MA VIE AU QUOTIDIEN… UN ASCÉTISME RAFFINÉ DANSANT EUMÉTRIQUEMENT DES RITUELS QUANTIQUES-COSMOLOGIQUES ME PERMETTANT D’ÊTRE JOURNALISTE DE L’ÉETRE DANS UNE MÉTJHODOLOGIE QUE JE POURRAIS ÉTIQUETTER DE QUASI-RÉALISTE.

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LE QUASI-REALISME

Le quasi-réalisme est une position méta-éthique qui énonce que :
1.Les phrases éthiques n’expriment pas de propositions morales.
2.À la place, les phrases éthiques projettent des attitudes émotionnelles comme si elles étaient des propriétés réelles.

Ces propositions font du quasi-réalisme une forme de non-cognitivisme ou expressivisme1. Le quasi-réalisme s’oppose à d’autres formes de non-cognitivisme (tels que l’émotivisme et le prescriptivisme universel) ainsi qu’à d’autres formes de cognitivisme (en) (incluant le réalisme moral et le subjectivisme moral).

Simon Blackburn fait dériver cette position d’un compte-rendu huméen de l’origine de nos opinions morales en adaptant le compte-rendu généalogique de Hume à la lumière des théories des jeux évolutionnistes. Pour appuyer sa cause, Blackburn a lancé un défi, Blackburn’s Challenge, à toute personne qui peut expliquer comment deux situations différentes peuvent exiger des réponses éthiques sans faire référence à une différence dans les situations elles-mêmes. Parce que ce défi est effectivement insurmontable, Blackburn fait valoir qu’il doit y avoir une composante réaliste dans nos notions de l’éthique.

Toutefois, soutient Blackburn, l’éthique ne peut pas être entièrement réaliste non plus car cela ne permettrait pas de phénomènes tels que le développement progressif des positions éthiques au fil du temps. Dans son livre Ruling Passions paru en 1998, Blackburn compare l’éthique au bateau de Neurath qui peut être changé planche par planche au fil du temps mais ne peut être remis en état en une seule fois sans risque de naufrage. De même, la théorie de Blackburn peut expliquer l’existence de théories éthiques rivales, par exemple en raison de traditions culturelles différentes – sa théorie permet aux deux d’être légitime, en dépit de leurs contradictions mutuelles, sans écarter les deux points de vue par le biais du relativisme. Ainsi, la théorie de Blackburn du quasi-réalisme fournit-elle un compte rendu cohérent du pluralisme de valeurs. Il répond également aux inquiétudes de John Mackie, exposées dans son argument de l’étrangeté (en), à propos de la nature apparemment contradictoire de l’éthique.

Le quasi-réalisme, approche méta-ethique, rend possible la réconciliation des morales fondées sur les actions, les vertus et les conséquences. Des tentatives ont été faites pour en tirer une théorie complète de l’éthique telle que le quasi-utilitarianisme de Iain .

Bien qu’il tienne quelques-unes de ses meilleures qualités des théories de composantes desquelles il est dérivé, le quasi-réalisme reprend aussi les vulnérabilités de ces différentes composantes. Ainsi est-il critiqué par certains des moyens dont le réalisme moral est critiqué, par exemple par le fictionnalisme (voir ci-dessous); il est également attaqué avec l’expressivisme et autres théories non-cognitives (En effet, il est considéré par certains comme une sous-catégorie de l’expressivisme).

Il a été affirmé que le programme de Blackburn est fictionnaliste, ce que lui-même conteste. Cependant, il y a certainement des continuités entre les deux approches. Blackburn fait valoir que le fictionnalisme moral revient à nous en prétendant avoir des attitudes dont nous ne disposons pas vraiment, que nous sommes d’une certaine façon non sincères. À l’appui de son argumentation, Blackburn invoque la théorie des couleurs de John Locke qui définit les couleurs comme dispositionnelle (c’est-à-dire dans l’œil de l’observateur), mais d’une certaine façon dépendante des faits concernant le monde. Blackburn étaye ces arguments par d’autres exemples de quasi-réalisme dans notre compréhension du monde au-delà de l’éthique7.

Cela signifie que si la morale du fictionnalisme consiste à certains égards à avoir le beurre et l’argent du beurre, les quasi-réalistes ont une position apparemment encore plus difficile à défendre. Ils peuvent se sentir en sécurité en désapprouvant Bentham qui parle des droits naturels (en) comme de « absurdités sur des échasses » mais ils soutiennent également qu’on ne peut dire de ces droits qu’ils existent en un sens réaliste. Le quasi-réalisme saisit d’une certaine et importante manière la structure de notre expérience éthique du monde et pourquoi nous pouvons poser des allégations telles que « Il est mal d’être cruel avec les enfants » comme si c’était des faits, même si elles ne partagent pas les propriétés des faits, à savoir l’inférence de valeurs de vérité indépendantes.

À partir de là, la façon d’avancer de Blackburn est de réaffirmer le « point de vue commun » de Hume, ou le discours éthique commun à l’humanité. La pensée de Blackburn est que si les relativistes et réalistes peuvent convenir que certaines déclarations sont vraies dans un certain discours, un quasi-réaliste enquête sur la raison pour laquelle de tels discours ont les structures qu’ils possèdent.

La cohérence du quasi-réalisme de Blackburn a été contestée notamment par le problème Frege–Geach qui affirme que la position de Blackburn est auto-contradictoire. Cependant, les partisans de Blackburn soutiennent que le quasi-réalisme prévoit en fait un antidote au problème Frege-Geach en replaçant différentes revendications morales dans leur contexte. Il existe une importante différence, affirment les quasi-réalistes, entre dire « Il est mal de dire des mensonges » et « Il est mal de faire dire des mensonges à votre frère ». De fait disent les quasi-réalistes, l’argument Frege-Geach expose combien quelques discours réalistes moraux sont inappropriés à la complexité des affirmation éthiques.

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IMPOSSIBLE POUR L’ÊTRE HUMAIN D’ACCÉDER À UNE ÉTHIQUE QUANTIQUE-COSMOLOGIQUE SANS PASSER PAR LE RÊVE BIG-BANG DONT LA FORMULE EST: WOW-T=2.7K

Dans l’histoire de la philosophie, toute l’historique de l’étiquette vertu repose sur le axiome: LA VERTU PRÉCÈDE L’ACTION D’UNE VIE PLEINE… alors que les recherches de notre équipe (Alud-Woodard-Rochette) tentent de démontrer que la vertu est la conséquence logique de WOW-T=2.7K?

Si un êtr ehumain ne triche pas avec son rêve big bang… les vertus en sont le cadeau offert par l’intrication synchroniTIVE.

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La vertu est une notion à l’intersection des ensembles de la philosophie, de la religion et de la politique.

En philosophie classique, reprise par le judaïsme hellénisé et le christianisme, on distingue parmi toutes les vertus quatre vertus cardinales (du latin cardo, pivot) : la prudence, la tempérance, la force d’âme et la justice.

On parle en outre de trois vertus théologales (foi, espérance, charité) dans le christianisme. On parle par ailleurs de trois vertus maçonniques, à savoir la tolérance, la bienfaisance et la solidarité ; ou encore des trois vertus principales du scout, à savoir la franchise, le dévouement et la pureté.

Montesquieu a également évoqué la vertu politique (l’amour des lois et de la patrie). Cet amour demande une préférence continuelle de l’intérêt public au sien propre. C’est la source du principe démocratique, selon lui.

Le mot vertu vient du mot latin virtus, lui-même dérivé du mot vir, d’où nous viennent les mots « viril » et « virilité ». Tandis que vir sert à nommer l’individu humain de sexe masculin, virtus désigne la force virile et, par extension, la « valeur », la « discipline » opposée au « courage », synonyme quant à lui d’« impulsivité », « défaut » considéré comme essentiellement barbare, illustré par Caius Marius : « La vertu est la clef de voûte de l’empire (romain), faisant de chaque seconde de la vie du citoyen, une préparation minutieuse aux dures réalités de la guerre, et de chaque bataille rien d’autre qu’un sanglant entrainement ».

Les vertus humaines se divisent en vertus morales (celles qui ont pour objet les actes de la vie pratique) et intellectuelles (celles qui ont pour objet le savoir et la contemplation). Toutes deux sont acquises et ordonnées à un bien proprement humain. En leur cœur, il y a les vertus cardinales. Elles sont alors divisées en vertus morales de Courage, de Tempérance et de Justice, et en vertu intellectuelle de Prudence. Ce sont celles autour desquelles toutes les autres vertus morales gravitent et se rattachent.

Les vertus théologales (foi, espérance et charité) sont différentes des vertus humaines en termes de provenance : elles sont infuses et ordonnées à un bien proprement divin. Elles sont définies dans le christianisme.

Les vertus cardinales désignent les vertus humaines, définies par la philosophie d’Aristote. Elles sont divisées en vertus morales, qui impliquent la volonté et vertus intellectuelles, qui impliquent la raison.

La liste classique des vertus cardinales est la suivante :
Le courage ou force d’âme habilite à surmonter la peur et à braver les dangers.
La prudence indique la conduite raisonnée.
La tempérance habilite à user de la mesure qui convient dans la jouissance des biens délectables.
La justice, enfin, habilite à rendre à chacun son dû.

Chacune des quatre vertus cardinales que nous venons de nommer trouve son siège dans la sensibilité de l’être humain.
Le courage règle la sensibilité combative.
La tempérance règle la sensibilité jouissive.
La justice règle la sensibilité rationnelle.
La prudence règle la sensibilité téméraire.

Les vertus morales[modifier | modifier le code]

Parmi les vertus morales telles que la générosité, l’Humilité, la gratitude, on regroupe ensemble les quatre vertus cardinales.

Les vertus intellectuelles sont des valeurs qui incitent à chercher des vérités dans une sphère donnée. Aussi trouvent-elles leur siège dans la raison. On dénombre habituellement cinq vertus intellectuelles : intelligence, science et sagesse d’une part, et art et prudence d’autre part. Les premières sont « spéculatives », alors que les deux autres sont « pratiques ».

La première lettre de chacune des 5 vertus intellectuelles peut servir à forger le mot latin sapis, qui vaut pour sagesse. Ce qui se présente comme suit :
S = Science ;
A = Art ;
P = Prudence ;
I = Intelligence ;
S = Sagesse.

L’Intelligence est ce par quoi nous saisissons les notions et les principes. Par exemple, ce qu’est un nombre pair.
La Science est l’habitus par lequel nous saisissons la vérité d’une conclusion à travers celle de ses principes. Par exemple, que six est un nombre pair, puisqu’un nombre pair est divisible en deux nombres entiers égaux, et que le nombre six répond à cette exigence.
La Sagesse, faite d’intelligence et de science, permet de connaître les notions et les conclusions les plus dignes et les plus difficiles. Par exemple, que le nombre exprimant la longueur du côté d’un carré dont l’aire est égale à deux n’est ni pair ni impair.

L’Art est la création-invention, au niveau du mécanisme de la pensée et de l’imagination, d’une idée originale traduisible en effets perceptibles par nos sens.
La Prudence est un savoir-faire dans l’ordre de l’exercice de la liberté et de l’agir. Elle vise à édifier « l’Homme lui-même ».
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Les trois vertus théologales sont les suivantes :
La Foi,
L’Espérance
La Charité

On définit habituellement en philosophie occidentale la vertu comme un « habitus de la volonté, acquis par répétition des actes, et qui habilite l’homme à agir bien » (voir la définition aristotélicienne de la vertu morale qui est fondatrice pour la tradition : les vertus morales sont vertus du caractères nées de l’habitude, elles ne sont ni naturelles, ni contre nature. Elles se comprennent comme une forme particulière de disposition acquise par enseignement et habitude, hexis).

Cette définition vaut pour les vertus morales, et en particulier pour la justice, qui a effectivement son siège dans la volonté. Par ailleurs, il s’agit d’une définition découlant des quatre causes :
L’habitus, sorte de dynamisme acquis, cerne la vertu par sa cause formelle ;
La volonté constitue le siège de la vertu, donc sa cause matérielle ;
L’acquis par la répétition des actes montre l’origine de la vertu, donc sa cause efficiente ;
l’habilité de l’homme à agir bien nomme le but à atteindre, la finalité donc la cause finale.

Selon Jacques Brunschwig : « Le bien auquel l’âme aspire est un bien qui relève d’elle ; rien n’est vraiment bon que ce dont il n’est pas possible de faire mauvais usage, et c’est la science du bien qui sait faire bon usage de toutes choses, et sans laquelle de toutes choses on risque de faire mauvais usage. Ainsi s’expliquent les inépuisables formules, que la vertu est un savoir, et que nul n’est mauvais volontairement1. »

Les grands philosophes de la Grèce antique, tel que Socrate, Platon, Aristote avaient pour vocation de penser la vertu, de la pratiquer eux-mêmes et d’en discourir. La vraie vertu suppose en outre une connaissance authentique du bien.

Cinq vertus principales sont mises en avant : le courage (andrea), la modération ou tempérance (sophrosynè) ; la justice (dikaiosynè), la sagesse (sophia) — plus ou moins identique à la sagacité (phronêsis) — et enfin la piété (hosiotès). L’excellence d’un homme se mesure à ses vertus.

Selon Socrate, repris par Platon, la vertu est la capacité de vivre un certain nombre de principes et de valeurs dans la vie quotidienne dont la pratique permet de mener une vie morale, c’est-à-dire d’agir en conformité avec ce qu’on pense. C’est un savoir pratique composé de cinq qualités, orientées en croix à la façon des quatre points cardinaux, autour d’un centre occupé par la sagesse : le courage, la tempérance ou modération, la justice ou probité, la piété ou dévotion2.

Platon évoque la vertu dans le Ménon : pour Socrate, l’inexistence de maîtres de vertu lui prouve que celle-ci n’est pas une science, car elle ne peut s’enseigner; la vertu est alors tenue comme une opinion vraie. Elle proviendrait d’une sorte de grâce divine, d’une inspiration qui permet de bien agir.

Aristote présente la vertu tel un juste milieu entre deux défauts : un manque et un excès. Par exemple, le courage se trouvant entre la lâcheté et la témérité3.

Au Moyen Âge, saint Thomas d’Aquin cherche à définir ce que sont les vertus. Ainsi, toute la partie de morale spéciale (IIa IIae) de sa dernière œuvre systématique de théologie (la Somme théologique), est organisée autour des vertus cardinales et théologales. Mais dans la partie précédente (Ia IIae), de morale générale, il cherche à définir ce qu’est la vertu.

Thomas définit d’abord ce qu’est la vertu (Qu.55). La vertu est un habitus. En effet, elle est une perfection de la puissance, déterminée à un acte, or ce qui détermine les puissances humaines à certains actes, ce sont les habitus (art.1). De plus, « La vertu humaine, qui est un habitus d’action (art.2), est un habitus foncièrement bon et qui opère le bien. » (art.3).

Lorsqu’il s’agit de savoir où réside la vertu (Qu.56), Thomas rappelle qu’elle est dans les puissances de l’âme (art.1), et qu’elle peut infuser d’une puissance de l’âme vers d’autres puissances (art.2). Elle peut résider dans l’intelligence comme science ou comme prudence (art.3). L’irascible et le concupiscibles peuvent aussi être le siège de la vertu humaine dans la mesure où ils obéissent à la raison, parce que la force et la tempérance aboutissent en eux (art.4). Par contre les sens et la mémoire ne sont pas siège de vertu, parce que la connaissance à laquelle ils collaborent n’aboutissent pas en eux mais dans la raison (art.5). La vertu peut avoir son siège dans la volonté quand celle-ci doit être orientée vers quelque chose qui la dépasse, tels que l’amour de Dieu ou du prochain (art.6).

Thomas articule ainsi les différentes vertus et les dons: « D’après ce qui a été dit plus haut les vertus se partagent en trois genres: théologales, intellectuelles, morales. Les vertus théologales sont celles par lesquelles l’âme humaine est unie à Dieu. Les vertus intellectuelles sont celles par lesquelles la raison est perfectionnée en elle-même. Les vertus morales sont celles par lesquelles l’appétit est perfectionné pour obéir à la raison. Quant aux dons du Saint-Esprit, c’est eux qui rendent toutes les facultés de l’âme capables de se soumettre à la motion divine4. »

Spinoza identifie la vertu et la puissance : la capacité à agir en étant déterminé par la raison selon la libre nécessité de la nature pour “bien agir et être dans la joie”. La vertu ou “force d’âme” se distingue entre “la fermeté” par laquelle on agit pour son bonheur et “la générosité” par laquelle on agit pour le bien d’autrui. Plus la vertu est grande, plus l’homme est libre face aux passions et peut agir avec sagesse en éprouvant un bonheur toujours plus grand, jusqu’à la joie suprême qu’il nomme béatitude et dont elle est inséparable. “La béatitude n’est pas la récompense de la vertu, mais la vertu elle-même”. Il propose ainsi une Ethique de la réalisation du désir indépendante de la morale basée sur le devoir, en quoi il est considéré comme “amoral.”

Kant, dans la métaphysique des mœurs oppose la doctrine de la vertu, à la doctrine du droit. La doctrine du droit ne concerne pour lui que l’ordre de nos actions extérieures, indépendamment de nos motivations, alors que la doctrine de la vertu concerne le principe interne de nos actions, et en détermine les fins morales, qui sont : la perfection de soi-même et le bonheur d’autrui.

Rousseau écrit au 5e chapitre d’Émile : « La vertu n’appartient qu’à un être faible par sa nature et fort par sa volonté ». Il précise dans une lettre à M. de Franquières : « Il n’y a point de vertu sans combat, il n’y en a point sans victoire. La vertu ne consiste pas seulement à être juste, mais à l’être en triomphant de ses passions, en régnant sur son propre cœur ». Pour Rousseau, l’homme ne saurait être vertueux à l’état de nature; c’est dans la vie sociale que l’homme peut s’élever à un niveau supérieur en le forçant à devenir vertueux.

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À L’ÈRE DE LA POST-VÉRITÉ… L’UNIVERS ET L’ÊTRE HUMAIN QUI PREND LA DÉCISION DE NE PLUS TRICHER… 2 RÊVES BIG BANG QUI SCULPTENT UNE OEUVRE D’ART INTRIQUÉE PAR 2 SYNCHRONITIVITÉ BIG BITT

La problématique du doctorat se sculpte peu à peu….

QUESTION IMPOSSIBLE

si un être humain prend soin de l’univers sans tricher, Est-ce que l’univers prendra soin de lui?

PROPOSITION IMPOSSIBLE

Les 2 big bang (création de l’univers-rêve et création de l’être-humain-rêve) intriqués par deux big bitts (synchronitivité de l’impossible événementiel seront le fondement même de l’émergence quantique cosmologique d’une masse critique de vies personnelles œuvre d’art permettant la nanodémocratie citoyenne planétaire de laquelle surgira un à un des futurs pays œuvre d’art.

Je ne sais si j’aurai le temps avant de mourir de dégager une progression soigneusement raisonnée et logique à travers la littérature existante que je dois tirer de plusieurs objets qui demandent une culture pointue (mysticisme, histoire de l’art, phénoménologie, problématologie, épistémologie, éco-philosophie politique et philosophie de la physique quantique).

Car pour moi, le doctorat de notre équipe de recherche (Auld-Woodard-Rochette) c’est fondamentalement un dix pages paradigmatique qui établit un nouveau champ disciplinaire de recherche.

Bien sur que je pourrais en ce moment même m’inscrire et rédiger le doctorat, ayant dans mon sac une moisson impressionnante de lectures fondamentales… mais ce serait tomber dans le piège de tous ceux et celles qui doivent payer leur maison en produisant à travers une pression universitaire ou la puissance des intuitions fonbdamentales est arnachée par la fébrilité des compétitions aléatoires.

A l’ère de la post-vérité, le champ quantique de celui ou celle qui ne triche pas devient un vecteur inoui d’intrication entre le quantique, le cosmologique et le non-tricheur mystique d’une citoyenneté planétaire en colère en route vers la nanodémocratie.

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WOW-T=2.7K?…… LA FORMULE DU CHAMP MORPHOGÉNÉTIQUE UNISSANT UN NN-TRICHEUR À UNE MÉMOIRE QUANTIQUE COLLECTIVE…..

WOW-T=2.7K?…

Par son rêve bigbang, un non-tricheur a soudainement accès à une synchroniTIVITÉ inouie bénéficiant d’une suite d’événements œuvre d’art avec la complicité de l’univers, perçu soit l’ordre impliqué de Bohm, soit comme l’inconscient collectif de Jung, soit comme le champ subquantique de Penrose et de Lazlo, soit comme le mécanisme holographique de Pribam, ou soit comme la conscience globale de Radin et Nelson…

SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS SANS TRICHER
EST-CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?

Ce fut ma question de départ
lorsque je suis parti vagabonder

wow-t=2.7k?….

la synchroniTIVITÉ est la récompense de celui ou celle qui ne triche pas avec son rêve car il permet de prendre soin de la beauté du monde… LA MASSE CRITIQUE QUANTIQUE ÉTANT UN…. Les rêveurs rêveuses non tricheurs (euses) émergent soudain à des millions d’exemplaires … les errants poétiques résolvant le combat millénaire des errants axiologiques sur la trop grande masse souffrante d’errants fantomatiques.

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EN PASSANT, JE N’AI PAS DE TÉLÉPHONE RAYMOND-LOUIS

Cher Raymond Louis…

tu as bien identifier mon rêve de chercheur… FAIRE DE L’ÊTRE HUMAIN UNE OEUVRE D’ART… ça me touche… de là notre équipe de recherche (Auld-Woodard-Rochette) car c’est aussi le rêve de Marlene et Michel:))))

Je n’ai pas de téléphone, ni d’ordi, ni de biens matériels de quelque nature que ce soit sauf un sac à dos d’où je sors mon sac de couchage pour dormir sur le plancher de Marlene et Michel, avec une guenille royale par université pour ne pas me faire incommoder par des nouveaux de gardiens de sécurité.

Tu peux me rejoindre par courriel… je passe chaque matin vers 10h am à la bibliotheque nationale écrire la poïétique de mes recherches sur mon blogue et répondre à mes courriels

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LE BIG BANG D’UN RÊVE DONNE ACCÈS AU BITT BANG DU BRUIT DE FOND COSMOLOGIQUE 2.7K PAR LE PASSAGE DE LA CAUSALITÉ À LA SYNCHRONICITÉ ET DE LA RÉALITÉ EXPLIQUÉE À LA RÉALITÉ IMPLIQUÉE COMME MODE ONDULATOIRE RELATIONNEL HOLOGRAMME ET HOLISTIQUE

ENTANGLEMENT
L’INTRICATION QUANTIQUE
DES PARTICULES À LA CONSCIENCE
SCIENCES ET CONNAISSANCE
2011
EXTRAIT

p.35

… la réalité quantique ouvre des horizons beaucoup plus vastes, et extraordinairement inconcevables. Si tout ceci est vrai – bien qu’avec les théories physiques nous disposons aujourd’hui, nous ne le démontrerons jamais – alors lorsque, par exemple, nous mesurons la radiation de fond à 2.7k, le résidu visible du big bang compris dans le sens classique, nous interagissons de façon NON LOCALE avec les photons qui constituent cette radiation fossile bien connue. Le big-bang serait alors UN ÉVÈNEMENT SITUÉ DANS UN PASSÉ TRÈS MALLÉABLE ET CE DE FAÇON CONTINUE.

En d’autres termes, nous pourrions sans cesse transmettre de l’information de façon non-locale pour le transformer POUR LE TRANSFORMER. Alors que reste-t-il du big bang comme «SEUL ÉVÉNEMENT CRÉATIF» s’il est sans cesse manipulé par notre présent? sI TOUT CELA EST VRAI, LA MATIÈRE DE NOTRE DOMAINE SPATIAL ET TEMPOREL ET NOUS, en tant qu’observateurs, pourrions interagir avec le passé en le modifiant À TRAVERS DES CAUSALITÉS INVERSES. …..

 

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RAYMOND-LOUIS LAQUERRE, L’HOMME-DAUPHIN DONT LE RÊVE D’UNE VIE VIENT DE FAIRE L’OBJET D’UN DOCUMENTAIRE

—–Message d’origine—– From: pierrot@lepaysoeuvredart.ca
Sent: Thursday, November 17, 2016 10:20 AM
To: info@clrdirect.com
Subject: je suis profondément touché par l’œuvre de ta vie Raymond

D’abord Bravo
c’est la consécration d’un rêve que ton documentaire

comme tu connais ma phobie des groupes
parce que ça nuit à 15 heures par jour
7 jours par semaine de mes silences
de chercheur
je n’y serai pas ce soir, bien sûr

par contre
j’apprécierais un jour
aller chez toi
et qu’on regarde ce documentaire ensemble
et que tu me parles de ton rêve

ta date, ton heure sera également la mienne

amitiés sincères

Pierrot

—–
COURRIEL-RÉPONSE DE RAYMOND-LOUIS

Bonsoir Pierrot,

Merci d’avoir répondu à mon courriel, car te sachant très casanier cela me fait d’autant plus plaisir.
Je me demande pourquoi tu es si touché par l’oeuvre de la ma vie. J’ai l’impression d’avoir vécu une vie ordinaire tout en étant en dehors des sentiers battus il est vrai…
Ce qui me distingue des autres probablement, c’est que j’ai des rêves et j’essaie de les réaliser un à un en y mettant toute ma passion et ma compétence.
J’essaie juste d’être à ma place au bon moment afin de rendre les gens heureux autour de moi.

Je comprends ton absence hier soir à cette fête grandiose où il y avait au moins 65 personnes. La présentation sur un écran géant de mes deux derniers films dans le domaine de la natation a ravi tout le monde tellement ils ont été concocté avec beaucoup de rigueur par une équipe fort aguerrie. J’imagine que Marlene et Michel t’en ont parlé ou du moins je l’espère…

Après t’être donné en spectacle pendant de nombreuses années dans les Laurentides, tu as senti dans ton for intérieur un moment donné que tu avais besoin de « silences » et de solitude comme pour te retrouver et planifier l’oeuvre réelle de ta vie : faire de l’Homme, une oeuvre d’art. Que tu réussisses ou non ta quête, ce n’est pas cela l’important. C’est le chemin que tu parcoures tous les jours au contact de ton âme et de ton coeur qui peut réellement donner un sens à ta vie.

Cela me touche beaucoup que tu veuilles venir chez moi pour échanger en tête à tête, pour regarder les deux derniers films que j’ai produit et réalisé sur la natation symbiotique et pour partager un repas ensemble. Comme j’ai accumulé beaucoup de fatigue psychique depuis quelques mois en raison de mon double emploi (lecture rapide et natation), je vais aller me reposer à Cuba du 1er au 16 décembre et ensuite à mon retour, je serai tout à fait disponible à tous les niveaux pour te recevoir. J’ai pris une note dans mon agenda de te rappeler le samedi 17 décembre pour que nous fixions un rendez-vous dans la semaine du 19 décembre. Peux-tu me rappeler le numéro de téléphone où je peux te rejoindre?

Salut le vagabond céleste et à la joie de te revoir en décembre.

Raymond-Louis

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RÉPONSE-COURRIEL DE PIERROT-VAGABOND

QUELLE BELLE RÉPONSE DANS L’AMITIÉ RAYMOND, ET TON COURRIEL-RÉPONSE EST MAGNIFIQUE

pour moi l’amitié
ça se vit comme un événement unique, sacré
et intensément rêveur…

au plaisir de le vivre ensemble
chez toi, dans l’apothéose de nos rêves respectifs

Pierrot

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Pierrot

JE VIENS DE DÉCOUVRIR UN LIVRE MERVEILLEUX DE MASSIMO TEODORANI…. SYNCHRONICITÉ… LE RAPPORT ENTRE PHYSIQUE ET PSYCHÉ DE pAULI ET jUNG À CHOPRA

Massimo Teodorani
synchronicité
le rapport entre physique et psyché
de Pauli et Jung à Chopra
science et connaissance
2010
extraits

p.24

L’univers tout entier semble donc conspirer afin que des événements réels, hautement symboliques, aient lieu à l’improviste, comme s’ils voulaient guider les personnes qui se sont momentanément écartés de leur chemin de vie. Des synchronicités de ce genre – souvent associées à des rêves chargés de sens – peuvent conduire à une résolution complète de certains troubles psychiques. G.C. Jung l’avait très souvent vérifié….

p.85

Nombreux furent ceux qui tentèrent, après Pauli, d’unir les deux théories, mais sans succès. Le psychisme est peut-être véritablement LE CATALYSEUR PRINCIPAL de l’union entre la relativité et la mécanique quantique…

p.87

Pauli, l’homme d’un génie vaste récompensé par un prix Nobel de physique plus que mérité, était aussi un penseur qui savait voir bien plus loin de ce qu’étaient capables de faire ses collègues bigots de l’entourage clérical du «scientisme positiviste». En effet, il n’eut aucune difficulté à affirmer que:

Ni le langage de la physique – le premier – ni le langage de la psychologie – le deuxième – ne sont assez efficaces. En réalité, l’inconscient parle un langage physico-symbolique (un troisième langage) que nous devons transformer en langage neutre (le quatrième langage) pouvant être compris par la conscience rationnelle. Dans mon esprit, parvenir à trouver ce quatrième langage sera LE DÉFI DU DÉBUT DU 21EME SIÈCLE.

P.91

connaître l’univers dans sa globalité ne suffit pas, il faut y participer, sinon il y aura rupture de la symétrie prévue par le plan cosmique. La validité du rêve de Pauli subsiste.

p.94

En termes plus techniques, on affirme que LA CONSCIENCE MÊME détermine «l’effondrement de la fonction d’onde» c’est-à dire de la fonction qui décrit l’état d’un système quantique, exprimée par l’équation fondamentale de la physique quantique: l’équation de Schrödinger.

LA SYNCHRONICITÉ DES SPINS ASSOCIÉS

Outre le déconcertant effet syndrome qui se vérifie dans le principe d’exclusion de Pauli, les physiciens John Bell (en 1964) et Alain Aspect (en 1982) et tous ceux qui ont suivi, se sont rendus compte qu’en raison de l’antisymétrie de leurs fonctions d’onde, des COUPLES D’ÉLECTRONS RESTENT UNIS même lorsqu’ils sont séparés PAR DE TRÈS GRANDES DISTANCES. Dans ce cas-là aussi, ces corrélations – qui sont de véritables phénomènes de synchronicité = n’ont rien à voir avec des forces, des champs ou des connexions à caractère causal. Leur nature est clairement «non locale» , ces corrélations sont instantanées et TRANSCENDENT LES NOTIONS DE SÉPARATION DE L’ESPACE-TEMPS.

P.102-103

cette MÉMOIRE COLLECTIVE – QUI EST UN VÉRITABLE CHAMP D’INFORMATION, ne résiderait pas dans le cerveau, mais dans une zone comparable à l’inconscient collectif de Jung et de Pauli. Le cerveau serait un instrument permettant d’accéder à ces informations, à travers un mécanisme ressemblant beaucoup à celui proposé par le neurophysiologiste américain Karl Pribram, d’après lequel le cerveau se comporterait exactement COMME UN HOLOGRAMME, c’est à dire comme un système capable DE DÉCODER LES FRÉQUENCES BRUTES, les plus disparates provenant d’une dimension qui se trouve AU-DELÀ DE L’ESPACE TEMPS et qui est représenté par une espèce de «récipient d’information et de mémoire». De cette façon, la mémoire ne serait pas localisée dans le cerveau, qui ne serait qu’un outil permettant, à travers les impulsions nerveuses qui se croisent en lui à chaque instant, d’extraire l’information et de la transformer en une forme pouvant s’accomplir dans le domaine de l’espace et du temps. LE CERVEAU NE SERAIT QUE LE TRANSDUCTEUR D’UNE INFORMATION PROVENANT D’AILLEURS, c’est à dire d’un endroit en dehors de l’espace-temps capable aussi bien de recevoir que de transmettre de l’information de manière non locale. …. Il s’agit substantiellement de RÉSONNANCE MORPHIQUE, laquelle se propage, par des champs qui relient l’information à partir de cette espèce «d’Akasha» qui est le chammp d’information, à l’espace-temps où les organismes biologiques vivent. Le mécanisme de la résonance morphique serait donc une TRANSMISSION NON LOCALE D’INFORMATION D’UN POINT À L’AUTRE DE L’ESPACE-TEMPS….

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Teodorani naît en 1956. Il obtient un doctorat en astrophysique, travaillant au fil des ans dans 3 départements différents de l’INAF, dans les domaine de l’astronomie radio (notamment au Radiotelescope de Medicina de l’IRA du CNR à Bologne, Italie du nord, où il mène de recherches sur la ligne spectrale de l’eau chez les planètes extrasolaires) et optique. Il mène des recherches sur les objets stellaires éruptifs comme les supernovae, les novae, les étoiles binaires proches de masse élevée et faible, les jeunes proto-étoiles, les comètes, le SETI (membre de SETI Italie), les lumières sismiques (earthlights).

Ufologie scientifique

A partir de 1994, il étudie d’un point de vue physique les phénomènes lumineux de Hessdalen et est directeur scientifique de 3 missions exploratoires 1 2 3 4 5 .

Il réalise également d’autres travaux en ufologie 6 7 8 et SETV 9 , comme une étude comparative analytique et observationnelle de bases de données ufologiques 10 .

Au CAIPAN de juillet 2014, il présente des phénomènes filmés dans le nord de l’Italie, d’apparence semblables à ceux de Hessdalen. Lorsqu’il évoque des formes géométriques rectangulaires cependant, des collègues ufologues pensent plutôt à un effet de pixellisation de l’image.

Teodorani travaille aussi sur des théories dérivées de la physique quantique, qui permettrait d’expliquer des phénomènes de voyance, synchronicité ou conscience collective 11 12 13 14 .

Par la suite, Teodorani devient membre associé sur CSI.

SUR GOOGLE
MARLENE LA JARDINIÈRE
MICHEL LE CONCIERGE
PIERROT VAGABOND

LA SYNCHRONIVITÉ…. UNE SUITE REMARQUABLE DE SYNCHRONICITÉS DE POUVANT SURGIR QUE DU BIG BANG D’UN RÊVE CERTIFIANT AINSI LE PRINCIPE QUANTIQUECOSMOLOGIQUE DE L’ÉVOLUTION CRÉATRICE DE L’ÉLAN VITAL (BERGSON-WHITEHEAD) AU COEUR D’UN PROJET EXISTENTIEL NON-TRICHEUR (SARTRE)

La SYNCHRONIVITÉ est un néologisme posant l’hypothèse forte suivante:

Le principe d’incertitude d’Heisenberg en physique quantique et les plis que l’on retrouve dans le bruit de fond cosmologique sont des longueurs d’onde-radio (-2.7k et 2.7k) qui ne s’ajustent que par SYNCHRONIVITÉ quand l’être humain crée un champ magnétique par sa non-tricherie de valeur «O» qui, dès qu’il se trouve branché sur 2.7k cosmologique se trouve automatiquement branché sur -2.7k… de là l’idée quantique-cosmologique qui fait de la non-tricherie le principe même des émergences-sauts permettant soudainement par pure résolution-complexité l’apparition de nouvelles structures comme LA NANODÉMOCRATIE CITOYENNE PLANÉTAIRE, LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, LE PAYS OEUVRE D’ART.

Quand j’ai écrit mon 1000 pages, MONSIEUR 2.7K (WWW.REVEURSEQUITABLES.COM-CAHIER DE PRESSE-MONSIEUR 2.7K) TÉLÉCHARGEABLE GRATUITEMENT SUR INTERNET)… j’étais à la recherche de cette forme mathématique d’errance poétique qui unit par synchroniVité le quantique et le cosmologique dans des évènements hologramiques sur un globe terrestre vu comme le vecteur où les ondes de la planète convergent par les ondes-radio «0» des non-tricheurs.

LA SYNCHRONIVITÉ, comme les cailloux du petit poucet, c’est la trace d’une suite de congrescences inouies entre le quantique et cosmologique, qui porte les formes mystiques millénaires dont la plus grand énigme est le CANTIQUE DES CANTIQUES de la bible.

sur Google
Marlene la jardinière
Michel le concierge
Pierrot vagabond

LA SYNCHRONIVITÉ EST UNE MESURE ONDULATOIRE EUMETRIQUE PARFAITE ENTRE LA FRÉQUENCE QUANTIQUE (-2.7K) ET LA FRÉQUENCE DU BRUIT DE FOND COSMOLOGIQUE (2.7K) PROVOQUÉ PAR LA BEAUTÉ DU CHAMP MAGNÉTIQUE DU NON-TRICHEUR (O K)

Plus je m’accepte comme philosophe-astronaute habitant une capsule spatiale constructiviste de questions radicales impossibles à répondre…. comme… ( POURQUOI Y A-T-IL QUELQUE CHOSE PLUTÔT QUE RIEN?) , plus dans le hublot de ma capsule je perçois des millions de météorites opinions-vérités habillés de l’halloween de leurs croyances dogmatiques ou scientifiques….

Carl Jung fut le premier à réfléchir sur le phénomène de synchronicité… Mais je me suis souvent posé la question: Pourquoi les grands rêveurs de l’humanité, comme François d’Assise, par exemple, ont fait imploser les cadres théoriques des croyances contextuelles de leur temps par leur simple présente à la beauté du monde?

Mon hypothèse d’errant poétique est la suivante:… La synchronicité DE CELUI OU CELLE QUI NE TRICHE PAS AVEC SES RÊVES, est une mesure ondulatoire EUMÉTRIQUE PARFAITE ENTRE LA FRÉQUENCE QUANTIQUE DU BOSON DE HIGGS (-2.7k) ET LA FRÉQUENCE DU BRUIT DE FOND DU BIG BANG COSMOLOGIQUE (2.7K) GRÂCE AU CHAMP MAGNÉTIQUE DANS LEQUEL ÉVOLUE LE NON-TRICHEUR OU LA NON-TRICHEUSE BRANCHÉ(E) SUR L’ONDE-RADIO DE SES RÊVES (0..k)

Les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art
1: Quel est ton rêve?
2: Dans combien de jours?
3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

sont des questions dont la valeur repose sur L’APESENTEUR QUANTIQUE-COSMIQUE QUE VIT UN RÊVEUR QUAND SON ÉTHIQUE DE TRICHERIE FAIT DE SA LONGUEUR D’ONDE 0..k) UN IMMENSE RÉCEPTEUR D’ÉVÈNEMENTS QUANTIQUES-COSMOLOGIQUES SE DÉPLOYANT SOUS FORMES DE SYNCHRONICITÉS IMPOSSIBLES.

Je commence à comprendre pourquoi le doctorat de notre équipe (Auld-Woodard-Rochette) dépasse de beaucoup les exigences universitaires…

Parce que il ne suffit pas de cibler un objet, une problématique, un argumentaire, une stratégie historique et historiale pour architecturer un thème, mais l’intuition fondamentale SE DOIT d’être paradigmatique, décrite dans un article de 10 pages où TOUT EST NEUF, autant les mots-clés, leur réseautage, la dynamique fondatrice sous forme de questions éternelles de leurs attributs essentiels.

WOW-T=2.7K

est une hypothèse, non naïve, reposant sur une question impossible qui demandent une équipe de recherche ni inductive, ni hypothéco-déductive, mais méta-théoritique.

C’EST L’IMPOSSIBILITÉ PHÉNOMÉNOLOGIQUE DE RÉPONDRE À LA QUESTION QUI EN FAIT LA VALEUR…

La nanodémocratie citoyenne planétaire œuvre d’art émergeant d’une masse critique de vies personnelles œuvre d’art de laquelle surgit par un saut quantique-cosmologique le premier pays œuvre d’art sur terre. COMME LA PHOTO EARTHRISE DE 1968, LES DROITS DE L,HUMANITÉ SOUDAINEMENT PASSERONT INCONTOURNABLEMENT DEVANT LE DROIT DES ÉTATS… parce que mondialement, la colère des milliards d’errants fantômatiques paralysera la folie du 5% des errants axiologiques, seule l’errance poétique permettra à l’humanité de passer à la survie animale à la vie vibrant sous une forme einsteinienne de religion cosmique.

PRENDRE SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE
PAR LA NON-TRICHERIE
QUANTIQUE-COSMOLOGIQUE.

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WIKIPEDIA
LE BOSON DE HIGGS

Le boson de Higgs, aussi connu sous d’autres noms dont celui de boson BEH, est une particule élémentaire dont l’existence, postulée indépendamment en 1964 par Robert Brout, François Englert, Peter Higgs, Carl Richard Hagen, Gerald Guralnik et Thomas Kibble, permet d’expliquer la brisure de l’interaction unifiée électrofaible en deux interactions par l’intermédiaire du mécanisme de Brout-Englert-Higgs-Hagen-Guralnik-Kibble et d’expliquer ainsi pourquoi certaines particules ont une masse et d’autres n’en ont pas8. Son existence a été confirmée de manière expérimentale en 2012 grâce à l’utilisation du LHC et a conduit à l’attribution du prix Nobel de physique à François Englert et Peter Higgs en 20139.

Le boson de Higgs, quantum du champ de Higgs, confère une masse non nulle aux bosons de jauge de l’interaction faible (bosons W et boson Z), leur conférant des propriétés différentes de celles du boson de l’interaction électromagnétique, le photon.

Cette particule élémentaire constitue l’une des clefs de voûte du modèle standard de la physique des particules10. La connaissance de ses propriétés peut par ailleurs orienter la recherche au-delà du modèle standard et ouvrir la voie à la découverte d’une nouvelle physique, telle que la supersymétrie ou la matière noire11.

Le 4 juillet 2012, le CERN annonce, lors d’une conférence12, avoir identifié, avec un degré de confiance de 99,99997 % (5 σ), un nouveau boson dans un domaine de masse de l’ordre de 125–126 GeV⋅c-2, qui paraît compatible avec celui du boson de Higgs. L’annonce est suivie, le 17 septembre 2012, par la publication de deux articles dans la revue Physics Letters B13,14. Le 15 mars 2013, le CERN confirme que, selon toute vraisemblance, il s’agit bien du boson de Higgs15.

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Note: l’auteur de cette page est également celui d’une nouvelle théorie de la synchronicité developpée sur http://www.philippeguillemant.net

La science bute toujours aujourd’hui sur l’incroyable défi pour la raison humaine que représentent les témoignages nombreux et crédibles de certains phénomènes qui par leur synchronisme étrange exigent la recherche de causes physiques, tout en ne laissant aucune possibilité d’explication causale: il s’agit de synchronicités ou de coincidences dont la forte improbabilité laisse penser qu’elles n’ont pas pour origine un hasard du à notre ignorance des causes.

Du point de vue du commun des mortels, les coïncidences les plus courantes ont été banalisées par différentes expressions comme << Le monde est petit >>, << La loi des séries >>, << La loi de Murphy >>, << L’effet Pauli ou effet Démo >> ou encore << La Chance >>. Certaines synchronicités peuvent également être très banales comme par exemple: suite à un problème que vous aviez en tête, vous prenez au hasard et sans y penser un livre dans une librairie et vous êtes surpris d’y trouver une réponse à vos questions.

L’exemple classique présenté par le père du concept de synchronicité (1946), Carl Gustav Jung, est celui d’une patiente ayant tendance à trop rationaliser ce qui lui arrive, rendant ainsi son analyse inefficace. Un jour elle raconte un rêve à Jung dans lequel elle reçoit un scarabée d’or. Au même moment, elle entend un bruit à la fenêtre et Jung va l’ouvrir puis saisit l’insecte qui s’y trouve et le montre à sa patiente: « Le voilà votre scarabée » dit-il, attrapant l’insecte qui vient de se cogner contre la vitre. Le choc ressenti par elle à cette vue eu alors pour effet de générer chez elle un déblocage mental qui aida grandement à la poursuite de sa thérapie.

Ce ne sont cependant pas ces évènements plus ou moins imputables au hasard et relativement subjectifs qui justifient à nos yeux la nécessité de rechercher une théorie physique de la synchronicité. Ce sont des évènements encore plus puissants dans leur improbabilité et dans leurs conséquences, par exemple des cascades de coïncidences significatives qui changent une vie profondément, que différents auteurs ont relaté dans de nombreux ouvrages et qu’il serait trop long de résumer ici. L’un des aspects du caractère le plus intriguant des synchronicités est qu’il semble aujourd’hui de plus en plus admis qu’il soit possible de les provoquer, ce qui en ferait ainsi un phénomène reproductible qui ouvre la porte à une possible approche scientifique et expérimentale.

Il semblerait toutefois que les synchronicités les plus improbables tendent à se produire dans certaines circonstances particulières de la vie où une transformation à la fois psychique et matérielle est à l’oeuvre, cette situation instable pouvant conduire le sujet à changer radicalement sa vie. La synchronicité semble alors jouer un rôle de guidage dans ce processus de changement. Au contraire, les personnes ayant une vie bien réglée par des habitudes ont très peu de chances d’en vivre. C’est pourquoi il s’agit d’un phénomène difficile à contrôler et qui se prète mal à une investigation rationnelle.

La pensée rationnelle dominante ne sait d’ailleurs y répondre qu’en invoquant le hasard ou la subjectivité de l’observateur, mais cela n’explique pas la caractéristique essentielle de ces phénomènes qui provient moins de leur subjectivité que de leur forte improbabilité. Le fait de mettre systématiquement cette improbabilité sur le compte du hasard lui-même en prétendant qu’il n’y a aucune autre explication à rechercher provient au mieux d’une méconnaissance des lois de la statistique, au pire d’une foi aveugle dans le caractère abouti d’une science qui reposerait exclusivement sur la causalité. Bien qu’il soit juste et sain d’invoquer en première hypothèse le hasard face à de tels phénomènes, il devient obscurantiste de maintenir envers et contre tout cette hypothèse en présence de cas où elle ne résiste pas au calcul des probabilités.

Depuis des décennies, de nombreux auteurs ont cherché à trouver d’autres explications et ont proposé différentes théories alternatives au hasard. Elles s’interessent toutes à la compréhension de l’ordre sous-jacent au réel qui semble présider à ces manifestations:

Tableau récapitulatif

Nom* de la théorie Auteur
Idées fortes
Année

Théorie de l’Acausalité C.G. Jung et W.E. Pauli
L’inconscient collectif et sa manifestation non causale
1952
Théorie de l’Ordre Implicite David Bohm Idée que la réalité s’implie ou se déplie comme un hologramme 1980
Théorie des Champs Morphiques Rupert Sheldrake
Concept de causalité formative (pensées agissantes)
1988
Théorie de l’Ordre Caché David Peat
Synthèse des approches reliant la synchronicité et la mécanique quantique
1988
Théorie des Hasards Nécessaires Jean-François Vezina
Synchronicité relationnelle (approche expérimentale)
2001
Théorie du Champ Akashique Ervin Laszlo
Champ d’informations sous la manifestation du réel
2004
Théorie de la Psyché Quantique François Martin
Synchronicité et intrication quantique du psychisme
2004
Théorie de la Double Causalité Philippe Guillemant
Déterminisme inversé, rétrocausalité et libre arbitre
2009
Théorie de l’Endo-Système Joachim Soulières
Interactions entre endo-système et exo-système
2012

Dans la revue qui suit nous développons sommairement chacune de ces approches en tentant d’en extraire les points communs. Chacune apporte un éclairage original et complémentaire sur ce phénomène qui n’est pas encore – ou trop marginalement – intégré par la physique comme sujet d’étude “mainstream”. L’objectif de cette page et de ce site est de contribuer à ce qu’il le soit.

1 / Théorie de l’Acausalité

Carl Gustav Jung a étudié le phénomène de synchronicité conjointement avec le physicien Wolfgang Pauli, l’un des pères de la physique quantique qui a reçu le prix Nobel en 1945 pour la découverte du “principe d’exclusion de Pauli”, un principe fondamentalement acausal. L’acausalité étant un concept émergeant de la mécanique quantique, la collaboration entre Jung et Pauli les a conduit a rattacher ce phénomène à un “synchronisme acausal ” dans lequel les deux événements sont liés par un principe de correspondance dénué de causes. Autrement dit l’Acausalité est l’absence de lien causal entre deux événements corrélés.

Pauli a ainsi eu une participation décisive pour la préparation finale de la théorie de l’inconscient collectif de Jung (Théorie de l’Unus Mundus) dans laquelle il introduit la notion d’archétype comme provenant de la tendance humaine à utiliser une même « forme de représentation psychique donnée a priori ». L’archétype peut ainsi être considéré comme une “forme pensée” qui existe déjà dans un collectif humain et qui est même un principe fondateur de sa tradition.

Si l’on essaie de se rapprocher de la physique on pourrait dire que l’archétype agit en tant qu’attracteur de toute autre “forme pensée” qui s’en rapproche. L’Acausalité peut alors se concevoir comme recouvrant le mécanisme encore inconnu qui tend à synchroniser des évènements reliés par le sens (similarité archétypale) et non par la cause.

Ce n’est qu’en 1992 qu’a été publiée la correspondance entre Jung et Pauli. Il s’agit surtout de discussions entre eux sur la relation entre la psyché et la matière, où l’on découvre qu’ils sont parvenus avec un accord remarquable à la supposition de l’existence d’un seul monde dans lequel la psyché et la matière seraient une seule et même chose. Nous verrons que cette absence de distinction entre matière et psyché, somme toute très objective dans une vision matérialiste, a des implications fortes sur une théorie de la synchronicité qui centre son approche sur le temps..

2/ Théorie de l’Ordre Implicite de David Bohm:

La théorie de l’Ordre Implicite (ou encore implié, caché…) suppose que le comportement des particules élémentaires est à tout instant déterminé par une description d’un ordre supérieur, non observable dans notre espace temps ordinaire à 4 dimensions. En ce sens elle rejoint la théorie des cordes qui fait appel à des dimensions supplémentaires de l’espace, qualifiées de dimensions invisibles, car extrèmement petites ou encore repliées sur elles-mêmes.

Le problème de cette hypothèse est qu’elle est à priori en contradiction avec les conclusions de la mécanique quantique, vérifiées depuis 1982 par l’expérience d’Alain Aspect, suivie de bien d’autres, selon lesquelles il ne peut exister de variables cachées qui détermineraient le comportement apparemment aléatoire des particules.

Cependant, en unifiant la mécanique quantique et la relativité générale d’Einstein, la théorie des cordes nous propose un modèle cohérent de l’univers dans lequel il existerait bien un ordre supérieur caché, qui serait contenu dans des dimensions supplémentaires de l’espace embobinées dans un espace de Calabi-Yau, décrivant les propriétés de vibration des cordes et notamment leurs formes géométriques.

Le comportement des particules ne serait donc pas déterminé par des variables cachées faisant partie de notre espace-temps ordinaire mais par des informations extérieures à cet espace-temps, qui seraient contenues dans des dimensions spatiales supplémentaires, au nombre de 7 selon la théorie M.

Or les conclusions de David Bohm conduisent au solipsisme, cette philosophie selon laquelle le Monde est dans l’esprit de celui qui l’observe, et serait ainsi indissolublement relié à, voire dépendant de, notre psyché: Tout est dans tout, nous dit-il, la masse, l’énergie contiennent des informations sur l’univers tout entier. Quand un son ou une lumière parvient jusqu’à nous, que la conscience les reconnaît, nos organes sensoriels sont confrontés à tout l’Univers. Nous devenons le sujet de notre étude, l’observateur s’observe.

On peut alors s’avancer à conclure, si ces intuitions sont fondées, ainsi que la théorie des cordes, que ses dimensions supplémentaires de l’espace pourraient être intimement liées à notre psyché, à notre esprit, en tant qu’entité douée de la propriété de nous rendre observateur de l’univers. Cette idée est reprise dans la théorie de la double causalité, dans le but d’expliquer le mécanisme des synchronicités.

Le phénomène de synchronicité serait alors l’une des rares manifestations concrètes de l'”ordre caché” de l’univers.

Voir également à ce sujet cet article sur un portail d’Astronomie

3/ Théorie des Champs Morphiques de Rupert Sheldrake:

La morphogénèse sheldrakienne est censée toucher toutes les formes auto-engendrées, des cristaux aux embryons, du langage à nos comportements. Vaste ambition, que les sciences modernes peuvent toutefois difficilement intégrer. La résonnance morphique remet en effet en cause toutes les disciplines contemporaines.

Dans son premier livre, Une nouvelle science de la vie (1981), ce jeune biologiste de Cambridge essayait de tout prouver par A plus B, citant moultes expériences frappantes, tant sur les cristaux que sur les rats ou sur les humains, mais son approche a toujours eu le même souci que la parapsychologie: grand renfort de statistiques et/ou témoignages, mais absence de modèle de compréhension connecté à la physique actuelle.

Dans son livre, Presence of the Past (1988, traduit La mémoire de l’Univers), Rupert Sheldrake affirme que tout ce qui arrive devient une question d’habitude, de coutume. La lumière même, qui se déplace à 300000 km/s ? Est-ce parce qu’elle a pris cette habitude ? Rien ne serait immuable. Tout pourrait bouger, évoluer. Nous serions influencés par des “champs de forme” depuis en dehors de l’espace-temps, mais nous influençerions ces champs en retour – comme si une idée divine nous modelait tout en étant modelée par nous en permanence.

Avec son livre The rebirth of Nature (1991, traduit L’âme de la nature), le chercheur entre dans une réflexion philosophique. Après deux cents ans de mécanisme forcené, dit-il, on a voulu mordicus comparer la nature à nos machines, la transformant en un enchevêtrement de structures inertes, et voilà que s’annonce un nouvel animisme. La nature a une âme !

A l’occasion de la sortie de son dernier livre “The Science Delusion” Rupert Sheldrake a été invité à faire une conférence à TEDx Whitechapel (2013) où il a présenté la science comme un système de croyances en faisant une liste de dix dogmes selon lui très contestables. Il a ensuite argumenté contre le dogme des constantes universelles de la physique en expliquant que la vitesse de la lumière pourrait varier. Sheldrake n’est pourtant pas physicien. Se rend-t-il compte que la physique sans constantes ne pourrait pas exister ? Or ses résultats sont pourtant là. On ne s’étonnera donc pas que cette conférence ait ensuite été controversée et ait subi une tentative de censure.

Son travail d’argumentation en faveur de son hypothèse des champs morphiques reste toutefois intéressant, d’autant plus que les champs morphiques peuvent être comparés aux archétypes et à l’inconscient collectif de Jung. Là ou Sheldrake a surement raison, c’est lorsqu’il dit que la science fera un fabuleux bond en avant lorsqu’elle sera capable d’appréhender les champs psychiques. En voici autant de qualificatifs: archétypes, fomes pensées, champs morphiques, psyché quantique…? Dans tous les cas, nous avons là des informations qui semblent se situer en dehors de notre espace-temps.

Voici sa conférence à TEDx qui est plus une rébellion justifiée contre le matérialisme scientifique qu’une argumentation en faveur de ses thèses:

4/ Theorie de l’Ordre Caché de David Peat

Dans son livre, “Synchronicité: le pont entre l’esprit et la matière”, David Peat fait une synthèse des approches très distinctes de l’ordre sous-jacent au réel qui ont été faites par de nombreux physiciens. Il développe la liaison possible entre la théorie quantique et la synchronicité, et ouvre la voie à une nouvelle compréhension dans laquelle il considère l’esprit et la matière comme les deux aspects manifesté et non manifesté d’une même totalité liée à la conscience.

Une originalité de David Peat est de prolonger l’oeuvre de David Bohm dont il fut un collaborateur en intégrant l’enseignement d’Ilya Prigogine sur la théorie du chaos et les structures dissipatives, dont l’étude nécessite les mathématiques non linéaires:

“L’image suggérée par les mathématiques non linéaires est une image où l’univers apparaît comme une totalité une et indivise, et où ses structures existent en fonction d’un arrière plan plus large. Manifestement, cette image n’est pas loin de celle qui s’applique à la synchronicité. Par ailleurs, cette approche peut éventuellement intégrer l’esprit, puisque la conscience elle aussi peut être considérée comme provenant d’un plan plus profond, commun à la fois à l’esprit et à la matière. En ce sens, donc, on peut voir les modèles déployés de l’esprit et de la matière, qui sont observés lors d’un événement de synchronicité, comme émergeant d’un principe unique.”

En étudiant la nature de l’énergie, du temps, du hasard, de la causalité et des coïncidences, il fait une synthèse des idées de C. G. Jung, Wolfgang Pauli, Ilya Prigogine, David Bohm, John Wheeler, Rupert Sheldrake, etc. pour dessiner l’évidence d’un principe fondamental, d’un ordre caché sous la surface du réel. Il reconnaît que sa synthèse est très intuitive et il en conclut:

“Il est possible d’imaginer un univers où le physique et le psychologique ne seraient plus séparés, et où la synchronicité serait complémentaire de la causalité “.

Or nous verrons que cette complémentarité est mise en lumière par la théorie de la double causalité où la synchronicité est liée à une rétrocausalité temporellement symétrique de la causalité.

5/ Théorie des Hasards Nécessaires de Jean-François Vézina:

Nous avons à travers Jean-François Vézina, psychologue, auteur et conférencier, une approche à la fois intuitive et pragmatique de la synchronicité, mais surtout novatrice et utile dans le sens où elle tend à donner du sens à notre rapport au monde et à nos relations. En ce sens on peut qualifier JFV d’éclaireur du quotidien. Il se décrit lui-même comme un explorateur de l’inconscient.

Il scrute les manifestations de l’inconscient collectif à l’aide de différents outils. Ses thèmes de recherches sont la synchronicité relationnelle, le sens des rencontres, la réinvention du couple, le cinéma et la psychologie, l’intelligence émotionnelle et l’influence des nouvelles technologies sur l’être humain.

En 2001, il publie Les hasards nécessaires, un livre qui traite de la synchronicité dans les rencontres qui nous transforment et qui est vite devenu une référence. Il publie ensuite d’autres livres, le dernier en date (2012) étant “Danser avec le chaos” qui apprend le lecteur à accueillir l’Inattendu et à explorer le rôle créateur du chaos et de l'”inattente”.

Jean-François Vezina: un éclaireur du quotidien

JFV a bien identifié le rôle de la synchronicité dans les rencontres avec ses aspects à la fois romantiques et “mécanistes” au sens du chaos créatif. De nombreux scientifiques avaient ressenti dans les années 80 tout le potentiel de la théorie du chaos dans l’émergence du vivant. Très intuitif, il s’en est brillamment inspiré et l’a transposé dans le domaine de l’humain dans la lignée de Jung, tout en l’enrichissant par son expérience de psychologue. Il a mis à la portée de tout un chacun le sens des coïncidences dans nos rencontres et en particulier la raison pour laquelle nous rencontrons un partenaire plutôt qu’un autre: un partenaire qui correspond exactement au franchissement d’un nouveau cap d’évolution que nous avons à vivre… et qui n’arrive donc jamais par hasard.

Son livre “Les Hasards Nécessaires” décrit fort bien cette dimension fondamentalement humaine, romantique et créative de l’existence tout en nous permettant d’accéder le plus simplement du monde à la véritable dimension spirituelle de l’être.

JFV en conférence à l’INREES:

6/ Théorie de la Psyché Quantique de François Martin:

Cette théorie postule que le psychisme humain est une excitation particulière d’un champ psychique de nature quantique sous-jacent et universel – un champ qui serait de conscience universelle ainsi que d’inconscient universel.

Le psychisme humain aurait ainsi une représentation analogue à un système quantique, avec des états virtuels et des états physiques qui correspondraient respectivement à la potentialité et à l’actualisation de l’esprit humain.

La psyché quantique considére que le libre-arbitre joue un rôle central dans la transition de la potentialité à l’actualisation et vice versa. Elle modélise la psyché humaine comme un champ quantique avec des interactions caractérisées par l’échange d’entités liées à d’autres champs quantiques.

Elle propose un modèle pour l’état fondamental du psychisme de l’espèce humaine et elle montre comment le psychisme d’un individu donné se manifeste en tant qu’excitations d’un état fondamental individuel. Elle donne une brève description quantique des états d’éveil et des états de sommeil de l’esprit humain.

La théorie de la psyché quantique propose finalement un modèle de l’infrastructure du psychisme humain, en particulier de l’inconscient, basé sur les idées d’états liés en mécanique quantique c’est à dire d’états quantiquement intriqués.

7/ Théorie de l’Endo-Système de Joachim Soulières

Dans son livre “Les coïncidences” paru en mars 2012 Joachim Soulières fait le point sur l’état de la recherche scientifique sur les coïncidences (principalement en psychologie et parapsychologie), après en avoir donné de nombreux exemples. Tout en recensant les différentes approches depuis un siècle (les plus anciens étant les travaux de Kammerer, Koestler et Jung), il fait émerger des concepts clés qui favorisent les synchronicités (coïncidences significatives). Pour qualifier ces concepts clés, il conserve les termes parfois alambiqués employés par leurs auteurs, tels que la Transliminalité (Thalbourne, psychologue australien), la Labilité (Braud, parapsychologue américain), ou encore le Trickster qui nous vient de la mythologie et que plusieurs auteurs mettent en avant pour symboliser le lien entre le chaos et la synchronicité. A ce propos, Jean-François Vezina a très joliment développé ce lien dans son dernier livre “Danser avec le chaos”..

A la fin de son livre, Joachim Soulières nous dresse un tableau de synthèse qui décrit l’ensemble des propriétés qui caractérisent les coïncidences en les divisant en fonction de la perspective selon laquelle on les considère (en 1ère personne: endo-perspective, en 3ème personne: exo-perspective). Comprenez l’endo-système comme un système d’évaluation subjective (en 1ème personne) alors que l’exo-système est notre système habituel d’évaluation objective (en 3ème personne) qui, en l’absence d’enchainement de causes à effets, exclut le premier en partant du principe que dans ce cas la réalité extérieure doit rester nécessairement indépendante de notre psyché.

Voici ce tableau dans lequel l’ordre de la liste (1 à 9) a été changé pour faciliter la comparaison qui va suivre :

8/ Théorie de la Double Causalité … versus … Théorie de l’Endo-Système

Un aspect interessant du tableau de Joachim Soulières est qu’il comporte exactement le même nombre d’éléments que celui de la classification de la Théorie de la Double Causalité concernant l’état d’esprit qui favorise les synchronicités provoquées par une demande (voir le livre La Route du Temps page 188 ou cette page). De plus la correspondance entre les éléments de ces deux tableau est impressionnante. Voici la liste de Philippe Guillemant concernant l’état d’esprit:
1. avoir un besoin d’aide authentique,
2.faire une demande liée à une réelle préoccupation au moment de la demande,
3.prendre le risque de ” se mouiller ” par un comportement risqué, non raisonnable et surtout pas raisonné,
4.demander quelque chose dont la réalisation aura une réelle incidence sur son chemin de vie (changement)
5.conserver son libre arbitre : surtout ne pas demander à l'”Ange” de choisir à sa place,
6.atteindre un niveau suffisant de détachement et de lâcher prise,
7.voir naître en soi un authentique sourire intérieur,
8.sortir des habitudes et sentiers battus au moment de la demande (ou s’appréter à le faire),
9.Se positionner dans le don de soi et ressentir l’amour qui l’accompagne.

On a donc 9 mots d’un coté et 9 phrases de l’autre pour parler des facteurs favorables à l’apparition des synchronicités. On remarque quelques correspondances évidentes comme “Libre arbitre et Autonomie”, “Nouveauté et Changement”, “Labilité et Détachement”…. Ces deux classifications ayant été établies dans un contexte totalement différent, on pourrait s’attendre à ce que la correspondance s’arrète là, or on découvre au contraire un mariage parfait entre les listes de Joachim Soulières et de Philippe Guillemant:

1 Significativité (meaningful)
Le caractère significatif de la coïncidence provient de ce qu’elle répond à un vrai besoin (dans le cas contraire elle n’est pas une synchronicité) ce qui la rend d’autant plus improbable.

2 Intelligibilité Faire une demande préalable permet de rendre la coïncidence intelligible (en allant jusqu’à créer soi-même les codes d’accès, les conditions improbables: voir mon livre)
3 Transliminalité élevée Savoir dépasser les limites de la raison ou prendre des risques
4 Nouveauté
Accepter la nouveauté permet de changer son chemin de vie

5 Autonomie
L’autonomie dépend du libre arbitre

6 Labilité (aptitude à changer)
Le détachement ou le lacher prise rendent labile

7 Participation
La confiance dont témoigne le sourire intérieur est la clé de la participation

8 Trickster
Sortir des habitudes (sentiers battus) instaure le chaos créatif qui fait venir le trickster

9 Non-localité
L’amour est le facteur d’amplification du pouvoir non local de l’intention.

… et que l’on peut décomposer en 3 catégories qui mettent en évidence le mécanisme de la Théorie de la Double Causalité, à l’oeuvre lorsque l’on modifie le chemin que nous allons emprunter sur notre Arbre de Vie:
Rappelons ce mécanisme (avec les mots de Joachim Soulières): la synchronicité se produit en conséquence d’un changement dans notre futur qui agit de façon rétrocausale sur notre présent (déterminisme inversé). Ce changement fait suite à un examen intérieur profond qui permet de dégager le sens que l’on donne à sa vie (autonomie) et de faire émerger en conséquence un destin idéal, une volonté authentique: c’est l’éveil de l’intention, qu’il importe de bien clarifier pour pouvoir être sensible à toute forme de réalisation imprévue qu’elle prendra (significativité), même si elle parait irréalisable au départ (rève). Suite à cet éveil, notre futur est sur le point de se modifier, encore faut-il que nous parvenions à nous détacher de notre passé qui tend à nous maintenir dans une direction contradictoire, car automatique: nous devons lacher prise, puis rester détachés de l’emprise (karmique) de notre passé. C’est ce qui permet alors à notre futur de changer instantanément (labilité): L’intention devient ainsi réellement agissante dans ce futur (débloqué), mais ce dernier ne se maintient que par l’entretien de la confiance qui permet de vivre au temps présent (participation), condition essentielle de préparation aux cadeaux de la vie. L’amour que nous avons peut ensuite énergétiser ce futur pour qu’apparaissent les voies non causales qui nous offrent des ponts pour l’atteindre, lesquels peuvent se présenter n’importe où (non localité) et à tout moment (imprévisibilité). Encore faut-il, là aussi, que nous rendions possible la création de ces ponts. Ils ne peuvent se former que si nous augmentons le champ des possibles en favorisant les chemins du hasard. Ceci n’a lieu que lorsque nous provoquons le changement (nouveauté) et acceptons de danser avec le chaos (trickster) quitte à dépasser nos peurs et limites intérieures (transliminalité élevée) afin que la magie puisse apparaître. Mais attention: l’univers peut nous avoir tendu son cadeau, encore faut-il que notre raison ne réprime pas au dernier moment notre intuition au moment où il devient presque visible (intelligibilité) en nous empéchant de nous engager dans la voie offerte…

9/ Théorie de la Double Causalité … versus … Théorie de la Psyché Quantique:

La théorie de la Double Causalité de Philippe Guillemant fait l’objet d’un développement central sur ce site.

En dehors de la notion de champ (psychique ou morphique) le principal concept et dénominateur commun à celles-ci est l’Acausalité, aussi il est pertinent de nous centrer sur les liens entre les théories de la psyché quantique et de la double causalité, mais aussi parce qu’elles sont les deux théories les plus physiques de la synchronicité. Cette comparaison sera aussi l’occasion d’approfondir la théorie de François Martin.

A notre connaissance, François Martin étant le seul chercheur qui a tenté de construire un modèle permettant d’appréhender la synchronicité sur la base du concept de l’Acausalité, nous nous fonderons essentiellement sur sa correspondance avec Philippe Guillemant.

François Martin (FM) et Philippe Guillemant (PG) sont les deux seuls chercheurs du CNRS à s’être aventuré publiquement en France dans ce domaine, ce qui s’est traduit par différentes publications et conférences, plus un film présenté au bas de cette page. C’est dans le cadre d’une journée d’étude à l’Institut Métapsychique International de Paris qu’ils se sont rencontrés initialement. Dans leurs échanges qui ont suivi ils ont remarqué que la différence entre leurs points de vue provenait du fait que FM est un mécanicien “quantique” alors que PG est un mécanicien “classique”. Toutefois un accord essentiel régnait sur leurs conceptions du temps et du libre arbitre.

FM a effectué ses études à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm à Paris. Il est entré au CNRS en 1971 et a obtenu un doctorat d’Etat ès Sciences Physiques sur la théorie quantique du champ électromagnétique. En 1975 il est distingué par la Médaille de Bronze du CNRS, avec Guy Bonneau. Il a effectué ensuite sa carrière dans différents laboratoires de Physique Théorique à Stanford (USA), Genève, Annecy… puis il a rejoint le Laboratoire de Physique Théorique et Hautes Energies (son laboratoire d’origine) associé à l’Université Paris 6, à Jussieu. Il y a poursuivi des travaux sur l’existence de Matière Noire dans l’Univers. Depuis le 11 septembre 2011 il est chercheur honoraire au CNRS.

En 1990-1991, il a expérimenté par lui-même le phénomène de synchronicité, sans comprendre exactement ce qui lui arrivait ! Dans la même période il a écrit une pièce de théâtre : « L’Astrominotaure. Corps perdu et Univers en expansion » (Editions Comp’Act, Chambéry, 1994), pièce qui a été jouée plusieurs fois. Suite à son expérience des coïncidences et sous l’impulsion de collègues et amis, il a étudié les travaux du psychanalyste suisse Carl Gustav Jung qui s’est associé avec le physicien Wolfgang Pauli pour décrire ces phénomènes. Il a étudié aussi les travaux du physicien américain John Archibald Wheeler qui a conçu l’expérience du choix retardé du photon (confirmée depuis) qui montre la nature « bizarre » du temps en physique quantique. Cela l’a poussé à étudier les phénomènes de synchronicité dans le cadre de la mécanique quantique et c’est ainsi qu’en 2003, avec son collègue et ami Belal Baaquie, Professeur à l’Université de Singapour, il a écrit un article : « Quantum Psyche – Quantum Field Theory of the Human Psyche » (« Psyché Quantique – Théorie Quantique du Champ Psychique ») (NeuroQuantology, 2005). Puis en 2006 il a rencontré Giuliana Galli Carminati, psychiatre et psychothérapeute aux Hôpitaux Universitaires de Genève, avec laquelle il a travaillé sur « Mécanique Quantique et Psychisme ». Ils ont publié plusieurs articles sur ce sujet. En 2009, Federico Carminati, physicien au CERN, les a rejoint pour continuer ce type de recherche.

Les traductions françaises des différents articles publiés par François Martin et ses collègues, ainsi que les textes des différentes conférences qu’il a données sur ce sujet, sont disponibles sur son site web à la rubrique “papers”. Voici plus directement une biographie un peu plus complète de François Martin, ainsi que sa Conférence au Département de Psychiatrie des Hopitaux Universitaires de Genève où l’on trouvera sa théorie vulgarisée sans équations.

Venons en maintenant plus en détail sur cette théorie:

La Théorie de la Psyché Quantique considère le psychisme humain comme un champ de conscience de nature quantique qui serait universel et se prolongerait au niveau inconscient. Le psychisme humain aurait ainsi une représentation formelle analogue à un système quantique, avec des états virtuels et des états physiques qui correspondraient respectivement à la potentialité et à l’actualisation de l’esprit humain. Le libre-arbitre jouerait un rôle central dans la transition de la potentialité à l’actualisation et vice versa. Avant actualisation par le libre arbitre, l’esprit humain resterait dans un état superposé. Il résulterait notamment de cette superposition la possibilité que deux psychismes humains soient quantiquement intriqués, comme c’est le cas des systèmes quantiques.

Un aspect particulièrement séduisant de la théorie de François Martin est qu’elle considère l’actualisation d’une réalité comme un processus où la conscience joue un rôle déterminant de par son attente, en particulier lorsque cette attente est programmée à un niveau inconscient. La figure ci-dessous illustre de façon exagérément simplifiée mais tout à fait parlante ce processus:

Nous pouvons alternativement voir dans cette photo, soit une jeune fille, soit une grand-mère, mais jamais les deux simultanément. L’état symbolise ainsi un état de superposition quantique “attendant” d’être actualisé par la conscience. D’une façon plus générale, la conscience agirait sur les superpositions engendrées par toutes les possibilités préparées par l’univers en en privilégiant certaines, celles qui correspondent à nos attentes inconscientes ou que nous nous sommes consciemment préparés à vivre.

Sur ce point fondamental de la Théorie de la Psyché Quantique, il n’y a pas d’incompatibilité avec la Théorie de la Double Causalité qui stipule une influence que notre esprit ou libre arbitre pourrait également avoir directement sur le futur. En effet, FM précise dans sa théorie qu’il peut exister une “distance temporelle” entre deux évènements intriqués, ce qui veut dire que ce que nous attendons aujourd’hui peut également jouer sur des potentiels qui font encore partie du futur. Il faut ainsi resituer à un niveau plus vaste l’interaction de la psyché humaine en considérant cette interaction comme a-temporelle et a-spatiale. C’est d’ailleurs à ce niveau que les synchronicités se mettent en place.

Pour François Martin la Synchronicité est intimement liée aux émotions. Elle a changé complètement sa vision du monde et sa philosophie de vie. Il souscrit totalement à cette citation du Dalaï Lama:

<< Je me laisse guider par la synchronicité, et ne laisse pas les attentes entraver mon chemin … >>.

Remarquons ainsi que nos attentes peuvent aussi entraver notre chemin, ce qui peut s’expliquer par le fait que si nous nous attendons à une réalité qui n’est pas inscrite dans nos potentiels (du présent), alors nos attentes peuvent devenir perturbatrices (d’où l’importance du lâcher prise). Il s’agit là d’un point subtil de la psyché quantique sur lequel François Martin répond en analysant notamment le rôle des rêves, mais sur ce point assez complexe il vaut mieux se référer à sa principale publication sur la psyché quantique.

En ce qui concerne la synchronicité, FM et PG se rejoignent pour affirmer qu’elle constitue un fait empirique très important de notre monde qui montre que nous devons penser différemment. Il en déduit que nous devons apprendre à ne plus penser de façon «classique», mais de façon «quantique», cette dernière étant une façon de penser globale et collective et non une façon locale et individuelle. Il justifie cette nouvelle façon de penser par la notion d’intrication quantique, alors que PG la justifie par la notion de rétrocausalité.

Est-ce bien compatible ?

C’est bel et bien cette façon “quantique” de penser sur un mode collectif et global (nous sommes tous quantiquement intriqués, en quelque sorte) qui différencie le point de vue de FM de celui de PG sur la synchronicité. PG conserve pour sa part une vision classique des choses plus proche de l’intuition courante et d’une façon de pensée causale, gravée dans nos neurones. A défaut de pouvoir se passer selon lui de la causalité, faire appel à la rétrocausalité a au moins l’avantage de modérer l’excès (d’invocation) de la causalité, si ce n’est de l’annuler. On aboutit ainsi naturellement à une façon de penser a-causale qui rejoint celle de FM. Pour lui, deux évènements apparaissant comme corrélés par le sens mais non reliés par une causalité spatio-temporelle peuvent tout à fait être le résultat d’une intrication quantique, alors que PG les relie en transcendant la causalité par une autre causalité, à contre sens du temps. Cela ne reviendrait-il pas au même, finalement ?

Là où la vision quantique de FM fait appel à la notion d’intrication quantique, la vision plus classique de PG fait appel à la notion de rétrocausalité, mais à bien y regarder, on peut arriver à joindre ces deux notions, ne s’agissant dans les deux cas que de transcender l’espace-temps. PG donne à FM l’exemple d’un système que l’on fait fonctionner à contre-sens du temps. Pour expliquer comment un verre brisé peut par exemple se reformer intact à partir de tous ses morceaux, il est nécessaire que tous ces morceaux soient corrélés, informés ou “intriqués”, afin qu’ils ne suivent pas des trajectoires indépendantes qui les disperseront toujours plus, ce que PG traduit par une “loi de convergence des parties” qui a tout d’une loi d’intrication macroscopique bien concrète. En quelque sorte, le fait de rejouer le temps à l’envers a manifestement rendu inséparables les trajectoires. Mais FM a une objection à ce point de vue:

<< L’intrication quantique est basée sur la notion d’état non-séparable dans lequel les propriétés physiques des parties ne sont pas définies. Or dans un verre, avant qu’il ne soit brisé, les propriétés physiques de toutes les parties sont bien définies, indépendamment de l’observateur. C’est une caractéristique de la physique “classique”. >>

PG répond qu’il s’oppose à cette vision trop vite acquise de la physique classique, selon laquelle la réalité macroscopique serait toujours indépendante de l’observateur. Il avance au contraire l’indéterminisme macroscopique que son étude sur le billard met notamment en évidence, à condition de supposer que nous vivons dans un monde d’informations où aucune grandeur physique n’est infinie. Dans ce cas la réalité macroscopique pourrait être partiellement non configurée, principalement dans le futur: une intrication macroscopique serait alors nécessare pour préserver la causalité. Quoi qu’il en soit, s’il se confirme que l’indéterminisme quantique peut se généraliser à l’échelle macroscopique en observant par exemple des flux d’intrication dans le sens du temps, à notre échelle humaine, alors il deviendra possible de concilier les notions d’intrication et de rétrocausalité dans un cadre plus général où la distinction entre le “classique” et le “quantique ” s’estomperait. C’est en tout cas un bon moyen de comprendre intuitivement le concept d’intrication.

Selon FM, dont la vision de la physique classique restera à juste titre figée aussi longtemps que l’indéterminisme n’est pas généralisé à notre échelle macroscopique, il n’est pas nécessaire d’introduire une rétrocausalité qui transcenderait l’espace-temps car l’intrication quantique le fait déjà. Cependant, FM ne nie pas la possibilité d’une causalité transcendante qui prendrait racine dans le fait que l’intrication quantique pourrait être controlée depuis “l’extérieur” de l’espace-temps. Il cite d’ailleurs cette phrase: “Dans le monde quantique, les corrélations ont leurs propres causes, mais elles sont non réductibles aux évènements concernés, car elles sont insensibles à l’espace et au temps: elles se forment de manière a-spatiale et a-temporelle (Nicola Gisin et al, 2001)”.

Les deux visions de PG et FM commencent ainsi à se rejoindre: tous deux pensent que les racines des phénomènes de synchronicité transcendent l’espace-temps et sont contrôlées par une entité (peut-être la Conscience ou l’Inconscient) qui se situe hors de l’espace-temps.

FM ouvre ainsi la porte à une certaine métaphysique (dans laquelle la physique quantique nous fait déjà expérimentalement entrer), en déclarant que rien ne va à l’encontre l’idée de considérer la conscience comme liée à des états quantiques du cerveau. Il rappelle qu’au niveau macroscopique, on invoque l’auto-organisation qui en fait est une autre manière de dire que la dynamique neuronale “aléatoire” pourrait être contrôlée en dehors de l’espace-temps par des principes non observables, comme le libre arbitre et la conscience. L’auto-organisation du cerveau équivaudrait alors à l’auto-organisation de l’esprit (Antoine Suarez, 2008). Il cite Anton Zeilinger qui explique qu’il existe deux libertés: la première est celle de l’expérimentateur qui choisit l’instrument de mesure – cela dépend de son libre arbitre – et l’autre est celle de la nature qui donne la réponse qui lui convient. La première conditionne d’une certaine manière la seconde: il y a là une sérieuse matière à méditer. Serait-ce trop subtil pour nos philosophes qui, selon Zeilinger, ne passent pas assez de temps à réfléchir à cette propriété ?

Bien que la physique quantique soit complète selon FM et n’ait pas besoin d’ingrédient supplémentaire, comme par exemple les dimensions supplémentaires que PG soutient pour élargir son cadre, il reconnait qu’un tel élargissement du cadre matériel de la physique quantique est nécessaire afin d’inclure la conscience et plus généralement le psychisme. Or c’est justement sur cet élargissement que travaille le fameux mathématicien Alain Connes qui est d’ailleurs un ami de FM et qui propose lui-même l’ajout de dimensions supplémentaires. Son travail est très difficile à comprendre bien qu’il soit brillant et internationalement reconnu. Après avoir questionné son illustre ami au sujet des dimensions, celui-ci a répondu à FM:

<< pour lui [Alain Connes] chaque point de l’espace (non commutatif) renferme une “clé” à six dimensions, en plus des quatre dimensions d’espace-temps. Mais, comme je te l’ai dit, ces dimensions “spatiales” supplémentaires sont discrètes et surtout elles ont un nombre fini de points !! >>

PG fait alors le parallèle entre ces dimensions supplémentaires et une solution possible à son modèle classique de trajectoires de boules de billards qui perdent de l’information au cours du temps, lequel pourrait selon lui légitimer des données supplémentaires issues d’un nombre fini de points… mais le passage de la théorie à la modélisation numérique reste un casse-tête ardu… qui pourrait bien l’occuper jusqu’à sa retraite du CNRS.

Quoi qu’il en soit, que l’on invoque pour expliquer les coïncidences, des dimensions supplémentaires comme PG le fait, ou la circulation d’informations externes dans un système quantiquement intriqué, comme FM le fait, l’espace temps limité à 4 dimensions paraît manifestement trop étriqué – déterministe – pour héberger la psyché, même lorsqu’on l’étend à des superpositions quantiques. Ces informations issues de la psyché interviennent sans aucun doute dans les synchronicités où les coïncidences sont assorties d’un sens et peuvent même être provoquées: la psyché introduirait donc des informations dans l’espace-temps, mais il est très difficile de comprendre comment ce processus a lieu.

Dans sa Théorie de la Double Causalité, PG laisse donc sans réponse la question de savoir comment la psyché interviendrait sur nos lignes temporelles et en particulier sur notre futur. Or la Théorie de la Psyché Quantique de FM répond à cette question en formalisant mathématiquement une entrée par laquelle des informations externes pourraient être introduites puis circuler de manière a-spatiale et a-temporelle dans notre espace-temps. C’est donc un point fort de la théorie de FM, qui ajoute cependant:

<<< … Un acte ou un choix effectué dans le présent (libre arbitre) peut avoir une influence dans un passé qui n’existe pas, mais dont nous prenons conscience toujours dans le présent. De même, une information peut venir d’un futur qui n’existe pas non plus, mais dont nous prenons conscience aussi toujours dans le présent >>.

C’est donc par l’opération du saint-esprit (soyons plus sérieux: de la conscience dans le présent) que des informations sont apparemment introduites dans le passé, ou dans le futur. Bien que PG n’ait pas compris dans le formalisme de FM comment il parvient à se passer de dimensions supplémentaires pour intégrer cette action du psychisme humain, tous deux semblent donc en accord sur la question du temps, leurs points de vues se rejoignant ainsi à nouveau. Lorsque PG a proposé le modèle des lignes temporelles pour concevoir l’évolution non pas de façon causale, mais hors du temps, FM lui a répondu:

<< J’aime bien ton image “de “déplacement” d’une ligne temporelle où ce futur et ce passé n’ont pas lieu, vers une autre ligne où ils ont lieu” car j’ai toujours pensé qu’il y avait des lignes “temporelles” potentielles (donc quantiques) qui selon nos choix et nos actions se rejoignent ou s’éloignent, créant ou ne créant pas la “réalité classique”, c’est-à-dire celle qui parvient à notre conscience. >>

Or cette vision de multiples lignes temporelles avec la possibilité de basculer ou glisser de l’une à l’autre par l’intermédiaire de notre psychisme est une puissante base d’accord entre les deux théories. Le reste est presque une question de formalisme. Cela dit, FM insiste sur le fait que vouloir expliquer cela de manière classique ne peut être qu’une illusion, et PG rétorque qu’il ne lui apparaît pas si génant de considérer de façon classique le multivers dans lequel tout ce qui est possible arrive. Mais l’on retombe sur les dimensions supplémentaires…

Au final, la différence de point de vue entre FM et PG provient du fait que dans la conception des choses de ce dernier, il différencie deux types de réalité:
•une réalité vécue, commune à tous et que l’on peut considérer comme classique,
• de multiples réalités potentielles, superposées ou inclues dans un multivers, non vécues et que l’on peut considérer comme quantiques.

FM considère le premier type de réalité comme illusoire (une simple projection de l’une des secondes ?) et privilégie le second type, en considérant notamment que dans ce second type de réalité, les notions de temps et de causalité disparaissent ! Il va même plus loin en rejoignant Platon, Bernard d’Espagnat et d’autres, en disant que le monde “classique” n’est que le monde des apparences. La “réalité ultime”, ou le “réel voilé” (selon l’expression de d’Espagnat), est au stade actuel de la connaissance humaine le monde quantique. Pourquoi pas ?

Mais allez expliquer cela à un paysan… ou simplement à un scientifique de base. Ne vaut-il pas mieux introduire des niveaux progressifs de compréhension dans cette affaire ? A minima, la Théorie de la Double Causalité propose au moins un tel palier, en exploitant le concept bien ancré de la causalité au maximum de ses possibilités (ce qui inclut la rétrocausalité).

FM et PG ont donc finalement des points de vue plutôt complémentaires et relatifs. Ils se rejoignent sur l’essentiel: l’esprit ou la conscience ont une action hors du temps qui provoque le déplacement de nos lignes temporelles. FM n’attache cependant pas de réalité tangible à celle que l’on vit quotidiennement. Il considère que c’est à nous de revoir notre vision de la réalité car selon lui, la physique quantique échappe à “l’entendement classique”. Il faut donc se mettre à “l’entendement quantique”. PG pense que le niveau quantique se construit lui-même à partir de réalités vécues et que c’est tout le sens de l’incarnation et des mémoires akashiques qu’elle crée, ce qui est probablement la clé de l’évolution atemporelle de l’univers.

On peut conclure en remarquant que FM et PG sont d’accord avec Carlo Rovelli sur le fait que l’écoulement du temps provient d’une illusion (thermodynamique) qui serait due à notre connaissance ou perception limitée de l’univers”. Carlo Rovelli écrit notamment:

<< J’ai beaucoup travaillé sur cette idée et sur l’idée mathématique qui la soutient; celle ci doit montrer comment des phénomènes typiques liés au passage du temps peuvent émerger d’un monde atemporel, lorsque nous en avons une connaissance limitée>>

Un monde atemporel ! Voila donc un point de convergence qui bien au-dela de ces deux théories de la synchronicité, semble faire l’unanimité de tous les physiciens qui réfléchissent sérieusement à la question du temps, et qui rejoint au moins la philosophie bouddhiste. Voyez à ce sujet la page de ce site consacrée à Carlo Rovelli où l’on retrouvera cette citation, ainsi que cette citation de Bergson:

« A quoi sert le temps ?… le temps est ce qui empêche que tout soit donné d’un seul coup. Il retarde, ou plutôt il est retardement. Il doit donc être élaboration. Ne serait-il pas alors le véhicule de création et de choix ? L’existence du temps ne prouverait-elle pas qu’il y a de l’indétermination dans les choses ? »

Or que signifie << de l’indétermination dans les choses >>, si ce n’est la clé du libre arbitre et avec lui, celle du sens éminemment psychique du temps présent qu’une physique par trop matérialiste aura toujours du mal à cerner.

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L’expérience de François Martin en matière de synchronicité a fait l’objet d’un film réalisé par Jan Diederen et sorti en 2013 en DVD disponible sur http://www.synchronicitydoc.com (clickez sur le drapeau français pour les sous-titres français)

Présentation du fil Synchronicity : Le portrait sensible d’un physicien quantique français confronté régulièrement à des phénomènes de synchronicité, ou coïncidences signifiantes. Ces manifestations amènent à des interrogations et réflexions profondes. Ce film raconte la transformation de François Martin, physicien rationnel « irréductible », qui rencontre son humanité « spirituelle » (de l’esprit), à travers la Synchronicité vécue comme un don enrichissant. Le film le suit dans des rencontres fascinantes avec, entre autres, un marionnettiste lyonnais, un bouddhiste, et sa propre mère. François Martin rencontre aussi des amis scientifiques travaillant sur le grand collisionneur de hadrons (LHC) du CERN, à Genève. Il y « démontre » l’analogie qu’il voit entre la physique quantique et la synchronicité. La découverte progressive par François Martin de l’interconnectivité sous-jacente des phénomènes est entrecoupée par la reconstitution de deux exemples passionnants de synchronicité, en Angleterre et en Finlande, créant ainsi un film qui invite les spectateurs à s’ouvrir eux-mêmes à l’inattendu, au « plaisir » de la synchronicité.