MA VIE AU QUOTIDIEN… UN ASCÉTISME RAFFINÉ DANSANT EUMÉTRIQUEMENT DES RITUELS QUANTIQUES-COSMOLOGIQUES ME PERMETTANT D’ÊTRE JOURNALISTE DE L’ÉETRE DANS UNE MÉTJHODOLOGIE QUE JE POURRAIS ÉTIQUETTER DE QUASI-RÉALISTE.

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LE QUASI-REALISME

Le quasi-réalisme est une position méta-éthique qui énonce que :
1.Les phrases éthiques n’expriment pas de propositions morales.
2.À la place, les phrases éthiques projettent des attitudes émotionnelles comme si elles étaient des propriétés réelles.

Ces propositions font du quasi-réalisme une forme de non-cognitivisme ou expressivisme1. Le quasi-réalisme s’oppose à d’autres formes de non-cognitivisme (tels que l’émotivisme et le prescriptivisme universel) ainsi qu’à d’autres formes de cognitivisme (en) (incluant le réalisme moral et le subjectivisme moral).

Simon Blackburn fait dériver cette position d’un compte-rendu huméen de l’origine de nos opinions morales en adaptant le compte-rendu généalogique de Hume à la lumière des théories des jeux évolutionnistes. Pour appuyer sa cause, Blackburn a lancé un défi, Blackburn’s Challenge, à toute personne qui peut expliquer comment deux situations différentes peuvent exiger des réponses éthiques sans faire référence à une différence dans les situations elles-mêmes. Parce que ce défi est effectivement insurmontable, Blackburn fait valoir qu’il doit y avoir une composante réaliste dans nos notions de l’éthique.

Toutefois, soutient Blackburn, l’éthique ne peut pas être entièrement réaliste non plus car cela ne permettrait pas de phénomènes tels que le développement progressif des positions éthiques au fil du temps. Dans son livre Ruling Passions paru en 1998, Blackburn compare l’éthique au bateau de Neurath qui peut être changé planche par planche au fil du temps mais ne peut être remis en état en une seule fois sans risque de naufrage. De même, la théorie de Blackburn peut expliquer l’existence de théories éthiques rivales, par exemple en raison de traditions culturelles différentes – sa théorie permet aux deux d’être légitime, en dépit de leurs contradictions mutuelles, sans écarter les deux points de vue par le biais du relativisme. Ainsi, la théorie de Blackburn du quasi-réalisme fournit-elle un compte rendu cohérent du pluralisme de valeurs. Il répond également aux inquiétudes de John Mackie, exposées dans son argument de l’étrangeté (en), à propos de la nature apparemment contradictoire de l’éthique.

Le quasi-réalisme, approche méta-ethique, rend possible la réconciliation des morales fondées sur les actions, les vertus et les conséquences. Des tentatives ont été faites pour en tirer une théorie complète de l’éthique telle que le quasi-utilitarianisme de Iain .

Bien qu’il tienne quelques-unes de ses meilleures qualités des théories de composantes desquelles il est dérivé, le quasi-réalisme reprend aussi les vulnérabilités de ces différentes composantes. Ainsi est-il critiqué par certains des moyens dont le réalisme moral est critiqué, par exemple par le fictionnalisme (voir ci-dessous); il est également attaqué avec l’expressivisme et autres théories non-cognitives (En effet, il est considéré par certains comme une sous-catégorie de l’expressivisme).

Il a été affirmé que le programme de Blackburn est fictionnaliste, ce que lui-même conteste. Cependant, il y a certainement des continuités entre les deux approches. Blackburn fait valoir que le fictionnalisme moral revient à nous en prétendant avoir des attitudes dont nous ne disposons pas vraiment, que nous sommes d’une certaine façon non sincères. À l’appui de son argumentation, Blackburn invoque la théorie des couleurs de John Locke qui définit les couleurs comme dispositionnelle (c’est-à-dire dans l’œil de l’observateur), mais d’une certaine façon dépendante des faits concernant le monde. Blackburn étaye ces arguments par d’autres exemples de quasi-réalisme dans notre compréhension du monde au-delà de l’éthique7.

Cela signifie que si la morale du fictionnalisme consiste à certains égards à avoir le beurre et l’argent du beurre, les quasi-réalistes ont une position apparemment encore plus difficile à défendre. Ils peuvent se sentir en sécurité en désapprouvant Bentham qui parle des droits naturels (en) comme de « absurdités sur des échasses » mais ils soutiennent également qu’on ne peut dire de ces droits qu’ils existent en un sens réaliste. Le quasi-réalisme saisit d’une certaine et importante manière la structure de notre expérience éthique du monde et pourquoi nous pouvons poser des allégations telles que « Il est mal d’être cruel avec les enfants » comme si c’était des faits, même si elles ne partagent pas les propriétés des faits, à savoir l’inférence de valeurs de vérité indépendantes.

À partir de là, la façon d’avancer de Blackburn est de réaffirmer le « point de vue commun » de Hume, ou le discours éthique commun à l’humanité. La pensée de Blackburn est que si les relativistes et réalistes peuvent convenir que certaines déclarations sont vraies dans un certain discours, un quasi-réaliste enquête sur la raison pour laquelle de tels discours ont les structures qu’ils possèdent.

La cohérence du quasi-réalisme de Blackburn a été contestée notamment par le problème Frege–Geach qui affirme que la position de Blackburn est auto-contradictoire. Cependant, les partisans de Blackburn soutiennent que le quasi-réalisme prévoit en fait un antidote au problème Frege-Geach en replaçant différentes revendications morales dans leur contexte. Il existe une importante différence, affirment les quasi-réalistes, entre dire « Il est mal de dire des mensonges » et « Il est mal de faire dire des mensonges à votre frère ». De fait disent les quasi-réalistes, l’argument Frege-Geach expose combien quelques discours réalistes moraux sont inappropriés à la complexité des affirmation éthiques.

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