme un papier blanc 

Sans mot, sans idée, sans événement 

Tout de même beau et attrayant

Le charme si pur, si magique, si inspirant

Est-ce que mes racines optimistes viendront à ma rescousse ?

Souvent, elles me parlent, elles me guident, elles me poussent…

Elles m’aident à trouver

Le simple dans la complexité 

Le bon sens dans l’insensé 

L’action dans ma paresse

La solution dans ma détresse 

Mes racines optimistes 

L’optimisme au coeur de mes racines

Mes racines optimistes 

L’optimisme guide mon coeur de gamine

Une nuit plein d’idées 

Je dois rester je ne pourrais pas quitter

Mes racines fortement ancrée 

 

Dans mon optimiste né 

M’ont alors sauvé 

Je prends une feuille blanche

Je fais danser mon crayon

Comme la lune et ses rayons

Comme cette nature si inspirante

Mais qui suis-je donc?

Je suis Jojo

Je pousse, je grandis, je deviens mature

Je peux commencer des conversations

Peu importe les conditions, 

Je suis là pour mes amis

Mes amis sont là pour moi. 

Je peux parler pour des heures 

Mais aussi questionner

Je peux aussi écouter

Car la sensibilité est dans mon coeur

Je pense, je réfléchi, je mûri 

Quel est donc mon rôle? 

Rester optimiste, oui…

Mais c’est vraiment plus que d’être drôle…

Si quelqu’un a l’air triste 

Mes racines rassurantes

Me guident et je deviens humoriste

Tout en étant réconfortante 

Car la vie c’est comme une montagne russe

Même si on est optimiste

Il y a des hauts et des bas dans le processus

Mais à tout prix, je poursuis le positif

Voilà, la lune s’est couchée

Le soleil s’est levé

Ma feuille n’est plus blanche

Je l’ai rempli de ma confiance

Mes racines optimistes sont venues à ma rescousse

Elles me parlent, elles me guident, elles me poussent…

 

————— 

Chère Joséphine

Votre grand-mère Claire m’a envoyé deux de vos textes… Vous êtes née poète… ma grand-mère Lumina aurait appelé votre don… le don des larmes de joie.

Quand j’étais petit, je me rappelle d’une fois en particulier…

Nous étions assis un à côté de l’autre devant la fenêtre…elle m’avait murmuré… juste avant que le ier flocon de neige tombe, tu vas voir une larme de joie juste au coin de mon oeil… Seules les larmes de joie comptent dans la vie. Elles sont plus rares…mais ce sont celles de lla vie qui coule en soi.

Ça m’a pris des années pour comprendre que ce sont les mêmes larmes que lorsque dans un aéroport, on attend une personne que l’on n’a pas vu depuis trop longtemps. En la voyant soudainement, on pleure parce qu’elle nous a manqué, et on rit en même temps parce qu’enfin on  va pouvoir lui dire qu’elle nous a manqué.

Joséphine , vous avez reçu le don des larmes de joie par les mots.. Et votre art de célébrer la beauté du monde par votre optimiste signera votre vie entière..Que vous ayez écrit cela à 11 ans… me procure intérieurement, en ce moment même ou je vous écris… les larmes de joie de ma grand-mère Lumina tout au fond de mon k-oeur.

Pierrot

—————–

 

LE GRAND VOYAGE

Voyager, voyager c’est mon rêve 

Voyager c’est mon rêve qui m’appelle

Il m’appelle depuis que je suis née

Je suis née pour voyager…

Voyager pour aider les gens

Voyager pour découvrir et apprendre,

Voyager pour apprendre, les cultures et les

langues

Communiquer, communiquer dans plusieurs

langues

Communiquer c’est mon rêve qui m’appelle

Il m’appelle depuis que je suis née

Je suis née pour communiquer.

Je sais que ça sera un grand défi

Mais pendant toutes ces péripétie

Je suis déterminé d’apprendre des langues

Comme l’Espagnol et la langue Allemande 

Voyager pour aider les gens

Voyager pour découvrir et apprendre,

Voyager pour apprendre, les cultures et les

langues

Skier, skier sur les 7 continents c’est mon rêve

Skier c’est mon rêve qui m’appelle

Il m’appelle depuis que je suis née

Je suis née pour skier.

Pendant que je ski les grandes montagnes

Je sais que mes pieds seront souvent gelés

Comme le sommet du Formigal en Espagne

Et celui du Mont Blanc que je vais visiter

Parsemé de douces pentes glissantes

Qui offre tellement de déferlant défis

Tout comme ma vie

Si emballante, fascinante et étourdissante

 

Voyager pour aider les gens

Voyager pour découvrir et apprendre,

Voyager pour apprendre, les cultures et les

langues

Découvrir, découvrir l’Australie c’est mon

rêve 

Découvrir, c’est mon rêve qui m’appelle

Il m’appelle depuis que je suis née

Je suis née pour découvrir

Pendant que je découvre l’Australie

Je veux câliner un koala calineux 

Cajoler un kangourou capricieux

Plonger tout autour de la grande barrière de

corail

Parcourir le coeur du désert australien

Jeter un oeil sur la culture aborigène 

Afin de mieux comprendre leur destin

Et la réconciliation avec NOS indigènes

Voyager pour aider les gens

Voyager pour découvrir et apprendre,

Voyager pour apprendre, les cultures et les

langues

Pendant ce grand voyage,

Mon coeur sera gonflé de chaleur

Comme le ballon de la montgolfière

Me portant tout autour de la terre

Une simple goutte d’humanité 

A tellement de pouvoir

Qu’elle permet de changer

De redonner l’espoir

Voilà. Je sais je sais 

Mon rêve c’est plus que voyager

Mon rêve c’est de découvrir le bonheur 

Et de le partager avec tout mon coeur

 

——————- 

Joséphine… votre texte est magnifique… porter poétiquement son rêve à un si jeune âge, prenez-le comme un k-adeau de la beauté du monde…qui vous permettra de déposer cotre rêve au k-oeur du rêve du plus petit parmi les autres.

———–

Comme j’ai un échange épistolaire avec votre grand-mère Claire qui me rend vraiment heureux, j’aimerais bien , si vous en avez le plaisir et tant que vous en aurez le plaisir, vivre la même aventure poétique avec vous…

et pour vous souhaiter la bienvenue dans ma vie, je vous envoie un de mes mes poèmes.

CHANSONS DE PIERROT

 

1518, chap.1, 100 chansons

LA CHANSON-MANIFESTE DU NANO-MODERNISME DE L’HUMANITÉ OEUVRE D’ART

DECEMBER 20, 2016

VOYAGE

chu rien qu’un chanteur qui voyage
tu m’verras jamais à t.v.
j’ai 35 ans j’fais pas mon âge
j’fais du folklore dans mes tournées

j’ai comme des explosions dans tête
que j’ai besoin d’te raconter
d’un coup je meurs d’un hasard bête
dans des pays trop éloignés
—–
Au Japon j’ai connu l’boudhisme
avec des temples d’un hors du temps
pis en Afrique des musulmans
qui ont plusieurs femmes évidemment

moi catholique baptisé
traumatisé par le péché
y a tellement d’religions sur terre
qu’aujourd’hui j’me sens libéré

——
j’ai vu des noirs bleus comme la mer
qui vendaient des serpents séchés
des noirs charbons en Côte d’Ivoire
qui m’ont donné leur amitié

du fond de la brousse ma peau blanche
a eu honte de ses préjugés
y a tellement de couleurs sur terre
qu’aujourd’hui j’me sens libéré

——
j’ai vu des langues par dizaines
des dialectes par centaines
sayonara good by je t’aime
midowo antimari midowo

moi québécois enraciné
qu’on a monté contre les anglais
y a tellement de langages sur terre
qu’aujourd’hui j’me sens libéré
————–

les religions sont des poètes
comme les langues et les couleurs
j’ai comme des explosions dans tête
qui font qu’aujourd’hui j’ai pu peur

d’être québécois dans l’fond du coeur
et j’ose crier à la jeunesse
maudit déniaise t’as 18 ans
je sais que la planète t’attend

j’sais pas si j’ai bien fait d’parler
mais pour le reste oubliez-moé.

Pierrot
vagabond céleste

——————

c’est fou les échos que j’ai de tes shows Fred

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

19:45 (il y a 14 minutes)
À Fred, moi

ier soir à Boucherville… Fred a encore une fois fait son rappel avec l’histoire du Pierrot de La Tuque

Guy Morin y était et me l’a appris ce matin…

—————–

Je t’envoie une vrai histoire vécue à Caraquet au Nouveau-Brunswick

 

175..  (CAMIONNEUSE)) LA CHANSON DU CAMIONNEUR)

LA JEUNE CAMIONNEUSE QUI AVAIT DE L’OR DANS LES YEUX

JULY 15, 2015 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Une des grandes joies d’un vieux nomade, c’est le décès de ses pulsions provoquées par l’agonie des passions d’intérêt personnel. Un beau matin, tu te lèves, tes pieds ont fait le tour de ta personne et te voilà sculpté en grand-père de la beauté du monde honoré par le miraculeux village de Caraquet offrant le mystère de l’océan entre toi et ta jeunesse.

Je marchais, avec mon bâton PRENDS-TON TEMPS, après un après-midi à la bibliothèque… Un camion arrête… une jeune femme aux yeux magnifiques me dit: “Monsieur vous êtes un vrai nomade, n’est-ce pas? Parce que moi aussi d’habitude… je voyage sur le pouce seule avec mon chien, à travers le Canada. Je suis même partie l’hiver pour Terre-Neuve, puis l’été pour le Yukon et l’Alaska”

– Quel âge avez-vous mademoiselle?
– 23 ans, qu’elle me dit…

Me permettez vous de vous poser les quatre questions qui m’ont fait faire le tour des grands rêveurs er grandes rêveuses du pays?

– Je peux-tu les noter dans mon journal qu’elle me dit?

Je me présente … Pierrot vagabond, grand-père de la beauté du monde. Quel est ton rêve? Dans combien de jours? qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve? En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

A la quatrième question, ses yeux se sont mis à briller.

Vous savez, qu’elle me souffle comme un vent d’une fraîcheur inouie, j’ai convaincu mon patron qui dirige un commerce de fabrication de produits raffinés à partir du sirop d’érable, de me laisser nomader sur les routes du pays pour faire déguster nos produits et ainsi ouvrir un marché par de nouvelles commandes. Je me suis créé un emploi, suis payée au kilométrage, je suis payée pour vagabonder avec mon chien..

Mademoiselle, que je lui dis, vous n’êtes pas entrain de vous créer un emploi, vous êtes en train de dessiner un pays oeuvre d’art par votre vie personnelle oeuvre d’art. A 23 ans, vous êtes déjà une géante de la liberté.

La liberté chez moi, propos qu’elle accentue par une pose fière, est un besoin.

Mademoiselle, croyez un vieux rêveur nomade, la liberté est un devoir dont on a le privilège d’être l’architecte. Dans ce pays, la liberté fut d’abord considérée comme une rareté possédée par les coureurs des bois qui l’apprirent des autochtones…

Monsieur Pierrot, qu’elle me dit, Mon chum voyageait dans son char avec son chien.. La chicane a pogné, il est parti à Souris. On a convenu de se rejoindre aux Iles de la madeleine, le temps que je complète ma run. J’aime tellement ma liberté que ça m’a comme soulagée, mais lui y vient de virer de bord parce qu’y peut pas vivre sans moi. Je ne me sens pas respectée là-dedans.

Quand j’ai vu l’or dans ses yeux embrumé de pluie, son rêve mis en péril par l’intensité et la confusion d’émotions contradictoires, je lui ai dis: Viens on va marcher le long de l’océan et tu vas pouvoir reprendre le dessus…

On a pris une longue marche sur la grève sauvage… elle a parlé parlé parlé mais jamais ses mots n’ont fait déshonneur à son rêve… Je lui ai dis… quand on est nomade, le dialogue avec un sédentaire est toujours un apprentissage, les deux souffrent de ne pas habiter le même univers… c’est comme l’agriculteur et le pêcheur ici-même à Caraquet:))))

Son chum téléphone… il est presque rendu à Caraquet, il a roulé toute la journée… Je la laisse à son camion, elle est prête à partir mais ses yeux me supplient de ne pas la laisser seule tout de suite… mais avec cette élégance fière que si je n’avais pas été grand-père de la beauté du monde, je n’aurais pas intuitionner la qualité intrinsèque de sa détresse.

– Viens, le vagabond te paye une pizza. Devant moi au restaurant, elle dit à son chum (au téléphone) qu’elle est avec un vieux nomade Pierrot, et qu’ils se rejoindront après.

Je lui dis… tu sais au 21eme siècle, le couple existe de moins en moins mais de nouvelles notions comme celle de PARTENAIRES DE RÊVE naissent par l’individualisme nano-moderniste… Il serait peut-être sain de vérifier si vos rêves réciproques sont compatibles.

Son chum téléphone, il est rendu à Caraquet… elle lui dit ok, on va se parler tout de suite… Et le vieux monsieur en moi qui se dit… une simple chicane d’amoureux qui annonce une négociation et un nouveau départ…

Le lendemain matin, je rentre par hasard dans un restaurant, avec Jules Bossé, le fabuleux rêveur en bicycle… celui avec qui j’échange des trucs de nomade depuis 3 jours… Les deux jeunes amoureux sont là, la nomade et son sédentaire… la jeunesse… l’avenir de la beauté du monde…

Pierrot vagabond

——

voilà un extraordinaire document d’archive de départ pour sculpter notre trip au mois de février.

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

19:37 (il y a 23 minutes)
À Michel, Didier, moi

salut les amis

Je suis en train de visionner le tout

D’abord Michel, bravo pour ton retour sur scène après 40 ans d’absence. Tu as ce charisme tranquille et apaisant qui moi me magnétise et à juste titre le public aussi.

et quand je vois Didier jouer ses compositions… je me dis wowww… la formule marche… Didier, t’es tellement magique.

À mon humble avis, il nous reste à en écrire la chorégraphie pour que le pays oeuvre d’art naisse à travers le ? que constitue chacune de nos propositions en équipe avec celle des deux autres. Imaginer une mise en scène qui protège notre liberté créatrice tout en créant un confort de complicité avec le public.L’objectif est que le public ressente qu’y a pas d’ouvrage là-dedans, que de la poésie bien orchestrée.

Je vais commencer à écrire le 300 pages et je pense qu’en préparant soigneusement le pacing, l’éclairage, le rythme et la danse poétique entre nous trois… nous allons arriver à un produit qui sera exportable.

Une ou eux répétitions peut-être à grande-Iles… précédées peut être aussi d’une journée de conception.

J’ai bien hâte de lire les commentaires de Didier

à suivre

Pierrot

bravo encore Michel pour ce superbe travail d’édition.

———

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

19:53 (il y a 8 minutes)
À Claire, moi

wowwwwwwwwwww Claire

vous pouvez être fière

vraiment fière

 

J’ai encore des échos du spectacle de Fred…

 

Michel m’écrit:

 

hier soir à Boucherville… Fred a encore une fois fait son rappel avec l’histoire du Pierrot de La Tuque

Guy Morin y était et me l’a appris ce matin…

————

ce soir,

J’ai répété pour la millième fois ce soir mon 45 minutes-confidences …  dont le titre est …. croire à l’impossible

en le marchant dehors…

j’étais fou de joie, Claire

je sens que je vais apporter quelque chose de magique

à David et à Orizon

quelque chose qui met de l’âme dans une entreprise parce que le rêve du plus petit est aussi important

que le rêve de l’entreprise elle-même.

quelque chose qui s’appelle de la poésie accessible  au coeur de chaque personne humaine

présente dans la salle parce qu’enfin on lui parle d’elle personnellement, de son rêve et de celui de chaque membre de sa famille

comme j’ai dit souvent à des parents le long de ma route

prenez soin du rêve de vos enfants par la beauté même de votre rêve de vie.

Claire

vous m’êtes précieuse.

Pierrot

——–

Très cher Pierre,

 

Ces quelques mots ne m’ont pas échappé… : « Il est possible qu’un jour, je reprenne ma guitare, simplement pour vous chanter quelques chansons de Félix, Vigneault, Brassens, Ferrat… ne fusse que pour vous dire merci. »

…vraiment, je trouve cette possibilité des plus séduisantes… le jour où ça viendra, j’aimerais que vous me chantiez surtout du Rochette…

Pierre, comme moi, vous êtes à l’automne de la vie… pas encore l’hiver, celle où il nous faudra une berçante… le temps venu de nous souvenir. Non, nous avons encore de choses à accomplir…

Très cher Pierre, j’ai le pressentiment qu’un jour… pas très lointain, vous allez reprendre une guitare… et composer d’autres chansons…

Si vos plus belles étaient à venir? Vous êtes un poète, il faut célébrer la vie, la beauté du monde, pendant qu’il est encore temps…

Vous m’êtes précieux également…

Claire

PS : Joséphine m’a envoyé un mot pour me remercier de vous avoir fait parvenir ses poèmes. Comme je le pensais, elle est émue et gênée… répondre à un « vrai » poète quand on a 13 ans… mais elle m’a dit qu’elle allait vous écrire…

——

ierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

20:05 (il y a 9 minutes)
À Claire

Je vous réécris là-dessus cette nuit Claire

 

Pour le moment

David et vous me rendez profondément heureux

——-

Chère Claire,…pour moi, l’acte poétique suprême sur cette terre c’est …

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

08:05 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Chère Claire

pour moi, l’acte poétique suprême sur cette terre c’est…

 

de faire une oeuvre d’art d’une oreille et d’une plume qui se confient à une plume et une oreille et vice versa. J’ai longtemps rêvé de cela… C’est comme si chacun de nous disait à l’autre… voici ce que j’ai fait aujourd’hui pour faire de ma vie personnelle oeuvre d’art un bien commun pouvant contribuer à honorer notre condition humaine à tous sur la terre.

La dévotion que l’on porte à l’oreille et la plume de l’autre, réciproquement me semble un acte poétique aux portées exponentielles au point ou vous m’apportez Claire une valeur ajoutée à la dévotion que je porte au rêve de Gaelle, à celui de votre petite fille Joséphine et surtout au rêve de chacune et de chacun dans une salle corporative que je visualise comme un dialogue entre une immense plume et une immense oreille de la salle en soi avec la mienne enrichie par le dialogue avec Claire me permettant de mieux servir les rêves de Gaelle, Séraphine, David, Marlene, Michel Nathalie, Didier, Danielle…

Comment vous dire…merci… à travers ces mots qui viennent du k-oeur..

De là cette guitare…dont je veux vous parler

J’ai fait beaucoup de bien avec sur la route… Je me rappelle d’un soir du  jour de l’an ou  Michel Labrosse m’avait amené chez une femme pour que la vie lui apporte un cadeau  pour qu’elle puisse sortir de sa dépression, son mari étant en chaise roulante… J’ai chanté mes chansons avec ma guitare et elle a pleuré tout le long.

Mais en même temps, je me rappelle aussi la distance que cela créait entre la personne qui m’écoutait et moi que j’ai réussi à abolir quand je me suis mis à chanter a capella bien appuyé sur mon bâton de pèlerin. Cette fraternité de la condition humaine entre ma voix qui chantait uniquement sur la musique de mon koeur et le k-oeur de l’autre qui faisait de son oreille une voix.

et c’est cette puissance de l’humilité d’une de mes chansons chantée à capella que j’aimerais déposer au k-oeur de mes 45 minutes confidences pour David. Faire de l’union entre le k-oeur de la salle et mon k-oeur une oeuvre d’art comme nous faisons vous et moi par nos plumes et oreilles réciproques.

L’arrivée de votre Joséphine dans ma vie me rappelle tout cela… offrir à l’autre non pas la brillance de son oeuvre, mais l’humilité de sa vie personnelle oeuvre d’art…. et c’est peut-être cela que je recherche, ce cela poétique que ma guitare malgré tous les bienfaits qu’elle m’a permis, n’a jamais réussi ce qu’un simple bâton de pèlerin et une voix du k-oeur elle m’a fait grandir dans ma capacité à faire rêver le k-oeur de l’autre au k-oeur de mon propre k-oeur.

Cette dame que j’ai fait pleurer avec ma guitare et mes chansons un certain jour de l’an… je pense que je lui aurais fait plus de bien si je lui avais murmuré mes chansons a capella, doucement, bien appuyé sur mon bâton…. Au lieu de me percevoir comme un artiste de scène de l’intimité et elle comme une spectatrice de salle de l’intimité, elle nous aurait perçu tous les deux comme deux humains se berçant sous la chaise berçante des joies et des peines de la vie, unis et complices devant une simple chandelle de l,espérance posée sur la table de mes mots.

merci d’être dans ma vie

Pierrot

 

bon matin d’écriture

 

—-

Bonsoir Pierre,

J’espère que vous avez passé de bons moments avec votre amie Danielle…

Vous a-t-elle enfin enseigné à boulanger votre pain ?

J’ai écouté le début du spectacle que vous avez fait avec vos amis en Ontario, vos deux présentations à vous, en fait… et ça m’a beaucoup plu de découvrir que vous avez un excellent sens de l’humour, une belle façon de captiver votre salle… ça m’a semblé très réussi. Ça me plaît parce que l’humour fin fait partie de notre dynamique familiale… j’ai appris très jeune, et je l’ai enseigné à mes enfants, que dans la vie il ne faut pas trop se prendre au sérieux… le rire est important…

La relation à votre guitare m’intrigue… Vous m’aviez écrit ceci : Il est possible qu’un jour, je reprenne ma guitare, simplement pour vous chanter quelques chansons de Félix, Vigneault, Brassens, Ferrat… ne fusse que pour vous dire merci. Cette possibilité me semblait un cadeau que vous vouliez m’offrir… pour me dire merci. Et voilà que vous en faites un instrument qui sépare l’artiste de celui qui l’écoute… ça m’intrigue un brin…

De toute façon, je ne perds pas espoir que vous la repreniez un jour… pas trop lointain, pour composer de nouvelles chansons… Je serais ravie d’assister à ce miracle… voir naître une chanson…

Cher ami, je vous souhaite un bon retour chez vous.

Bonne soirée,

Claire

 

—– e ne l’ai besoin d’emprunter une guitare à Michel juste pour vous dire merci Claire

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

20:02 (il y a 2 minutes)
À Claire, moi

très chère Claire

J’aimerais emprunter une guitare à Michel pour ne chanter des chasnsons que pour vous …. vous chanter quelques chansons qui ont fait ma vie et vous raconter à vous seule Claire ….. les peines et les joies ….. qui ont accompagné une longue méditation sur ces quelques textes durant plus de 32 ans… Puis  redonner sa guitare  à Michel et passer à autre chose de plus épuré.

J’ai soif de l’oreille unique, de la plume unique, de l’événement unique, des mots qui en découleront qui seront uniques entre nous. Je ressens que le chef d’oeuvre que j’ai toujours voulu pour ma propre vie personnelle oeuvre d’art passe par le chemin de l’amitié oeuvre d’art unique entre nous.

Voyez-vous Claire, c’est l’impossible de la poésie des ieres fois qui me montre le chemin du k-oeur en amitié oeuvre d’art.

——————

Bonsoir Pierre,

J’espère que vous avez passé de bons moments avec votre amie Danielle…

Vous a-t-elle enfin enseigné à boulanger votre pain ?

 

————— 

La journée fut exceptionnelle de création. Comme vous le savez, Danielle est ma collaboratrice en ce qui a trait au côté interface de mon 45 minutes-confidences pour David

Voici ou nous nous sommes rendus aujourd’hui (Pour ce qui est du pain, ce sera la prochaine fois sauf qu’elle m’a dit que 500 grammes de farine, c’est à peu près deux tasses)… surtout que mon pain de cette nuit est … disons passable pour un gars qui a faim:)))))))))))

———-

 

Voici donc le résultat de notre collaboration p.m.

 

D’abord on me présenterait sur le site orizon comme PIERRE-ROCHETTE, PHILOSOPHE-CONTEUR …

 

Puis, le titre de la conférence serait… UN GESTE VERS L’IMPOSSIBLE et non plus … croire à l’impossible.

Enfin, Danielle doit faire une sculpture d’ici 2 semaines pour son examen en art à l’Uqam… que j’accompagnerai d’un 5 minutes de confidences. (Et j’aimerais bien d’ailleurs Claire que vous veniez y assister, ce serait pour moi l’occasion de vous présenter à Danielle)

et cet essai à l’uqam serait un nouveau concept …  un ier pas vers une conférence interactive…que nous imaginons danielle et moi avec Orizon de la manière suivante: 

Nous avons pensé à un arbre stylisé en arrière de moi  ou il y aurait dans l’arbre  1) des k-oeurs en pain d’épice ou il serait écrit: POUR TOI et des petits sacs ou il serait écrit sur chacun d’eux. QUEL EST TON RÊVE?. le tout au bout de crochets comme il y en a aux extrémités des boules de Noel.

—–

Cet arbre qui porterait le titre …. D’UN GESTE VERS L’IMPOSSIBLE ou encore….  L’ARBRE DES IMPOSSIBLES… serait le décor de mon 45 minutes 

….. d’un conte qui raconterait l’histoire d’un arbre de Noel impossible… mais pourtant bien réel…. à partir duquel je commencerais en introduction…. par dire que dans la vie seul l’impossible est vrai lorsqu’il passe par le k-oeur pour demander à l’autre quel est ton rêve? Suivrait le conte truffé d’anecdotes illustrant ces gestes des humains vers l’impossible.

Puis je terminerais la conférence en disant à toutes celles et ceux qui veulent prendre soin du rêve d’une personne qui leur est cher de venir piger dans l’arbre un petit coeur en pain d’épice ou il est écrit POUR TOI et un petit sac pour y déposer le k-oeur ou il est écrit… QUEL EST TON RÊVE?… pour le donner à une personne dont elles ou ils sentent que de partir à la découverte de leur rêve peut faire la différence dans le bien qu’elles pourront faire ensuite à une ou un autre personne humaine … qu’elles ou eux. 

Donc fondamentalement, dès que chacune des personnes qui a reçu le coeur ou il est écrit POUR TOI et le petit sac ou il est écrit QUEL EST TON RÊVE? a enfin réussi à marcher vers son rêve…… ces personnes s’engagent à redonner les acs et les petits coeurs à une autre personne qui elle aussi lorsqu’elle sera sur la piste de son rêve, fera le même don… à une autre personne… et ainsi de suite… de façon à dessiner tel des chandelles allumées sur un gâteau de fête, le profil d’un pays qui s’appellera le pays oeuvre d’art.

————

Bien sûr, je demanderais que ces personnes humaines  laissent une contribution volontaire dans un boîte à cadeau au pied de l’arbre pour que je puisse recuisiner ( probablement Danielle… je suis si mauvais pâtissier)))))))))))) et recoudre des petits sacs pour le prochain 45 minutes confidences.

Dès que Danielle et moi auront fait le prototype de l’arbre, que son chum d’ingénieur aidera à fabriquer… nous en ferons un logo avec le titre des 45 minutes confidences pour le déposer sur le site d’Orizon.

————– 

J’ai écouté le début du spectacle que vous avez fait avec vos amis en Ontario, vos deux présentations à vous, en fait… et ça m’a beaucoup plu de découvrir que vous avez un excellent sens de l’humour, une belle façon de captiver votre salle… ça m’a semblé très réussi. Ça me plaît parce que l’humour fin fait partie de notre dynamique familiale… j’ai appris très jeune, et je l’ai enseigné à mes enfants, que dans la vie il ne faut pas trop se prendre au sérieux… le rire est important…

———— 

Ce n’était pas prévu. On m’a demandé de présenter Didier et Michel 2 minutes avant qu’ils entrent en scène… Je vous remercie pour ces belles remarques… J’ai une maîtrise universitaire sur le rire… vous savez… de là…  la minutie avec laquelle je ne veux aller chercher que des rires discrets du k-oeur… the pure joy of laughing girl.

———–

La relation à votre guitare m’intrigue… Vous m’aviez écrit ceci : Il est possible qu’un jour, je reprenne ma guitare, simplement pour vous chanter quelques chansons de Félix, Vigneault, Brassens, Ferrat… ne fusse que pour vous dire merci. Cette possibilité me semblait un cadeau que vous vouliez m’offrir… pour me dire merci. Et voilà que vous en faites un instrument qui sépare l’artiste de celui qui l’écoute… ça m’intrigue un brin…

Je je veux jouer de la guitare qu’un  seul soir pour vous dire merci Claire… à part cet événement du k-oeur guidé par une amitié oeuvre d’art, je ne sais trop pourquoi il y aurait une suite:))))))) car jamais je n’atteindrai la poésie des ieres fois qu’il y aura entre nous ce soir-là.

Pierrot

————-

De toute façon, je ne perds pas espoir que vous la repreniez un jour… pas trop lointain, pour composer de nouvelles chansons… Je serais ravie d’assister à ce miracle… voir naître une chanson…

Un jour Claire, j’écrirai une chanson qui s’appellera L’ÉCRIVAINE AU COEUR D’OR et qui vous racontera… que j’espère aussi belle que la chanson du camionneur…

parce que vous faites partie de la vraie histoire, de ces vraies personnes, que j’ai vraiment rencontré et qui ont vraiment serré la main à l’impossible.

Pierrot

Cher ami, je vous souhaite un bon retour chez vous.

Bonne soirée,

Claire

——–

en fait Claire, j’ai compris cette nuit

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

10:27 (il y a 4 minutes)
À Claire, moi

que d’ici ma mort, je n’écrirai plus qu’une chanson

et ce sera celle dont le titre sera

L’ÉCRIVAINE AU K-OEUR D’OR.

J’y mettrai autant de temps que j,en ai mis pour le camionneur

————-

et j’ai compris aussi que je ne ressortirai ma guitare

qu,une seule fois

pour nous raconter les peines et les joies

qui m’ont suivi durant 32 ans

quand j’ai chanté 5 ou 6 chansons clé

de mon répertoire…

qui sont dans mon gros cahier de chansons

que j’ai conservé de mon époque aux deux Pierrots

———–

Mais que je ne veux chanter les miennes

qu’a capella, ou en les lisant pendant que je les chante

dans mon vieux cahier de chansons

encore tout teinté de la poussière de la route.

je veux séparer mon ancienne existence de ma nouvelle abs-xistence

pour mieux danser l’impossible dans ma vie

————–

Je ne recherche maintenant que la poésie des iere fois

dans ce qu’on ne confie qu’à une oreille-plume.

—————-

Ce matin,

je suis dans la lecture de votre roman p.165

lentement je m’y plonge

 

——–

p.m.

je repartirai probablement pour un aller retour

stade olympique centre ville

à mes réinventer pour la millième fois

ce 45 minutes confidences

qui hier a duré une heure et quart:))))))))))))))))))

———

 

Demain matin très tôt

je m’en vais chez mon ami Arnaud

pour lui faire mon 45 minutes confidences

qui sera probablement enregistré sur son ordinateur

 

à suivre

 

Pierrot

 

bonne journée Claire

——

Claire

10:28 (il y a 3 minutes)
À moi

Très cher Pierre,

 

Ce passage du livre : Le petit prince, de Saint-Exupéry, m’a toujours profondément émue.

– Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu’est-ce que signifie “apprivoiser” ?

– Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C’est bien gênant ! Ils élèvent aussi des poules. C’est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?

– Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie “apprivoiser” ?

– C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie “créer des liens…”

– Créer des liens ?

– Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autreTu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…

Cher Pierre, au mois d’août quand j’ai reçu votre mot, vous étiez un poète semblable aux autres, qui me félicitait pour mon œuvre… ce que vous n’êtes plus aujourd’hui… pour moi, vous devenez chaque jour plus important… unique… et je sens que je deviens aussi précieuse pour vous… unique…

Il y a quelques années, David a donné une guitare en cadeau à sa femme. Comme il lui fait habituellement de beaux cadeaux, elle devrait être d’une assez bonne qualité. Alors, quand viendra le moment pour vous de partager avec moi les quelques chansons qui ont fait les peines et les joies de vos méditations, vous viendrez chez moi, et je l’emprunterai à Laurence. Quelque part après le temps de Fêtes… nous en reparlerons… si vous êtes d’accord.

Et ce qui m’a tiré une larme de joie, impossible à retenir, c’est ce passage de votre courriel où vous parlez de L’écrivaine au cœur d’or… pour en faire une chanson qui me racontera, aussi belle que celle du camionneur… comment voulez-vous qu’une femme ne verse pas une larme devant un tel cadeau! Toutefois, attendez de me connaître mieux… j’ai peut-être des défauts qui vous échappent… ou des qualités que vous n’avez pas encore découvertes…

Mille mercis d’avoir pensé à m’offrir un tel cadeau… j’en suis infiniment émue…

Bonne fin de journée à vous.

Claire

——-

«Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.»

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

19:42 (il y a 1 heure)
À Claire, moi

le refrain de la chanson

de l’écrivaine au k-oeur d’or

me semble tout symphoniser par ces mots

et il me semble que les couplets

ferint en sorte que chaque personne humaine

puisse en faire

l’espérance de sa propre vie

————-

Angélique, elle, marchait sans but,

ses rêves écroulés comme un château de cartes par le souffle

d’une méchante sorcière qu’elle appelait le destin. Soudain, (p.164)

bien dit

 

————– 

Marie-Louise se tut. La froideur de son époux la glaçait. Ravalant

sa peine, elle pria pour que ce cauchemar prenne fin avant que ses

sentiments envers Albert disparaissent à tout jamais. (p.166)

WOWWWW

 

——————- 

Depuis des mois,elle avait le sentiment de marcher à côté de sa vie, comme une ombre n’arrivant pas à se détacher de la forme qui l’entraîne.

:)

_________________ 

 

 — Je ne peux pas m’opposer à la volonté de ton père, ma fille,

c’est lui le chef de famille. Je ne peux pas me permettre de

laisser mes émotions étouffer ma raison.

— Le cœur a également ses raisons, maman! (p.170)

superbement ramassé 

 

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aujourd’hui j’ai marché aller retour du stade olympique au coin de Jean  Talon et Delorimier puis rue David pour voir ou àArnaud habitait… j’adore marcher… j’ai remâché mon texte avec beaucouo de plaisir tout au long…

qui est Arnaud?

un employé de la bibliotheque de l’uqam

qui était tellement inquiet de me voir

travailler nuit et jour

dans le temps des fêtes un an avant la pandémie

qu’il venait me porter ç manger la nuit

pour être certain que je ne tombe pas malade

un grand Monsieur de 6 pieds et quelques

père séparé de deux enfants

dont un avec une maladie congénitale grave

 

très cultivé

qui porte à ma personne

un respect fraternel

 

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demain

j’irai chez lui pour la iere fois

et pourtant on se connaît depuis 4 ans

Je sors peu à peu de ma réclusion

je vais avoir beaucoup de plaisir

à réinventer mon 45 minutes confidences

devant lui

et dans le p.m.

il est possible que j’aille continuer

ma session de travail

avec Danielle…

 

2634… 22 FÉVRIER 2019,

MÉTAPHYSIQUE… BRILLANT COMPTE-RENDU DE NOTRE CONVERSATION DU VENDREDI MIDI PAR ARNAUD CHAUCHOY….

FEBRUARY 22, 2019

A C. <achauchoy@gmail.com>

À
Pierre Rochette

Aujourd’hui à 13 h 45

2019-02-22

Pierrot et la métaphysique personnalisée. La métaphysique est une sorte de fiction personnalisée. Un histoire que l’on se raconte à soi-même et aux autres.

Le métaphysicien oeuvre d’art Pierrot Rochette est avant tout un stratège qui une fois ayant consulté ses tacticiens ( philosophes, dictionnaire de l’épistémologie), et prenant acte de leur difficulté à répondre à une situation inattendue et incontournable trouve par lui-même une solution inusitée a un problème posé (Churchill et les bateaux de pêche, attaque d’une dune en rang serré pour imiter une ombre).

WOW-T=2.7K? sous la chanson du camionneur vendue à 300 000 exemplaires fait partie de la stratégie abductive d’ouvrir un nouveau champ de pensée . Tout comme la construction d’un univers hologramique de Marlène la jardinière présenté dans un show case a Fred Pellerin est probablement dans une intention d’activation d’une synchronivité entre le conteur et la métaphysique personnalisée de l’équipe de recherche.

Une pensée devrait être aimée en tant qu’objet et non pour le sujet l’ayant écrite dont la posture laisse des traces dans lesquels chacun veut alors mettre ses pas , tout comme l’enfant veut marcher dans l’ombre de son père en mettant ses pieds dans les chaussures de celui-ci. Cela ne le fera pas grandir plus vite. Les plus grand métaphysiciens sont ceux qui ont une pensée juste (respectueuse de l’environnement social et matériel ?) et à partir d’eux mêmes : la femme qui a confiance en sa capacité d’accoucher sans un médecin, le sculpteur vivant au fond des bois.

à suivre….

merci Arnaud….
quel beau geste d’amitié que nos conversations du vendredi midi

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2908… 23 MARS 2019,

MON AMI ARNAUD VIENT DE DÉCOUVRIR CE MERVEILLEUX CONTEUR INTERNATIONAL QU’EST SIMON GAUTHIER AVEC SON CONTE PHILOSOPHIQUE….«LE VAGABOND CÉLESTE».. À PARTIR DUQUEL.. DEPUIS PLUS DE 7 ANS MAINTENANT… SIMON ENCEMENSE LA FRANCOPHONIE (PLUS DE 150 SPECTACLES) DES QUATRE QUESTIONS SOUS-FONDANT TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART..EN VISANT PLANÉTAIREMENT LA CINQUIÈME QUESTION: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

MARCH 23, 2019

À
Pierre Rochette

mar 22 à 8:09 PM

Salut Pierrot,

je viens de visionner avec émotion la présentation de Simon Gauthier que tu as posté récemment sur ton blog. Quelle belle rencontre tu as fait là avec ce conteur, quel merveilleux ami…

Je trouve cela heureux que la vie des Rochette en forme de conte trouve un passeur pour la transmettre à toutes les âmes attentives…Je dois voir ce show !

Et l’odyssée continue : le vagabond a d’abord troqué ses bottes pour une paire de pantoufles qui lui ont permis de parcourir sans laisser trop d’empreintes les pages innombrables des livres. Puis , sans aucun regret, il troque maintenant les livres pour des dessins valant un milliard d’étoiles que l’on peut déposer quelque part dans une banque de souvenirs cachés sous le sabot d’un cheval même pas boiteux qui broute nonchalamment les qualis d’un herbe généreuse dans un près de Saint Raymond de Portneuf .

Et le conte poursuit son chemin infini sur les épaules du vagabond comme le verbe sur celles du poète…

Amitiés,

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RÉPONSE DE PIERROT À ARNAUD…

Très cher Arnaud,

J’ai transmis ton courriel si abductif d’intelligence à Simon qui ce matin doit lui aussi le lire avec beaucoup d’ahurissement… Tu as visé juste… tu sais lire le fil d’or de cet agrégat de passeurs que constitue Simon, Fred, Marlene, Michel et Pierrot… à qui je rajoute ce matin Arnaud:)))

Quand je t’ai raconté comment une nuit, comme ce le fut pour Pascal et ses pensées cachées dans sa doublure de manteau et pour Descartes avec ses songes, j’ai vu se corseter le cadre théorique de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) évacuant fébrilement de notre champ constellaire de la non-tricherie non seulement les 6000 pages de blogue issues de mes lectures, mais aussi tout autre personnage de l’histoire sauf pour référence dans ce que Derrida appelle «LA MARGE».

Et bien plus, une voix sévère m’a dit (Sans doute le daimon de Socrate) … TU NE LIRAS PLUS JAMAIS UNE PAGE D’UN LIVRE PARCE QU’À PARTIR D’AUJOURD’HUI, NON SEULEMENT TU N’EN AURAS PLUS BESOIN, MAIS CELA S’APPELLERA TRICHER AVEC TON RÊVE BIG-BANG.

Et là, tout s’est enchaîné…. Le voyage à La Tuque pour y marcher et y dessiner les lieux constellaires de mon enfance où flottent encore les non-tricheries de mon père, l’achat d’un cahier de dessins pour accompagner les futurs blogues, et surtout la recherche des qualis du multivers à travers notre seul cinéma de la ville où on y présentait des films de John Wayne.

J’ai donc acheté un cahier à dessins, fait mon ier dessin, suis allé sur you tube écouter mon ier film de John Wayne avec les yeux de l’enfant que j’étais quand il allair au cinéma empire, poursuivi par les dessins la mise en émergence des pensées abstraites abductives synthétiques théoritiques et surtout stratégistiques, en vue de soumettre aux trois wows de notre équipe de recherche, la suite de la beauté du monde PAR LES PROCHAINES 20 PAGES DU JARDIN CONSTELLAIRE DE MARLENE OÙ se vit l’apothéose au quotidien par Marlene de ce que devrait être une vie personnelle œuvre d’art sans la tricherie, consacrée à son rêve big-bang au service DU RÊVE BIG-BANG DE L’HUMANITÉ sous sa forme d’algorithme social: «wow-t=2.7k?».

Hier matin, je suis donc allé te porter une photocopie de mon ier dessin intitulé: « COUREUR DES BOIS// PHILOSOPHE» EN ÉCRIVAT BIEN AU DESSOUS QU’IL VALAIT 4I MILLIARDS DE DOLLARS:))))))))))))))))))

Merci d’avoir lu
le fil d’or qui mènera notre équipe de recherche
(Auld, Woodard, Rochette)
non seulement à l’institut d’intelligence artificielle
du Québec, mais surtout au prix Nobel de la paix

Pierrot vagabond

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Gaelle la métaphysicienne, mon amie et partenaire de recherche

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Un rêveur ou une rêveuse ….. Je ne le ou la vois pas comme un homme ou comme une femme… mais comme un rêve sous forme de fleurs sauvages dont le pot est le corps immatérialisé par la beauté intérieure qu’il porte… Il ne faut jamais prendre soin de quelqu’un… mais du rêve de quelqu’un car le rêve, une fois arrosé et ensoleillé come plante… saura lui-même prendre soin de la personne humaine…

A cette époque à l’uqam… j’avais peu et je donnais tout….chaque rêve en péril me faisait souffrir…  et le soir quand je me couchais je me disais… Aurais-je pu en faire plus aujourd’hui.?

Puis Gaelle et moi devinrent peu à peu de véritables complices de recherche… Je vagabondais l’uqam… 7 jours semaine… On a souffert du manque d’argent ensemble, de la faim ensemble, on a partagé le peu qu’on avait dans nos poches en un pot commun et on a travaillé comme des fous…

Une chance qu’on était fondamentalement attisés l’un et l’autre par le merveilleux, la poésie du merveilleux qui habite u n chercheur ou une chercheuse quand elle est visité par le hors temps, le hors réalité, le hors servitude…

Dans le temps des fêtes en 2020 entre Noel et le jour de l’an… comme je n’avais pas de carte d’étudiant… je ne pouvais entrer à l’uqam… mais si je me renfermais au 24 heures informatique… on ne pouvait m’en sortir… et j’y ai passé mes nuits et jours entre Noel et le jour de l’an …  travaillant sans cesse au glossaire k-onstellaire de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)

Gaelle… elle aussi passait ses nuits et jours dans son bureau… Et le plus exceptionnel… moi vagabond , recteur poétique, ayant conquis le k-oeur des gardiens de nuit comme de jours… on me laissait circuler entre mon local et le bureau de Gaelle…. Et là, la nuit comme le jour, on alternait des sessions audio de travail avec des périodes de réclusion… Et Gaelle dessinait des graphes nuit et jour pour dire quelque chose qui n’avait jamais été dit avant elle… et je lui disais… même si tu ne sais pas pourquoi et ou tu t’en vas avec ça…. fais confiance en ton rêve… fonce … prend des risques…. convoque l’impossible…. Tout ça… c’est sur nos iers audios de son vieux tel cellulaire qui est encore dans son bureau à l’uqam et qu’elle va aller récupérer bientôt

Et moi, je lui racontais Pierrot vagabond qui par la faim, le froid, la mise en chansons du merveilleux des étoiles… j’étais devenu un explorateur de l’épistémologie en quête d’impossible… sale, vêtements usés, pantoufles aux pieds, barbe longue… un hobo de l’institution heureux malgré tout…

Tout est enregistré sur son vieux téléphone… quand même…. Comme on a été des privélégiés du rien par le rien pour le rien qui habite le big bang de toute vie personnelle oeuvre d’art dans la marche vers son rêve…

Et pendant ce temps là, je donnais un coup de main à des étudiant)e)s en maîtrise, d’autres en doctorat… je prenais soin de la détresse des gardiens, des hommes et femmes de ménage… j’étais sensible à chaque rêve estropié dans les couloirs de l’uqam…  Je n’avais jamais à payer ma dette d’avoir été un enfant de la beauté du monde par le rêve depuis ma naissance…

————

 

Une chance qu’Arnaud , un ami employé de la bibliothèque venait quelque mois m’apporter à manger … car du gruau avec de l’eau chaude… 3 fois par jour… ça finit par affaiblir le corps, mais par le rêve ….

Gaelle dormait à terre dans son bureau, sujette à de terribles mots de dos et des douleurs au corps récurrents… moi Sur une chaise dans le fond du 24 heures, là ou on n’a pas le droit de dormir sous la peine d’être expulsé… comme un chat qui ne dort que d’un oeil… dans le silence heureux parce que fondamental en métaphysique de l’onti-kha-tif…

Parfois elle passait à mon 24 heures, me réveillait… pour une session de travail… On avait faim mais on était heureux…

————–

J’ai vagabondé ma vie comme j’ai vagabondé mon rêve ce temps des fêtes-là… J’avais hâte à miinuit à Noel… J’avais hâte à minuit au jour de l’an… pour lever ma tasse de gruau et me dire… Joyeux Noel Pierrot, Bonne année Pierrot… et m’enfoncer somptueusement dans une nuit de travail à saisir les lois de la beauté du monde par un doctorat oeuvre d’art impossible…

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bonne soirée Claire

——

Le bonheur de la création…

Boîte de réception

Claire

21:17 (il y a 3 minutes)
À moi

Vous êtes merveilleux, cher Pierre,

 

Vous avez le don de semer du bonheur… en ce moment, particulièrement dans mon cœur…

Je découvre que l’inspiration vous envahit… autant pour la chanson de L’écrivaine au cœur d’or, que pour votre prestation de 45 minutes.

Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir

« le refrain de la chanson

de l’écrivaine au k-oeur d’or

me semble tout symphoniser par ces mots

 

et il me semble que les couplets

feraient en sorte que chaque personne humaine

puisse en faire

l’espérance de sa propre vie »…

 

Moi, qui écrit de long roman, je suis toujours étonnée de découvrir à quel point l’auteur d’une chanson peut, en quelques mots, entraîner l’imaginaire de celui qui l’écoute dans sa propre vie, et le faire vibrer, comme vous dites, pour qu’il en fasse l’espérance de sa propre vie… c’est sublime! Quant à la musique, là, je suis totalement dépassée…

Votre ami Arnaud me semble être un érudit au grand cœur. S’il enregistre votre prestation, et que c’est possible, j’aimerais bien l’écouter.

Je vous souhaite une bonne nuit, tout en douceur.

Comme disait maman : bonne nuit, bons rêves, bons becs, à demain !

Claire

C

—–

 

 désolé Claire pour ce mp3

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

sam. 27 nov. 21:07 (il y a 4 heures)
À Claire, moi

Je me suis permis beaucoup d’excès en laboratoire

que je ne me permettrais pas sur la scène

j’aurais du attendre le 45 minutes plus clean pour vous l’envoyer

 

cela me permet quand même de bien cimenter mes limites éthiques

quand je passerai au 45 minutes

de moins mâcher mes mots , de parler plus lentement

et de traduire mieux la poésie qui m’habite

 

Pierrot

——–

Bonsoir Pierre,
Je suis chez David, je vais visionner votre mp3 demain après-midi, de retour chez moi.
Je suis convaincue que ce vidéo sera très intéressant… les excès font partie de la joie de vivre!
Bonne fin de soirée à vous.
Claire

——

de ce temps-ci, toutes celles et ceux dont je prends soin sont heureux autour de moi

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

01:19 (il y a 3 minutes)
À Claire, moi

Gaelle n’a jamais été aussi créatrice jour et nuit… Elle prépare son livre de semioias en vue de son arrivée à l’université de sherbrooke pour le doctorat en janvier. Elle travaille avec masoud à un projet de résidence d’artiste. Dès qu’elle va voir le go de l’université pour son enregistrement, elle va appliquer à des bourses… Et surtout, son dernier rendez-vous à l’hôpital ou je l’ai accompagné, elle n’a eu que de bonnes nouvelles du médecin.

Danielle qui est devenue ma collaboratrice-créatrice vit cette aventure de conférencier comme un hymne à notre amitié et son conjoint Martin me témoigne beaucoup de considération. C’est un homme de peu de mots, mais je suis rassuré qu’il soit là. Ingénieur, il a les 2 pieds à terre.

Marlene et Michel sont contents… Michel a pu refaire de la scéne après 40 ans d’absence. Marlene aime son homme et son homme aime Marlene. Et moi je suis fier de pouvoir dire que depuis 15 ans, je nai pas triché avec leur rêve de couple.

Didier et Nathalie voguent superbement sur la magie de leur couple. Alors que dire de plus…

Mon ami Arnaud a vu arriver chez lui un homme dans une facette qu’il n’avait pas connu… J’ai été d’abord pour lui cet intellectuel qui, dans la bibliothèque ou il plaçait des livres comme travail, j’étais présent du matin au soir à lire 200 pages par jour en vue d’un doctorat des rêveurs équitables.  Puis il m’a connu dans une réclusion encore plus prononcée au laboratoire informatique enfermé dans une salle sombre sans fenêtre à créer mon traité des abs…. ou il est venu me porter à manger…. parce que moi, mourir pour mon rêve ne m’aurait pas déranger en autant que je ne triche pas avec mon rêve.

Et l’homme qu’il a vu arriver chez lui samedi matin avait marché du stade Olympique à la station de métro Fabre, sur jean-talon ou j,ai répété toute mon heure et demie dans la pure joie de réinventer des raccords. C’était un évènement car je ne vais que très rarement chez quelq’un. En fait, durant des années je n’ai été chez personne comme je n’ai pas eu de téléphone. Sans doute pour protéger mon rêve… Drôle d’histoire.

Je suis arrivé chez lui et immédiatement on a parti l’enregistreuse. Mais le problème que tous les artistes de scène ont, c’est que devant une personne on ne peut agir comme si on était devant 50, 100, ou 500 personnes… Le rythme , le débit, les images, les courbes sont toujours en fonction du nombre de personnes qui sont devant soi, des variables de scène, des interfaces.

Mais là, imaginez-vous Claire, j’étais seul devant un ami. Je m’en suis donné à coeur oie… J’ai osé dire des choses que je n’aurais jamais dit en public, j’ai maché mes mots parce que de toute façon il ne pouvait manquer mon visage et mes lèvres même si j’escamotais des mots.. J’ai été un peu délinquant au niveau de l,éthique du propos en inventant un personnage de 9 ans qui dirige une compagnie et qui me paye. Je me suis payé des rires sur moi-même travaillant comme un chauffeur de taxi, payé à la course.

Mais le pire, c’est que ce type de laboratoire, un à un a ses défauts, mais aussi ses qualités. Il libère l’imagination à une vitesse folle. Tout prend plus de consistance comme si on réinventait une manière de faire du pain au risque qu’il soit moins mangeable.

Mais je me disais…

laire, quand elle va se taper cette heure et demie… me connait assez pour faire la part des choses et déceler les parties qui pourraient être séparées des autres pour servir à réinventer la pâte du 45 minutes.

Quand j’ai réécouté le tout, je me disais… quel dommage … il y aurait du y avoir au mojns 3 personnes… j’aurais pu éviter tous les pièges reliés à la promiscuité d’une intimité du dire trop laxiste..

Voilà pourquoi j’étais si déçu de ce mp3 en le réécoutant…

Mais comme vous le dites si bien

les excès font partie de la joie de vivre

je m’en suis permis peut-être trop peu dans ma vie

même pas du tout je crois

je n’ai été qu’à la mesure de l’enchantement de mes rêves.

à suivre

merci d’écouter le tout en écrivaine

 

Je suis retourné à pied de Jean-Talon au stade olympique en me disant… wowwwwwwwwwwww… que j’aime ce métier de conférencier…. je m’y réalise comme jamais je ne me suis réalisé sur scène en spectacle. Il y a dans ce métier un contact privilégié avec le k-oeur de l’autre qui m’enchante.

Je connais bien l’art de la scène… j’ai hâte de bien connaître l’art du k-oeur de l’autre par la k-onférence.

Pierrot

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La femme que je suis, derrière l’écrivaine…

Boîte de réception

Claire

09:32 (il y a 1 heure)
À moi

Très cher Pierre,

 

En relisant les extraits de mon roman que vous avez sélectionnés, je découvre à quel point dans ce récit, j’ai mis mon âme et mon cœur à nu… À quel point, pour orchestrer cette intrigue, j’ai pigé dans ma propre vie et mes souvenirs…

Vous avez très bien cerné le cœur du roman : « Je ne veux pas me retrouver sous la coupe de quelqu’un qui m’empêchera de réaliser mes rêves. »

Et cette phrase que vous soulignez ici : « Un jour, nous cesserons d’être des ombres dans le sillage des hommes et nous obtiendrons la reconnaissance qui nous est due. »… combien de fois je me la suis répétée, dans les années de mon adolescence et aussi, de ma vie de jeune femme.

Vous savez, cher Pierre, j’ai côtoyé plusieurs hommes dans ma vie, et un des traits communs qui revenait régulièrement, était cette difficulté qu’ils ont à accepter qu’une femme fasse preuve de plus d’intelligence qu’eux… comme je refusais de m’abaisser pour leur plaire, j’ai dû leur ouvrir la porte, pour les laisser partir avec leurs égos plus gros que leur cœur… Ce qui ne fait pas de moi une féministe pure et dur, au contraire, j’apprécie la gent masculine à travers ses qualités… c’est pourquoi, dans mes romans, il y a aussi de superbes figures masculines…

Je trouve agréable de me présenter à vous à travers les mots de mes romans, surtout de celui-ci… Je sais que votre sensibilité, et votre connaissance approfondie de l’âme humaine, vous fait découvrir, et apprécier, je l’espère, toutes les subtilités de la femme que je suis, derrière l’écrivaine…

Une belle journée ensoleillée à vous,

Claire

——–

Chère Claire

quand j’ai vu que Gaelle était plus intelligente que moi à tous les points de vue,

que son rêve de métaphysicienne était de calibre internationale.

et que ses non pour toute concession la rendrait figure non grata pour tout homme e

n exercice de pouvoir, j’ai pris la décision de consacrer le reste de ma vie

à faire en sorte que rien ni personne n’écrase ce magnifique joyau d’un féminisme de demain.

Votre roman me fait comprendre surtout que le patriarcat, sous toutes ses formes,

n’a encore jamais quitté le fondement même de la structure sociale

et cela même dans les pays les plus développés comme le canada.

Le droit des femmes à être vue autrement qu’un corps au service et

possédé par une lutte d’hommes me semble passer par la question…

QUEL EST TON RÊVE?.

Quand j’étais sur scène aux deux pierrots…

des personnes humaines venaient de partout à travers le monde avec une couronne

de blessures autour de leur k-oeur, un costume d’habilités sociales hiérarchisé

et un  masque de bienveillance. Mais , et vous le dites si bien,

rares étaient les femmes dont les blessures autour du k-oeur,

le costume hiérarchisé et le masque de bienveillance

n’étanit pas de plus emmuré d’une ombre faite d’impuissance,

d’inquiétude et de fatalité indigne juste par le fait d’être femme.

Mais il suffisait d’une série de chansons bien courbées par mon k-oeur de chansonnier

pour que devant moi, ces 500 ou 600 personnes humaines oublient leurs blessures

autour du k-oeur, leur costume et leur masque et que soudainement

la musique des battements de coeur s’élève au-dessus de la salle s

ous la forme d’une humanité oeuvre d’art, ou il n’y a plus poétiquement

de différence stéréotypée entre l’homme et la femme.

L’ère de la boîte à chansons s’est terminée avec la covid… elle a duré 47 ans…

à travers lesquels j’ai pris la décision de passer de Pierrot chansonnier Pierrot vagabond chercheur,

parcourant le pays pour l’ensemencer de 4 questions: quel est ton rêve?

dans combien d ejours? qu’as-tu fais aujourd’hui pour tonrêve?

et comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde.

Mais c’est encore mon k-oeur de chansonnier des deux Pierrots qui monte sur scène

comme conférencier pour faire des 4 question une nouvelle boîte à chansons post-covid.

Prendre soin du rêve de l’autre en lui posant les 4 questions permet

UN GESTE VERS L’IMPOSSIBLE… Celui de transcender la guerre des sexes pour en faire

une FÊTE DU K-OEUR PAR LE RÊVE D’UNE HUMANITÉ OEUVRE D’ART

ou la femme comme l’homme ont le droit et le devoir d’un partage équitable

des pouvoirs par la vie personnelle oeuvre d’art.

Votre roman, ou vous vous livrez magnifiquement à nu,

chère Claire m’est très précieux pour préciser le fil d’or des 45 minutes q

ue j’aimerais réussir pour contribuer l’enchantement même du rêve de David,

et de son réseau corporatif.

Par ce roman

j’ai le grand bonheur

de vous connaître

sous l’angle de votre humanisme des plus brillants

 

Pierrot

 

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Comme, Michel le concierge, le rêve de George Sand, est le centre de notre stratégie

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

11:34 (il y a 1 minute)
À Michel, moi, Didier

 

 

Comme Michel le concierge, le rêve de George Sand par son talent et sa philosophie d’en bas, me semble le semble de notre stratégie pour nous rendre au colloque international sur les dimensions du rêve, voici 

 

a) ou j’en suis rendu de mon cöté, 

 

2) les étapes qui me semblent logiques  avec l’objectif de nous conduire à notre feu d’artifice du pays oeuvre d’art, de la vie personnelle oeuvre d’art et de la nano-citoyenneté-planétaire…. tel que nous l’avons rêvé, Marlene, toi et moi depuis 15 ans.

 

De là l’importance que Gaelle aille à l’université de Sherbrooke en doctorat recherche-crétaion pour créer d’abord l’observatoire du merveilleux, pour accueillir le doctorat populaire des rêveurs équitables dont le titre sera.. JE TE DEMANDE PARDON  avec le texte de ta chanson comme manifeste et ta prestation de Michel le concierge comme rêve de George Sand comme emblême des 4 questions qui voyagent par ton abs-chétype à travers le monde.

Pour ensuite, organiser, avec la collaboration du bureau de conférencier Orizon ce colloque international sur les dimensions du rêve…

tu vpis… tout est très clair dans ma tête… je sais que chez orizon on travaille très fort pour me créer et me vendre comme conférencier… Je t’envoie quelques échanges courriels pour en témoigner… Une seule conférence et je paie en entier les frais de scolarité de Gaelle pour son semestre…. quelques conférences et je peux enfin contribuer financièrement à notre rêve oeuvre d’art à marlene, toi et moi.

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Avec orizon,

voici ou j’en suis rendu.

quelques courriels pour en témoigner

 

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Poeme de Noel et post média

Bonjour Monsieur Pierrot,

 

J’espère que vous allez bien.

Je me présente, je m’appelle Naila et je fais partie du département marketing d’Orizon.

Je m’occuperais dorénavant des publications au niveau des médias sociaux pour nos conférenciers et conférencières.

Tout d’abord, je tenais à souligner que nous avons le plaisir de vous compter parmi nous.

Ensuite, je vous écris, car je suis en train de travailler sur une publication au niveau de Facebook et LinkedIn touchant chaque fois un de nos nouveaux conférenciers et d’en faire la promotion de manière simple et précise.

Je voulais avoir votre avis sur celle-ci :

 

Pierre Rochette

À 57 ans, Pierre Rochette, alias Pierrot, choisit de vivre son rêve de jeunesse et de parcourir le Québec comme un vagabond. Il renie alors son style de vie, donne sa maison et ses économies, ferme ses comptes bancaires et part, sans un sou, marcher à travers le Québec à la recherche de rêveurs comme lui.

Vous cherchez le cadeau de Noel parfait ; UNE CONFÉRENCE INSPIRANTE ET RÉCONFORTANTE offerte par Pierre Rochette (le co-fondateur de la boîte à chanson LE 2 PIERROTS).

Cette conférence vous intéresse ? Contactez-nous à info@orizon.ca

Je ne sais pas si cela vous va, mais je comptais également mettre quelques émoticônes pour amuser le tout.

Auriez-vous des outils numériques ou visuels que vous aimeriez ajouter? (Selon moi, la photo de publication pourrait être vous en train de discuter avec votre équipe ou autre).

Si vous voulez apporter des changements s’il vous plaît m’écrire, car j’aimerais publier celle-ci pendant les semaines prochaine

Par ailleurs, je suis en train de préparer l’infolettre d’Orizon pour le mois de Noel et je me demandais si vous pouviez nous écrire un petit poème de quelques lignes pour nos lecteurs. Ce serait bien de pouvoir l’offrir pour Noel avec une carte et un mot! Qu’en pensez-vous?

Si vous avez des commentaires ou des questions, n’hésitez pas à m’écrire.

Merci beaucoup, et ravie de faire votre connaissance (virtuellement).

Passez une excellente fin de journée et à bientôt!

Cordialement,

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Claire

jeu. 25 nov. 21:28 (il y a 5 jours)
À moi

WOW !!!! Je vois que l’on vous met en vedette chez Orizon !!

La photo de présentation est superbe avec vous au centre.

Ça me fait vraiment plaisir…

Je sais depuis le début que David souhaite que votre rêve de conférencier prenne son envol… je découvre qu’il travaille fort pour vous.

Ça me va droit au cœur…

Claire

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oici d’abord mon poème de Noel

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

jeu. 25 nov. 20:54 (il y a 5 jours)
À Naila, moi, danielle

Chère Naila

j’espère bien un jour faire votre connaissance…

voici mon poème de Noel

 

Je réfléchis pour les autres demandes

et je vous réécris là-dessus si nécessaire

 

j’envoie copie conforme de ce courriel

à ma collaboratrice-créatrice

Danielle Fortier

 

merci infiniment

pour tout ce que vous faites pour moi

 

Pierrot

—————

 

LE NOEL D’UN GESTE VERS L’IMPOSSIBLE

 

Et s’il existait un ARBRE DE NOEL 

dont les décorations ne seraient

que des K-oeurs en pain d’épice 

sur lesquels il serait écrit

POUR TOI …. 

 

bien disposés entre de petits sacs  

en tissus fins et lisses

ou il serait écrit

QUEL EST TON RÊVE? …

 

ET CELA POUR QUE

LA NUIT DE NOEL

la fée des étoiles dépose

un k-oeur dans chaque sac 

pour le donner en cadeau

à une personne humaine

qui parce qu’elle a pu enfin  

marcher vers son rêve

puisse à son tour

redonner ce k-oeur en pain d’épice

bien lové dans un petit sac 

en tissu fin et lisse

à une autre vie personnelle oeuvre d’art.

afin que que… 

de Noel en Noel, 

de vie personnelle oeuvre d’art

en vie personnelle oeuvre d’art 

naisse enfin

sur cette terre….

le ier pays oeuvre d’art.

 

Joyeux Noel à toutes et tous

 

Pierrot

————— 

 

mon 45 minutes confidences 

tournera autour de ce synopsis

 

uand j’étais sur scène aux deux pierrots… des personnes humaines venaient de partout à travers le monde avec une couronne de blessures autour de leur k-oeur, un costume d’habilités sociales hiérarchisé et un  masque de bienveillance. Mais , et vous le dites si bien, rares étaient les femmes dont les blessures autour du k-oeur, le costume hiérarchisé et le masque de bienveillance n’étanit pas de plus emmuré d’une ombre faite d’impuissance, d’inquiétude et de fatalité indigne juste par le fait d’être femme.

Mais il suffisait d’une série de chansons bien courbées par mon k-oeur de chansonnier pour que devant moi, ces 500 ou 600 personnes humaines oublient leurs blessures autour du k-oeur, leur costume et leur masque et que soudainement la musique des battements de coeur s’élève au-dessus de la salle sous la forme d’une humanité oeuvre d’art, ou il n’y a plus poétiquement de différence stéréotypée entre l’homme et la femme.

L’ère de la boîte à chansons s’est terminée avec la covid… elle a duré 47 ans… à travers lesquels j’ai pris la décision de passer de Pierrot chansonnier Pierrot vagabond chercheur, parcourant le pays pour l’ensemencer de 4 questions: quel est ton rêve? dans combien d ejours? qu’as-tu fais aujourd’hui pour tonrêve? et comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde.

Mais c’est encore mon k-oeur de chansonnier des deux Pierrots qui monte sur scène comme conférencier pour faire des 4 question une nouvelle boîte à chansons post-covid. Prendre soin du rêve de l’autre en lui posant les 4 questions permet UN GESTE VERS L’IMPOSSIBLE… Celui de transcender la guerre des sexes pour en faire une FÊTE DU K-OEUR PAR LE RÊVE D’UNE HUMANITÉ OEUVRE D’ART ou la femme comme l’homme ont le droit et le devoir d’un partage équitable des pouvoirs par la vie personnelle oeuvre d’art.q

Voilà Michel

et c’est dans ce sens que notre trio LE TRIO DU PAYS OEUVRE D’ART? me semble si fondamental…. ou chacun en étant des plus personnel témoigne d’une façon original du pays oeuvre d’art qu’il a constitué par son art et sa vie personnelle oeuvre d’art.

J’écris ce texte en préparation au zoom de mercredi

Notre trio , c’est un magnifique rêve d’amitié oeuvre d’art

Pierrot

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Claire

16:10 (il y a 4 heures)
À moi

Cher Pierre,

Oui, je suis convaincue que Gaëlle comprend très bien ce dont je parle, en disant que les femmes trop intelligentes font peur aux hommes… De plus, ces machos sexistes sont la plupart du temps racistes… sa vie ne doit pas toujours couler de source, dans un tel contexte.

Heureusement, tous ne sont pas comme ça, et beaucoup d’hommes apprécient travailler, ou côtoyer, des femmes intelligentes qui peuvent leur apprendre des choses, au même titre que leurs confrères masculins.

Comme je vous l’écrivais ce matin, j’apprécie qu’à travers les mots de mon roman vous découvriez la femme derrière l’écrivaine… Mais ce que je trouve encore plus merveilleux, c’est qu’à travers les extraits que vous choisissez si justement, votre délicatesse à les commenter, d’un seul mot parfois, je découvre aussi l’homme, derrière le poète vagabond… et je ne vous en apprécie que davantage.

Dimanche, quand David est venu me reconduire chez moi, je lui ai parlé de Gaëlle, et de votre grand désir de l’aider à poursuivre ses études, d’aider ses sœurs, aussi, demeurées en Afrique, et qui rêve de s’instruire… il a été très ému. Je vous admire aussi, pour votre dévouement à cette femme intelligente, et méritante…

C’est la tâche des poètes, des écrivaines aussi, de faire rêver les gens, de soulager leurs cœurs souvent meurtris, par nos mots, à travers lesquels ils se reconnaissent, l’espace d’une soirée ou d’une lecture… Je suis vraiment heureuse de connaître ce bonheur de pouvoir offrir des moments de rêve à mes lecteurs, sur ce dernier versant de ma vie… et comble de joie, je peux dorénavant partager cette douce plénitude avec vous, qui vivez des moments semblables…

Bonne soirée, très cher ami.

Claire

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Chère Claire, un jour je ferai une conférence à l’université de Gaelle sur votre oeuvre

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

20:31 (il y a 30 minutes)
À Claire, moi

Je suis convaincu que votre oeuvre est un témoignage majeur sur les balbutiements du féminisme au Québec… et aussi un hommage à toutes ces femmes qui en Abitibi ont tissé l’imaginaire d’un rêve plus grand qu,elles à travers votre plume qui finalement témoigne du fil d’or qui a constitué votre vie de rêveuse.

Et ce sera pour moi une véritable joie… Je veux que le Québec reconnaisse une de ces granfdes femmes qui ont fait de l’ombre un caractère sacré d’une vision vraiment originale qui à travers des intrigues bien ficelée, racontent des destin aux espérances philosophiquement bien articulées par une série d’aphorismes et de réflexions qui ne peuvent que rendre justice à la vie elle-même

Je veux surtout parler de la femme, sous l’écrivaine et soud  l’oeuvre qui a consacré sa vie à marcher vers son rêve….

Pierrot

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ès cher Pierre,

Votre témoignage de ma personne et de mon œuvre est tellement émouvant… j’en perds mes mots… ce qui m’arrive rarement…
Vous me donnez l’âme à la tendresse…

Je vous reviens demain.
Douceur… bonne nuit à vous.
Claire

Claire Bergeron

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otre amie Danielle…

Boîte de réception

Claire

mer. 1 déc. 09:19 (il y a 20 heures)
À moi

Bon matin ensoleillé, cher Pierre,

Après réflexion, il est possible que je puisse accepter votre invitation à venir assister à l’événement de votre amie Danielle, à l’UQAM. Pouvez-vous me dire en quoi ça consiste et quand cet événement aura lieu?

J’avoue que j’ai très envie de faire sa connaissance… mais surtout la vôtre… en personne.

La valse des premières fois… ce serait bien que cette première fois pour nous rencontrer ait lieu en présence de votre grande amie…

Aussi, bien sûr, j’ai toujours eu beaucoup d’intérêt pour la peinture, son domaine, je crois… j’ai même peint quelques toiles… mais j’avais plus de talent pour la littérature…

Une très belle journée à vous,

Claire

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Vos mots embellissent ma vie…

Boîte de réception

Claire

mer. 1 déc. 15:28 (il y a 14 heures)
À moi

Très cher Pierre,

Ces mots que vous m’écrivez me vont droit au cœur… et m’émeuvent au plus haut point.

Mes parents m’ont enseigné à ne pas refuser les compliments, surtout quand ils nous viennent de personnes qu’on sait nous apprécier et nous aimer, qui s’élèvent au-dessus de la flatterie…  Ces honnêtes louanges sont des perles de la vie qui nous aident à avancer vers nos rêves, en s’enfilant sur le cours de nos souvenirs, pour devenir la richesse de nos vieux jours…

En vous voyant découvrir, et apprécier la femme sous l’écrivaine et son œuvre, ça m’en dit long sur votre humanité et votre sensibilité…

Mille mercis de qui vous êtes… et d’être là, pour moi…

Claire

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idéotron

mer. 1 déc. 18:10 (il y a 11 heures)
À moi

Bonsoir Pierre,

Étant donné le contexte, j’ai beaucoup de disponibilités, mais les seules journées où je suis prise sont le 7 et le 14 décembre. Et je pars le 21 décembre jusqu’au 27 décembre inclus.

J’ose espérer que votre date du 7 décembre n’est pas coulé dans le ciment…

Bonne rencontre avec vos amis Michel et Didier.

Claire

Claire Bergeron

 

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nous vous enverrons la video Claire, la date de mardi étant cimentée

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

05:51 (il y a 18 minutes)
À Claire, moi

 

Hier, ce fut une grande journée Claire

 

Danielle m”avait envoyé le texte de sa présentation à l’uqam pour sa  sculpture

de l’arbre du k-oeur devant sa cohorte.

 

Un geste vers l’impossible—L’arbre du K-oeur

 

Quel est ton rêve?

Cet arbre représente ce que vous tous représentez pour moi. Vous tous, et le chemin que j’ai choisi pour parvenir à mon rêve.

A la question, C’est quoi ton rêve?…On répond quoi?… La paix sur la terre? Moins ou plus du tout de

violence de quelque sorte que ce soit? De ne plus avoir d’enfants maltraités, qui ont faim? Arrêter la

destruction de la terre? L’avenir des baleines bleues?

 

Toutes ses idées sont belles et nobles, elles ne sont pas nouvelles, elles existent depuis que le monde est monde.

L’humanité prend le taureau par les cornes, à coups de mesures spectaculaires et onéreuses, sans voir

toutes les valeurs qu’elle devra affronter. Les mesures prises par le groupe d’humains qui forment l’entité

Humanité est voué plus souvent qu’autrement à l’échec car elle travaille à une trop grande échelle, à une échelle inhumaine!

 

Revenons, rêvons à l’échelle humaine, celle du K-oeur, de notre k-oeur.

L’arbre du K-oeur, pour poser un geste vers l’impossible. Car il est impossible avec les méthodes intentionnalisées d’atteindre notre but de paix et de respect envers l’autre si on ne prend pas soin du K-oeur, du rêve de son voisin.

 

Faisons de notre vie, une œuvre d’art. Prendre soin de notre voisin pour qu’il est la possibilité de faire de même.

 

Je vous parle de mon k-oeur à votre k-oeur, à chacun d’entre vous, individuellement. Par ce geste vers l’impossible, je réponds à mon rêve, de me préoccupe de vous, mon voisin. Je m’assure que mon voisin

va bien.

Posons-nous la question, et si chacun d’entre nous le faisait…s’assurer que son voisin va bien…

jusqu’où ça nous mènerait….

Par ce geste, par son implication, je veux faire de ma vie une œuvre d’art. Pour ce faire je dois le faire sans tricher, avec tout mon K-oeur. Sans tricher ça veut dire pour moi, en acceptant mes limites et dans le

respect.

Par mon geste aujourd’hui, je vous donne mon K-oeur, l’opportunité de découvrir que les rêves sont faits pour être atteint, que l’impossible n’existe pas et que oui! Si vous serrer la main de l’impossible, votre

vie sera une œuvre d’art.

J’aimerais maintenant vous présenter Pierre Rochette, mon ami Pierrot…. Qui travaille depuis des années sur le concept de la vie œuvre d’art. Cet homme, plusieurs années après avoir fondé les 2 Pierrots, a tout

laissé derrière lui pour aller vagabonder la route avec sa guitare pour avoir une réponse à une question:

 

Si je vagabonde sur la route, sans argent, sans tricher, en toute droiture, pour m’occuper des rêveurs, est-ce que la vie va m’apporter ce dont j’ai besoin pour vivre? Est-ce que la vie va s’’occuper de moi?

C’est pendant cette période que nous nous sommes rencontrés, et oui, je me suis occupée de lui… comme plein d’autress personnes. Il a écrit durant cette période plus de 100 chansons mettant en vedette les rêveurs

qu’il rencontrait sur sa route, tout ceux qui d’une façon ou d’une autre serrait la main à l’impossible. 

La magnifique chanson du camionneur que Fred Pellerin interprète fut écrite dans cette période. Grand érudit, philosophe et surtout homme de K-oeur, que j’ai le privilège d’accompagner doucement vers le prix Nobel de la paix.

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Puis le soir , le zoom avec Michel et Didier fut aussi plein de confiance en mon leadership

Je leur ai parlé du chemin vers le prix Nobel de la paix…

Notre trio musical du … pays oeuvre d’art?  … les enflamme… notre prochain spectacle aura lieu le samedi 12 février 2022 en Ontario, dans la même salle, avant que nous louions la 5ieme salle de la place des arts qui k-ontient une centaine de personnes… … ou vous serez aussi invitée à l’une et l’autre des deux occasions Claire

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Ce que j’aime de ma petite gagne, Danielle, Marlene, Michel, Didier, Nathalie, Gaelle… Arnaud… c’est leur droiture du k-oeur à travers chacun de leur rêve mis au service du rêve de chacun.

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Je me remets à la lecture de votre pdf… pour le plaisir de vos mots Claire

Pierrot

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Claire

06:15 (il y a 4 minutes)
À moi

Bon matin Pierre,

 

Quelle présentation inspirante… !!

J’ai tellement envie d’y assister…

Donnez-moi les coordonnées de cet événement… Je vais voir s’il ne serait pas possible de changer mon rendez-vous de date… des fois… il faut croire à l’impossible…

Je vous reviens après ma période d’écriture.

À tantôt.

Claire

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

06:20 (il y a 0 minute)
À Claire

chère Claire

ce sera mardi le 7 décembre à 10h am…

 

parfois l’impossible est fait de la poésie des ieres fois

 

bon travail d’écriture

 

Pierrot

Votre petite fille Josephine m’a écrit

Merci,
J’adore votre poésie
J’aimerais vous connaître aussi
Qui peut se venter d’avoir un poète dans sa vie

J’aimerais qu’on échange
Pour inspirer ma performance
Car j’ai les idées qui dansent

Sincèrement,

Joséphine.

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C’est fou…. recevoir 2 wowwwwwww en même temps dans la même ouverture du portable après un bref sommeil… Je me disais quand même… C’est comme si deux dons se donnaient rendez-vous pour en saluer deux autres… La romancière, la future poète, le k-onteur et la kréatrice de k-oeur.

Ce qui est merveilleux là-dedans, c’est que je ressens la grande joie d’une poésie des ieres fois entre vous et moi… Le respect infini pour le rêve de l’autre qui se racine à l’immensité même de l’énigme sur laquelle repose son propre rêve.

Danielle est étonnante de générosité à mon égard… Cela doit faire 15 ans maintenant qu’elle se patiente à se dire… Cet homme-là ne le sait pas encore, mais je vais prendre soin de son rêve comme jamais personne en a pris soin. Pendant que je donnais tout aux autres rêveuses et rêveurs, elle venait me porter à manger dans mon studio 24 heures ordi dans lequel je m’étais enfermé à l’uqam pour réussir ma partie du doctorat des rêveurs équitavbles.

Je lui ai beaucoup parlé de vous Claire, et je vous ai beaucoup parlé d,elle… comme je vous ai beaucoup parlé de Didier, Nathalie, Michel, Marlene Gaelle… comme vous m’avez beaucoup parlé des vôtres…

Nos k-oeurs peuvent enfin battre à la musique de l’impossible…. parce qu’on a pris le temps de s’apprivoiser.

Bienvenue au présentiel entre nous

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Je vais répondre à Joséphime mais je ne crois pas la trahir en émettant le voeu que je vous fasse part de mes échanges avec elle… au fur et à mesure qu’ils auront lieu… Parler au k-oeur d’une ado est une trop belle responsabilité pour ne pas se faire valider par une amie juste pour être certain d’être optimal en bienveillance discrète.

Pierrot