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LE POUVOIR DE LA GENTILLESSE, MONSIEUR REGINALD BOY DE BATHURST

Hier soir, je suis arrêté au Harbourview takeout de Bathurst tenu avec dignité par madame Pauline Armstrong, la compagne d’un homme exceptionnel de gentillesse, Monsieur Réginald Boys.

Un homme de certainement 250 livres, mais avec un sourire perpétuel et une conversation délicieuse. Il a fait carrière dans la vente d’imprimantes aux différentes institutions du Nouveau-Brunswick.

A sa retraite, il a ouvert un casse-croute avec son épouse. Nous avons parlé de son travail, de ses deux enfants, de la vie…

Quand je l’ai quitté, je me suis dit à quel point les gens qui le rencontrent sont chanceux. Sans la gentillesse, le JE est un camp de concentration dont la conscience est le bourreau et la victime l’autre.

J’ai passé le reste de la soirée au Tim Horton de Bathurst à améliorer mon anglais par l’écoute de radio-canada anglais… Si j’étais en Europe, j’apprendrais plusieurs langues car chaque langue apprise m’ouvre à la culture de l’autre.

Je repars ce matin, direction 134 sud Caraquet, heureux de mes oreilles de vieillard qui, marchant son pays, honore ses grands rêveurs, ses grands citoyens oeuvre d’art.

Pierrot vagabond

YVON GODIN, DÉPUTÉ FÉDÉRAL ACADIE-BATHURST, UN GÉANT DES LANGUES OFFICIELLES AU CANADA

Je suis rendu à Bathurst… bien sûr, un de mes objectifs est de saluer les grands rêveurs de ce pays oeuvre d’art qu’est le Canada.

Je me suis donc rendu au bureau du député npd fédéral Yvon Godin… Je fus reçu par sa gentille collaboratrice. Je lui ai dit que j’étais venu pour témoigner de mon admiration devant ce géant de la politique fédérale.

Comme je marche la 134 cet été, j’ai bon espoir qu’il croise mon bâton de pélerin du Canada pays oeuvre d’art et qu’il me fasse l’honneur de partager un café avec moi, pour qu’on puisse échanger sur mon projet de philosophie politique du Canada au 21eme siècle, des citoyens oeuvre d’art pour un Canada pays oeuvre d’art.

J’aimerais lui partager l’histoire de l’ensemencement des quatre questions, personne par personne, d’un vagabondage à l’autre depuis quelques années, sous l’inspiration de l’homme qui planta des arbres de Giono et Frédéric Bach.

Quel est ton rêve? Dans combien de jours? qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

J’arrête à Bathurst pour une couple de jours… le temps de lire les journaux, de tenter d’assister à différents regroupements humains de bienveillance municipale, de serrer la main à quelques rêveurs et d’encourager quelques êtres humains à croire en leur rêve.

Le canada a besoin de ses citoyens oeuvre d’art pour inspirer une meilleur connaissance des droits de l’homme devant précéder les droits de race, de langue et de religion, tout en protégeant leur droit d’expression, pour que le plus démuni ait les mêmes chances de marcher vers son rêve que le plus favorisé.. C’est une question de justice sociale.

En 2018, j’espère déposer à l’ONU, au nom de l’équipe des rêveurs équitables, une demande d’annexe aux droits de l’homme: Que chaque personne humaine sur terre ait un droit aliénable à une vie personnelle oeuvre d’art.

Et comme j’aspire à ce qu’un grand rêveur par province marche avec moi, j’aimerais bien que Monsieur Yvon Godin soit mon compagnon représentant le Nouveau-Brunswick.

Pierrot vagabond (google)

DES NOUVELLES DE SIMON GAUTHIER ET DE SON CONTE LE VAGABOND CÉLESTE

 

COURRIEL DE  SIMON GAUTHIER

À
pierrot rêveur, Michel le concierge
jun 12 à 12:08 PM
Allo Pierrot et Michel, pour vous dire que les 4 questions seront inscrites au restaurant “le camp de base” à :ans en Vercors”
Le propriétaire vibrait et veut les inscrire car il s’est retrouvé dans ces 4 questions!
+++++
À bientôt
de tout coeur avec vous.
Je raconte le Vagabond Ce soir …. à Chapelle en Vercors.
Simon

—–
Grâce au contour international Simon Gauthier, les 4 questions se promènent à travers la francophonie…pendant que de mon côté, l’archétype du vagabond celeste, sac à dos, bâton de pelerin marche la  route 134 du nouveau-Brunswick, à la manière des vagabonds des siècles passés.

Même dans la forêt la plus profonde, comme il n’y a qu’une vieille route, les voitures passent et repassent, au point ou d’un village à l’autre (Je suis rendu à Petit Rocher, on vient me parler, me poser des questions, je me suis fait offert un déjeuner au Tim Horton par un rêveur extraordinaire, qui meme avec un cancer, prend soin de donner le meilleur à sa femme, ses enfants et ses petits enfants) on me répète… je vous ai vu à Campbellton, je vous ai vu à Dalhousie….

Je vis donc un anonymat qui donne à l’archétype du vagabond  porteur des quatre questions toute son élégance intellectuelle.

Après avoir dormi à Charlot sur le bord de la mer sous un orage percutant, puis la nuit suivante sur le bord de la mer  à Petit Rocher ou je me suis fait réveiller à 4 heures du matin par les pêcheurs de homard (quelle scène extraordinaire) j’ai pu parler avec un rêveur fabuleux, Monsieur Jules Bossé d’Edmonstion, qui parcourt en vélo le pays parce que c’est son rêve.

Je lui ai transmis mes quatre questions pour qu’à son tour, il puisse ensemenser le Canada: Quel est ton rêve? Dans combien de jours? qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve? Et en quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Je lui ai parlé des recherches de doctorat en philosophie politique  par une équipe de rêveurs équitables, pour contribuer à redessiner le Canada en pays oeuvre d’art  passionnément inspire par les pinceaux des droits de l’homme et les couleurs de l’état de droit  au coeur des vies personnelles oeuvre d’art.

Enfin il fait soleil… je vais redécoller vers Bathurst… Avant je vais m’acheter un petit pot de beurre de peanut et un celeri pour la route, je remplis ma gourde d’eau fraîche et je fonce…

Pierrot

vagabond céleste

LA TENDRESSE ENTRE LES HUMAINS IMMENSÉMENT POSSIBLE DANS UN ÉTAT DE DROIT ET DE PAIX

Depuis 48 heures, je passé beaucoup de temps au Tim Horton de Dalhousie et dès qu’il fait noir, je vais dormir sur le ciment d’une entrée de magasin abandonné. Il pleut sans arrêt.

J’en profite pour écouter radio-Canada Anglais sur mon Ipod, tout en lisant systématiquement les deux quotidiens disponibles ici en Anglais. Mon objectif est à la fois d’améliorer mon bilinguisme et tenter de valider sur le terrain l’opérationalité des quatre questions.
Mais surtout, j’assiste discrètement à de belles scènes de tendresse, de sourires, de pacifique bienveillance. Le philosophe-chercheur en moi est très ébranlé pare la beauté du monde qui surgit quand les humains de tout âge prennent discrètement soin les uns des autres, surtout par une écoute lorsque l’autre est en fébrilité émotive.

Ici au nord du Nouveau-Brunswick, tout cela se passe dans les deux langues pendant qu’à Moncton a lieu la fifa feminine et qu’au Québec, on assiste à une politique agonisant autour de la langue française qui me semble vivre ses derniers soubresauts de modernité sécessionniste.
La post-modernité insiste plus sur la traduction et la mondialisation des idées incrites au coeur de chaque langue d’un territoire géographique que sur les barricades protectionnistes autour d’une langue.

La géo-politique du 21ème siècle favorise les grands territoires géographiques, comme les grandes ouvertures linguistiques.

La démocratie inclusive ne peut se vivre sans tensions, sans enjeux… Mais celle de l’avenir pourrait s’inspirer d’un droit à la vie personnelle oeuvre d’art et à un rêve oeuvre d’art pour chaque enfant naissant dans ce Canada, qu’importe sa langue, sa race et sa religion.

L’heure est à la reconciliation des blessures historiques. L’avenir de nos enfants, leur education et leur écologie émotionnelle nous y invitent.

Je suis à la bibliotheque… j’attend juste un peu de soleil pour reprendre la route, au nom de l’équipe des rêveurs équitables, par laquelle Michel et Marlène m’honorent de leur si belle amitié. Je suis allé au dolorama de Dalhousie m’acheter une casquette marquée Acadie.

Je pense que l’art de voyager consiste à déguster les coutumes locales, régionales avec une oreille sans faille aux dialogues si paisibles de ses différents habitants.

Pierrot
vagabond-chercheur

LA NANO-BIENVEILLANCE DANS LES TROIS COMMUNAUTÉS FRANÇAISES, ANGLAISES ET AUTOCHTONES

Dimanche, j’ai traversé le pont de la rivière Restigouche pour marcher les rues de la communaute autochtone. J’ai vu un père de famille aider son fils à monter pour la première fois de sa vie une bicyclette. Puis au Subway un grand-père francophone manifester une très grande tendresse pour son petit fils. Puis Edgar qui ne sait ni lire ni ecrire m’a raconté son amour pour sa femme et le père de sa femme qui sont indiens, et cela dans une délicatesse des mots  incroyablement oeuvre d art.

Oui partout des actes de nano-bienveillance marquent le futur de ce pays oeuvre d’art que sera le Canada. Un territoire fascinant des futures aventures humanistes du 21ème siècle…  Il me semble essentiel de traduire les oeuvres littéraires québécoises dans toutes les langues parlées au Canada, rendre ces traductions disponibles sur un site internet inter-culturels… l’âme de ce pays reposera sur un pont linguistique qui unit ses citoyens, comme ce sentier qui en 2017, d’un océan à l’autre, permettra de communier avec la nature défonçant les frontières historiquement closes entre les provinces. L’état de droit qui unit d’espérance est si fragile face aux conflits historiques de langue, religion ou de race qui désunit d’inélégance.

Dimanche p.m.,  j’ai quitté Campbellton… puis dormi dans la forêt… lundi soir… je suis arrivé à temps à Dalhousie ou depuis, je me protège de la pluie dans un Tim Horton…

Quel est le but de ma marche cet été? Je demande à la vie qu’elle dépose sur ma route quelques grands rêveurs du Nouveau-Brunswick à qui je pourrai  transmettre les quatre questions: Quel est ton rêve? Dans combien de jours? Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? et en quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Pierrot

vagabond-chercheur

AUCUNE DIFFÉRENCE CITOYENNE ENTRE LE QUÉBEC ET LE NOUVEAU-BRUNSWICK

Les Tim Horton et Mc Donald ont remplacé les églises et les hôtels partout ou je suis passé comme vagabond à travers les années. Une des raisons me semble ques les Eglises sont en compétition statique de vérité spirituelle avec les hôtels, derniers vestiges des anciennes société closes,  pendant que les deux commerces ci-haut cités participent en temps qu’espace public dynamique à l’expression des différents enjeux démocratiques. Pourquoi les différents parlements m’apparaîssent si en retard sur les besoins primaux des simples citoyens? C’est comme si les institutions historiques qui ensemancent ce pays, ces villes et ces villages n’avaient pas encore réussi à actualiser numériquement le dialogue avec ses citoyens.  A quand un Mc donald ou un Tim Horton parlementaire ou chaque citoyen peut y trouver une inspiration pour la marche vers son rêve, vers sa vie personnelle oeuvre d’art parce que la pays lui-même oubliant les conflits entre autochtones, francophones, anglophones et immigrés recentre sa philosophie politique autour d’un enjeu: LE CANADA, PAYS OEUVRE D’ART DES DROITS DE L’HOMME EN MARCHE, HORS TEMPS, HORS RÉALITÉ, HORS SERVITUSE, HORS RACE, HORS RELIGION HORS LANGUE..

Cette nuit, comme il y avait risque de pluie, j’ai dormi sous l’autoroute. Puis ce matin je suis allé manger mon muffin aux carottes, suivi d’un yogourt aux fruits et d’un petit café noir. Le meilleur prix en ville.

Puis, après ma lecture d’un journal anglophone (je lis aussi le journal acadien), je suis parti à la recherche d’une piscine publique (l’hygiène du vagabond), j’ai découvert un magnifique coin de forêt pour la fin de semaine (on annonce du beau temps). Puis je suis allé mangé pour $1.50 au local communautaire (un merveilleux repas de baloney et macaroni) tout en parlant avec les personnes à ma table, mélangeant avec douceur l’anglais et le français.

je vais passer quelques jours de plus à Campbellton car mon hypothèse forte semble se confirmer. Il n’y a aucune différence entre le Québec et le Nouveau-Brunswick. les deux jouissent d’une qualité de vie unique au monde, dans un Canada de liberté ou la culture multi-dimentionnelle et mondialisée de demain sera créolisée rhyzomiquement par une population diversifiée fière d’être existentiellement  à la fine pointe de l’avancée des droits de l’Homme, ce dont la planète, brisée par les guerres et les conflits religieux ou raciaux a tant besoin.

Pierrot vagabond

CAMPBELLTON ET MA JOIE D’ÊTRE CANADIEN

Quand j’ai pris le train hier soir, àa la gare centrale de Montréal, je sortais de deux ans de bibliothèque àa l’Uqam avec l’intuition forte que le Canada tout comme le Québec étaient prêt pour une nouvelle philosophie politique nano-citoyenne ou les combats du passé (langue, race et religion) issus de l’idéologie reliée aux macro-récits comme à la souffrance reliée aux micro-récits, se dématérialiseraient pour faire place au parlement numérique des invisibles rhizomiques, soit les nano-récits des vies personnelles oeuvre d’art en quête d’un Canada pays oeuvre d’art.

Finalement, ce matin vers 7h.am, je rate ma station de train à Rasticouche au Québec ce qui m’oblige à me rendre directement à Campbellton. Monique du CN arrive 5 minutes plus tard avec mes bagages, mes seuls biens matériels (mon sac à dos et mon bâton de pélerion).

Quelle joie, inattendue pour moi de me retrouver au Mc donald ouvert 24 heures ou l’on m’offre mon muffin aux carottes habituel, mais avec un joli sourire bilingue, on me le fait chauffer et me le sert avec 2 carrés de beurre.

Ce qui me séduit, c’est le passage dans la même conversation de l’anglais au français comme du français à l’anglais, par des gens simples dont les besoins primaires ont si soif d’un grand pays garantissant les droits et les libertés par une démocratie étonnamment stable.

Je lis les deux journaux locaux… Je me sens si fier d’être québécois parce que j’ai accès aux deux langues et je vois bien que toute société basée sur la langue, la race ou la religion dans une post-modernité galopante se retrouve politiquement vraiment très loin des préoccupations du bon monde.

Je visite la ville, m’achète dans une librairie usagée un dictionaire anglais, recharge mon ipod pour écoutes radio-canada Moncton en anglais, et au moment ou je me dirige vers la forêt pour me dénicher un coin pour dormir, une dame me voyant avec mon sac àa dos et mon bâton m’indique ou je puis manger un bon repas pour un dollar et 50 sous. Wowwwwwww… fantastique… vraiment….

Je réfléchis… il est possible que je traîne de 3 à 5 jours dans chaque ville et que je perde moins mon temps à marcher la route de bois entre les villes. Mon objectif est de réfléchir sur la philosophie politique du canada de demain qui doit pouvoir inspirer autant les autochtones, les francophones, les anglophones que les immigrés de toutes les cultures.

Peut-être que j’irai en train de ville en ville…. Voilà

Pierrot vagabond céleste
à mes bons amis
Michel Marlene
Simon Léonie
Isabelle, Alexis et Francis

LA PROCHAINE JOCONDE

En fin de semaine, Michel le concierge-archiviste et pierrot le vagabond-chercheur ont enfin réussi, après 8 ans de recherche à dessiner l’amitié par le biais d’un film d’art où durant 2 heures et demie, on ne voit que le visage du concierge pour mieux entendre la voix fantôme du vagabond, celle de toutes ses années en bibliothèque.

Et dans ce sens, nous reproduisons à la 2.0 (le tout sera déposé sur You tube) la Mona Lisa à la moustache de Duchamp. Et c’est en ce sens que le titre de cette oeuvre d’art, trace d’une poïétique de l’amitié, portera le titre de LA PROCHAINE JOCONDE.

Nous sommes mardi le 2 juin. Le train part demain soir. Tentative de philosophie politique pour réconcilier le passé et le présent pour un Canada pays oeuvre d’art (?) qui en aura bien besoin, dans un contexte de mondialisation où nous devons dédramatiser nos différences de race, religion et langue pour mieux servir par l’état de droit le plus petit, le plus fragile et le plus impuissant de ce parlement invisible que constitue l’humanité dans ses espérances de justice sociale

pierrot vagabond céleste

MARCEL DUCHAMP ET LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’art

“Dans mon cas, dit Duchamp dans un entretien de 1965, sans surprise sous l’angle de la peinture, peut-être que j’ai pensé qu’on pouvait faire de sa vie une oeuvre d’art, ou du moins qu’on pouvait vivre sa vie comme une oeuvre d’art. Définir cela est impossible et je n’essaierai même pas de le faire. Mais ce que cela veut dire, essentiellement, c’est qu’on devrait essayer de vivre artistiquement, de faire de sa vie un tableau ou une oeuvre d’art, dans ses gestes et dans ses réactions. Éviter les gestes faciles. Je pense que cela peut se faire. (…) Autrement dit, j’ai seulement sorti la peinture a l’huile de la toile et je l’ai mise dans ma vie èa la place. Je m’en suis servi pour me peintre, en respirant et en sautant. Je suis mon propre readymade vivant, pour ainsi dire.”

Marcel Duchamp, la peinture même, sept. 2014, p.37