Bande annonce du documentaire MON AMI PIERROT, LE DERNIER HOMME LIBRE
Véronique Leduc
veroniqueleduc@hotmail.com
et
Geneviève Vézina-Montplaisir
genevievevm@hotmail.com
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Dans un clip filmé par Marlene Auld , sa talentueuse compagne depuis 35 ans …Michel Woodard , qui fut un brillant chansonnier-magicien de la iere année des Deux Pierrots, se fait complice aujourd’hui et cela depuis 14 ans maintenant, dans notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) de notre doctorat sur la vie personnelle oeuvre d’art, le pays oeuvre d’art et la nano-citoyenneté-planétaire et dont le titre sera celui de SA CHANSON-MANIFESTE….. JE TE DEMANDE PARDON… qu’il chante ici lors de notre prestation commune au collège Jean-de-Brébeuf … sous la présentation d’un grand rêveur RAYMOND-LOUIS LACQUERRE.
Notre doctorat … JE TE DEMANDE PARDON ….a pour objectif de faire de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) …. des artistes en résidence à l’institut d’intelligence artificielle du Québec pour créer par le biais de milliards de téléphones cellulaires l’INSTITUTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE SUR TERRE … ( Sur google …. nano-citoyenneté-planétaire)
RÉSUMÉ DE NOTRE DOCTORAT EN 300 MOTS
JE TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang.
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 14 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ?
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U. Par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec) , nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi.
Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU CŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre le rêve big bang), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre la non-tricherie), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre, ses jardins coups-de-coeur œuvre d’art).
Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au cœur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON » , en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question :
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (4eme et dernier chapitre).
Marlene Auld , de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
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Pierre Rochette est l’un des deux chansonniers, avec Pierre David, qui ont donné leur nom à la boîte à chanson ‘Les deux Pierrots’.
Pierre David, et Pierre Rochette, les deux Pierrots sur scène
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ROBERT RUEL …. Le plus grand et le ier des TROIS PIERROTS parce que LEUR maître d’oeuvre durant 46 ans , sa tendre compagne LISE et leur passionnée fille MARIE-LOU qui a grandi dans l’âme de notre rêve à nous trois …. (Robert Ruel, Pierrot David et Pierrot Rochette) …. Marie-Lou qui, ces dernières années. a pris la relève à la direction au quotidien de la boîte à chansons LES DEUX PIERROTS dans le Vieux Montréal.
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Le roman de Pierre Rochette …..L’ÎLE DE L’ÉTERNITÉ …. retrace la période des boîtes à chansons au Québec à partir du cheminement de l’auteur. ( Claude Demers …… www.demers.qc.ca)
Sur terre, il n’y a peut-être pas de bonheur perpétuel sans la découverte de l’île de l’éternité de l’instant présent. En ce sens, chaque œuvre créatrice, depuis le début de l’humanité, peut se visualiser comme une bouteille lancée dans la mer de l’existence humaine. Certains grands penseurs ont navigué sans jamais avoir trouvé cette île (entre autres, Marx, Hegel, Shakespeare, Goethe, Proust, Sartre, Camus…) D’autres, par hasard, y ont fait escale à un moment de leur vie et en témoignent avec amour (Gauguin, Rousseau, Burke, Hermann Hesse, Spinoza). Seuls quelques « Robinson Crusoé » y furent naufragés très tôt ; (entre autres, les peintres français Renoir et québécois Ozéas Leduc, le grand philosophe américain Thoreau, son compatriote le poète Withman, le sage du pays de nulle part Krishnamurti…) On appelle ces derniers …les magnifiques de cette terre.
J’aurais tendance à croire qu’il existe, à travers les siècles, une chaîne d’initiés, identifiables par la musicalité de leur témoignage, certains connus, des milliers d’autres pas.
Ce livre raconte la vie de Rodolphe mon père croisant celle de Renaud, chansonnier dans le Vieux-Montréal, ayant lui-même tout appris du poète Paul Gouin.
Ils avaient en commun cet art de vivre l’instant présent, dans un bonheur succédant au bonheur, comme disait Gauguin, dans des moments ultimes où l’univers chantait dans leurs âmes comme un sanctuaire d’oiseaux aux confins de l’innommable.
Je jette donc, à mon tour, une bouteille aux vagues pour que les hommes ne désespèrent pas, de manière à ce que, si le bateau de leur existence croise l’île, ils y accostent au lieu de passer outre par manque de cartographies intellectuelles où sont indiqués quelques points cardinaux d’abandon aux vents de l’insondable.
Comme tu me manques ce soir …. Me semble que … si … tu avais pu être l’image des 46 ans des deux Pierrots, le public se serait reconnu en toi…. Mais … Toi décédé,,,, je me rends compte que je n’ai aucune aptitude pour jouer ton rôle à ta place…. Toi qui me connaissais bien, tu savais à quel point je détestais ces moments sans toi… J’aimais être ton OMBRE…. parce que je suis paresseux et parfaitement désintéressé de toute reconnaissance sociale… Toi tu savais que j’ai fait de la scène d’abord pour réfléchir à ce que je voulais vraiment faire de ma vie… Je trouvais ce monastère qu’est la scène confortable… Partagée avec toi… encore plus … un merveilleux château de complicité onérique:))))
Mais …. 32 ans en réclusion sur un petit carré devant public, dont 8 ans avec toi… sans doute les plus magiques ….. Quand même… Cela m’a prit tout ce temps pour savoir ce que je voulais faire dans la vie:)))))))))))))))))))))
Dans ce chaos de moi-même …. tu fus vraiment impeccable mon ami… Merci pour m’avoir respecté dans ce que je ne comprenais pas moi-même. ce que je cherchais…. Aujourd’hui j’ai les mots pour le dire… J’aimais que tu sois la vedette parce que ça me rassurait dans ma quête … D’UN VAGABONDAGE COMME PHILOSOPHIE DE VIE … PAR LA FUITE DU RÉEL POUR MIEUX M’ENCHANTER DE POÉSIE… ET CELA NUIT ET JOUR JUSQU’À MA MORT …. EGO SUM PAUPER, NIHIL HABEO ET NIHIL DABO … (Je suis pauvre, je n’ai rien et je ne demande rien), de là la résultante qui devint PIERROT LE VAGABOND CÉLESTE
Le grand conteur international Simon Gauthier qui donna plus de 150 représentations du conte philosophique LE VAGABOND CÉLESTE… à travers la Francophonie sur une période de 7 ans. (www.simongauthier.com)
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Cher Pierrot David,
Je voulais te faire part d’un coup de tonnerre dans nos deux rêves de scène …. Je l’sais pas si tu en as entendu parlé de l’autre côté de ta vie…
LA BOÎTE QUE NOUS AVONS FONDÉ MON AMI PIERROT … LES DEUX PIERROTS …. FERMERA OFFICIELLEMENT ET DÉFINITIVEMENT SES PORTES …. LE 12 DÉCEMBRE 2020 …..après 46 ans d’impossible ….. IL NE RESTE DONC PLUS QUE 28 JOURS AVANT LA DATE FATIDIQUE DE FIN D’UNE ÉPOPÉE DANS L’HISTOIRE DU QUÉBEC ….. CELLE DU 12 DÉCEMBRE 2020 …
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JE PENSE QUE TU SERAIS D’ACCORD AVEC MOI POUR QUE LES DEUX PIERROTS S’APPELLENT MAINTENANT POUR L’ÉTERNITÉ … LES TROIS PIERROTS … CAR ROBERT RUEL, NON SEULEMENT FUT NOTRE QUART-ARRIÈRE, MAIS BIEN PLUS …NOTRE EXCEPTIONNEL ,,,, ET TALENTUEUX …. GARDIEN DES LÉGENDES … DE NOTRE RÊVE À NOUS TROIS … ET CELA DURANT 46 ANS:)))
Oui, nous devons toi et moi donner à Robert LA PLACE DE ROI DE NOS RÊVES À NOUS TROIS… celle qui lui revient .MAJESTUEUSEMENT …
Robert Ruel …… le brillantissime maître d’oeuvre de notre trio… LES TROIS PIERROTS ( ROBERT RUEL, PIERROT DAVID ET PIERROT ROCHETTE) ….. avec son épouse Lise et leur fille MARIE-LOU qui assuma la relève… Marie-Lou
Robert Ruel … c’est lui le ier Pierrot, toi Pierrot David, le deuxième et moi Pierrot Rochette … humblement, bien humblement mais bien fièrement … votre troisième à vous deux:))))))))… Mais pas très loin derrière et surtout ….. pas ….le moindre.))))))))))))))))))))))))))))))).. ))))))))))))))):)))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))
Et j’aimerais bien que le gouvernement du Québec reconnaisse à ROBERT RUEL …. ses 46 ans au service du public en lui décernant LA MÉDAILLE DE L’ORDRE DU QUÉBEC….. Qu’en dis-tu?
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Pierrot ….. Je me demandais…quel serait le moyen le plus élégant de te rendre hommage avant qu’à mon tour, j’aille chanter avec toi éternellement là-haut?
J’ai pensé … réunir des extraits de blogues ou tu es apparu entre mes mots … à travers les dernières années … JUSTE POUR DE DIRE MERCI…. avant d’aller te le dire EN VAGABOND CÉLESTE ………….. LÀ-HAUT :)))))))))))))))))))…
En attendant … Salut Félix Leclerc pour moi :))))))))))))))))))))))))))))))
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Paule Veilleux-Turcotte
| Publié le
Une grande célébration est prévue, dimanche, à la boîte à chansons Les 2 Pierrots, dans le Vieux-Montréal, afin de rendre hommage au défunt chansonnier Pierre David, véritable pionnier de la célèbre institution et qui a perdu son combat contre le cancer le 21 juillet dernier.
PHOTO COURTOISIE Le défunt chansonnier Pierre David à ses
débuts.
PAULE VEILLEUX-TURCOTTE / AGENCE QMI
MISE À JOUR
Une grande célébration est prévue, dimanche, à la boîte à chansons Les 2 Pierrots, dans le Vieux-Montréal, afin de rendre hommage au défunt chansonnier Pierre David, véritable pionnier de la célèbre institution et qui a perdu son combat contre le cancer le 21 juillet dernier.
Inaugurée en 1974, Les 2 Pierrots a été baptisée en l’honneur de deux hommes, Pierre David et Pierre Rochette, qui ont marqué les débuts de l’endroit par leurs talents de chansonniers et d’animateurs.
«C’est vraiment eux qui ont fait vibrer les planches des 2 Pierrots au début, a indiqué Robert Ruel, propriétaire de l’endroit depuis son inauguration. Je suis resté très proche de Pierre (David) au fil des années.»
Pierre David s’est éteint le 21 juillet dernier à la suite d’un cancer généralisé.
L’établissement Les 2 Pierrots sera le théâtre d’un grand rassemblement en mémoire du chansonnier qui aurait célébré ses 58 ans dimanche.
«Pour Pierre, le jour de sa fête était très important, a dit M. Ruel. Même malade, il me disait “il va falloir faire tout un party à ma fête parce ça va probablement être ma dernière”. Mais il ne s’est jamais rendu.»
Plus d’une trentaine de chansonniers qui ont marqué les différentes époques de la boîte à chansons seront réunis sur scène de 14 h à 20 h lors d’un grand spectacle acoustique.
Parmi les artistes invités, Manuel Tadros et Jici Lauzon ont confirmé leur présence.
«Pierre s’est battu pendant plus d’un an contre la maladie, et il n’a pas du tout travaillé pendant ce temps», a fait savoir le propriétaire.
Organisée par le personnel des 2 Pierrots et des amis proches du défunt, la célébration sera donc aussi une occasion de récolter des fonds pour supporter la conjointe de Pierre, Thérèse Bourque.
Tout l’argent amassé dimanche lui sera remis, et même les employés des 2 Pierrots vont lui remettre leur salaire de la journée.
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Cher Pierrot …
Comme tu me manques maintenant que j’ai atteint l’âge de nos plus beaux souvenirs ….
Pierrot Rochette,, de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
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Que les années ont passé… mon très cher partenaire de scène des deux Pierrots ….. Je fus si heureux de voir que toi, l’autre Pierrot, tu aimais être la grande vedette… ce qui me permettait de chanter à la mon oncle Paulo aux débuts et fins de soirée… dans ce cahier de chansons que Michel Woodard et sa compagne Marlene Auld (mon couple ami oeuvre d’art)….
Michel Woodard,, chansonnier et chercheur (Michel le concierge) créateur de la philosophie d’en bas
Marlene Auld, créatrice de jardins, de modes et de joie de vivre…
ont conservé et que je relisais chaque soir sans jamais apprendre une chanson par cœur….
Je n’ai jamais aimé la scène DANS SON ONTIKE … MAIS JE L’AI VÉCU PLUTÔT …. COMME DANS UN PARFUM D’ONTI-KHATIF CONTEMPLATIF DANS UNE SUITE DE BROSSES D’ÊTRE ET D’ATTAQUES D’ÊTRE certains soirs… et certains autres soirs …. comme un point unique d’observation sur la condition humaine qui venait, ,soir après soir, de partout à travers le Québec, et cela par dizaines ET JE DIRAIS MÊME PAR CENTAINES de milliers par année … se réchauffer à notre poésie avec un succès qui n’en finissait plus de nous clouer sur l’impossible univers d’une chanson tant aimée….
Certaines semaines, nous chantions 7 jours sur 7, deux boîtes à la fois (les pierrots et les deux Pierrots) épuisés…. Je ne buvais que de l’eau… mais j’avais l’air d’un gars saoul… un cruchet de vin à la main pour faire en sorte que l’on ne m’offre rien…
Nous changions le monde avec une simple guitare… Est-ce que nous avons fondé les Pierrots et les deux Pierrots? ou n’est-ce pas le contraire? Les deux pierrots qui nous ont fondé dans notre SUPERBE ET PARFAITE AMITIÉ OEUVRE D’ART SUR SCÈNE?
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Pour moi ce blogue n’a jamais été un blogue… mais la seule façon de conserver une démarche de doctorant quand on n’a aucun autre moyen, ayant tout donné ses biens.
A l’intérieur de ma tête et de mon cœur, on dirait un requiem en hommage à ces camarades de scène aujourd’hui disparus…
Oui, ce fut une bien tendre jeunesse
que cette iere année des Pierrots deux Pierrot
Comme je suis bouleversé…. Voici un débris de la mémoire du K-oeur qui me traverse… cher Pierrot… cher Pierre David… Comme tu avais un talent de génie ami… et comme nous avons été des rois de la scène…. des rois heureux….
Combien de fois la nuit… je t’entends chanter la chanson CHARLIE… et soudain j’embarque sur scène… je fais la deuxième voix et le conga et la salle … et la salle… se fait fête.
Il est 11h.30 du soir… je me suis couché à 8h.30 en disant à Marlene et Michel….
NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE…. SUR LA NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE, LE PAYS OEUVRE D’ART ET LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART … DEPUIS PRESQUE 14 ANS MAINTENANT … (AULD, WOODARD, ROCHETTE)
Michel Woodard, chansonnier au café St-Vincent et aux Deux Pierrots dans les années 1970, ami et co-chercheur de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
Sa compagne oeuvre d’art depuis 35 ans … Marlene Auld… fine fleur de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
Pierre Rochette, chansonnier au café St-Vincent et aux Deux Pierrots dans les années 1970, co-chercheur de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
Je vais dormir… je veux me lever à minuit pour passer la nuit à réfléchir sur la dramaturgie de notre doctorat… le piton de la liberté…. faire en sorte que lorsque l’archétype de Pierrot vagabond dans le ier 100 pages terminé… devienne un émouvant témoignage d’amitié à mes deux partenaires archétypes hologrammiques… Michel le concierge .. maître k-onteur de la k-onditon humaine… puis Marlene la jardinière … la beauté du monde en action par ses jardins…
Et Michel de me dire… Mais pourquoi te lever à minuit? … et moi de lui répondre… Parce que à ça me rend heureux… comme quand le soir après le travail… tu répètes ta guitare…
Mais j’aurais pu ajouter…. Pourquoi minuit? parce que c’est magnifiquement poétique pour qui est fiancé à la poésie…
Quand mon socle abjetal qu’est mon k-orps s’est déposé sur la planche de bois…. tout de suite une brosse d’être est venue lentement et somptueusement me visiter… Puis…. à sa suite… comme une longue caravane de trésors à offrir à ma fiancée la poésie… des débris de la mémoire du k-oeur…. des fragments d’un tel scintillement comme des étoiles du passé fluides, éphémères mais éternelles parce que reconnaissance d’avoir été vécues…. telle une trace d’impossible dans un univers d’effroi….
On aurait dit que la poésie s’attristait quand je prenais pause avec une amoureuse pour vivre l’ontike à deux…. Ce n’était pas la faute de l’amoureuse…ni la mienne je crois…
Ma fiancée la poésie m’attendait dehors…. la première fois qu’elle s’est présentée à moi…. ce fut lorsque je donnai des fleurs sur scène… je devais avoir 5 ou 6 ans… peut-être moins même…. je savais que cela serait ma vie…. Puis quand les deux hobos ont sauté du train… je devais avoir 5 ou 6 ans… je savais que cela serait ma vie…
On aurait dit des fragments de poésie déposés en moi…. éternellement en moi… qui prenaient fondation tels des châteaux d’impossibles….
Mes nuits sont remplies de visites de fragments de poésie…. qui me provoquent des brosses d’être et d’attaques d’être. Le libre-arbitre de ma conscience reste étrangement respectueux de ces fiançailles entre le rien et le rien en moi.
Qu’est-ce que la poésie? Pour moi…. c’est de la philosophie qui dépose un genou par terre devant l’énigme de la beauté du monde.
Je me rappelle l’été de Rose Ouellet la poune à la butte aux Pierrots, soit l’ancienne butte à Mathieu que nous les deux Pierrots…. Pierre David et moi-même avions transformé et en boîte d’animation et en salle de spectacle.
Le succès que nous eûmes cet été là fut fascinant… Durant l’année j’avais été professeur de philosophie au conservatoire de musique de Montréal avec un cours que j’avais inventé… QUESTIONS SUR LA VIE D’ARTISTE À TRAVERS LES SIÈCLES…. Je chantais aux Pierrots deux Pierrots le soir tout en écrivant notre partie du spectacle avant que la Poune arrive sur scène.
Mais c’est la nuit que mes fiançailles avec la poésie avait lieu… Dès que le théâtre fermait, je prenais une brouette et , pierre par pierre, ramassées sur la route, une à une… je faisais mon chemin de pierre de ma maison à en-dessous de la scène de la butte…. de façon à ce que mes cendres un jour y soient enterrées discrètement… Puis , certaines nuits, j’allais me laver…. enfiler un pyjama, des pantoufles et je franchissais les quelques pieds de ma maison à la scène… entrais dans la butte par en arrière … j’allumais les lumières et poétiquement… j’allais laver le plancher de LA BUTTE AUX PIERROTS … avec une moppe… en me disant… ce fragment de poésie là… je ne l’oublierai jamais….
J’ai souvenir , au retour… du chant des grillons…. ah le chant des grillons… comme il m’a accompagné tout au long de mes vagabondages de fin d’été….
Je me disais… la poésie qui m’habite … les grillons… ce sont mes deux hobos qui sautent du train de la k-ondition humaine en moi ….. J’avais beau avoir du succès partout dans ma vie…. je ne rêvais que de sauter du train de la k-ondition humaine….
PRENDRE ENCORE ET TOUJOURS LE PARI DU RIEN … car la poésie d’un rêve big bang se vit dans la marge…. et même au-delà, là ou plus rien n’existe….
Je crois que j’ai toujours été trop heureux fiancé à la poésie pour avoir du talent en amour … je ne comprends pas les drames de l’ontike…. les drames de la survie… les drames de l’ambition…. Je ne saisis pas les dynamiques des belles familles, les rapports hiérarchiques, les non-dits, les défaites, les secrets de famille…. Je ne comprends que LES DEUX HOBOS QUI SAUTENT DU TRAIN DE LA K-ONDITION HUMAINE.
Quand j’étais petit… il arrivait parfois que ma mère en pleurant , me dise…. TOI … ON SAIT BIEN… T’AS BESOIN DE PERSONNE… Je ne comprenais pas ses larmes…. ni ses phrases… j’allais sur la voie ferrée de mes deux hobos… et je criais à tue-tête…. JE NE VIEILLIRAI JAMAIS…. JE NE VIEILLIRAI JAMAIS…. et je courais cheveux au vent…. et je peux dire que j’ai tenu promesse… Je n’ai jamais vieilli….. ma fiancée la poésie me l’a interdit…..
Quand le clown de Toronto au Japon m’a initié aux quatre étapes de la vie DE MAÎTRE DE RIEN ( cabotinage, don de soi, communion et catharsis) …. quand mon maître en philosophie m’a initié à l’essentiel (Il y a beaucoup de professeurs de philosophie, peu de philosophes), Quand Rose Ouellet la Poune m’a initié aux secrets du rire (Quand le public est lent va vite, quand le public est vite, va lent) …. c’est le poète en moi qui se fit lampadaire de l’impossible….
J’ai mis ma vie à devenir MAÎTRE DU RIEN, MAÎTRE EN PHILOSOPHIE, MAÎTRE DES LOIS DU RIRE ET DES LARMES….
Et c’est là que je suis devenu un rêveur au service des rêveurs… avec une dévotion qui m’étonne moi-même ….Quand je vois une rêveuse ou un rêveur qui risque d’être écrasé par la beauté ou la grandeur de son rêve… je donne tout… tout mais vraiment tout…
A L’UQAM par exemple… j’ai vu un rêve tellement beau, tellement grand que je me suis privé de manger pour que l’autre mange… que je me suis privé de m’acheter pour que les frais de scolarité de l’autre soient payés….que je me suis privé même d’un café pour que l’autre puisse prendre un café…. J’étais obsédé nuit et jour par l’autre… le rêve de l’autre…. c’est sacré un rêve…. surtout un rêve doctoral…
J’y étais vagabond poète, recteur poétique non inscrit….en pantoufles… passant ses jours … tous les jours en fait et dans le temps des fêtes cette année… ses nuits et jour à vagabonder la connaissance avec ma fiancée LA POÉSIE… qui elle non plus n’a jamais vieilli entre mes bras de larmes de joie.
Et les deux hobos, les applaudissements quand je donne des fleurs, les grillons, les chevreuils qui dansent et dansent et dansent en moi… que ce fut à la bibliotèque de l’université Mc Gill, Concordia, université de Montréal ou université du Québec.
Cela m’a pris du temps à comprendre qu’UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR PERMETTAIT DE FRANCHIR LA POROSITÉ DU MULTIVERS DONT LES BROSSES D’ÊTRE ET LES ATTAQUES D’ÊTRE TÉMOIGNAIENT SOUS FORME DE QWALIA.
et ce sont sous la beauté des qwalias des débris de la mémoire du k-oeur…. que la poésie et la philosophie …. se font feu de joie.
LE PARI DU RIEN…. ego sum pauper… nihil habeo… et nihil dabo….
Quand j’ai donné ma maison par acte notarié… je suis sorti… sans refermer la porte derrière moi…. n’emportant rien d’autre que 2 paires de jeans.., 3 chemises courtes… un manteau d’hiver… les bottes de mon grand-père Lucien dans mes pieds… La t.v. marchait encore… pour me rappeler qu’une t.v. qui marche ne va jamais bien loin.
LE PARI DU RIEN…. fut…est sera ma vie jusqu’au dernier souffle.
LA BUTTE AUX PIERROTS DE VAL DAVID
HOMMAGE À LA POUNE
Un vent de douce folie va souffler cet été dans les Laurentides grâce à la bonne humeur et au rire communicatif de la poune dont le spectacle tiendra l’affiche durant cinq semaines consécutives, du 16 juillet au 16 août à la Butte aux pierrots. On rend ainsi hommage à Rose Ouellet, une incomparable artiste dont les mimiques et les propos amusent le Québec depuis quasiment trois quart de siècle.
Monique et Robert Lanthier, les directeurs de la Butte entendent bien que le public viennent faire provision de rire au spectacle que la poune présentera du mercredi au samedi à 21 heures, en compagnie de Louis Armel. Avant chaque représentation principale, à 20 heures, les Pierrots présentent leur revue et la Butte se transforme plus tard en boîte d’animation au fil de numéros et de nombreux chansonniers qui s’y succèdent.
Du mardi au dimanche, la Butte aux Pierrots accueille Pierre David, Pierre Rochette, Daniel Blouin, et Jos Leroux. Ils encadreront brillamment la Poune et apporteront la touche de tendresse et de poésie à chacun des spectacles de Rose Ouellet, soit du mercredi au samedi.
Louise Vaillancourt anime la joyeuse ambiance du piano-bar de la petite butte où l’on danse, chante et mange 6 soirs par semaine dans la merveilleuse atmosphère de vacances qui règne à la Butte aux pierrots 2554 rue Monty à Val David (1-819-322-2818)
Comme cela m’a pris des années à saisir un mécanisme qui se retrouve chez tous les grands personnages hologrammiques de l’histoire qui n’ont pas triché avec leur rêve big bang: soit celui DU PITON DE LA LIBERTÉ, issu de la synchronivité même (un incident architectonique au cœur même de la conscience humaine en mode non-tricherie envers son rêve big-bang», si différent de la synchronicité (accident) telle qu’étudiée par Jung et Pauli.
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Un jour, le propriétaire des Pierrots et des deux Pierrots m’appelle alors que j’habitais sur la butte à Mathieu dans l’ancienne maison où Raymond Lévesque écrivait ses revues pour l’été, alors que notre duo Lamarre Rochette faisait les beaux jours de l’auberge La calèche à Ste-Agathe, avec 3 spectacles différents par année où nous écrivions tous les numéros de comédie , le tout accompagnant un mémoire de maîtrise sur le rire à l’université de Montréal.
Bob me demande…: Pourrais-tu réfléchir avec l’architecte sur les plans de rénovation des Pierrots et me suggérer un agenda pour améliorer la performance des animateurs-chansonniers sur scène.
On devait être autour de 1995… enfin…
Je pondis alors un plan de match, une vision avec pour objectif pour que le Pierrot et deux Pierrots deviennent à la fois un lapin agile comme il n’y en a un dans le quartier Montmartre à Paris et qu’il devienne surtout un module en animation de foule relié à l’université du Québec.
J’inventai donc ce que j’aspirais à devenir une science du micro-décodage par deux caméras… une qui filmait 5 secondes sur la scène, l’autre qui filmait 5 secondes sur la foule.
Pus, j’analysais les techniques d’animation de foule que Pierre David (l’autre Pierrot) et moi avions théorisées dans les années 70, je recevais les animateur et travaillais avec eux ou elles leurs techniques de scène.
C’était un programme que j’estimais brillant, mais je sentais les chanteurs inconfortables, défaits, brisés dans leur élan créateur…
J’AVAIS OUBLIÉ LE PITON DE LA LIBERTÉ…
Ce n’est que quelques années plus tard que je réalisai que j’avais oublié le piton de la liberté… Si les chanteurs sur scène n’avait actionné le piton de la liberté que dans les moments où ils auraient eu besoin de validation dans une formation auto-rectifiante, j’aurais gagné.
Je n’ai jamais oublié cette leçon…
A l’époque, je n’appelais pas cela un piton de liberté…. mais le mot m’est venu quand j’ai pris la craie et le bureau vert dans le bureau de Gaelle (doctorante en sociolgie) pour lui expliquer la différence entre UN DOMINANT, UN DOMINÉ ET UN MAÎTRE.
Un maître, lui dis-je, invente des pitons de la liberté qui pourront élever la condition humaine….
Je lui donnai l’exemple de mon père quand il fonda le premier poste de télévision sur cable au Canada, en haut de la maison chez nous à La Tuque… Après l’école, presque tous les jours, mes frères et moi devenions caméramen pendant que la ville entière jouait à passer à des émissions de chaises…
Puis un jour, mon père du fermer son poste de télévision… Après un séjour à l’hôpital, il se présenta au poste de télévision de Trois-Rivières avec son piton de liberté… soit un scrap book de tout ce qu’il avait réussi à faire avec une sixième année et un rêve big-bang avec lequel il n’avais pas triché…
iL OBTINT L’EMPLOI DE RÉALISATEUR DE TÉLÉVISION QU’IL GARDA JUSQU’À LA FIN DE SES JOURS…
1: quel est ton rêve?
2: dans combien de jours?
3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
5: Comment nos rêves prennent-ils soin de la beauté du monde? (l’invention du piton de la liberté que constitue la nano-citoyenneté-planétaire).
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Le piton de la liberté PAR LA NON-TRICHERIE FACE À SON RÊVE BIG-BANG permet à la condition humaine de s’élever au-dessus des misères et des avilissements des simples existences.
lLe piton de la liberté permet «L’AFFORDANCE CONSTRUCTIVE ABDUCTIVE» parce que la perception des objets sous forme d’action sur l’environnement passe par des mécanismes de jugements synthétiques a prioriques restaurant le point d’interrogation sous-entendant tout «wow-t=2.7k?» accompagnant la poïétique d’un rêve big bang…
à suivre….
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1083… (PIERROT VAGABOND) ) Le jeudi 1 novembre 2007 à 15:26, par pierrot
Michel Woodard et son ami Pierrot Rochette, avant de ses vagabondages …
cher Sylvain
18 années à l’auberge la Calèche de Ste-Agathe, à monter des spectacles de comédie, de chant et de danse, avec décor et costume. Wow…. que de beaux souvenirs. Tous ces sketches burlesques à écrire, ces monologues… ces voyages a New York et a Walt Disney pour nous tremper dans les nouvelles thématiques. Denis Lamarre et moi n’avons jamais manquer un spectacle je crois. Mon partenaire de scène en passant fut magnifique, comme il doit l’être encore aujourd’hui comme être humain d’ailleurs. Autant monter les deux pierrots avec l’autre pierrot (Pierre David) fut un rêve durant 7 ans, autant Denis Lamarre a fait de ma vie d’artiste durant 18 ans une ile de l’éternité de l’instant présent en me protégeant des petitesses de la vie et cela, sans failles. Cet homme fut remarquable de bienveillance à mon égard et je lui en suis reconnaissant, infiniment reconnaissant.
Et toi avec ce talent fou, tu arrivais avec une énergie si neuve, si jeune. J’aimais arriver tôt, dormir sur le plancher en arrière des rideaux. Denis me réveillait 5 minutes avant d’entrer en scène. On chantait au souper. Puis, toi et moi, ces longues discussions sur les lois structurales de l’animation de foule, sur la science des interfaces de scène comme sur les lois du rire et des larmes. Tu étais un élève magnifique. L’intellectuel en moi était comblé. Je pouvais foncer dans les chiures de mouche de ce métier fascinant et tu catchais tout. wowww…
On s’est revus à cette soirée de l’ombrelle un peu comme un hasard. Je me dirigeais vers l’Alaska. je suis arrêté à Val-David. J’ai vu l’annonce dans une vitrine. Soirée bénéfice. Cela tombait le soir même. Curieux. J’étais tellement émus de revoir Daniel Fontaine, Jos Leroux, son fils Félix, Louis Alary, toi, les jeunes qui font notre métier aujourd’hui. Je n’avais pas réalisé que ces jeunes ne m’avaient jamais entendu chanter. Faut croire que je suis disparu par pur plaisir d’une bohème orchestrée par la soif d’une oeuvre d’art. Puis Louis Alary m’a ramené a Montréal, puis St-Sauveur, puis Montreal, puis Quebec… puis… oufff… encore une fois la synchronicité m’a fait rester au Québec:)))
Et me voila rendu a La Tuque, au lac a Beauce plus précisément au restaurant chez Annick ou j’écris nuit et jour. Pierrot et Annick faisant pour moi ce que Marcel et Jeanne ont fait pour Brassens. On me fournit le gite et le couvert pour me permettre de faire oeuvre hors temps hors réalité, hors servitude. Alors je me gave de nouvelles chansons à écrire. L’hiver sera gigantesque et céleste. Je bénis le ciel de leur bonté à mon égard.
Je salue ta merveilleuse compagne, qui doit être une mère de famille hors pair. J’espère qu’un jour on te recrutera pour une comédie musicale. On monte Victor Hugo a Québec pour le 400eme. vas passer une audition. Tu a un type physique et une voix pour aller chercher un rôle. Crois-moi. Fonce ami, fais de ton génie de la scène une oeuvre d’art. Tu connais mon amour passionné de l’autre ma passion a libérer les rêves emprisonnés par la peur d’oser chez l’être humain. Le seul héritage qu’un homme laisse a ses petits-enfants, c’est le voyage qu’il a fait avec lui-même, lorsqu’il est enfin devenu le héros de l’homme de ses reves, la légende de sa poésie de vivre. Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage.
Pierrot
vagabond céleste
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pierrot, 7 janvier 2013 17h37
Cher Laurence Lepage
ici Pierrot
nous vivions dans des maisons voisines sur la butte à Mathieu, ton frère Cyrille dans une autre, Philippe Gagnon le violonneux dans une roulette et les karicks dans une autre petite maison.
Moi, j’héritais de la maison dans laquelle Raymond levesque avait écrit quelques bouts de revue.
Durant 2 ans, la butte à Mathieu devint la butte aux pierrots, que nous animions moi et Pierre David, l’autre pierrot du vieux Montréal, décédé lui aussi dernièrement.
Toi qui poussait l’audace de ta légende à allumer tes cigares avec des $20.00 provenant de tes maigres droits d’auteurs…
Oui tu étais poésie sur deux pattes
je t’offre donc une de mes chansons
pour honoter ton éternité en nos coeurs
www.demers.qc.ca
chansons de Pierrot
paroles et musique
le camionneur
LA CHANSON DU CAMIONNEUR
j’suis su l’camion 60 heures par semaine
j’t’aime
des fois j’triche un peu
j’fais des heures pour nous deux
on dormira plus tard
quand on s’ra des beaux vieux
moi je vis juste pour toé
j’ai hâte à fin de semaine
j’t’aime
de cogner du marteau
quand tu fais du gâteau
t’es si belle au fourneau
mais j’veux mieux pour ma reine
REFRAIN
suffit qu’tu m’dises
que tu veux changer la cuisine
enlever l’comptoir à melamine
pour que la route
entre La Tuque et Trois-Rivières
soit la plus belle de l’univers
COUPLET 2
j’dors dans l’camion
4 nuits par semaine
j’t’aime
3 heures du matin
réveille par la fiam
mon p’tit lit dans cabine
est ben trop grand pour rien
j’ai des idées
pour la salle à manger
j’t’aime
j’ai ben hâte d’en jaser
autour d’un bon café
j’ai acheté les néons
ceux qu’tu m’avais d’mandés
COUPLET 3
j’suis sul’camion
quand la neige a d’la peine
j’t’aime
quand le vent trop jaloux
la garoche entre mes roues
j’ai autour du c.b.
un vieux chapelet jauni
tu m’l’as donné
en pleurant comme une folle
j’t’aime
parce que t’es ben croyante
pis t’as peur quand y vente
à soir ton camionneur
rentrera plus d’bonne heure
REFRAIN FINAL
suffit qu’tu m’dses
qu’cest ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en melamine
te lèvent dans airs
entre La Tuque et Trois Rivières
toi la plus belle de l’univers
suffit qu’tu m’dises
qu’c’est ben plus beau dans ta cuisine
parce que mes bras en mélamine
te lèvent dans airs
loin de la Tuque et Trois Rivières
toi la reine de mes je t’aime
toi la reine de mes je t’aime
41EME ANNIVERSAIRE DES DEUX PIERROTS DANS LE VIEUX-MONTREAL PIERRE DAVID, PIERRE ROCHETTE FURENT LES DEUX PIERROTS SACHANT DÈS LA IERE JOURNÉE QU’ILS FAISAIENT L’HISTOIRE DU QUÉBEC.
Il est temps de rendre hommage à Pierre David. Ce génie de l’animation était tellement talentueux que j’ai passé de belles années entre les sets à analyser l’élégance animative de son talent pour créer une science de l’animation de foule, que j’ai enseignée d’ailleurs aux deux Pierrots un bref moment par le micro-décodage de deux caméras, 10 secondes scène, 10 secondes public.
Pierrot David était un pur praticien, j’étais un pur théoricien. j’AVAIS UNE FORMATION UNIVERSITAIRE (bACC EN PHILO, BACC EN ENSEIGNEMENT, SCOLARITÉ DE MAÎTRISE EN AUDIO-VISUEL … On aurait pu devenir module en animation de foules de l’université du Québec. Mon rêve était d’en faire le lapin agile (boîte parisienne qui présente la même formule des chansonniers du début du siècle, et cela depuis 100 ans), mon rêve étant d’attirer le tourisme international. Mais la perte du référendum et l’arrivée de l’humour niveleur de l’industrie juste pour rire accompagnant la secondarisation de l’instruction, et donc la montée du loisir de masse pour la masse, m’a incité à réorienter mes activités intellectuelles, conceptuelles par un autre laboratoire de scène. (de là ma maîtrise sur le rire (QUI M’A PRIS 14 ANS À L’UNIVERSITÉ. DE MONTRÉAL TOUT EN FAISANT DE LA SCÈNE), et les recherches sur le burlesque américain durant mes 18 ans à la calèche.)
Je me rappelle la journée où je reçus un coup de téléphone de Pierrot David: (Comment avait-il fait pour rejoindre le vagabond que j’étais devenu, reste pour moi encore une énigme?).
Pierrot qu’il me dit, je vais mourir dans trois mois. Tu as toujours été important dans ma vie. On peux-tu se voir. Je suis parti à pied… Je suis arrivé chez lui à pied avec mon sac à dos, mon bâton ma guitare… Ce fut des retrouvailles émouvantes. Thérèse sa compagne était là. Il s’était senti abandonné alors que j’avais quitté notre duo pour des raisons intellectuelles et pragmatiques.
Je lui ai dit: ami, je suis désolé de cette souffrance que t’as causé ce qui te semble un abandon… Mais tu vois ce sac à dos, cette guitare et ce bâton. Ca m’a pris ma vie pour arriver là. Et cette nuit, je n’entrerai pas dans ta maison. Je vais dormir sur ton gazon pour que tu puisses voir de tes yeux un homme libre, heureux, fou de son rêve.
Et le lendemain je repartis en lui souhaitant bonne chance. Le plus grand hommage que je pourrais rendre au plus grand duo de chansonniers-animateurs qu’avait porté le Québec nationaliste fut de lui dire qu’à lui tout seul il aurait pu arriver au même résultat tellement il était un génie de l’animation. Il fut pour moi qui m’ennuyait à mourir sur scène parce que j’ai horreur de tous ce qui nuit au monastère de la vie intellectuelle, il fut pour moi Le Michel-Ange de l’animation par son génie, sa fragilité, sa vulnaribilité et son sens d’une équipe loyale
pierrot rochette le 27/01/2015
mardi 27 janvier 2015
midi 37
HOMMAGE À L’AUTRE PIERROT
PIERROT DAVID
Tiens que je me suis dit… il est temps de raconter comment se sont fonder les boîtes à chansons les pierrots et les deux pierrots et la butte aux pierrots… Mais où commencer?
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Mettons une date… Mois d’août 1970. Les Contretemps, un groupe de musique folk dont je fais partie (voir Google, Monique Desroches, les contretemps), après avoir remporté le championnat nord américain des groupes folkloriques collégiaux représentent le Canada à l’exposision internationale d’osaka au Japon. J’ai 22 ans.
Les Contretemps
Profil:
Pierrot Rochette
Michel Claveau
Pierre Angers
Monique Desroches
Fabienne Desroches
Roselyne Lebel
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Nous avons reçu une offre pour septembre… la tournée des universités américaines et un passage à Ed Sullivan show… C’est du sérieux. Il nous reste quelques jours de spectacle au pavillon du Canada, ier prix pour sa beauté architecturale devant 2000 japonais 3 fois par jour… Puis séjour à Hawai toutes dépenses payées plus salaire puis…
Et là nous devons passer au vote… Roselyn veut devenir médecin, Monique musicologue, Fabienne spécialiste pour les élèves en difficulté, Michel notaire, Pierre ne sait pas trop encore… moi encore moins. En septembre ce sera la rentrée universitaire. Tous à l’université de Montréal. Et le vote 5 sur 6 pour le retour aux études (parce que c’est la ruée des baby boomer et qu’on ne sait pas trop si on aura une place si on saute notre tour.)
Ed Sullivan meurt, adieu la tournée, retour d’Hawai et je me retrouve en philosophie à l’UM. Notre carrière continue donc à Montréal… les beaux dimanches les disques, jeunesse d’aujourd’hui…
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!972 arrive… je me promène par hasard dans le Vieux Montréal, j’ai ma guitare, c’est un lundi soir… un café… le café st-vincent au bout de la ruelle des peintres (www.demers.qc.ca, l’ile de l’éternité de l’instant présent).. j’entre… vous venez pour une audition que me demande une femme qu’on appelle la mère martin… J’réponds oui… chantez moi quelque chose… je chante la bohème, la seule chanson que je connais par coeur… engagez qu’elle me dit à condition que les clients vous aiment.. revenez dimanche prochain… je reviens il pleur on est au mois d’avril deux clients qui s’embrassent.. je répète la bohème plusieurs fois… la mère arrive, demande s’ils aiment ils disent oui même s’ils ne m’ont jamais écouté… engagé me dit madame Martin… Et voila ma vie qui vient de se faire saisir au vol par l’impossible.
Il y a un jeune laveur de vaisselle, Pierre David que son père a placé là parce q’il est le secrétaire du maire Jean Drapeau et que Monsieur Gouin, l’amant de madame Martin, ancien ier… ministre de la culture de la province de Québec, dont le grand oncle fut ier ministre, d’une culture inouie et riche est son ami.
Alors commence une aventure esthétique inouie… Nous sommes en 1972 je crois… 1968 et l’ostid’show annonce la fin des boîtes à chansons.. car les chansonniers veulent faire une carrière rentable… comme ils demandent des gros salaires, les boîtes tombent les unes après les autres et Monsieur Gouin nous invite, nous les chansonniers qu’on appellera plus tard les chansonniers animateurs, à faire chanter le peuple. Il habite en haut du St-Vincent et nous fredonnons dans mon canot d’écorce, à la claire fontaine, c’est dans le mois de mai et les plus belles chansons de nos chansonniers… une boîte à chansons, notre sentier, l’hymne au printemps, marie claire marie lo… et les plus belles chansons françaises, Brassens, Brel, Béart, Ferrat…
Chaque soir, je suis au paradis de la poésie. Comme je n’ai pas de mémoire, je monte un cahier (Que Michel Woodart a encore aujourd’hui). Je vis dans une petite chambre du vieux montréal…
Et voilà que la mère Martin, entendant chanter Pierre David qui lave la vaisselle, lui dit de monter sur scène… Et là, nous assistons à la naissance du plus grand talent d’animateur que je n’ai pas vu de ma vie. Il doit avoir 16 ans, peut être 15. Il est beau grand émouvant. Fragile parce que son rêve est d’être fleuriste et que sa mère préfère sa soeur qui va être médecin. Son père qui était artiste de cabaret a abandonné son métier par amour de sa femme… Mais Pierre inventera un métier… ANIMATEUR-CHANSONNIER… la différence? fondamentale, nous les plus vieux étions chansonnier-animateur… on avait le respect de la poésie qu’on animait délicatement… Pierre invente des numeros, les 10 positions de jeunesse d’aujourd’hui, les 10 émissions pour enfant… iere guitare ovation, la grande vedette du St-Vincent… immense… comme je n’en ai pas vu par la suite…
Moi je fais le tor de Vincent Dindi… trouve des musiciens qui veulement m’aider à faire un long jeu… et après un livre de poésie Pierre Rochette chante le vieux montréal, voici le disque Pierre Rochette chante le vieux montréal… Pierre David fait un marathon avec Pierre Lamothe… Michel Woodard arrive à son tour (j’assiste aussi à sa première prestation un lundi)…
Nous chantions 4 saisons par année, semaine après semaine… je ne peux croire que nous fumes si heureux…
Robert Ruel avait ouvert sur la rue st-Paul une discothèque, les mouches à feu… un incendie douteux surgit… il m’arrive au St-Vincent… je suis accotté dans une fenêtre et je lis… je suis arrivé par hasard comme chanteur et je me demande comment je vais sortir de là car mon oncle Paulo m’a bien montré que dans la vie il ne faut jamais travailler… il faut fuir toute ambition, rêver… le public ne m’intéresse pas, les applaudissements non plus, je ne fume pas, ne bois pas, j’attends…
Robert Ruel arrive et il me dit… (je le connais comme client régulier du St-Vincent). Viendrais-tu ouvrir une boîte pour moi? j’ai le cancer des poumons n’ai plus un sous… je lui dis pourquoi moi (il ne peux deviner comment je suis paresseux:)))))))))) il me dit parce que tu es différent… j’ai dis laisse moi y réfléchir…
Je me retrouve à l’hotel du peuple à Valdor qui engagent deux chansonniers par soir… René Robitaille s’enfuit avec une sagouine (une fille ramassée sur la slide) SANS MÊME RAMASSER SA PAYE… c’était ca notre bohème… Pierre David arrive… Nous passons deux semaines ensemble… un conga traîne là… je joue pendant qu’il chante… et je me dis en voila un qui pourra être vedette pendant que je pourrai me reposer en chantant les débuts de veillées et les fins de veillées… Quand je me retrouve près de lui sur scène, je découvre son génie de l’animation… iol me donne le goût de créer la science de l’animation de foule en faisant ressurgir les lois qu’il manipule de façon si inconsciente…
Je lui dis… à Valdor… qu’en penses-tu si on fondait une boîte… les deux pierrots… toi et moi…. il me donne son accord… je vais voir ruel qui me dit… David demande $5.00 de plus que toi par set… Je pars à rire.. je lui dis… donne lui… c’est un génie de l’animation… et c’est ainsi qu’en 1974, un 30 avril je crois, il y a de ça 40 ans, j’ai eu l’honneur de cotoyer le plus grand animateur chansonnier de l’histoire du Québec tout en cérant jour après jour la science de l’animation de foule, que j’ai remis aux pierrots il y a quelques années et dont on a perdu la trace…. Sois en paix mon bon ami des jours heureux…. Notre chanson thème fut durant toutes ces années Charlie de Bécaud… alors imaginez quand je vois je suis Charlie, je me dis que c’est Pierrot David qui vient faire un clin d’oeil à ma vieillesse.
Grande fête en l’honneur du chansonnier Pierre David
2 Pierrots
Grande fête en l’honneur du chansonnier Pierre David
Photo Courtoisie Le défunt chansonnier Pierre David à ses débuts.
Paule Veilleux-Turcotte / Agence QMI
Samedi, 25 août 2012 22:00 MISE À JOUR Samedi, 25 août 2012 22:15
Une grande célébration est prévue, dimanche, à la boîte à chansons Les 2 Pierrots, dans le Vieux-Montréal, afin de rendre hommage au défunt chansonnier Pierre David, véritable pionnier de la célèbre institution et qui a perdu son combat contre le cancer le 21 juillet dernier.
Inaugurée en 1974, Les 2 Pierrots a été baptisée en l’honneur de deux hommes, Pierre David et Pierre Rochette, qui ont marqué les débuts de l’endroit par leurs talents de chansonniers et d’animateurs.
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Cher Pierrot….
Déjà 8 ans que tu es décédé…. Nous avons partagé la scène pendant de si belles années… l’âge d”or des boîtes d’animation au Québec… toi et moi avons créé la marque… le style… imprégné de notre complémentarité l’imaginaire d’une guitare dans la fête….
Nous avions l’âge de notre public… le Québec se rêvait… et nous le faisons rêver… Quand il y a eut la fête en ta mémoire au Pierrot… je n’y suis pas allé…. la poésie n’est jamais au rendez-vous dans ces moments-là… et moi… comme tu me connais bien… je ne vais jamais aux baptêmes, mariages ou enterrements…. J’ai porté ton deuil dans mon k-oeur ami… en me disant… qu’un jour… je pourrais nous écrire… doucement comme on allume un feu un soir de pleine lune l’été et qu’on sort nos guitares… juste pour se chanter d’amitié…
Quand on a fondé les Pierrots deux Pierrots toi et moi…. nous chantions jusqu’à épuisement… très souvent dans les deux boîtes, 5 , 6 et parfois 7 jours semaine…
Durant toutes ces années… nous n’avons jamais eu une seule altercation… Tu étais un génie de l’animation de foule… tu aimais briller et moi j’aimais te rêver, nous rêver… théoriser notre talent pour faire un traité des lois de l’animation de foule, ce que je fis d’ailleurs et ce qui me permit d’enseigner les lois de l’animation de foule plus tard par micro-décodage grâce à deux cameras qui enregistraient la performance des chanteurs… 20 secondes sur scène 10 secondes sur la foule….
Nous avions nos classiques
Moi j’aimais chanter LA BUTTE DE GEORGE LANGFORD… parce que ça habillait bien les débuts et les fins de veillée….
toi… tu aimais chanter CHARLIE DE GILBERT BÉCAUD parce que la salle s’.écroulait d’hypnotisme sous le charisme de ton interprétation
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Et quand je montais sur scène au congo et voix pour chanter et t’accompagner… c’était le délire… un merveilleux délire de poésie…. C’était cela toi et moi… des explosions… nous étions si versatiles…. tu chantais… j’analysais la salle.,.. je montais t’accompagner… tu débarquais… je prenais ma guitare… c’était un feu roulant… imprévisible…. une joie de vivre impétueuse…. et cela pouvait durer sans baisse d’intensité de 8 heures le soir à trois heures du matin…. Nous étions jeunes, solides…
Tu te rappelles… Marcel Picard est venu nous rejoindre…. 2 belles années…. oui deux belles années d’amitié oeuvre d’art…
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QUAND MARCELPICARD EST MORT
quand Marcel Picard est mort
tu m’as écrit un courriel
pour me dire
de ne pas
me présenter
à la soirée
des chansonniers
que j’avais besoin
d’un psychiâtre
que je devais
aller me faire
soigner
mon ami…..
oh mon ami bien aimé
COUPLET 2
quand j’ai marché
de Montréal
jusqu’au bout
de la Gaspésie
parce que j’rêvais
d’une poignée de main
immortelle et jolie
tu m’as dit
que ca s’faisait pas
d’aller chez l’monde
sans téléphoner
que tu m’paierais
le psychiâtre
que je devais
m’en r’tourner
mon frère….
oh mon frère bien-aimé
COUPLET 3
j’étais jeune marié
j’écrivais jour et nuit
et n’vivais que pour mes doigts
et la poésie
t’es partie
un soir d’hiver
t’es allée sonner chez mon frère
pour lui dire que j’étais fou
à ton avis
oh ma femme
mon ex-femme bien-aimée
FINALE
si de rêver jour et nuit
à la grande oeuvre de sa vie
qui traversera les siècles
comme celle de ses amis
Le vagabond céleste en ce moment est assis dans une des chaises de l’atelier de métaphysique de G. ….. il est 9 heures du soir …. Sur son sofa, G. est concentrée sur ses concepts pendant que sur mon fauteuil, j’écris ce blogue.
Je suis , en ce moment, profondément bouleversé par un débris de la mémoire du k-oeur vécu vers 7 heures du soir…. G. et son amie N. étaient parties s’entraîner dans un parc… Durant ce temps, je vagabondais le boulevard St-Joseph …. je me dirigeais vers l’épicerie quand j’entend un immense cri venant de trèssss loin
PIERROTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT
Je me retourne …. G. venait de me crier… avec une voix si forte…. elle qui d’habitude ne s’exprime qu’à voix basse…. Je m’approche tout heureux …. Je les vois toutes les deux G. et N. sautant à la corde à danser… telles ….. mes rires d’incongruité de PURE JOY OF LAUFGHING GIRLS de ma maîtrise sur le rire….
Je parle un peu avec elles … puis je retourne à mon vagabondage … Et là , je me rend compte… que je viens de vivre un débris de la mémoire du k-oeur que je n’oublierai jamais…. comme ceux de mon père qui s’exprimaient dans la contemplation la plus pure…. dans un silence avec des larmes de joie toutes en retenue…. Et je soupçonne qu’il avait appris ce mode de la beauté du monde de sa propre mère, soit ma grand-mère Lumina….
Ah… la délicatesse de k-oeur de ma grand-mère Lumina… Il m’arrivait d’aller chez elle le midi… quand mon grand-père Lucien travaillait au presbytère comme bedeau je crois…. Elle m’écoutait parler… ne disais presque mot … les yeux tout en contemplation du fait que je sois passé ….. On pouvait entendre le craquement de nos chaises berçantes entre les silences de l’horloge coucou…. Que de silences heureux….. pareil à mon père qui portait une telle vénération pour sa mère tout en silences généreux d’écoute ….Autant mon Grand-père Lucien vagabondait la vie avec des bottes qu’il avait obtenues en les échangeant contre ses 2 chevaux… autant ma grand-mère Lumina habitait la vie comme un enfant en pieds de bas devant un arbre de Noel allumé ….. Mon père était un mélange raffiné de ses deux parents…. Profondément rêveur comme mon grand-pêre Lucien,,,,,, profondément contemplatif en larmes de joie toutes en retenues comme ma grand-mère Lumina……
Je me rappelle …. Mon père était devenu réalisateur à C.K.T.M. t.v. Trois-Rivières …. après avoir échoué avec son rêve…. son poste de télévision sur cable…. R.a.l.t. t.v. la Tuque ….
Un jour… il m’avait emmené avec son ami cameraman Monsieur Bérichon à l’enregistrement d’une de ses émissions SOIRÉE CANADIENNE…. dans un village dont je ne me souviens pas du nom… bien sûr…
Dans l’automobile…. j’étais assis en arrière… Mon père et Monsieur Bérichon avaient une véritable vénération l’un pour l’autre… Ils se disaient vous ….. Monsieur Bérichon était plus âgé que mon père… à un an ou deux de sa retraite…. De longs moments de silences heureux entrecoupaient le partage de souvenirs d’enfance…. Je ne disais mot… j’enregistrais leur bonheur d’être ensembles…. leur amitié oeuvre d’art …
Avec les mots d’aujourd’hui …. je dirais que nous vivions tous les trois un débris de la mémoire du k-oeur …. prenant forme de qwalia avec les années …. de la même beauté que ceux que j’ai vécu avec mon partenaire de scène Denis Lamarre (du duo Rochette Lamarre) dans l’automobile quand nous revenions d’un spectacle en plein milieu de la nuit …
Très cher Denis Lamarre ….. Jamais je ne te remercierai assez pour ses 18 années de pure magie entre nous … à 250 spectacles par année …. Comment avons-nous pu être aussi heureux Denis ? ,,,, Je n’ai qu’à fermer les yeux sur ma chaise en ce moment… pour que des larmes de joie reliées à nos débris de la mémoire du k-oeur viennent me saisir de contemplations délicieuses….
Je n’en reviens pas d’avoir eu moi aussi mon Monsieur Bérichon …….. un partenaire de rêve qui ne m’a jamais déçu et que je crois aussi n’avoir jamais déçu ….
Nous n’avons jamais manqué un spectacle toi et moi … et comme parfois nous étions épuisés…. J’étais passionné par mon mémoire de maîtrise sur le rire …Tu conduisais… Je lisais … Je recherchais ce rire de la beauté du monde …..
J’inventais des numéros de burlesque…. uniquement pour percer le secret du rire…. Que de nuits et jours passés dans la quête du graal …. Je dormais peu… J’habitais dans l’ancienne maison de Ramond Lévesque sur la Butte à Mathieu … et tous les mois d’août … je paniquais parce que la nuit…. LE CHANT DES GRILLONS…. été après été …me rappelait que je manquerais surement de temps pour réaliser tous mes rêves….
Encore aujourd’hui, Denis…. le chant des grillons me tourmente au mois d’août …. La maison de mon enfance à La Tuque a passé au feu … la boîte à chansons la butte aux pierrots (l’ancienne Butte à Mathieu) a été détruite, l’auberge La calèche de Ste-Agathe ou nous avons oeuvré durant 18 ans a passé au feu …. Le café St-Vincent est devenu un restaurant…. les deux Pierrots ont été terrassés par la covid 19 …… tout s’est effondré de mes anciens lieux de bonheur… Il n’en reste que des débris de la mémoire du k-oeur ….
Et je suis devenu mon père Roger…. la larme à l’oeil… discret dans sa chaîse berçante trop heureux d’assister en silence au bonheur des enfants développant leurs cadeaux de Noel….
Les dernières années à vagabonder la connaissance dans quatre universités à Montréal… furent les plus étranges de ma courte vie… tout autant que ces nuits passées à dormir en dessous de la galerie du musée de Caraquet sur le bord de la mer au Nouveau Brunswick .. Que de libertés dansant la beauté du monde ont serpenté cet amour de la vie…. Je n’avais rien… Je n’étais rien… mais j’étais heureux au pays du rien,, Denis …
Tiens ça me rappelle… avec le groupe folklorique les Contretemps…. Nous faisions la Comédie canadienne avec Lucille Dumont…. Nous faisions sa iere partie… mais en plus… sur une orchestration d’Anfré Gagnon… nous chantions avec Madame Dumont… le ciel se marie avec la mer de jacques Blanchet ….
Ah…. Roselyne Lebel, Michel Claveau, Pierre Angers, Monique Desroches, Fabienne Desroches…. au collège Jean de brébeuf … que de soirées de répétitions….
Puis la fondation des Pierrots avec l’autre Pierrot, Pierre David aujourd’hui décédé…. et l’ajout du remarquable Marcel Picard, lui aussi aujourd’hui décédé….
D’une métamorphose à l’autre… la poésie ne m’a jamais quitté , Denis, Et tous ces vagabondages à la recherche des grands rêveurs du pays oeuvre d’art ou j’arrêtais dormir devant des bibliothèques de village pour espérer trouver des inédits sur Joseph Beuys ou Marcel Duchamp …. et ces 4 ans passées chez Mademoiselle Marie à Victoriaville à fréquenter la bibliothèque du cegep… et ces 4 ans passées comme squatters à la librairie alternative Recyclo-livres avec le merveilleux Gérard Cadieux …..
Je réalise . à 71 ans, que je suis encore habité par le rêve de mon enfance…. EGO SUM PAUPER (je suis pauvre) NIHIL HABEO (Je n’ai rien) ET NIHIL DABO ( je ne regrette rien)….
Mon rêve… et c’est encore mon rêve aujourd’hui…. est de ne pas plus posséder que ce qui rentre dans un petit sac à dos …. habiter le pays du rien , Denis,
Et ces brosses d’être et attaques d’être qui ne cessent de me visiter depuis mon enfance, Denis …. Tu te souviens… il m’arrivait parfois de ne pas être capable de performer… tellement j’étais saisis par la beauté du monde sur scène ….
J’aurais aimé faire oeuvre…. mais ce ne sera pas ma destinée….je pense avoir réussi à témoigner qu’il est possible d’être un vagabond céleste sur cette terre …. et ces millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre… Comme cela me rend triste parfois de voir que je n’assisterai peut-être pas de mon vivant à l’émergence de l’institution de la nano-citoyenneté sur terre…….Pas tellement pour moi… mais pour ces errants fantomatiques qui méritent eux aussi une vie personnelle oeuvre d’art et un rêve big bang ..
Je ne buvais pas, ne fumais pas, ne me droguais pas, ne jouais pas …. parce que j’étais trop émerveillé quand la poésie de la beauté du monde venait soudainement m’y rejoindre sur scène … Et chaque fois… je tentais d’arrêter le temps… de tendre la main pour saisir l’or du temps qui venait à moi. Ce qui me donnait un air absent-présent … me disait-on parfois.
De là des débris de la mémoire du k-oeur reliés à la scène.
Je me rappelle … J’étais seul sur scène … c’était à Drummondville dans une soirée à but non lucratif pour ramasser des fonds pour combattre la maladie des intestins (éliite et colite je crois)
La salle était grande … Le public réceptif …. J’enchaînais les numéros avec un rythme qui m’invitait à inventer le pacing en fonction des courbes originales crées par la salle sous forme de vagues … Car une des lois de la scène des plus attrayantes se lit comme ceci: QUAND LE PUBLIC EST VITE, VA LENT ….. QUAND LE PUBLIC EST LENT, VA VITE ….
Et soudain …. tout devint poésie … Je n’étais plus sur scène… le public n’était plus dans la salle … Je dansais la beauté du monde … comme si tout n’avait été, n’était et ne serait qu’un rêve ….
Je n’étais que beauté du monde … Je n’étais que poésie …. Pourquoi? Comment cela est-il possible? … Je me disais …. Il y a une dimension de la vie que ni la religion, ni la science ne peut déchiffrer …. Ce parfum de vivre qui ne peut soudainement s’inviter que par un onérisme énigmatique …. comme si à l’intérieur du k-oeur même de la phénoménalité … une vivance s’allumait tel un phare de liberté sur une mer opaque.
UN PHARE DE LIBERTÉ …. C’est peut-être cela la vie personnelle oeuvre d’art ,,,, Cette convo-ka-tion d’un saut de l’onti-ke à l’onti-ka-tif. ….
Un rêve qui reste allumé comme une chandelle en dedans de soi et cela depuis l’enfance est souvent ce qui nous sauve dans des moments ou les horizons de la vie semblent se fermer à jamais.
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Il y avait dans la salle, ce soir-là à Victoriaville beaucoup de personnes atteintes d’une maladie grave des intestins ….J’étais jeune… Je n’avais pas les mots …. je ne savais pas théoriser l’espérance d’une vie humaine ….
Aujourd’hui, je sais que la promiscuité entre des personnes qui s’aiment mais dont une des deux souffre … dans un petit appartement peut devenir d’une grave toxicité si elle n’est pas accompagnée d’une eumétrie philosophique ajustée au niveau psychologique … comme par exemple …… de toujours prendre 24 heures avant d’embarquer dans une controverse de valeurs, prenant la peine d’initier des rituels d’écoute, de respect, et d’étapisme au niveau de l’ajustement des comportements….. en gardant bien au k-oeur de son amour pour l’autre… la protection de son rêve … même si celui-ci n’est encore qu’embryon au fond de son quotidien onti-ke.
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Quand Michel le concierge me raconte la vie de son oncle Hubert et de sa dame ayant élevé une douzaine d’enfants dont plusieurs atteints d’ une grave maladie du sang, et cela dans une très grande pauvreté, cela me bouleverse. De l’héroïsme au quotidien sans doute soutenu par une foi naïve mais profonde. …. Mais que d’abnégation… que d’épuisement.. que d’isolement familial cruel .
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OU ES-TU POÉSIE QUAND L’HUMANITÉ SOUFFRE L’HORREUR?
Pierrot Vagabond céleste
CHER PIERROT DAVID
BONNE SUITE À TON VOYAGE DANS L’ÉTERNITÉ DES TROIS PIERROTS
NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE…. SUR LA NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE, LE PAYS OEUVRE D’ART ET LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART … DEPUIS PRESQUE 14 ANS MAINTENANT … (AULD, WOODARD, ROCHETTE)
Michel Woodard, chansonnier au café St-Vincent et aux Deux Pierrots dans les années 1970, ami et co-chercheur de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
Sa compagne oeuvre d’art depuis 35 ans … Marlene Auld… fine fleur de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
Pierre Rochette, chansonnier au café St-Vincent et aux Deux Pierrots dans les années 1970, co-chercheur de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
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MICHEL WOODARD et moi, Pierre Rochette fûmes chansonniers au café st-Vincent du Vieux-Montréal à la grande époque de Paul Gouin et de sa compagne Madame Martin.
J’arrivais de l’exposition internationale d’Osaka au Japon où LES CONTRETEMPS, notre groupe folklorique collégial, présentaient un spectacle trois fois par jour durant deux semaines, toutes dépenses payées plus salaires, avec un arrêt d’une semaine à Hawaï au retour…
C’était en 1970… J’avais 22 ans… En avril 1971, je crois, par hasard, un lundi soir, je passe devant le café St-Vincent dans le Vieux-Montréal, avec ma guitare… Par curiosité j’entre et Madame Martin de me dire… Vous venez pour une audition?
Il y a de présent (si je me souviens bien) Yvon Marchand, Gilles Fecteau et George Langford… Je chante la seule chanson que je connais par cœur… la bohème d’Aznavour… engagé que me dit Madame Martin… viens dimanche après-midi… chante… si les clients aiment ce que tu fais… tu seras régulier ici…
Ce dimanche-là (c’était probablement en 1971:))))) il pleuvait à boire debout… il n’y avait que deux clients qui s’embrassaient…. Madame Martin entre et demande aux deux clients… AIMEZ-VOUS LE CHANTEUR?… J’ai chanté plusieurs fois la bohème et aux marches du palais… (il me manquait de répertoire)… Ces clients étaient tellement en amour que même s’ils ne m’ont pas vraiment écouté… ils ont dit… extraordinaire… ENGAGÉ… t j’ai chanté à travers le monde durant 32 ans:))))))))))))))))))))))… mais je dois tout à Paul Gouin… un érudit, aristocrate, qui avait une vision de la poésie… qui habitait en haut du café St-Vincent et certains soirs, descendait par le petit ascenseur en robe de chambre pour nous entendre chanter…
Et c’est là que j’ai pu m’éblouir de Paul Gouin… le gigantesque Paul Gouin…avec sa belle barbe blanche…. au point où aujourd’hui, à 67 ans, je suis devenu heureux comme Paul, silencieux comme Paul, amoureux des mots comme Paul… un vagabond céleste comme Paul…
Paul Gouin avait un rêve…que nous ses chansonniers chantions le plus bas possible pour qu’on entende le peuple fêter ses racines.. C’était vraiment un moment fort de la contre-culture à Montréal que malheureusement Jean-Philippe Warren et Andrée Fortin ne mentionnent pas dans leur nouveau livre… PRATIQUES ET DISCOURS DE LA CONTRE-CULTURE AU QUÉBEC… mais que je raconte dans mon 1000 pages que l’on peut télécharger gratuitement sur internet… MONSIEUR 2.7 K (www.reveursequitables.com/presse/monsieur2.7 k)
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QUI ÉTAIT PAUL GOUIN?
Paul Gouin
Député de L’Assomption
25 novembre 1935 – 17 août 1936
Date de naissance
20 mai 1898
Lieu de naissance
Montréal
Date de décès
4 décembre 1976
Lieu de décès
Montréal
Sépulture
Cimetière Notre-Dame-des-Neiges
Parti politique
Parti libéral du Québec,
Action libérale nationale
Diplômé de
Université Laval,
Université de Montréal
Profession
Avocat
Paul Gouin, né le 20 mai 1898 et décédé le 4 décembre 1976 à Montréal, est un avocat et homme politique québécois1.
Paul Gouin par Arthur Lemay, 1933
Il était le fils de Lomer Gouin, avocat et premier ministre du Québec, et d’Éliza Mercier, fille d’Honoré Mercier.
Il étudia le droit à l’Université Laval et à l’Université de Montréal, et combattit durant la Première Guerre mondiale. Il pratiqua le droit quelques années, puis dirigea une maison d’édition, tout en s’intéressant de près à la politique.
En 1934, il quitta le Parti libéral du Québec pour fonder, avec d’autres libéraux dissidents, l’Action libérale nationale (ALN). Aux élections de 1935, il s’allia aux conservateurs de Maurice Duplessis et fut élu député de L’Assomption.
Cependant, il entra peu après en conflit avec Duplessis et lui retira son appui avant les élections de 1936, pendant que la majorité des députés de l’ALN rejoignaient les conservateurs pour former l’Union nationale. Il ne fut pas candidat à ces élections.
Il travailla alors à reformer l’ALN en vue des élections de 1939, mais son parti disposait de peu de moyens et ne fit élire aucun député. En 1942, il participa à la fondation du Bloc populaire canadien mais n’y resta pas longtemps. Il fut battu en tant que candidat nationaliste indépendant aux élections de 1944, puis quitta la vie politique active.
Paul Gouin consacra le reste de sa carrière au domaine culturel. Il a été conseiller technique en matière culturelle auprès du Conseil exécutif de la province de Québec, et dirigea divers organismes comme le Conseil de la vie française en Amérique, la Commission des monuments historiques de la province de Québec et la Société des festivals de Montréal. Il fut également cofondateur de la revue Vie des Arts.
Le fonds d’archives de Paul Gouin est conservé au centre d’archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec2.
J’ai rencontré Paolo dans le métro… ça devait faire 40 ans que l’on ne s’était pas vu… Je me rappelle… j’étais chansonnier au café St-Vincent dans le Vieux Montréal, cela avant la fondation des boîtes à chanson les Pierrots et deux pierrots fondées par mon collègue Pierrot David et moi-même en 1974, (donc 1972 je crois).
Je rêvais d’une peinture en 12 de mes chansons sur disque… je rentre à l’école de musique Vincent Dindi… frappe à toutes les portes fermées… je demande… qui veut orchestrer mes chansons et les faire avec moi en studio… je n’ai pas un sous…
Et soudain, un jeune homme me dit moi…. j’étudie en orchestration et mes copains musiciens seront de la partie…
Aujourd’hui, il en reste une copie aux archives de la bibliothèque nationale… et au conservatoire d’art dramatique de Québec. Mais Paolo, qui mène une carrière internationale lui est à jamais tatoué au fond de ma voix maintenant silencieuse.
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QUI EST PAOLO BELLOMIA?
Professeur de direction d’orchestre aux cycles supérieurs à l’Université de Montréal et responsable des classes de direction, Paolo Bellomia, mène une carrière internationale. Son vaste répertoire s’étend de Mozart aux œuvres contemporaines les plus variées. De 1994 à 1999, il a vécu entre Amsterdam et New York. À cette époque, il a fait le tour de l’Europe auprès de Peter Eötvös, ce qui lui a permis d’approfondir le répertoire contemporain. Bellomia a fait ses études musicales à l’Université de Montréal. Il y a obtenu une maîtrise en composition, dans la classe d’André Prévost et un doctorat en direction d’orchestre sous la direction de Loraine Vaillancourt. Entre 1991 et 1998 il a été directeur artistique de l’Ensemble du Jeu Présent (Ottawa), avec lequel il a créé plus d’une centaine d’œuvres contemporaines de jeunes compositeurs. En 2003 il a été directeur artistique de l’Ensemble Fusion à Ottawa. En 2005, il a été directeur de l’Orchestre Symphonique Léonardo Da Vinci, lequel est devenu en 2008 l’Orchestre 21 qu’il dirige présentement avec la collaboration de Ron Di Lauro. Plusieurs fois boursier du Fonds FCAR, du Conseil des arts du Canada, du Conseil des Arts de l’Ontario et du Conseil des Arts et Lettres du Québec, Paolo Bellomia a eu l’opportunité de parfaire sa formation auprès de grands maîtres tel, Michael Charry, Harold Farberman, Pierre Boulez et Carlo-Maria Giulini.
Pierrot vagabond
Pierrot+vagabond+de+l’impossible le 05/10/2013
1-PIERRE ROCHETTE CHANTE LE VIEUX MONTREAL
les éditions du coin
1975
dépôt légal 4eme semestre 1975
Bibliothèque nationale du Québec
éditeur… Claude-Alexandre Desmarais
directeur littéraire… Jacques Lemieux
directeur artistique… Michel Wodard
HOMMAGE AU VIEUX-MONTREAL (P.7)
mot de l’auteur
Le Vieux Montréal, c’est un tout petit village
avec une âme, près de la grande ville géante,
où vivent mes personnages: la danseuse à gogo
la dame en rouge, Pepére qui s’soulage
et la belle jeune fille du Vieux Montréal…
Et combien d’autres parmi les centaines, des
milliers passant là, un soir par hasard. Je
n’invente rien car mon destin fut d’être ce
peintre amoureux des vieilles pierres, des
êtres humains, de leur souffrance, me trempant
solidement dans le réel pour atteindre un jour
l’universel.
Deux ans à creuser mes racines pour que l’arbre
porte ses fruits. A me brancher sur l’infini
les deux pieds sur la terre ferme, paradis où
s’illuminait la vie dans toute sa passion,
son éphémère.
Frères humains, les âmes de ceux qui vivent
pleinement sont tourmentées. La mort nous guette
tous et je ne suis qu’un témoin silencieux.
Cet ouvrage est donc une œuvre de jeunesse produite
avec toute la naiveté et l’enthousiasme du débutant.
Entrez, entrez dans mon village pour que sur ce coin
de pays vous puissiez découvrir la parole des hommes
de tous les temps.
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Pierrot+vagabond+de+l’impossible le 05/10/2013
LE BAL DU VIEUX MONTREAL (p.8)
Dominique au regard amoureux
qui vendait des bouquets pour les vieux
un poète est venu, Dominique est perdue
perdue dans le bal de la rue
un poète qui buvait sa raison
s’assoyait et vendait ses ballons
Dominique est venue, le poète est perdu
perdu dans le bal de la rue
REFRAIN
l’accordéon qui mélange les saisons
les entraîne dans un grand tourbillon
il lui crie ”viens danser”
viens tourner comme la vie
nous volerons toute la nuit
—
et les vieux qui volaient les bouquets
les enfants les ballons s’amusaient
Dominique est si belle
le poète est perdu
dans les bras d’mademoiselle de la rue
Dominique avait beaucoup rêvé
la nuit comme les fleurs s’étaient fanées
le poète est perdu, Dominique est partie
car il n’y a plus de bal dans la rue
REFRAIN FINAL
l’accordéon mélangeait les saisons
entraînait dans un grand tourbillon
il criait viens danser
viens tourner comme la vie
dans le bal du Vieux-Montréal
écrit lors de la Saint-Jean
24 juin 1973
http://www.reveursequitables.com.centerblog.net
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ARCHIVES POUR LE DOCTORAT… À PROPOS DU LIVRE DE POÉSIE DE 1974 «PIERRE ROCHETTE CHANTE LE VIEUX-MONTRÉAL»
Paru en 1974, sous le titre Je t’attends au Café Saint- Vincent, revu, corrigé et paru en 1975 sous le tire Pierre Rochette chante le Vieux-Montréal, ce recueil de chansons demeure représentatif d’un type de culture à laquelle s’alliait la jeunesse urbaine. Au début des années soixante-dix, le chansonnier Rochette chante « le mal de vivre » qui hante les nuits du Vieux-Montréal. Les paroles des chansons sont accompagnées de commentaires lyriques qui dépeignent les avatars du métier
Si la chanson dessert parfois les grandes causes sociales, elle semble ici un moyen de s’exprimer avant tout: «C’est un acte de création né d’une inspiration qui te surprend car tout vient d’un besoin d’exprimer ce qui t’apparaît l’essentiel» («Devant son verre de bière»). Cette forme de poésie spontanée est manifestement influencée par le courant réaliste de la chanson française. La chanson y est provocante et crue : « bière, mescaline et je t’aime ° maladie vénérienne et migraine » (« le Tango de la mescaline »)
Rochette dresse l’inventaire des phénomènes (drogue, prostitution…) qui gravitent autour de lui, et rend un hommage à l’envie de liberté, cette hantise des inconditionnels du quartier. Les scènes, parfois dramatiques, qui sont décrites dans les chansons trouvent leur dénouement dans une solitude noire en quête d’identité : « Des lettres j’en écris pas souvent ° sauf quand chus ben pogné tout seul ° au restaurant »(« Dis-moi ce qui se passe à la maison »)
En 1974, le gouvernement du Québec dénombrait 1 787 créateurs de chansons. Il existait donc toute une industrie du spectacle où la chanson essentiellement québécoise était à l’honneur. Aussi Rochette témoigne-t-il de ces nombreux créateurs d’un genre populaire, et le Café Saint-Vincent qu’il évoque était l’une des salles très fréquentées de l’époque
Pauline Fortin
OEUVRES
JE T’ATTENDS AU CAFÉ SAINT-VINCENT
[Montréal], les Éditions du Go-Rébec, [1974], 55 p. Pierre Rochelle chante le Vieux-MMontréal, [M[Montréal], les Éditions du Coin, [1975], 56 p
ETUDES
[Anonyme] «Poésie d’ici» la Presse 16 novembre 1974, p. D-3
« le Café Saint-Vincent » le Livre canadien Janvier 1975
«Pierre Rochette sort du «Vieux», il sert du chant’soûl» le Journal de Montréal 10 juillet 1975, p. 21
« Lectures. Romans, contes et poésie. Pierre Rochette chante le Vieux-Montréal» le Journal de Montréal 29 novembre 1975, p. 18
Michel Lebel « Pierre Rochette, Je t’attends au Café Saint- Vincent » LAQ 1974, p. 140-141
Jacques Lemieux «Un excellent Pierre Rochette » le Devoir 23 novembre 1974, p. 16
Pierre LUC «Un livre pour vous, Pierre Rochette chante le Café Saint-Vincent » le Journal de Montréal 25 octobre 1974, p. 18
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C’est drôle… J’étais poète et je le savais…. mais je refusais de faire oeuvre … parce qu’entre vivre la poésie au quotidien et faire oeuvre… je préfère vivre la poésie… la revivre…. mille fois….des millions de fois… et marcher l’onérisme rêveur de mon âge avancé.
Ce qui était inoui… c’était cette conjoncture qui nous donnait accès… nous les jeunes chansonnier avec nos guitares… aux plus belle filles… qui ne rêvaient que de poésie….
Car tout n’était que poésie… en tout cas pour moi…. Tiens… si je ferme les yeux… je me revois sur scène… la petite scène… avec un petit banc noir… les portes du garage ouvertes … un vent doux… de soir d’été… et cette belle grande fille assise devant moi avec mon livre de poésie à la main qui s’intitulais je crois PIERRE ROCHETTE CHANTE LE VIEUX MONTREAL… que Claude-Alexandre Desmarais venait de publier et qui avait reçu un très bel éloge d’un critique littéraire du Devoir que je n’avais jamais rencontré… texte que j’ai reproduit en arrière du long jeu PIERRE ROCHETTE CHANTE LE VIEUX MONTREAL.
Quand il m’arrive de vagabonder le Vieux Montréal, je passe d’abord devant ce qui fut le café St-Vincent de Paul Gouin, au bout de la ruée des peintres et je salue bien humblement l’âge d’or de la poésie chantée parce qu’un homme érudit en avait fait un évènement comme l’est encore le lapin agile à Paris. J’ai eu l’honneur d’y être chansonnier dès 1971.
Mais quand je passe devant la boîte d’animation LES DEUX PIERROTS, QUE PIERRE DAVID ET MOI AVONS FONDÉ… même si Robert Ruel a fait un travail formidable pour faire rouler le tout durant 42 ans (et je le félicite bien humblement pour ce remarquable fait d’arme) j’ai quand même le regret que le St-Vincent ne soit pas réouvert pour en faire une boîte internationale du calibre du LAPIN AGILE à Montmartre… Les Deux Pierrot prendraient une envergure tellement plus actuelle avec le St-Vincent dans la ruelle d’à côté consacré au tourisme international par une contre-culture bien orchestrée… La mémoire de la chanson poétique animative repose d’abord dans l’âme du St-Vincent… à quand son actualisation par les Deux pierrots? Viens fêter ton fou aux deux Pierrots mais viens fêter ta culture au St-Vincent.
Quand je suis épuisé momentanément du monastère de ma démarche… je n’ai qu’à penser à Kant, Descartes, Spinoza, Marx, Einstein…. dont les heures, les jours et les nuits furent majestueusement vécus dans une existence consacrée à la vie intellectuelle.
J’ai 67 ans… Même la nuit quand je dors sur mon plancher… vers 3h.30 le matin, dans mon sommeil, les problématiques, les hypothèses, les théories, les paradigmes, deviennent mes invités au festin de l’improbable.
Je suis excité 7 jours par semaine 24 heures par jour… J’ai rarement de la peine (reliée à mon avis à la toxicité psychique de la mémoire factice reliée au souci sartrien… Le big bang de mon rêve vécu sur la scène il y a plus de 15 ans poursuit son expansion infinie… attisé par L’INACCESSIBLE ÉTOILE DE BREL.
Sarah Rubato m’a écrit un courriel… elle est arrivée d’Europe… elle viendra sans doute me saluer à Mc Gill, mon monastère pour plusieurs années… Il y a un piano sur la rue devant le campus… je lui ai demandé si elle pouvait me jouer IL PLEUT SUR NANTES DE BARBARA…
32 ans à faire de la scène à 250 spectacles par année, ça laisse au fond de moi ce vent dont parlait mon père qui fut lui-même artiste… ce vent que j’entends parfois… celui de la porte de garage ouverte du café St-Vincent… celui de chez Gaspard aux iles de la madeleine… celui des deux Pierrots quand les lundis et mardis des tempêtes de neige l’hiver, je chantais en bas de la scène devant le feu de foyer, en arrêtant entre chaque couplet pour mieux poétiser le fond de l’indit….oui… je fus heureux durant 32 ans… un vagabond, un errant poétique… malgré l’irritant que constituait pour moi le public et les applaudissements… peut-être à cause de ce dactylo que je traînais de ville en ville, de village en village pour réécrire mes cahiers de chansons en refusant d’en apprendre une seule par cœur… pour me laisser transpercer par LE VENT DE L’ÊTRE DANS LA TEMPÊTE DES IRRITANTS DE L’EXISTENCE.
Quand Pierrot vagabond est arrivé chez Michel le concierge et Marlene la jardinière, le 27 décembre 2007, Michel le concierge l’attendait pour documenter sur film avec une caméra professionnelle ses 100 chansons écrites sur la route.
La rumeur courrait que, le créateur des boîtes à chansons des DEUX PIERROTS dans le vieux Montréal (il y a 42 ans cette année) était atteint d’une maladie mentale et comme Michel avait été au café St-Vincent et aux Pierrots comme aux deux Pierrots pendant 8 ans à partager la même scène, il voulait vérifier (sous prétexte de filmer mes compositions) si la rumeur disait vrai.
5 heures furent alors filmées consécutivement… et l’on voit bien un vagabond cohérant parti sur la route à titre de vagabond céleste allumer des rêveurs pour qu’un jour émerge un pays œuvre d’art par des vies personnelles œuvre d’art devenant ainsi des rêveurs équitables.
Six mois plus tard, il me semble, nous signions ensemble, devant la caméra, un contrat moral qui devint le fondement même de notre équipe de recherche.
Et je commençai à vagabonder les universités au nom de l’équipe (Auld-Woodard-Rochette) avec une problématique-clé… COMMENT S’Y PREND-ON POUR FONDER UN PAYS OEUVRE D’ART?
Passant de la phénoménologie et de la sociologie
(6 mois sur Husserl en phénoménologie comme sur le don de MAUSS en sociologie) à l’université de Montréal, puis de l’histoire de l’art à l’UQAM à la philosophie politique et l’histoire des présidents américains à l’université Concordia, pour défricher l’éco-philosophie politique à l’université Mc Gill, je tombai enfin sur mes pattes en retournant à l’UQAM en philosophie de l’anthropologie politique et l’histoire de ses normativités.
Durant tout ce parcours, notre équipe de recherche a travaillé sur la création de quelques notions: LA NANODÉMOCRATIE, LE PAYS PARALLÈLE, L’IMPORTANCE DU POINT D’INTERROGATION, WOW-T=2.7K?…..
L’extraordinaire intuitif-synthétique Michel le concierge et la fluidité de Marlene la jardinière, le tout majoré d’efficience par la simple juxtaposition d’univers contextuels presqu’aporitiques, le tout nous fut d’une immense potentialité de congrescence créatrice autant que d’émergence opérationnelle potentielle.
Un doctorat, ce ne s’écrit que lorsque l’œuvre d’art que constitue l’hypothèse forte d’une problématique atteint sa parfaite maturation. Comme lorsque on écrit un numero de comédie pour la scène , on trouve d’abord la chûte avant, à reculons, d’en reconstituer l’argumentaire et la stratégie historiale autant que synchronique.
Pour nous, s’inscrire à un doctorat, c’est d’abord fournir une poïétique long parcours (70 heures de films) où la gestation des idées mises en dynamisation réseautée de concepts généalogisés sert autant l’émergence de nouveaux enjeux que leur paradigmatisation par des futurs équipes transdisciplinaires de recherche. De là la vision d’une chaire en nanodémocratie pour l’instaurer planétairement par une fondation universitaire.
en conséquence de quoi
ce 30 novembre 2016
notre hypothèse forte
semble être la suivante:
LA NANODÉMOCRATIE
SYMBOLISERA L’IMPLOSION HISTORIQUE
DU NATIONALISME MÉTHODOLOGIQUE
TOUT EN JUDICIARISANT PAR DE FUTURES
JURISPRUDENCES LA PRIMAUTÉ
DU COSMOPOLITISME DES DROITS
DE LA PERSONNE HUMAINE SUR LES DROITS
AXIOMATIQUES DES SOCIÉTÉS NATIONALES, LE TOUT PAR UNE CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE DÉMOCRATIQUE TRANSNATIONALE.
SUR GOOGLE
Marlene la jardinière
Michel le concierge
Pierrot vagabond
46 ans plus tard après la fondation des Pierrots-deux pierrots, , je me demande encore… Qui est Robert Ruel? … J’ai beau fermer les yeux, repasser sans fin le film de notre rencontre…. de notre collaboration … de l’impossibilité réussie d’un trio heureux … ROBERT RUEL, PIERROT DAVID ET PIERROT ROCHETTE …..ET ….Je me dois de reconnaître que de nous trois…. CE FUT TOI ROBERT …. LE PLUS GRAND ….
LE IER PIERROT
De fait, si c’était à recommencer… je te suggèrerais de nommer cette boîte à chanson fondée en 1974 , donc il y a 46 ans
LES TROIS PIERROTS
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Et je pense que là … la magie impossible de ce que l’on a vécu tous les trois se serait sentie honorée … car …. tu fus NOTRE QUART-ARRIÈRE À PIERROT ET MOI .. On te proposait nos idées d’un caucus à l’autre et tu nous faisais des passes rapides sous la forme de résolutions business pour qu’ensemble on gagne la partie du rêve … pour que le public en sorte respectueusement enchanté… DANS SON DROIT DE FÊTER LA VIE et cela dans NOTRE magie À NOUS TROIS … et en toute sécurité … …
———
Qui es-tu ami Robert? ….. UN TRÈS GRAND POÈTE DES AFFAIRES aussi je crois …qui mérite amplement de recevoir les honneurs de L’ORDRE DU QUÉBEC … en reconnaissance de ce qu’il a fait pour la joie de vivre des québécoises et des québécois et cela depuis 46 ans ….
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Avec le recul, je saisis mieux les exceptionnelles qualités humaines qui ont fait ton succès…
En premier lieu, je dirais que chez toi LE SENS DE LA LOYAUTÉ envers ton personnel, du laveur de vaisselle à tes serveurs, de ton gérant à tes chanteurs… Tu aimais prendre soin, du plus petit au plus grand de ceux et celles que tu appelais … DES MEMBRES DE LA FAMILLE DES PIERROTS, 2 PIERROTS …
—————
En deuxième lieu, je dirais que ce qui faisait ta force… c’était le SENS DU DÉTAIL ORGANISATIONNEL ET LA CAPACITÉ DE FAIRE CONFIANCE …. Et en même temps… tu y croyais passionnément à notre succès à long terme…. EN CE RÊVE-JEUNESSE-ÉTERNELLE….
Bien sûr, Pierrot et moi , par la scène, nous garantissions soir après soir. .. par la qualité prac-tiviste (Pierrot David par un charisme dans une prestance des plus intriquées avec un public en liesse)) et théoritique (Pierrot Rochette par la quête d’une science des lois de l’animation en observant le génie de Pierrot David sur scène) le droit au merveilleux … du client quel qu’il soit) … donnant suite à un engagement que nous avions pris tous les trois, les uns prenant soin de l’autre tout au long de l’épopée de fondation ……
Mais combien de soirs, Robert, je t’ai vu faire le tour, serrer les mains, observer, te cramponner pour que la formule sorte de son point de fragilité économique … et atteigne son opérationnalité optimale …. tout en revenant à ton bureau le matin très tôt pour t’occuper des irritants commerciaux du quotidien ontike … protégeant ainsi l’onti-kha-tif que Pierrot et moi vivions sur scène … car tu fus témoin aussi chez Pierrot et moi … de notre respect impeccable l’un pour l’autre, même si nous n’avions aucun contact dans la vie privée…. D’ailleurs, je peux bien te l’avouer aujourd’hui… j’aurais aimé vivre dans le grenier des Pierrots-deux Pierrots dans le plus parfait des dénuements …. avec un seul sac de couchage comme meuble poétique … comme un fantôme de l’opéra… (mais je n’ai jamais osé t’en faire la demander)…..pour mieux théoriser l’ascétisme radical de ma vie d’artiste … qui se métamorphosa 40 ans plus tard… après 4 ans à dormir sur une table d’une librairie alternative à Victoriaville (Recyclo-livre) … en épopée poétique d’un Pierrot vagabond céleste …. archétype hologrammique né du Poète Paul Gouin créateur du café St-Vincent qui fut aussi ton intime … …… mais ça c’est un autre dossier …
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Cher Robert …..
46 ans à prendre soin de L’ÂME DES PIERROTS-DEUX PIERROTS sans trahir ce qui nous avait unis au tout début tous les trois …. wowwww….. Ça c’est du vocationnel d’entrepreneur vraiment talentueux …
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En troisième lieu, je dirais que tu portais un véritable amour pour chacun et chacune de tes animatrices ou animateurs chansonniers… Ta joie quand tu découvrais de nouveaux talents … ton plaisir de voir le public confirmer tes choix … quand même… C’était pas rien ça..
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Cher Robert,
Tu étais très proche de Pierrot David … ce qui me rendait très fier… Moi j’étais proche de personne, ni de toi, ni de Pierrot, ni même de moi je crois…
J’arrivais du Japon (1970) tu sais avec le groupe folklorique les Contretemps et un clown qui faisait partie du spectacle de patinage artistique m’avait enseigné les 4 étapes de la vie d’artiste … LE CABOTINAGE, LE DON DE SOI, LA COMMUNION ET LA CATHARSIS… en me disant qu’à chaque fois que je traverserais une étape, je le saurais parce qu’on m’appellerait aléatoirement MAÎTRE….
Trois ans au café St-Vincent à essayer de monter à la deuxième étape m’avait rendu colérique tout au fond de moi-même…
Je suis donc arrivé …. de la fondation des Pierrots-deux Pierrots à mon départ … animé d’un profond sentiment d’intimité et de colère intérieure avec une question:
COMMENT FAIRE EN SORTE QUE CE LABORATOIRE QU’EST LA SCÈNE DES PIERROTS DEUX PIERROTS ME FASSE MONTER LES ÉTAPES DE MA VIE SPIRITUELLE?
(D’ailleurs, ce n’est qu’en Côte d’Ivoire quand j’ai chanté pour l’ambassade du Canada à Abdjan …. vers 1985 je crois …. que j’ai pu franchir ma deuxième étape …CELLE DU DON DE SOI … mais ça c’est un autre dossier …
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Mais bon…
Notre dernier diner ensemble fut émouvant…. Nous avons parlé de l’autre Pierrot décédé … tu fus intensément et humblement présent à son lit de mort … quand tu m’as raconté ce que vous avez vécu Pierrot David et toi …. avec cette retenue qui fait tout ton charme ,…. j’ai recueilli tes larmes comme un véritable hommage à ce qui fut NOTRE RÊVE À NOUS TROIS … Robert Ruel, Pierrot David et Pierrot Rochette …
Je fus troublé par le fait que même si toi et moi nous avions vieilli, notre rêve des deux Pierrots était resté jeune, si jeune, au-delà même de nos espérances les plus folles …. Nos yeux ne mentaient pas… même si les yeux de Pierrot David nous ont tant manqué à ce diner là ….
À la fin de notre diner, tu m’as dis: … LES DEUX PIERROTS , C’EST MON BÉBÉ… et moi J’étais si fier de te l’entendre dire… oui … tu as bien raison …. 46 ans à prendre soin de ton bébé … wowwwwwwwwwwww …. quand même… On peut pas être jaloux d’un père qui prend soin de son enfant qui lui refuse de grandir parce qu’en 1974, à sa naissance, tu l’as nourri avec une potion magique … celle de ton rêve poétique d’entrepreneur )))))))))))
….. wowwwww… Comme aujourd’hui je te suis reconnaissant…. d’avoir osé rêver l’éternité des québécoises, des québécois et du tourisme international …. par la fête d’une boîte à chansons … et cela, année après année …. en notre nom à nous trois ….
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Bravo pour ces 46 ans d’une institution que tu as portée sur tes épaules au nom de notre rêve à nous trois… Robert Ruel, Pierrot David, Pierrot Rochette ,,,,
Qui est Robert Ruel? …. Aujourd’hui … la réponse m’apparait d’une clarté foudroyante…
ROBERT RUEL FUT, EST ET RESTERA POUR TOUJOURS
LE PLUS GRAND DES TROIS PIERROTS…
DE NOTRE BOÎTE À CHANSONS À NOUS TROIS
QUI PORTE EN MOI …. COMME AU FOND DU K-OEUR DE CENTAINES DE MILLIERS DE QUÉBÉCOISES OU QUÉBÉCOIS QUI ONT EU L’HONNEUR DE TE SERRER LA MAIN ……AVEC UN MERCI AU FOND DE CHACUN DE LEURS K-OEURS … IMPRIMÉ À JAMAIS AU MERVEILLEUX DE NOTRE INCONSCIENT COLLECTIF
Comme la fermeture des Deux Pierrots le 12 décembre 2020, jour de mes 72 ans, constitue un DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR … MAJEUR …. Je sens le besoin de tenir un journal durant 31 jours pour pouvoir garder un équilibre dans notre laboratoire de réclusion métaphysique nuit et jour…
Mes ieres pensées vont à Marlene la jardinière qui fut cliente des 2 Pierrots et qui a même rencontré mon copain de scène de l’époque, le fascinant chansonnier animateur Michel Woodard
Je n’ai conservé aucune photo de la naissance des Pierrots…. Mais les photos noir et blanc de Michel Woodard sur scène et sa rencontre de sa douce marlene me suffisent amplement pour me rappeler… QUE NOUS FÛMES DES ROIS HEUREUX
Pierrot vagabond
Le 2Pierrots ferme ses portes en raison de la pandémie
La pandémie aura eu raison du 2Pierrots, un établissement montréalais qui aura fait chanter et danser les fêtards pendant des décennies.
STÉPHANE BLAIS LA PRESSE CANADIENNE
La propriétaire et fille du fondateur, Marilou Sciascia Ruel, a annoncé la fermeture de la boîte à chanson mythique du Vieux-Montréal, dimanche soir.
Rejoint par La Presse Canadienne, Marilou Sciascia Ruel a expliqué que malgré les subventions du gouvernement, et malgré l’aide de son père, propriétaire de l’immeuble, la crise sanitaire l’empêche d’entrevoir le jour où elle pourra rouvrir l’établissement comme avant.
« La raison pour laquelle je ferme, c’est que je ne voyais plus à quel moment je pouvais rouvrir le 2Pierrots, c’est un établissement de 700 personnes. À quel moment je pourrais ouvrir le 2Pierrots pour que les gens dansent et s’amusent comme avant, je ne vois pas quand ça peut arriver ».
L’établissement de la rue Saint-Paul, fondé par Robert Ruel, père de Marilou Sciascia Ruel, il y a cinq décennies, est définitivement fermé.
Toutefois, l’idée d’ouvrir un jour une nouvelle version du 2Pierrots n’est pas totalement écartée.
« C’est un beau rêve », a indiqué Marilou Sciascia Ruel qui demeure toutefois très inquiète pour cette industrie.
C’est sur la page Facebook de l’établissement que la nouvelle a d’abord été annoncée.
« C’est avec tristesse et nostalgie que je vous annonce qu’une page d’une merveilleuse histoire se tourne trop rapidement. Une histoire de plus de 46 ans toute en chansons, pleine d’émotions », peut-on lire dans le message.
En quelques heures, cette publication avait provoqué la réaction de plusieurs milliers de personnes dans la section des commentaires.
Toujours dans le message sur la page Facebook, Marilou Sciascia Ruel a annoncé qu’un spectacle d’adieu virtuel aura lieu le 12 décembre pour souligner la fin des activités de la boîte à chansons.
« À notre fidèle clientèle, qui a bravé toutes les températures et les chantiers de construction pour être des nôtres partys après partys, à nos plus jeunes clients qui ont embarqué dans la tradition des boîtes à chansons et à tous les fêtés qui sont venus porter leurs bières “au front ti bus”, aujourd’hui c’est à mon tour de vous lever mon verre ! ».
Au mois de mai, Jean-Marc Lavoie, qui assure la gestion du 2Pierrots avec madame Sciascia Ruel, avait participé à une manifestation à Montréal pour exiger des réponses du gouvernement sur le moment où ils pourraient de nouveau accueillir des clients.
Près d’une centaine de personnes, dont environ 30 restaurateurs, avaient fait entendre leur batterie de cuisine pendant environ 30 minutes le 27 mai sur la place Jacques-Cartier et autour de l’hôtel de ville
Durant l’été, les autorités avaient annoncé la réouverture des bars et restaurants, mais depuis le début du mois d’octobre, le gouvernement Legault a ordonné la fermeture des établissements situés en zones rouges, en raison de la montée des cas de coronavirus.
Sur terre, il n’y a peut-être pas de bonheur perpétuel sans la découverte de l’île de l’éternité de l’instant présent. En ce sens, chaque œuvre créatrice, depuis le début de l’humanité, peut se visualiser comme une bouteille lancée dans la mer de l’existence humaine. Certains grands penseurs ont navigué sans jamais avoir trouvé cette île (entre autres, Marx, Hegel, Shakespeare, Goethe, Proust, Sartre, Camus…) D’autres, par hasard, y ont fait escale à un moment de leur vie et en témoignent avec amour (Gauguin, Rousseau, Burke, Hermann Hesse, Spinoza). Seuls quelques « Robinson Crusoé » y furent naufragés très tôt ; (entre autres, les peintres français Renoir et québécois Ozéas Leduc, le grand philosophe américain Thoreau, son compatriote le poète Withman, le sage du pays de nulle part Krishnamurti…) On appelle ces derniers …les magnifiques de cette terre.
J’aurais tendance à croire qu’il existe, à travers les siècles, une chaîne d’initiés, identifiables par la musicalité de leur témoignage, certains connus, des milliers d’autres pas.
Ce livre raconte la vie de Rodolphe mon père croisant celle de Renaud, chansonnier dans le Vieux-Montréal, ayant lui-même tout appris du poète Paul Gouin.
Ils avaient en commun cet art de vivre l’instant présent, dans un bonheur succédant au bonheur, comme disait Gauguin, dans des moments ultimes où l’univers chantait dans leurs âmes comme un sanctuaire d’oiseaux aux confins de l’innommable.
Je jette donc, à mon tour, une bouteille aux vagues pour que les hommes ne désespèrent pas, de manière à ce que, si le bateau de leur existence croise l’île, ils y accostent au lieu de passer outre par manque de cartographies intellectuelles où sont indiqués quelques points cardinaux d’abandon aux vents de l’insondable.
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage
Miel,
Fille de Rodolphe
Complice de Renaud
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WWW.REVEURSEQUITABLES.COM/CAHIER DE PRESSE/ MONSIEUR 2.7K/ UN 1000 PAGES TÉLÉCHARGEABLE GRATUITEMENT SUR INTERNET
Voici l’histoire de Monsieur K… , prisonnier numérique K…ui s’évade d’Internet après avoir franchi 1000 pages dématérialisées de débrits de bitts… Son rêve, marcher la fraîcheur existentielle de la beauté du monde sans le boulet de l’information enchaîné à l’un de ses pieds, enfin libéré de 1000 pages de placenta ayant permis l’accouchement d’un vagabond céleste.
MONSIEUR 2.7K
CERVEAU THÉÂTRE
Déjeuner-causerie avec L’AUTEUR-CONTEUR
(lettre de l’éditeur réellement reçue)
CHER MONSIEUR…
Votre manière d’écrire est si déroutante ”K”…u’on n’arrive pas à la classer. En ce ”K”…ui me concerne, j’avoue être incapable d’imaginer ”K”…uels lecteurs pourraient lire ce récit d’un bout à l’autre.
(réponse de l’auteur jamais envoyée)
CHER EDITEUR…
N’est pas Francisco de Robles qui veut. Ce ne sera pas la première fois, dans l’histoire de l’art, ”K”…u’un éditeur se rend immortel grâce à son incompétence littéraire.
Je vous rendrai donc immortel, comme le fit Proust pour Gide et même un peu plus. Pardonnez ma générosité….
Mon cerveau-théâtre de 1000 pages ”K”…ommencera ”donc” et se terminera ”donc” par votre lettre.
”Il n’est de vraie littérature ”K”…ue produite non par des fonctionnaires bien pensants et zélés, mais par des fous, des ermites, des hérétiques, des rêveurs des rebelles et des sceptiques”…
Zamzatin…vous connaissez cet écrivain monsieur l’éditeur?J))))))))
***(paquet de bitts)…***paquet de bitts…paquet de bitts…)***
***(paquet de bitts…paquet de bitts…paquet de bitts…)***
Votre Rendez-Vous Privé… 39 personnes réunies en cercle autour du bâton de la parole…
Votre Rendez-vous Public… En salle… Venez déterminer et célébrer votre rêve équitable…
Inspiré(e) par les idées, la musique et les chansons des personnes réunies…
* Présentation du film de Frédéric Back… L’homme qui plantait des arbres…
* Suivi du Rendez-Vous… dans le cercle… ou en salle avec les reveursequitables.com….
Une expérience inoubliable.
Bienvenue sur le site officiel des reveursequitables.com
reveursequitables.com…
Deux Vieux… du Vieux-Montréal… deux Anciens… Chansonniers des boîtes à chansons du Vieux-Montréal… qui s’étaient perdus de vue depuis 35 ans… se retrouvent… décident de ne plus se perdre… et chacun… de prendre soin du rêve de l’autre… pour célébrer l’amitié…
MSI Program = research protocol on the cosmology of thought. This is a conceptual alphabet. If an object could think, what would be the pattern of its mind?
L’annonce de la fermeture de la boite à spectacles Le 2 Pierrots a une connotation particulière pour les Latuquois, puisque la populaire boite à chansons du Vieux-Montréal, fondée en 1974 par Robert Ruel, portait le prénom d’un fils de La Tuque, Pierre Rochette qui, en compagnie de Pierre David, étaient les 2 Pierrots.
Fils de Roger Rochette, un trompettiste de grand talent fondateur de RALT-TV vers la fin des années 50 à La Tuque et qui a fait une carrière de réalisateur à la télévision de CKTM-TV à Trois-Rivières, Pierre Rochette (Pierrot) est issu de cette famille de musiciens qui a laissé sa marque à La Tuque.
Récemment, le public québécois a pu renouer avec une des nombreuses composition de Pierre Rochette, interprétée par Fred Pellerin, soit « La chanson du camionneur ».
Pierre Rochette a depuis opté pour une vie de « vagabond céleste ». Impossible de le contacter de quelque façon que ce soit si ce n’est que par le hasard d’une belle rencontre.
Voici d’ailleurs ce qu’il avait publié en mai 2019 alors qu’on s’apprêtait à célébrer le 45e anniversaire de la boîte des 2 Pierrots:
« LE 15 DE MAI 2019, IL Y AURA 45 ANS QUE PIERROT DAVID ET PIERROT ROCHETTE AURONT FONDÉ LA BOÎTE À CHANSONS DES DEUX PIERROTS DU VIEUX MONTRÉAL… VOICI POURQUOI JE NE SERAI PAS PRÉSENT À LA FÊTE DES CHANSONNIERS….«
« Si je n’ai jamais assisté au récit philosophique que le grand conteur international Simon Gauthier fait de ma vie avec «le vagabond céleste» à travers la francophonie depuis 7 ans déjà, ce n’est pas parce que je n’aime pas Simon… au contraire… mais c’est par respect pour l’anonymat et la quiétude que demande une recherche en pensées abstraites pointues (théoritique) à laquelle notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) se consacre depuis maintenant 12 ans.
Si je n’ai pas assisté et n’assisterai pas aux spectacles du brillantissime Fred Pellerin où Fred raconte en rappel et mon histoire et chante ma chanson du camionneur, ce n’est pas parce que je n’aime pas Fred… au contraire… mais c’est pour l’anonymat et la quiétude que demande une recherche en pensées abstraites pointues (théoritique) à laquelle notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) se consacre depuis maintenant 12 ans.
En conséquence de quoi
Si je n’assisterai pas à aucune fête des deux Pierrots d’ici ma mort, ce n’est pas parce que je n’aime pas mes camarades de carrière… au contraire… mais c’est pour l’anonymat et la quiétude que demande une recherche en pensées abstraites pointues (théoritique) à laquelle notre équipe de recherche se consacre depuis maintenant 12 ans. »
Pierrot vagabond
Sur la page Facebook de 2 Pierrots, la propriétaire et fille du fondateur, Marilou Sciascia Ruel, a officiellemement annoncé la fermeture définitive de la boîte à spectacles.
« C’est avec tristesse et nostalgie que je vous annonce qu’une page d’une merveilleuse histoire se tourne trop rapidement. Une histoire de plus de 46 ans toute en chansons, pleine d’émotions. Le 2Pierrots ferme après tant d’années à lâcher son fou avec vous.À notre fidèle clientèle, qui a bravé toutes les températures et les chantiers de construction pour être des nôtres partys après partys, à nos plus jeunes clients qui ont embarqué dans la tradition des boîtes à chansons et à tous les fêtés qui sont venus porter leurs bières “au front ti bus”, aujourd’hui c’est à mon tour de vous lever mon verre !
Le 2Pierrots, c’est une histoire de quelques générations, plusieurs histoires d’amour, et de grandes amitiés. Merci à un staff de feu qui a eu le 2P à coeur, et qui a su en faire un nid où on y était toujours bien. À ces braves qui ont cumulé plus de 20 ans avec nous, vous avez été des alliés précieux et une grande fierté de l’entreprise.Merci aux nombreux employés du passé qui ne nous ont jamais oubliés et qui sont restés grands ambassadeurs. Merci aux employés de bureau et à nos fournisseurs (souvent de longue date) qui se sont démenés en semaine pour que nos fins de semaine soient des succès répétés.
Merci à tous les membres de la sécurité qui ont veillé sur nous et sur notre bien-être, pour que chaque soirée au 2 Pierrots soit une fête où tout un chacun se sent en sécurité. À tous les gérants du 2Pierrots (ainsi que Le Pierrot et Pierrot-la-bière) qui se sont occupés des établissements comme s’ils étaient les leurs. Vous avez su garder la barre haute, faisant en sorte que le 2Pierrots soit toujours la meilleure boîte à chansons au Québec.Merci à tous les artisans de la scène, débutant en 1974 avec Pierre David et Pierre Rochette (c’est eux les 2Pierrots!). Vous avez été choisis parce que vous êtes les meilleurs! Vous avez su animer les foules, nous faire chanter, taper des mains et des pieds, danser et le plus important, faire le p’tit train ! Vous avez été de brillants acteurs à cette grande aventure, osant perpétuer la tradition de la chanson québécoise jusqu’à la dernière note, le 7 mars passé.
J’ai eu le bonheur d’avoir des parents qui m’ont fait grandir dans cet univers musical, dans ces bâtisses mythiques où la passion de la musique québécoise était reine. C’était plus qu’un commerce, c’était un mode de vie !Un merci bien ressenti à Robert Ruel, mon père, le fier fondateur du 2Pierrots. Celui qui a su me montrer (parfois à la dure !) la rigueur au travail et l’importance des choses bien faites. Mais surtout, celui qui m’a fait confiance avec cette grande institution qu’il a mis au monde. Merci à tous ceux d’entre vous qui ont fait du 2Pierrots un endroit privilégié , une famille. Le 2Pierrots est bien plus qu’une bâtisse. C’est une âme, et celle-ci restera bien vivante ! »
Marilou xx
Le 12 décembre un « party virtuel » sera présenté à compter de 19h avec de nombreux artistes qui ont foulé les planches du 2 Pierrots.
Le film Mon ami Pierrot, Le dernier homme libre sera présenté le mercredi 29 juin au Complexe culturel Félix-Leclerc à 15h et à 19h. Venez voir le parcours inspirant de Pierre Rochette! http://www.enracontantpierrot.blogspot.com/
J’ai de vagues souvenirs du 2 Pierrots, dont on a appris la fermeture le week-end dernier, après avoir vu défiler pendant 46 ans des milliers de chanteurs et des milliards de pichets de bière en fût. J’ai dû y aller une ou deux fois dans ma vie.
MARIO GIRARD LA PRESSE
Originaire de l’Outaouais, alors que le 2 Pierrots vivait de grands jours, je fréquentais plutôt Les Raftmen, à Hull. Chaque grande ville du Québec, de Sherbrooke à Trois-Rivières, de Québec à Jonquière, avait son 2 Pierrots ou ses Raftmen.
On y voyait défiler les mêmes artistes, on y entendait les mêmes chansons, celles de Paul Piché, Louise Forestier, Les Karrick, Gaston Mandeville, Beau Dommage ou Claude Gauthier.
Ces bars folkloriques suivaient la vague des premières boîtes à chansons du début des années 1960, là où Pierre Calvé, Renée Claude, Raymond Lévesque, Clémence DesRochers, Pauline Julien et combien d’autres ont établi les bases de la chanson québécoise.
Dans ces boîtes à chansons, où on ne buvait pas d’alcool mais où on se rattrapait sur les cigarettes, on y venait pour écouter les artistes. Dans les bars folkloriques comme le 2 Pierrots, on y venait pour avoir du plaisir, pour se retrouver entre amis, pour finir la soirée de son anniversaire à quatre pattes devant la cuvette de la toilette.
Après la vague folklorique des années 1970, le 2 Pierrots a connu toutes sortes de vagues. Les guitares 12 cordes ont fait place aux synthétiseurs et, plus tard, aux guitares électriques. Plusieurs jeunes artistes y ont fait leurs débuts. Souvent portés par le public, parfois humiliés par son indifférence.
« There’s no business like show business. »
Je suis frappé de voir le déferlement d’amour et d’émotion sur les réseaux sociaux depuis l’annonce, dimanche soir, de la fermeture du 2 Pierrots. Même si la plupart des anciens fidèles qui pleurent la disparition de ce bar n’y mettaient plus les pieds depuis des lunes, ils sont des milliers à décrire leur peine. Et leur nostalgie.
Car il s’agit de cela. Ce n’est pas une boîte à chansons qu’on enterre, ce sont les souvenirs de vie. Une femme a écrit sur Facebook qu’elle avait rencontré son mari à cet endroit, et quand leur fils a eu 18 ans, c’est là qu’ils sont allés célébrer son anniversaire.
Ce sont ces fragments de vie qu’on ne veut pas voir partir.
Pendant que le 2 Pierrots tentait de survivre aux tendances très changeantes du monde des bars, on savait au fond de nous qu’une part de nos années de jeunesse continuait de flotter au-dessus des tables et dans les effluves de houblon.
Mais apprendre que ce bar n’existera peut-être plus dans sa forme actuelle, qu’il laissera sa place à une boutique de souvenirs ou qu’il sera transformé en bureaux d’agence de pub a brutalement rappelé qu’un simple bar est aussi le tombeau de notre mémoire.
Il en est ainsi chaque fois qu’un lieu public qui a marqué une génération ou une époque décroche son enseigne. J’ai des amis qui me parlent encore du California et de ses tea-dance du dimanche après-midi. D’autres s’ennuient du Lime Light, du Vol de nuit, du Business, du Passeport ou du Garage.
On ne va quand même pas remonter jusqu’à la Casa Loma ou au Faisan Doré, mais il faut comprendre de cela que la nostalgie frappe tout le monde. La génération Y vivra la même tristesse quand le Ping Pong Club, le Henrietta, le Datcha ou la Buvette chez Simone (à moins que ces bars se rendent jusqu’à 2080) cesseront de servir des mojitos ou des ginbul.
Le 2 Pierrots a connu son apogée au milieu des années 1970, au moment où la fièvre souverainiste était à son zénith. On chantait en chœur des chansons québécoises, faites par des créateurs québécois et offertes par des chanteurs québécois, chemise à carreaux et bottes de construction comprises.
Cela fait aussi partie de la nostalgie.
Aujourd’hui, plutôt que de chanter à tue-tête au-dessus d’un courageux chanteur venu de Joliette avec sa guitare, on préfère hurler au-dessus d’un ami un brin égocentrique qui interprète My Heart Will Go On dans un bar de karaoké.
Remarquez que dans les deux cas, il y a un point commun : tout le monde fausse.
Les bars ont la vie dure. La pandémie n’aide pas les choses. Les gens préfèrent se retrouver en petits groupes à la maison, me disaient des spécialistes de la vie nocturne récemment. Les sites de rencontre font le reste.
Ça, c’est la chose la plus affligeante de la longue agonie des bars.
Chanter Le géant Beaupré sur Tinder, ça ne crée pas de beaux souvenirs. Encore moins de la nostalgie.
Allez, le 2 Pierrots, porte ton verre au frontibus, au neztibus, au mentonbus, au ventribus, au sexibus et glou et glou et glou…
Pierrot, un personnage unique et fascinant, rencontré sur la route, entre Montréal et Québec avec comme seuls bagages un bâton de marche, une guitare et un vieux sac à dos.
Mais, quand on prend le temps de l’écouter on réalise vite que son bagage de vie est bien plus lourd! Le mythique bar Les Deux Pierrots qu’il a cofondé, de nombreux voyages à travers le monde en tant que musicien, une thèse sur le rire et un doctorat en intelligence collective se trouvent dans le sac de son passé.
À 57 ans, Pierre Rochette, alias Pierrot, choisit de vivre son rêve de jeunesse et de parcourir le Québec comme un vagabond. Il renie alors son style de vie, donne sa maison et ses économies, ferme ses comptes en banque et part, sans le sou, marcher le Québec à la recherche de rêveurs, comme lui.
Certains le croient fou, d’autres crient au génie. Ce qui est certain, c’est que choisir la liberté ne laisse personne indifférent…
Comment un homme en arrive t-il à volontairement tout quitter pour marcher sans le sou à travers le Québec? Quelles sont les réactions des gens qui le rencontrent? Quelles sont les joies et les difficultés d’un tel parcours? Qu’arrive t-il à quelqu’un qui abandonne tout pour son rêve? Comment la vie répond-elle à un tel saut vers l’inconnu? Ce sont ces questionnements qui sont à la base du projet.
Huit saisons; une dizaine de villes, de Tadoussac à Montréal en passant par l’Ile d’Orléans, Shawinigan et La Tuque; une quarantaine d’heures de tournage, parfois drôles, parfois tristes, souvent surprenantes; des douzaines de rencontres faites sur la route, dans les cafés, dans les maisons et à travers les récits de Pierrot, mais une seule conviction : celle que cette histoire vaut la peine d’être racontée.
Le portrait-documentaire d’une heure visera, sans prétention, à exposer la vie et les choix hors de l’ordinaire d’un homme que l’on peut croire fou, mais qui a déjà laissé derrière lui plusieurs projets significatifs pour le Québec. Encore en évolution, le film grandit toujours. Les tournages sont presque terminés, l’étape du montage arrive à grands pas…
Véronique et Geneviève se sont rencontrées sur les bancs d’école de journalisme de l’Université de Montréal. C’est là qu’elles font leur premier reportage ensemble et que, mine de rien, cette idée de filmer la vie leur restera en tête.
Autant amies que collaboratrices, elles parcourent ensemble quelques restaurants et bars de Montréal, élaborent deux ou trois projets fous qui se feront bronzer pendant quelques mois en Asie, prennent des cours de réalisation et font chacune carrière en journalisme écrit, l’une en culture, l’autre en tourisme en même temps qu’elles se lancent, voilà deux ans, dans ce projet de film qui raconte Pierrot.
Pour le plaisir surtout, le reste suivra…
Pour communiquer avec elles:
Véronique Leduc
veroniqueleduc@hotmail.com
et
Geneviève Vézina-Montplaisir
genevievevm@hotmail.com
*Véronique et Geneviève tiennent à remercier la Ville de Repentigny, Les Caisses Desjardins et la boite à chansons Les Deux Pierrots pour leur aide financière ainsi que Charles Trinque pour son temps et ses précieux conseils.