Michel le concierge et sa chanson-manifeste de la nano-citoyenneté-planétaire… Je te demande pardon
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JE TE DEMANDE PARDON
COUPLET 1
S’il m’arrive de parler au travers de mon chapeau
S’il m’arrive de prendre trop de place trop souvent
Si je m’approprie sans te voir l’espace de ta vie
Si je préoccupe ton âme en secret dans la nuit… Je te demande pardon…
Je te demande pardon…
COUPLET 2
Si je vagabonde céleste tout autour de la planète
Si je suis parti sans avis au détour de nos vies
Si je t’ai volé ton rêve, déserté, laissé meurtri,
Si j’en ai trop fait, trop dit, ou pas assez dans ta vie
Je te demande pardon…
Je te demande pardon…
COUPLET 3
Si je n’ai pas compris la beauté du monde d’ici
Si je n’ai pas admis qu’il y a la vie après la vie
Si je suis révolté parce que je suis enchaîné
Si je ne peux te rassurer quand je suis déchaîné
Je te demande pardon…
Je te demande pardon…
COUPLET 4
Et si je le savais tout ce temps que je te volais…
Et si je le savais tout ce temps que toi tu m’aimais…
Je n’ai pas d’âme pas de cœur aujourd’hui je le dis…
Je veux changer de vie et d’amour te dire merci
Je te demande pardon…
Je te demande pardon….
Chanson-manifeste de la nano-citoyenneté-planétaire
Michel le concierge
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Un gros Wow ! pour ton blog d’aujourd’hui…
Hey Pierrot !… Ici Michel:)
Quelle belle journée…
Nous lisons ton blog d’aujourd’hui… le 1er jour après la fermeture officielle des 2P… 13 décembre 2020…
Les “2P”… Tel qu’on les appelle encore aujourd’hui… je pense…
A mon idée, à la soirée d’adieu des 2P… il n’était pas question de notre passé à ce sujet…
Pour nous, plutôt l’occasion de… “lancer” un effort citoyen renouvelé : “La Nano-Citoyenneté Planétaire”…
Celui du K-oeur…
Bonne fête encore, l’Ami Pierrot…
Dors bien ce soir…
Marlene et Michel…
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…
Pierrot vagabond céleste à son arrivée chez Michel le concierge en décembre 2007
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Michel Woodard, jeune chansonnier dans le Vieux Montréal, il y a presque 50 ans maintenant …..
le même Michel Woodard, aujourd’hui ….. inventeur de la philosophie d’en bas, avec cet aphorisme extrait du carnet du concierge
Et Michel le concierge de poursuivre au travers de mes rires gargantuesques (Pierrot) :
«MERCI POUR TA DISPONIBILITÉ… VOICI MAINTENANT TOUTES TES MÉDAILLES AU CAS OU ON NE TE REVOIE PAS».
Michel le concierge, le carnet du concierge.
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UN JOUR UN OU UNE RÊVEUSE-MÉCÈNE VIENDRA À NOUS ET NOUS DIRA… J’AIME VOTRE RÊVE OEUVRE D’ART DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE SUR LEQUEL TRAVAILLE VOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)…. DEPUIS 14 ANS MAINTENANT ….
COMMENT ÇA COÛTE?
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Pierrot vagabond céleste, de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) en philosophie politique … sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
Marlene la jardinière, de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) en philosophie politique …. sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
Michel le concierge de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette), en philosophie politique …. sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
JE TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang.
JE TE E DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 14 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ?
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U. Par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec) , nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi.
Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-ŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre le rêve big bang), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre la non-tricherie), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre, ses jardins coups-de-coeur œuvre d’art).
Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au cœur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON » , en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question :
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (4eme et dernier chapitre).
Au conseil d’administration de la créativité de ce matin, j’ai pu enfin exprimer à Marlene et Michel ce que je cherche à travers la méthodologie des débris multiversels de la mémoire du cœur …
Je cherche donc par les 100 pages qui seront consacrées à nos archétypes hologrammiques réciproques à raconter de quelle façon s’est effectuée LA TRANSMISSION DU K-ŒUR ( ex : les religieuses, mon oncle Hubert, sa mère Rose) … l’axiome fondateur de cette méthodologie étant : LE K-ŒUR COMME LE RÊVE DE LA RAISON
Vraiment ce matin, c’était un grand conseil d’administration de la créativité … Plus j’avance dans la théoritisation de la méthodologie des débris multiversels de la mémoire du cœur, plus je me rends compte que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) avons tout.. mais je dis bien tout ( y compris les 150 heures d’archives , nos règles du jeu…. les archétypes hologrammiques, les 3 wows, les trois peintres …) pour passer d’un doctorat d’invention et aspirer à la manière de Wittgenstein avec son Tractatus À UN DOCTORAT OEUVRE D’ART. …
Grâce à la bienveillance exceptionnelle de Marlene et Michel à mon égard, mes 15 heures par jours 7 jours par semaine consacré au fil d’or paradigmatique de la nano-citoyenneté-planétaire peut s’intensifier par des nuits disciplinées où même pendant le sommeil je me consacre à des innovations glossairiques d’une audace confortable. …
Nous avons ensemble fixé 2022 pour déposer le doctorat en fonction d’une stratégie pour se faire découvrir en temps et lieu par l’institut d’intelligence artificielle du Québec de façon à ce que notre algorithme de justice sociale WOW-T=2.7K? soit inspirante pour une équipe internationale de mathématiciens-quantiques. …
Si la tendance se maintient… j’aurai terminé la démarche glossairique au plus tard au printemps 2020 et nous en ferons l’évaluation article par article en équipe de recherche…
AVANT DE SOUMETTRE LE TOUT À DES PERSONNES EXTÉRIEURES TRIÉES SUR LE VOLET ….
Ma grande fierté est de me rendre compte que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) pourra servir internationalement de référence au niveau épistémologique-poïétique-poétique avec des archives d’une qualité et d’une quantité des plus paradigmatiques. …
LA PHILOSOPHIE D’EN BAS DE MICHEL LE CONCIERGE SERA D’ABORD UNE PHILOSOPHIE DU K-ŒUR … ne prenant ancrage ni dans la tradition des lumières, ni dans celle du romantisme allemand, mais dans la prospective dégagée par la physique quantique et la cosmologie inhérente à la découverte probabiliste du MULTIVERS, accentuant une ontologie constructiviste aux paramètres inédits réenchantant une épistémologie par la poésie d’une métaphysique onthi-kha-tive issue du champ constellaire même d’un rêve big bang de toute vie personnelle oeuvre d’art architectonisé par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire, événemential phare de la nano-modernité du 21eme siècle englué d’anthropocène multi-mondain comme multi éco-anxiétal planétaire. …
Et dire que tout a commencé avec le vagabond céleste dont Simon Gauthier, conteur international fut le brillant enchanteur par son art du récit philosophique d’une scène à l’autre de la francophonie durant plus de 7 ans, et cela par plus de 150 représentations….
Comme le chemin du voir qu’a constitué le rêve big bang du vagabond céleste n’est plus aujourd’hui que POÉSIE DU RIEN PAR WOW-T=2.7K? , QWALIAS aux densités flottantes tirées comme des cerf volants par des cordes quantiques dont la main consiste en un débris fondateur de la mémoire du k-oeur.
En ce sens… le 1000 pages de … Monsieur 2.7 k? … fut un écrin ou je cachai le journal de mes brosses d’être et de mes attaques d’être à travers un petit bonhomme avec deux jambes et deux bras qui de page en page tentait de fuir les bitts d’information qui le tenait prisonnier de son je….
Quand je terminai le roman philosophique… le petit bonhomme qui faisait des dessins à chaque page s’enfuit de la littérature pour vagabonder le pays oeuvre d’art tel que le petit bonhomme lettre K l’avait rèvé en imaginant cartographier les grandes rêveuses et grands rêveurs et allumer un gâteau de fête de nouveaux rêveurs par quatre questions:
1: Quel est ton rêve?
2: Dans combien de jours?
3: qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve?
4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
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Je fus surpris par la somme des souffrances de la condition humaine d’un village à l’autre…. peut-être parce que mon archétype hologrammique était trop heureux d’avoir dissout son égo…. EGO SUM PAUPER …. NIHIL HABEO…ET NIHIL DABO…. Je ne me souviens pas d’avoir souffert personnellement à aucun moment … Parfois oui… une histoire de pulsion refoulée ou une histoire d’amour échouée m’a fait changer de nage dans la rivière des trois danses possibles (sur le dessus les nages pulsionnelles, juste en dessous les nages sentimentales, et bien en profondeur la nage spirituelle de l’archétype hologrammique.
J’essayais d’en témoigner par l’écriture de chansons….
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GAELLE ÉTÉMÉ ET SON DOCTORAT SUR LA RAISON COSMÉTIQUE
Gaelle Étémé, doctorante au département de sociologie à l’uqam et sa communication zoom sur Paulhan le 8 décembre 2020 intitulée … l’impossible musée sauvage …. affiche qui symbolise aussi sa route en pensée pure vers une philosophie du graphe…Recherches de pointe
Quatre professeurs obtiennent une chaire de recherche du Canada.
15 JUILLET 2019 À 16H01
Photo: Istock
Le programme des Chaires de recherche du Canada a annoncé en juin dernier les résultats des concours du printemps et de l’automne 2018. Quatre professeurs de l’UQAM, soit Richard J. Compton (linguistique), Cassandre Lazar (sciences biologiques), Julie Thériault (sciences de la Terre et de l’atmosphère) et Amandine Catala (philosophie) ont obtenu une chaire de niveau 2, tandis que la chaire de Clint D. Kelly (sciences biologiques), également de niveau 2, a été renouvelée. Le montant total des investissements s’élève à 2,5 millions de dollars pour les 5 prochaines années (500 000 dollars pour chaque chaire).
Amandine Catala Chaire de recherche du Canada sur l’injustice et l’agentivité épistémiques (CRSH)
La chaire de la professeure de philosophie vise à valoriser l’agentivité épistémique – c’est-à-dire la participation à l’élaboration et à l’échange de connaissances – des groupes sociaux non-dominants (femmes, Autochtones ou personnes handicapées). Une personne subit une injustice épistémique si on ne la croit pas ou si on ne cherche pas à la comprendre parce qu’elle appartient à un groupe social non-dominant. L’injustice épistémique mine ainsi l’agentivité épistémique. L’objectif des travaux de la professeure Catala est de révéler les rapports, sous-explorés, entre l’injustice épistémique et plusieurs problèmes sociaux, pour mieux les comprendre et les contrer.
La fameuse injustice épistémique dont Michel le concierge témoigne tant tout au long de son documentaire…. LA PELLE JAUNE… le thème même de la chaire de la chercheuse en philosophie politique ….. Amandine Catala à l’uqam…
Et Michel le concierge de poursuivre au travers de mes rires gargantuesques (Pierrot) :
«MERCI POUR TA DISPONIBILITÉ… VOICI MAINTENANT TOUTES TES MÉDAILLES AU CAS OU ON NE TE REVOIE PAS».
Michel le concierge, le carnet du concierge.
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UN JOUR UN OU UNE RÊVEUSE-MÉCÈNE VIENDRA À NOUS ET NOUS DIRA… J’AIME VOTRE RÊVE OEUVRE D’ART DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE SUR LEQUEL TRAVAILLE VOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)…. DEPUIS 14 ANS MAINTENANT ….
COMMENT ÇA COÛTE?
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Pierrot vagabond céleste, de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) en philosophie politique … sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
Marlene la jardinière, de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) en philosophie politique …. sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
Michel le concierge de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette), en philosophie politique …. sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
Michel Woodard, de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
E TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang.
JE TE E DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 14 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ?
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U. Par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec) , nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi.
Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-ŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre le rêve big bang), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre la non-tricherie), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre, ses jardins coups-de-coeur œuvre d’art).
Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au cœur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON » , en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question :
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (4eme et dernier chapitre).
Voilà, les deux Pierrots font maintenant partie du passé ….. et je me sens soudain libéré d’une errance axiologique commerciale qui fut vécue du fond de mes brosses d’être et de mes attaques d’être comme une tristesse artistique profonde m’éloignant à jamais de cette errance poétique que constitua le café St-Vincent de Paul Gouin…… des premières années…. L’hiver, ce n’était pas vraiment chauffé, on gelait. c’était rarement plein … mais la poésie des chansons à texte nous réchauffait le k-oeur.
Je n’avais pas les mots …. Mais un succès commercial comme celui que Pierrot David et Pierrot Rochette ont eu aux deux Pierrots n’a jamais pu remplacer chez moi la fraîcheur des débuts de la petite scène du café St-Vincent, la porte de garage ouverte, le vent , les chansons poétiques, l’onérisme du rien sous la parcelle des mots de nos folklores comme de nos chansonniers québécois de la première époque….. Nous étions les coureurs des rêves…. de la poésie des coureurs des bois…..
Avec les Contretemps en 1968, nous avions chanté dans des boîtes à chansons de villes de province, toutes en filets de pêche, de jus, de liqueurs, de table carrelées de nappes … et d’une écoute presque mystique d’une jeunesse qui n’a pas encore la parole mais qui a le respect sacré de ce qu’elle entend …..
Puis, ce championnat nord-américain des groupes folkloriques collégiaux nord-américains télévisé en direct dans un stade de Toronto avec une immense scène fractionnée …. ouffff… quelle pression… Nous étions francophones… nous chantions en français. uniquement en français et il avait fallut créer la chanson mimée avec des masques du château de cartes pour l’emporter le deuxième soir contre les américains…..
Puis le Japon, en 1970 …. ou je savais que le reste de ma vie serait consacrée à une question?
Comment se fait-il qu’expo 67 m’a fait vivre le rêve de représenter le Canada un jour à expo 70 au Japon… et que l’impossible se réalisa?
Qu’est-ce que le rêve? ….Quelle est sa différence avec le désir? Je ne rêvais plus que d’en dévoiler les lois … jusqu’à ce que ce clown de Toronto dans le spectacle de patins artistiques sur glace plexi-glaces sur la scène du pavillon du Canada à Osaka, Japon … m’initie aux lois spirituelles de la vie d’artiste (cabotinage, don de soi, communion , catharsis). J’y mis ma vie à franchir les 4 étapes par la scène. J’y suis arrivé finalement lors de mon vagabondage me conduisant à Radisson, à la Baie James… ou la iere nuit… je dormis en arrière d’un motel vide sous une galerie.
On peut marcher les débris de la mémoire du k-oeur à l’envers comme à l’endroit… On dirait un rêve k-omme quand on saute sur les pierres ensoleillées pour traverser un ruisseau chantant.:)
Quand j’arrivai dans le Vieux Montréal en 1971 ou72 je crois, au printemps … je fus ensemencé par le rêve de Paul Gouin… son errance poétique, son aristocratie de la beauté du monde par nos racines chantées…
Dans la fenêtre de garage, un trio de vagabonds heureux… Philippe, l’artiste et le père Lamontagne devinrent des transgrammes … un archétype poétique des hobos qui avaient sauté du haut du train dans mon enfance…
Oui, Nous fûmes des rois heureux, avec une guitare comme sceptre et un cahier de chansons comme lanterne magique.
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Gaelle et moi travaillons à nos métaphysiques respectives nuit et jour, jour et nuit …. j’arrive maintenant pendant que je dors à parcourir les nervures de la fissure du temps ,,,, allant visiter le temps sous ses attaques d’être par ma texture brosse d’être et recevant la visite du temps attaque d’être à la fenêtre même du feu de k-amp qui m’habite sous forme d’humanité oeuvre d’art… par des brosses d’être aux visages d’errances fantomatiques de millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre.
Je convoque l’impossible heureux… Un des 190 milliardaires de la terre…. qui voit la beauté du rêve de la nano-citoyenneté-planétaire et qui fait wow … et dit… J’aime votre rêve, comment ça coûte?
Rëver le droit à la vie personnelle oeuvre d’art pour toutes et tous… n’est-ce pas une belle danse onti-kha-tive (une errance poétique ou la guerre du champ des désirs se dissout contemplativement) de la beauté du monde par une humanité oeuvre d’art en devenir?
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Coup double pour Moridja Kitenge Banza
La foire Art Toronto 2020 est à peine débutée que l’artiste montréalais Moridja Kitenge Banza y a fait coup double auprès de deux grandes collections canadiennes. Le Musée des beaux-arts de l’Ontario (AGO) et la banque Toronto Dominium lui ont acheté cinq de ses œuvres.
ÉRIC CLÉMENT LA PRESSE
Le Musée des beaux-arts de l’Ontario (AGO) a annoncé, ce mercredi midi, dans le cadre de l’inauguration de la foire Art Toronto, l’acquisition de l’œuvre Christ Pantocrator No 13, réalisée par Moridja Kitenge Banza. Représenté par le galeriste montréalais Hugues Charbonneau, l’artiste québécois d’origine congolaise âgé de 40 ans a utilisé un masque Dan de la collection du Brooklyn Museum comme point de départ de cette œuvre.
Le Christ Pantocrator part de l’icône chrétienne byzantine d’un Jésus-Christ glorieux et tout puissant. « Il s’agit d’une série de peintures qui questionne ma relation avec les masques africains que l’on retrouve dans plusieurs musées occidentaux, dit Moridja Kitenge Banza, de confession catholique. Dans la plupart des cultures africaines, les masques sont réalisés pour être utilisés lors de rites sacrés et de cérémonies célébrant la naissance, la mort ou les récoltes. Déplacés dans un environnement muséal, ils se trouvent amputés de leur contexte de souche. Objets silencieux et décontextualisés, par leur existence ils sont pourtant des preuves matérielles de la diversité et de la complexité des sociétés contemporaines africaines. Ce sont des véhicules de transmission essentiels des mœurs et coutumes pour les futures générations africaines. »
Par ailleurs, la Banque TD a fait l’acquisition des quatre grandes acryliques sur toile de la série Chiromancie de Moridja Kitenge Banza. Ces œuvres ont été réalisées l’été dernier dans le cadre d’une résidence au Projet Casa, des collectionneurs montréalais Danielle Lysaught et Paul Hamelin.
En septembre dernier, le Musée des beaux-arts du Canada avait confirmé l’acquisition d’une création de Moridja Kitenge Banza, De 1848 à nos jours/Coupe de bateau négrier, une grande œuvre sur papier qui faisait partie d’une installation pour laquelle l’artiste avait reçu le premier prix de la Biennale de Dakar, au Sénégal, en 2010.
Et nous continuons à bosser sur nos métaphysiques réciproques.,.. toute la nuit … Merci Gaelle…. Merci Marlene, Michel ….. Merci Simon Gauthier …. 2022 et le colloque international sur les dimensions du rêve nous convoque…par la beauté de notre amitié oeuvre d’art
Ils ont célébré la musique québécoise sans jamais rechercher la gloire. Pourtant leurs carrières respectives pourraient remplir un livre d’histoire. Six chansonniers de métier partagent avec nous quelques anecdotes de coulisses.
DANIEL FONTAINE …. quel gentleman fascinant de la chanson!
PHOTO PIERRE-PAUL POULIN
Âge : 65 ans
Années de service : 46 ans
Premier spectacle : Le Saint-Vincent (Montréal)
Chanson fétiche : September Morn, de Neil Diamond et Gilbert Bécaud
Après 10 000 représentations au compteur, Daniel Fontaine pourrait se retirer – il en a les moyens –, mais le chansonnier aime trop le métier pour décrocher. D’ailleurs, le vétéran ne manque pas de boulot. « Quand je monte sur scène, c’est le public qui compte. Comme chansonnier, je ne suis pas là pour dicter mes goûts musicaux, mais pour distraire les gens et leur livrer la marchandise sans prétention », assure celui qui se destinait à devenir un musicien classique. Un gros producteur lui a déjà proposé de signer avec lui en vue d’un disque. « Si j’avais accepté, il y a longtemps que je serais mort de faim. Les auteurs-compositeurs-interprètes durent en moyenne trois ans, après ils sont barrés. Moi, j’aime la chanson et la liberté. Je n’ai jamais été une vedette, donc je ne pourrai jamais devenir has-been. » Selon lui, la force du chansonnier est de pouvoir réunir les gens. « Si tu entres seul dans une boîte comme aux 2 Pierrots, tu ne finis jamais la soirée seul. »
JOE LEROUX…quelle flamme du dire de la chanson poétique!
PHOTO PIERRE-PAUL POULIN
Âge : 65 ans
Années de service : 48 ans
Premier spectacle : La première partie de René Simard à la Place des Arts (Montréal)
Chanson fétiche : L’hymne au printemps, de Félix Leclerc
Si vous étiez du genre à sortir dans le Vieux-Port dans les années 1970, vous avez sûrement entendu chanter Joe Leroux. Jadis reconnaissable à sa tignasse et à son épaisse moustache noire, l’homme a contribué à l’apparition des chansonniers animateurs aux côtés de Pierre Rochette et Pierre David, les deux « Pierrots » qui ont donné leur nom à la boîte. « On lançait des jokes sans arrêt entre les tounes. L’ambiance était électrique. Les gens étaient debout, faisaient la vague et embarquaient dans nos folies. » En plus de s’être produit dans 18 pays, le chansonnier a chanté à la première Saint-Jean-Baptiste du Bloc Québécois. « Ça s’est passé dans une cour arrière d’Ottawa. Je peux vous confirmer que Lucien Bouchard connaît ses chansons québécoises ! » s’exclame-t-il. Sa recette pour faire lever un party ? « Je partais comme une bombe avec une toune qui allait toucher la fibre nationaliste des gens. Après, je jouais une heure sans m’arrêter. »
ODETTE COULOMBE … Quelle vocationnelle faite joie de chanter!
PHOTO PIERRE-PAUL POULIN
Âge : 56 ans
Années de service : 38 ans
Premier spectacle : La Butte à Mathieu (Val-David)
Chanson fétiche : La complainte du phoque en Alaska, de Beau Dommage
Pas de doute, c’est le métier qui a choisi Odette Coulombe. À 18 ans, la jeune pianiste de Prévost était déjà une cliente fidèle de la Butte à Mathieu quand elle a connu son baptême des planches. « Pierre Rochette chantait La complainte du phoque en Alaska. Quand il a vu que je connaissais les paroles par cœur, il m’a fait monter sur scène. Une semaine plus tard, on m’a demandé de remplacer au pied levé un pianiste. J’étais devenue chansonnière ! » Étant l’une des rares femmes du circuit, Odette Coulombe a vite appris à développer le sens de la répartie et par prudence, elle ne buvait jamais d’alcool pendant ses performances. « Souvent, je me faisais demander si j’avais un vrai job. Pourtant à 20 ans, je gagnais plus que mon père. » Après avoir quitté la scène pendant quelques années pour se consacrer à un spectacle sur la prévention des abus contre les enfants, elle se produit désormais de temps à autre « par plaisir » en plus d’enseigner le chant à l’école Cantabilé à Granby.
MARC-ANDRÉ RIOUX …? Je n’ai pas encore l’honneur de le connaître!
PHOTO PIERRE-PAUL POULIN
Âge : 29 ans
Années de service : 11 ans
Premier spectacle : Fête de la Saint-Jean-Baptiste à Saint-Étienne-de-Beauharnois
Chanson fétiche : Toune d’automne, des Cowboys fringants
Marc-André Rioux a fait le grand saut il y a six ans en quittant son emploi régulier pour se consacrer corps et âme à Lendemain de veille. Le groupe de country rock a sorti un premier album en juin 2017. « Pour faire grandir le projet, ça demande du temps. Il faut s’occuper de notre production, de notre promotion, de notre présence sur les médias sociaux… On fait tout. » Également chansonnier solo, il a appris qu’il ne fallait jamais sous-estimer le pouvoir rassembleur de la chanson québécoise à l’occasion d’un spectacle pour les finissants d’une école secondaire de La Salle. « J’étais vraiment stressé parce que les jeunes ont tendance à avoir le jugement rapide et à le faire sentir. J’ai joué 90 % de tounes québécoises : Les Colocs, Kaïn, Mes Aïeux, etc. La réaction a été fantastique. À la fin, les jeunes chantaient sur scène avec leurs profs. » L’artiste de la relève rêve d’une renaissance des boîtes à chansons d’antan. « La proximité de la scène crée une communion que ne procurera jamais une vidéo sur YouTube. »
DANIEL BLOUIN… Quel génie de l’animation par la courbure heureuse du temps!
PHOTO PIERRE-PAUL POULIN
Âge : 60 ans
Années de service : 36 ans
Premier spectacle : L’auberge Far Hills Inn (Val-Morin)
Chanson fétiche : Le temps des cathédrales, de Notre-Dame-de-Paris
Daniel Blouin, qui a fait ses débuts en jouant de la musique dans une colonie de vacances, n’imaginait jamais qu’il gagnerait un jour sa vie comme chansonnier. « Je n’étais pas le meilleur chanteur, mais j’étais le plus performant. Je cabotinais souvent. Un soir, pendant que Daniel Fontaine jouait, je me suis placé derrière lui pour imiter un chien qui urinait. Il ne comprenait pas pourquoi tout le monde riait. » Son côté baveux lui a sûrement sauvé la vie lorsqu’il s’est retrouvé à jouer dans un bar de Matagami devant le club de motards local. « Leur chef me disait d’aller prendre un break. Je lui ai répliqué que j’allais faire une autre chanson juste pour le faire c… Tout le monde a ri et les gars m’ont bien traité après le spectacle. Mais moi, j’étais mort de peur ! » Après avoir vécu comme chansonnier dans les Antilles pendant 12 ans, Daniel Blouin est en France pour collaborer à la carrière musicale de l’ex-médaillé olympique Gwendal Peizerat.
DANY POULIOT… Quelle loyauté à son métier d’encanteur des rythmes par le sens de la fête!
PHOTO PIERRE-PAUL POULIN
Âge : 53 ans
Années de service : 36 ans
Premier spectacle : L’hôtel Victoria (La Sarre)
Chanson fétiche : Juste pour voir le monde, de La Chicane
Arrivé dans le circuit au début des années 1980, Dany Pouliot est heureux d’avoir connu l’époque où chaque village avait sa boîte à chansons. « J’ai beaucoup tourné en Abitibi, ma région natale, et au Saguenay. La chimie se créait facilement avec le public et certains te suivaient d’un bar à l’autre. N’empêche qu’entre chansonniers, la compétition pouvait être forte pour gagner la faveur du public. L’un pouvait chanter les tounes que l’autre avait prévues uniquement pour le mettre dans le pétrin ! » Depuis, Dany Pouliot s’est adapté à la demande en jouant dans les mariages et les restos-bars, développant ainsi un vaste répertoire. « On m’a envoyé devant tous les publics imaginables, du bar country jusqu’au cercle des fermières. Parfois tu joues et tu te dis : “C’est ma dernière chanson et je quitte.” Mais il faut rester professionnel jusqu’à la tombée du rideau. À force d’être patient, tu finis par trouver la toune qui capte leur attention et finalement, la soirée termine en beauté. »
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Le dernier adieu du 2Pierrots… pour l’instant
Le 2Pierrots ferme ses portes après plus de 45 ans d’existence.
PHOTO : TIRÉE DU COMPTE FACEBOOK DU 2PIERROTS
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Radio-Canada
C’est samedi soir qu’a lieu le dernier concert, virtuel bien sûr, du 2Pierrots, ce célèbre bar de chansonniers du Vieux-Montréal dont la pandémie a fini par avoir raison.
C’est un immense vide, immense, admet Marilou Sciascia Ruel, propriétaire de ce pilier de la musique québécoise.
Son père avait ouvert cette boîte à chansons en 1974, à une époque où ce type d’établissements se comptaient par centaines au Québec. Dans les années 1970, le nationalisme québécois avait une grande influence, souligne Mme Sciascia Ruel pour expliquer la popularité de ce genre de bars à l’époque.
Si le temps a passé, elle estime que les intentions du public n’ont pas beaucoup changé. Ce que les gens recherchent, c’est avoir du plaisir : danser, chanter, taper des mains, faire le petit train. Ça, on le trouvait en 1974 et on le retrouve en 2020. C’est la même, même chose, dit-elle.
En plein mois de juillet, on pouvait jouer une chanson du jour de l’An et on se sentait comme si c’était le Nouvel An. C’était une place où nous, on pouvait jouer nos compos. Les gens étaient ouverts à ça, commente de son côté Carolyne Leblanc, du groupe Raffy, un habitué de l’endroit.
C’est un gros morceau de l’histoire de la musique francophone qui s’en va, dit-elle.
Un contenu vidéo est disponible pour cet article
Le Téléjournal avec Pascale Nadeau
Un adieu virtuel pour Les 2 Pierrots
La pandémie, combinée à la vente de l’immeuble qui abrite le 2Pierrots, a eu raison de l’établissement après plus de 45 ans d’existence. Toutefois, si on se fie à Marilou Sciascia Ruel, le 2Pierrots n’a pas dit son dernier mot.
Ce n’est pas la fin du 2Pierrots, c’est certain. Il va y avoir autre chose…
En attendant, le dernier spectacle virtuel de l’établissement, intitulé Pour une dernière fois, promet d’être riche en émotions fortes.
Dans notre atelier de métaphysique …. Gaelle et moi avions travaillé toute la nuit ….. puis vers 4 heures l’après-midi, je me suis couché et me suis réveillé vers 10 heures du soir… illuminé d’un sommeil profond consacré à la recherche pendant que je dormais …
Gaelle travaillait dans le salon et moi de lui dire…. J’ai vu ma vie d’artiste de scène comme une immense enquête métaphysique sur la nature des brosses d’être et des attaques d’être qui m’ont assailli depuis le Japon et qui se sont accentuées lors de mes vagabondages onti-kha-tifs … et à travers le K-anada, et ç travers les 4 universités comme vagabond de la connaissance.par l’errance poétique…
Et arrive cette annonce de la fermeture des deux Pierrots après 46 ans ….
Je prends donc la décision d’en faire le décompte dans un blogue pour tenter de comprendre pourquoi j’avais persisté à faire de la scène durant 32 ans alors que j’avais horreur de tout ce qui dérange l’ascétisme radical de la vie d’un chercheur…
Ce qui m’a tenu sur scène, c’est d’abord avec les Contretemps au Japon… en 1970 …. l’initiation spirituelle aux quatre étapes de la vie d’artiste qui mène à la conquête du maître du rien ( le cabotinage, le don du soi, la communion, la catharsis)… J’y ai mis ma vie….pour franchir mes étapes par la scène ….
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Puis, au café St-Vincent ont commencé cette longue quête d’une vision poétique de la vie qui a conduit à la fin à la catégorisation des trois formes d’errance sur terre (l’errance fantomatique, l’errance axiologique et l’errance poétique)…
Le café St-Vincent fut une épopée d’errance poétique à cause de Paul Gouin .. (VOIR …. LES 23 CHAPITRES DU ROMAN L’ÎLE DE L’ÉTERNITÉ)
Les pierrots- deux pierrots furent une remarquable aventure commerciale, donc d’errance axiologique à cause de Robert Ruel …
Pour ensuite me retrouver avec Denis Lamarre à travers le duo Rochette-Lamarre par une amitié oeuvre d’art onti-kha-tive durant 18 ans …. et cela à travers un mémoire de maîtrise sur le rire au département de philosophie de l’université de Montréal… soit la fissure du temps provoquée par le rire d’incongruité en contraste avec les rires de supériorité et les rires de soulagements… è travers l’invention de numéros de burlesque toujours dans une courbure du temps par le pacing de scène.
(dans le cadre d’une théorie onérique des mêmes (Auld, Woodradt, Rochette)…. dans le sens des mêmes du gêne égoiste (Dawkins) …. mais dans le sens des bigs bangs oeuvre d’art de son énigme multiversielle)
Pierrot vagabond céleste
100 Chansons de Pierrot
CAFÉ PHILO
COUPLET 1
dans un café philo
pour des profs des ados
où la question était
qu’est-il permis d’espérer?
moi l’vieux hippie
pas invité
j’me suis levé
et j’ai murmuré
REFRAIN
faut être prêt
à mourir pour son rêve
quitte à dormir dehors
car la vie est si brève
faut être prêt
à mourir pour son rêve
quitte à dormir dehors
car la vie est si brève
COUPLET 2
dans un café philo
pour des profs des ados
j’ai dit mort à la mort
par la vie privée oeuvre d’art
face à leurs profs
aux yeux sans vie
les étudiants
m’ont applaudi
COUPLET 3
dans un café philo
dans les yeux des ados
j’ai vu naître l’esquisse
d’un pays oeuvre d’art,
oeuvre d’artistes
de jeunes rêveurs équitables
des milliers de pèlerins nomades
allumant des millions de rêves
par des poignées de mains insatiables
REFRAIN FINAL
faut être prêt
à mourir pour son rêve
quitte à dormir dehors
car la vie est si brève
oui moi je dors dehors
qu’importe si j’en crève
parce que déjà
ma vie privée oeuvre d’art
s’achève
Pierrot
vagabond céleste
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#2 Bernard Arnault & family
Chairman and CEO, LVMH Moet Hennessy Louis Vuitton
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as of 12/11/20
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Michel le concierge
50 ans séparent ces deux photos…. mais le même rêve d’un amour oeuvre d’art l’habite:)))) qui se réalisa finalement dans son coup de foudre pour sa compagne depuis 35 ans.. Marlene la jardinière.
Michel Woodard ….. chansonnier au café St-Vincent dans les années 70 ….
UN JOUR UN OU UNE RÊVEUSE-MÉCÈNE VIENDRA À NOUS ET NOUS DIRA… J’AIME VOTRE RÊVE OEUVRE D’ART DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE SUR LEQUEL TRAVAILLE VOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)…. DEPUIS 14 ANS MAINTENANT ….
Michel Woodard, de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
E TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang.
JE TE E DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 14 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ?
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U. Par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec) , nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi.
Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-ŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre le rêve big bang), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre la non-tricherie), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre, ses jardins coups-de-coeur œuvre d’art).
Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au cœur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON » , en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question :
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (4eme et dernier chapitre).
Marlene Auld, de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) sur la nano-citoyenneté planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
Pierre Rochette, de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
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L’INSTITUT D’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DU QUEBEC À MONTRÉAL
LES DEUX PIERROTS, SUR LA RUE SAINT-PAUL, MONTR.ÉAL, CANADA … BOÎTE À CHANSONS ANIMATIVES ….. FRÉQUENTÉE PAR DES TOURISTES VENUS DU MOINDE ENTIER …
LES DEUX PIERROTS, … PIERRE ROCHETTE ET PIERRE DAVID
LE PLUS GRAND DES TROIS PIERROTS, ROBERT RUEL, Marie-Lou sa fille qui a pris la succession dans la direction artistique de la boîte à chansons …. et Lise sa tendre compagne
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1: QUEL EST TON RÊVE?
2: DANS COMBIEN DE JOURS?
3: QU’AS-TU FAIT AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE?
4: COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
Hier, je participais à une présentation d’un étudiant au doctorat, une semaine avant son exposé à son examen de synthèse de sa proposition doctorale…. J’avais les yeux de Maurice Richard et mes yeux, quoique bienveillants, étaient en colère contre l’institution universitaire et ses failles….
Je dis à cet étudiant: Un jour tu dirigeras des doctorats… Et tu devras avoir le courage de ton devoir… Devant le fait que tu assistes à de la peinture à numéro , tu devras lui dire à cet étudiant que son devoir est de devenir LE PICASSO DE SON DOCTORAT….
Un doctorat doit être un poète oeuvre d’art de sa problématique… A quoi sert d’être le meilleur des archivistes quand la culture pointue acquise bibliographiquement ne fait que perroqueter du connu…
Tout est dans la poésie de ta problématique… Es-tu prêt à mourir pour la question qui t’habite?… René Girard le fut…. Aucune concession ….
Je n’aime pas assister à des défenses de doctorat ou à me retrouver dans des situations didactiques .. Je suis un vagabond de la vie comme connaissance et vagabond de la connaissance comme vie….
Et de dire à cet étudiant ….
Ce qui fait la valeur d’un examen de synthèse de doctorat… c’est la force faillibiliste de ton hypothèse de recherche qui donne à ta grille de lecture bibliographique une valeur de MATRICE SÉQUENTIELLE PARADIGMATIQUE UNIQUE ….
Je fus sévère, impitoyable… et même si cet étudiant m’a demandé de refaire l’exercice une autre fois, texte corrigé avant de passer son examen de synthèse…. ce que j’ai fait avec la plus grande rigueur… 3 cessions de suite, une semaine avant son examen de synthèse …
Je me suis retrouvé cette nuit , coupable intérieurement d’avoir été si sévère, si cinglant… mais quand même impeccablement bienveillant, respectueux et poli…. Je n’aurais pas pu enseigner… Je n’ai pas la patience ni la douceur….
Pour retrouver la paix en moi….
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Je repensai à René Girard…. son obcession à découvrir par un travail acharné les ficelles archétypales de la violence sur terre au niveau anthropologique et religieux….
Et je me suis demandé… Mais en quoi le vagabond céleste se différencie-t-il de Girard? ….. Girard travaille sur la violence au passé et au présent… le vagabond invente ab-ductivement et synchroni-vie-tivement comme multiversiellement …. l’avenir ET LA FIN DE LA VIOLENCE ….. par une question oeuvre d’art:
AU 21EME SIÈCLE, QUE FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE?
Le vagabond céleste prend le pari que la poésie de son archétype hologrammique (vagabonder la vie comme connaissance et la connaissance comme vie) constitue une méthododologie comme une épistémologie …. lui permettant, comme le petit poucet, par ses débris de la mémoire du k-œur, de vivre sur la terre comme s’il était au ciel… en ensemençant un pays par les 4 questions de toute vie personnelle oeuvre d’art: 1) quel est ton rêve?, 2) Dans combien de jours? 3) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 3) Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
Puis, ce vagabond de la vie … s’enfuit, change de village, change de ville car il ne veut pas que l’on confonde la rhyzomatisation open-source de son geste et sa personne… Puis ce vagabond de la connaissance s’enfuit… d’événement institutionnel en événement institutionnel car il ne veut pas que sa colère souille l’institution qui a la bonté de le tolérer…. dans son unicité… sachant qu’il est si facile de devenir le bouc émissaire (Girard) innocent d’un groupe fractionné par des guerres intestinales (un étage départemental par exemple)
Car le plus important… c’est la cinquième question de tout pays oeuvre d’art visant à exclure la violence:
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?…
Levinas (le visage) et Ricoeur (la sollicitude) et Merleau-Ponty (la chair) par leuSr phénoménologieS de la relation (l’autre d’abord ) ont contribué au renversement épistémologique de la phénoménologie solipsistique (soit la phénoménologie de l’intentionalité… Descartes, Husserl, Heidegger,,) tout comme celle de l’intentionalité SOLIPSISTE reliée l’existentialisme (Kierkegaard, Jaspers, Gabriel Marcel, Sartre) … mais n’ont pas pu franchir le champ mondialisé des milliards de téléphones intelligents SOLIPCISÉS sur terre , simplement parce que les conditions contextuelles des enjeux multiversaux n’étaient pas encore réunies de leur vivant…. Au 21eme siècle… le passage de l’intentionalité à la relation doit passer de la phénoménologie à la MÉTAPHYSIQUE ONTI-KHA-TIVE MULTIVERSELLE comme fondement même d’une politique rawlienne du voile d’ignorance opérationalisée sous l’objectif d’une JUSTICE COMME ÉQUITÉ au nom des millions d,enfants-errants-fantomatiques se mourant de faim ou de blessures de guerre.
LA DIFFÉRENCE AVEC GIRARD DONC?…. LA FIN DE LA VIOLENCE SUR TERRE…. ARCHITECTONISÉE PAR LA POÉSIE ONTI-KHA-TIVE…
Le vagabond céleste par son errance poétique sous forme de paradigme arché-hologrammique crée dans sa poésie même un droit inaliénable à une vie personnelle oeuvre d’art pour chacun des millions d’enfants-errants-fantomatiques se mourant de faim ou de blessures de guerre sur terre…
Son cri des débris de la mémoire du cœur en est un des cimétières des vivants axiologiques errants dans ce que Girard appelle sauver le groupe par la mort d’un innocent….
Mais là oû Girard se trompe… c’est qu’on fait mourir ce même groupe UNIQUEMENT parce que des millions d’enfants innocents se meurent chaque jour D’UNE INSTITUTION À INVENTER… PAR LE GROUPE QUI S,APPELLE HUMANITÉ OEUVRE D’ART EN MARCHE VERS SA DIGNITÉ MULTIVERSELLE…
Et cela, parce que c’est un cri poétique d’un vieux Monsieur oeuvre d’art… un discret membre d’un groupe de recherche de personnes humaines ordinaires qui s’habillent d’archétysmes hologrammiques pour rejoindre les humains de tous les temps… et cela… c’est EN SOI UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU k=OEUR … au service d’un doctorat oeuvre d’art.
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Gaelle Eteme et Pierre Rochette… partenaires de recherche en méthodologie propédeutique d’une métaphysique orale archivée en audio depuis 2 ans 7 mois …. (plus de 300 audios dont chacun, par la richesse des abductions ab-ceptuelles (un ab-cept est la partie onérique d’un concept) pourraient en soi k-onstituer le fondement k-onstellaire oeuvre d’art d’un article en métaphysique de sa part.
Gaelle Étémé, doctorante au département de sociologie à l’uqam et sa communication zoom sur Paulhan le 8 décembre 2020 intitulée … l’impossible musée sauvage …. affiche qui symbolise aussi sa route en pensée pure vers une philosophie du graphe…
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Louis Jacob, directeur du projet Paulhan au département de sociologie à l’uqam
Astrid Tirel, membre du groupe de recherche sur le projet Paulhan au département de sociologie de l’uqam
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Gaelle Solange Étéme, membre du groupe de recherche sur le projet Paulhan au département de sociologie à l’uqam
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Les « ateliers méthode » sont un lieu d’échange trans-académique et multidisciplinaire qui rassemble des chercheur-es sur les enjeux méthodologiques du processus idéatif de la recherche en sciences humaines et sociales. Les « ateliers méthode » s’inscrivent dans une démarche épistémologique ayant pour vocation de démystifier les fondements esthétiques de la pensée scientifique. Plutôt que de s’intéresser aux résultats de recherche, les ateliers méthode invitent à questionner l’expérience poétique à travers laquelle la conscience subjective s’éprouve comme modalité de narration du monde social et de fabrication de symboles conceptuels au moyen desquels l’étonnement scientifique s’institue et se formalise dans un système théorique.
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Gaelle, le doigt dans les airs, et Pierrot en brosse d’être, dans une intense marche métaphysique de nuit…. fin du mois d’aoüt 2020
(dans le cadre d’une théorie onérique des mêmes (Auld, Woodradt, Rochette)…. dans le sens des mêmes du gêne égoiste (Dawkins) …. mais dans le sens des bigs bangs oeuvres d’art de son énigme multiversiel)
Pierrot vagabond céleste
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#1 Jeff Bezos
CEO and Founder, Amazon
PHOTO BY MICHAEL PRINCE/FORBES COLLECTION
REAL TIME NET WORTH
$181.5B
as of 12/10/20
$3.9 B | 2.10%
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UN JOUR UN OU UNE RÊVEUSE-MÉCÈNE VIENDRA À NOUS ET NOUS DIRA… J’AIME VOTRE RÊVE OEUVRE D’ART DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE SUR LEQUEL TRAVAILLE VOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)…. DEPUIS 14 ANS MAINTENANT ….
Michel Woodard, de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
E TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang.
JE TE E DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 14 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ?
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U. Par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec) , nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi.
Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-ŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre le rêve big bang), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre la non-tricherie), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre, ses jardins coups-de-coeur œuvre d’art).
Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au cœur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON » , en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question :
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (4eme et dernier chapitre).
Marlene Auld, de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) sur la nano-citoyenneté planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
Pierre Rochette, de l’équipe de recherche (Auld, Woodrad, Rochette) sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
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L’INSTITUT D’INTELLIGENCE ARTIFICIEL DU QUEBEC À MONTRÉAL
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Raymond-Louis Laquerre <rayloulaq@hotmail.com>
À :Pierre Rochette,Michel Woodard
jeu. 10 déc. à 11 h 10
Bonjour chers amis, Michel et Pierre,
Au cas où vous ne seriez pas au courant, je vous transmets cette information qui pourrait vous intéresser : il y aura un concert virtuel le samedi 12 décembre 2020 à 19 h dans le cadre de la fermeture définitive de la célèbre boîte à chansons Les Deux Pierrots.
À vous de voir si vous désirez leur faire un petit coucou à cette occasion-là afin de partager vos meilleurs souvenirs de votre participation comme chansonnier au tout début de cette boîte à chansons dans les années 1970.
Je vous transmets mes chaleureuses salutations et vous souhaite un très Joyeux Noël malgré la distanciation physique et le confinement durant le période des fêtes.
Raymond-Louis
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Salut Raymond-Louis…
De mon côté, je préfère rester dans l’ascétisme radical anonyme de mes recherches en métaphysique onti-khative multiversielle de toute vie personnelle oeuvre d’art en vue d’un pays oeuvre d’art et d’une humanité oeuvre d’art par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire …. et cela au nom de notre équipe (Auld, Woodard, Rochette)… donc ….. j’ai choisir de m’abstenir de faire présence ce 12 décembre-là … et cela … … par respect pour mes choix axiomatiques fondamentaux de chercheur…
P.S.
(comme c’est agréable de recevoir des nouvelles de plus de 50 ans d’amitié entre toi et moi:)))))
vraiment tu fus, tu es et tu seras une des belles relations de mon errance poétique:))
LES DEUX PIERROTS, SUR LA RUE SAINT-PAUL, MONTR.ÉAL, CANADA … BOÎTE À CHANSONS ….. FRÉQUENTÉE PAR DES TOURISTES VENUS DU MOINDE ENTIER …
LES DEUX PIERROTS, … PIERRE ROCHETTE ET PIERRE DAVID
LE PLUS GRAND DES TROIS PIERROTS, ROBERT RUEL, Marie-Lou sa fille qui a pris la succession dans la direction artistique de la boîte à chansons …. et Lise sa tendre compagne
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1: QUEL EST TON RÊVE?
2: DANS COMBIEN DE JOURS?
3: QU’AS-TU FAIT AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE?
4: COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
L’invention de l’institution de la nano-citoyenneté-planétaire se situe-t-elle dans l’ordre du pragmatisme universel de la théorie communicationelle d’Habermas dans ses airs de famille (Wittgenstein) avec la théorie du choix social de K. Arrow, ou dans l’ordre du constructivisme abductif visant la beauté architectonique de la loi universelle kantienne comme du voile d’ignorance de John Rawls …
J’ai beau réfléchir à la manière d’Habermas , et d’Arrow, la théorie du choix social comme le pragmatisme universel de la théorie de la communication d’Habermas me semblent d’une trop faible opérationnalité architectonique. …
Dès que mon cerveau cosmonaute flottant dans l’infini de mon corps se tourne vers Kant ou Rawls, on dirait le droit à une invention planétaire d’une redoutable application dans la mesure où le moteur attractif étrange d’un CHAMP CONSTELLAIRE ŒUVRE D’ART où dansent DES ENTITÉS ÉLECTRONS LIBRES AU BRAS DES CATÉGORIES DISSOUES, surgit de ces millions d’enfants qui meurent de faim ou de blessures de guerre à travers le monde. Un rêve… un rêve big bang fou d’une humanité qui s’élève enfin à la DIGNITÉ D’UNE ERRANCE POÉTIQUE EN MODE D’APPÉTANCE ONÉRIQUE , hors temps, hors réalité, hors servitude. …
D’ailleurs… quand je dors dans les cimetières du Québec, dès que je me lève et chante une de mes chansons devant une tombe d’enfant la plus misérable, la plus isolée, L’ERRANCE FANTOMATIQUE D’UNE PLANÈTE ÉCRASÉE PAR LES GUERRES D’ERRANCES AXIOLOGIQUES s’illumine au cœur même d’un point d’interrogation sous forme d’oreille (Michel le concierge). …
plus question de réponse (problématique) plus question de la question de l question (problématologie)… que le ? universel open source s’ontologisant au cœur même de milliards de téléphones intelligents nano-citoyens-planétaires.
6-UN ETRE DE LUMIERE
CHER SIMON
qu’est-ce qu’un être humain? C’est un être de lumière à intentisé variable. Allumer un rêveur, c’est nourrir de son propre feu un rêve à trop faible intensité de lumière. Etre allumé par un rêveur, c’est être aspiré par l’intensité de la lumière de l’autre. Chacune de mes chansons non normative fut une histoire vraie, inspirée par l’une ou l’autre des deux situations décrites dans ce paragraphe.
UN JEUNE HOMME DE BONTÉ
1080-91 (un jeune homme de bonté), chap.1, 100 chansons
Un jour j’ai demandé
à un jeune africain
réfugié à Sept-îles
comment il voyait demain
ce jeune de 17 ans
m’a dit bien simplement
je rêve de retourner
dans mon pays maltraité
pour être reconnu
nationalement
comme un homme de bonté
REFRAIN
une chance qu’y pleuvait à sciau
sur ma guitare et mon chapeau
parce que mes larmes me lavaient l’corps
entre Sept-Iles et Bécomo
perdu dans l’parc
d’une route de bois
et d’orignaux
COUPLET 2
moi qui ai donné mes biens
qui marche mon pays
adoré des étoiles
et même de la pluie
il a suffi d’une phrase
d’un jeune noir en extase
pour que brille dans la nuit
sa clé du paradis
je me ferai mendiant
nationalement
pour chanter, ce jeune homme de bonté
COUPLET 3
y a très peu d’africains
qui demeurent à Sept-Iles
qui ont les yeux brillants
et bientôt 18 ans
qui marchent dans la rue
qu’on traite en inconnu
qui font l’ménage la nuit
dans une usine perdue
si vous le rencontrez
serrez-lui la main
en lui chantant mon refrain
Pierrot, vagabond céleste
————
Michel le concierge et Pierrot vagabond…. une amitié oeuvre d’art
PhD
2009 , Philosophie, Science politique , University of Paris I: Panthéon-Sorbonne (France)
Master 2
2003 , Philosophie, Science politique , University of Paris I: Panthéon-Sorbonne (France)
Agrégation
2002 , Philosophie, Science politique , University of Paris I: Panthéon-Sorbonne (France)
Biographie
Après avoir obtenu l’agrégation de philosophie (France, 2002), j’ai ensuite accompli un Master de recherche sur l’idée de tolérance chez Rawls (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbone, 2003). Dans ma thèse de doctorat, dirigée par le Pr. Jean-Fabien Spitz, j’ai essayé de circonscrire un régime démocratique de tolérance et de le justifier de manière strictement politique. J’ai soutenu cette thèse de doctorat à l’université de Paris 1 en novembre 2009. En 2011, j’ai obtenu une bourse postdoctorale Banting (CRSH) qui m’a permis de poursuivre mes recherches au CREUM, sous la direction du professeur Daniel Weinstock, sur l’apprentissage de la tolérance entendue comme disposition personnelle. En 2013, je fais ma première rentrée universitaire comme professeur adjoint en éthique et philosophie politique à l’Université de Montréal. Je détiens, depuis la rentrée 2014, la Chaire de Recherche du Canada en éthique publique et théorie politique. Enfin, je co-dirige également l’axe Éthique et Politique du Centre de Recherche en Éthique.
Guy Laliberté, né le à Québec, au Canada, est un homme d’affairesquébécois. Il est l’un des co-fondateurs et était le chef de la direction du Cirque du Soleil, dont il a détenu jusqu’à 80 % des actions avant de les vendre à des intérêts américains et chinois.
En 2009, sa fortune s’élève à 2,5 milliards de dollars américains1, ce qui le classe au 261e rang des personnes les plus riches de la planète, d’après le magazine Forbes2.
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UN JOUR UN OU UNE RÊVEUSE-MÉCÈNE VIENDRA À NOUS ET NOUS DIRA… J’AIME VOTRE RÊVE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE SUR LEQUEL TRAVAILLE VOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)…. DEPUIS 14 ANS MAINTENANT ….
Michel Woodard, de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
JE TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang.
JE TE E DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 14 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ?
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U. Par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec) , nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi.
Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU CŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre le rêve big bang), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre la non-tricherie), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre, ses jardins coups-de-coeur œuvre d’art).
Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au cœur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON » , en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question :
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (4eme et dernier chapitre).
Marlene Auld, de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) sur la nano-citoyenneté planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
Pierre Rochette, de l’équipe de recherche (Auld, Woodrad, Rochette) sur la nano-citoyenneté-planétaire, le pays oeuvre d’art et la vie personnelle oeuvre d’art
Un troisième conseil d’administration de la créativité de suite… `tout point remarquable….
Michel le concierge, mon ami et partenaire de recherche est concierge industriel et à 68 ans, quand il neige, il pellete pour gagner sa vie et prendre soin du rêve de Marlene par amour oeuvre d’art… Il cogne donc à ma porte de la chambre de couture où je dors sur mon petit à roulettes planche de bois plus tôt… Quelle joie…. On gagne une demie-heure…
Et moi de lui dire… C’est probablement la dernière année que l’homme qui pellete par amour pour sa femme peut construire archétypement et hologrammiquement LA PHILOSOPHIE D’EN BAS par des aphorismes QUI SURGISSENT DE SA PELLE.
Tu sais Michel… la philosophie d’en bas… c’est la révolte du plus petit contre la philosophie d’en haut qui fut vécue dans des conditions D’INIQUITÉ DU k-OEUR… Exemple.. chez les grecs… pendant que 350,000 esclaves travaillaient… 35,000 athéniens jouissaient du privilège de vivre sur le bras des 350,000 autres… et là-dessus… parmi les plus éduqués et privilégiés… quelques philosophes ont inventé la pensée occidentale sans jamais remettre en question L’INJUSTICE DU k-OEUR QU’ILS AVAIENT LE DEVOIR DE DÉNONCER…. Même le nouveau testament exhorte les esclaves à être soumis en bons chrétiens …
Moi, que je lui dis, J’AI HONTE TOUS LES JOURS comme philosophe… Je mange le moins possible, je dors le moins possible et je travaille nuit et jour pour que la nano-citoyenneté-planétaire des deux assemblées des 39 justes (39 femmes et 39 hommes) viennent rappeler aux 193 états par une simple réflexion sur la cinquième question de tout pays oeuvre d’art …..
5: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
…. que tant que des millions d’enfants mourront de faim ou de blessures de guerre, nous sommes tous responsables individuellement de par LES DÉBRIS MÊME DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR … de faire passer les paradis fiscaux, les armes et les guerres, avant le droit inaliénable à chaque personne humaine sur terre À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART…
L’homme qui pellete par amour pour sa femme, c’est lui qui me fournit le gite… par SON ACCUEIL DU COEUR…. La femme qui jardine les cœurs par son enseignement comme professeure de mode au collège La salle et qui jardine la beauté du mondela fin de semaine, c’est elle qui fournit le gite… par son ACCUEIL DU KOEUR … à vagabond de la connaissance…. qui explore «LE» MÉTAPHYSIQUE DU K-OEUR au quotidien…
Ce matin, je suis monté plus tôt dans l’auto avec Michel qui m’a laissé au métro… en rentrant à l’UQAM… j’ai salué le gardien par une POIGNÉE DE MAIN DU K-OEUR» et je lui ai dis… Vous savez Monsieur… on apprend trop tard à serrer la main avec le k-œur, à ne plus voir le costume de l’autre, mais à ne voir que SON RÊVE FLAMBANT AU K-OEUR DE SON K-OEUR…. n’attendez pas à mon âge avancé pour vivre un cœur à cœur avec l’humanité oeuvre d’art à travers l’autre…
Pierrot vagabond, au nom de, par et pour notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
Encore un magnifique conseil d’administration de la créativité ce matin… quelle joie, quelle joie… Je suis Howe et Marlene et Michel sont Eléonore Roosevelt et Franklin Roosevelt ….
Michel cogne à ma porte… moi qui ai passé la nuit à dormir sur un lit planche de bois… à travailler à mes abcepts transgrammiques onériques en dormant… en me voir travailler dans mon sommeil même à mes abcepts transgrammiques onériques en dormant… à vouloir me réveiller pour noter mes étiquettes ensorcelées et flottantes comme des peintures de Rothko ont les attributs essentiels sont chassés du champ constellaire de ma vie personnelle oeuvre d’art par la pure puissance mutiverselle de mon rêve big bang et par la non-tricherie qui en découle… mais à ne pas le faire par peur de ne plus être capable de me voir travailler en dormant…
Des brosses d’êtres, des attaques d’êtres, des cris de Munch de millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre qui m’encouragent à prendre soin des droits multiversels à la vie personnelle oeuvre d’art de chaque enfant qui suivra sur cette terre après ma mort …
Je me lève… et comme chaque matin, mon merveilleux partenaire de recherche et ami a préparé le café … nous dégustons ensemble cette joie de vivre notre aventure existentiale qui a commencé lorsque nous étions sur la même scène au café St-Vincent… Nous fumes des rois heureux qui réenchantions la beauté du monde par nos chansons…
Comme nous fumes heureux… Je me renseigne pour vérifier si Michel a pratiqué sa guitare hier soir… Il me dit que oui… Moi je n’en joue plus, ayant jeté ma guitare dans le bois… Mais… que je lui dis… un jour… dans un colloque international consacré AUX DIMENSIONS DU RÊVE… quand tu sortiras ta guitare, toi concierge qui pellete à 68 ans par amour pour sa femme, toi le cœur sur deux pattes, toi l’inventeur de la philosophie d’en bas… c’est ta chanson «je te demande pardon» titre même de notre doctorat qui fera craquer la salle .
JE TE DEMANDE PARDON
COUPLET 1
S’il m’arrive de parler au travers de mon chapeau
S’il m’arrive de prendre trop de place trop souvent
Si je m’approprie sans te voir l’espace de ta vie
Si je préoccupe ton âme en secret dans la nuit… Je te demande pardon…
Je te demande pardon…
COUPLET 2
Si je vagabonde céleste tout autour de la planète
Si je suis parti sans avis au détour de nos vies
Si je t’ai volé ton rêve, déserté, laissé meurtri,
Si j’en ai trop fait, trop dit, ou pas assez dans ta vie
Je te demande pardon…
Je te demande pardon…
COUPLET 3
Si je n’ai pas compris la beauté du monde d’ici
Si je n’ai pas admis qu’il y a la vie après la vie
Si je suis révolté parce que je suis enchaîné
Si je ne peux te rassurer quand je suis déchaîné
Je te demande pardon…
Je te demande pardon…
COUPLET 4
Et si je le savais tout ce temps que je te volais…
Et si je le savais tout ce temps que toi tu m’aimais…
Je n’ai pas d’âme pas de K-œur aujourd’hui je le dis…
Je veux changer de vie et d’amour te dire merci
Je te demande pardon…
Je te demande pardon….
CHANSON MANIFESTE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE
Michel le concierge
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La nano-citoyenneté-planétaire.. c’est d’abord UNE DEMANDE DE PARDON à chaque enfant mort de faim ou de blessures de guerre… par égoisme criminel des bien nantis de la terre…
Le rôle des poètes, c’est d’inspirer des scientifiques, des mathémathiciens qui comme ceux de l’institut d’intelligence artificielle du Québec, auront à construire une série d’algorithmes permettant enfin aux nano-citoyens-planétaires un juste contrepoids aux 193 états onusiens hobbiens féodalisés par les monarchies nucléaires.
Pour que la terre entière devienne le lac St-Louis de mon enfance, la chanson Plage St-Louis de mon père … chaque nano-citoyen-planétaire doit devenir un hobo qui saute du train de la condition humaine pour marcher le long de la rivière St-Maurice la beauté du monde… en détachant de chaque billot les cris de Munch cimetièrisés des enfants errants-fantomatiques abandonnés.
La méthodologie des débris multiversels de la mémoire du cœur sera l’épistémologie de demain fondant le frémissement ontologique sur une métaphysique portant la recohérence intriquée de la physique quantique dans chaque rêve big bang de chaque vie personnelle oeuvre d’art.
Pierrot vagabond
au nom de par et pour
notre équipe de recherche
Auld, Woodard, Rochette
comme par hasard
cette nuit j’ai dormi
sur un congélateur
su l’bout y avait une petite table
un peu plus basse
pour mes pieds de rêveurs
comme oreiller
un vieux chapeau
un vieux sac de couchage
en guise de manteau
soudain
dans le lit de l’humanité
tout habille, j’me suis glissé
et j’ai prié
REFRAIN
pour les femmes et les enfants
dans les camps de refugiés
qui tendent leurs mains en tremblant
dans l’espoir d’être aimés
COUPLET 2
comme par hasard
dans la cabane à patates frites
sur le sol ou je dors
Pierrot
veut m’installer un poêle à bois
y va faire froid qu’y m’dit
si froid dehors ben oui
mais quand y m’a parle
d’un lit j’lui ai dit
j’aurais préférence
pour une table
de la largeur de celle
où j’ai dormi cette nuit
en quête d’un coeur
pour l’occident consommateur
là je prierai
COUPLET 3
comme par hasard
sur la route ou j’ai marché
une écrivaine dans son auto m’a embarqué
j’aurais aimé lui dire
j’aurais le rêve de te masser
de mes deux mains
qui ont déjà trop prier
assis dans une chaise roulette
je tournerais autour de toi
comme autour de mon oeuvre
et mes doigts
brûleraient la table congélateur
en enflammant tes sens
protèges par mon coeur
épuisé de prier
REFRAIN FINAL
pour les femmes et les enfants
dans les camps de réfugiés
qui tendent les mains en tremblant
dans l’espoir d’être aimés
moi le reste de ma vie
sur une table je dormirai
honteusement désespéré
au nom de l’humanité
jusqu’à ma mort
je prierai
Pierrot
vagabond céleste
RÉSUMÉ DE NOTRE DOCTORAT EN 300 MOTS
JE TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang.
JE TE E DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 14 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ?
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U. Par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec) , nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi.
Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU CŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre le rêve big bang), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre la non-tricherie), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre, ses jardins coups-de-coeur œuvre d’art).
Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au cœur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON » , en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question :
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (4eme et dernier chapitre).
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LE PLUS GRAND DES TROIS PIERROTS, ROBERT RUEL, Marie-Lou sa fille qui a pris la succession dans la direction artistique de la boîte à chansons …. et Lise sa tendre compagne
Vraiment ce matin, c’était un grand conseil d’administration de la créativité…
Plus j’avance dans la théoritisation de la méthodologie des débris multiversels de la mémoire du cœur, plus je me rends compte que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) avons tout.. mais je dis bien tout ( y compris les 150 heures d’archives , nos règles du jeu…. les archétypes hologrammiques, les 3 wows, les trois peintres …) pour passer d’un doctorat d’invention et aspirer à la manière de Wittgenstein avec son Tractatus À UN DOCTORAT OEUVRE D’ART.
Grâce à la bienveillance exceptionnelle de Marlene et Michel à mon égard, mes 15 heures par jours 7 jours par semaine consacré au fil d’or paradigmatique de la nano-citoyenneté-planétaire peut s’intensifier par des nuits disciplinées où même pendant le sommeil je me consacre à des innovations glossairiques d’une audace confortable.
Nous avons ensemble fixé 2022 pour déposer le doctorat en fonction d’une stratégie pour se faire découvrir en temps et lieu par l’institut d’intelligence artificielle du Québec de façon à ce que notre algorithme de justice sociale WOW-T=2.7K? soit inspirante pour une équipe internationale de mathématiciens-quantiques.
Si la tendance se maintient… j’aurai terminé la démarche glossairique au plus tard au printemps 2020 et nous en ferons l’évaluation article par article en équipe de recherche… AVANT DE SOUMETTRE LE TOUT À DES PERSONNES EXTÉRIEURES TRIÉES SUR LE VOLET….
Ma grande fierté est de me rendre compte que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) pourra servir internationalement de référence au niveau épistémologique-poïétique-poétique avec des archives d’une qualité et d’une quantité des plus parasigmatiques.
LA PHILOSOPHIE D’EN BAS DE MICHEL LE CONCIERGE SERA D’ABORD UNE PHILOSOPHIE DU K-OEUR
ne prenant ancrage ni dans la tradition des lumières, ni dans celle du romantisme allemand, mais dans la prospective dégagée par la physique quantique et la cosmologie inhérente à la découverte probabiliste du MULTIVERS, accentuant une ontologie constructiviste aux paramètres inédits réenchantant une épistémologie par la poésie d’une métaphysique onthi-kha-tive issue du champ constellaire même d’un rêve big bang de toute vie personnelle oeuvre d’art architectonisé par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire, vénemential phare de la nano-modernité du 21eme siècle englué d’anthropocène multi-mondain comme multi éco-anxiétal planétaire.
Et dire que tout a commencé avec le vagabond céleste dont Simon Gauthier, conteur international fut le brillant enchanteur par son art du récit philosophique d’une scène à l’autre de la francophonie durant plus de 7 ans, et cela par plus de 150 représentations….
Pierrot vagabond
au nom de par et pour
notre équipe de recherche
(Auld, Woodard, Rochette)
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Professeur honoraire
Faculté des arts et des sciences – Département de philosophie
Mes travaux récents portent sur les interprétations probabilistes de la logique où la validité est définie en termes de probabilité, en particulier sur l’interprétation de la logique intuitionniste avec négation forte où la probabilité du conditionnel est la probabilité conditionnelle. Toujours en logique intuitionniste, je travaille à l’élaboration d’une méthode directe mixte (substitution à la Quine et formes normales) pour tester la validité intuitionniste en calcul propositionnel. Je développe également une méthode similaire pour la logique intuitionniste avec négation forte.J’ai également travaillé récemment sur l’Ontologie de Lesniewski et ses rapports avec la théorie des ensembles.
Finissante de la maitrise en arts visuels et médiatiques, UQAM
Artiste : Leila Zelli
11 janvier 2019 – 23 février 2019
Vernissage : 15 janvier 2019, 17 h 30
Pour débuter l’année 2019, la Galerie de l’UQAM accueille l’exposition Leila Zelli. Terrain de jeux. L’artiste, finissante à la maitrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, y offre une expérience installative qui questionne notre rapport aux images véhiculées dans les médias et en ligne.
L’EXPOSITION
Toute image ne peut jamais être comprise d’une seule et unique façon, car elle vit sous le kaléidoscope des regards humains. Nous ne lisons les images qu’à partir de nos propres connaissances, expériences, croyances et à priori culturels, qui constituent ensemble une vision singulière du monde. Malgré cela, chaque jour, nous voyons des centaines, sinon des milliers d’images à la télé, sur Internet, sur les réseaux sociaux, dans la rue, dans les journaux, les livres, les archives ou les revues, et nous tenons pour acquis que notre point de vue sur elles est le bon.
Ce sont quelques-unes de ces images quotidiennes, celles représentant des situations de guerre, qui sont ici présentées de manière à nous faire éprouver le regard que nous portons sur l’autre.Elles ont été recontextualisées dans une installation in situ donnant à qui la visite l’impression d’être dans un « terrain de jeux », celui du jeu réel des enfants et du jeu politique de l’image. Le son et le positionnement des images génèrent des effets d’hors-champ, d’hors de vue, d’hors d’atteinte. Ceux-ci interagissent pour créer un espace fictif qui active la curiosité et le désir de voir, interrogeant par le fait même la position de chacun·e face à l’état actuel des choses.
L’ARTISTE
Leila Zelli est finissante à la maitrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Par des installations numériques in situ, elle crée à l’aide d’images médiatiques existantes et de vidéos trouvées sur Internet des expériences visuelles et sonores qui suscitent un moment de réflexion sur l’état du monde, sur le rapport à l’Autre et sur la portée effective de nos gestes sur l’humanité. Zelli est lauréate de la bourse d’excellence pour les cycles supérieurs FARE de l’UQAM (2018) et gagnante du prix Coup de cœur du public au 36e Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, L’art et le politique (commissaire : Sylvie Lacerte). Elle entamera à l’hiver 2019 une résidence au Musée des beaux-arts de Montréal, dans le cadre du programme Empreintes, dont les résultats seront exposés en novembre 2019 au Conseil des arts de Montréal. vimeo.com/leilazelli
La mécène Phoebe Greenberg, lors de la présentation d’une exposition au Centre Phi, en juin dernier
9 DÉCEMBRE 2020
UN JOUR UN OU UNE RÊVEUSE-MÉCÈNE VIENDRA À NOUS ET NOUS DIRA… J’AIME VOTRE RÊVE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE SUR LEQUEL TRAVAILLE VOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)…. DEPUIS 14 ANS MAINTENANT ….
COMMENT ÇA COÛTE?
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JE TE DEMANDE PARDON
COUPLET 1
S’il m’arrive de parler au travers de mon chapeau
S’il m’arrive de prendre trop de place trop souvent
Si je m’approprie sans te voir l’espace de ta vie
Si je préoccupe ton âme en secret dans la nuit… Je te demande pardon…
Je te demande pardon…
COUPLET 2
Si je vagabonde céleste tout autour de la planète
Si je suis parti sans avis au détour de nos vies
Si je t’ai volé ton rêve, déserté, laissé meurtri,
Si j’en ai trop fait, trop dit, ou pas assez dans ta vie
Je te demande pardon…
Je te demande pardon…
COUPLET 3
Si je n’ai pas compris la beauté du monde d’ici
Si je n’ai pas admis qu’il y a la vie après la vie
Si je suis révolté parce que je suis enchaîné
Si je ne peux te rassurer quand je suis déchaîné
Je te demande pardon…
Je te demande pardon…
COUPLET 4
Et si je le savais tout ce temps que je te volais…
Et si je le savais tout ce temps que toi tu m’aimais…
Je n’ai pas d’âme pas de K-œur aujourd’hui je le dis…
Je veux changer de vie et d’amour te dire merci
Je te demande pardon…
Je te demande pardon….
CHANSON MANIFESTE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE
Michel le concierge
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(3272) (19 JUIN 2019)
COURRIEL DE RAYMOND-LOUIS LAQUERRE À MICHEL LE CONCIERGE ET PIERROT VAGABOND
SUITE A LEUR PRESTATION AU COLLÈGE JEAN-DE-BRÉBEUF, LE 19 JUIN 2019.
Cela ne me surprend pas de ce qui est arrivé comme impact avec la merveilleuse chanson de Michel.
Ce n’est pas le fruit du hasard si parmi tout le répertoire des chansons de Michel, j’ai sélectionné « Je te demande pardon ».
Si tu te rappelles bien, au tout début du spectacle j’ai lu le texte de Ramtha intitulé : La joie, l’état d’Être suprême ».
Les chansons « La beauté du monde » et « Je te demande pardon » ont entré en résonance avec le texte initial sur la joie. J’ai donc atteint l’objectif que je m’étais fixé : celui de mettre un fond spirituel où les gens vont ressentir une joie profonde et non seulement des émotions de surface.
Je me réjouis que ce spectacle et particulièrement la prestation de Michel vont ont permis d’orienter votre doctorat différemment et pour le mieux…Bonne continuation dans votre projet tout à fait original, passionnant et d’une portée universelle.
Raymond-Louis
(3272) (19 JUIN 2019)
COURRIEL-RÉPONSE DE PIERROT-VAGABOND
Tu sais, Raymond-Louis… monter sur scène fut toujours difficile dans ma carrière parce que je voyais les visages des gens dans la salle et que j’étais trop sensible pour ne pas souffrir avec ceux ou celles qui étaient en détresse profonde (deuil, maladie, dépendance etc…) Mais quand tu m’as demandé : Pierrot, peux-tu m’aider à réaliser mon rêve ? je me suis senti convoqué à plus grand que moi malgré mes flashs la nuit qui m’assaillent encore sous forme de cauchemars. Mais, jusqu’à la dernière minute…je me suis senti surtout aspiré par la très belle chanson de Michel le concierge et je voulais voir des coulisses le visage des gens quand Michel chanterait « je te demande pardon ». Tous les matins, à notre conseil d’administration de la créativité, j’assiste à la très grande humanité de cet homme qui chante la condition humaine si humblement et surtout à la dévotion au quotidien qu’il porte à Marlene, sa compagne … son amour œuvre d’art. A ta soirée, j’ai d’abord chanté a capella LA BEAUTÉ DU MONDE avec ma feuille dans ma main… puis je suis resté dans les coulisses. Et là j’ai vu l’effet Michel Woodard, le même qu’il avait été au café St-Vincent il y a presque 50 ans quand je le regardais chanter dans la salle. « JE TE DEMANDE PARDON », je savais, comme toi d’ailleurs, que c’était un hymne humaniste à la condition humaine… mais ce soir-là… grâce à toi Raymond-Louis, j’ai vu clairement pendant que Michel chantait que le public qui l’applaudissait venait de signer le titre de notre doctorat…Un homme est venu me voir pour me dire que la chanson de Michel lui faisait devoir de demander pardon à sa femme…Ce matin, j’ai dit : Mike : TU VIENS DE SIGNER LE MANIFESTE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE.[2] Merci Raymond-Louis …… Tu as vu 2 coups d’avance. Pierrot vagabond
[1] Lors du cinquantième anniversaire du centre de lecture rapide de notre ami de jeunesse Raymond-Louis Laquerre , un spectacle émouvant eut lieu à l’auditorium du collège Jean-de-Brébeuf à Montréal, le 15 juin 2019. Comme la vidéo tournée par Marlene la jardinière en témoigne, après avoir été présentés l’un et l’autre par « l’homme en blanc Raymond-Louis », Pierrot vagabond entra d’abord sur scène et chanta à capella sa chanson « dans la beauté du monde » suivi de son ami et partenaire de recherche Michel le concierge avec sa chanson « Je te demande pardon ». (sur you tube, St-Élie de Caxton, soirée chez Simon Gauthier). Et c’est suite à cette prestation que le titre du doctorat de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) passa de «la non-tricherie à wow-t=2.7k ? : la nano-citoyenneté planétaire» à «JE TE DEMANDE PARDON OU UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS MULTIVERSIELS DE LA MÉMOIRE DU K-ŒUR»
[2] L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE par notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) naîtra axiomatiquement d’une démarche abductive (Peirce) inspirée de la PHILOSOPHIE SPÉCULATIVE RADICALE de Whitehead…. ré-expérimentée par le philosophe Didier Debaise et son groupe de recherche LE GECO (groupe d’étude constructiviste ouvert, Université libre de Bruxelles). Dans une entrevue (You tube, EN COURS DE ROUTE, 28 mai 2019, Didier Debaise, 2/2 le GECO, extrait, 33.25 à 53.18, Debaise dit ceci :
« ….. Moi à l’époque, j’enseignais Whitehead et d’autres. Je donnais un cours sur Nietzsche, Deleuze, mais il y avait un enjeu au GECO. C’ÉTAIT LES PRATIQUES DE SAVOIR. Et tout doucement, la question de LA SPÉCULATION avait pris le dessus sur la question de la pratique du savoir, au sens du constructivisme, des rapports de pratique de connaissance. Et cette insistance-là venait d’isabelle et de moi et c’était difficile de convaincre les autres au GECO parce que LA PENSÉE SPÉCULATIVE avait encore très fort la réputation d’être une pensée très abstraite, générale, très philosophique ………. Bénédicte présentait un texte de Donnah Haway dans laquelle elle parlait de LA SPÉCULATION SPÉCULATIVE et on a commençé à explorer ça. ………… Donner de l’importance à des expériences qui ne soient pas exclusivement anthropologiques , exclusivement humains … ouvrir la pensée vers d’autres foyers d’expériences, d’autres sens de l’expérience … C’était aussi interroger, susciter LA QUESTION DES POSSIBLES … Et voir la pratique de la philosophie comme une pratique d’articulation QUI NE PEUT RIEN EXCLURE, de ne jamais se mettre en posture de disqualification, sauf de toute théorie qui se présente comme disqualifiante. ……
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RÉSUMÉ DE NOTRE DOCTORAT EN 300 MOTS
JE TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang.
JE TE E DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 14 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ?
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U. Par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec) , nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi.
Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU CŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre le rêve big bang), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre la non-tricherie), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre, ses jardins coups-de-coeur œuvre d’art).
Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au cœur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON » , en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question :
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (4eme et dernier chapitre).
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LE PLUS GRAND DES TROIS PIERROTS, ROBERT RUEL, Marie-Lou sa fille qui a pris la succession dans la direction artistique de la boîte à chansons …. et Lise sa tendre compagne
Marlene Michel et moi pratiquons LA JUSTICE ÉPISTÉMOLOGIQUE…. et cela au quotidien à chaque conseil d’administration de la créativité par des règles du jeu qui nous donnent une joie de vivre la recherche en équipe: les 3 archétypes hologrammiques, les 3 peintres, les 3 wows….
Marlene porte en elle la beauté du monde en action par son art du jardin tout comme par son art de jardiner le cœur de ses élèves au collège Lasalle où elle enseigne la mode …. Michel, son compagnon et moi même l’ami du couple considérons que nous côtoyons une magnifique vie personnelle oeuvre d’art. La douceur, la droiture l’esthétique de la simplicité dans les détails….
C’est sur que dans notre doctorat, le chapitre sur Marlene la jardinière sera ce qui nous émouvra le plus Michel et moi …. Marlene, comme ma grand-mère Lumina vit de SES LARMES DE JOIE , le fondement même que je défendrai méthodologiquement du champ constellaire de toute vie personnelle oeuvre d’art.
Marlene, c’est la barre de mesure même de notre justice épistémologique au sens où tout ce qui passe par le cœur et provoque trois wows est signé d’une joie de vivre garante du feu d’artifice que notre rêve d’un PRIX NOBEL DE LA PAIX en équipe pour soulager la condition humaine des millions d,enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre porte le sceau de L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE.
La terre est un jardin dont seul le cœur doit signer la beauté du monde pour tous et toutes comme par tous et toutes….
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Pendant que Marlene jardine la beauté du monde, Michel porte ne lui l’ère de la colère créatrice de sa philosophie d’en bas comme de ses aphorismes dont la publication de son carnet du concierge un jour portera le flambeau d’une condition humaine fantomatique humiliée par les possédants axiologiques ….. Lorsque Michel chante sa chanson «je te demande pardon» c’est chaque personne humaine qui sent le besoin elle aussi de demander pardon pour son insensibilité à l’autre …
Épistémologiquement, la différence entre Marlene et Michel réside dans la posture eumétrique…. pendant que Marlene vit le monde avec un télescope du cœur, Michel le pétrit avec un microscope du cœur. ….
Quand je vois Michel se lever avant Marlene et moi chaque jour pour faire les comptes, payer les factures, préparer le café, par amour oeuvre d’art pour Marlene et par amitié oeuvre d’art pour moi … et cela depuis des années …. sans jamais rater une seule aurore…. je me dis qu’un humain qui se signe au service d’un petit groupe de chercheurs peut signer une philosophie d’en bas pour mieux servir une humanité en marche vers un rêve big bang oeuvre d’art….
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Pendant ce temps, je passe mes journées à l’université et mes nuits sur un lit -planche de bois à théoriser nos qwalias , notre kantikation pour que notre méthodologie des débris multiversels de la mémoire du cœur soit une symphonie de la beauté du monde en équipe
Pierrot vagabond
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Doyen
Faculté des arts et des sciences – DirectionPavillon Lionel-Groulx local C9076-1
Doctorat
2004 , Philosophie , Duke University (États-Unis)
Post-doctorat
2005 , Philosophie , University of Toronto (Canada)
Biographie
Frédéric Bouchard a obtenu un baccalauréat et une maîtrise à l’Université de Montréal, puis un doctorat en philosophie à Duke University (Ph.D. 2004). Il a ensuite effectué un stage postdoctoral à l’Institute for the History and Philosophy of Science and Technology de l’Université de Toronto. Il est depuis 2005 professeur au département de philosophie de l’Université de Montréal ainsi que chercheur au Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST).
Il est aussi membre du conseil d’administration du Fonds de recherche du Québec-Société et Culture FRQ-SC (2012-2015)(http://www.frqsc.gouv.qc.ca/) et de son comité de vérification.
Dans une émission de art t.v. ….. Fred Pellerin parle des 4 questions de la vie personnelle oeuvre d’art de notre équipe de recherche (Auld, Woodart, Rochette)
8 DÉCEMBRE 2020 …. 4 JOURS AVANT LA FIN DES DEUX PIERROTS ….. MICHEL WOODARD …. DE CHANSONNIER DU CAFÉ ST-VINCENT COMME DES DEUX PIERROTS …. À LA NAISSANCE DE SON ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DE MICHEL LE CONCIERGE ….. PAR SON RÊVE BIG BANG ……. SOIT SON AMOUR OEUVRE D’ART DEPUIS PLUS DE 35 ANS POUR SA COMPAGNE, MARLENE LA JARDINIÈRE
Quel conseil d’administration de la créativité émouvant que celui de ce matin… je me suis levé, à peine relevé de mes épuisements intellectuels de la journée de la veille. Mes partenaires de recherche savent à quel point je mets tout mon cœur, et cela depuis des années, à ce que notre équipe (Auld, Woodard, Rochette) gagne le prix Nobel de la paix parce que nous n’avons jamais triché dans le prendre soin du rêve de l’un, de l’une ou de l’autre.
Marlene et Michel étaient déjà là, autour du bureau de Michel, le café était prêt… et moi, le matin… j’explose de joie tout simplement devant la douceur, le respect, l’intégrité d’un doctorat à trois peintres peignant chacun sa bordure de doctorat, le tout illuminé par la règle des trois wows.
Je leur ai raconté Descartes, le père Mersenne, les deux collèges Laflèche (Rome et Paris) dirigé pendant près de 50 ans par des scientifiques plutôt que des théologiens, le rêve de Descartes de réformer l’enseignement par ses recherches dans une petite chambre en Hollande, la république des lettres…
Et je leur ai dit: UN JOUR L’HISTOIRE PARLERA DE NOUS TROIS COMME ON A PARLÉ JADIS DE DESCARTES, parce que nos 12 ans archivés autant en videos, qu’en blogs, qu’en poïétique qu’en épistémologie sous-entendant notre méthodologie permettant un doctorat d’invention seront enseignés partout à travers le monde.
NOUS NOUS PRÉPARONS POUR LE MOIS DE SEPTEMBRE 2019. Michel et Marlene tourneront avec la nouvelle caméra de Michel les commentaires sur videos à propos du texte trois wows du centre (600 pages) et pendant ce temps, j’affinerai le fil d’or argumentatif stylisant l’état de la question du doctorat dont le wording ne bouge plus depuis plusieurs semaines déjà:
QUELLE INSTITUTION PLANÉTAIRE FAUT-IL INVENTER POUR QU’AU 21EME SIÈCLE PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE?
Marlene et Michel ont mis une chaise, une lampe dans la salle de couture pour que je puisse ajouter des heures de travail la nuit… car mon rituel de nuit maintenant s’intensifiera.
Je n’ai jamais été aussi heureux
l’anonymat d’un chercheur
millionnaire d’amitiés
par un projet d’équipe
vivra 6 mois
d’apothéose
EN MARCHE VERS LE PRIX NOBEL DE LA PAIX
pour les enfants œuvre d’art
de la planète terre
par la nano-citoyenneté-planétaire
Pierrot vagabond
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RÉSUMÉ DE NOTRE DOCTORAT EN 300 MOTS
JE TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang.
JE TE E DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 14 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ?
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U. Par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec) , nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi.
Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU CŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre le rêve big bang), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre la non-tricherie), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre, ses jardins coups-de-coeur œuvre d’art).
Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au cœur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON » , en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question :
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (4eme et dernier chapitre).
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LE PLUS GRAND DES TROIS PIERROTS, ROBERT RUEL, Marie-Lou sa fille qui a pris la succession dans la direction artistique de la boîte à chansons …. et Lise sa tendre compagne
Pierrot
Michel…. on est le 12 février 2011 ….. Qu’est-ce que t’as à dire à la planète aujourd’hui?
Michel
Aye, ça va aller sur Internet ça. C’est pas des farces. Imagines-tu ça UN CONCIERGE … un concierge… qui aujourd’hui … qui… à cause de l’Internet peut communiquer son message autour du monde… c’est fantastique… Pis là… moé… mais tu connais mon défi… tu connais mon défi.. hen… Moé ça fait huit ans… ça fait huit ans que j’suis concierge… ça faitte huit ans le 18 décembre qui vient de passer….pis eeee… comme tu l’sais… c’tait pas vraiment mon plan de carrière ça… concierge…
Mais là… le défi que je me suis donné à relever… C’EST D’CHANGER MA VIE… changer ma vie parce que… Je l’sais j’peux faire autre chose que ça.. voyons donc… Pour moi c’que.. c’que.. c’que j’imagine… C’EST LA QUESTION DU TALENT GASPILLÉ, vois-tu…
J’me suis r’trouvé obligatoirement dans une position de concierge parce qu’y fallait faire fonctionner la maison… y fallait faire fonctionner la cabane… c’est sûr… faut pas lâcher la cabane… c’est la famille.. c’est le support… c’est.. c’est ces affaires-là…
Mais au fond d’moi-même, j’me suis toujours dit aussi : VOYONS, J’PEUX FAIRE PLUS QUE ÇA… D’ailleurs, j’ai déjà faitte plus que ça. Mais moé mon plan de carrière, de la manière dont ça s’est passé hen… tu l’sais… j’veux dire.. ça parti comme ça… pis ça faitte ça de même… (Michel fait le geste de l’avion qui tombe, Pierrot rit)…. ça piqué du nez… tiens… Mais moé je pensais que j’étais au début de ma carrière quand j’avais 20 ans… c’que je savais pas dans c’temps-là … j’étais déjà au sommet de ma carrière… je l’savais pas (rire Pierrot)… TOUT C’QU’Y ÉTAIT POUR VENIR APRÈS C’ÉTAIT POUR DESCENDRE… vois-tu..
Mais c’qui est arrivé… c’est que dans c’temps-là… écoute ben ça… écoute… Dans c’temps-là… j’me d’mandais… en fin d’semaine-là… j’me d’mandais… J’veux faire un monologue mais.. qu’est-ce que je vais faire comme monologue? Le défi… c’est d’changer ma vie parce que tu m’as dit : T’AS-TU CONSIDÉRÉ ÊTRE UN ARTISTE? Mais là franchement là, quand ça c’t’est arrivé là… me suis dit… c’t’est à peu près le pire choix que je peux pas faire dans vie d’être un artiste pour changer ma vie… POUR ÊTRE ÉCONOMIQUEMENT PLUS INDÉPENDANT (grand rire Pierrot).
Moé mon problème, c’est qui m’manquait d’argent, vois-tu… j’travaille fort… j’travaille fort… j’ai toujours travaillé fort… pis on dirait que plus je travaille fort, moins j’ai d’argent (grand rire Pierrot).
…. Moé je faisais ça pour HONORER MA FEMME parce que r’gar… je r’prends mon histoire y a 35 ans passé…
Quand j’avais 20 ans, les affaires allaient ben.. moé… j’tais chansonnier dans l’Vieux Montréal… pis j’avais du fun à mort… pis j’rencontrais plein d’monde… pis… j’tais su l’party tout l’temps… Mais c’qui est arrivé c’est que…
J’ÉTAIS AUSSI UN TRICHEUR DANS C’TEMPS-LÀ
Pis à un moment donné, à cause de d’ça…
LA SOMME DES TRICHERIES
M’A EMMENÉ À PENSER QUE
JE POURRAIS CHANGER DE VIE
Pis dans c’temps-là je me suis dis… Je pourrais changer de vie comment?… comment? Moé j’aimerais ça… mon rêve… mon rêve ce s’rait quoi? Ce serait de rencontrer la femme de ma vie… une femme qui m’aime… puis avec qui… J’SUIS CAPABLE DE PAS TRICHER… ça c’était mon rêve dans le temps…
Pis là, comme c’est la fin de semaine de la Saint-Valentin, j’me disais que c’est que je pourrais faire… pour honorer… la femme qui s’est trouvée su mon chemin… pis qui a accepté de me prendre petit moi… pour la vie… COMME SON HISTOIRE D’AMOUR… fais je me suis dit, ce que je vas faire en fin de semaine… j’va honorer cette belle histoire-là… QUI EST VENUE ME CHERCHER MOÉ QUAND J’AVAIS BESOIN…
pis je l’savais pas dans c’temps-là… mais… j’étais prêtte… j’étais prêtte… j’me suis dit…
J’VEUX MIEUX QU’ÇA
J’ARRÊTE DE TRICHER…
JE ME RENDS DISPONIBLE POUR D’AUTRE CHOSE…
Pis, je l’savais pas d’où ça viendrait mais… tout d’un coup… elle est apparue là… en haut des marches d’un escalier roulant… au magasin… chez Eaton j’me rappelle… une journée pis a m’dit : ahhh… «tu chantais dans l’vieux-Montréal toé»… vois-tu… elle a m’avait connu.. moi je l’avais pas connue… mais je l’avais reconnue parce que je l’avais vue bon… c’est aussi simple de même…
Mais la grande histoire c’est que… la grande histoire c’est que, à c’moment-là… imagine-toé… j’avais…
J’CHU TOMBÉ EN AMOUR INSTANTANÉMENT…
J’AVAIS L’IMPRESSION
QUE C’ÉTAIT LA RÉPONSE À MA PRIÈRE.
CETTE FEMME-LÀ QUE J’AI VU CETTE JOURNÉE-LÀ.
Écoute-ben c’qui c’est passé… On a passé à c’moment-là quelques belles journées à s’rencontrer… pis à jaser… et pis aller dans l’Vieux-Montréal… pis à vivre des belles émotions à c’moment-là…
Mais, imagine-toé… j’ai commencé à m’sentir que c’te femme-là était trop bonne pour moé, que j’étais pas vraiment encore assez prête que je shakais dans mes bottines , QUE J’TAIS PAS SÛR D’ÊTRE ASSEZ DROITTE POUR MÉRITER ÇA…
Pis là j’me suis dit… au bout de ces deux s’maines-là, je me suis dit : «ah, écoute, faut, faut j’fasse du ménage dans mes affaires … j’faut j’fasse du ménage dans mes affaires… j’ai encore des affaires à régler…
J’lui dis : r’garde bien… pour une fois dans ma vie… J’va être honnête… j’ai envie de cette histoire d’amour-là… mais je suis pas sûr que je suis capable de relever le défi aujourd’hui… Pis j’ai dit : r’gar, j’aime autant te l’dire… si amais on est dût pour être ensemble… ce s’ra plus tard…
On s’est séparés là. Pendant 4 ans… j’ai faitte d’autre chose… (grand rire de Pierrot)…
Pis à un moment donné, y est arrivé que… j’étais libre et disponible, frais et dispos, prêt pour la belle histoire… mais là moé, je l’savais pas moé si à serait encore là…
Je prends le téléphone, je r’garde dans l’annuaire de téléphone … a j’trouve son nom… Ben était pas à même adresse… avais changé d’adresse… Pis tu sais, les femmes dans l’annuaire au téléphone, y marquent pas le nom au complet… pas le prénom… une initiale… moé j’appelle M. Auld et puis… c’est-tu Maurice, je l’sais pas (rire de Pierrot). Je l’savais pas… j’appelle… mais c’est elle qui répond… mais là… la chance…
on s’organise un rendez-vous dans les journées qui viennent… une rencontre… puis depuis c’temps-là… ça fait 28 ans qu’on est ensemble… 16 ans cette année qu’on est mariés… et puis je dois te dire… que c’est ben certain que ça changé ma vie… ça changé ma vie…
Pis aujourd’hui, j’aimerais la remercier et lui dire que… ça marché mon affaire
QUE J’AI JAMAIS TRICHÉ… EN 28 ANS…
POUR UN GARS COMME MOÉ C’EST UN MIRACLE…
C’est un miracle… l’amour c’est fort.. l’amour c’est fort hen… cette femme-là, c’est un ange du ciel vois-tu… est arrivée elle pure…pure…simple… créatrice et impressionnante… et magique… et parfaite…
Ça m’a été donné à moé un gars qui… vois-tu… r’garde r’garde c’qui s’est passé… dans c’temps-là… A m’a connu elle, j’tais dans mes belles années, pis après ça r’garde, mon affaire s’est mise à descendre… ça s’est mis à descendre…
Chu devenu représentant pour les compagnies hen… à commission… ç veut dire tu fais pas d’argent jamais (grand rire Pierrot)… tu payes pour travailler hen… a m’a patienter a m’a dit… ben oui y travailles fort le gars… a m’a encouragé pis tout ça pis là… j’ai commencé à rêver qu’y fallait encore que je change ma vie…,
Je prends contact avec vous aujourd’hui suite à la suggestion de Madame Martinez, agente de Monsieur Fred Pellerin. Je suis artiste peintre et, inspirée par des paroles que j’ai entendues de Fred j’ai fait trois petites toiles. Je ne veux pas les publier (sur Facebook, Instagram ou mon site WEB) sans avoir eu préalablement l’autorisation de l’auteur de ces phrases et j’ai compris que ces mots étaient de Monsieur Pierre Rochette, que vous représentez. Je mets en attaché des photos des oeuvres. Encre/fusain sur papier aquarelle 11 x 15
po. Pas des chef-d’oeuvres, juste un inspiration très spontanée….
Les phrases sont:
As-tu un rêve?
Quel est-il?
Qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve?
Sans obligation aucune de Monsieur Rochette. J’en profite pour le féliciter pour ses textes.
Anne-Françoise Bélanger, artiste peintre
voici l’adresse de mon site WEB et ma page Facebook
Quel beau talent vous avez Madame….. Comme notre équipe de recherche prépare un doctorat dont le titre sera:
JE TE DEMANDE PARDON, UNE MÉTHODOLOGIE MULTIVERSIELLE DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR
C’est à mon tour, au nom de notre équipe de recherche, de vous demander la permission d’exposer vos oeuvres
dans notre doctorat qui un jour sera publié sur Internet….
les quatre premières questions
1:quel est ton rêve?
2: dans combien de jours?
3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
menant à une cinquième, base de l’invention de l’institution de la nano-citoyenneté-planétaire…
5: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
Pierrot vagabond
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MOÉ ÇA ÉTÉ L’HISTOIRE DE MA VIE CHANGER MA VIE À TOUTES LES SEMAINES…
Pis là finalement… je me suis trouvé une belle job de directeur … des ventes… pour une firme d’animation 3 D super moderne quek chose de beau.. t’sais veut dire la plus belle affaire du monde… J’ai fait $1000 dans mon année (immense rire de Pierrot)
ça m’a couté 2,000 pour faire ce $1000 là… j’rentre à maison pis à m’accueille comme si j’étais un héros encore… vois-tu… plutôt qu’un zero là t’sais…
Moé j’me dis j’arrive pas… j’travaille… j’travaille… j’travaille… j’ai pas la bonne façon c’est sûr… j’gagne pas, chu perdant tout l’temps…
MAIS ELLE A M’SUPPORTE vois-tu pendant toutes ces années-là… Moé je sais que j’ai un talent… celui de chanter celui de de… même là chu pas sûr… mais a vois ben que je fais mon possible… a m’a toujours supporter vois-tu… dans c’que j’veux faire…
Pis aujourd’hui, j’ai encore une fois décidé de changer ma vie pis faire des monologues… écrire des chansons… des affaires qui ont pas d’allure… un artiste, ça gagne pas sa vie… tu peux pas supporter ta famille quant t’es t’un artiste au Québec.. c’est dur… tu y arrives pas… hen… bon…
Alors… pis moé je rêve que notre affaire… avec les rêveurs équitables.com… ça va devenir tellement fameux… que l’argent va rentrer pleine porte icitte… pis on va régler tous nos problèmes financiers, ça va être le fun.. après ça… on va pouvoir relaxer un p’tit peu t’sais… à 80-90 peut-être (rire Pierrot)… on travaille fort… veux-tu…
Pis elle, c’est qui… ça va ben ses affaires, c’est un peu mieux que moé… j’veux dire… j’sais pas pourquoi mais… elle a n’a quelques sous fait que ça lui permet de me toffer t’sais… c’est ça qui arrive
Alors aujourd’hui… mon monologue, y est comme toutte faite… mais… j’avais décidé d’appeler ça .. ON EST DANS L’ROUGE… (immense rire Pierrot)… La Saint Valentin… la St-Valentin… la St-Valentin oui… la couleur c’est rouge…
Pis tu vois-tu moé là., comme concierge, pour être rendu… dans le fond d’la cave là… ça m’a pris du temps avaler ça… d’être rendu là… ça m’a pris du temps avaler ça… Mais à un moment j’ai compris que là je marchais à genoux mais que c’était pas pour a rien… c’était pas pour a rien… j’ai appris ben des affaires…
J’AI APPRIS PREMIÈREMENT
À SERVIR LES AUTRES…
AU LIEU DE PENSER RIEN QU’À MOÉ…
J’ai appris que , quand ça allait ben dans la vie, faut avoir un peu d’humilité parce que tu sais jamais quand tu vas t’mettre à descendre… (rire Pierrot) … la meilleure preuve c’est moé-même… vois-tu?…
Alors je me dis : Y faut honorer… là l’affaire du rouge… y a rien que des mauvaises nouvelles dans l’journal… pourtant ça fait des années que je le dis moé que la finance va crasher… hen pourquoi… j’essaie de ramasser pis d’ramasser pis je vois le maire de ma région qui vient me vider les poches avec les taxes pis qu’y m’en met par-dessus le ponpon… j’chu pu capable de toffer… pis quand même je travaille comme un fou… j’arrive pas…
Fait que, rendu au fond du trou, que c’est qu’tu fais… tu dis : faut que je fasse quek chose… hen… fait que je me suis dis : c’que je va faire… pour le moment… j’va célébrer la St-Valentin… pis j’va avoir du fun en fin de semaine… et pis j’va simplement continuer à RÊVER QUE ÇA VA ARRIVER NOS AFFAIRES… parce que c’est la meilleure affairw qu’on peut faire…
Y nous disait cette semaine.. y a une fille… y a une fille dans le journal de Montréal hier… a l’écrit : LA CATASTROPHE S’EN VIENT… TOUS LES FONDS MONÉTAIRES VONT TOMBER… dans le monde entier (rire Pierrot)… Pis là la preuve, ça commence avec l’Égypte… pis c’est vrai que ça arrive de même…
Ecoute ben… moé j’me suis dit là… En fin de semaine… j’va célébrer…on est dans l’rouge … ok…on est dans l’rouge… ben on est dans l’rouge nous autres aussi… (Michel montre un verre de vin rouge à la caméra)…
On va célébrer la St-Valentin avec Marlene… pour la remercier… POUR AVOIR UNE ÂME SI GRANDE ET DE M’AIMER MALGRÉ TOUT… COMME ELLE AVAIT DIT… POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE… Alors je lève mon verre à la charmante Marlene… et puis… (dépose son verre)
Me fais plaisir de lui offrir (MONTRE UN BOUQUET DE FLEUR À LA CAMERA) … UN PETIT BOUQUET D’AMOUR DONT ON SE SOUVIENDRA TOUJOURS…
JE T’AIME MARLENE
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1155 ….. 16 MARS 2015
1155..(MICHEL LE CONCIERGE)
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Blogue de Pierrot vagabond-chercheur… 16 mars 2015
Pendant que je montais en autobus (avec mon Ipod écoutant France-Culture et 4 épisodes sur le coran) pour assister à la première de l’exposition de Jeanne et ses marionnettes au musée de Valleyfield, mon ami Michel avançait sur le film-performance au sens non pas de performance micro-récit-spectacle, mais de Poïétique-performance conduisant à la marche pour l’ONU en 2018 passant par le cinema politica, Michel passait la fin de semaine sur le montage de son film.
Wowwwwww… L’objectif du film, démontrer que dans le pays œuvre d’art de demain, l’amour d’un être humain pour sa conjointe constitue une œuvre d’art (dictionnaire Souriau) au sens où une vie personnelle poïétiquement œuvre d’art sur un long terme est plus importante que l’œuvre ou la signature pour définir une œuvre d’art-performance.
Et c’est en ce sens que le constructivisme russe m’apparaît l’ancêtre de l’œuvre d’art du 21ème siècle. Taraboukine et Axionov entre autres avaient bien vu le mur-limite atteint par l’ésotérisme de Kandinsky d’une part et le suprématisme de Malevitch d’autre part.
Tout le rapport entre la ligne, la couleur, la composition, la représentation fut réinterprété sous l’angle de matériaux, de la matière, comme une tentative inconsciente de construire la vie, enfin rendue conscience par la crise des mythes et des religions, dont la religion de l’art pour l’art(l’aura).
On passa donc de la crise de la peinture de chevalet (le dernier tableau, le fameux carré rouge d’arthur Danto) au désir de faire exploser le constructivisme par le décor de théâtre (Taraboukine et Axianov) comme par le cinéma (Eiseinstein).
Aujourd’hui, nous sommes devant la crise de l’œuvre comme de la signature de par le passage du macro-récit au micro-récit au nano-récit. Effectivement, passer du modernisme au post-modernisme, puis du post-modernisme au NANO-ROMANTISME, ne serait pas une si mauvaise idée pour l’étiquette de l’ère du 21ème siècle en art.
A bien considérer, ma démarche de m’associer poïétiquement à un ouvrier (Michel Woodart) pour signer l’œuvre d’art par l’amour d’un couple, tel qu’annoncé par Souriau dans son dictionnaire, dans le but d’une marche pour l’ONU en 2018, je qualifierais ce type de démarche de NANO-ROMANTIQUE.
Au sens où je compte plus sur le viral ou le rhyzomique dans un tout monde à construire (constructivisme) pour réaliser mon rêve. Oui, LE NANO-ROMANTISME ME SEMBLE BIEN une étiquette séreuse à envisager.
D’autant plus que j’envisage, comme mode de performance nano-récit, des rendez-vous des rêveurs équitables comme forme de performance poîétique à la suite de l’onu en 2018.
Il était presque minuit…. G. était en réclusion dans sa chambre depuis plus de deux heures à théoritiser l’économie de ses sauts conceptuels à travers l’évolution de sa conscience graphique de l’origine du réel….
De mon côté, j’étais dans la cuisine à travailler sur le débris 20 des débris de la mémoire du k-oeur du doctorat (Auld, Woodard, Rochette, chapitre 3, celui de l’archétype hologrammique du vagabond céleste.
Il faut dire que G. et moi sommes sortis de notre sommeil métaphysique vers 7 heures de soir….. L’eumétrie esthétique du respect de nos rythmes réciproques de recherche a atteint ces jours-ci une très belle vitesse de croisière.
Nous avons des rituels confortables, d’une grande paix psychologique … comme par exemple… chacun à tour de rôle ou ensemble aimons bien aller prendre une marche de nuit philosophique.
Nous avons chacun un téléphone intelligent…. ce qui fait que , de mon côté, la seule qui me téléphone, c’est G. … Ce qui me fait bien rire… moi qui n’ai pas eu de téléphone depuis au moins 15 ans… Mais bon…
Donc, ce soir, ma marche philosophique a été consacrée (vers la fin) à la thématique de L’ASCÉTISME ONÉRIQUE …. Un rêve atteint sa densité légère et somptueuse par une discipline des désirs qui pourraient nuire à ce rêve….
Je parlais justement avec G. lors de notre dernier sommeil de la joie de vivre avec elle au quotidien une AMITIÉ OEUVRE D’ART …. Je me rends compte que le succès de notre complicité repose sur le respect des différences dans nos vies de chercheuse et chercheur…
est plutôt du genre casanière ou bouger le moins possible permet de demeurer en vigilance de pensée abstraite… Elle peut passer des heures et des heures en mode onérique immobile entre deux séries coréennes sur you tube…. et soudain… 24 ou 48 heures plus tars, elle me réveille et me communique ses dernières avancées… enregistrées bien sur sur son téléphone intelligent…. C’est vraiment une chercheuse 24 heures sur 24 consacrée à sa métaphysique…
De mon côté, je suis un peu plus hermétique… j’aime bouger et réfléchir en marchant… Voila pourquoi j’aime bien faire les commissions, le ménage, la cuisine, le lavage, la vaisselle et habiter la cuisine comme bureau de réflexion de métaphysique onti-kha-tive…. Et comme je disais à G. nos deux configurations dans le monde de l’onti-ke sont vraiment complémentaires….
Je pense que je tente de faire de ma vie ….. une vie personnelle oeuvre d’art par une théoritisation du vagabondage par le rêve big bang dans une posture méthodologique auto-référentielle … et que le blogue, finalement, témoigne de ma vie d’artiste du quotidien de ses grandes joies et rarement de ses peines….
La discipline onérique qui m’habite depuis toujours je crois fait en sorte que je n’ai jamais bu, ni fumé, ni drogué, parce que je voulais LA BEAUTÉ DU MONDE entre mes mains et mon k-oeur d’artiste de scène…
Il y a deux formes de passé la nuit qui viennent me visiter pendant que je dors… celle des débris de la mémoire du k-orps fait de mes divorces, de mes incapacités à vivre le champ des désirs dans le réel parce que le rêve vécu sur et par la scène est encore… même aujourd’hui,,,,, trop DISCIPLINE ONÉRIQUE… La vie est une scène… ou le décors est constitué de ma vie onérique…
Je crois n’avoir jamais manqué un spectacle durant mes 32 ans de carrière … malade ou pas malade… j’étais chatelain de mon rêve… Je ne me suis pas vu vieillir…. et même encore aujourd’hui, à 72 ans, j’ai la jeunesse heureuse de la discipline de mes rêves onti-kha-tifs…
De là ma fascination à me retrouver jour après jour, nuit après nuit, dans l’aura onérique d’une jeune rêveuse de bientôt 33 ans aux sauts conceptuels métaphysiques de calibre international…
C’est trop fou comme synchroni-vie-té…. Et je m’y laisse bercer… sans peur de l’avenir, sans inquiétude du présent… heureux d’être une peinture vivante d’un homme heureux au fond de ses rêves….
J’ai toujours rêvé d’une grande amitié oeuvre d’art avec une femme brillante, dont mon rêve pouvait prendre soin du sien … la vie me l’a offerte comme un k-adeau….
Agrégé de Philosophie (France), Docteur ès lettres et sciences humaines (Paris I), François Duchesneau a été professeur de philosophie à l’Université d’Ottawa de 1971 à 1979. Il a poursuivi sa carrière académique à l’Université de Montréal depuis lors et y a assumé les fonctions de directeur du Département de Philosophie, de vice-doyen de la Faculté des Arts et des Sciences et de vice-recteur à la planification et aux relations internationales. Membre de la Société Royale du Canada depuis 1984, il a reçu le Prix des sciences humaines de l’ACFAS en 1992 et le Prix Killam du Conseil des Arts du Canada pour les sciences humaines en 2003. Membre du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et de la Conseil consultatif national sur la science et la technologie, il s’est vu confié, au cours de sa carrière, la présidence de la Société canadienne d’histoire et de philosophie des sciences, de l’Association canadienne de philosophie et de la Fédération canadienne des études humaines. Il a été titulaire de la Chaire Mercier à l’Université de Louvain, directeur d’études invité à l’École des Hautes-Études en Sciences Sociales de Paris, et professeur invité à l’Université d’Alberta et à l’Université Paris-I. Il est membre du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie depuis 2007.
L’archétype hologrammique du vagabond céleste après avoir été sulpté par la littérature dans le 1000 pages de Monsieur 2.7k? (www.reveursequitables.com/cahierdepresse/ monsieur 2.7k?/ téléchargeable gratuitement sur internet
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Voici l’histoire de Monsieur K… , prisonnier numérique K…ui s’évade d’Internet après avoir franchi 1000 pages dématérialisées de débrits de bitts… Son rêve, marcher la fraîcheur existentielle de la beauté du monde sans le boulet de l’information enchaîné à l’un de ses pieds, enfin libéré de 1000 pages de placenta ayant permis l’accouchement d’un vagabond céleste.
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L’archtype hologrammique de Michel le concierge qui chante son amour oeuvre d’art pour Marlene la jardinière à travers sa traduction et son interprétation de la chanspn du camionneur de son partenaire de recherche hologrammique ….. Pierrot vagabond
Pierrot vagabond dans le studio de Michel le concierge à Grandes Iles quelque part l’hiver 2008.
Ces 23 chapitres du roman l’île de l’éternité … écrits il y a presque 30 ans ….. me rappellent que ………… c’est sur la petite scène du café St-Vincent qu’un philosophe-chansonnier du nom de Pierre Rochette … camarade de scène du romantique chansonnier-animateur Michel Woodard de l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) …. vécut l’ahurissante découverte de la fissure du temps en courbant le temps, soir après soir, par une suite de chansons, de brosses d’être et d’attaques d’être.
À la fin d’une vie de creuseurs d’étoiles ab-temporelles (ab… dans le sens de la partie onérique du temps se vivant lui-même comme personnage big bang multiversiel) …… ce philosophe-chansonnier a peut-être réussi à sculpter les mots pour en témoigner …… et cela dans le cadre d’une philosophie spéculative radicale…. (issue de la métaphysique de Whitehead)
Alfred North Whitehead, né le 15 février 1861 à Ramsgate et mort le 30 décembre 1947 à Cambridge (Massachusetts), est un philosophe, logicien et mathématicien britannique. … Au début de sa carrière, Whitehead écrit principalement sur les mathématiques, la logique et la physique.
AB-LOGIQUEMENT ( L’AB-LOGIE ÉTANT LA SYNCHRONI-VIE-TÉ ONÉRIQUE MULTIVERSIELLE HORS LOGIQUE ARISTOTÉLICIENNE PARCE QUE K-ANTO-K-OSMOLOGIQUE EN SOI) …… ………………….
Un rêve oeuvre d’art est un programme -manifeste onti-kha-tif (le merveilleux onérique d’une profondeur de l’instant présent) d’une marche créatrice issue de …. tout en étant aspirée par … son rêve big bang , La dissolution de l’ontique (la banalité du quotidien) …découlant de la première des quatre questions du pays oeuvre d’art: …. Quel est ton rêve? …. dans le sens de cette belle phrase de Pierre Curie
Pierre et Marie Curie, scientifiques
FAIRE DE SON RÊVE UNE RÉALITÉ ET DE SA RÉALITÉ UN RÊVE.
Si je ferme les yeux et que je me retrouve dans la ville de La Tuque de mon enfance … on dirait un rêve …. dont certains éclats que je surnomme des débris de la mémoire du k-oeur …. surgissent dans le ciel intérieur de mes intemporalités comme des geysers de volcan qui cherchent à me dire quelque chose.
Quand une ville vit un rêve et qu’elle n’est pas consciente que ce qu’elle vit est d’abord un rêve énigmatique… étrange…. impossible au sens ou ,,,,, pourquoi être né là plutôt qu’ailleurs? … Pourquoi être né à cette époque plutôt qu’à une autre? Pourquoi me semble-t-il être victime d’un destin injuste (infirmité) plutôt qu’un horizon plein de promesses? Pourquoi des parents sont-ils alcooliques plutôt qu’aimants?
De mon expérience de vagabond céleste … il m’apparaît que tant qu’une personne humaine n’a pas identifié en elle UN RÊVE pour lequel elle est aspirée à faire des sacrifices importants… ou il apparait naturel que le champ de bataille des désirs que constitue la vie des pulsions et des sentiments soit mis entre parenthèses …. comme si on fabriquait à l’intérieur de soi une SERRE OEUVRE D’ART …. elle ne peut se S”ab-chaîner de l’onti-ke qui constitue la lourdeur de son quotidien.
UN RÊVE OEUVRE D’ART est d’abord une LUMIÈRE D’ESPÉRANCE .. UN PHARE BOULEVERSANT DE DIGNITÉ HUMAINE …. même dans les moments les plus désespérants …. dans l’onti-ke du quotidien ou soudainement ce qui semblait avoir du sens … s’écroule au moindre irritant imprévu …..
Comme vagabond céleste … je ne sais pas si dans les moments les plus difficiles (ampoules aux pieds, faim au ventre, pluie traversant toute mon humanité, froid me clouant sur un carton en dessous d’un pont tremblant toute la nuit …) … j’aurais pu tenir la route si mon rêve oeuvre d’art ne m’avait pas tenu compagnie… me rassurant dans la souffrance, me nourrissant, me séchant, me réchauffant …
comme SI CE RÊVE UNIQUE COMME UNE FEUILLE DANS UN ARBRE…. me rappelait , nuit après nuit, jour après jour , que j’avais MOI AUSSI le pouvoir de façonner LE RÊVE OEUVRE D’ART D’UNE VIE comme les arbres, leurs feuilles et le vent façonne eux aussi UNE FACETTE DE LA VIE SUR TERRE….
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C’est comme si mon intuition axiomatique la plus profonde me disait: PUISQUE LA VIE EST UN RÊVE …. TOUT M’INVITE À FAIRE DE MA PROPRE VIE
DANS CE RÊVE…. DE LÀ LA PREMIÈRE QUESTION DU PAYS OEUVRE D’ART….
1: QUEL EST TON RÊVE?
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Juste la question … Quel est ton rêve? … dans le contexte du fait que l’humanité semble vivre une errance cosmologique parce qu’incapable de répondre de façon incontournable aux quatre questions métaphysiques qui me semblent les plus universelles: 1: QUI SOMMES-NOUS? …. 2: D’OU VENONS-NOUS? …. 3: OU ALLONS-NOUS? 4: POURQUOI Y A-T-IL QUELQUE CHOSE PLUTÔT QUE RIEN?… (question de Leibniz)
Cette errance cosmologique de l’humanité entière confinée sur la planète Terre semble se diviser en trois formes d’errances: 1: L’ERRANCE FANTOMATIQUE (trois quart de l’humanité dans la survie la plus troublante) …
L’ERRANCE AXIOLOGIQUE ( un quart de la planète dans le déni de la souffrance des trois quart la plus blessante) …
ET L’ERRANCE POÉTIQUE ( celle qui est concernée par le droit le plus élémentaire des errants fantomatiques à vivre par un rêve big bang une vie personnelle oeuvre d’art). Ce sont des lampadaires … Des lumières d’espérance dispersées mais inspirantes parce que FONDÉES SUR DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR AU SERVICE DE L’HUMANITÉ OEUVRE D’ART EN SOI.
Et l’humanité oeuvre d’art en soi … c’est .. par la force même de son rêve big bang … assumer la responsabilité de conscientiser LES ERRANTS AXIOLOGIQUES étatisés (193 Etats) de leur responsabilité onérique face .. en premier lieu … aux millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre ….
De là …. l’émergence de cette nano-modernité au 21eme siècle … ou le nano-citoyen-planétaire … se visualise soudainement comme SOLIDAIRE DE L’HUMANITÉ OEUVRE D’ART en devenir …… en inventant une institution que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) nomme .. LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE ….
Marle jardine de son k-oeur la beauté du monde d’une humanité oeuvre d’art…. par son rêve oeuvre d’art
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Cette institution de la nano-citoyenneté-planétaire … peut enfin naître …. parce que au 21eme siècle … enfin … IL Y A PLUS DE TELÉPHONES INTELLIGENTS QUE D’ÊTRES HUMAINS …. et cela… est une révolution en soi …. Il suffit qu’un organisme comme l’institut d’intelligence artificielle du Québec … travaille sur ce projet au niveau de la science des algorithmes …. pour qu’une simple application dans toutes les langues permette d’imaginer UN TIRAGE AU SORT… village par village, ville par ville …. par lequel pourra soudain surgir UNE FIERTÉ NANO-CITOYENNE-PLANÉTAIRE … en se disant qu’il est maintenant possible d’imaginer, par conséquence, DEUX ASSEMBLÉES DES JUSTES (39 femmes et 39 hommes) élues par tirage au sort et sculptant LE RÊVE D’UNE HUMANITÉ OEUVRE D’ART par la beauté de chacune de nos vies personnelles oeuvre d’art …. en dévotion qwalia pour parler au nom DES CENTAINES DE MILLIONS D’ERRANTS FANTOMATIQUES (et surtout au nom des millions d’enfants se mourant de faim ou de blessures de guerre) se faisant conscience oeuvre d’art s’adressant aux 193 états féodalisés par des puissances nucléaires en leur disant.
LA VIE EST UN RÊVE …. MAIS MALHEUREUSEMENT LES TROIS QUART DE L’HUMANITÉ VIVENT UN MAUVAIS RÊVE… UN CAUCHEMAR, UNE TRAGÉDIE….
OUI LA VIE SUR TERRE EST UN RÊVE…. dont on ne connait pas les réponses aux questions métaphysiques fondamentales: 1: QUI SOMMES-NOUS? … 2: D’OU VENONS-NOUS? … OU ALLONS-NOUS? 4: POURQUOI Y A-T-IL QUELQUE CHOSE PLUTÔT QUE RIEN?
Et si on repartait de rien pour redessiner le rêve de vivre sur terre… FAIRE HUMANITÉ ENSEMBLE….. VOILA UN RÊVE D’UNE HUMANITÉ OEUVRE D’ART EN DEVENIR….. symbole même de la nano-modernité du 21eme siècle.
Pierrot vagabond
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pierrot vagabond le 28/01/2014
Alliance française de Toronto, Campus de Spadina – 24, Spadina Road, … /centre-culturel/icalrepeat.detail/2014/02/12/95/-/simon-gauthier-le-vagabond-ce leste.
wowwww quand j’ai vagabondé Toronto, je suis allé dans la salle où Simon va présenter le vagabond céleste, à l’alliance française… incroyable…. la réalité dépasse la fiction….
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pierrot vagabond le 29/01/2014
Alexis Lemieux a écrit :
Bonjour Pierrot,
C’est tout simplement génial. J’accepte absolument ce projet d’errance, après mon dépôt en juin, entre le 15 juillet et le 15 août. Je le ferai savoir à la direction du Musée!
Les quatre prochains mois seront cruciaux. Je vais travailler très fort pour y parvenir, car pour moi, c’est un grand projet (un très beau rêve) qui s’annonce bientôt!
Et pour le doctorat, mes réflexions porteront sur la muséologie et l’errance comme forme d’art social (par le biais des médias comme le cinéma)…
Voici le calendrier que j’ai présenté à mon directeur quand il m’a proposé une bourse de fin d’études le 22 janvier dernier. Nous avons eu une rencontre pour bien redémarrer mon projet d’écriture. Ce que je te propose, c’est que t’acheminerai les parties de mon mémoire à chaque fois que j’en terminerai une pour que tu puisses voir les différentes parties de mon travail et sa progression. Le calendrier que tu me proposes est très intéressant et je vais essayer de faire une synthèse entre ta proposition et la mienne pour parvenir sérieusement à terminer mon mémoire de maîtrise au début du mois de juin.
Alexis qui dépose son projet de doctorat à l’admission demain matin!
à bientôt,
Alexis
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suggestion
si tu vas dans la direction suggérée, le plus important est de lire avec l’idée de ramasser dans tes lectures (les automatistes de Gagnon et la génération lyrique de Ricard et leurs bibliographies réciproques, des citations qui alimentent la définition personnelle des deux concepts opérationnels de ton mémoire: la poésie de l’errance comme art social (essence du refus global) et l’itinérance axiologique (essence de la beat génération 1968).
Pour ce qui est du projet docteur Volant de cet été, nous aurons certainement le temps de le bâtir méthodologiquement en vue de nos doctorats respectifs..
bon travail intellectuel:)))))))))))))))
Pierrot
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Salut Alexis
J’ai peut-être trouvé le fil d’or de mon doctorat:
LA PASSION DE L’ERRANCE.
Edouard Glissant (le tout-monde comme créoalisation), Deleuze Guattari (le rhizome), Sartre (l’existence comme condamnation à être libre) etc…
Je m’enfonce donc dans l’oeuvre de Glissant, pour évaluer la valeur opérationnelle du concept de l’errance au 21eme siècle. J’espère découvrir sa créoalisation herméneutique par ensemencement comme fondement de mon vagabondage dans mon concept de vie personnelle oeuvre d’art.
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QUESTION D’ALEXIS
Ton doctorat est-il une errance, ou un projet d’errance ou un projet sur l’errance? !! L’errance a-t-elle un but telle est la question?
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Voilà où j’en suis rendu conceptuellement.Je pense que mon doctorat est d’abord une errance rhyzomique par ma façon de vagabonder le système universitaire sans jamais m’y inscrire comme je vagabonde le Québec depuis 7 ans sans jamais m’y confondre.
Il est en plus un projet d’errance structurale au sens où il se définit comme une errance fractale en trois temps identiques: Monsieur 2.7 k, les cent chansons du vagabond et le doctorat.
Mais il se résume finalement à un projet architectural sur l’errance redéfinie comme initiatique au sens où il a comme objectif de documenter historiquement et philosophiquement le thème de l’errance durant quatre ans afin qu’en 2018, à titre d’artiste-activiste-humaniste-errant, je puisse marcher de la maison de Borduas à l’ONU pour faire reconnaître le droit universel à une vie personnelle oeuvre d’art, définie comme une vie sculptée par un rêve oeuvre d’art marchant par son appel une planète redessinée sans frontières.
En conséquence de quoi, je pourrais dire que mon errance est ma carte d’affaire, mon projet d’errance mon c.v., et mon projet sur l’errance mon testament de vagabond poète.
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LA PASSION DE L’ERRANCE
Je reviens sur ce thème car pour moi, fondamentalement l’errance devient passion quand elle marche sans concession éthique vers L’APPEL DE SON RÊVE même si celui-ci semble inatteignable, inaccessible ou utopique. Être prêt à mourir pour ne pas rater la rencontre avec son rêve, pour moi, rien en bas de cette passion et cela passe nécessairement par l’errance terrestre.
Je te cite Un texte du grand anti-esclavagiste W.E.B. Dubois dans son chef d’oeuvre …les âmes du peuple noir…dans son chapitre sur Alexandre Crummel…
C’est ainsi que cet homme à l’aveuglette, marchait en quête de lumière; tout cela n’était pas la vie – c’était l’errance sur cette terre d’une âme en quête d’elle-même, la lutte de celui qui cherche en vain sa place dans le monde, hanté sans cesse par l’ombre d’une mort même – la disparition d’une âme qui a manqué à son devoir. Il erra pendant vingt ans- pendant plus de vingt ans; et pourtant une question, irritante et lancinante, dévorait sans répit son entraille…… cet étrange pélerinage ne vous surprendra pas… Débarrassé de la tentation de la haine, brûlé par le feu du Désespoir, vainqueur du doute et armé pour le sacrifice contre l’humiliation, il rentra enfin chez lui, à travers les mers, humble et fort, doux et déterminé. Il s’inclinait devant tous les sarcasmes et les préjugés, devant toutes les haines et les discriminations, AVEC CETTE RARE COURTOISIE QUI EST L’ARMURE DES ÂMES PURES.
www.enracontantpierrot.blogspot.com
www.reveursequitables.com
sur google pierrot vagabond
sur google ou youtube… simon gauthier le vagabond céleste
Pierrot vagabond de son rêve
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Pierrot vagabond rochette le 26/07/2014
LA PASSION DE L’ERR(E)NCE
ou
«IL PRÉFÉRA PARTIR SEUL» D’ULYSSE
LORSQU’IL QUITTA PÉNÉLOPE
UNE DEUXIÈME FOIS.
Pour Edouard Glissant comme pour Sartre, au côté de l’homme dans son oeuvre, toujours l’humanité est présente à elle-même. Avec chacun des deux écrivains, le souffle et l’idée, le rythme et le concept, la parole et l’action s’offrent en écho. Les suivre, c’est voir, la passion de l’errance, le dessin de l’existence (Sartre) de la terre (Edouard Glissant) changer sous nos yeux. Le chatoiement surgit dans le renouveau des imaginaires qui s’accommodent de peaux, de langues et de de dieux différents, ouverts à l’incertitude et au tremblement, sans lesquels il n’y a pas de conscience véritable. p.424 Aliocha Wala lasowski, Jean-Paul Sartre une introduction.
p.s.
Vie personnelle oeuvre d’art ; err(e)nce en route vers son rêve.
tu sais quand on dit qu’un enjeu théorique doit être opérationnel c’est que l’étiquette employée doit contenir des attributs qu’on a choisi parmi plusieurs attributs de plusieurs auteurs sur le sujet et qu’en l’appliquant à notre sujet, empiriquement ca semble tenir la route dans l’apprentissage de la pensée abstraite. on apprend vite qu’il n’y a aucune définition parfaite d’une étiquette , qu’une étiquette varie selon les attributs et selon les auteurs et finalement, on adore telle étiquette parce que tel auteur qui l’utilise nous inspire par le génie architectural de ses attributs composés d’idées principales et d’idées secondaires nous donnant quasiment le fil d’or de notre problématique devenant rivière coulant sous les berges d’un cadre théorique que l’on sent quasiment le nôtre.
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Exemple, l’étiquette de l’errance est très difficile à définir et quand Alexis l’utilisait pour argumenter empiriquement l’œuvre de son oncle, tout semblait toujours confus. quelque mois plus tard, je découvre Dominique Berthet qui fixe comme attributs que l’errance (étiquette) provient de deux branches l’iterare ( le projet initiatique) et l’errare (l’égarement).
Mais là encore, je découvre que ses attributs doivent être dynamisés.
Alexis et moi inventons donc un nouvel outil théorique quand l’errare gagne sur l’itirare c’est une errance fantomatique, quand l’errare combat l’itirerare c’est l’errance axiologique, quand L’iterare gagne sur l’errare c’est l’errance poétique.
L’enjeu théorique devient donc celui ci : démontrer que cet outil théorique représente un choix empiriquement judicieux pour bien argumenter le thème de l’errance des un corpus de films de son oncle.
Comme tu peux voir, en sciences humaines, il n’y a que des quasi-paradygmes avec des conclusions ouvertes le plus vraisemblablement possible opérationnelles, l’importance est d’abord de bien saisir l’exercice de ce qu’une forme universitaire exige…
Pierrot
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RÉSUMÉ DE NOTRE DOCTORAT EN 300 MOTS
JE TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang.
JE TE E DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 14 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ?
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U. Par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec) , nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi.
Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU CŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre le rêve big bang), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre la non-tricherie), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre, ses jardins coups-de-coeur œuvre d’art).
Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au cœur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON » , en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question :
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (4eme et dernier chapitre).
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LE PLUS GRAND DES TROIS PIERROTS, ROBERT RUEL, Marie-Lou sa fille qui a pris la succession dans la direction artistique de la boîte à chansons …. et Lise sa tendre compagne
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage disait ton père. Tu te rappelles ? Comme tu me le soulignes dans ta dernière lettre, elle ne provient pas de l’Odyssée d’Homère, mais du premier vers du sonnet XXX1 des Regrets du poète du Bellay, peignant ainsi la nostalgie du pays natal. Le voyage atteint sa beauté quand on a la chance de retourner au pays de ses origines pour y mourir en paix entouré de ceux qu’on aime.
C’est en retournant enseigner aux enfants des enfants du camp Ste-Rose que j’atteignis enfin la sérénité du pays natal, pour y mourir en paix entouré de ceux que j’aime, les magnifiques de ce monde qu’ils soient philosophes ou poètes.
Alors que la plupart des professeurs de philosophie prennent leur retraire à cinquante-cinq ans, je commence la mienne. Ma barbe est grise, mes cheveux longs et encore nombreux parsemés de blond et de blanc. Mes paroles rares, mes oreilles grandes ouvertes et mes yeux émerveillés.
Je suis rendu à l’âge où aucune vérité n’est sûre. D’où est-ce que je viens ?, qui suis-je ?, où vais-je ? je me baigne dans la jouvence de mes adolescents et adolescentes pour mieux me ressourcer. Quand « ils » ou « elles » sont autour de moi dans la classe, à refaire le monde, je vois en eux des bateaux de nouveaux Ulysse en train de se construire au quai même de leur existence. Discrètement, je donne à manger aux oiseaux en les regardant œuvrer à donner un sens à leur vie. Et quand ils ou elles s’en retournent chez eux ou chez elles, je raconte à ma lune combien mes futurs marins me bouleversent à la veille de partir, à leur tour, à l’aventure de leurs rêves.
Je t’aime Marie
J’irai te voir aux Marquises
Durant les vacances d’été
Un des fils d’Ulysse
FIN
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ALEXIS LEMIEUX… MAGNIFIQUE MÉMOIRE DE MAÎTRISE SUR LE THÈME DE L’ERRANCE OÙ PIERROT LE VAGABOND CÉLESTE EST CITÉ COMME ERRANT POÉTIQUE DU QUEBEC
June 3, 2016 Pierrot le Vagabond ChercheurEdit
LE MÉMOIRE DE MAÎTRISE D’ALEXIS LEMIEUX
ENFIN NUMÉRISÉ AU SITE SUIVANT:
L’historique de l’errance, et des errants axiologiques, fantomatiques et poétiques, se représente sous des figures d’errance qui ont traversé les siècles: Comme Ulysse et le mythe grec qu’il a incarné, les personnages légendaires tels que le chevalier errant (11-12eme siècle) et le juif errant (au 16eme siècle). Puis les personnages fictifs d’œuvres littéraires comme Don Quichotte (Cervantes 17eme siècle) Robinson Crusoé (Defoe 18eme siècle), Goldmund (Hesse, 20eme siècle). Puis ont existé des êtres religieux, qui ont potentiellement vécu une errance ascétique, comme l’ermite François d’assise (12eme-13eme siècle) au moyen-âge, suivi de son successeur l’ermite Ignace de Loyola (15eme-16eme siècle) et le vagabond-conteur Jean de la Fontaine (17eme siècle). Puis apparaît la modernité au 19eme siècle avec ses poètes et ses philosophes errants tels que Henry David Thoreau (1817-1862), Friedrich Nietzsche (1844-1900) et son personnage Zarathoustra (ainsi parlait Zarathoustra) et nul autre qu’Arthur Rimbaud (1854-1891). Il y eut aussi ces voyageurs qui ont vécu des moments d’errance sans avoir fait de leur vie une errance prolongée ou perpétuelle: Alexandra David-Neel (1868-1969), Nicolas Bouvier (1929-1998) et Serge Daney (1944-1992). Plus près de nous au Québec et au Canada, il y eut des générations d’errants après l’arrivée des colons en Nouvelle-France. Quelques figures de l’errance sont à considérées parmi les coureurs des bois: les personnages historiques dont le fameux cartographe David Thompson (1770-1857) et son parcours impressionnant, «les canadiens errants» exilés ou déportés en Australie ou ailleurs sur des îles inconnues, les vagabonds comme le survenant ou le quêteur officiel de tous les villages de la province, les peintres québécois errants: Ozias Leduc, Paul-Emile Borduas et Jean-Paul Riopelle parmi d’autres, le «clochard céleste» tel que Jack Kerouac (1922-1969, le robineux de Montréal et son confrère itinérant, et «le vagabond céleste» comme Pierrot Rochette (1949- ), un allumeur de rêves. Toutes ces figures de l’errance au cours de l’évolution de l’humanité ont participé à la richesse et à la différence de la personne humaine à travers les frontières, les géographies, les histoires, les pays, les cultures, les disciplines, les types de déplacement et les formes d’intelligence multiples de nos congénères errants…..
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extrait p.48…
L’errance poétique, c’est l’itérare qui «gagne» sur l’errare dans le sens qu’il s’agit de la racine proéminente et qui a le plus grand potentiel de croissance. L’errance poétique est par la profondeur de la quête qui prend souvent la forme d’un voyage initiatique (intériorisé il peut prendre la forme d’une errance immobile) ou vécu dans l’espace par le biais du déplacement inhérent à un but ou à une quête. La racine ITERARE (elle très souvent positive) parvient à faire du sens et à dynamiser la vie d’une personne. Elle est appelée à la réalisation et à la concrétisation d’un projet ou d’un rêve. Elle apporte de l’équilibre dans un monde désordonné ou chaotique ou la racine ERRARE DE L’ERRANCE est de plus en plus courante. Il y a plusieurs individus qui ont réalisé de type d’errance positive: Paul-Emile Borduas, Pierrot Rochette, Mylène Paquette.
Les expressions «errance axiologique», «errance fantomatique» et «errance poétique» ont pris naissance dans le cadre de nos discussions avec Pierrot Rochette , au cours des deux dernières années. Durant ces moments de partage, nous avons abordé le thème de l’errance sous différents angles.
L’APPORT DE PIERRE ROCHETTE SUR LE PLAN DE NOS RÉFLEXIONS THÉORIQUES EST INDÉNIABLE, NOTAMMENT SUR LE DÉVELOPPEMENT DES RACINES «ERRARE» ET «ITÉRARE».
Lors de notre première rencontre, au MUSO situé à Salaberry-de-Valleyfield, où nous travaillions au mois de mai 2013, Pierrot Rochette s’est enthousiasmé pour notre thème de l’errance par sa pratique du vagabondage. Quand à nous, notre curiosité portait sur ses errances. Par la suite, nous nous sommes rencontrés à Montréal, notamment à l’UQAM et en périphérie. Le site CENTERBLOG.NET retrace une portion considérable de nos correspondances qui font état de nos échanges théoriques. Ces échanges théoriques demeurent accessibles en ligne sur ce site (nous possédons une copie manuscrite de ces correspondances).
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extrait p.51
Le quatrième chapitre de notre étude porte sur le concept «d’errance poétique». Et nous ferons surtout référence aux lettres de Paul-Emile Borduas et des écrits de Gilles Lapointe qui suggèrent l’errance de Borduas. Puis nous ferons un aparte sur l’errance de Pierrot Rochette qui est, selon nous, UN PARFAIT ERRANT POÉTIQUE…….
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extrait p.123…
Les peintres québécois Jean-Paul Riopelle, Paul-Emile Borduas, et Ozias Leduc sont des exemples de créateurs ayant vécu une errance poétique par l’aventure trépidante de leur projet artistique. De la même manière qu’eux, l’errant chansonnier poète Pierrot Rochette a fait de sa vie vacillante une errance-quête (mercredi 22 avril 2015, information du nord Ste-Agathe,17) ponctuée de passages et d’arrêts, une danse de la marche, «pour vivre sa vie de vagabondage là où la vie l’amène».
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p.s.
Merci Alexis Lemieux pour ton intégrité à mon égard car je puis témoigner de notre engagement commun à définir le plus lumineusement possible une étiquette dont les attributs essentiels ont longtemps souffert de confusion.
Je l’ai fait pour notre doctorat (Auld, Woodard, Rochette) pendant que tu le faisais pour ta maîtrise…. ce fut équitable…. et je te prédis un brillant avenir institutionnel universitaire.
sur Google
Pierrot vagabond
www.lepaysoeuvredart.com
Michel le concierge
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Professeur titulaire
Faculté des arts et des sciences – Département de philosophie2910, boul. Édouard-Montpetit local 420
Jean Grondin est professeur titulaire au Département de philosophie de l’Université de Montréal et président de l’Académie des arts, des lettres et des sciences humaines du Canada. Ses travaux d’une qualité et d’une clarté exceptionnelles ont contribué de manière notable à l’avancement des connaissances en philosophie et ont retenu l’attention des plus illustres penseurs de notre temps ainsi que des médias internationaux.
Figure marquante de la philosophie actuelle et éminent spécialiste de trois domaines qu’il a renouvelés en profondeur, à savoir la philosophie allemande, la métaphysique et l’herméneutique (l’art de comprendre), le professeur Grondin est l’un des philosophes canadiens les plus remarquables et l’un des plus lus dans le monde. Il a écrit plus de vingt livres qui ont été traduits dans une quinzaine de langues et publiés chez des éditeurs prestigieux. Il est notamment l’auteur de la toute première biographie du philosophe Hans-Georg Gadamer, qu’il a rédigée directement en allemand, de trois ouvrages de la collection Que sais-je?, d’une Introduction à la métaphysique et d’essais passionnants sur le sens de la vie humaine. Il a aussi traduit cinq livres de l’allemand vers le français. Sa philosophie du sens souligne la capacité de compréhension, d’initiative et d’espérance de l’intelligence humaine.
Depuis 1984, il a continuellement obtenu des subventions du CRSH, qui vient d’ailleurs de lui accorder une subvention Savoir (2017-2022) pour ses recherches actuelles, d’une grande originalité et en même temps soucieuses de transmettre l’héritage de la pensée métaphysique sur lequel repose notre civilisation : elles visent à proposer une articulation renouvelée de l’herméneutique et de la métaphysique qui cherche à montrer que toutes les sciences humaines reposent sur une métaphysique, c’est-à-dire un effort de comprendre ce qui fonde la dignité humaine et ce qui rend la vie digne d’être vécue.
La notoriété de ses écrits lui a valu plusieurs des plus importantes distinctions en sciences humaines : Officier de l’Ordre du Québec en 2016, prix Molson du Conseil des arts du Canada en 2014, Officier de l’Ordre du Canada en 2012, prix André-Laurendeau de l’Acfas et prix Killam en 2012, prix du Québec Léon-Gérin en 2011, prix Konrad-Adenauer de la Fondation Humboldt en 2010. Il a en outre été titulaire de la Chaire de métaphysique Étienne-Gilson à Paris en 2012-2013, et on lui a décerné trois doctorats honorifiques.
Pédagogue et mentor hors pair, il a dirigé près d’une soixantaine de mémoires de maîtrise et une vingtaine de thèses de doctorat. Il a été professeur invité dans plusieurs pays étrangers, y compris dans des pays défavorisés, dont le sort lui tient à cœur, entre autres, le Salvador, Haïti, la Biélorussie, le Venezuela et l’Argentine. Il a été membre fondateur de la Société canadienne d’herméneutique en 1985, de la Société francophone de philosophie de la religion en 2011 et de la Société canadienne de philosophie de la religion en 2018. Il est membre du comité scientifique d’une trentaine de revues savantes et est un conférencier recherché, à la fois par les grands congrès et les organisateurs de conférences d’intérêt général. Il a assuré une excellente visibilité à la philosophie par ses nombreux ouvrages d’introduction à la philosophie, par ses articles de vulgarisation parus dans des quotidiens à grand tirage et par ses 80 entretiens diffusés dans les médias.
Par toutes ces réalisations et par son engagement en faveur des sciences humaines et de la philosophie, le professeur Grondin contribue de manière admirable à l’essor de son milieu et montre qu’il se soucie au plus haut point de la diffusion du savoir dans le grand public.
Un rêve big bang est un rêve oeuvre d’art au service d’une humanité œuvre d’art ….. issu d’une errance poétique k-onstellaire tissée de ses débris de la mémoire du k-oeur …. dans le sens de cette réplique de Shakespeare dans LA TEMPÊTE:
« NOUS SOMMES FAITS DE L’ÉTOFFE MÊME DE NOS RÊVES ET LA MORT NOUS VIENT COMME DANS UN SONGE,
i le 30 octobre 2010 à 20 heures, le Patriote de Ste-Agathe présentera en avant-première un documentaire intitulé : Mon ami Pierrot, le dernier homme libre. Deux jeunes cinéastes ont suivi «le nomadisme philosophique» du chansonnier Pierre Rochette sur les routes du Québec depuis 2 ans et demie. Même si je n’ai donné de nouvelles à personne depuis 10 ans, explique le chanteur baladeur, Denis Lamarre, du Patriote, a posé un geste qui l’honore en ouvrant sa salle à cette première projection. Ayant entendu parler du problème financier des cinéastes pour terminer leur montage (un manque de $3,000) il leur a offert la salle du Patriote comme outil de diffusion et une participation à la vente de billets. Denis Lamarre est l’ancien partenaire de scène de Pierre Rochette, avec qui il a travaillé à la Calèche de SteAgathe durant 18 ans. Dix-huit ans de bonheur, dit ce dernier. Serait-il possible de rejoindre de vieux amis et amies par le biais du journal Ski-se-Dit? demande l’artiste. J’ai vécu à Val-David durant plus de 15 ans et j’y ai même été conseiller municipal! Ce serait pour moi une belle occasion de revoir plein de gens et, surtout, de ne pas trop décevoir les deux jeunes et courageuses cinéastes qui se sont intéressée à mon aventure. Info : www.theatrepatriote.com pierrot@reveursequitables.com DES NOUVELLES DE Pierrot Rochette
www.enracontantpierrot.blogspot.com
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HOMMAGE A DENIS LAMARRE
article sur Google
pdf, juin 2008, Flèche Mag
(Denis Lamarre)…«Mon retour à la chanson a duré près d’une vingtaine d’années, entre 1982 et 2000…
C’est pendant cette période fébrile qu’il est parti en tournée en duo avec son ami Pierre Rochette, des 2 Pierrots.
Les deux complices ont donné plus de 3 000 spectacles, parcourant le Québec dans tous les sens, sans jamais manquer de revenir régulièrement chanter à l’auberge La Calèche de Sainte-Agathe.
(Denis Lamarre) « Au milieu des années 90, Pierre et moi avons reçu un prix de l’ATL comme employés touristiques de l’année »
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Cher Denis Lamarre,
lorsque j’ai quitté la scène en plein milieu d’un spectacle, j’aimerais te confier d’une façon systémique ce qui s’est passé dans ma tête. ce soir-là, pendant la chanson
LA QUÊTE de Jacques Brel…
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal
Tenter, sans force et sans armure
D’atteindre l’inaccessible étoile
Telle est ma quête
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux
Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile
CE SOIR-LÀ….
Je chantais la quête de Jacques Brel… et soudain tout est apparu très clair dans ma tête… mon merveilleux partenaire de scène qui pendant 18 ans fut d’un comportement éthique et artistique exemplaire venait de se faire offrir le théâtre le Patriote en partenariat avec Percival Broomfield puis après la mort de Percival, en successeur. Pour lui, l’appel a une réorientation de carrière devenait évident.
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Denis Lamarre et le Patriote de Sainte-Agathe Un projet ambitieux pour Le Patriote PAR RENÉ-PIERRE BEAUDRY
L’incontournable Patriote de Sainte-Agathe célèbre cette année son 40e anniversaire de fondation. Que Denis Lamarre en soit devenu le propriétaire n’a rien de bien sorcier. C’était presque écrit dans sa carte du ciel. Denis connaissait très bien les deux propriétaires du Patriote de Montréal. Employé de la première heure, il a été régisseur de la petite boîte à chansons d’à peine 300 places fondée en 1965 par Yves Blais et Percival Broomfield, sur la rue Sainte-Catherine dans l’Est de la métropole. Cet établissement a fermé ses portes en 1980. Un jour, Geneviève, la fille de Denis, a dû être hospitalisée d’urgence, souffrant de sérieux problèmes respiratoires. « Compte tenu de la fragilité de ses poumons, raconte-t-il, son médecin m’a recommandé d’aller vivre à la campagne, loin de l’air vicié de la grande ville.» Le hasard a bien fait les choses: ses employeurs à Montréal lui ont offert de gérer le théâtre qu’ils possédaient à Saint-Sauveur. « Je n’ai pas hésité et j’ai sauté sur l’occasion, dit-il. C’est depuis ce temps-là que je vis dans les Laurentides » Lamarre a occupé ses fonctions pendant environ six ans. Il a entre-temps fondé, avec le regretté Jacques Desjardins, Production Laurentides, qui a été la première à présenter le Cirque du Soleil en tournée. Un retour à la chanson La nouvelle entreprise de Denis a aussi lancé Les concerts de la Vallée, l’ancêtre du Festival des Arts de SaintSauveur. Puis, pendant près de quatre ans, elle a présenté des spectacles d’été au Mont-Avila, au Mont-Habitant, à L’Estérel et à l’hôtel Mont-Gabriel. Et que faisait-on l’hiver? « On préparait les spectacles à venir, répond-il. Une saison d’été se prépare de longue haleine: monter une nouvelle production exige beaucoup de planification. Il faut s’y prendre un an, parfois deux ans, à l’avance. En fait, la phase la plus relaxe pour un producteur commence habituellement quand le rideau se lève et le spectacle commence. On doit quand même rester vigilant. Il survient toujours des petits pépins et problèmes qu’il faut régler dès qu’ils se manifestent.» L’homme d’affaires a ensuite eu envie de retourner à ses premières amours: la scène. Denis Lamarre avait à peine 16 ans quand, avec deux musiciens accompagnateurs, il a gratté sa guitare et entamé sa carrière d’auteur-compositeur et interprète, chantant en première partie d’artistes devenus plus tard de grosses pointures du showbiz d’ici: Yvon Deschamps, Gilles Vigneault, Monique Leyrac, Diane Dufresne et plusieurs autres. Il devait réchauffer l’ambiance et préparer l’assistance à l’entrée en scène de la vedette de la soirée. «Mon retour à la chanson a duré près d’une vingtaine d’années, entre 1982 et 2000. J’habitais toujours les Laurentides et je continuais quand même à faire de la production d’artistes et de spectacles.» Avec le regretté Guy Roy, ex-gérant de Michel Louvain, Denis avait ainsi produit la pièce très populaire Waiter présentée au mont Avila. C’est pendant cette période fébrile qu’il est parti en tournée en duo avec son ami Pierre Rochette, des 2 Pierrots. Les deux complices ont donné plus de 3 000 spectacles, parcourant le Québec dans tous les sens, sans jamais manquer de revenir régulièrement chanter à l’auberge La Calèche de Sainte-Agathe. « Au milieu des années 90, Pierre et moi avons reçu un prix de l’ATL comme employés touristiques de l’année ». Une relève sûre Au tournant du siècle, Denis Lamarre devient le nouvel associé de Percival Broomfield qui venait de perdre son complice de toujours, le député Yves Blais décédé en 1998. Cette association a pris fin brusquement avec la mort subite de Broomfield, en 2002. L’avenir de la salle de spectacle, devenue au fil des années un véritablement joyau pour la ville de Sainte-Agathe, est toutefois entre bonnes mains. Depuis 2004, Denis Lamarre et ses acolytes, dont sa propre fille Geneviève, à l’origine de son déménagement dans les Laurentides, ont prolongé de beaucoup la saison artistique du Patriote. « Nous ouvrons dorénavant nos portes à la fin avril pour cesser nos activités le 15 novembre. Avec la collaboration de la ville de Sainte-Agathe, nous avons créé l’an dernier une société à but non-lucratif, la Corporation des Arts, pour nous permettre de diversifier l’offre culturelle en proposant des spectacles moins « grand public ». On a aussi pu présenter Les grands explorateurs à la Polyvalente des Monts. On se sert de l’église et de son magnifique orgue Casavant pour présenter des concerts très goûtés du public.» Denis Lamarre emploie aussi beaucoup d’élèves de l’Option-théâtre du cégep Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse. Il aimerait idéalement que le Patriote soit ouvert toute l’année. Cela nécessiterait toutefois un réaménagement physique et structurel du bâtiment. « Ça viendra sûrement!» termine l’homme d’affaires.
Mais il devenait aussi évident pour la famille Grand-Maison de l’auberge la Calèche, qui a pris soin de moi comme artiste avec respect et coopération durant 18 belles années, de s ‘associer a Denis pour mieux réussir en affaire…
De mon côté, un photographe de Québec qui avait tout abandonné pour jouer de l’orgue de Barbarie sur les routes du soleil de la France a l’Espagne avait aussi eu l’effet d’un coup de tonnerre sur ma vie… Depuis l’enfance, mon rêve avait toujours été d’être vagabond céleste et non d’être artiste de scène.
Durant la chanson de Brel, je ressentis instantanément et profondément l’appel a la liberté comme l’appel à la créativité de l’écrivain…
Pierrot Rochette, Denis Lamarre, Mario Grand-maison de la Calèche, nos trois routes du rêve compatibles durant 18 ans explosèrent en un coup de tonnerre dans ma tête pendant que je chantais sur scène.
Dans la finale de la chanson de Jacques Brel… l ‘inaccessible étoile est venue me chercher de sa voix amour-présence… même s’il me restait trois ans de contrat et que j’aurais pu rester avec Denis au Patriote jusqu’à ma mort, j’ai quitté calmement la scène, j’ai déposé ma guitare dans la coulisse et je suis sorti par la porte d’en arrière… Ce ne fut pas prémédité… Ce fut vécu comme un coup de foudre pour le vagabondage littéraire et géographique.
J’ai marché jusqu’à la Butte a Mathieu où j’habitais l’ancienne maison de Raymond Lévesque… je venais de devenir écrivain-nomade…
Je ne sais pas si j’aurais eu le même courage si j’avais agi rationnellement…
J ‘ai mis 7 ans à mon 1000 pages , 7 ans de ma vie, dont 2 ans et demie en bibliothèque à savoir où était ma place dans la littérature mondiale…
A 20 ans, je savais comme Cézanne , Proust et Picasso, qu’après ma mort, mon oeuvre serait reconnue comme une grande oeuvre canadienne..
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Chansons de Pierrot
QUAND MARCEL PICARD EST MORT
COUPLET 1
quand Marcel Picard est mort
tu m’as écrit un courriel
pour me dire
de ne pas
me présenter
à la soirée
des chansonniers
que j’avais besoin
d’un psychiâtre
que je devais
aller me faire
soigner
mon ami…..
oh mon ami bien aimé
COUPLET 2
quand j’ai marché
de Montréal
jusqu’au bout
de la Gaspésie
parce que j’rêvais
d’une poignée de main
immortelle et jolie
tu m’as dit
que ca s’faisait pas
d’aller chez l’monde
sans téléphoner
que tu m’paierais
le psychiâtre
que je devais
m’en r’tourner
mon frère….
oh mon frère bien-aimé
COUPLET 3
j’étais jeune marié
j’écrivais jour et nuit
et n’vivais que pour mes doigts
et la poésie
t’es partie
un soir d’hiver
t’es allée sonner chez mon frère
pour lui dire que j’étais fou
à ton avis
oh ma femme
mon ex-femme bien-aimée
FINALE
si de rêver jour et nuit
à la grande oeuvre de sa vie
qui traversera les siècles
comme celle de ses amis
Francois Villon
Ruthebeuf
Rimbaud
et Picasso
alors oui
mon ex-femme, mon frère
mon ami
je suis atteint
de cette
folie
qu’on appelle
la poésie
Pierrot
vagabond céleste
www.reveursequitables.com/cahierdepresse/monsieur 2.7k/ un 1000 pages téléchargeable gratuitement sur internet
J ‘ai fait pour la littérature ce que Jackson Pollock a fait pour la peinture… le renversement idéologique de l’acte de peindre… pour moi la littérature, c’est le placenta de ce que je suis devenu… De la même manière qu’on ne peut comprendre les demoiselles d’Avignon et son importance culturelle sans une connaissance amoureuse de l’histoire de l’art, on ne peut saisir la musique de mon 1000 pages sans une connaissance de l’histoire de l’écriture au Québec comme au Canada
Ce MONSIEUR 2.7K, c ‘est l’histoire de Monsieur K, prisonnier numérique, qui réussit a s’évader de 1000 pages de débris de bitts pour enfin réaliser son rêve… marcher la fraîcheur existentielle de la beauté du monde sans que le boulet de l’information soit enchaîné a un de ses pieds… retrouver l’ile de l’éternité de l’instant présent telle qu’elle existait avant l’Ulysses de James Joyce et l’Épopée comme l’Iliade d ‘Homère, en faisant par l’errance philosophique le plein d’espace et de temps.… Une épopée du 21eme siècle s’évadant de la dématérialisation numérique graduelle du 20ème
.
Dans la lecture de ce 1000 pages, Il ne faut pas trop accorder d’importance aux débrits de bitts (le coté éclaté de l’histoire, du récit).. il faut lire l’ oeuvre comme si on écoutait de la musique contemporaine, dodécaphonique ou sérielle… et suivre la danse concrète et visuelle de Monsieur k (Krishnamurti, Kafka ou Kerouac, selon les pages) danse euphorique comme celle de Zorba le grec, la danse de l’instant présent, la danse de l’île de l’instant présent, celle des brosses d’être et des attaques d’être, la littérature écrite par des pieds qui dansent sur des debits de bitts placentas:))))
En ce sens, mes 100 chansons écrites sur la route furent un journal de bord du journaliste de l’être pendant qu’il danse la fraicheur existentielle de la beauté du monde tout au long de son vagabondage à travers le pays.
…Est-ce folie? Est-ce l’homme du 21eme siècle tel qu’il sera dans deux générations, une masse critique de vagabonds célestes avec vie privée oeuvre d’art en marche épopée vers un pays oeuvre d’art? Seule l’histoire pourra un jour en faire le compte-rendu.
Chose certaine, la communauté des historiens de l’art finit toujours par nettoyer le fil d’or de l’histoire de la pensée en séparant le bon grain de la poussière des mots…
Servir l’histoire de l’art par une vision en signant son siècle, voila le rêve de tout créateur. Comme si on écrivait au clair de la lune et que 1000 ans plus tard , quelques enfants reprenaient le refrain sans se douter qu’ils utilisent un morceau essentiel du patrimoine universel:))))
Je n’aurais pu vagabonder le pays sans le placenta de ma gestation littéraire…
CECI DIT
ET EN CONSÉQUENCE DE QUOI
J ‘aimerais remercier publiquement Denis Lamarre pour ses 18 ans de loyauté sans faille.. et la famille Grand-Maison pour leur coopération financière durant 18 ans, aussi sans faille, à ma vie de créateur…
Ma rupture ne fut pas à la hauteur des 18 années de rêve vécues en équipe et cela uniquement a cause de ma façon romantique de concevoir les changements de cap….
LE DUO ROCHETTE-LAMARRE EN SPECTACLE FURENT 18 ANS DE PUR BONHEUR…
Gaelle Eteme et Pierre Rochette… partenaires de recherche en méthodologie propédeutique orale archivée en audio depuis 2 ans 7 mois ….
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Gaelle Étémé et sa communiction zoom sur Paulhan le 8 décembre 2020 intitulée … l’impossible musée sauvage
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affiche qui symbolise aussi sa route en pensée pure vers une philosophie du graphe
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Les « ateliers méthode » sont un lieu d’échange trans-académique et multidisciplinaire qui rassemble des chercheur-es sur les enjeux méthodologiques du processus idéatif de la recherche en sciences humaines et sociales. Les « ateliers méthode » s’inscrivent dans une démarche épistémologique ayant pour vocation de démystifier les fondements esthétiques de la pensée scientifique. Plutôt que de s’intéresser aux résultats de recherche, les ateliers méthode invitent à questionner l’expérience poétique à travers laquelle la conscience subjective s’éprouve comme modalité de narration du monde social et de fabrication de symboles conceptuels au moyen desquels l’étonnement scientifique s’institue et se formalise dans un système théorique.
Gaelle, le doigt dans les airs, et Pierrot en brosse d’être, dans une intense marche métaphysique de nuit…. fin du mois d’aoüt 2020
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109. Le vendredi 26 septembre 2008 à 17:48, par Dany
Bonjour Pierre,
j’ai fait la rencontre d’un personnage qui m’était totalement encore inconnu jusqu’à hier soir. Et pendant quelques simples heures, j’ai fait l’un des voyages les plus merveilleux qui soit depuis fort longtemps.
Celui comme d’avoir atteint et touché un brin d’éternité dans un moment présent…avec ce bon vieux vagabond que je connaissais, sans même ne jamais l’avoir connu. Quel paradoxe et beau mystère ? la fois ! 🙂
Je veux simplement remercier la vie que d’avoir eu ce moment de bonheur, ainsi que le privilège que tu nous as offert à Mario (mon ami et patron) et surtout à moi-même, que d’avoir partager ta voix, tes mots, tes chansons…Tu as même fait soutirer et jaillir quelques larmes de souffrance de mes yeux. Et par la suite ils sont devenus brillants comme les étoiles dans la nuit. Pour ces simples gestes: Merci !
par
J’espère simplement en retour, quelque part, que j’ai pu te rendre une certaine brillance dans les tiens aussi.
Bonne route et bonne continuité Pierre ! 🙂
Alors pour tout ceux et celles qui ont une pensée pour Pierrot, ou se demandent où ce bon vieux vagabond peut-il être en ce moment, soyez rassurés ! Il est bel et bien sur les traces de Félix, sur cette merveilleuse Ie de Bacchus ! 🙂
Dany, un serveur bien attentionné, et tantinet aussi artiste dans l’âme.
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RÉSUMÉ DE NOTRE DOCTORAT EN 300 MOTS
JE TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang.
JE TE E DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 14 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ?
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U. Par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec) , nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi.
Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU CŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre le rêve big bang), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre la non-tricherie), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre, ses jardins coups-de-coeur œuvre d’art).
Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au cœur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON » , en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question :
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (4eme et dernier chapitre).
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CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA CRÉATIVITÉ
(1273) (19 mars 2016)
Au retour de l’île du Prince-Edouard, l’université Mc Gill… frank Scott et son pays œuvre d’art … Michel le concierge, Marlene la jardinière et Pierrot le vagabond céleste, depuis 8 ans maintenant réfléchissons philosophiquement sur deux thématiques…. le pays œuvre d’art et la vie personnelle œuvre d’art… Michel le concierge documente le tout sur video (plus de 30 heures). Chaque matin, entre 6h am et 7h am, je fais part de mes lectures à mon partenaire de recherche et nous construisons ensemble le doctorat. … Toute cette démarche est documentée sur internet (Monsieur 2.7k, www.lepaysoeuvredart.ca, le pays œuvredart.com, www.reveursequitables.com, www.demers.qc.ca, sur youtube, le vagabond céleste de Simon Gauthier). … Le samedi matin, nous tenons un conseil d’administration de créativité. Michel vient de terminer son ier documentaire LE PAYS OEUVRE D’ART? et se prépare à le déposer la semaine prochaine au rendez-vous international du documentaire de Montréal. Et nous travaillons déjà sur la conceptualisation du deuxième… HEY BROTHER, WHERE IS THE MONEY? … Et c’est lors de notre conseil d’administration de la créativité du samedi matin (souvent enregistré) que Michel le concierge, Marlène et Pierrot le vagabond céleste prennent des décisions de créateurs en équipe… Ce matin, il nous a parut évident, que devant les derniers développements de stratégie contextuelle dans mes recherches intellectuelles à la bibliothèque de l’université Concordia, qu’au retour de l’île du Prince Edouard, je commencerais à rédiger notre doctorat à la bibliothèque de l’université McGill pour le déposer sans y être inscrit soit en philosophie politique, soit en philosophie de l’art… Frank Scott qui enseigna le droit constitutionnel canadien à McGill étant mon déclencheur d’écriture à cause de sa vision du CANADA PAYS OEUVRE D’ART. … Mais parallèlement, la vie personnelle de Marcel Duchamp consacrée à ses readymade comme à sa grande œuvre ETANT DONNÉS m’apporte la deuxième partie de la stratégie contextuelle, au sens où le vagabond céleste dort depuis 8 ans à côté de la chambre d’un couple vivant pour en faire des oeuvre d ‘art, comme Howe le fit pour Franklin Roosevelt et Eleonor Roosevelt, illustrant ainsi la tragédie de Duchamp meurtrier de la signature, se retrouvant à dialoguer avec des objets-morts. alors que le vagabond céleste répare le meurtre de la signature par le meurtre de l’image en faisant des êtres vivants, et de leurs vivants, DES OEUVRES D’ART CRÉATRICES D’OEUVRE D’ART. …
Dans le deuxième documentaire, la pelle, l’élevage de poussière, l’urinoir comme la roue de bicyclette qui valent des millions aujourd’hui, seront manipulées avec une réflexion poïétique par un concierge de concevant lui-même comme une vie personnelle œuvre d’art, au point où il ira au musée Grévin poser de son vivant avec les morts en cire, ETANT DONNÉS qu’il traite sa compagne non pas comme une image morte dans un musée que l’on regarde par un trou de serrure, mais comme une œuvre d’art vivante… non pas UN READY MADE, MAIS UN NEVER READY MADE. …
Le jour où le Canada, où deviendra Canada pays œuvre d’art, ce sera par une masse critique qui est un… Justin Trudeau verra un simple concierge devenir une œuvre d’art vivante conscient d’appartenir à son pays œuvre d’art parallèle…. Howe dit un jour à Franklin Roosevelt et Eleonor Roosevelt… VOUS N’AVEZ PAS LE DROIT DE NE PAS ÊTRE À LA HAUTEUR DE VOS RÊVES …., vous appartenez maintenant aux États-Unis. …
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LE PLUS GRAND DES TROIS PIERROTS, ROBERT RUEL, Marie-Lou sa fille qui a pris la succession dans la direction artistique de la boîte à chansons …. et Lise sa tendre compagne
Quand nous vîmes Clermont an arrivant aux barrières de l’aéroport de Dorval, les filles et moi disparûmes dans ses bras. Nous pleurions les quatre sans honte. Mélange du bonheur de se revoir et d’un passé commun dont nous ne possédions chacun et chacune qu’une mince partie. Après avoir déposé nos bagages dans un hôtel du centre-ville de Montréal, Clermont et moi repartîmes, laissant les filles vivre la merveilleuse folie des spectacles gratuits en plein air, tout autour de la Place des Arts.
Comme l’enterrement est demain matin, dit Clermont,
J’imagine que t’aimerais en profiter pour visiter.
C’est loin Ste-Agathe ?
Une heure d’ici.
Si mon père était avec nous
Il dirait :
Monsieur Clermont
Auriez-vous la bonté
De nous amener souper
Au Patriote
Pour entendre chanter
L’écho du chanteur fantôme ?
Clermont se souvenait très bien de mon père. De ses longues marches avec Renaud dans le Vieux Montréal, comme il avait aussi assisté discrètement à celles du poète Paul Gouin. Comment avait-il pu prendre une si grande importance dans nos vies ? Mélange de bonté, d’humilité et d’intelligence.
J’ai eu la chance
De connaître intimement trois poètes dans ma vie
Ce qui fait que même en voyage à travers le monde
Perdu dans la monotonie d’un bateau de croisière
A faire la cuisine pour les privilégiés de la société,
Je me sens un homme riche intérieurement.
Je n’ai jamais oublié que
Les poètes nous apprennent l’essentiel.
C’est quoi l’essentiel Clermont ?
La lune, Marie, la lune.
Que je sois n’importe où sur les mers du monde
Je regarde la lune
Parfois avec les yeux de Monsieur Gouin
Parfois avec ceux de ton père, Monsieur Rodolphe
Parfois avec ceux de Renaud
Et jamais avec les tiens ?
Mmm
Bonne question…
Les poètes dansent quand ils regardent la lune
Nous on essaie
On y arrive parfois.
Un homme qui s’était suicidé en se jetant
En bas du pont Jacques Cartier
Avait, avant de mourir,
Écrit à la craie une phrase extraordinaire :
Quand le sage pointe la lune
L’imbécile regarde le doigt.
Nous arrivâmes au Patriote. Clermont me présenta un jeune couple, Pierre et son épouse Lucie, lui concierge et responsable du bar et, elle, à la billetterie autant qu’au service aux tables, dont il disait devant eux d’ailleurs qu’ils étaient des artistes dans la manière d’élever leurs enfants. L’humoriste Yvon Deschamps donnait son spectacle vers vingt heures. On pouvait donc se restaurer dans le théâtre même.
Le chanteur a été remplacé par une cassette cette année
Question de budget.
Je peux monter dans la boîte où Renaud chantait ?
Bien sûr.
L’escalier ressemblait à ce qu’on devait retrouver sur les bateaux. En colimaçon serré, simples barres de métal. L’endroit n’avait pas été nettoyé. Il y avait encore des bouteilles d’eau vide, Un restant de barre tendre. Effectivement, la vue sur la salle était magnifique, une vraie peinture de Toulouse-Lautrec, avec des rouges traversés de jaunes venus de la lumière directe du plafond à te couper le souffle. La cassette jouait les chansons des chansonniers des boîtes à chansons et des boîtes d’animation des années soixante et soixante-dix. Le passé s’éloignait à la vitesse des paquebots quand ils sont portés par le vent. Lucie nous dit entre deux versements de pichets d’eau :
Renaud nous a quitté trois jours
Avant la fin de l’été.
On ne l’a jamais revu.
Il avait été tellement heureux
De chanter ici
Qu’il ne pouvait supporter
Que cela ait une fin
Et l’idée de participer
A une fête des employés
Lui était insupportable.
Clermont me raconta, qu’il l’avait d’abord accueilli lors de son rapatriement du Kosovo par l’Ambassade du Canada. Et que Renaud n’avait cessé de le remercier pour son empathie face à un homme qui n’aurait été plus rien pour personne, n’eut été de son passeport.
Il avait vécu
Les attaques amoureuses de l’instant présent
Même dans les pires moments.
Et jamais il ne s’était senti abandonné
Ne fusse une seconde.
Il m’a raconté, qu’entre la vie et la mort,
Il avait été prêt à mourir
Devant tant de beauté et de béatitude
Mais que l’instant présent
l’avait repoussé en cette vie
Parce que l’heure n’était pas encore venue
Les mots des poètes lui demandant de témoigner pour eux.
En dansant encore la vie
Puisqu’il ne savait que faire ça, danser la vie.
Le repas fut magique. Le pain était fait maison. Le couple qui se tenait debout devant le buffet à trois volets témoignant avec leur enfant entre eux et le ventre rond de la mère , de la droiture de leur engagement, pour le meilleur et pour le pire. On s’était arrangé pour que la voix vienne du plafond comme si le chanteur-fantôme était encore là.
Au retour, nous arrêtâmes à Val-David. Renaud y avait habité tout l’été, comme bien des étés par le passé. Nous refîmes sa promenade. La rivière du parc des amoureux, la balançoire de la sapinière, le sentier du Mont Condor et le café chez Steeve. Quand nous croisâmes la femme pauvre vendant des œufs, cela m’émut profondément. Ainsi donc, tout ce que rapportait son journal était strictement vrai. Nous osâmes cogner à la porte des deux artistes qui avaient failli déménager. Et ils se rappelaient de cet étrange Monsieur qui les avait suppliés de ne pas partir pour ne pas briser la poésie de sa promenade.
La Butte à Mathieu était toujours là, à quelques pas de la maison, le chemin de pierre, le trou sous la scène pour déposer les cendres. Clermont avait la clé. Nous entrâmes dans le carré où avait vécu Renaud. Comme dans ses écrits. Plein d’objets douteux au passé embrouillé.
Tu vois Marie,
Le passé n’a de valeur
Que lorsqu’il a été vécu
Avec la poésie de l’instant présent
Le père Gouin, ton père et Renaud
Comme tous les poètes
Ont toujours dit la même chose
Dans des mots différents
Le même message que les philosophes
Les sculpteurs, les peintres.
Comme le grand peintre canadien, Ozéas Leduc
Dont Renaud répétait sans cesse la phrase-clé
Avant de reprendre la route juste pour danser la vie
Avec les poètes universels.
c
« La vie est mon unique aventure »
Nous remontâmes à Montréal. Clermont m’offrit d’aller chercher les filles pour faire un tour dans le Vieux Montréal. Comment cet homme pouvait-il, non seulement lire dans les pensées, mais permettre au meilleur de soi-même d’y écrire les mots les plus tendres. Curieusement, nous stationnâmes devant le conservatoire de musique sur la rue Notre-Dame à quelques minutes de marche de la Place Jacques Cartier.
Tu savais que Renaud y a déjà enseigné la philosophie ?
Il devait avoir trente-deux ans, à l’époque..
Il se considérait comme un prof de première ligne
Dont la vocation consiste à
Enlever toute croyance du cerveau de l’élève
Pour faire surgir le bonheur,
l’étonnement de l’homme qui ouvre les yeux
Sur le monde comme si c’était la première fois.
Il faisait dormir les élèves par terre
Parce que vaut mieux dormir que de veiller en somnambule.
Il ne corrigeait jamais les travaux des élèves
Il les pesait.
Les élèves jouaient aux échecs
Pour apprendre le bonheur de perdre.
Il leur faisait lire des bandes dessinées
Pour ne jamais oublier que toute réponse savante
Est une illusion de la vanité de l’ego
Comme toute opinion qui tente de vaincre l’autre d’ailleurs
Et qu’il ne suffit surtout pas d’être prof de philo
Pour être philosophe.
c
Il opposait à la maïeutique de Socrate
Comme à la caverne de Platon
L’innocence de l’enfant qui gambade dans les champs
Qu’importe le soleil de la vérité
En autant qu’il réchauffe le cœur.
Quand nous descendîmes la Place Jacques Cartier, c’est tout mon passé qui remonta les pierres usées mal cimentées les unes aux les autres, pour m’accueillir, simplement m’accueillir. Nous passâmes par la ruelle des peintres. Le décor était le même , mais tous les personnages avaient été remplacés par des acteurs de service. On avait ouvert des cours intérieures pour endiguer le flot intense de touristes de tout genre.
Le St-Vincent avait été racheté par Robert Ruel, le propriétaire du Pierrot, deux Pierrots, boîtes d’animation qui tenaient encore le coup après trente ans d’existence alors que toutes les boîtes du genre avaient disparues à travers le Québec. Et pour éviter de se faire concurrence à lui-même, il avait revendu l’édifice du St-Vincent à condition expresse que cela ne redevienne jamais une boîte à chansons.
Nous redescendîmes la rue St-Paul. Le restaurant du Père Leduc ayant disparu avec lui, nous continuâmes jusqu’au pont des malheurs. Et je récitai aux filles le poème de Renaud dont je n’avais jamais oublié les paroles, un poème étant comme une chanson, pouvant être chanté grâce à la musique des mots, jusqu’à ce que l’éternité se meure de bonheur de s’éterniser devant deux amoureux heureux.
SOUS LE PONT DES MALHEURS
Et si ton corps était un beau ruisseau
Il coulerait lentement le long de la rue Berri
Se faufilant pour s’arrêter soudain, transi comme un voleur
Là ou gît la rue Notre Dame qui ne laisse passer
Que les poètes et les femmes
Passe, Passe, petit ruisseau te dirait-elle,
Les créateurs ont faim
Ils t’attendent.
Donne-leur ton eau, de l’autre côté dans un tout petit café
Mystérieux, peu connu et c’est tant mieux
Pour les folies des amoureux
Petit ruisseau
Quand mes amis auront bien bu
Ils te jetteront ensuite dans le fleuve, heureuse,
Comme une vierge assouvie gémissant dans l’éternité
L’étrange décor du café du port.
La boîte à chansons de Jean Marcoux avait été démolie pour faire place à un édifice à logements. Lorsque je voulus montrer ma chambre du Vieux Montréal sur la rue St-Paul, je me buttai à un magnifique condo.
Je me rendis compte, comme Clermont l’avait dit, que cette partie de mon passé me rendait encore heureuse, presque trente ans plus tard, parce qu’il avait été vécu avec poésie. Vint se greffer l’image de ma mère, m’ayant accompagnée dans le Vieux Montréal et s’apprêtant à monter dans ma chambre où Renaud avait écrit une note sur ma porte qui disait quelque chose comme :
« J’ai loué la chambre en face de la tienne, j’arrive lundi »
Que la mémoire joue à la fois des tours sur des détails anodins et peut,en même temps, immortaliser dans la cire du bonheur un poème et le lieu où il fut récité.
Maman, dit Frannie
Que ce fut joli ton passé
Dommage qu’il soit trop tard
Pour visiter le camp Ste-Rose.
Pourquoi pas fit Clermont ?
La poésie c’est oser
Signer sa vie
À chaque seconde.
Il était une heure du matin quand nous arrivâmes devant une chaîne marquée : Défense d’entrer, propriété privée. Tout semblait inhabité. Les filles restèrent dans l’automobile pendant que nous passâmes sous la chaîne, juste pour voir.
On s’croirait à l’été 1973 Clermont.
Tu te rappelles de Jean-François Brisson ?
Il est devenu médecin spécialiste
Des chirurgies cardiaques.
Il a acheté le domaine des religieuses
Il y a dix-huit ans
Il a remis les lieux exactement dans l’état
Où ils étaient lors de la dernière soirée
Du chevalier de la rose d’or.
Il a créé une fondation des anciens de Ste-Rose
Et tout est resté tel quel
En vue du rendez-vous de 2001
On va probablement tous se rassembler ici
Demain après l’enterrement.
Pourquoi on ne m’a jamais parlé de la fondation ?
Demandai-je étonnée.
Parce qu’elle était réservée uniquement aux enfants
Au cas où ils auraient de la difficulté à grandir
En cours de route.
Jean-François et Natacha exigeant
Que leurs actions restent du domaine
De leur vie personnelle jusqu’en 2001
Alors j’ai respecté leur vœu.
Cette confidence m’ébranla profondément. La fondation des clients du St-Vincent avait donc tenu bon. Jean-François avait pu étudier et réussir dans la vie. Depuis ce temps, il s’inquiétait des autres, les soixante et onze de l’été de la chasse au trésor, dont il ne pouvait accepter qu’ils se noient dans le marasme consécutif aux épreuves dont ils n’avaient pas demandé les morsures lors de leur petite enfance. Il avait soutenu un des deux jumeaux dans l’enfer de son alcoolisme et avait hébergé l’autre le temps qu’il sorte des affres de son divorce. Même Chantal la plus que grassette avait réussi à fuir le monde de la prostitution parce qu’il lui avait payé son loyer durant un an en autant qu’elle change de ville et qu’elle se reprenne en main. Il s’était marié avec Natacha Brown, avait pu retrouver sa mère avant qu’elle meure et faire en sorte que son père puisse lui demander pardon pour les années d’horreur qu’il lui avait fait subir du temps qu’il était pris dans l’engrenage de la pègre.
En fait, Jean-François s’était fixé un objectif. Que tous ceux et celles de l’été 73 arrivent à l’an 2001 avec la fierté de s’en être sortis, à l’encontre de toutes les statistiques officielles, et cela dans la dignité et dans l’honneur. Pour lui, mourir en paix signifiait n’avoir jamais manqué à la solidarité des humbles, celle pour qui un seul geste représente le sens de toute une vie. On est rien sans partage. Et on connaît le bonheur du plein dans le rien après avoir partagé.
Et la fondation des clients du St-Vincent ?
Elle a payé les études de plusieurs
Quand je suis parti travailler sur les bateaux
J’ai continué à envoyer mes cotisations
On est une trentaine éparpillés
A travers le monde
Elle porte le nom de
Chant-o-thon 73
En souvenir de l’époque.
Nous nous dirigeâmes à tâtons. L’édifice de l’administration étant barré à clé, nous trouvâmes finalement un fanal devant le caveau à patates. Nous l’allumâmes et nous dirigeâmes vers la forêt . Tout autour de la maison en décomposition, les râteaux et les pelles de cet été-là avaient été attachés deux par deux à des arbres. Même le trou où avait été découvert le coffre n’avait pas été rempli.
En remontant vers la salle communautaire, nous vîmes le bivouac sur la plage, avec à l’horizon, en plein milieu du lac, donnant face à la lune, la roche sacrée. Nous eûmes beau essayer de pénétrer par infraction, fenêtres et portes étaient solidement verrouillées elles aussi. Pendant que Clermont faisait le tour du bâtiment, je montai l’escalier extérieur. Rendu en haut. Je figeai de joie que cela fut possible.
Rien n’avait bougé depuis 28 ans. Tous les bâtiments étaient là, inhabités dans la noirceur diamantée de millions d’étoiles. Le temps n’aime pas qu’on lui échappe par des états paradoxaux. J’avais en même temps 21 ans et 49 ans. Etait-ce la surprise du paradoxe ? Vivre la même chose à deux époques différentes ? Je me sentis instantanément propulser dans un étonnant délice d’éternité qu’encore aujourd’hui j’aurais de la difficulté à nommer.
Pas de peine, pas de souffrance, pas de deuil, pas de mal, par de surdose d ‘adrénaline, pas de plongeon dépressif… C’était comme si j’étais tout et que tout était moi, le tout respectant le fait que mon moi fut différent du tout, tout en m’y imergeant…. Oh God…. C’était donc ça l’éternité de l’instant présent de mon père et la fissure du temps de Renaud, le coup de sabot sur la tête de Rousseau.
J’y étais enfin. Mon père m’avait déjà dit que cela surprendrait comme un voleur. Et pour le poète Paul Gouin, quand il levait les deux doigts en V comme Churchill pendant que Renaud chantait, cela signifiait qu’il avait réussi à accoster dans l’île.
c
Les arbres dansaient de joie autour de moi, même le vent avec cette fraîcheur dont parlait mon père dans son journal. Et ce torrent d’éternité auréolant le ciel et ce bonheur succédant au bonheur de Gauguin….
Mais c’est le ÇAJE de mon père, me dis-je
Et je fus émerveillée que cela me fut arrivé
Au moins une fois dans ma vie.
Je venais à mon tour de passer
par la fissure du temps
et, comme Rousseau, jamais je ne pourrais oublier
cet océan d’éternité,
présent même dans la rivière du passeur de Sidharta.
Je compris pourquoi mon père n’arriva jamais à me faire vivre ces états de béatitude. Ce n’est pas une religion qu’on enseigne. C’est une naissance intime et personnelle de l’univers en soi, comme une goutte d’eau infinie qui se dépose sur les pétales de ses sens sans autre but que de laisser l’infinité de sa fragilité chanter en soi.
Le temps,
Quand t’es dans l’être
C’est une succession
De magnifiques instants présents.
Et je me sentis exactement comme le ier paragraphe du journal de Renaud :
Il s’abreuvait depuis toujours aux frissons de l’éternité. Cela lui semblait si naturel qu’il n’avait jamais pu comprendre comment il se faisait que l’on puisse souffrir. Son corps de 51 ans lui avait toujours paru en état de jeunesse. La pureté de l’âme, la sensation continuelle de flotter deux pieds au-dessus du sol, le rythme lent, amoureux, étonné, charmé. La sensation de ne rien peser, de se fondre dans le tout avec ravissement, de saisir dans ses mains l’air comme des milliers de pépites d’or. Etait-il artiste, poète de la vie, amant de l’être ou son enfant naissant encore aux langes ?
Les filles vinrent finalement nous rejoindre au moment où Clermont réussit à ouvrir la porte du dortoir. Nous montâmes comme des enfants qui la nuit décident de conquérir leur liberté pendant que les parents dorment encore. J’ouvris la lumière.
Chaque lit était occupé par quelqu’un en pyjama avec un panache d’indien sur la tête.
Zum galli galli galli zum
Galli galli zum
Le feu de l’amour brûle la nuit
Je veux te l’offrir pour la vie.
Jean-Francois ! ! ! ! !
criai-je autant de peur que d’excitation.
Et tous les lits de se vider avec du monde se précipitant sur moi. Ça s’embrassait, ça pleurnichait, chacun jouant avec moi à la devinette. Qui suis-je ? Mais je n’arrivais pas à reconnaître personne. Tiens deux personnes qui se ressemblent comme des jumeaux, ça doit être eux autres… un plus que grassette, une moins que rectiligne….mes ex-enfants.
Un discours… un discours… un discours….
On m’avait préparé une scène et un micro. La fondation des enfants de Ste-Rose avait donc fait un spécial juste pour moi, en dépit des circonstances tragiques. La mâchoire tremblotante et mes mains, chaque fois qu’elles tenaient de dessiner mes émotions dans l’espace, retombaient hagardes pendant que ma tête tournait de gauche à droite incapable de croire que cela puisse m’être destiné, comme pour me consoler de la perte d’un rêve d’amour. Je vis par le sourire de mes filles comme celui de Clermont qu’elles étaient au courant depuis quelque temps déjà.
C’est à ce moment-là que les patibulaires entrèrent, avec leurs vieux costumes quelques uns plus chauves que chevelus avec à leur tête Jos Leroux.
Il y a 28 ans
Nous fûmes les seuls à ne pas avoir de smarties
Cette année, on veut être les premiers
A piger dans le coffre.
Et les huit policiers à cheveux maintenant plus gris que colorés entrèrent, suivis des parents du St-Vincent devenus grands-parents, suivis des parents des enfants du camp Ste-Rose devenus adultes. Le coffre arriva en même temps que les deux avocats, le juge Boilard étant mort depuis belle lurette. On le déposa à mes pieds.
Un discours… un discours.. un discours… Jos s’approcha du micro.
Barnak, que c’est bien organisé
Quelle belle manière de vivre
L’enterrement de Renaud
Avec poésie
Comme il l’aurait souhaité.
Et ce fut le silence, étonnant silence.
Tu veux dire quelques mots Marie
Avant qu’on pige dans le coffre
Comme y a 28 ans ?
Mes très chers amis
Ben làlàlà
Ben làlàlà
J’avais déjà raconté cette histoire à Madame Martin
Le matin de la mort de Monsieur Gouin
Vous vous souvenez les gars
Quand vous vous ventiez de vos conquêtes amoureuses
Et Jos de sa pompe à gaz ?
Ben làlàlà
Ben làlàlà
Ben une fois partie
J’avais dit à Jeanne
Que quand j’étais petite
Je demandais à mon père ;
Papa, est-ce que moi aussi un jour, je connaitrai le grand amour ?
Mon père prenait une pause, fermait les yeux,
Levait le bras droit bien haut comme s’il s’adressait à la terre entière
Et déclamait :
Si chaque nuit tu en fais la demande à la vie,
Elle te rendra plus fougueuse que Scarlett Ohara
D’autant en emporte le vent,
Plus gémissante qu’Héloïse pour Abélard
Dans la nuit des temps,
Plus pure que Juliette dans les bras de Roméo
L’embrassant
De telle sorte qu’un soir, un mystérieux soir
Un beau prince, ombrageux et charmant
Posant genou aux pieds de tes royaux atours
T’offrira et son cœur et son or
Et la terre entière chantera
En cet instant présent
Ils vécurent heureux
Et eurent beaucoup d’enfants
Au paradis…Millénaire
De la poésie des bien-aimés
De l’île de l’éternité
Ce soir,
Comme il y a 28 ans
Si Anikouni se présentait devant moi
Et me disait
Devant les enfants du camp Ste-Rose :
Princesse Miel
Voulez-vous m’épouser ?
Je lui répondrais
Aimez-moi tout simplement
Mon père m’a de toute façon
Mariée à votre poésie depuis ma naissance.
Deux larmes coulèrent le long de mon visage. Jos me prit dans ses bras devant tout le monde. Puis, d’un ton grave, il dit au micro :
Tout le monde debout s’il vous plait
Je demanderais une minute de silence
Non pas en mémoire de Renaud
Mais de tous les poètes
Dont il fut une mémoire vivante.
J’ai souvent entendu dire que lorsque l’on meurt, on revoit notre vie entière à la vitesse de l’éclair. Ce fut le cas pour moi durant cette minute-là.
CAIA…. Fit Jos
BOUM répondit l’assistance avec un rire un peu triste.
Renaud n’aurait pas voulu d’un enterrement triste
Alors en tant que chef des patibulaires
Qu’on ouvre le coffre
Pour que comme il y a 28 ans
Les enfants du camp Ste-Rose
Se jettent dans les smarties
Mais après mes frères patibulaires
Ben lalalala
Ben lalala
Je ris de bon cœur moi aussi. Le souvenir du procès conduisant à la surprise des smarties dans le coffre restait un moment si magique pour chacun de nous. Jos fit sauter le cadenas du coffre comme mon père jadis, d’un coup de hache. Jos leva le couvercle.
Je vis soudain dans le coffre, surgir au beau milieu des smarties une tête d’homme à barbe blanche Je reculai en criant d’horreur pendant que tout le monde se roulait de rire. Et le fou dans le coffre qui n’arrêtait pas de crier
VIVE LA POÉSIE VIVE LA POÉSIE
J’approche… je regarde….non Ah ben Barnak hurlai-je Renaud
Je m’approchai du coffre, l’embrassant comme une folle pendant que Jos m’accusait de sabotage ayant peur que je lui vole les premiers smarties. Quand je vis Clermont et les filles se tordre de rire elles aussi, je réalisai à quel point on s’était payé ma tête. Et je me mis à faire le tour de la salle, sautant d’un lit à l’autre, criant comme une folle.
Ça se peut pas
Ça se peut pas
Vous êtes une gagne de…
J’ai payé $20,000 pour qu’on se paye ma tête
Vous êtes une gagne de….
Ben lalala
Ben lalala
Je donnais une gifle à un, mordais l’autre, sautais dans les bras du troisième, une vraie folle, incontrôlable. Et je finis par me rouler de rire et de pleurs en embrassant Renaud, puis en embrassant le coffre, puis le micro, puis les smarties un par un.
Et Jos de crier
Vive la poésie
Hip hip hip……Hey Hip hip hip……Hey
Tout le monde se mit à lancer des smarties, puis les plumes de taies d’oreillers surgirent de partout. Et c’est dans cette tourmente que je ne cessai d’embrasser Renaud incapable de quitter sa bouche, ses lèvres, tâtant son corps de partout n’arrivant pas à croire qu’il vive si poétiquement en ces lieux et en moi.
CAIA….cria Jos
BOUM…répondit la salle
Prenez une torche à la sortie et tout le monde à la plage.
Tout le personnel du camp de l’époque nous attendait devant le bivouac allumé, Robert, l’ex-directeur du camp en tête. Renaud mit un genou par terre.
Princesse Miel
Acceptez-vous de m’épouser ?
Aimez moi tout simplement
Mon père m’a de toute façon
Mariée à votre poésie depuis ma naissance.
Il m’entraîna par la main. Nous nageâmes jusqu’à la roche sacrée pendant que les chansonniers sortirent leur guitare. Autour du feu.
Et Renaud qui n’eut cesse de crier sa joie à la lune, les deux mains en porte-voix :
Vive la poésie
On a réussi
On a réussi
Et pendant que, couché sur le dos, il dégustait ce moment de beauté volé à la réalité, je lui fis sauvagement l’amour pour m’engorger de lui. Puis, avant qu’il ne dise mot, je sautai à l’eau et nageai sans regarder en arrière. Rendue sur la plage, on se pressa de couvrir ma nudité d’une couverture, étant trop heureuse pour ressentir quelque besoin que ce soit de pudeur indue. Et je me mis à crier à répétition.
Renaud
Je ne pars pas pour Vancouver.
Il sauta à l’eau et vint me rejoindre à la nage, sans vêtements lui non plus. Nous fêtâmes toute la nuit dans la douceur des chansons du St-Vincent de l’époque, le simple émerveillement d’être encore vivants, amoureux , aussi nus qu’Adam et Eve sur l’île de l’éternité de l’instant présent avant qu’un pommier n’y soit installé… simple erreur d’un paysagiste nommé Dieu.
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(2086) (2 MARS 2018)
En route vers juin 2020 … notre conseil d’administration de la créativité de ce matin en fut un de prospective … tout en n’oubliant jamais de prendre soin de la joie de vivre que nous procure notre amitié et cela chaque jour … Marlene, Michel et moi réfléchissions ce matin autour d’un café sur les étapes qui nous rendront heureux d’ici juin 2020. Marlene est comme la gardienne des trois wow…. Michel l’archétype hologrammique d’un ouvrier, issu du rêve de George Sand, inventeur de la philosophie d’en bas. Et moi Pierrot, je lis intensément pour bien documenter nos problématiques au fur et à mesure qu’elles se confrontent aux défis de la réalité. … Il est certain que tout cet imprévu qui entoure la chanson du camionneur nous invite à une revision de notre praxis… Idéalement, je pense qu’autant Marlene, Michel et moi espérerions que la question: «Comment nos rêves prennent-ils soin de la beauté du monde? » deviennent autant celle du conteur international Simon Gauthier et son ami conteur que la nôtre et que la responsabilité philosophique reliée à l’œuvre de la nano-citoyenneté-planétaire fasse en sorte que le conte et la philosophie de nos deux équipes respectives créent un événement en juin 2020, retardant ainsi la mise en abime de la chanson du camionneur inséré au centre même de la constellation reliée à wow-t=2.7k? … Mais bon, le 24 mai 2018, le bunker de l’amitié brillera d’une flamme vraiment passionnante. … à suivre…
(2111) (3 MAI 2018)
AU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA CRÉATIVITÉ DE CE MATIN, MARLENE LA JARDINIÈRE, LA GARDIENNE DES TROIS WOW, A EXPRIMÉ SON ENTHOUSIASME FACE À NOTRE PLAN DE MATCH DES PROCHAINES ANNÉES, PARCE QUE LE TOUT PROTÈGE NOTRE JOIE DE VIVRE AU QUOTIDIEN … Pierrot le Vagabond ChercheurMarlene la jardinière, professeure de carrière, agit de façon extrêmement intelligente. Une oreille discrète, une bonne assertion des points à retravailler, une capacité évaluative faite de retenue et de bienveillance. … Mais quand Marlene fait un gros «wow», Michel et moi se sentons récompensés d’avoir bien travaillé, Moi dans mes recherches au service de l’équipe, Michel dans l’application informatique de ces recherches au service de l’équipe, Marlene prenant bien soi que l’équipe soit unie en vue de répondre à la question suivante:QUE FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE? … Ce matin, Michel a lu à haute voix mon blogue d’hier et nous avons réfléchi sur ce que nous désirons vivre en équipe versus cet épisode de la chanson du camionneur. … Une étiquette est soudainement sortie. D’abord une ÉQUIPE DE RÉFLEXIONS SAINE, constituée de PHILOSOPHES ET DE CONTEURS PRENANT LA DÉCISION DE FAIRE L’HISTOIRE comme ce fut le cas des peintres du bateau lavoir de Paris comme des créateurs de l’école de New York. … Nous n’avons pas trop de 2 ans et demie pour que cette équipe de plus en plus multi-contextuelle marque l’histoire du SOULAGEMENT INSTITUTIONNEL PLANÉTAIRE DE LA CONDITION HUMAINE PAR LA PHILOSOPHIE ET LE CONTE….. Et si la chanson du camionneur n’était enregistré qu’au retour de la marche de l’ONU en 2020? … MARLENE LA JARDINIÈRE, LA GARDIENNE DES TROIS WOW, souriait à cette suggestion. Et bien plus, Michel y voyait une ouverture fabuleuse à chacun de nos rêves et moi je me sentais enfin solidaire avec la cinquième question de la vie personnelle œuvre d’art… COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? … Nous n’aurons pas trop de 2 ans et demie pour la théoriser
MARLENE LA JARDINIÈRE, MICHEL LE CONCIERGE ET PIERROT LE VAGABOND… UNE AMITIÉ ARISTOCRATIQUE DU COEUR QUI NOUS MÈNERA, L’ÉTÉ 2020, À L’O.N.U. (NEW-YORK) POUR Y DÉPOSER UNE CHARTE DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE AFIN QUE SUR TERRE, PAR UN NOUVEAU CONTRAT NANO-CITOYEN-PLANÉTAIRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE. …
CO-SIGNATURE ONTOLOGIQUE
(2509) (28 décembre 2018)*************************
(cosmonautologie) la nano-citoyenneté-planétaire … c’est un enfant qui rit parce qu’il a une vie personnelle œuvre d’art … LA COSMONAUTOLOGIR , C’EST IMAGINER UN CERVEAU COMME UN ASTRONAUTE FLOTTANT DANS L’INFINI DE SON CORPS ….. Le vagabond céleste que je fus sur la route de mes vagabondages tentait de vivre sur la terre LE WOW des trois astronautes devant le lever de terre il y a 50 ans… Dans une perception inédite détachée de tout systèmes de concepts et de croyances variables du premier humain préhistorique à l’humain nano-moderniste-planétaire, à l’intérieur des limites fixées par des contraintes universelles tendant de fonder l’histoire de l’ontologie, de la métaphysique autant que de la science. … A la limite, la chanson du camionneur, poésie du quotidien doit sa charge incroyable à son in situ…. Elle fut écrite par un vagabond céleste, dormant sur un congélateur d’un casse-croute-dépanneur, au lac à Beauce qui vagabondait la terre avec une question: SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS … EST-CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI? … La problématique de cette question existentiale (dans le sens de Heidegger, au sens ou le dasein traverse le souci existentiel pour s’ouvrir au voilement-dévoilement de la question de l’être), perdit toute trace d’une réponse pour se consteller dans un flottement problématologique de la question (dans le sens de Meyer) … Mais quand je me levai de mon congélateur vers 4 h.30 du matin pour servir ce jeune camionneur qui avait dormi dans la cour, je fus sidéré de l’onérique au sens de !=? ( le point d’exclamation étant le wow et le ? ÉTANT L’ALGORITHME SOCIAL D’UN RÊVE BIG BANG en marche vers la SOMPTUOSITÉ ESTHÉTIQUE enveloppant une éthique inconnue sur terre sans son aura multivers)….de sa parole. … Nous n’étions plus dans le cri de Munch de la condition humaine …Ce jeune camionneur parlait fort et se racontait son amour pour sa femme… J’ai fait cela pour elle, j’ai hâte à fin de semaine, je vais acheter cela… elle veut les fenêtre comme ça. … de la formule wow-t=2.7k?….. surgit de ce camionneur un design, un schème qui me fait rétrospectivement poser l’énigme suivante: LE ! ET LE ? DE TOUT RÊVE BIG BANG NE SERAIT-IL PAS LA RACINE MÊME DE LA VERSION MULTIVERS DU RÊVE (dans le sens de l’ineinander de Merleau-Ponty, au sens d’enveloppement réciproque du multivers et de l’humain multi-big bang lorsqu’il n’y a pas tricherie) …Le ? conséquemment serait une déchirure dans le rêve, là où s’insère le multivers dans cet enveloppement réciproque propédeutique à la liberté esthétique sur terre. … Nietzsche disait que le temps est un enfant qui joue… Et moi je dis que le temps est un enfant qui rit quand on lui donne par une nano-citoyenneté-planétaire les conditions de justice et d’équité sur terre pour qu’il puisse avoir accès dès sa naissance à une vie personnelle œuvre d’art. … Mais qu’est que l’algorithme social «wow-t=2.7k?» c’est une production fictionnelle comme noyau et moteur ultime de notre existence multivers sur terre…. Cette production fictionnelle ne peut être démontrée logiquement, elle ne peut que se DANSER POÉTIQUEMENT PAR DES LARMES DE JOIE … est-elle de nature ontologique? … Historiquement, l’ontologisation d’un concept reste le piège de toute pensées dominante qui se transforme peu à peu par le biais de la dictature de la vertu (on n’a qu’à penser à Robespierre) en ENTREPRISE MÉTAPHYSIQUE (même l’athéisme du siècle des lumières fut en soi une ontologie prenant forme d’une métaphysique pour éliminer le théisme sous toutes ses formes). Quand on réfléchit à Spinoza et son panthéisme ou à Michel Henry et son immanence phénoménologique) on est étonné de cette prétention de la certitude que constitue leur conquête ontologique de l’institutionnalisation de leur architecture du réel. … Tout naturalisme méthodologique du 20eme siècle (sociologie, anthropologie, ethnologie…) souffre d’une PRÉTENTION À LA CERTITUDE qui finalement ne repose que sur la localisation d’un universalisme fragmenté en hiérarchie comme en horizontalisme transdiscipline. … Revenons au jeune camionneur de la chanson… Il n’était ni problématique, ni problématologie, il était ! (point d’exclamation) devant la grandeur de son amour pour sa femme et ? pour ne pas tricher avec son !. … De là le passage de cuisine/mélamine avec SES BRAS EN MÉLAMINE DANS LE REFRAIN FINAL. … Ce jeune camionneur vivait entre son ! et son ? un algorithme social avec procédure de décision sans tricherie. IL INVENTAIT UN NOUVEL ESPACE THÉORIQUE …. fait d’étonnement et de flottements interrogatifs. … J’avais passé plus de 14 années sur une maîtrise sur le rire… 14 années à faire des recherches par la scène, en décortiquant le burlesque du théâtre des variétés tout en créant de nouveaux numéros…Tous les soirs, durant 32 ans, avec plus de 250 spectacles par année, je faisais systématiquement le tour de la salle en serrant des mains à la recherche de ce que j’appellerai plus tard… des vies personnelles œuvre d’art. … LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, C’EST UN ENFANT QUI RIT PARCE QU’IL A UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART. … Ce jeune camionneur du restaurant chez Annick, cette nuit-là, m’offrit l’enfant qui rit en lui PARCE QU’IL VIVAIT UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART. … Lui et moi fonctionnions en autodictatisme affectif, dansant notre faculté de connaître en big bang la vie sur terre en toute liberté ontologique (!=?). Notre réalité effective vivait l’unité de l’existence et de l’essence par le choc astronautique de nos deux rêves big-bang multivers. … Le jeune camionneur et le vagabond cleste fûrent cette nuit là par la beauté de notre (!=?) sans tricherie, symbole de puissance de l’innovation de l’être. Notre in situe poétique et poïétique nous rendaient compatibles avec l’existence de formes nouvelles, imprévisibles telles que dut le songer Hegel dans l’architectonnie (explosion dialectique de phénomène-noumène) d’une CONSCIENCE EN CONSTRUCTIVISME ABDUCTIF DE L’ESPRIT. …. L’idée de la chanson du camionneur me tourmenta dès ce moment là, Mais comment séparer le contexte de la justification du contexte de la découverte? … J’avais mis plus de 14 ans à résoudre une problématique du rire (Pourquoi un morceau de sucre est-il toujours sucré alors qu’un gag n’est pas toujours drôle)? pour la renverser en problématologie ( passer sur scène par le découpage en barre de mesures musicales d’un rire de supériorité à un rire de libération et du rire de libération à un rire d’incongruité) pour atteindre par le pur enchantement d’un point d’exclamation (!) le point de non retour de pure joy of the laughing girl. … Aurais-je à mettre 14 ans pour écrire la chanson du camionneur? L’engagement du jeune camionneur pour sa femme, mon ENGAGEMENT COSMONAUTOLOGIQUE pour le co-dévoilement pré-thématique du moi et du nous dans son substrat quantique-cosmologique propédeutique à un multivers fondateur d’une ontologie impossible à sortir de l’univers du (!-?) … Ce n’est pas pour rien que ce fameux lundi soir au quai des brumes ou le chanteur Charles Prévost-Linton de l’hymne national du canadien au centre Bell durant 12 ans fut présent (quand je finis de chanter la chanson du camionneur) ses lèvres ne purent s’empêcher de murmurer: VOILA UNE CHANSON PARFAITE…. Je chantai la chanson du camionneur comme si c’était un rêve big-bang portant une charge incroyable de poésie du quotidien… Ce n’est pas pour rien que dans le documentaire «mon ami Pierrot le dernier homme libre) lorsque je retourne chanter la chanson du camionneur sur scène et qu’on réalise que personne n’écoute, l’inconfort inoui qui se dégage de cette scène joue en contre faux le dasein et sa loi du souci se patchant par un verre de bière qui se promène devant la caméra…. UN PHILOSOPHE DOIT SE CACHER… moins il y a de personnes qui sont au courant qu’il y a un philosophe dans ce pays, plus il a la chance de faire œuvre au delà des siècles. …. Le développement de réseaux de communication mondiale accompagnant l’affaiblissement des états-nations oùvre un espace public inoui à la nano-citoyenneté-planétaire par la science artificielle et ses applications sur des milliards de téléphones intelligents sur terre…. là où meurent de faim et de blessures de guerre des millions et des millions d’enfants… SEUL UN ALGORITHME POÉTIQUE (wow-t=2.7k?) issu des lois du rire (the pure joy of laughing girl) peut se glisser dans la perception anthropocène de cet astronaute qui il y a 50 ans a vu au nom de l’humanité entière un lever de terre. … Le défi lancé par la conscience nano-citoyenne-planétaire du 21eme siècle au matérialisme aux ontologies de la classe dominate locale consiste à expliquer, non seulement l’émergence de la subjectivité dans un univers de faits objectifs, mais surtout la COM-VENTION MULTIVERS d’un espace de droit où la logique d’auto-déploiement par open-source d’un schème de sens faisant exploser et l’essence et la valeur ontologique en quête d’éminessence éthique. ….. C’est d’aller dans le sens de Peirce que de donner aux QWALIAS (qualis) LE SENS DE SUBSTANCE ET À LA MATIÈRE LE SENS D’ACCIDENT (inversant ainsi la position d’Aristote) , mais surtout , comme l’a si bien posée une jeune chercheuse doctorante (Gaelle Eteme) cette quastion imminemment quantique-cosmologique …. EST-CE QUE L’ESPACE PENSE? … Tout le secret des (QWALIAS) qualis se trouvait déjà dans l’univers du burlesque où j’apprenais jeune homme à déconstruire les valeurs dominantes de la morale des prêtres par le rire inscrit dans sa tonalité quali en partitions musicales d’un canevas dont seuls le début et la fin étaient maintenus. … LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, C’EST UN ENFANT QUI RIT PARCE QU’IL A UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART? … Et c’est en ce sens que j’affirme l’assertion suivante: LE RÊVE BIG BANG EST LA CO-SIGNATURE ONTOLOGIQUE QUANTIQUE-COSMOLOGIQUE DU MULTIVERS qui par la non-tricherie se comporte comme le fait le burlesque…. Une danse d’un rire d’un enfant en mode (!). C’est en ce sens que le multivers se donne comme un événement co-appropriant dont les traces s’enfoncent dans la co-liberté créatrice telle que vé.cue dans «LA SYNCHRONIVITÉ» et non la synchronicité. Le tout dans le sens de Peirce (événement compropriatif) ou tychisme.
L’universalité de la forme nano-citoyenneté-planétaire dans chaque enfant ne peut que venir de la protection de sa vie personnelle œuvre d’art, comme antidote multivers à sa langue, sa race et sa religion. Que ce soit l’humanisme de la renaissance (entre autres Érasme) ou le néo-humanisme du début 19eme siècle en Allemagne (Goethe, Schiller, Humbolt), le projet éducatif humaniste ne pouvait dépasser l’ontologie locale pré-internet… En ce sens même l’existentialisme sartrien avec son projet pas tellement différent de l’exitentialisme chrétien (Jaspers, Mounier et son personnalisme…) ou du surhomme de Nietzsche, ne peut imaginer le (!=?) de l’algorithme social de (wow-t=2.7k?» surgissant et du regard de l’astronaute il y a 50 ans et de la préhension du multivers prédit pas les mathématiciens… LE RÊVE BIG-BANG PART FONDAMENTALEMENT de la synchronivité inscrit dans les plis de l’espace temps du 2.7k …. De là la coupure épistémologique entre le schème onérique (Gaelle Eteme) et toute la constellation du post-positivise logique tournant autour de la définition d’un concept (Popper entre autres)…. Le constructivisme abductif qui anime notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) tourne autour d’un CHAMP CONSTELLAIRE QUI N’EST NI CONCEPT NI SCHÈME, MAIS MULTIVERSALITÉ DES ENTITÉS QUANTOS-COSMOLOGIQUES. …. Quand je réfléchis à l’œuvre philosophique d’Hilary Putman pour qui LE MONDE PORTE L’EMPREINTE DE NOTRE ACTIVITÉ CONCEPTUELLE …. et pour qui l’esprit et le monde construisent conjointement l’esprit et le monde, je ne peux que me réjouir de l’hypothèse anthropique qui peu à peu commence à surgir sous les questions scientifiques , au cœur même d el’oreille du point d’interrogation (à l’écoute) quanti-cosmologiquement du (!) point d’exclamation. … Toute image engendre l’onirisme du lecteur. En ce sens, l’image porte en elle une dialectique de la constellation (Walter Benjamin et l’image dialectique en arrêt) et Adorno dans son utilisation de l’image dialectique en arrêt au cœur de son esthétique de la musique. … Les entités de la nano-cosmologie de toute vie personnelle œuvre d’art seraient donc, par leur aura même d’archétypes des êtres réels tout en étant des êtres imaginaires qui exercent sur l’âme l’action œuvre d’art la plus durable et la plus profonde (Francois Villon la ballade des pendus)… (à la suite diachronique d’Anatole France… qui dit: ce ne sont pas des êtres réels mais des êtres imaginaires qui exercent sur l’âme l’action la plus profonde et la plus durable) … Quand Wittgenstein dit: que chaque proposition est un tableau d’un état de fait, je lui réponds: Chaque proposition est un tableau d’un état de poésie qui s’ignore. … LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART C’EST L’IMAGINATION QUI ENFIN SE LIBÈRE DE LA TUTELLE DU CONCEPT … Comme leprédisait Duchamp, Bachelard, Benjamin et Adorno. Même l’immanence de Michel Henry et sa position ontologique non hiérarchique ne peut saisir le jeune camionneur de la chanson du camionneur., habillé par L’INEINANDER de Merleau-Ponty, par l’enveloppement de la cuisine-mélamine et l’ontologisation de ses bras en mélamine dissolvant le cri de Munch sous-apeurant toute illusion métaphysique.
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Professeure titulaire
Faculté des arts et des sciences – Département de philosophie
Bettina Bergo est professeur titulaire au département de philosophie à l’Université de Montréal. Champs de spécialisation : phénoménologie (Levinas, Husserl, Heidegger) et philosophie française contemporaine. Champs de compétence : philosophie féministe, histoire de la psychologie et de la psychanalyse, philosophie des sciences sociales (M.A. en sociologie), philosophie politique de Hegel.
Michel le concierge chante le gros Bob d’à côté de René Robitaille
René, tu nous manques:))))))
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RÉSUMÉ DE NOTRE DOCTORAT EN 300 MOTS
JE TE DEMANDE PARDON…, à toi qui, comme des centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques, se meurt, jour après jour, de faim ou de blessures de guerre, et cela, au nom des 193 états hobbiens onusiens qui, sous la féodalité de monarchies nucléaires, font passer la course aux armements, les guerres et les paradis fiscaux avant TON DROIT MULTIVERSIEL à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big-bang.
JE TE E DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui, depuis plus de 14 ans maintenant, cherche à répondre à la question suivante : AU 21EME SIÈCLE, QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ?
JE TE DEMANDE PARDON… au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) qui S’ACHARNE à déployer concrètement L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, dans le but de contribuer à la déshobbiation de l’O.N.U. Par la mise en algorithme de milliards de téléphones intelligents « wow-t=2.7k? » , si possible avec la complicité de l’institut de l’intelligence artificielle du Québec) , nous validerons politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) élues ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter incontournablement et éthiquement toi et les centaines de millions d’enfants-errants-fantomatiques qui souffrent de la même criminalité étatique banalisée que toi.
Dans ce doctorat, PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU CŒUR (ier chapitre), le premier à te demander pardon sera moi, Pierrot vagabond (2eme chapitre le rêve big bang), puis mon ami et partenaire de recherche Michel le concierge (3eme chapitre la non-tricherie), pour enfin laisser la parole à sa compagne œuvre d’art, Marlene la jardinière (4eme chapitre, ses jardins coups-de-coeur œuvre d’art).
Pourquoi nos trois archétypes hologrammiques veulent-ils tour à tour te demander pardon? Parce que notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) veut parler au cœur de l’humanité (5eme chapitre) et non à sa raison. Par le biais d’une CHANSON – MANIFESTE, nous affirmons que l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire doit s’accompagner d’un « JE TE DEMANDE PARDON » , en corollaire de la décision de ne plus tricher par chaque vie-personnelle-œuvre-d’art consacrée à l’ultime question :
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? (4eme et dernier chapitre).
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LE PLUS GRAND DES TROIS PIERROTS, ROBERT RUEL, Marie-Lou sa fille qui a pris la succession dans la direction artistique de la boîte à chansons …. et Lise sa tendre compagne
Cela me prit quelques années avant d’avoir la force de faire le ménage dans les affaires de Jean. Nous avions un tel respect l’un pour l’autre que jamais il ne me serait venu à l’idée de violer l’intimité de son bureau de travail. Nous avions d’ailleurs convenu, par eumétrie, que nos lieux d’écriture réciproques serviraient de jardin secret, pour que l’œuvre à écrire le soit sans censure de quelque nature que ce soit.
Quelle ne fut pas ma surprise d’y trouver une lettre de Renaud, datée de mai1991, soit trois mois après la fête des chansonniers donnée en l’honneur des dix-huit ans de Nellie-Rose, à laquelle le doux Clermont fut présent.
Mai 1991
Cher bienfaiteur,
Je me vois dans l’obligation morale de mettre fin aux bienfaits de votre bonté. Vous et moi sommes les riches de cette terre. Il est facile de philosopher aux îles Marquises ou d’avoir des brosses d’être et des attaques d’être dans une chambre vidée de tout contenu quand on ne connaît pas la peur au ventre de millions d’êtres humains habitant sur cette terre, peur de ne pas savoir ce que l’on va manger demain matin et si on sera encore vivant.
Avoir de l’argent ou devenir quelqu’un nous transporte le plus incompétent des hommes au paradis de l’insouciance. Faire le tour des tombes des magnifiques de ce monde ne donne peut-être pour résultat que le pèlerinage de quelques illuminés, aventuriers intellectuels ou touristes financièrement désabusés à la recherche de quelques sensations bourgeoises comme doivent en éprouver ceux et celles qui participent aux croisières Gauguin aux îles Marquises, selon ce que m’en a raconté Clermont lors de votre passage chez vous.
J’ai utilisé $32,515 pour faire le tour du monde à marquer les tombes d’un Ego sum pauper. Mon intention était noble. Tenter d’attirer l’attention sur le fait que certains grands hommes avaient vécu la même expérience de l’éternité de l’instant présent. J’avoue que la découverte récente, et cela tout à fait par hasard, de l’œuvre de Krishnamurti, m’a sidéré. Voilà un philosophe., probablement le plus grand du vingtième siècle, dont les écrits ne contiennent aucun sophisme et qui décrit avec une chirurgie de l’esprit inégalable tous les phénomènes qui sont miens depuis ma naissance. Ses carnets comme ses dialogues avec Niels Bohr, (physicien quantique universellement reconnu) sont d’une telle précision intellectuelle que toute recherche passée de ma part m’apparaît maintenant comme de l’empirisme de bas étage.
Je suis triste de penser que j’aurais pu le rencontrer avant sa mort, survenue il y a deux ans, celui-ci ayant tenté de transmettre son expérience de l’instant présent en fondant des écoles et n’ayant pas rencontré ni formé une seule personne vivant ce qu’il expérimentait quotidiennement. Il en mourut d’ailleurs affligé d’une immense tristesse.
Je me suis trouvé ridicule avec cette histoire de voyage d’une tombe à l’autre.
Alors pour découvrir la nature intrinsèque de l’instant présent, je m’emmurai en moi-même pendant trois mois, ayant utilisé pour se faire $438.00 de votre argent.
Il y avait un divan, un lit, un douteux frigo et une salle de bain. J’exigeai que l’on vidât la pièce, ne gardant que le strict nécessaire, soit mon sac de couchage et un oreiller. J’empilai sur le mur du fond des conserves et des biscuits de façon à ne pas avoir à sortir avant trois mois, vivant dans la plus stricte noirceur,. Je me couchai et ne bougeai plus, ou si peu.
Je ne savais pas ce que serait la vie sans télévision, radio, automobile, téléphone, interactions sociales, scène, public, chansons, folie de vivre, étourdissements, vertiges, fascination, désirs, pulsion, compulsion, propulsion…. Mais je savais qu’il existait des brosses d’être et des attaques d’être me transportant dans une immobilité à ce point passionnante que toute agitation de la vie humaine en milieu urbain autant qu’à la campagne finissait par agresser le bonheur de vivre telle une pure science-fiction, comme si j’avais été plongé dans un nid de fourmis, Gulliver au pays des inaudibles.
Je cherchais le canyon de la fissure du temps comme jadis on dut chercher la route des Indes ou celle des épices. J’aurais pu me contenter de brosses d’être et d’attaques d’être, si naturelles telle une chute d’eau bruisselant la forêt dans l’île de l’éternité de l’instant présent et y mourir d’abondance. Mais je ne pouvais accepter au plus profond de mon être que les hommes et les femmes de ce monde n’aient point au moins le choix d’y avoir accès, partageant ironiquement la souffrance intellectuelle de Krishnamurti.
Le problème c’est que les brosses d’être longues et vaporeuses et les attaques d’être fulgurantes ont été presque en état de permanence durant ces trois mois. je ne pouvais pas partir de l’île pour aller à l’homme mais l’inverse, de l’homme pour aller à l’île lorsque l’être s’est retiré de moi ou que moi je me suis retiré de lui.. Mais il semble que je ne peux me retirer de lui par ma simple volonté. Que tout cela est mystérieux.
De voir aussi que la folle du logis peut gambader à son aise parce que ça n’atteint jamais le cerveau me stupéfie. Finalement, la folle va se coucher d’elle-même, par ennui de n’affoler personne. Et le corps devient d’une telle beauté énergétique presque permanente que mon esprit assiste impuissant à cet esthétisme cosmique. Le rêve ayant une fonction mineure, simple régulateur entre les besoins physiques comme avoir raisonnablement chaud ou froid ou aller à la toilette. Suis sur une brosse d‘être, je crois. Trop endormi de béatitude pour voir la différence. C’est encore là en permanence que je dorme ou que je sois éveillé.
Mais qu’en est-il lorsque tu meurs de faim, lorsque le filet de sécurité économique disparaît sous ta respiration ?
Je vous enverrai à l’occasion quelques lettres dont la publication sous forme d’articles, parviendra, j’espère, à vous dédommager. On ne découvre rien d’essentiel en agissant comme je l’ai fait. Veiller mettre le tout sur le compte de la naïveté plutôt que sur celui du raisonnement calculé. On peut être intègre d’intention tout en étant maladroit d’action.
Le voyageur quantique
Pourquoi Jean m’avait-il caché l’existence de cette lettre ?
L’an 2000 était arrivé plus vite que prévu. Le temps ne prend-il pas de la vitesse quand on avance en âge ? Nous n’étions maintenant plus que deux. Les filles vivaient en Suisse, revenant uniquement pour les vacances d’été. Frannie avait elle aussi épousé un universitaire européen. Alors, Gérard et moi avions resserré nos liens d’amitié en attendant le jour où les enfants et les petits-enfants viendraient émerveiller nos journées. C’est dans le bain des philosophes que je lus les écrits de Renaud à mon ami aveugle.
Jean t’avait parlé,
de cette lettre
Demandai-je ?
Oui,
Il se sentait affaibli
Et se doutait qu’il était victime de cancer.
Il ne voulait pas aller voir un médecin
Il avait peur que tu l’abandonnes
Tu sais, la jalousie
Quand ça arrive occasionnellement
Dans une vie
Ce n’est parfois que la conséquence de la maladie
Qui progresse.
Et nous n’en dîmes pas plus. Quand l’an 2000 arriva, il y eut un énorme feu d’artifice, au-dessus d’Atuona. Nous étions tous réunis : Frannie et son nouveau copain l’informaticien Vivier, Nellie-Rose et Philippe, Socrate âgé maintenant de sept ans, l’âge de raison. Et Gérard, le fidèle ami de la famille qui dit soudain .
Tu sais qu’on raconterait à des Québécois
Comment on vit ce passage à l’an 2000
Aux îles Marquises
Et personne ne nous croirait.
La vie est si étrange Gérard
Mon père eut une enfance si pauvre
Que sa mère veillait autour de ses enfants
La nuit, l’hiver, autour du poêle à bois
Pour que personne ne tombe malade
D’hypothermie
Et lui est mort au soleil
Après avoir fêté la vie
dans le bain des philosophes.
La vie c’est comme un feu d’artifice, Marie
On ne sait jamais le dessin que ça va faire dans le ciel
Suite à l’explosion.
Mais quand on est aveugle,
on apprend à deviner
tu veux dire…fis-je ?
ton amour pour Renaud a explosé jadis dans ta chair
et le dessin ne s’est jamais effacé non ?
non, répondis-je après une pause soutenue
même que certains soirs
la lune me refait le même dessin
qu’une certaine nuit au camp Ste-Rose
et dans mes rêves, parfois, c’est pire
Je me retrouve avec lui sur la roche sacrée
Et je reste là
Plutôt que de m’enfuir comme une fascinante
Vers Vancouver.
Pourquoi tu ne pars pas à sa recherche
Fit Gérard d’un rire coquin ?
Le rendez-vous 15 août 2001
au camp Ste-Rose s’en vient non ?
Ça fait moins mal que de tenter de ressusciter
Par obstination
Un amour de jeunesse
Qui n’éprouve peut-être plus rien pour toi
Depuis bien des lunes.
Les enfants repartirent et revinrent pour l’été. J’appréciai particulièrement nos concerts du dimanche soir sous le gazebo, d’autant plus que Gérard avait maintenant une femme dans sa vie. Il l’avait rencontrée à son piano-bar. À vrai dire, elle et son mari y venaient toutes les semaines. Puis celui-ci étant décédé, il avait été là pour elle. Elle fut jadis pianiste de concert. C’est ainsi que, de duo en duo, ils en vinrent à se compléter, elle, lui déchiffrant des partitions de Bach et lui les apprenant à l’oreille.
D’être entourée de ces couples me rendit l’espérance du camp Ste-Rose encore plus vive. La vie avait été magnifique pour moi, le serait-elle encore ? Septembre arriva. J’avais un calendrier où je biffais les mois avec des papillons dans le ventre. Il restait maintenant moins d’un an.
C’est alors qu’une lettre arriva au nom de Monsieur Jean de Larousse. C’était la première depuis plus de deux ans, et le cœur me débattit lorsque je vis qu’elle venait de Renaud.
13 septembre, 2000
Cher bienfaiteur,
Pardonnez ces neuf ans
Sans vous donner de nouvelles.
D’abord merci pour ce temps où je pus faire mes recherches intellectuelles grâce à votre aide généreuse. Les années qui suivirent me conduisirent mystérieusement en dehors des sentiers de la pure recherche. J’avais émis comme hypothèse de travail qu’une brosse d’être était finalement le fait d’une société bourgeoise où l’on n’avait pas vraiment à se battre pour manger. Alors, j’osai aller plus loin.
Me transformer en clochard dans les rues des sociétés industrielles au Canada ou en Europe, reste encore une expérience où il existe une chance de tricher au niveau existentiel. Je cherchais la texture intrinsèque de l’instant présent en me dépouillant le plus possible même d’un lieu pour dormir. À l’automne1996, je décidai d’aller plus loin : me déposséder et d’un lieu géographique connu et d’une langue.
Je ne conservai qu’une guitare de fortune, seul lien hyperbolique entre le passé du café St-Vincent et mon rendez-vous avec la condition humaine dans ce qu’elle a de plus inhospitalière. Et une nouvelle compagne de voyage apparu avec la faim, elle s’appelait la peur au ventre. J’avais choisi sur la carte la Yougoslavie, un territoire autonome dont je savais par les lectures qu’il faisait partie de la Serbie. J’adorais le nom de la capitale : Pristina. Mon passeport canadien et mes visas étant en ordre, grâce à une aide financière de Clermont, je voyageai sur le pouce. Incroyable comme une guitare peut devenir un symbole international et en même temps une cible parfaite pour ceux qui n’ont plus rien à perdre tellement l’estomac leur fait mal. Et toujours ces brosses d’être qui parfois s’accentuaient. Comment cela était-il possible dans de pareilles circonstances ?
Je m’étais fixé comme objectif, une fois à Pristina, de m’enfoncer dans les campagnes, juste pour voir si mes brosses d’être ou attaques d’êtres tiendraient le coup lorsque tu te retrouves au plus bas de l’échelle sociale, sans réelle possibilité de remonter et cela au risque de ta vie.
Pristina étant une ville de cinquante mille habitants, je n’y restai que le temps d’y passer l’hiver, dormant avec les plus démunis des démunis dans des abris de fortune. Nous ne dûmes notre survie qu’aux organisations religieuses sur place. Puis je m’enfonçai à travers les routes de montagne, d’un pouce à l’autre, demandant l’hospitalité que les plus pauvres m’offrirent d’ailleurs avec chaleur et humilité. Le 5 mars 1998, j’étais dans le village de Prekaz, quand les Serbes attaquèrent . Je fus blessé d’une balle et ne fus sauvé que par l’intervention d’un groupe d’adolescents qui le firent au risque de leur vie.
Je dus encore une fois ma survie à la solidarité d’inconnus, rendus charitables par leur implication religieuse dans leur communauté. Ils furent les seuls à voir en moi un être humain, alors que j’avais les deux pieds dans la misère. Ils m’entraînèrent avec eux dans la horde des réfugiés fuyant la guerre. Nous fûmes accueillis dans les camps de survie de l’armée, dispersés les uns des autres et je fus finalement rapatrié au Canada. Et durant tout ce temps, les phénomènes eurent lieu, quoiqu’à une fréquence plus espacée.
Je n’ai pas vraiment le goût d’en conter plus. Trop d’images d’enfants tués. On m’a déjà raconté que les vétérans de la deuxième Guerre mondiale, une fois revenus chez eux, hurlent la nuit dans leur sommeil parce que les horreurs vécues sont imprégnées à jamais dans la mémoire de leur chair.
Qui est-on quand on n’est plus personne ? Quelqu’un qui a besoin non pas de pitié, cet arôme que l’on trouve parfois dans le don condescendant des biens nantis, non pas de compassion, cet état d’équanimité que l’on décèle dans l’armature spirituelle des biens pensants, mais simplement d’empathie. Une attitude gratuite, égalitaire et solidaire, si infime soit-elle.
Je reste aujourd’hui avec la honte d’avoir été finalement quelqu’un à cause d’un simple passeport canadien. Que sont devenus ceux qui me redonnèrent une dignité alors que je frôlais la mort comme un animal ?
On revient chez soi. Quelqu’un se souvient de toi comme chanteur dans le Vieux Montréal. On t’offre de chanter l’été dans un théâtre, où tu peux cacher ta fragilité dans une cage collée au plafond et t’apercevoir que tu es enfin rendu au bout du chemin, celui où toute réponse au sens de l’existence est évacuée. Ne reste que les questions les plus universelles : D’où viens-tu ? qui es-tu ? où vas-tu ?
Un ami chansonnier m’hébergea gratuitement dans sa maison à Val-David, comme il l’avait fait à plusieurs reprises dans le passé, ce qui m’avait permis de construire un chemin de pierre jusqu’en dessous de la scène du théâtre de la Butte à Mathieu où j’espère que mes cendres reposent un jour. J’ai encore des brosses d’être et des attaques d’être et les questions restent les mêmes que celles posées à l’égard de ma propre existence : D’où viennent-elles ? que sont-elles ? Où m’amènent-t-elles ? Et surtout que valent-elles puisque les quatre cinquièmes de l’humanité n’ont pas le minimum pour sauver de la mort prématurée leurs propres enfants ?
L’automne venant d’arriver, je pars dorénavant à la découverte de la route des poètes : Villon, Ruthebeuf, Ronsard, Verlaine, Rimbaud, Malharmé, Nelligan, Prévert. Cela convient mieux à mon âge et à ma condition, ceux-ci n’ayant pas tenté de saisir le monde par l’intelligence, mais de le vivre simplement comme jadis les enfants du camp Ste-Rose gambadant dans les prairies de l’être, se moquant des questions universelles qui ne sont que l’écho de la fraîcheur du vent dans les chevelures enfantines folles et heureuses.
Avec pour voile l’empathie égalitaire-solidaire,
Et pour bateau la honte de l’impuissance.
J’accosterai au pays de Rimbaud
Et débarquerai à bon port
pour y marcher et m’y ressourcer
SENSATION DE RIMBAUD
Par les soirs bleus d’été
J’irai dans les sentiers
Ligoté par les blés
Fouler l’herbe menue
Rêveur j’en sentirai
La fraîcheur à mes pieds
Je laisserai le vent
Baigner ma tête nue
Je ne parlerai pas
Je ne penserai rien
Et l’amour infini
Me montera dans l’âme
Et j’irai loin très loin
Bien loin comme un bohémien
Par la nature
Heureux comme avec une femme
Par la nature
Heureux comme une femme
Le voyageur inconnu
Antique, si antique
Dans son jadis quantique.
Au mois de janvier 2001, je reçus une lettre de Jos Leroux. Il désirait faire une surprise à Renaud et avait commencé à faire des recherches pour réunir tous les acteurs du St-Vincent et du camp Se-Rose de jadis. Il me demanda dans quelle mesure j’accepterais de participer au financement.
Cher Jos,
Je finance tout. Serait-il possible de venir avec ton épouse aux Marquises. J’ai conservé dans un journal écrit plus ou moins au jour le jour toute la chronologie de l’époque. Peut-être qu’ensemble, on pourrait rassembler nos souvenirs pour que le passé rejaillisse dans toute sa beauté. Clermont serait le bienvenu tu sais, si t’arrives à mettre la main dessus entre deux escales. Je suis tout excitée à l’idée de cette fête-souvenir.
P.-S.
quand Clermont et toi viendrez
pourriez-vous apporter tout papier photo
archives permettant de compléter
ma documentation sur ce camp Ste-Rose
afin de lui remettre,
en reconnaissance pour la poésie qu’il nous a fait vivre,
un manuscrit racontant cet été 73 qui nous unit depuis
à travers temps et espace.
Marie
Miel pour les enfants.
Hélas, ni Jos ni Clermont ne purent venir aux Marquises.
Avant de repartir sur la route, Renaud avait laissé au petit gros des patibulaires de l’époque son journal écrit durant son été au théâtre le patriote, ainsi que d’autres intimités. Jos m’en envoya des photocopies, me demandant discrétion totale puisqu’il brisait ainsi le sceau de la confidentialité et qu’il ne se sentait pas très bien là-dedans. Je commençai donc mon livre par ce paragraphe tiré de ses écrits sur lui-même à la troisième personne qui n’eut de cesse de m’intriguer, à un point tel que je le remis en tête de plusieurs chapitres, y pressentant beaucoup plus des hiéroglyphes à décoder que la description vaniteuse de sa personne humaine. Comme si le fait d’habiter l’île de l’éternité de l’instant présent transformait n’importe qui vivant cela en un tel état comme ses mots tentent de le décrire dans son journal.
Il s’abreuvait depuis toujours aux frissons de l’éternité.
Cela lui semblait si naturel qu’il n’avait jamais pu comprendre
comment il se faisait que les humains puissent souffrir.
Son corps de 51 ans lui avait toujours paru sous la forme de la jeunesse éternelle.
La pureté de l’âme, la sensation continuelle de flotter deux pieds au-dessus du sol,
le rythme lent, amoureux, étonné, charmé. La sensation de ne rien peser,
de se fondre dans le tout avec ravissement, de saisir dans ses mains
l’air comme des milliers de pépites d’or.
Était-il artiste, poète de la vie, amant de l’être ou
son enfant naissant encore aux langes ?
Enfin l’été 2001 arriva. Je n’eus besoin que de mes filles et mes filles n’eurent besoin que de moi. Je ne sais trop comment expliquer. Je me sentais comme une voyageuse débarquant du train du devenir fou parce qu’elle réalise soudainement qu’il ne s’arrêtera que rendu à la destination finale, PLACE DE LA MORT. Quand elles descendirent de l’avion, Philippe retenant à son bras le petit Socrate, mes filles et moi ne pûmes nous retenir de courir en direction l’une de l’autre. Et cette euphorie de jouer nos vies en harmonie ne nous quitta pas d’une journée à l’autre sous le vent des Marquises. Qu’est-ce que le temps ? Il arrive qu’il parte en vacances.
Chaque matin au réveil, Nellie-Rose m’amenait une fleur du jardin en disant :
Joyeux anniversaire maman.
Il ne reste que cinquante jours
Avant le quinze août
Il n’en reste que quarante-neuf maman…
Il n’en reste que quarante-huit maman…
Qu’est-ce que le temps ? Il arrive qu’il revienne de vacances.
Certains matins, je retrouvais mes vingt ans. Il me semblait être chez mon père en lui disant :
Papa, depuis hier soir, je me meurs enfin d’amour.
Je me rappelais sa manière dont il mâchouillait le manche de sa pipe qu’il retenait des larmes de joie. Il aurait voulu me poser mille questions, mais…. On n’arrose pas d’eau fraîche une fleur qui a besoin de soleil pour assécher ses craintes. J’ajoutai…
Cet amour me fait souffrir
Vous devez bien vous en douter
Y a des douleurs qui se racontent mal
J’ai trop de passions bouillant au-dedans de moi
Pour que je me sente bien de les vivre à la maison
J’aimerais me louer un petit meublé demain
Si vous n’y voyez pas d’inconvénient.
Puis, il suffisait que je regarde ce visage un peu flétri dans le miroir pour que je reperde confiance en moi. Sans doute une plus jeune était-elle tombée sous le charme du vieux sage qu’il était déjà à l’époque sous ses airs d’indien flottant d’un calumet de paix à un autre.
Un soir, Gérard et les filles jouèrent de la musique et je dansai pieds nus. Qu’est-ce que le temps pour que je le danse ainsi, le fuyant d’une gambade, le harcelant d’un entre jambes, le séduisant d’une courbade, le remerciant pour ses bravades ? C’est ainsi que Frannie au violon, Nellie-Rose à la flûte et moi aux pieds tam-tam, Au cœur fem-fem, tentâmes de séduire l’inaccessible.
Mais on ne provoque pas le temps par la danse, car à son tour il commence à danser autour de vous, autour de vous, vautour de vous, vautour de vous, autour de vous, vautour.
Le 3 août 2001, je reçus une lettre de la communauté où travaillait jadis mon père.
Chère Madame ,
Un homme qui vous a beaucoup aimé
Et qui a bien connu votre père
Est décédé chez nous, durant son sommeil
Alors qu’il vivait une retraite fermée.
Ses cendres ont été déposées
Selon sa volonté,
Dans une urne, qui repose
Chez nous
Au couvent des sœurs grises
On m’a confié la lourde tâche
De vous le communiquer
Puisque selon son testament
Vous ne devriez être avertie
Qu’une semaine après le fait
Sœur Hélène
Jos m’appela le soir même. Tout avait été annulé. La fête du camp Ste-Rose n’aurait pas lieu. Par contre, il y aurait une messe chantée par les chansonniers le 16 août au matin, à l’église Bonsecours, là où le poète Paul Gouin avait été jadis accompagné dans son départ vers l’au-delà.
« Un homme qui vous a beaucoup aimé »
Nonnnnnnnnn
Et je m’enfermai dans une prison de souffrance. Aucun cri, aucune larme, que la chute d’un corps dans un ravin, sans fin, déjà mort au milieu de nulle part.
Nous étions le treize août. J’étais atterrée. Deux jours avant le rendez-vous de ma vie.
Nellie-Rose revint dans ma chambre avec trois sacs à dos.
Maman ne dis pas un mot
Frannie et moi on part avec toi à Montréal.
Et nous prime l’avion. Toutes les trois.
« Un homme qui vous a beaucoup aimée » Cette phrase tournoyait dans ma tête, plongeant tout à coup dans le lac de mon cœur, pour nager par mes sens allumés d’un passé jaillissant comme on jaillit parfois lorsqu’on découvre au pourtour d’un sentier de forêt une source pure conduisant à une chute, comme la chevelure d’une jeune fille heureuse mène à la chute de ses reins.
« Un homme qui vous a beaucoup aimée »
Il avait fallu en plus que j’écrive le livre de nos amours, lui poète perdu dans les folies de sa passion de donner aux autres la beauté qui l’habitait, moi fascinante égarée dans le rôle qu’il m’avait dessiné dans le tableau de vie de ses rêves. Parfois, jadis, quand on lui demandait comment il allait, il répondait.
Oh ça va bien, j’habite ma lune.
Et l’avion glissait dans le ciel en saluant sa lune.
Comme je m’étendis en sa mort
Pour enfin pleurer ma vie
Chacune de mes filles
M’accompagnant de leurs mains
Plongées dans les miennes et mes sentiments.
Sur le site web (www.reveursequitables.com), est aussi offert une partie de mon oeuvre littéraire. Un premier 1000 pages politique intitulé MONSIEUR 2.7 K (k… pour K…uébécois) et comme second titre LE JOURNAL-COURRIEL DU DERNIER HOMME LIBRE.
A partir d’une lecture post-internet des 50 ans de la révolution tranquille, MONSIEUR 2.7 K defend l’hypothèse théorique suivante:
Les 50 ans de la révolution tranquille peuvent s’interpréter comme un outil méthodologique que se sont donné les K…uébécois pour réaliser en trois temps dialectiques le manifeste du refus global de 1948.
ier temps
De 1960 à 1995, le projet de l’indépendance du K…uébec fut vécu comme un attracteur philosophique permettant un rattrapage économique et social répondant comme un écho à la sirène de la modernité nord-américaine, provoquant par conséquence systémique la primauté des droits collectifs sur les droits individuels
2eme temps
En 1995, la rupture épistémologique que constitua la chute du mur ethno-linguistique du référendum parizeau peut etre interprétée comme un rattrapage de la nouvelle conjecture mondiale annoncée par la naissance d’internet (1989) et la chute du mur de Berlin (1989).
3eme temps
De 1995 à aujourd’hui, Le K…uébec comme le reste du K…anada est passé d’une société verticale pré-internet à une société horizontale post-internet (cellulaire, facebook, twitter etc…) consacrant les structures collectives déjà en place comme outils satisfaisant devant la demande croissante de la primauté des droits individuels sur les droits collectifs, de quelque nature que ce soit.
CONCLUSION
L’intense corruption publique que vit le K…uébec en ce moment peut être interprétée comme une transition d’une structure démocratique à une autre, dans la ligne de rupture de pensées de Montesquieu (la séparation des pouvoirs),Lammenais (une nation langue, race, religion), Wilfrid Laurier (les droits ont primauté sur la langue, la race et la religion), Franck Scott (la charte des droits et libertés annoncant le surgissement du futur pays oeuvre d’art, (Pierrot Rochette)(le pays oeuvre d’art n’étant possible que par la masse des vies privées oeuvre d’art) (www.ww.demers.qc.ca, l’ile de l’éternité de l’instant présent, prologue, on m’y écrit) (www.demers.qc.ca, chansons de pierrot paroles et musique, 2eme partie de l’entrevue à Radio-Canada.
La liberté la plus grande de toutes consiste à réformer son existence, condition préalable à toute réforme de la société.
A partir de cet a priori, on pourrait définir le rêveur équitable du 21eme siècle de la façon suivante; un rêveur équitable, ce serait toute personne qui prend la décision de prendre soin du rêve d’une autre personne qu’importe sa race, sa langue, sa religion et cela, SANS INTERET PERSONNEL CACHÉ.
En ce sens, ce serait la masse critique des vies privées oeuvre d’art (une vie oeuvre d’art au 21eme siècle, ce serait toute personne qui utilise son passé comme un coffre d’outil pour sculpter son rêve équitable au service du bien commun) qui permettra un jour le surgissement d’un concept nation que j’appelle: LA NATION OEUVRE D’ART
Pierrot
ermite des routes
merciiii
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(1869) (17 novembre 2017)
Au conseil d’administration de la créativité de ce matin, Marlene me demandait : « entre ton roman initiatique Monsieur 2.7k et la formule de notre équipe de recherche «wow-t=2.7k?» QUEL EST LE LIEN? …. Et je lui ai répondu… LA NOTION DU PAYS ŒUVRE D’ART DE FRANK SCOTT … dixit Pierrot vagabond ….
«MONSIEUR 2.7K»
INTRODUCTION
Voici l’histoire de Monsieur K… , prisonnier numérique K…ui s’évade d’Internet après avoir franchi 1000 pages dématérialisées de débrits de bitts… Son rêve, marcher la fraîcheur existentielle de la beauté du monde sans le boulet de l’information enchaîné à l’un de ses pieds, enfin libéré de 1000 pages de placenta ayant permis l’accouchement d’un vagabond céleste. … MONSIEUR 2.7K (www.reveursequitables.com/presse/monsieur2.7k) 1000 pages téléchargeables gratuitement sur internet
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EXTRAIT (p.245))
”au coin du feu”
de l’oeil ”K”…UI ECOUTE
HISTOIRE DE MA VIE…
MarieLolaMiel,
Suite…
lue numériquement
par votre “K”…anteur (e)
fichier “Kp3″
”Les filles trop intellectuelles font peur aux garçons dit ma mère….. tu vis ”K”…omme si tu étais au ”K”K”K”…ouvent. Sors de chez toi, va danser ! Ce n’est pas normal de lire du matin au soir, de passer la nuit à écouter de la poésie, d’en lire encore le matin sans même aller dormir … Il y a autre chose dans la vie.
Les mâles sont trop machistes et incultes pour qu’ils soient minimalement intéressants yeux d’une fille libre lui répondis-je. Je rêve d’une relation égalitaire intellectuellement fidèle et sexuellement libre à la Dora Russel (The right to be happy,1927)
et Bertrand Russel (Free man worship,1903) à la Simone de Beauvoir (le deuxième sexe,1949) et Jean-Paul Sartre ( le mur, 1939) à la Mariann Scott ( la murale de la faculté de médecine à Mc Gill) et F.R. Scott (le poème Credo, 1952)
Le poème ”Credo” dit mon père?
”The world is my country
the human race is my race
the spirit of man is my God
the futur of man is my heaven”
Franck Scott, Université Mc Gill
J’aimerais bien lire son livre de poésie, Miel.
C’est de la poésie politique comme je rêve d’en écrire un jour mais sous forme de roman. Franck Scott est ce professeur de droit ”K”…onstitutionnel de l’université Mc Gill venu au cegep donner une ”K”…onférence. Non seulement est-il poète mais il a fondé le CCF (coopérative Commonwealth Federation), a agi à titre de ”K”…onseiller dans les trois plus importantes ”K”…auses de l’après-guerre en matière de droits civils au ”K”…anada: l’affaire Roncalli, l’affaire de la loi du cadenas et surtout l’affaire Lady Chatterly où,5 contre 4, les juges anglicans opposés aux juges catholiques romains ont établi que l’oeuvre n’était pas pornographique. Scott fut membre de la commission Laurendeau-Dulton
…
Il est à l’aube du concept de société juste
comme projet politique…
Sa compagne, Mariann Scott, est peintre abstrait. Ils sont mon idéal de couple: amoureux l’un et l’autre de la liberté de l’autre et l’un par pure passion d’une vie créatrice. C’est en ces termes que madame Scott décrit leur relation : entente et amour libre dans le respect de l’autre.
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AUTRE EXTRAIT DE MONSIEUR 2.7K (p.263-264)
À mon dernier jour de détention, je reçus la visite de monsieur Frank Scott, au nom de la ligue des droits de l’homme de Montréal, avec qui j’avais longuement échangé après sa dernière conférence à l’université de Montréal.
Cet homme, âgé de plus de 70 ans et marchant à l’aide d’une canne, après m’avoir offert un service d’aide juridique au prisonnier me dit avec un clin
d’oeil complice :
” Vous savez mademoiselle, la politique est L’ART DE FAIRE DES ARTISTES. Vous ne vous en êtes peut-être pas aperçue mais un jour l’histoire de ce pays pourrait bien mentionner L’ESTHÉTISME CRÉATEUR DE VOTRE GESTE SOCIAL… quoique…il sera toujours plus majestueux.. aux yeux de cette même histoire de passer par la RÉFORME DU DROIT plutôt que par la l’ignorance de la force. Question D’ÉDUCATION, D’INSTRUCTION ET D’EXTHÉTISME.”
L’esthétisme ? lui dis-je?
Si un jour, on veut dessiner l’âme d’un pays par une nouvelle ”K”…onstitution, IL FAUT PENSER L’ÉTAT «K» COMME UNE ŒUVRE D’ARTil faut penser l’état ”K”…omme une oeuvre d’art.
Ma définition de la poésie n’est pas tellement différente de ma ”K”…onception de la vie : ”K”…réer quelque chose de nouveau et de vrai. Toute vie est ”K”…réation: la poésie est une ”K”…réation au moyen du langage. L’exploration des limites du monde intérieur de l’humain et du monde ”K”…ui l’entoure. Une sorte de”K”…ontemplation ombilicale, à partir de l’intérieur du poème, vers sa propre structure dynamique et centrale. La politique m’apparaît donc une VISION CRÉATRICE DE LA SOCIÉTÉ et en ce sens, vous venez de poser un magnifique geste d’artiste social.
Si vous décidez de choisir l’université Mc Gill pour la suite de vos études universitaires, je pourrais faire en sorte que vous obteniez une bourse au département d’études “K”…anadiennes françaises où il est possible que j’ enseigne cette année.
Juste avant de quitter, monsieur Scott ajouta: ”Vous savez Mademoiselle, le premier objectif de l’action politique m’apparaît L’INDIVIDU ET SON DÉVELOPPEMENTl’ afin ”K”…ue le potentiel inhérent à chaque personne dotée d’un tempérament artistique ou ”K”…réatif soit pleinement susceptible d’être mis en valeur. Bonne chance et vous n’avez qu’à passer au 451 de l’avenue Clarke si vous avez besoin de conseil ou d’aide… Mariann et moi vous accueilleront avec plaisir.”
Scott me laissa un exemplaire de Jacob Burkhardt ”La civilisation de la Renaissance en Italie” où il est démontré ”K”…ue les états-cités italiens de cet âge d’or étaient ”K”…onçus comme des oeuvres d’art.
Il était donc possible d’être une artiste politique?
Cette pensée ne cessera de me rendre euphorique jusqu’à ce jour.
On me libéra deux semaines avant terme.
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(1870) (18 novembre 2017)
Frank Scott fut pour Pierre-Eliot Trudeau ce que fut Louis Mc-Henry Howe pour Eleonor Roosevelt et le président Franklin Roosevelt … UN MENTOR HUMBLE EXCEPTIONNEL …
le 28 janvier 1968
lettre de Franck Scott à PierreEliot
Trudeau
Cher Pierre,
Je ne suis pas, comme vous le savez, un partisan libéral. je suis convaincu que si la CCF et
le NPD remportaient davantage de succès électoraux, on pourrait aplanir bien des difficultés au ”K”…anada. Les exigences légitimes du ”K”…uébec pour un partenariat plus équilibré avec le ”K”…anada auraient certainement été déjà reconnues. Mais en dépit de ma position, je tiens profondément à ce ”K”…ue le parti libéral se dote aujourd’hui du meilleur chef possible. Celuici doit être prêt à défendre une nouvelle conception du ”K”…anada et à inspirer confiance, c’est-à-dire, n’avoir rien à voir avec les vieux politiciens du Parti libéral. Surtout, il doit ”K”…omprendre les réalités ”K”…onstitutionnelles et être capable de faire la distinction entre le changement pour
le simple changement et la véritable ”K”…roissance, fonctionnelle et intelligente. Vous êtes cet homme. Je ”K”…rois réellement que, même si cette idée vous fait peur, vous êtes appelé à prendre les rênes. Trop de bonheur humain en dépend. L’occasion est trop belle de
”K”…ontribuer à l’édification d’un Etat-nation
biculturel et vous ne pouvez pas vous y dérober.
J’espère vraiment que vous serez d’accord avec moi. Rassemblez le ”K”…ourage qui vous a fait
entrer dans les rapides de la rivière des esclaves!
Pierre, suddenly challenged, Stripped and walked into the rapids
Firming his feet against the rock Standing white, in white water,
Leaning south up the current To stem the downward rush,
A man testing his strengh Against the strengh of his country.
Salutations cordiales, Frank http://www.reveursequitables.com.centerblog.net
extrait
p.273
Rappelez-vous de cette phrase de M. Franck Scott: celui ou celle qui découvrira la conséquence logique des deux prémisses, soit LA PRIMAUTÉ DU DROIT INDIVIDUEL ET L’ÉTAT-PROVIDENCE, dessinera L’ÉTAT ŒUVRE D’ART DU 21EME SIÈCLE. Avec 30 ans de recul, je réalise que le ”K”…amp SteRose où je me trouvai un travail d’été en juin 1973 représenta pour moi une partie intuitive de la solution que je rationaliserais monsieur 2.7k en ce premier août 2003, de la façon suivante….
p.276
Je passai plusieurs fois au 431 rue Clark à Montréal m’entretenir avec monsieur Scott et sacompagne Mariann. J’étais subjuguée par l’idée de l’état oeuvre d’art. Devant ma passion d’artiste àdessiner l’avenir de mon pays Scott me dit soudain:”L’état oeuvre d’art du 20ième siècle est constitué d’une part de la primauté du droit (Kant) sur la force comme de l’individu versus la communauté et d’autre part, de la primauté de l’état-providence (Beverridge) sur les multinationales autant que sur la langue, la religion la race ou l’ethnie. Celui ou celle qui découvrira la conséquence logique des deux prémisses, soit la primauté du droit et l’état Providence dessinera l’état oeuvre d’art du 2ième siècle. Mais comme vous le savez sans doute, qui parle d’oeuvre d’art parle aussi d’histoire de l’art. Peut-être devriez-vous aussi chercher dans cette direction ? Peinture, littérature, sculpture… Même l’histoire des religions part du fait que celle-ci pourrait se conceptualiser comme une mosaïque de systèmes poétiques et politiques. Mais, lui dis-je, comment, sur quel sujet et avec qui faire ma maîtrise dans un tel flou?….
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(2295) (…………….)
La nano-citoyenneté-planétaire et l’authentification en ligne …. Que le laboratoire dirigé par Handy HESS , chercheur en apprentissage profond s’en vienne à Montréal..Wow… tout converge pour que NAISSE LA RÉVOLUTION NANO-CITOYENNE-PLANÉTAIRE à Montréal même… De là…. La chaire Frank Scott en recherche algorithmique pour un droit universel à une vie personnelle œuvre d’art …
QU’EST-CE QUE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE?
c’EST LA CONSTRUCTION D’UN RÉSEAU PLANÉTAIRE DE VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART POUR AJOUTER UNE NOUVELLE COUCHE D’INTELLIGENCE AU SERVICE DE L’HUMANITÉ (AIDER L’HUMANITÉ) Michel le concierge
Sur le site web (www.reveursequitables.com), est aussi offert une partie de mon oeuvre littéraire. Un premier 1000 pages politique intitulé MONSIEUR 2.7 K (k… pour K…uébécois) et comme second titre LE JOURNAL-COURRIEL DU DERNIER HOMME LIBRE.
A partir d’une lecture post-internet des 50 ans de la révolution tranquille, MONSIEUR 2.7 K defend l’hypothèse théorique suivante:
Les 50 ans de la révolution tranquille peuvent s’interpréter comme un outil méthodologique que se sont donné les K…uébécois pour réaliser en trois temps dialectiques le manifeste du refus global de 1948.
ier temps
De 1960 à 1995, le projet de l’indépendance du K…uébec fut vécu comme un attracteur philosophique permettant un rattrapage économique et social répondant comme un écho à la sirène de la modernité nord-américaine, provoquant par conséquence systémique la primauté des droits collectifs sur les droits individuels
2eme temps
En 1995, la rupture épistémologique que constitua la chute du mur ethno-linguistique du référendum parizeau peut etre interprétée comme un rattrapage de la nouvelle conjecture mondiale annoncée par la naissance d’internet (1989) et la chute du mur de Berlin (1989).
3eme temps
De 1995 à aujourd’hui, Le K…uébec comme le reste du K…anada est passé d’une société verticale pré-internet à une société horizontale post-internet (cellulaire, facebook, twitter etc…) consacrant les structures collectives déjà en place comme outils satisfaisant devant la demande croissante de la primauté des droits individuels sur les droits collectifs, de quelque nature que ce soit.
CONCLUSION
L’intense corruption publique que vit le K…uébec en ce moment peut être interprétée comme une transition d’une structure démocratique à une autre, dans la ligne de rupture de pensées de Montesquieu (la séparation des pouvoirs),Lammenais (une nation langue, race, religion), Wilfrid Laurier (les droits ont primauté sur la langue, la race et la religion), Franck Scott (la charte des droits et libertés annoncant le surgissement du futur pays oeuvre d’art, (Pierrot Rochette)(le pays oeuvre d’art n’étant possible que par la masse des vies privées oeuvre d’art) (www.ww.demers.qc.ca, l’ile de l’éternité de l’instant présent, prologue, on m’y écrit) (www.demers.qc.ca, chansons de pierrot paroles et musique, 2eme partie de l’entrevue à Radio-Canada.
La liberté la plus grande de toutes consiste à réformer son existence, condition préalable à toute réforme de la société.
A partir de cet a priori, on pourrait définir le rêveur équitable du 21eme siècle de la façon suivante; un rêveur équitable, ce serait toute personne qui prend la décision de prendre soin du rêve d’une autre personne qu’importe sa race, sa langue, sa religion et cela, SANS INTERET PERSONNEL CACHÉ.
En ce sens, ce serait la masse critique des vies privées oeuvre d’art (une vie oeuvre d’art au 21eme siècle, ce serait toute personne qui utilise son passé comme un coffre d’outil pour sculpter son rêve équitable au service du bien commun) qui permettra un jour le surgissement d’un concept nation que j’appelle: LA NATION OEUVRE D’ART
Pierrot
ermite des routes
merciiii