3 – L’ÉCRIVAINE AU K-OEUR D’OR … CLAIRE BERGERON (www.clairebergeron.com) … LA MARCEL PAGNOL DE L’ABITIBI …. CORRESPONDANCES

Un 10e roman en 10 ans pour Claire Bergeron - AMECQ

Claire Bergeron écrivaine

Pierrot... Le Vagabond Céleste... - YouTube

Pierrot vagabond photo

CLAIRE BERGERON 3

Chère Claire… Votre petite fille Joséphine m’a écrit

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

12:39 (il y a 25 minutes)
À Claire, moi

Merci,
J’adore votre poésie
J’aimerais vous connaître aussi
Qui peut se venter d’avoir un poète dans sa vie

J’aimerais qu’on échange
Pour inspirer ma performance
Car j’ai les idées qui dansent

Sincèrement,

Joséphine.

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C’est fou…. recevoir 2 wowwwwwww en même temps dans la même ouverture du portable après un bref sommeil… Je me disais quand même… C’est comme si deux dons se donnaient rendez-vous pour en saluer deux autres… La romancière, la future poète, le k-onteur et la kréatrice de k-oeur.

Ce qui est merveilleux là-dedans, c’est que je ressens la grande joie d’une poésie des ieres fois entre vous et moi… Le respect infini pour le rêve de l’autre qui se racine à l’immensité même de l’énigme sur laquelle repose son propre rêve.

Danielle est étonnante de générosité à mon égard… Cela doit faire 15 ans maintenant qu’elle se patiente à se dire… Cet homme-là ne le sait pas encore, mais je vais prendre soin de son rêve comme jamais personne en a pris soin. Pendant que je donnais tout aux autres rêveuses et rêveurs, elle venait me porter à manger dans mon studio 24 heures ordi dans lequel je m’étais enfermé à l’uqam pour réussir ma partie du doctorat des rêveurs équitavbles.

Je lui ai beaucoup parlé de vous Claire, et je vous ai beaucoup parlé d,elle… comme je vous ai beaucoup parlé de Didier, Nathalie, Michel, Marlene Gaelle… comme vous m’avez beaucoup parlé des vôtres…

Nos k-oeurs peuvent enfin battre à la musique de l’impossible…. parce qu’on a pris le temps de s’apprivoiser.

Bienvenue au présentiel entre nous

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Je vais répondre à Joséphime mais je ne crois pas la trahir en émettant le voeu que je vous fasse part de mes échanges avec elle… au fur et à mesure qu’ils auront lieu… Parler au k-oeur d’une ado est une trop belle responsabilité pour ne pas se faire valider par une amie juste pour être certain d’être optimal en bienveillance discrète.

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Je vous envoie deux fichier de tous nos échanges courriels

le ier déjà envoyé Claire Bergeron I … et le second que je viens de compléter… Claire Bergeron  2 … et j’en commence un 3ieme Claire Bergeron  3 que je vous enverrai aussi une fois complété.

Bonne journée

Pierrot

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COURRIEL DE JOSEPHINE

Merci,
J’adore votre poésie
J’aimerais vous connaître aussi
Qui peut se venter d’avoir un poète dans sa vie

J’aimerais qu’on échange
Pour inspirer ma performance
Car j’ai les idées qui dansent

Sincèrement,

Joséphine.

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Courriel de Pierrot à Joséphine

Chère Joséphine

j’ai pensé dans un ier courriel vous envoyer

un échange que j’ai eu en 2007 avec une jeune écrivaine

alors que j’ai été squatter durant 4 ans dans une librairie alternative

à dormir sur une table dans la cave entre des milliers de livres

parce que j’étais d’abord un philosophe-poète à la recherche d’une question

qui pourrait se résumer en celle-ci

 

Comment on fait pour faire de sa vie une oeuvre d’art?

 

Car la poésie, pour moi, c’est d’abord faire de sa vie une oeuvre d’art

J’ai pu danser la fraîcheur de la beauté du monde

sans boire, sans fumer, sans droguer….pour respecter les dons de ma droiture du k-oeur

moi ce fut ma façon de dire merci à la vie d’être si éblouissante

malgré les épreuves

 

sans doute aurez-vous la vôtre, votre signature de la vie par votre poésie.

vous avez des bons parents

vous une grand-mère exceptionnelle, écrivaine.

 

vous êtes une ado talentueuse

pariez sur votre poésie

elle témoignera de votre k-oeur

et sera un remarquable hommage

à celles et ceux qui autour de vous

auront pris soin de votre rêve

avant que votre rêve  de poésie à son tour prenne soin de vous

 

Pierrot

 

au plaisir de recevoir votre prochain courriel

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1072… (ANDRÉANNE ÉCRIVAINE) 24. Le samedi 17 février 2007 à 21:13, par Andrée-Anne Fréchette

Bonjour Pierre,

je voulais vous donner des nouvelles parce que je n’en ai que des bonnes alors… Souvent on partage nos peines et on oublie les bons coups. Alors je vais procéder au récit de mes bonheurs sous forme d’énumération.

D’abord, je suis entrée en force dans l’univers universitaire en obtenant des résultats plus que satisfaisants: 3x A+ et 2x A-. Ce qui me donne une moyenne de 89. Ce n’est que statistiques mais je n’en ai jamais eu d’aussi bonnes alors ces chiffres sont en quelque sorte le reflet d’une discipline et d’un travail assidu.

En outre, je me suis vue offert un contrat d’engagement pour les corrections des examens du professeur Bougaieff (grammairien) que j’ai accepté immédiatement. Ça représente 70 heures de travail supplémentaire par session mais si le département me l’a offert c’est parce qu’il me juge acte à le faire.

Autre bonne nouvelle, j’ai gagné une bourse d’accueil de 500 $ qui me sera remise à la St-Valentin. Vraiment chanceuse! Que demander de plus? J’ai pensé à vous récemment parce que je suis inscrite à un cours de création littéraire et qu’à chaque semaine nous avons un livre le la collection Écrire à lire. On y retrouve des auteurs qui nous donnent leur vision de l’écriture, leur vision de l’écrivain et le pourquoi de leur écriture. Comme vous avez joué un rôle de maître dans ma vie, je suis empreinte de vos préceptes et je n’ai pu faire autrement que de remarquer certaines similitudes entre vos propos et ceux d’autres écrivains. J’aurais aimé à l’instant où je lisais certains passages que vous l’ayez lu en même temps.

En voici quelques uns: Il faudra bien que l’ado saisisse comment échapper à ce truc impensable du regard de l’autre qui détruit; il lui faudra élucider cette catastrophe de vivre devant les autres comme un dérisoire et inutile personnage, indésirable dans « Écrire pour et parce que » de Hugues Corriveau. « raconter un rêve à quelqu’un est un acte de création indéniable ». Ibid. En écrivant, on porte à un autre degré de lucidité sa venue au monde comme une insertion en lui. S’il paraît, à l’auteur irréfutable que la littérature ne sauve pas le monde, s’impose à lui l’évidence qu’elle le sauve, lui, de la détresse, de l’absolue conscience de sa profonde inutilité à faire autre chose pour survivre.

Par moments, il peut renoncer à des destins alléchants uniquement parce qu’il s’entête à écrire et même à sacrifier tout: bonheur, sécurité, fortune, honneur, amour, vie familiale et sociale. dans Écrire la chambre des lucidités, Gaetan Brulotte. Beaucoup d’autres passages m’ont frappés mais ceux cités ci-dessus étaient particulièrement frappants. Alors oui, je pense à vous et souhaite que tout va pour le mieux pour vous. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. J’ai rêvé d’une discussion avec Gérard récemment. Je ne me souviens plus très bien de quoi il s’agissait mais on prenait un café, on se berçait et on discutait au recyclo-livres. C’est reposant! à bientôt!

  1. Le samedi 17 février 2007 à 21:30, par Pierrot

Chère Andréanne,

Il semble bien que mon voyage à l’écriture soit récompensé par votre éblouissante présence au monde. Je m’incline respectueusement devant la vie. bravo, vous méritez tout ce qui vous arrive. Nous avons passé un an ensemble. je vous ai lu vos mots, je me suis baigné dans votre jeunesse en vous disant. Je vous garantie que vous ici en parfaite sécurité créatrice. Vous avez 20 ans. Vous serez incontournablement une très grande écrivaine. Il ne vous manquait que des yeux admirateurs, des yeux de grand-pere de la beauté du monde pour vous dire: Ayez confiance a chaque phrase que vous écrivez, chacune de vos phrases porte la signature du Quebec de demain. Et vous n’avez que 20 ans.

Ne trichez pas avec vos rêves, acceptez tous les jours de mourir pour eux, au sens ou tout rêve est porteur de sa miche de pain et procure la joie alors que vous découvrirez bien vite que les désirs humains ne touchent que l’univers du bonheur.

La différence entre un rêve et un désir c’est comme une tasse de café.

Vous désirez une tasse de café…. allez au farniente ici a côté du recyclo et achetez la. Vous rêvez de la meilleure tasse de café au monde? parcourez le désert de votre existence avec la passion de le marcher noblement. Il n’y a rien de plus beau que les étoiles au-dessus d’un désert. Wow-t = g3… C’est le secret einsteinien du rapport éthique de l’homme à l’univers.

Qu’est-ce que le big bang. C’est le rêve éveillé de tout créateur qu’il soit Dieu ou homme. C’est le wow malgré soi de la beauté des mots. Ne trichez pas avec votre oeuvre en étant habitée par les désirs reliés à la littérature marchande. Ne vivez surtout pas le syndrome de la rêveuse isolée.

Lorsque Picasso créa les demoiselles d’Avignon, il était au bateau lavoir entouré de Braque et de Matisse. wow-t=g3. unissez-vous a deux autres rêveurs ou rêveuses, comme le fit John Cage avec Fredman et Rothko, vous multiplierez là à l’infini beauté du monde en vous et sur le bout de vos doigts qui dansent.

L’univers conspire pour les rêveurs. Depuis le début de l’humanité, la chaêne des rêveurs donne la main à la suivante, comme si du fin fond de la mémoire des temps, les larmes de joies de tout créateur devenaient soudain rivieres de poussières de rosées du matin.

Pierrot..

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Très cher Pierre,

Je suis vraiment heureuse que Joséphine ait trouvé le « courage » de vous répondre. Car comme elle le dit dans ses quelques mots : Qui peut se vanter d’avoir un poète dans sa vie ? …et voilà qu’elle a ce grand honneur… surtout cette grande joie de pouvoir confier à une vieille oreille de poète, les élans de sa jeune vie de poète en devenir…

Comme vous me demandez de vous aider à parler au k-oeur d’une ado, ce qui représente pour vous une belle responsabilité, je me permets une petite observation.

Joséphine a 13 ans, un âge où l’adolescente, poète ou pas, se croit unique… aussi, j’éviterais de lui envoyer un autre échange que vous avez eu avec une jeune écrivaine. Les superbes mots que vous avez eu pour Andrée-Anne, je les garderais pour elle, Joséphine, pour plus tard, dans la suite de vos échanges… qu’elle sente que votre intérêt porte sur ses mots à elle… À partir du moment où vous lui dites avoir été squatter… comment faire de sa vie une œuvre d’art… c’est magnifique !

C’est mon idée de grand-maman… mais à vous de juger.

Je vous joins la plus récente photo que j’ai de Joséphine, c’était il y a deux ans… lors d’un voyage que j’ai fait avec elle au Maroc et en Espagne, à l’automne 2019… elle a grandi depuis, mais pas tellement changé de binette… ses grands yeux ouverts sur la beauté du monde, qu’elle se plaît à célébrer par ses mots, sont demeurés les mêmes… C’est toujours agréable, quand on correspond avec quelqu’un, de voir l’image à laquelle on s’adresse.

Bonne odyssée entre poètes… !!

Claire

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vos conseils sont précieux Claire

au point,ou, si vous le permettez, je vous enverrez mes réponses à Joséphine avant de les lui envoyer… ainsi je serai doublement rassuré de faire oeuvre commune avec vous dans la joie de la jeune fille à recevoir la poésie pour réchauffer l’émergence de la sienne

merciiiiiiiiiiiiiiii

Pierrot

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Claire

14:29 (il y a 1 minute)
À moi

Bien sûr, cher Pierre !

La correspondance que vous entreprenez avec Joséphine est pour la suite de sa vie d’une très grande importance… avec vos mots de poète, vous allez orienter sa vie à devenir, comme vous dites, une véritable œuvre d’art… et de son côté, elle vous apportera la fraîcheur de sa jeune âme à la recherche du merveilleux, du lumineux, en ce monde… parfois trop sombre…

Vous avez de la chance tous les deux…

Claire

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comment ne pas être admiratif de votre plume et surtout de la très grande intelligence

devant cette correspondance à l’originalité de l’autre

merci d’être dans ma vie

Pierrot

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Bonsoir Pierre,

En répondant à vos questions concernant Joséphine, j’ai omis de vous remercier pour les fichiers réunissant nos échanges de courriels.

Je conserve précieusement ces documents… que nous aurons sûrement plaisir à relire, quand sera venu pour nous le temps des souvenirs…

Bonne soirée.

Claire

 

Claire Bergeron

 

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À Claire, moi

l’aventure de l’oreille et du k-oeur par la fragilité des mots…

voilà l’impossible en action avant de se souvenir

Pierrot

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Bonjour Pierre.

Ma plus grande joie c’est de voir que le caractère sacré de nos plumes réciproques consacrées à une oreille de bienveillance de part et d’autre peut illuminer le rêve d’une jeune fille si talentueuse… illuminer aussi nos rêves personnels, très cher Pierre. Notre présence dans la vie l’un de l’autre est lumineuse… en tout cas, c’est ce que moi je ressens!

J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour les rêveurs, surtout, pour ceux qui ont la passion de partir à la conquête de leurs rêves…

Mais si j’écoute vos rencontres avec Michel et Didier, c’est parce que je vous affectionne, et qu’au cours de vos échanges avec eux, j’apprends davantage à vous connaître.

Il en va de même pour notre rencontre à l’expo-performance de Danielle. J’avais de prime abord refusé votre invitation, invoquant ma crainte de la COVID, qui est bien réel. Dans mon idée, j’avais prévu une rencontre avec vous, en présentiel, plutôt après les Fêtes. Mais voilà que la beauté de vos mots m’a interpellée, et m’a portée à une réflexion. J’en suis venue à me dire que notre première rencontre serait agréable en présence d’une femme qui vous connaît, et vous apprécient… c’est ce qui m’a poussé à accepter. Après sa présentation, nous pourrions aller prendre un café quelque part… et avoir ensemble une première conversation…

Nos k-oeurs peuvent enfin battre à la musique de l’impossible…. parce qu’on a pris le temps de s’apprivoiser.  Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre… a jouté le renard.

Pour ma part, je trouve que c’est une grande responsabilité d’apprivoiser quelqu’un… bienvenue, cher Pierre, au présentiel entre nous!

Bonne journée à vous,

Claire

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Bonjour Pierre.

Ma plus grande joie c’est de voir que le caractère sacré de nos plumes réciproques consacrées à une oreille de bienveillance de part et d’autre peut .. illuminer  nos rêves personnels, très cher Pierre. Notre présence dans la vie l’un de l’autre est lumineuse… en tout cas, c’est ce que moi je ressens!

Ces mots décrivent exactement ce que nous sommes arrivés à sculpter entre nous …. deux rêves qui s’illuminent de bienveillance d’abord et avant tout parce que nous nous sommes reconnus comme rêveuse et rêveur d’exception. Et ça c’est infiniment rare et précieux sur cette terre. 

Quand je vous ai découvert (parce que j’avais besoin que Gaelle réussisse financièrement son doctorat… son potentiel de prêts d’études étant atteints et étant seule à Montréal )….et que j’ai vu sur votre site qu’après un accident d’automobile, vous aviez tout misé sur votre rêve… j’ai su… voici l’oreille que je recherche pour que les mots de mon rêve fassent oeuvre d’art…. en espérant avoir la même resonance chez elle.

Pour moi, il n’y a oeuvre d’art, vie personnelle oeuvre d’art que lorsque l’on rencontre l’oreille sacrée dans laquelle déposer le miel de l’impossible sous forme de conte et de raconte… ce qui nous permet après de célébrer ensemble cet immense honneur d’avoir élever notre k-ondition humaine réciproque, l’une par l’autre, l’un par l’autre,  pour donner de l’espérance aux autres… 

Sur cette terre, nous ne sommes grands que lorsque nous nous faisons aussi petits que peut l’être un rayon laser pour mieux honorer le k-oeur de l’autre…

Nous y avons consacré 2 fichiers de courriels… nous nous sommes apprivoisés… notre présentiel pourra donc porter la forme d’un feu de foyer ou nous pourrons enfin nous réchauffer de nos existences bien restaurées par les bûches loyales de nos mots passés du k-oeur… et de le faire en présence et en dialogue avec Danielle me touche beaucoup.

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J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour les rêveurs, surtout, pour ceux qui ont la passion de partir à la conquête de leurs rêves…

Mais si j’écoute vos rencontres avec Michel et Didier, c’est parce que je vous affectionne, et qu’au cours de vos échanges avec eux, j’apprends davantage à vous connaître.

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Quand j’ai rencontré Michel et Marlene  en 2007…ils m’avaient invité chez eux à Grandes-Iles pour enregistrer mes chansons avant de reprendre la route vers le Yukon ou m’attendait un couple de rêveuses et rêveurs fascinant. 

Mais quand Michel a vu mon état d’épuisement … nous étions le 27 décembre 2007… il a insisté pour que je passe le reste de l’hiver dans leur maison secondaire , craignant pour ma vie…  et là je leur ai posé la question… Michel quel est ton rêve?  et ce qui m’a touché c’est qu’il m’a répondu immédiatement… PRENDRE SOIN DU RÊVE DE MARLENE… et quand j’ai demandé à Marlene quel est ton rêve? elle m’a répondu tout de suite… QUE MICHEL SOIT HEUREUX DANS SON MÉTIER.

Et c’est à ce moment là que j’ai pris la décision de faire la différence dans leur vie comme ils faisaient la différence dans la mienne… 

Il y a maintenant 14 ans de cela…; Cela a donné… les rêveurs équitables, la nano-citoyenneté-planéraitre, le trio du pays oeuvre d’art? … les rendez-vous des rêveurs équitables…  14 ans de recherche pour un doctorat en intelligence nano-citoyenne-planétaire… tout en poursuivant l’été mes vagabondages du pays comme méthodologie de recherche.. et les 3 autres saisons mes vagabondages universitaires pour acquérir un corpus culturel dans plusieurs champs de connaissances.

Alors imaginez Claire… le beau trio de rêveurs que nous fûmes Marlene, Michel et moi… cela a donné l’amitié oeuvre d’art… cela a donné une base d’honneur pour permettre à Gaelle de réaliser son rêve qui parce qu’elle est une grande rêveuse de k-oeur veut constituer, rendue à l’université un OBSERVATOIRE DU MERVEILLEUX… pour accueillir notre doctorat populaire des rêveurs équitables afin de servir de socle à un colloque international sur les dimensions du rêve… pouvant nous mener au prix Nobel de la paix par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire…

Marlene,Michel, et Gaelle croient à mon prix Nobel… parce qu’il est porté par un rêve d’une intensité à la hauteur de l’humanité oeuvre d’art que je cultive poétiquement en moi depuis toujours.

Et quand Didier et Nathalie ont cru en Michel, son oeuvre, sa personnalité… Michel a tenu à me les présenter….et ils ont cru à leur tour à mon prix Nobel de la paix… 

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Il en va de même pour notre rencontre à l’expo-performance de Danielle. J’avais de prime abord refusé votre invitation, invoquant ma crainte de la COVID, qui est bien réel. Dans mon idée, j’avais prévu une rencontre avec vous, en présentiel, plutôt après les Fêtes. Mais voilà que la beauté de vos mots m’a interpellée, et m’a portée à une réflexion. J’en suis venue à me dire que notre première rencontre serait agréable en présence d’une femme qui vous connaît, et vous apprécie… c’est ce qui m’a poussé à accepter. Après sa présentation, nous pourrions aller prendre un café quelque part… et avoir ensemble une première conversation…

Danielle a cru en mon rêve du prix Nobel de la paix… dès le départ quand elle m’a accueilli chez elle alors que je dormais dans un cimetière à Sept-iles … elle m’a donné à manger sans que je le luis demande, m’a donné ses pourboires de la journée… puis un an plus tard, m’a accueilli entre 3 semaines et un mois chez elle le temps que je récupère pour reprendre la route ou je posais inlassablement la question QUEL EST TON RÊVE? … POUR ENSEMENCER LE PAYS en prenant le pari qu’il en résulterait l’écriture de nouvelles chansons dont chaque texte raconterait la vraie histoire, d’une vraie personne, que j’ai vraiment rencontré et qui a vraiment serré la main à l’impossible. De là est sorti la chanson du camionneur.

Dès le départ, elle s’est sentie mission de m’accompagner doucement vers ce prix Nobel, comme elle le dit si bien dans son texte…. en jouant le rôle, avec beaucoup de doigté, de collaboratrice-créatrice… car en bout de ligne, c’est en équipe de rêveurs que l’on se rend crédible en soi….et en l’autre.

Alors je peux vous dire Claire que ce sera un honneur pour moi de vous présenter l’une à l’autre… 

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Nos k-oeurs peuvent enfin battre à la musique de l’impossible…. parce qu’on a pris le temps de s’apprivoiser.  Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre… a jouté le renard.

C’est exactement cela que je vis avec vous Claire… la luminosité et la limpidité d’un apprivoisement sans intérêt personnel caché… juste la joie du feu de l’amitié oeuvre d’art dans un monde qui en a tant besoin et d’en témoigner par nos mots.

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Pour ma part, je trouve que c’est une grande responsabilité d’apprivoiser quelqu’un… bienvenue, cher Pierre, au présentiel entre nous!

Comme vos mots sont justes, Claire… cette responsabilité, chaque petit matin quand je me couche, je tente d’en mesurer la grandeur par ces mots… est-ce que j’ai fait l’impossible aujourd’hui pour honorer l’amitié et la confiance de k-oeur que mes amis oeuvre d’art me portent…

et cela, vous et moi… le portons fièrement au point ou nous désirons en faire bénificier une jeune poète, Joséphine… et je trouve ça fascinant…

Bonne journée à vous,

Danielle donnera sa performance-sculpture vers 10 heures am… à l’uqam, mardi le 7 décembre… puis après… nous serons probablement seuls tous les deux, vous et moi,.. entre une demie-heure et une heure  dans un van Houte, le temps qu’elle finisse son cours … Je laisse donc Danielle vous écrire pour bien gérer le tout à vos convenances à toutes les deux

au plaisir joyeux de cette iere rencontre

Pierrot

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Cher Pierre,

 

Ce qu’il y a de sublime entre nous, c’est notre affection l’un pour l’autre, qui ne cesse de grandir au fil de nos échanges… sans attente autre que de veiller sur nos rêves réciproques, qui sont en fait, la vie personnelle elle-même, dans son essence la plus profonde… celle de l’âme et du cœur.

Je vous accompagnerai à la remise de votre prix Nobel… j’ai plus de deux ans de plus que vous, mais dans ma famille, les femmes vivent très vieilles, et en bonne santé. Ma mère avait six ans de plus que mon père, et elle lui a survécu presque deux ans…  alors je serai à vos côtés, parmi tous vos amis(es) réunis…

C’est curieux le destin… que vous ayez senti, avant même le premier mot échangé, ce partage qui allait se dessiner entre nous…et ces liens d’une sublime amitié que nous allions tissés… et dont nous ferions bénéficier des gens autour de nous… Joséphine aujourd’hui… et il y en aura d’autres, je le sens… Notre odyssée commune ne fait que commencer. Nous porterons la flamme du rêve, celle qui nous anime tous les deux, au cœur de l’humanité… un rêveur, une rêveuse à la fois… jusqu’à embraser l’univers…

J’aimerais que vous me retourniez la photo de Danielle, que vous m’aviez fait parvenir… je ne la retrouve plus dans l’amas de nos courriels. Et j’aimerais bien la visualisée avant notre rencontre. Je vais attendre son courriel pour organiser notre rencontre ; je vais me rendre à l’UQAM en taxi. Je n’aime pas aller à Montréal avec ma voiture, faute de stationnement. Et en bus et métro, je redoute de croiser notre bonne vieille copine la COVID…

Bonne fin de journée,

Claire

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

13:47 (il y a 10 minutes)
À Michel, Didier, moi

Je crois à la chanson JE TE DEMANDE PARDON de Michel

Je crois à son manifeste du pays oeuvre d’art

je suis persuadé que la personnalité de Michel

en fera un événement comme en avait rêvé

George Sand

lors de notre colloque sur les dimensions du rêve

après avoir remis notre doctorat populaire

à l’observatoire du merveilleux

que montera Gaelle à l’unbiversité de Sherbrooke lors de son doctorat

Je crois à Didier comme expriment fabuleusement

par son talent de compositeur et sa verve reliée à son k-oeur

est l’atout qui nous manquait pour rêver le pays oeuvre d,art

Je sais que le trio du pays oeuvre d’art?

est promu à une brillante carrière

internationale

par le biais de ce colloque entre autres

Il faut juste que la vie m’accorde l’honneur

de faire quelques conférences

pour payer les frais de scolarité de Gaelle

en janvier

elle travaille jour et nuit

elle va appliquer à des bourses

les plus prestigieuses

dès qu’elle aura reçu le go

de l,université de sherbrooke

mais ils sont en retard dans le traitement des données

Claire a écouté notre zoom

elle adore notre projet

je  rencontre Claire  pour la iere fois mardi en personne

lors d’une exposition-sculpture de Danielle

s’il n’y avait pas la covid

ça ferait longtemps que j’aurais eu ma iere conférence

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le feu d’artifice s’en vient mes amis

Claire crois en notre prix Nobel

qui gagne le k-oeur de la mère sans tricher

sans intérêt personnel caché

gagne le k-oeur du fils, David

qui lui aussi se débat pour sauver son entreprise

à travers la covid

ne lâchons pas

nous avons tout pour réussir

Pierrot

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

19:46 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Michel va avoir 71 en janvier, Marlene a 66, moi 73, Didier 71 cet été, Danielle a 60, Nathalie 56… et vous…. un peu plus épanouie par 2 années de vécu exceltionnels.:))))

c’est l’fun… on a la maturité pour saisir que tout passe par le k-oeur et que l’ego à notre âge est comme un sourire du passé bien dissous sur la joie de prendre soin du rêve des uns des autres.

Une écrivaine c’est comme du bon vin….

Je crois beaucoup à la collégialité… durant ces 15 ans Marlene Michel et moi n’avons jamais eu un écart d’humeur entre nous dans nps séances de travail… Nous appliquions systématiquement 3 lois… la loi des archétypes, la loi des 3 wows … la loi des trois peintres

4003, 14 avril 2020

UNCATEGORIZED

L’ÉMERGENCE DE LA NANO-MODERNITÉ … C’EST LA CERTITUDE QUE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PORTE EN ELLE-MÊME DE PAR LA CONVOQUATION DE SON RÊVE BIG BANG … UNE HUMANITÉ OEUVRE D’ART SCULPTÉE PAR LE CORONA VIRUS 19 ….. AU SENS OU CHAQUE NANO-PERSONNE-HUMAINE DEVIENT SOUDAINEMENT ERRANCE-FANTOMATIQUE DE SA CONDITION HUMAINE AVEC CRI DE MUNCH ÈA L’HORIZON DE SES MILLIONS D’ENFANTS QUI SE MEURENT DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE.

APRIL 14, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Marlene la jardinière, Michel le concierge et Pierrot vagabond se sont fait peintres de chacun de leur archétype hologrammique … au sens ou … la vie personnelle oeuvre d’art de chaque archétype  a enrichi leur propre personnalité reliée à leur nom propre ( Marlene Auld, Michel Woodard et Pierre Rochette) au point de changer la nature de leur relation ….  DANS UN SAUT ÉPISTÉMOLOGIQUE … faisant de nous trois … 24 heures par jour … non pas une famille ou une société … mais une humanité oeuvre d’art en mode fractal.

Ce petit appartement s’enchante sous forme de deux monastères… Pierrot dans la petite salle de couture avec sa petite planche de bois, son sleeping et son portable…MARIÉ À LA POÉSIE … comme le dit si bien  Michel … et Marlene et Michel dans leur cuisine salon …  soudés poétiquement  À LEUR AMOUR OEUVRE D’ART AU QUODITIEN … comme moi-même j’en témoigne maintenant depuis 13 ans .

Dans mon monastère , se vit un nuit et jour consacré à l’enchantement que LA NANO-MODERNITÉ provoque en mon socle abjetal qu’est mon corps …portant un rêve big bang comme un nuage danse en une pluie fine dans une journée chaude … 24 heures par jour, 7 jours par semaine … je revis en livre audio sur you tube l’écoute des grandes oeuvres de l’humanité (ex. depuis 2 jours les 9 heures lues des deux sources de la morale et de la religion de Bergson) …

ET C’EST DANS L’AMITIÉ DE LEUR AMOUR…. QUE NOUS DANSONS L’EUMÉTRIE D’INTERFACE ENTRE NOUS.

Mon objectif est (comme Howe le fit pour Roosevelt) de contribuer humblement à cet extraordinaire art du visage de mon ami partenaire Michel le concierge à travers la peinture de son archétype hologrammique constituée d’aphorismes, de chansons et de philosophie d’en bas …… comme de contribuer aussi à cet art du jardin vécu métaphysiquement par Marlene la jardinière … peintre de son archétype hologrammique par son sens de la beauté du monde en action.

A chacun de nos conseils d’administration de la créativité … nous pratiquons somptueusement nos rituels ( les 3 archétypes, les trois peintres les 3 wows) pour faire avancer la stratégie reliée aux quatre questions de la vie personnelle oeuvre d’art, au pays oeuvre d’art et è la nano-citoyenneté-planétaire devenant nous conduire comme artistes en résidence à l’institut de l’intelligence artificielle du Québec  avec objectif de modéliser par la science des algorithmes la nano-citoyenneté-planétaire sur terre,

Durant ce temps, Gaelle Eteme  dans son appartement bosse nuit et jour sur son examen de synthèse doctoral …avec pour objectif la triangulation de sa problématique, de sa question et de sa proposition autour de son objet de recherche … devant mener à l’architectonie de LA RAISON COSMÉTIQUE .

Marlene, Michel, Pierrot et Gaelle visons 2022 sous le nom              DES RÊVEURS EQUITABLES … par l’organisation d’un colloque international sur LES DIMENSIONS DU RÊVE….

à suivre…

Pierrot vagabond

 

Pierrot

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Bonjour cher Pierre,

Hier, j’ai mis votre publicité de chez Orizon sur ma page Facebook, en la commentant. Je suis amie FB avec Gaëlle, en passant par elle, vous pourrez aller y jeter un œil…

Je vous dis ça, pour en venir à ceci : Une des grandes fans de mes romans, Lucie Daoust… – elle irait dormir sur le seuil de la librairie la veille de la parution d’un de mes romans, que je n’en serais pas surprise…- a commenté ma publication avec les mots qui suivent :

Wow…super que vous puissiez le rencontrer. Mon beau Pierre, ami de ma jeunesse du temps du St-Vincent . J’ai pu apprécier ses compositions au premier rang et je l’ai même reçu chez nous à quelques reprises. Mon ami Pierrot …je le salue et il me manque.

Ça m’a fait tout drôle de lire son commentaire, j’ai eu le sentiment de reculer dans votre passé, et de découvrir à travers ses souvenirs, le séduisant et talentueux jeune homme, qui faisait vibrer les cœurs à l’unisson, quand ils chantait à la boîte à chansons Le St-Vincent… Alors, je lui répondu, et elle a ajouté ceci :

Il connait également mon frère Yves. J’ai encore en quelque part dans la maison une cassette avec plusieurs belles compositions. Faudrait vraiment que je retrouve ce trésor. Par contre, comme je le connais, je serais surprise que ces souvenirs soient frais à sa mémoire….lolll, c’était il y a longtemps. Peut-être lui parler de sa tournée en Afrique qu’un ami lui avait décroché…il s’appelait Pierre Laberge. Merci de votre gentillesse.

Un merveilleux souvenir… si vous vous souvenez d’elle et son frère Yves… que je tenais à partager avec vous. Un jour, vous me parlerez de ce voyage en Afrique…

Étrange le destin, n’est-ce pas, qui nous trouve des amis communs ?

Si vous allez sur Facebook, vous pourrez lire notre échange.

Ce soir, je soupe et dort chez David, mais je prendrai mes courriels.

J’espère que vous avez passé une agréable journée avec votre amie Danielle…

Bonne soirée à vous.

Claire

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Chère Joséphine

Votre k-oeur poétique possède d’étranges parfums contemplatifs et heureux que l’on retrouve dans la poésie chinoise…

J’ai débusqué pour vous un documentaire audio de france-culture …que je ne saurais trop vous suggérer d’écouter et réécouter même si vous ne comprenez pas tout… mais je pense qu’ il est important … surtout quand on a reçu un don de la beauté du monde comme le vôtre à un si jeune âge… peu à peu … de vous plonger dans la partie dela  culture universelle de la poésie humaine sur terre qui dialogue le plus étonnamment avec votre âme poétique…. du moins selon mon sentiment profond à l’égard de votre personne créatrice.

MES RACINES OPTIMISTES

 

Mes racines optimistes

Mes racines optimistes

Mes racines optimistes 

L’optimisme au coeur de mes racines

Mes racines optimistes 

L’optimisme guide mon coeur de gamine

 

Ce que j’adore de votre poème,,, ce sont les couleurs que le mot optimiste

déploie dans la pêche des racines émergentes qu’il contient en vous.On dirait une jeune fille à la pêche d’un impossible heureux qui se nomme en vous optimiste.

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Je cherche, je pense, je me décourage.

Je ne trouve rien

Sauf de petit lien

Je cherche, je pense, je m’encourage.

Le don poétique n,a pas d’âge…. c’est la poète en vous qui cherche l”éclat poétique du monde sous une de ses manifestations

 

————–

Une nuit j’étais sans idée,

Peut-être que je devrais quitter?

Mes racines, fortement ancrée

Dans mon optimiste né

M’ont alors parlé:

« Regarde dehors, jojo

Il ne faut surtout pas te décourager »

C’est à ce moment là

Que j’ai surpris la pleine lune briller

Briller sur la neige désertée

Inspirante avec cet espace délicat

J’adore… …c’est à ce moment-là que j’ai surpris la pleine lune briller

wowww…. surprendre la beauté du monde sous une de ses ombrelles du quotidien…

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J’ai vu comme un papier blanc

Sans mot, sans idée, sans événement

Tout de même beau et attrayant

Le charme si pur, si magique, si inspirant

C’est ici que j’ai perçu chez vous Joséphine des correspondances avec la poésie chinoise…

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Est-ce que mes racines optimistes viendront à ma rescousse ?

Souvent, elles me parlent, elles me guident, elles me poussent…

Elles m’aident à trouver

Le simple dans la complexité

Le bon sens dans l’insensé

L’action dans ma paresse

La solution dans ma détresse

Mes racines optimistes

L’optimisme au coeur de mes racines

Mes racines optimistes

L’optimisme guide mon coeur de gamine

Une nuit plein d’idées

Je dois rester je ne pourrais pas quitter

gardez précieusement ce poème toute votre vie

il ya aussi chez vous une philosophe qui un jour

viendra vous visiter sous votre poésie

———–

Mes racines fortement ancrée

Dans mon optimiste né

M’ont alors sauvé

Je prends une feuille blanche

Je fais danser mon crayon

Comme la lune et ses rayons

Comme cette nature si inspirante

BRILLANT… REMARQUABLE MÊME

Mais qui suis-je donc?

Je suis Jojo

Je pousse, je grandis, je deviens mature

Je peux commencer des conversations

Peu importe les conditions,

Je suis là pour mes amis

Mes amis sont là pour moi.

Je peux parler pour des heures

Mais aussi questionner

Je peux aussi écouter

Car la sensibilité est dans mon coeur

Je pense, je réfléchi, je mûri

Quel est donc mon rôle?

Rester optimiste, oui…

Et voilà chez vous Joséphine le mot optimiste qui reprend sa couleur sociale comme dans un carnaval ou les couleurs se font sauvages de questionnement tout en étant joyeuses de rapport à l’autre.

Mais c’est vraiment plus que d’être drôle…

Si quelqu’un a l’air triste

Mes racines rassurantes

Me guident et je deviens humoriste

Tout en étant réconfortante

Car la vie c’est comme une montagne russe

Même si on est optimiste

Il y a des hauts et des bas dans le processus

Mais à tout prix, je poursuis le positif

l’optimiste se fait lune sous votre inspiration

lune qui soudain vous dialogue dans une énigme

rassurante.

Voilà, la lune s’est couchée

Le soleil s’est levé

Ma feuille n’est plus blanche

Je l’ai rempli de ma confiance

Mes racines optimistes sont venues à ma rescousse

Elles me parlent, elles me guident, elles me poussent…

 

quand vous ferez d’autre poèmes, n’hésitez pas

envoyez-moi…

j’aurai plaisir à vous lire

Pierrot

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Journée formidable de travail avec Danielle, Claire…

Un jour je prendrai le temps de vous raconter

ces 2 années ou j’ai représenté le Canada

en Côte d’ivoire comme artiste de scène.

Je me souviens de son frère Yves Daoust, rencontré sur l,avion entre l’afrique et la france… un chic type… quand à Sylvie, cela reste très brouillardeux dans ma tête… 

Vous savez, je suis toujours ébahi quand on se rappelle de ma personne… Pourtant il me semble qu’à l’époque j’ai vraiment tout fait pour rester discret, anonyme …j’étais tout sauf flambloyant:)))))

J’étais déjà hanté par le rêve de l’autre…. mais je n’avais pas les mots… mais je ressentais la grande responsabilité de ne jamais être plus grand que mon voisin si je voulais en percevoir la grandeur cachée dans son k-oeur…

comme tout ça est loin Claire… comme tout ça est loin:))))

bon séjour chez mon cher David que je ne connais pas mais dont j’ai admiration pour son rêve d’entrepreneur.

Pierrot

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6 ….. 15 AVRIL 2006

6 … VOYAGE

 

Pierrot

Le samedi 15 avril 2006 à 11:52, par saint-Clair

cher Pierre, ce roman me rappelle nos beaux moments quand nous avons chanté en côte d’Ivoire des chansons québéquoises.Te souviens Saint-Clair le p’tit ivoirien?

Le samedi 15 avril 2006 à 17:25, par pierrot

wowwwwwwww

Cher Saint-Clair… il y aurait tellement à raconter sur ces deux années ou l’ambassadeur a sélectionné ma personne pour représenter le Canada en Côte d’Ivoire lors de la semaine canadienne. Depuis… Je me suis tellement cloîtré dans un monastère intellectuel que je ne peux même m’imaginer que c’est le même homme qui a vécu les deux aventures euphoriques.

A l’époque, t’ais-je remercié pour ta gentillesse, ton amabilité, ta générosité sur scène à mon égard. Ohhhhhh…. tu fus un compagnon-artiste si merveilleux. A cause de toi, dans l’avion entre l’Afrique et la France j’ai écrit le texte de cette chanson au retour. Je te l’offre en signe de merci, merci, mille fois merci de ta bonté pour un étranger dont tu as pris soin comme s’il était ton frère..

VOYAGE
chu rien qu’un chanteur qui voyage
tu m’verras jamais à t.v.
j’ai 35 ans j’fais pas mon âge
j’fais du flolklore dans mes tournées

j’ai comme des explosions dans tête
que j’ai besoin d’te raconter
d’un coup je meurs d’un hasard bête
dans des pays trop éloignés
—–
Au Japon j’ai connu l’boudhisme
avec des temples de 12,000 ans
pis en Afrique des musulmans
qui ont plusieurs femmes évidemment

moi catholique baptisé
thraumatisé par le péché
y a tellement d’religions sur terre
qu’aujourd’hui j’me sens libéré

——
j’ai vu des noirs bleus comme la mer
qui vendaient des serpents séchés
des noirs charbons en Côte d’Ivoire
qui m’ont donné leur amitié

du fond de la brousse ma peau blanche
a eu honte de ses préjugés
y a tellement de couleurs sur terre
qu’aujourd’hui j’me sens libéré

——
j’ai vu des langues par dizaines
des dialectes par centaines
sayonara good by je t’aime
midowo antimari midowo

moi québécois enraciné
qu’on a monté contre les anglais
y a tellement de languages sur terre
qu’aujourd’hui j’me sens libéré
————–

les religions sont des poètes
comme les langues et les couleurs
j’ai comme des explosions dans tête
qui font qu’aujourd’hui j’ai pu peur

d’être québécois dans l’fond du coeur
et j’ose crier à la jeunesse
maudit déniaise t’as 18 ans
je sais que la planète t’attend

j’sais pas si j’ai bien fait d’parler
mais pour le reste oubliez-moé.

Pierrot;)))

————— 

Chère Claire

Je ne sais trop comment vous exprimer l’impossible que vous représentez pour moi… ¨Ça fait des semaines que vous savez tout de moi et que je sais tout de vous… touit ce qui nous est si essentiel à dire à une oreille d’excception.

Et je vous vois comme un k-adeau à offrir au rêve de Danielle et au rêve de Gaelle. Et je suis certain qu’intérieurement, devant la qualité de votre personne, Je le vivrai comme tel tout au long de notre iere rencontre en personne.

Le van houtte est en effet situé coin st-Denis Ste-Catherine… mais moi aussi j’arriverai tôt à l’université du Québec.. quelque chose comme 8heures 30… de façon à être vraiment toute présence à l,arrivée de votre taxi coin Berri Ste-Catherine… je serai sur le trottoir… On ne peut se manquer…

Donc misons d’abord sur le coin Berri Ste-Catherine… Gaelle viendra probablement après moi et elle devrait arriver vers 9h.45 à l’université.

Vous savez, quand dans la vie on ne vit que pour le rçeve de l,autre par son k-oeur, on est profondément reconnaissant pour une personne qui vous dit… Pierrot. pendant que vous prenez soin du rêve de quelu’un d’autre, je vais prendre soin de votre rêve.

Et que vous m’ayiez dit cela dans un courriel précédent… Je me dis… wowww…. je vais pouvoir me ressourcer dans des moments ou il me semblera manquer de forces pour mieux prendre soin du rêve des autres… J’ai besoin de ce que vous êtes pour moi pour avoir une chance de me rendre au prix Nobel pour le bon motif…

alors

on se donne rendez-vous

au coin berri ste-Catherine… vous allez voir… c’est pas compliqué… sur le coin il y a d’un côté une station de metro et de l’autre le bâtiment de l’uqam…JE SERAI LÀ DEHORS SUR LE TROTTOIR

à demain Claire

merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Pierrot

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on matin cher Pierre,

Je suis aussi très émue de cette première rencontre… je sens qu’elle est la première d’une multitude d’autres, tout aussi merveilleuses les unes que les autres….

Mais parlons de celle de ce matin… Je vais demander à mon taxi, un Uber, il ne sera pas étiqueté comme taxi, de me déposer au 505 rue Ste-Catherine… c’est celle du Van Houtte… on ne va pas se manquer, j’en suis certaine. Je vais partir de chez moi à 8 heures….

Ma rencontre avec vos amies rêveuses est aussi un grand événement pour moi…

À très bientôt, Pierre.

Claire

Cell : 514-831-5722

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chère Claire

Le fait que nous ayions pu converser comme si on était hors, temps, hors réalités, hors servitudes m’est apparu des plus événementiel…. c’est exactement cela habiter l’île de l’éternité de l’instant présentééé Ce matin-là, je fus le vagabond de votre plume. un impossible personnage qui, d’anecdote en anecdote déroulait des bobines de films perdues dans les débris de sa mémoire du k-oeur comme si on entrait dans un grenier interdit, celui des jours heureux et des heures nonchalantes parce que sans frontières.

Quand je suis dans cet état poétique là, je me félicite de n’avoir ni téléphone, ni montre… je danse la beauté du monde et les mots s’escamottent comme s’ils se bousculaient pour entrer les ieres sur le terrain d’expo 67.

Oui c’est exactement dans cet état de joie transantielle que s’est écrit mon 1000 pages, Monsieur 2.7k.

Ce matin. c’est Pierrot vagabond qui est sortit de la boîte à surprises pour vous dire… wowwww merci d’être dans ma vie

Pierrot

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Bonjour cher Pierre,

Quels beaux moments nous avons passé ensemble hier… en harmonie de nos esprits et de nos cœurs…

Maintenant que je vous connais, c’est encore plus important pour moi de veiller sur votre rêve. Je ne sais pas trop encore sur quels chemins nous mènera cette amitié œuvre d’art qui se développe entre nous, mais je devine qu’elle prendra une place de choix dans nos vies.

Vous êtes important pour moi, je vous remercie également d’être qui vous êtes… avec tous vos bavardages…et votre écoute exceptionnelle.

Bonne journée, cher ami.

Claire

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‘ai passé la nuit dans la féérie de nos mots d’hier… Je sais que nous tenons la beauté d’une énigme des mots à deux parce que nous prenons soin l’un de l,autre de nos rêves réoiproques

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

11:35 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Chère Claire

Vous savez lorsque soudain on raconte ou on écoute des débris de la mémoire du k-oeur, ce qui en fait la grandeur, la beauté, la somptuosité., n’est pas le récit, mais le k-oeur à k-oeur qui accueille la danse même des deux récits… et c’est cette danse même du k-oeur à koeur qui est si difficile à retrouver dans la littérature, du moins dans cette qui traite d’un échange épistolaires entre deux écrivains, deux peintres, ou deux poètes…

A l’âge ou l’on est rendus vous et moi… le k-oeur s’est peu à peu libéré des lourdeurs de la k-ondition humaine pour en sculpter des sourires dans les cieux infinis des rêves encore plus chantants en notre avenir parce qu’ils ont vécu la joie du cultivateur  des passions humaines dans notre passé qui semble parfois si lointain…

Et c’est à travers ce regard qui raconte un conte à soi-même par l’oreille de l’autre et vice versa que soudain la beauté du monde dans toute son émergence k-osmologique perpétuelle trace un fil d’or entre les générations… fil d’or qui sert de corde d’alpiniste à quiconque veut prendre le pari qu’escalader la question .. quel est ton rêve? …. le conduira au ciel de sa vie personnelle oeuvre d’art comme au ciel de son humanité oeuvre d’art… car on ne raconte bien que ce qui prend soin du rêve et de son voisin et du plus petit au sens de celle ou celui qui n’aurait jamais eu la chance de réaliser son rêve parce que trop grand pour sa condition psychologique, financière ou autres…

C’est dans la mystique du rêve de l’autre que soudain les mots pour le dire fleurissent au k-oeur du soi en soi.

Vous le faites admirablement bien pour chacun des membres de votre famille… c’est extraordinaire et  vos deux enfants qui sont des bons parents en sont le témoignage vivant.

De mon côté, j’ai tenté de le faire pour quelques rêveuses et rêveurs pour tenter d’en découvrir les lois profondes qui se cachent sous la question… quel est ton rêve? … mon frère Claude ayant pris le poste de patriarche de la famille….

Claude a fait un travail remarquable et a pris bonheur à le faire… Ma mère fut toujours en parfaite harmonie avec Claude et christine et comme nous étions 10 enfants.. j’ai pu me consacrer à ma vocation philosophique de vagabond céleste

Merci d’être dans ma vie

merci de prendre soin de mon rêve

je prendrai soin très délicatement du vôtre

Pierrot

——–

 

hère Claire

j’ai consacré ma vie de philosophe

à une question… quel est ton rêve

avec l’espérance oeuvre d’art

qu’un jour l’humanité s’en empare.

Je sais, maintenant que je vous connais en personne, qu’il n’y a qu’à vous que je peux raconter comment j’ai rêvé l’humanité depuis mon enfance… et je pense que c’est après vous l’avoir raconté que je pourrai écrire mon livre grand public après nos entretiens…

et en même temps, je sens aussi l’immense joie que j’aurai à vous couter raconter le fil d’or de votre rêve depuis l’enfance… je sens que ce récit va être vraiment intéressant pour éclaire aussi le mien et vice versa

yesssssssssssss

vive la suite

Pierrot

 

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Bonsoir cher Pierre,

Après le départ de Danielle, vous m’avez dit que j’étais la plus importante pour vous… j’en ai été très honorée. Mais j’ai aussi compris qu’avec cette place de choix, que vous m’offrez dans votre vie, vient la responsabilité d’être là pour vous…

Cher Pierre, ma présence vous est acquise… je serai votre oreille complice, votre amie…

Comme je vous l’ai dit, hier, avant de prendre mon taxi pour rentrer chez moi, j’ai le sentiment que nous sommes tombés en grande amitié, vous et moi. Nous avons eu un coup de foudre mutuel de l’esprit, de l’âme… aussi du cœur…  nos jeunes cœurs de septuagénaires qui ont connu bien des orages, et qui aujourd’hui, recherchent une halte dans la tendresse…

Vous êtes précieux pour moi.

Bonne soirée.

Claire

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Bonjour Pierre,

Le fil d’or de nos vies… pourrait être un excellent titre, qui deviendrait le fil conducteur de cet échange très personnel que nous rêvons de commencer.

Pierre, je ne sais pas trop comment vous voyez cet échange entre nous, qui pourrait conduire à un livre grand public, à offrir lors de vos futures conférences, tout en devenant un document des plus personnels, seulement pour nous deux, dont vous et moi ne ferions pas lire d’extraits à aucune autre personne que nous deux… Si nous écrivons ce genre de propos, que nous voulons honnêtes et profonds, qui touche l’esprit, l’âme et le cœur… il faut le faire en toute confiance que ce ne sera lu que par nous deux… pour le moment. Si plus tard vous voulez vous servir de votre partie, libre à vous… mais je ne suis pas certaine, que de mon vivant, je voudrai voir exposer mes sentiments, mes doutes, mes choix, mes erreurs aussi… Car si nous décidons d’aller profondément, au fond de nos parcours de vie, ça risque d’être merveilleux, lumineux… mais aussi, douloureux à certaines étapes… si nous voulons respecter l’honnêteté de notre recueil de vie…

J’ai une suggestion : débuter un échange de courriel, que l’on mettrait à part de ceux que nous échangeons familièrement entre nous. Un document totalement nouveau, qui ne serait fait que de nos mots actuels, dans lequel ni vous ni moi ne mettrait d’anciennes conversations, tenues avec d’autres personnes que nous deux…  Nous commencerions à l’enfance, 0 à 5 ans… en commençant par parler un peu de nos familles respectives, et de nous, faisant nos premiers pas, dans les traces de ceux qui nous ont précédés… et ainsi de suite… en soulignant les merveilles qui nous tendaient les bras, en n’omettant pas bien sûr, les passages de vie qui nous ont créé des inconforts… Nous, nus, d’âme, de corps et d’esprit sur les chemins de nos vies, dans la beauté que fut notre monde, aussi, dans ses malaises… Pas facile comme exercice ! Pour moi, en tout cas, qui n’aime pas beaucoup parler de mes émotions… de crainte que l’on en abuse contre moi… C’est pour ça que notre échange doit demeurer strictement privé…

Je pourrais élaborer davantage, mais je vais attendre votre opinion…

Bonne journée, très cher ami.

Claire

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C’est exactement cela Claire

rien de nos courriels actuels ne se retrouveri+aient dans le 300 pages… ce serait notre secret absolu…

Par contre, une fois cet document caché constitué

nous pourrions faire un nouvel échange

uniquement destiné au grand public

parce que nous nous connaîtrions parfaitement

mais seulement si nécessaire…

J’en parlais justement à Gaelle hier. Je lui disais à quel point trouver la bonne formule, intelligente, respectususe, qui ne dévoile rien de très intimement personnel mais qui surtout TÉMOIGNE D’UNE MARCHE VERS SON RÊVE EN SIGNALANT DIFFÉRENTS DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR TOUT AU LONG DE NOS VIES QUI NOUS INDIQUAIENT NOTRE RÊVE….. doit être soigneusement pesé, pensé, imaginé avec joie et respect des deux côtés. Et je ne suis pas certain que vous et moi avons vraiment le gout de cette 2ieme partie plus que de la iere très intimement sculptée entre nous.

——–

En fait…je verrais ce livre…  deuxième étape… si nécessaire… comme un témoignage sur comment chacun de nous avons vécu la question… quel est ton rêve?

Je vous donne totalement  raison

ce sont deux démarches séparées au couteau la iere m’apparaît vraiment précieuse, celle entre nous deux seulement mais la deuxième m’apparaît potentielle, si et seulement si … souhaitée réciproquement … et cela  seulement une fois la iere complétée…. pour avoir un meilleur jugement.

Je ne suis pas et n’ai jamais été un carriériste qui calcule… mais un poète qui approfondit l’énigme du rêve pour le pur émerveillement d’avoir le privilège de le faire avec la bonne personne.

Comme je vous l’ai dit, pour moi l’essentiel est ce qui se passe d’un  à un. parce qu’on peut y aller avec  beaucoup plus de poésie, de sensibilité et d’authenticité. et je n’aimerais pas que cette iere partie soit publique… pas plus que vous d’ailleurs

qu’en pensez-vous?

Pierrot

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Chère Claire,

Vraiment vous êtes adorable…. je ne sais trop comment vous avez fait pour savoir que c’était ma fête… mais de recevoir 2 de vos livres me bouleverse de joie. Merci…. infiniment… 

Ce qui me permet de préciser comment je vois la suite entre nous… Je réalise que de connaître toute votre oeuvre me semble un préalable essentiel à un rêve oeuvre d’art que j’ai pu enfin vous exprimer qui qui se résumerait en votre phrase: 

Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.»

Et cette grande phrase est vraiment un programme poétique que j’aimerais vivre avec vous… Nous raconter nos vies en fonction d’un fil d’or que fut notre rêve de vie.

———— 

Et j’aimerais que la beauté de cette épopée poétique soit profondément et intensément privée, entre nous. Je crois que la valeur oeuvre d’art qui en résultera …. repose d’abord sur une méthodologie ne visant aucune stratégie relative à la publication..

C’est drôle, quand je pense à vous et à David, je pense profondément à une amitié oeuvre d’art ou l’on creuse la problématique suivante… Si le fait que nous soyons des rêveuses et des rêveurs permet de sculpter de nouvelles couleurs royales au concept d’amitié oeuvre d’art.

Comme vous le savez, je suis d’abord un chercheur, un poète et un rêveur ému d’être entré en contact avec vous et David par votre phrase

Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.»

…. et ce que nous vivons vous et moi …m’a rendu le fait de devenir conférencier… bien sûr … important pour prendre soin du rêve doctoral financier de Gaelle… mais éthiquement, de plus en plus  protégé par la joie de réfléchir ensemble sur la conséquence qu’a eu la question… quel est ton rêve? … sur chacune de nos deux vies..

Et ça… ça me rend profondément heureux… profondément… c’est le chercheur, le philosophe en moi qui voit enfin un feu d’humanité entre nous….  de plus en plus fascinant par nos chuchotements au sujet de nos vies réciproques…

Ce qui devrait en ressortir chez moi, ce sont plutôt des lois métaphysiques qui serviront de façon abstraite à LA POÉSIE DU K-OEUR de mon traité des abs… sans que soit trahi notre droit absolu à l’intimité de nos mots  ….. soit les 100 pages de ma participation au doctorat des rêveurs équitables.. JE TE DEMANDE PARDON. 

Est-ce que la question du rêve entre nous deux crée une amitié d’une plus grande valeur pour chacun de nous?

voilà le fondement de ma motivation à vivre cette épopée poétique entre nous

Pierrot

merci encore pour ce geste envers moi

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Cher Pierre,

Pour votre date d’anniversaire, je suis curieuse… et je trouve.

Le roman Sous le manteau du silence est très important dans la réalisation de mon rêve d’écrivaine. C’est celui qui m’a fait connaître auprès du lectorat, celui qui a ouvert toutes grandes les portes de mon rêve, devant moi… il ne me restait plus qu’à avancer à sa conquête. Nous parlerons de l’intrigue de ce roman, lorsque vous l’aurez lu, mais rien ne presse. La promesse d’Émile est aussi tirée d’une histoire vécue… Et comme je n’avais pas ces deux romans en PDF, je trouvais l’occasion très belle de vous les offrir pour votre anniversaire.

Vous faire plaisir est un pur bonheur pour moi…

Tendresse.

Claire

 

——————

Bonjour Pierre,

Je pense que nous sommes sur la même longueur d’ondes, concernant l’échange que nous voulons sculpter entre nous : qu’elle soit profondément et intensément privée, ne visant aucune stratégie relative à la publication.

Nous en discuterons… qu’en pensez-vous si nous débutions cet échange avec le début de l’année 2022 ?

Ce qui devrait en ressortir chez moi, ce sont plutôt des lois métaphysiques qui serviront de façon abstraite à LA POÉSIE DU K-OEUR de mon traité des abs… sans que soit trahi notre droit absolu à l’intimité de nos mots  ….. soit les 100 pages de ma participation au doctorat des rêveurs équitables.. JE TE DEMANDE PARDON. 

Pierre, vous voulez me parle quelque peu de cette participation…

Bonne soirée à vous,

Claire

——————

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

15:34 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Bonjour Pierre,

Je pense que nous sommes sur la même longueur d’ondes, concernant l’échange que nous voulons sculpter entre nous : qu’elle soit profondément et intensément privée, ne visant aucune stratégie relative à la publication.

Nous en discuterons… qu’en pensez-vous si nous débutions cet échange avec le début de l’année 2022 ?

wowwwwwww

wowwwwwwwwwwwwwwwwww

wowwwwwwwwwwwwwwwwwwwww

j’adorerais 

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Ce qui devrait en ressortir chez moi, ce sont plutôt des lois métaphysiques qui serviront de façon abstraite à LA POÉSIE DU K-OEUR de mon traité des abs… sans que soit trahi notre droit absolu à l’intimité de nos mots  ….. soit les 100 pages de ma participation au doctorat des rêveurs équitables.. JE TE DEMANDE PARDON. 

Pierre, vous voulez me parler quelque peu de cette participation…

Bonne soirée à vous,

Claire

———— 

j‘aimerais partir à la fois de vos romans, de ce que vous m’en racontez comme créatrice et parallèlement de votre vie comme de la mienne et de mon oeuvre… pour que je puisse en théoriser les lois fondamentales de l’amitié oeuvre d’art entre nous et en faire un des aspects de mon traité des abs…

Déjà avec Denis Lamarre, mon partenaire de scène… le partage équitable du pouvoir avait été expérimenté durant 18 ans, avec Marlenje et Michel les trois lois… celle des 3 wow, des trois abs-chétypes et celle des trois peintres…

et je soupçonne qu’avec vous Claire, de nouvelles frontières métaphysiques seront explorées pour enrichir cette notion d’amitié oeuvre d’art sur laquelle je travaille depuis tant d’années

et j,aimerais que nous en soyions les créateurs complices, par pure respect de notre intimité la plus profonde entre nos deux voix et oreilles

Pierrot

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Merci, Pierre!

Mon âme d’écrivaine s’émeut de vos commentaires.

Je vais dormir sur vos mots… mes rêves seront doux…

Bonne nuit à vous.

Claire
Claire Bergeron

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Bonsoir Pierre,

J’ai vraiment été très émue de rencontrer votre amie Gaëlle, cette jeune femme sur laquelle vous veillez comme un grand-papa… Elle a un regard intelligent, rempli de bonté. Je souhaite de tout cœur qu’elle puisse aller à l’université de Sherbrooke terminé les études pour lesquelles elle travaille si fort. Je regarde ma Rosalie, qui est avec moi depuis mardi, continuellement plongée dans ses livres… elle prépare un examen qui aura lieu demain… elle me fait penser à votre Gaëlle. Rosalie est aussi une intelligence hors norme… j’aime veiller sur son rêve.

Pierre, si je veux être totalement heureuse à Noël, il faut que j’aie la certitude que tous ceux que j’aime célébreront dans la quiétude et la paix. Je pense à vous… à Gaëlle… à sa famille en Afrique… vous m’en avez peu parlé, mais suffisamment pour savoir que les siens ne roulent pas sur l’or… Chaque année, je fais un don à un organisme quelconque, sans connaître ceux que j’aide… alors je me suis dit que cette année je pourrais vous offrir, à Gaëlle et vous, ces quelques sous, sachant si bien que vous en ferez profiter des enfants, jusqu’en Afrique… ça me rendrait heureuse… Quand vous m’avez dit que vous donniez votre nourriture à Gaëlle, en cachette, à l’UQAM… et qu’encore aujourd’hui, vous vous privez tous les deux pour aider sa famille… ça m’a profondément émue… depuis, je sens le besoin de faire ma part… ce n’est pas beaucoup… mais il m’arrive de vouloir partager au-delà des mots…

Je vous l’ai dit, cher Pierre, mon carburant dans la vie, c’est l’amour… si vous êtes précieux pour moi, ceux que vous aimez de tout votre cœur le sont aussi… Si vous acceptez ma participation à votre joie de Noël, à celle de Gaëlle et de sa famille, je vous posterai le don que je fais habituellement à la mi-décembre…

Avec toute mon affection, à Gaëlle et vous.

Claire

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vous êtes exceptionnelle Claire

Je vous reviens là-dessus

amitiés sincères

Pierrot

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Très cher Pierre,

J’ai beaucoup hésité à vous envoyer ce courriel… finalement, c’est mon immense amitié pour vous, et mon besoin de distribuer de l’amour qui m’a fait appuyer sur l’envoi…

Soyez bien à l’aise… pour rien au monde je ne voudrais nuire à votre relation avec Gaëlle.

Je ne ferai rien sans votre approbation… vous êtes trop important pour moi.

Bonne soirée à vous.

Claire

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J’ai toujours eu de grandes ambitions et fait de grands rêves pour l’avenir de ma fille.. (p.38)

j’adore… ce passage me va droit au k-oeur… c’est ce que je ressens profondément pour Gaelle:)))

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une jeune fille attachante, avide de connaissances , qui de surcroit avait une personnalité de chef de file (p.40)

en plein Gaelle…. jai pu le vivre avec fierté dans ses ateliers de la méthode

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Nous vivons dans un monde bien imparfait, ma petite fille et nous baissons la tête devant l’autorité des médecins, qui sont les grands manitous de nos hopitaux. On ne pourrait pas fondtionner sans eux et ils le savent. Je ne peux rien dire au docteur Cauchon et il le sait, vous le comprenez je crois, MAIS À VOUS ROSALIE, JE PEUX RECOMMANDER DE CONTINUER LA TÊTE HAUTE, FIÈRE DE CE QUE VOUS ACCOMPLISSEZ. c’EST UNE VIEILLE RELIGIEUSE QUI VOUS LE DEMANDE AFFECTUEUSEMENT. (p.41)

Je comprends pourquoi ce roman a marché si fort… ça sonne tellement vrai:)))

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La majorité d’entre elles seront bientôt des épouses, songea-t-elle, unies aux représentants de l’élite de notre société et elles devront quitter leur métier. Heureusement, nous appartenons à une communauté hospitalière et presque toutes nos religieuses sont infirmières sans elles nos hopitâux manqueraient tragiquement de personnel soignan,  vu que les femmes mariées n’ont pas le droit de travailler  (p.41)

wowwwwwwww….superbement ramassé

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en demeurant près de son père, jamais elle ne pourrait prendre son envol vers ses rêves de liberté  (p.43)

majestueux… ciselé au couteau de l’intelligence du k-oeur.

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mais vous savez, même si j’ai déjà 30 ans, je ne pense pas que mon père me laisse vous accompagner si vous ne faites une demande en mariage (p.45)

brillant, brillant, brillant

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les 2 pages suivantes sont remarquablement doc umentées sur l’époque et la contextualité de l’Abitibi et en plus vraiment passionnantes à lire… Cet alliage entre les données d’informations et l,art de la didactique biens vulgarisée dans le roman est absolument sublime

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Rosalie sursauta étonnée et choquée à la fois. Elle réprima difficilement un sentiment de frustration. L’ homme qui l’avait engagée avait pris la peine d’obtenir l’autorisation et l,approbation paternelle. N’était-t-elle pas majeure et capable de disposer d’elle-même. Le droit de vote était même acquis aux femmes maintenant au Québec. (p.49)

vraiment… fascinant… si pris du réel de ces années-là … quel talent… et quel hommage aux femmes de cette génération par la force des mots.

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elle se doutait bien que son départ le perturbait et elle lui savait gré de sa générosité, finalement. En remontant dans ses souvenirs, elle retrouvait peu d’exemples ou il s’était opposé à sa décision; C’ÉTAIT SANS DOUTE SA FAÇON DE L’AIMER. Elle apprécia cette nouvelle marque de confiance et se promit d’en être toujours digne. (p.50)

ici j’ai été ému aux larmes… Je me suis reconnu, ainsi que j’ai reconnu mon père. C’est la iere fois que je pleure profondément à l’intérieur de moi-même dans un de vos romans. probablement que je pense à la journée ou Gaelle aura réussi son rêve…. je m’aperçois à travers votre roman Claire que son rêve relié à son futur est tout pour moi.

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Le notaire s’inquiétait mais il n’en laissait rien paraître (51)

juste .. cette pudeur des sentiments et des corps… ce fut ma vie profonde

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il fallait croire que la réalité rejoignait parfois les rêves d’une façon bien différente que celle que notre imagination nous avait fait entrevoir. (62)

bien ciselé et si juste… si philosophiquement juste

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s‘il venait à mourir sans avoir reçu l’extrême onction, elle se le reprocherait jusqu’à la fin de ses jours (p.84)

si c’est ridicule toutes ces croyances… je ne peux m’empêcher de me dire que partout à travers le monde, les superstitions menent le fondement de la fragilité du JE sur terre.

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elle avait vite compris que la seule chaleur de ce lointain Abitibi se trouvait dans le coeur de ses habitants… (p.88)

superbe

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ne vous mettez pas sur les épaules toutes les erreurs de l’humanité. Et surtout n’en souffrez pas toutes les douleurs. Un jour vous aurez bien assez des vôtres. Croyez-moi, la vie n’épargne personne. (p.96)

difficile à appliquer pour un philosophe:))))))))))))

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chaque vie est une sorte de roman et il y a toujours quelques pages un peu plus sombres que les autres (p.96)

bien ciselé

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Vous êtes l’oreille à qui je peux dire… et redire… et redire…

Cet homme a une vénération pour l’oeuvre générationnelle au niveau métaphysique internationale qu’annonce celle de Gaelle

Cet homme a un respect insondable pour son frère Claude avec qui le hasard vous a mis en contact.

Cet homme a une frayeur incontrolable de ses ex-femmes caril a beaucoup de difficultés à saisir les problèmes reliés à la condition humaine lorsque cela pourrait le toucher de près.

Cet homme fut un roi-enfant habitant la poésie de la beauté du monde et cela depuis sa très tendre enfance, ce qui lui a fait habiter le pays de la mystique du rêve de l’autre par la liberté mystique intrinsèque du verbe…

Et c’est ce JE caché sous cet homme marchant la beauté du monde par la lettre K signant le traité des abs ….que j’ai tenté de décentrer par mon oeuvre littéraire et mes 100 chansons….

et c’est de créateur à créatrice et de créatrice à crateur que j’aimerais signer la joie de nos échanges futurs

Pierrot

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ous êtes l’oreille à qui je peux dire… et redire… et redire…

Parce que cette oreille appartient à une femme que vous devinez honnête, sincère, qui touche profondément votre cœur dans l’amour qu’elle dégage et distribue sans compter…

Cet homme a une vénération pour l’oeuvre générationnelle au niveau métaphysique internationale qu’annonce celle de Gaelle

La vénération d’un père envers l’œuvre de son enfant… c’est merveilleux que vous ayez découvert cet attachement inconditionnel… car même si Gaëlle ne parvenait jamais à un niveau international… votre admiration à son égard n’en souffrirait pas d’un iota…

Cet homme a un respect insondable pour son frère Claude avec qui le hasard vous a mis en contact.

J’ai envoyé une invitation à votre frère Claude sur Facebook, après que vous m’avez eu dit qu’il s’y trouvait. Ne me connaissant pas, il m’a d’abord refusée comme amie. Puis il a dû voir mon post parlant de vous sur mon site… alors c’est lui qui m’a fait parvenir une invitation, que j’ai accepté. Nous n’avons pas échangé… Si un jour vous voulez vous adresser à lui via mon intermédiaire, soyez bien à l’aise.

Cet homme a une frayeur incontrolable de ses ex-femmes car il a beaucoup de difficultés à saisir les problèmes reliés à la condition humaine lorsque cela pourrait le toucher de près.

Je crois que cet homme change, qu’il est à une étape de sa vie où la condition humaine le rattrape peu à peu… à travers des sentiments qu’il éprouve pour Gaëlle… et pour cette femme, derrière l’oreille qu’il affectionne… il chemine… une vie humaine est en perpétuelle mouvance…

Cet homme fut un roi-enfant habitant la poésie de la beauté du monde et cela depuis sa très tendre enfance, ce qui lui a fait habiter le pays de la mystique du rêve de l’autre par la liberté mystique intrinsèque du verbe…

À mon humble avis, c’est cette enfance choyée qui a permis à cet homme d’habiter son rêve, de découvrir la poésie et la beauté du monde, sur les routes parfois sombres de l’existence humaine… et d’en chanter les merveilles…

Et c’est ce JE caché sous cet homme marchant la beauté du monde par la lettre K signant le traité des abs ….que j’ai tenté de décentrer par mon oeuvre littéraire et mes 100 chansons….

Une odyssée qui n’est pas terminée… que cet homme souhaite poursuivre en compagnie d’une écrivaine, avec laquelle il avait rendez-vous depuis toujours… seul l’avenir lui fera découvrir tous les aléas de cette rencontre imprévue, mais souhaitée, sur le fil d’or de sa vie…

Et c’est de créateur à créatrice et de créatrice à créateur que j’aimerais signer la joie de nos échanges futurs

C’est aussi mon souhait le plus cher…

Pierrot

Claire

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uestion

comment avez-vous procédé Claire pour être aussi bien documentée dans ce roman? c’est ce qui en fait le charme intrinsèque à mon avis.

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elle maudissait silentieusement cette stupide habitude des curés , et particulièrement de celui-ci, de voir ainsi des sources de péché dans chaque femme À croire que tous les hommes étaient des saints dont il fallait préserver l’innocence (p.110)

passage absolument remarquable de la psyché mâle

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Rosalie finit par suggérer à son amie de se lever et de faire quelques pas autour du lit. c’était risqué parce que cela pouvait aggraver les saignements, mais elle ne voyait pas d’autre solution. Madeleine était épuisée. Elle fit un effort pour se lever. Aussitôt debout, elle sentit la masse placentaire se décoller. (p.114)

wowwwwwwww quelle scène… vraiment ce roman est palpitant

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Rosalie sentit sa fibre maternelle lui transmettre un message d’amour (p.116)

elle est vraiment là la force du roman…. la chaleur de l’amour dans le froid de l’Abitibi malgré les horreurs de la condition humaine qui jaillissent ça et là avec stupéfaction.

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Malgré sa dernière rencontre avec lui, elle appréciait ce jeune curé. Il ne fallait pas trop lui en vouloir pour sa sévérité. Il ne faisait que son devoir, appris et dicté par l’Église catholique dominatrice qui maintenait son autorité par la peur et la soumission  (p.117)

wowwwwwwww…. un trait de plume et tout est dit somptueusement et en plus avec une compassion très digne bien tangible sous une plume habile.

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elle regarda Donat endormi sur le divan. Ce petit bonhomme abandonné dans le sommeil en cette nuit de Noel ÉTAIT L’IMAGE MÊME DE LA CONFIANCE ET DE L’AMOUR VÉRITABLE. C’est précisément là ce qu’elle avait trouvé parmi les gens simples et accueillants. (p.118)

toute l’âme du roman se retrouve ciselée remarquablement en ce paragraphe

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il m’a dit que c’était des devoirs de mettre des enfants au monde. Il a semblé insulté que je lui parle de retarder la famille Il a même ajouté que la seule utilité des femmes est de mettre au monde les enfants des hommes et de les élever. Que c’est un devoir sacré et que Dieu ne peut m’accorder l’absolution de mes fautes si je refuse la famille. (p.121)

Il est essentiel que cet horreur du patriarcat soit traduite romancièrement parce que nous ne sommes jamais loin d’un assaut sous une forme ou une autre contre le droit absolu des femmes de rêver leur vie...Je le vois avec Gaelle même encore aujourd’hui ou on ne lui accorde pas le droit d’être plus brillante qu’un homme en plus d’être racisée. Tous les jours, je mets tout en branle pour que l’excellence de sa pensée abstraite soit incontournable au niveau international. Et je sais qu’elle y arrivera. Son féminisme au niveau avancées conceptuelles sera générationnel et par ses écrits, et par sa posture de bienveillance vis à vis des jeunes étudiantes qui rêveront à leur tour d’excellence institutionnelle à travers un doctorat….. Car Gaelle a toutes les qwualités pour diriger des doctorats… 2 ans encore… et elle y sera.

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Je sais tout ça Rosalie. Et j’ai très peur de mourir si j’ai un autre enfant. Mais j’ai peur de l,enfer aussi. Je ne sais vraiment pas quoi faire. (p.122)

Je me rappelle de ma seule confrontation avec mon père quand je suis entré en philosophie à l’université de Montréal au retour du japon. Je lui ai dis. En philo, on met Dieu entre parenthèse parce que c,est vraiment pas intéressant) et lui de me répondre avec bonté… Si tu renies Jésus-Christ sur la terre, il te reniera dans les cieux. Et là j’ai vu tout le fossé qu’un seul voyage au japon avait creusé entre nous deux. Comme je n’ai jamais manqué de respect ni à mon père ni à ma mère, et cela sans faille, j’ai décidé de les regarder comme des artéfacts culturels d’une autre époque … et je suis passé à autre chose…..

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il avait envie de danser, de fêter l’évènement en se demandant comment l’argent pouvait lui faire le coeur aussi léger. (p.112)

Cette façon d’entrer dans la psychologie d,un personnage est vraiment bouleversante… tout y est… cegris qui flotte entre le lumineux et le noir  dans chaque personne humaine… Cela m,est toujours apparu essentiel d’entrer dans la vie de quelqu,un en pieds de bas comme un enfant devant un arbre de Noel… et d’en ressortir comme tel… le coeur droit comme une barre… mais les zones de gris sont des pièges dont il faut profondément se méfier au jour le jour.

mais quel passage du roman quand même:))))

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Ce ne fut qu’un peu avant midi que le corps de Madeleine fut retrouvé et ramené sur la grève près de Rosalie.Raoul la serrait dans ses bras en pleurant. (p.138)

c’est là ou le roman comme art excelle… les coups de destin cruels et sauvages y sont si bien exprimés… et ils nous atteignent de plein fouet. Philosophiquement, je n’ai jamais pu rencontrer dans mes lectures un seul texte qui vraiment en témoigne avec brillance. 

La seule chose qui me réconforte… philosophiquement… c’est lorsque je me lève le matin, de me dire que je vais passer une autre journée pour me consacrer mystiquement  au rêve d’une personne (Gaelle) et philosophiquement … à mon traité des abs pour me inventer des outils institutionnels essentiels (la nano-citoyenneté-planétaire) au rêve de l’humanité oeuvre d’art de demain… en prenant le pari, qu’en fin de parcours, j’aurai contribuer , si peu soit-il … à faire de la condition humaine sur terre quelque chose d’un peu moins cruel.

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Les desseins de dieu sont impénétrables mon cher raoul. Vous avez maintenant deux anges au ciel qui veilleront sur vous et sur les enfants qui vous restent. (p.142)

que dire… que dire… fraude? consolation minimaliste? qui sait? Sur ma route de vagabond céleste, ce que j’ai retenu, qu’importe la sorte de religion, c’est surtout un besoin de chaleur, de solidarité qui s’expriment à travers des croyances communes. Sans croyances communes, le vide de l’absurde serait sans doute insupportable pour quiconque vit une épreuve trop cruelle.

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C’est drôle Claire… je compare Gaelle dans la marche vers son rêve à celle de votre fils David…. une force joyeuse, bosseuse et visionnaire qui ne peut rater… et chaque nuit, chaque jour, j’assiste à ce que j’ai toujours rêvé dans ma vie… quelqu’un qui marche vers son rêve avec la même force avec laquelle j’ai marché vers le mien plus jeune… et que je marche encore aujourd’hui d’ailleurs…. et ça me rend gratifiant envers la vie. Gaelle et son observatoire du merveilleux qui résultera de ce doctorat…… c’est le château vers lequel a toujours marché Pierrot vagabond et sa lettre K…. dans sa propre métaphysique ontikhative de son traité des abs.

D’ici le 15 décembre… Gaelle complètera la demande de deux résidences d’artistes avec des bourses substantielles et ses deux projets qu’elle mijote depuis quelques mois sont directement dans le sens de son doctorat…elle a de très bonnes chances d’être sélectionnée… en même temps, elle a une stratégie pour écrire à des personnes clés dans sa discipline et cela à travers le monde… comme elle sait qu’elle est paradigmatique et que sa métaphysique révolutionnera ce champ dans les 20 prochaines années… c’est extraordinairement stimulant pour moi.

Surtout que sa façon de travailler fait en sorte qu’elle mature un projet durant des mois et durant les derniers jours avant de déposer, elle rayonne de joie de le sculpter en respectant le ier critère de validation… est ce que ce geste vers l’impossible la rend profondément heureuse, féministe et épanouie\ et les derniers jours avant de déposer… c’est un nuit et jour étonnamment discipliné et stratifié dont elle fait acte… Impressionnant. Cette jeune femme n’a pas de faiblesses… je peux en témoigner. Je suis 24 heures par jour avec elle. si elle était née dans une famille bourgeoise… elle aurait terminé ses études depuis fort longtemps:)))

Nous sommes tous les deux à la veille d’une réussite exceptionnelle parce que notre épopée de 3 ans et demie côte à côte … fut sans faille… quand nous nous regardons avec les yeux du respect oeuvre d’art… nous savons…. que nous méritons de réussir:)))))

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chère Claire

VOTRE ROMAN MAINTENANT À PARTIR DU 7IEME CHAPITRE

QUE JE DÉVORE AVEC BEAUCOUP D’ÉTONNEMENT Q,uN IER ROMAN SOIT SI ACHEVÉ.

chapitres 7, 8,9,10,11,12,13,14,15

il avait le sentiment que ses concitoyens l’aimaient bien, mais ils lui parlaient peu, comme si tous ces secrets dont il était dépositaire dressaient autour de lui une barrière infranchissable. Et il était très à l’aise avec cet aspect des choses. Il marchait droit et en silence. Il soulevait son  chapeau devant les dames , mais sans prononcer une parole.  (p.148)

J’adore… on y croit vraiment… comme si ce notaire était une vraie personne… wowwwww.

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Mais Rosalie se sentait en sécurité dans leur maison Si elle revenait aujourd’hui sur son horaire, c’était certainement pour puiser de nouvelles forces dans le calme et la sérénité de son père. Il était heureux d’être ce phare immobile et toujours allumé, dans les tempêtes imprévues qui pouvaient agiter l’océan de la vie de sa fille devenue une grande personne trop vite à son gpoût. (p.152)

wowwwwwwwww … c’est exactement là ou je suis rendu. Gaelle est ma Rosalie et son doctorat est ma joie et la grandeur internationale de sa pensée métaphysique un horizon à préserver à tout pris. Elle travaille nuit et jour, 7 jours semaines… et les 300 ou 400 audios enregistrés depuis 3 ans et demie en témoignent superbement.  JE NE L’AI JAMAIS VU TRICHER AVEC SON RÊVE.

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Il aurait bien aimé qu’elle se trouve un emploi àl’hôpital de la ville voisine et qu’elle reste avec lui dans sa grande maison. Mais il était conscient que sa fille avait des rêves et une vie bien à elle (p.153)

si juste, si juste

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si vous êtes un père, bon dieu, vous allez recevoir cette enfant dans votre paradis. Elle est comme votre fils, une innocente crucifiée par la méchanceté des hommes. 

En se tournant vers le prêtre immobile, Il ajouta un peu plus haut pour s’assurer d’être bien entendu:

et pardonnez à vos représentants, ils ne savent ce qu’ils font. (p.162)

scène remarquablement frappée comme une médaille

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Il était fatigué, tellement fatigué. Son impuissance devant la mort et son incompréhension  devant une religion au bras vengeur, mais qui pourtant prêchait l’amour, le vidaient de toute énergie.  (p.163)

sublime

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il a soin des âmes et nous celui des corps (p.165)

magnifique critique d’une caste sociale indigne de sa mission

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l‘instant d’après, il éclatait en un sanglot rageur. Il abhorrait son corps. Il abhorrait les femmes. Depuis quelque temps, en fait depuis qu’il avait reçu cet argent de la vieille Hortense, il se retrouvait souvent dans cet état d’amertume. il ne comprenait vraiment pas pourquoi le fait de posséder une fortune lui donnait de telles pensées. Il aimait cet argent. Et cette entorse au détachement des biens matériels, obligatoire chez un prêtre, écorchait aussi son voeu de chasteté sans qu’il arrive à faire le lien.(P.169)

Dans ce roman… quelle belle peinture que l’âme de ce personnage de curé  … toute en subtilités, toute en tendresse envers la condition humaine dans ses méandres insondables.

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tout avait basculé à l’hiver 1943 et c’était sa faute. À compter de ce jour, elle avait été entraînée par les événements. Elle avait suivi une route inconnue, un pas après l’autre., SANS PASSION ET SANS RÊVE. (P.216)

le rêve, comme indicateur de boussole de vie…et la passion comme son faisceau de bienveillance lumineuse.

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vous savez garde, personne ne croira jamais que c’est moi qui ai pratiqué cet avortement (p.231)

cette incision dans la nature humaine la plus pathétique… c’est tout l’art de l’écrivaine qui arrive à nous entraîner dans l’i naccessible, c’est-à-dire les émotions cerbères de vide éthique.

C’est cela une écrivaine Claire…. une tisseuse de déchirures dans le voile des conventions sourdes.

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J‘avais mal et j’avais honte. J’aurais voulu disparaître… bien que je fusse très peu croyante à cette époque, j’avais quand même été éduquée dans la crainte de Dieu et de son châtiment. (p.232)

tout le mystère d’une conscience altérée à jamais… si bien décrite.

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Je suis tellement désolé Rosalie, quel gâchis. Tu sais, je n’aurais pas fait mieux que toi. nous sommes des humains et par conséquent, nous agissons au mieux avec nos peurs, nos anxiétés, nos amours et nos haines (p.234)

que de sagesse dans ces quelques mots

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le plus important dans le témoignage de madame Robidoux, avait dit marc Olivier, c’est qu’elle pourra confirmer que sa fille est morte au presbytère. Je ne vois vraiment pas, si c’était toi qui avait fait cet avortement, pourquoi tu serais allée le faire à cet endroit (p.238)

le sens du détail logique vraiment pertinent pour la suite de l’intrigue

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c‘est fou ce que la vie a de chemins détournés pour remettre en présence deux êtres qui ne se sont jamais oubliés  (p.247)

bien dit

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il n’y a pas de pire assassin que celui qui ne se fait pas prendre et surtout celui qui bénéficie de l’immunité que confère l’église à ses ministres, dit Marc-Olivier (p,255)

bien amené

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L’idiot, le fou du village, celui que personne ne regardait passer, était là devant elle et, l,espace d,un instant, Rosalie sentit que POUR LA IERE FOIS, QUELQU’UN PARTAGEAIT VRAIMENT TOUTE LA PROFONDEUR DE SA PEINE. (P.260)

magnifique

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tu as eu raison. Il a eu le courage de s’élever au-dessus des interdictions de l’époque qui mettaient les curés à l’abri de toutes les contestations. Faisant fi de sa propre liberté , il est allé tabasser Charles-Eugène pour venger l’honneur et la mort de sa soeur. JE NE SAIS PAS ENCORE COMMENT, MAIS J’AI LE SENTIMENT QUE LE VENT VA TOURNER EN MA FAVEUR ET QUE MON INNOCENCE PLEINE ET ENTIÈRE VA ÊTRE RECONNUE. Il le faut. Vianney vient de me délivrer de toutes mes hontes et de tous mes remords. Je sais maintenant que la fautive, ce n,était pas moi. C’est étrange, mais c’est comme ça. C’est ce que je ressens à cet instant. Pour la iere fois depuis ce drame et ma fuite droit devant, je suis libérée d’un poids énorme. (p.261)

magnifique

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quand je repense à cette horrible nuit, même les odeurs me montent aux narines. La couleur du sang aussi, et celle des beaux cheveux roux d’Héloise-Marie collés sur son front et sur sa gorge. (p.274)

saisissant

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elle prit sa main dans la sienne et l’entraîna à l’intérieur, un peu comme on force le bonheur à se glisser par les fentes d’une maison en ruine (p.286)

quel talent…

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sans doute le Québec s’éveillait-il et les canadiens français commençaient à se rendre compte à quel point l’écrasante domination du clergé les avait tenu à l’écart DE LA LIBERTÉ DE PENSER. (p.292)

un magnifique coup de canon dans le paysage littéraire de l’écrivaine…

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c’est pas tout d’avoir le droit de vote depuis un quart de siècle, Les femmes sont encore absentes de la plupart des professions. On les cache toujours dans leurs cuisines (p.299)

si juste

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Rosalie il y a eu mort d’homme à la suite de l,administrtion d’un médicament inapproprié. Bien sûr, n’eut été l’héritage dont tu es légataire, le tout aurait été jugé à l’hôpital comme ce fut le cas. Aujourd’hui, tu travaillerais comme avant en regrettant bien sûr ton erreur, mais il n’y aurait pas eu de suite. Je suis certain que tu es d’accord avec moi pour dire que nous vivons une situation bien étrange. (p.327)

superbement ramassé

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Je n’ai plus 20 ans. J’ai aujourd’hui l’expérience de la vie. L’opinion d’un homme, fut-il prêtre, ne me fait plus aussi peur qu’autrefois  (p.343)

magnifique

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Très cher Pierre,

Je vous souhaite un très joyeux anniversaire! Que cette nouvelle année, qui prend son élan sur le fil de votre vie, soit remplie d’amour, d’amitié, de santé… et que se réalise votre rêve de porter votre message à travers d’inspirantes conférences!

Je souhaite également que les rivières de nos vies coulent désormais en parallèle… jusqu’ à la la fin des temps… nous avons tellement à apprendre l’un de l’autre…et tellement à offrir…

Tendresse.

Claire

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Très cher Pierre,

Les extraits de ce roman, que vous avez choisis, me rappelle à quel point cette première œuvre est tirée de mes expériences de vie. Un jour, nous discuterons de chacun de ces extraits… de vive voix.

Le 27 mars 1946, à sept heures du soir, ma mère m’a mise au monde… deux jours plus tard, mon père m’a sauvé la vie… C’est de ce fait vécu, inusité, raconté par mon père alors que j’approchais la cinquantaine, qu’est né l’intrigue de ce 1er roman.

Il est aussi le récit des émotions haine/amour, toujours dans l’admiration et le respect, que j’ai ressenti pour mon père, cet homme qui parlait peu… un homme de sa génération, qui avait des rêves immenses… qu’il a su réaliser, aux dépens de sa présence auprès de siens. Depuis son décès, David porte sa montre… et dans le doute, il interroge cet objet, qui marque le temps…

Ma mère aussi, une grande musicienne, arrivée en Abitibi pour fuir un père contrôlant. Maîtresse d’école, elle a mis sur pied une chorale… dont mon père a fait partie…  il en est résulté 7 enfants, dont je suis la deuxième.

Mon premier amour également, que j’ai retrouvé, devenu veuf, trente-quatre ans plus tard…

Il y a tellement à dire de ce roman, mais le plus important, dont j’aimerais vous entretenir, est ma relation avec mon père… les lettres qu’il m’a écrites, alors que j’étais étudiante à Québec, craignant sans doute de ne pas trouver les mots justes pour me parler… je suis la seule de la famille à laquelle notre père a écrit… des lettres que j’ai conservées, et que bien des années plus tard, je lui ai fait parvenir des copies, en cadeau de Noël, sur la fin de sa vie… en le remerciant de sa présence, qui bien qu’il ait toujours passé pour un père absent aux yeux de tous, avait été un guide… et un modèle pour moi… Avant de nous quitter pour toujours, il a trouvé un moment propice pour me dire de vive voix à quel point il était fier de la femme que j’étais devenue, et de ce que j’avais accompli avec mes enfants, malgré les embûches rencontrées.

Cher Pierre, il y a trop à dire pour vous l’écrire en détails… Un jour, je vous inviterai chez moi, et nous parlerons de lui, de nos pères respectifs, – deux Roger – si vous voulez, et de leur importance dans nos vies… Peut-être, parce j’ai la certitude que votre âme de poète philosophe saura en savourer la profondeur et la richesse, je partagerai avec vous cet échange épistolaire, à mon père et moi, jalousement conservées dans mon coffre aux trésors….  qu’à ce jour, personne d’autre n’a lu…

Nous avons tellement à partager… les secrets confiés à une oreille complice, deviennent des perles précieuses qui enrichissent les rêves de vie…

Bonne journée d’anniversaire !

Claire

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Bonjour cher Pierre,

Ce matin, mon travail de création a surtout consisté en recherche… un incontournable, si je veux préserver l’un de mes précieux critères d’écriture : la crédibilité ! Aussi, le temps des fêtes approche, je suis un peu plus paresseuse en pensant au temps que je vais passer avec tous les miens… ça fait 10 ans, qu’une telle rencontre de nous tous, sans qu’il en manque un ou une, ne s’est pas produite… ça me fait rêver.

Vous savez, Pierre, je suis très à l’aise de parler de mes romans, de ma passion pour l’écriture… je suis même intarissable dans ces cas-là. Mais je suis une femme qui n’aime pas beaucoup parler de son intimité, de ses émotions… quand je rencontre des gens, comme la vielle dame de 92 ans, à St-Eustache, dont j’ai appris toute la vie, ses maris, ses enfants, ses joies, ses peines en 1h30, ou Danielle, dernièrement, que j’ai questionnée sur le but de son retour aux études, les endroits où elle a vécu, sur sa relation avec vous, ses enfants… j’aime découvrir les personnes que je croise…

Et voilà que tout à coup, vous bouleversez cette vie intime, privée, presque secrète… je devrais m’inquiéter… Pourtant, avec vous, j’ai un sentiment de confiance, j’y trouve même un sentiment de joie, de merveilleux… ça me fait du bien de me confier à vous.

Hier matin, après vous avoir écrit, je suis allée ouvrir mon coffre aux trésors, pour lire, 19 ans après son décès, les lettres de papa, que j’avais retrouvées dans son coffre-fort, sagement rangée dans une enveloppe, en faisant le ménage avant de vendre son chalet… J’y ai retrouvé aussi toutes les lettres que j’avais envoyé à mes parents, que papa avait conservées… une, deux ans avant mon divorce, et les autres, chaque temps de fêtes par la suite. J’avais oublié… mais elle raconte, presque en détail, les années où je me suis installée à Laval, où je suis parvenue à ramener David vivre avec moi, l’accident cardiaque de papa qui a failli nous l’enlever, à 74 ans, mon accident d’auto, etc… je vous les ferai peut-être lire… ce serait une superbe façon de vous révéler les étapes qui m’ont conduite vers la réalisation de mon rêve, de devenir écrivaine… à suivre…

C’est merveilleux vos retrouvailles avec Denis Lamarre. J’ai eu un ami qui habitait à St-Adolphe, un très joli coin des Laurentides.

Votre vie change, cher Pierre, vous renouez de vieilles amitiés… et en tissez de nouvelles…

Je vous souhaite une très belle journée.

Claire

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hère Claire

Je vous reviens plus tard… Mais quand même je veux vous dire notre joie ici… Gaelle a été accepté en étude recherche-création niveau doctoral à l’université de Sherbrooke. Le tout durera moins de 2 ans….

d’autant plus qu’elle a obtenu son dipôome de maîtrise en sociologie avec mention d’honneur et fait tous ses cours de doctorat avec des notes de très hautes distinctions… Le problème étant qu’on n’acceptait pas en socio un doctorat de recherche-création… de là le changement de champ de recherche.

Gaelle peut maintenant appliquer à des bourses prestigieuses…

merci de tout coeur Claire de m’avoir soutenu durant ces moments ou le rêve nous demandait ici une grande discipline mentale et une très fortediscipline de travail 3 ans et demie… un doctorat déjà presqu’achevé  d’une très grande originalité j’assiste aux ieres loges à l’émergence d’une très grande intellectuelle féministe, métaphisicienne qui étonnera ses pairs à travers son champ de discipline

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CORRESPONDANCES UNIVERSITAIRES

 

Chère Gaëlle,

Après quelques péripéties, voici que nous nous retrouvons enfin! Mes félicitations pour votre admission. Je vois qu’une propédeutique vous a été imposée, mais c’est tout à fait dans les normes quand on change de domaine. Ne vous inquiétez pas: nous pourrons commencer à parler de votre thèse dès votre arrivée, pendant que vous complétez cette session au premier cycle.

Par la suite, les choses suivront normalement leur cours.

Encore une fois, félicitations!

SM

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Madame Martelly,

 

Oh wow c’est génial, je n’en reviens pas. Merci beaucoup! Ok, je me dépêche d’écrire à madame Vincent pour me renseigner sur les cours ELC. Oui je comprends parfaitement pour la propédeutique et je suis prête à travailler. Trop contente. Je vous donnerai des nouvelles à mon arrivée.

Excellente journée

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Vidéotron

14:33 (il y a 48 minutes)
À moi

C’est merveilleux! Bravo à Gaëlle!!!  Bonne chance avec votre ami. J’attends votre courriel plus tard.

Claire
Claire Bergeron

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IL Y A FÊTE DANS MON COEUR

CE MATIN

 

Gaelle et moi avons réussi l’impossible Claire… 3 ans et demie de travail en pensée pure, nuit et jour, 7 jours semaine, une santé dans l’étau d’un cancer, la précarité financière, la faim… un rêve n’abandonne jamais celles et ceux qui ne trichent pas… Et Gaelle… quel doctorat extraordinaire déjà si fortement amorcé… A 73 ans, j’aurai au moins été vraiment utile et j’en ressens une profonde gratitude que la vie m’ait permis cela dans ma finale…. … Je pourrai dire à ma mort que j’ai fait mon possible pour redonner ce que j’ai reçu…et cela… sans intérêt personnel caché de quelque nature que ce soit. et cela à la meilleure personne que je n’ai jamais rencontré.

Dans 2 ans maximum, elle sera docteur et gagnera superbement sa vie…. en marchant quotidiennement son rêve qu’elle porte depuis l’adolescence Trop talentueuse, trop droite, trop didacticienne. trop imaginative pour échouer… aucune dépendance, un k-oeur hors norme.

la mystique du rêve de l’autre est l’expérience spirituelle la plus intéressante que j’ai expérimenté dans ma vie intellectuelle… cLAIRE…et ce sera sans doute la conclusion de ma partie du doctorat des rêveurs équitables , le 100 pages du tratié des abs.

BONNE JOURNÉE CHÈRE AMIE

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au Festival littéraire des Gens de paroles, à Ste-Rose.

Votre bonheur me rend heureuse.

Savourez, il est tellement mérité !

Qu’est-ce que vous voulez dire, quand vous écrivez : une santé dans l’étau d’un cancer ?

A 73 ans, j’aurai au moins été vraiment utile et j’en ressens une profonde gratitude que la vie m’ait permis cela dans ma finale….

Vous n’êtes pas en finale de vie… à votre âge, vous avez encore des bonheurs à savourer… dont celui-là, que vous porterez jusqu’à ce que soit venu le temps des souvenirs…

Au plaisir de vous nouvelles, en fin de journée.

Claire

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i

 

Bonjour Pierre !

 

Je vois qu’il vous arrive de tomber de fatigue… quelle découverte ! Je commençais à penser que vous étiez peut-être un extraterrestre… qui ne dormait ni le jour ni la nuit…  on ne sait jamais… paraîtrait qu’il y en a parmi nous…

 

Hier, au festival des Gens de Paroles, ce fut une très belle rencontre avec des amis(es) de plume. En temps normal, on se croise dans les Salons du livre. Le dernier auquel je suis allée a été celui de l’Outaouais, à Gatineau, à la fin février 2020. Nous entendions parler que le Salon du livre de Paris avait été interrompu… et que celui de Francfort n’aurait peut-être pas lieu. Je me souviens qu’on espérait être à l’abri de ces fermetures, de notre côté de l’Atlantique… nous connaissons la suite, inutile d’élaborer.

 

Mon entrevue d’hier a été enregistrée, elle devrait être en ligne sur le site R.A.P.P.E.L. Parole-Création, d’ici quelques jours. J’essaierai de vous la faire parvenir, si vous ne pouvez pas la voir sur leur site Facebook, ou ailleurs.

 

C’est une très belle histoire d’amitié que celle que vous me racontez avec votre ancien collègue du groupe Contretemps… un exemple que l’argent n’est jamais garant du bonheur… Je trouve excellente l’idée de préparer des post-cast issus de vos merveilleux souvenirs de jeunesse… C’est énorme ce que votre groupe a accompli, ça mérite vraiment d’être tiré de l’oubli… tenez-moi au courant de la suite…

Cher Pierre, vous n’avez pas répondu à ma question… Qu’est-ce que vous vouliez dire en écrivant : avec une santé dans l’étau d’un cancer ? Vous m’avez inquiétée…

Une belle journée à vous,

Claire

 

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Gaelle a .t. très malade… et pour faire une histoire courte Claire, on a du lui faire une opération à l’épaule pour lui enlever un fybrome qui était potentiellement cancereux… Elle a du subir de nombreux testes…jusqu’à ce que cet automne, les derniers tests démontrent qu’il n’y avait plus de traces de cancer… que le fibrome avait été enlevé à temps..

ce qui eut sur sa santé mentale des effets dramatiques. Ne pouvant informer son père et sa mère de sa situation, étant chef de famille à distance face à leur précarité alimentaire… Tout ce qu’elle faisait tout en travaillant jour et nuit à son doctorat tenait simplement de l’impossible. Durant plusieurs années, pour survivre, elle avait un travail de nuit comme intervenante en santé mentale tout en allant à l’université le jour.

De là le fait qu’à un moment donné, au début de la covid, ayant des pensées suicidaires, elle m’a dit. Pierrot je ne peux plus rien faire, je suis devenue un danger pour moi-même… peux-tu venir habiter avec moi le temps que je me rétablisse.

Maintenant qu’elle est rétablie, et que nous avons 1 ans et demie de cohabitation vraiment réussie malgré les épreuves et les précarités…  l’étau du cancer qui l’a tant pressuré l’a maintenant quitté….

Pour ce qui est de ma propre santé… elle est au haut fixe Claire:)))

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chère Claire,

Les Contretemps….. Ce fut en effet une histoire impossible… Un rêve fou… aussi fou que celui que j’ai présentement de devenir conférencier pour donner à Gaelle des conditions optimales ….  par quelques revenus issus d’un rêve …. de se rendre à l’international, pour qu’à mon  tour, ensuite,  je complète mon doctorat en métaphysique ontikhative.tout en permettant à notre équipe de recherche, les rêveurs équitables, de se rendre au prix Nobel de la paix par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire.

Michel me disait à quel point dans ma vie j’avais tout risqué pour mes rêves… Quand j”ai donné tous mes biens pour devenir vagabond, je savais qu’à la fin, mon rêve me redonnerait l’essentiel parce que je n’avais pas triché.

En fait… toute ma vie fut une méthodologie, une épistémologie consacrée à la question… quel est ton rêve? avec pour conséquence une question plus métaphysique: Comment on fait dans sa vie pour serrer la main à l’impossible? L’impossible étant le paramètre spéculatif de ce que la science semble intuitionner comme le multivers, de là mon traité des abs…

Aux frontières de la science – Univers parallèles ou Multivers ? Document – YouTube

De là l’importance de notre dialogue… épistolaire et un jour verbal … car, vous comme moi, avez tout misé sur votre rêve.

De là aussi l’importance de ce pod cast des Contretemps, pendant que nous sommes encore tous vivants… pour aussi témoigner que de rêver sa vie constitue une symphonie de sens qui nous suit jusqu’à la fin … car vivre . à quelque part, c’est partir à la recherche de la beauté du monde par son rêve.

Et comme Michel Claveau, tout en étant notaire a poursuivi toute sa vie une recherche en philosophie du droit…. je sens le besoin de servir de catalyseur à son propre rêve…. par pur plaisir d’une amitié oeuvre d’art…. la même que j’entretiens avec raymond Louis Laquerre et ses inventions de nages olympiques.

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Il m’arrive très rarement de tomber de fatigue… en effet… je fus réellement surpris hier quand ça m’est arrivé… et j,avoue que j’ai bien apprécié cet intermède dans ma vie:)))))

Pierrot

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Cher Pierre,Ça me fait plaisir d’apprendre que vous avez apprécié un intermède de repos… peut-être y prendrez-vous goût… ? J’avoue souvent m’adonner à la flânerie, je trouve que ces moments de farniente sont agréables et le plus souvent, ils deviennent très productifs. Ça fait du bien de relâcher la tension de nos méninges, d’aérer nos idées… voilà que je plaide en faveur de ma paresse…J’ai toujours été très très très passionné d’inventer un monde qui n’existe pas. Et il me semblait que c’était cela se reposer. la nuit, quand je dors sur mon plancher, je travaille souvent en dormant et j’avoue que mes nuits sont des havres de paix. Dès que je m’étends sur mon plancher, je suis comme sur de la ouate.———————-1069 ….. 4 SEPTEMBRE 20061069.. (LATUQUE) Le lundi 4 septembre 2006 à 14:16, par Pierrotmon ami Roger,Je suis touché.Ah le voyage à la Place des arts. On devait avoir 13 ou 14 ans toi et moi. Tu jouais de la trompette dans l’harmonie de La Tuque et moi j’étais chanteur dans une imitation de la famille Trapp. Je me rappelle encore du ier morceau que vous avez joué pendant que les enfants chanteurs que nous étions attendaient, énervés en coulisse. La neuvième de Beethoven je crois… pa pa pa pammmmmmmmm papapa pammmmmmmmm . le coeur me débattait pour vous autres.

Et notre orchestre des Najas. On était deux chanteurs. On se partageait même les portes du pénitencier. Pendant que tu chantais, j’allais parfois allumer et fermer rapidement les lumières de la salle pour donner une illusion d’orage. Comme c’était fou.

Et les loisirs dynamics. Que la vie a passé vite Roger… . Tu te rappelles. On se réunissait chez toi les vendredi soirs pour préparer les activités des Loisirs Dynamics. Ce n’était pas rare qu’on finisse vers 2 heures du matin même s’il fallait se lever très tôt les samedis matins. Tu t’imagines…. Nous avions des rêves toi et moi. Tout te dirigeait vers les services sociaux, ou tu as excellé j’en suis convaincu.

Et ce 5590 Légaré ou nous partagions la même chambre. Tu adorais la compotte aux pommes. Je trippais sur Simon and Garfunkel et mon livre culte était le grand Meaulnes d’Alain Fournier.

Je ne sais pas comment tu vois ta vie maintenant.

Je me rappelle, je devais avoir 24 ou 25 ans. Mon frère Gilles pour qui j’ai une tendresse viscérale m’avait organisé une tournée de 22 villes et villages de la Gaspésie et des îles de la Madeleine au profit des services de bibliothèques. On avait eu une discussion. Comment te vois-tu à 55 ans? Et Gilles de dire, j’aurai une maison, $100,000 à la banque et j’écrirai. Et toi? je serai sans le sous et je pondrai un chef d’oeuvre (j’espère un jour))). Dans cette tournée, on me donnait souvent la permission de dormir sur le plancher d’une petite bibliothèque de village dans mon sac de couchage. Je me rappelle encore la joie profonde de dialoguer avec les mots en rêvant l’avenir comme des vols d’oiseaux dessinent la ligne imaginaire de leur nid.

J’en suis à ma sixième année d’Errant-Homme-Maison:)))))) avec comme tout bien une valise, une guitare et un cahier de chansons. Je tente d’inverser le rapport à la littérature comme le peintre américain Jackson Pollock a inversé le rapport à la peinture. Prendre une surface de 1000 pages et la peindre dans un style post-Internet comme Rabelais ne pouvait faire autrement que d’écrire a l’ère post-imprimerie. Mon ier 1000 pages dont »l’île de l’éternité de l’instant présent » était une prémisse,un brouillon, est terminé. J’entreprends la correction du deuxième 1000 pages, »au pays des mots »

La vie est un rêve dont la réalité est le décor. Ton amitié m’est précieuse, surtout maintenant ou je m’enfonce dans l’univers correctionnel:)))) du pays des mots.

Pierrot
mon courriel personnel: 
lalunesssuz@yahoo.ca

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Les Contretemps… quel nom majestueux pour l’époque des années ’70. J’ai bien hâte de voir ce qui ressortira de vos retrouvailles, en tout cas, ce sera pour vous tous des instants magiques, je n’en doute pas. Un rêve fou qui a porté votre jeunesse à tous…

 

1114 ….. 19 DÉCEMBRE 2012

1114 .. (FRANÇOIS VILLON) COURRIEL À SIMON SUR LE VAGABOND FRANÇOIS VILLON CHANTÉ PAR REGIANNI

mon rapport avec villon regianni
From 
pierrot@reveursequitables.com
To Simon Gauthier
Date 2012-11-19 13:50

Quand je suis arrivé à Montréal chez ma tante lucienne pour étudier à Brébeuf, Regianni avait sorti un long jeu avec un 45 tours, sur lequel il y avait la ballade des pendus… C’était mon seul disque sur mon petit pick up:))) et cette chanson a joué sans arrêt durant des mois.Je pleurais toutes les larmes de mon corps, de joie car Je reliais en moi le Jean Narrache de mon enfance avec le Villon de la fin de mon adolescence, deux vagabonds poètes dont la légende en faisait des personnages aussi poétiques que ceux du loup des steppes de Hermann Hess, dont j’achetai une cinquantaine de copie que je donnai à différents artistes en difficultés pour qu’ils gardent confiance en leur vocation.

durant les fêtes de 1970 je crois, je fis le tour de la Gaspésie sur le pouce avec Pierre Angers des Contretemps ( nous avons fait 2 long jeu si je me souviens bien) ils doivent être à la bibliothèque nationale avec celui que j’ai fait qui s’intitule Pierre Rochette chante le vieux Montréal et le livre de poésie.

Pierre Angers et moi ne pûmes dépasser Chandler, les tempêtes ayant bloqué les routes, nous dumes revenir sur nos pas. Mais notre vagabondage nous a rapporté des contrats dans la vallée de Matapédia. Je rêvais de poétiser Villon par ma vie même, et je me rappelle avoir chanté le poème de Villon sur la musique de Regianni dans les moments les plus difficiles.

Pierrot

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EN 1970, NOTRE GROUPE DE FOLKLORE «LES CONTRETEMPS» REPRÉSENTAIENT LE CANADA À L’EXPOSITION D’OSAKA AU JAPON

APRIL 26, 2016

sur Google

LES CONTRETEMPS- CHÔ-FRET 1972 TRANS-CANADA

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Ici Pierrot Rochette
vagabond céleste du Québec, Canada

Merci à Michel Claveau, Pierre Angers, Monique Desroches, Fabienne Desroches, Roselyne Lebel avec qui , par notre groupe de folk song LES CONTRETEMPS, j’ai pu vivre une jeunesse INOUBLIABLE faite d’amitiés fusionnées par un rêve passionnant, qui nous émerveille encore 46 ans plus tard:))).

Oui, en 1969 les Contretemps ont remporté le championnat nord-américain des groupes de folk-song, ce qui leur a permis de représenter le Canada à l’exposition d’Osaka au Japon en 1970.

JAMAIS JE N’OUBLIERAI
c’est à l’expo 67 de Montréal
que j’ai rêvé Osaka

de là l’idée de consacrer ma vie intellectuelle
à la recherche d’un algorithme social
qui bouleverserait les éco-philosophes
de l’espace-monde…

car par une seule vie personnelle œuvre d’art, un pays œuvre d’art peut naître un jour parce que sa masse critique est et sera toujours UN.

 

1-QUEL EST TON RÊVE?

2- DANS COMBEN DE JOURS?

3- QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE?

4- EN QUOI TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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J’ai écouté le lien que vous avez joint à ce courriel sur les univers parallèle… le monde quantique… c’est fascinant… aussi, déroutant pour l’ignorante de ces mondes, que je suis. Mais je suis curieuse… Vous allez devoir m’expliquer en quoi consiste exactement votre traité des abs… qui semble si important pour vous, et tellement avancé… Aussi, de l’importance de notre dialogue, épistolaire et verbale… dans votre projet de nano-citoyenneté-planétaire… qui de mon point de vue, me semble une bien petite particule…

 

QUELQUES LIENS ENTRE LE MULTIVERS ET LE TRAITÉ DES ABS:)))) PAR LE BIAIS DE 2 BLOGUES DE DEUX ÉPOQUES DIFFÉRENTES.

 

4128. 5 juin 2020

UNCATEGORIZED

WOWWWW… J’AI DORMI UNE COUPLE D’HEURES… QUELLE JOIE… MAIS QUELLE JOIE D’ÊTRE UN CHERCHEUR POÉTIQUE… ET CELA NUIT ET JOUR….

JUNE 5, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

Il est 11h.30 du soir… je me suis couché à 8h.30 en disant à Marlene et Michel….

NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE…. SUR LA NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE, LE PAYS OEUVRE D’ART ET LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART … DEPUIS  PRESQUE 14 ANS MAINTENANT …                                         (AULD, WOODARD, ROCHETTE)

Michel Woodard, chansonnier au café St-Vincent et aux Deux Pierrots dans les années 1970, ami et co-chercheur de notre équipe de recherche  (Auld, Woodard, Rochette)

Sa compagne oeuvre d’art  depuis 35 ans … Marlene Auld… fine fleur de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)

Pierre Rochette, chansonnier au café St-Vincent et aux Deux Pierrots dans les années 1970, co-chercheur de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)

Je vais dormir… je veux me lever à minuit pour passer la nuit à réfléchir sur la dramaturgie de notre doctorat… le piton de la liberté…. faire en sorte que lorsque l’archétype de Pierrot vagabond dans le ier 100 pages terminé… devienne un émouvant témoignage d’amitié à mes deux partenaires archétypes hologrammiques… Michel le concierge .. maître k-onteur de la k-onditon humaine… puis Marlene la jardinière … la beauté du monde en action par ses jardins…

Et Michel de me dire… Mais pourquoi te lever à minuit? … et moi de lui répondre… Parce que à ça me rend heureux… comme quand le soir après le travail… tu répètes ta guitare…

Mais j’aurais pu ajouter…. Pourquoi minuit? parce que c’est magnifiquement poétique pour qui est fiancé à la poésie…

Quand mon socle abjetal qu’est mon k-orps s’est déposé sur la planche de bois…. tout de suite une brosse d’être est venue lentement et somptueusement me visiter… Puis…. à sa suite… comme une longue caravane de trésors à offrir à ma fiancée la poésie… des débris de la mémoire du k-oeur…. des fragments d’un tel scintillement comme des étoiles du passé fluides, éphémères mais éternelles parce que  reconnaissance d’avoir été vécues…. telle une trace d’impossible dans un univers d’effroi….

On aurait dit que la poésie s’attristait quand je prenais pause avec une amoureuse pour vivre l’ontike à deux…. Ce n’était pas la faute de l’amoureuse…ni la mienne je crois…

Ma fiancée la poésie m’attendait dehors…. la première fois qu’elle s’est présentée à moi…. ce fut lorsque je donnai des fleurs sur scène… je devais avoir 5 ou 6 ans… peut-être moins même…. je savais que cela serait ma vie…. Puis quand les deux hobos ont sauté du train… je devais avoir 5 ou 6 ans… je savais que cela serait ma vie…

On aurait dit des fragments de poésie déposés en moi…. éternellement en moi… qui prenaient fondation tels des châteaux d’impossibles….

Mes nuits sont remplies de visites de fragments de poésie…. qui me provoquent des brosses d’être et d’attaques d’être. Le libre-arbitre de ma conscience reste étrangement respectueux de ces fiançailles entre le rien et le rien en moi.

Qu’est-ce que la poésie? Pour moi…. c’est de la philosophie qui dépose un genou par terre devant l’énigme de la beauté du monde.

Je me rappelle l’été de Rose Ouellet la poune à la butte aux Pierrots, soit l’ancienne butte à Mathieu que nous les deux Pierrots…. Pierre David et moi-même avions transformé et en boîte d’animation et en salle de spectacle.

Le succès que nous eûmes cet été là fut fascinant… Durant l’année j’avais été professeur de philosophie au conservatoire de musique de Montréal avec un cours que j’avais inventé… QUESTIONS SUR LA VIE D’ARTISTE À TRAVERS LES SIÈCLES…. Je chantais aux Pierrots deux Pierrots le soir tout en écrivant notre partie du spectacle avant que la Poune arrive sur scène.

Mais c’est la nuit que mes fiançailles avec la poésie avait lieu… Dès que le théâtre fermait, je prenais une brouette et , pierre par pierre, ramassées sur la route, une à une… je faisais mon chemin de pierre de ma maison à en-dessous de la scène de la butte…. de façon à ce que mes cendres un jour y soient enterrées discrètement… Puis , certaines nuits, j’allais me laver…. enfiler un pyjama, des pantoufles et je franchissais les quelques pieds de ma maison à la scène… entrais dans la butte par en arrière … j’allumais les lumières et poétiquement… j’allais laver le plancher de LA BUTTE AUX PIERROTS …  avec une moppe… en me disant… ce fragment de poésie là… je ne l’oublierai jamais….

J’ai souvenir , au retour… du chant des grillons….  ah le chant des grillons… comme il m’a accompagné tout au long de mes vagabondages de fin d’été….

Je me disais… la poésie qui m’habite … les grillons… ce sont mes deux hobos qui sautent du train de la k-ondition humaine en moi ….. J’avais beau avoir du succès partout dans ma vie…. je ne rêvais que de sauter du train de la k-ondition humaine….

PRENDRE ENCORE ET TOUJOURS LE PARI DU RIEN … car la poésie d’un rêve big bang se vit dans la marge…. et même au-delà, là ou plus rien n’existe….

Je crois que j’ai toujours été trop heureux fiancé à la poésie pour avoir du talent en amour … je ne comprends pas les drames de l’ontike…. les drames de la survie… les drames de l’ambition…. Je ne saisis pas les dynamiques des belles familles, les rapports hiérarchiques, les non-dits, les défaites, les secrets de famille…. Je ne comprends que LES DEUX HOBOS QUI SAUTENT DU TRAIN DE LA K-ONDITION HUMAINE.

Quand j’étais petit… il arrivait parfois que ma mère en pleurant , me dise…. TOI … ON SAIT BIEN… T’AS BESOIN DE PERSONNE… Je ne comprenais pas ses larmes…. ni ses phrases… j’allais sur la voie ferrée de mes deux hobos… et je criais à tue-tête…. JE NE VIEILLIRAI JAMAIS…. JE NE VIEILLIRAI JAMAIS…. et je courais cheveux au vent…. et je peux dire que j’ai tenu promesse… Je n’ai jamais vieilli….. ma fiancée la poésie me l’a interdit…..

Quand le clown de Toronto au Japon m’a initié aux quatre étapes de la vie DE MAÎTRE DE RIEN ( cabotinage, don de soi, communion et catharsis) …. quand mon maître en philosophie m’a initié à l’essentiel (Il y a beaucoup de professeurs de philosophie, peu de philosophes), Quand Rose Ouellet la Poune m’a initié aux secrets du rire (Quand le public est lent va vite, quand le public est vite, va lent) ….  c’est le poète en moi qui se fit lampadaire de l’impossible….

J’ai mis ma vie à devenir MAÎTRE DU RIEN, MAÎTRE EN PHILOSOPHIE, MAÎTRE DES LOIS DU RIRE ET DES LARMES….

Et c’est là que je suis devenu un rêveur au service des rêveurs… avec une dévotion qui m’étonne moi-même ….Quand je vois une rêveuse ou un rêveur qui risque d’être écrasé par la beauté ou la grandeur de son rêve… je donne tout… tout mais vraiment tout…

A L’UQAM par exemple… j’ai vu un rêve tellement beau, tellement grand que je me suis privé de manger pour que l’autre mange… que je me suis privé de m’acheter pour que les frais de scolarité de l’autre soient payés….que je me suis privé même d’un café pour que l’autre puisse prendre un café…. J’étais obsédé nuit et jour par l’autre… le rêve de l’autre…. c’est sacré un  rêve…. surtout un rêve doctoral…

J’y étais vagabond poète, recteur poétique non inscrit….en pantoufles… passant ses jours … tous les jours en fait et dans le temps des fêtes cette année… ses nuits et jour à vagabonder la connaissance avec ma fiancée LA POÉSIE… qui elle non plus n’a jamais vieilli entre mes bras de larmes de joie.

Et les deux hobos, les applaudissements quand je donne des fleurs, les grillons, les chevreuils qui dansent et dansent et dansent en moi… que ce fut à la bibliotèque de l’université Mc Gill, Concordia, université de Montréal ou université du Québec.

Cela m’a pris du temps à comprendre qu’UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR PERMETTAIT DE FRANCHIR LA POROSITÉ DU MULTIVERS DONT LES BROSSES D’ÊTRE ET LES ATTAQUES D’ÊTRE TÉMOIGNAIENT SOUS FORME DE QWALIA.

et ce sont sous la beauté des qwalias des débris de la mémoire du k-oeur…. que la poésie et la philosophie …. se font feu de joie.

LE PARI DU RIEN…. ego sum pauper… nihil habeo… et nihil dabo….

Quand j’ai donné ma maison  par acte notarié… je suis sorti… sans refermer la porte derrière moi…. n’emportant rien d’autre que 2 paires de jeans.., 3 chemises courtes… un manteau d’hiver… les bottes de mon grand-père Lucien dans mes pieds… La t.v. marchait encore… pour me rappeler qu’une t.v. qui marche ne va jamais bien loin.

LE PARI DU RIEN…. fut…est sera ma vie jusqu’au dernier souffle.

Pierrot vagabond

Pour moi, la réponse Que tous les enfants du monde mangent à leur faim, à votre question Quel est ton rêve ? me semble la plus complète et merveilleuse qui soit… Si tous les enfants du monde mangeaient à leur faim, c’est qu’il n’y aurait plus de guerre, que les différences de classe sociales n’existeraient plus, que l’amour aurait remplacé la haine… Bien sûr, ça n’arrivera pas demain, mais je me permets de le rêver. Juste à penser que de petits enfants pleurent parce qu’ils ont faim, ça me bouleverse infiniment… surtout à cette période de l’année, où nos congélateurs débordent, en prévision des festivités…

 

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4475, 5 avril 2021

NOTRE DOCTORAT (AULD, WOODARD, ROCHETTE)

1: Plus on avance …. Marlene la jardinière, Michel le concierge et Pierrot vagabond… dans notre doctorat, plus chacun de nos 100 pages semble prendre sa couleur de peintre en majeur.

Michel faisant voyager les 4 questions par une réflexion politique à partir de la condition humaine et en particulier la sienne , Marlene témoignant par ses jardins de la beauté du monde en action, je me sens privilégié de me consacrer, durant 100 pages, à la partie théoritique qui va honorer la vie personnelle oeuvre d’art de mes deux partenaires de recherche, comme c’est le cas pour la conclusion plastique de ma participation aux 5 premiers ateliers de la méthode de Gaelle…..

Jamais je n’aurais pu m’imaginer que le résultat des 4 iers ateliers ou je parle de mon parcours personnel , consisterait en une installation ou un drap blanc avec la formule wow-t=2.7k? …. contenant  un trou DANS LE O DE LA FORMULE …. pour un oeil que l’on glisse contre le drap et ou l’on voit à l’arrière … CE O DE LA FORMULE … les 4 questions de la vie personnelle oeuvre d’art, tout en ayant des écouteurs ou on entend Michel chanter JE TE DEMANDE PARDON , le tout signé LES RÊVEURS ÉQUITABLES… (Auld, Woodard, Rochette)

C’est pour dire à quel point l’équipe de recherche que nous avons formé depuis 14 ans m’habite profondément toute en amitié oeuvre d’art.

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LE TRAITÉ DES ABS DE PIERROT, LE VAGABOND CÉLESTE…. (MON 100 PAGES DU DOCTORAT AULD, WOODARD, ROCHETTE) )

OU ….

UNE MÉTAPHYSIQUE ONTI-KHA-TIVE DU RÊVE BIG BANG COMME ÉNIGME DU MULTIVERS, DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART ET DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE—

2: Hier fut un nuit et jour consacré totalement au silence-cathédrale entre Gaelle et moi, interrompu que par l’enregistrement de tapes-audio  sur les avancées et du projet du musée des beaux arts qu’elle doit déposer avant minuit ce soir, et parallèlement sur le fil d’or de son doctorat qu’elle compte faire à l’université Concordia en coordonnant trois champs de pensée: la sociologie, l,art et la métaphysique….

Gaelle étendue sur le divan de son atelier de métaphysique, moi, séparé d’elle par un cercle de 3 chaises,  couché sur le tapis du plancher de ma station spatiale du k-oeur… nous coordonnons chacun par l’agenda du respect de l’autre par le silence oeuvre d’art … notre ascétisme d’une discipline de la pensée pure  en fonction du design de  l’architectonie de nos deux métaphysiques respectives.

De mon côté, j’ai consacré mes derniers 24 heures à une revisite des oeuvres de Spinoza sur France-Culture… tout en réfléchissant sur la théoritisation de ma métaphysique de l’ontikhation que je désire maintenant séparer de mon passé.

Conséquemment, il y aura donc une revisite également des 187 items de mon glossaire des abs en vue d’un TRAITÉ DES ABS, sur lequel j’ai déjà 2 ans de travail d’accompli lorsque j’étais squatter au 24 heures informatiques de l’uqam grâce au numéro de la carte qu’un étudiant m’avait prêté.

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3: Il est 13.30 p.m. …. après plusieurs jours et nuits de silence-cathédrale ou nous avons dormi étendus dans nos sphères respectives pour travailler conceptuellement en demi-sommeils, nous voilà à quelques heures pour gaelle de déposer une superbe proposition pour le concours du  musée des beaux-arts, …

Il suffit qu’elle le gagne pour s’ouvrir les portes de l’université de Concordia en consolidant sa posture en art, pour atteindre le même niveau qu’en sociologie et en métaphysique…

Pendant que je transcris le dernier audio de 17 minutes… Gaelle termine la formulation de sa proposition. Nous sommes intenses, unis, respectueux et onti-kha-tifs tel que j’aimerais le théoriser dans mon 100 pagesd de notre doctorat (Auld, Woodard, Rochette)

De fait , quand j’y pense, j’ai eu la même intensité matin après matin durant 14 ans avec Marlene et Michel et je ne pense pas qu’on m’ait vu une seule fois de mauvaise humeur…

Quand Gaelle va gagner à Concordia, c’est toute notre équipe des rêveurs équitables qui sera également gagnant gagnant… Je vise toujours le prix Nobel de la paix par la nano-citoyenneté-planétaire au nom de ces millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre sur cette terre.

Pierrot vagabond

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4: prochain thème de mon traité des abs à travailler cette nuit … L’IMMANENCE ABS-CENDANTE….

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4476, 6 avril 2021

LE TRAITÉ DES ABS DE PIERROT, LE VAGABOND CÉLESTE…. (MON 100 PAGES DU DOCTORAT AULD, WOODARD, ROCHETTE) )

OU ….

UNE MÉTAPHYSIQUE ONTI-KHA-TIVE DU RÊVE BIG BANG COMME ÉNIGME DU MULTIVERS, DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART ET DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE PAR UNE EXPÉRIENCE DE RÊVANCE DE LA STATION SPATIALE DU K-OEUR —

1: prochain thème de mon traité des abs à travailler cette nuit … L’IMMANENCE ABS-CENDANTE…. OU LE PROBLÈME DE DIEU

Cela fait plusieurs années maintenant que je parcours la chaîne des fictions de l’humanité sur le thème de Dieu… Il faut se mettre à la place des chasseurs-cueilleurs de la pré -histoire qui ne pouvaient concevoir le monde des ombres que comme étant des entités animales..avec qui il fallait négocier et se pacifier l’énigme par des rituels les honorant  si l’on voulait réussir une chasse.

En fait, c’est toujours le problème de l’errance qui rejaillit au fur et à mesure que notre conscience d’être vivant se complexifie. Dès que les iers humains sont devenus sédentaires et cultivateurs, leurs dieux et leurs déesses prirent peu à peu des formes humaines, les déesses de la fécondité, les dieux de la guerre.

Mais d’ou venons-nous?, qui sommes-nous? ou allons-nous? Pourquoi ces étoiles dans le ciel, là ou les Dieux vivent… Parce qu,il y a une multitude de dieux et de déesses qui vivent, comme les humains, une dramaturgie cosmogonique, que l’on peut retracer par la mythologie, qui en fait témoigne d’une communauté devenant peu à peu des villes en conflit les unes contre les autres.

De l’errance fantomatique sur terre des cueilleurs-chasseurs aux sédentaires cultivateurs concevant des dieux et des déesses aussi fantomatiques qu’eux ou elles, on assiste soudain à l’errance axiologique des humains peu à peu urbanisée autour des grands enjeux de survie à une dramaturgie axiologique des dieux et des déesses … Mais on est passé des fictions de peurs fantomatiques  (animistes et polythéismes) à des fictions de guerre axiologiques ou chaque Dieu constitue un protecteur en négociation dans le champ de bataille des désirs confus que constituent peu à peu la mise en conscience des civilisations.

L’épopée de la raison comme moteur d’une simplification du principe d’intelligence à la base du monothéisme se met en marche peu à peu En fait, C’est en interrogeant l’errance fantomatique et l’errance axiologique par l’errance poétique que le passage du polythéisme au monothéisme commence peu à peu à émerger… On a qu’à penser au miracle grec du essentiellement au fait que les bateaux faisant commerce tout autour de la méditerranée transportent en plus des marchandises des penseurs qui se disent… Comment cela est-il possible que ces croyances changent et s’opposent de village en village, de ville en ville et qu’on les tiennent pour vraies?

L’épopée de la raison des socratiques annonce celle de la raison poétique issue de l’errance poétique qui se cristallise dans le néo-platonicisme de l’un (Plotin) en intrikation avec le dieu-humain du christianisme… Car Le christ fait office de premier errant poétique à rêver les béatitudes comme mode d’éblouissement de la valeur intrinsèque de toute personne humaine sur terre…

Le renversement copernicien de la raison (Kant)  à la mise en système de sa ruse (Hegel) s’accompagne en Occident  du passage du théisme aristotélicien ( Thomas D’Aquin)  au déisme (Leibniz)  mécanique (Descartes)  …. du panthéisme (Spinoza),à l’athéisme (Marx)  et du nihilisme (Nietszche) … à l’agnosticisme (la physique contemporaine).

En fait, la transcendance servilisant les errances fantomatiques et axiologiques se métamorphose peu à peu en intuition d’une immanence , principe ab-xiomatique de tout errance poétique en éclosion… l’immanence se dégageant en deux axes, le matérialisme et le panthéisme.

Mais c’est justement dans la fissure de cette étrange énigme DU MATÉRIALISME ET DU PANTHÉISME que se glisse un big bang onirique que j’appelle L’IMMANENCE ABS-CENDANTE … Tout se passe comme si le rêve big bang devenait l’abs-sence même de la poésie qui signe le réel sans en faire partie.

QUEL EST TON RÊVE?

Cette simple question, posée à tout humain-errant sur la terre, errant parce qu’il ne sait pas d’ou il vient, qui il est et ou il s’en va … convoque un champ magnétique qui le sort subitement de la torpeur des 2 ières errances, l’errance fantomatique et l’errance axiologique… donc de l’épopée menant de l’animisme au polythéisme… du polythéisme au monisme et du monisme à l’agnoticisme…

SE POURRAIT-IL QUE PAR MA QUESTION… QUEL EST TON RÊVE?  … JE PUISSE MOI-MÊME DEVENIR UNE IMMANENCE ABS-CENDANTE … c’est à dire une fractale hologrammique d’un rêve big bang multiversiel?.

Qu’est-ce qu’une immanence abs-cendante? C’est cette abduction qui voit dans l’épopée de la notion de Dieu sur terre, non plus une suite de fictions contextuelles et civilisationnelles, mais le déploiement d’un même rêve, sous des métamorphoses-fictions d’éblouissement refractalisant la même énigme qui se reformulerait sous la question suivante:

Q’U’EST-CE QUE L’ERRANCE SUR TERRE?

Il se pourrait que l’errance sur terre , sous ses trois formes de liberté (fantomatique, axiologique et poétique) ne soit que l’expression d’une immanence abs-cendante d’un rêve big bang en mode multiversiel dont la formule wow-t=2.7k? permet d’en problématologiser (dans le sens de Meyer) la grande question suivante:

SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS, EST-CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?.

De fait, quand on y regarde de plus près… la question qui m’a fait vagabonder n’est pas réellement différente de cette des iers humains animistes qui avaient fait de leur énigme de déité des entités animales…  PARCE QU’ILS ÉTAIENT DES CUEILLEURS-CHASSEURS DE NOURRITURES VÉGÉTALES ET ANIMALES.

AUu 21ieme siècle, les humains sont devenus DES CUEILLEURS-CHASSEURS D’ÉTOILES … des milliards et des milliards de galaxies et probablement des milliards de milliards de formes big bang multiversielles… qui correspondent à ce qui nous semble UN RÊVE D’ERRANCE POÉTIQUE au même titre que notre vie au 2ieme siècle peut se déployer sous ses trois formes esthétiques, l’errance fantomatique, l’errance axiologique et l’errance poétique.

Les humains du 21eme siècle sont devenus par l,explosion même de leurs connaissances scientifiques … des CUEILLEURS CHASSEURS D’ÉTOILES PARCE QU’ILS SONT EUX-MÊMES CONSTITUÉS DE POUSSIÈRES D’ÉTOILES. … Nous sommes devenus des énigmes cosmologiques et aucune transcendance issue de l’épopée des rêvances-fictions du passé ne peuvent servir de fondement devant la nano-cosmologie autant scientifique que spéculative métaphysiquement.

Nous sommes devenus, au-delà des polythéismes, des monismes, des panthéismes ou des agnosticisme, des IMMANENCES ABS-CENDANTES … c’est-a-dire, le rêve-fiction, se percevant non plus comme fiction craie mais comme rêve en quête de règles de vraisemblance utiles à tous ….  des tous premiers cueilleurs-chasseurs, mais dans l’infini des infinis que constitue le rêve big bang même de l’énigme multiversielle, NOUS SOMMES DEVENUS DES FRACTALES HOLOGRAMMIQUES…. d’une question toute simple:

QUEL EST TON RÊVE?

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Très cher ami, je vous souhaite une excellente soirée… et n’hésitez pas à vous octroyer de nouveau un moment de farniente.

Claire

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

11:16 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

Ses pensées se tournaient vers Joséphine, sa remarquable compagne qui lui avait tendu les bras après leur rupture. Elle avait partagé sa douleur et n,avit exigé aucune explication sur le geste qu’il avait commis envers son père. (P.203)

Joséphine est remarquable personnage, qui selon moi, illustre bien  une didactique du jugement spirituel dont la compassion permet de faire la part des choses entre d’une part, les débris de la mémoire du corps, issus d’une logique faite de coutumes d’attettion et les débris de la mémoire du k-oeur… faite de débris de la mémoire du k-oeur. faite de POSTURES D’ATTENTION.

Il est très rare dans la littérature occidentale de lire un tel paragraphe, ce qui en dit beaucoup sur la personnalité même de l’écrivaine et de son cheminement d,amour inconditionnel de la nature humaine dans les affres de ses énigmes cosmologiques.

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Je sais que tu es un être ravagé , lui avait-elle dit simplement. Tu es aussi l’homme le plus incroyable que j’ai rencontré et je t’aime. MALGRÉ CE QUE TU AS FAIT, JE SAIS QUE TU ES UN ÊTRE GÉNÉREUX ET BIENVEILLANT. Je suis certaine que tu as agi sans réfléchir. dépassé par les événements et la peur. (P.203)

REMARQUABLEMENT BIEN RAMASSÉ.

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Pour qu’ils puissent vivre en aussi parfaite harmonie, il y avait sûrement quelque part  DANS L’IMMENSITÉ DE L’UNIVERS, DES LIENS INVISIBLES QUI S’ENROULAIENT AUTOUR D’EUX ET QUI NOUAIENT LEURS DESTINÉES DANS UN  COCON. (p.203)

Voilà exactement tout l’objet de mon traité des abs… quel est le lien entre le multivers et le rêve  big bang qui se love au k-oeur de chaque personne humaine, hors temos, hors réalité, hors servitudes… et sous quelles lois des abs (abs voulant dire étymologiquement de qui vient du k-oeur), la porosité…. wow-t=2.7k? …. fabrique-t-elle des synchroni-vie-tés?

fais wow sur ton rêve, ne triche pas (-t) et le multivers par l’onde des big bang 2.7k fabriquera des ? au sens des questions qui viennent en soi d’une route multiversielle de la nature humaine que l’on nomme traditionnellement compassion.

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Il se souvenait de la fin d’un jour 1988 quand Joséphine et lui avaient découvert la propriété ou ils vivaient maintenant..La maison nécessitait quelques réparations , MAIS L’EMPLACEMENT ÉTAIT FÉÉRIQUE. avec des arbres matures et un lac splendide qui scintillait de mille feux dans le soleil couchant.ils avaient perçus dès les premiers instants QUE CET ENDROIT LES ATTENDAIT pour abriter leur bonheur et ILS EN AVAIENT RESSENTI UNE IMMENSE JOIE.(p.204)

C’est exactement cela la porosité du multivers… Une certitude des débris de la mémoire du k-oeur qu’un événement, un en endroit, un humain, un arbre… nous attend… 

Je me rappelle de cette jeune femme violée par son père jusqu’à l’âge de 29 ans… que j’ai accompagné dans son rêve d,entrer à l’université de Lennoxville en comédie musicale. Elle avait rêv la nuit qu’une maison dans la forêt l’atttendait près de l’université. Il y avait des chevaux et un sous-sol à louer… 

Nous sommes partis ç l’aveuglette… et à un moment donné nous avons viré dans un petit chemin de terre.. et sans que rien ne nous l’indique… il y avait une maison, des chevaux, et un sous-sol à loiuer… CET ENDROIT L’ATTENDAIT… parce qu,elle avait refusé de tricher avec son rêve… et curieusement, la porosité des mondes parallèles, multiversiels fait en sorte qu’il s’y produit, ce que la religion catholique nommait comme la communion des saints… une synchroni-vie-té de temps et d’espace qui fait en sorte qu’UN RÊVE BIG BANG PORTE SOUDAIN TOUTE SA BÉATITUDE.

Combien de fois, sur ma route de vagabond, j’ai été sauvé par l’impossible….seul le fait que j’ai toujours refusé de tricher avec mon rêve a pu faire en sorte que la symbiose entre la compassion et le rêve se fasse un événement hors temps, hors réalité, hors servitude.

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Dès qu’ils avaient été installés, ils avaient pris l’habitude d’aller chercher les enfants de Richard les fins de semaine pour donner un répit à leur mère Véronique qui combattaient un cancer du sein (p.204)

Ce qui est fantastique du jugement spirituel qui sépare les débris de la mémoire du corps et les débris de la mémoire du k-oeur, c,est que le sens de la marche vers son rêve s’accompagne de gestes de compassion pour permettre à l,autre aussi de vivre avec un peu moins de blessures, un rêve de vie.

Par exemple, comme avec gaelle, nous vivons un rêve de doctorat en métaphysique sans tricher, cela me donne aussi compassion pour notre concierge qui, âgée et ayant de la difficulté à marcher, est in capable de se rendre à l’épicerie pour aller chercher son journal.

Comme elle est orpheline de naissance et seule dana la vie, le journal devient quotidiennement un geste du k-oeur permettant de jaser un peu, de prendre soin de son rêve, si petit soit-il, cela n’est que le débordement compassionnel de gratitude envers la vie multiversielle qui nous permet de vivre en harmonie Gaelle et moi, un rêve impossible… de là la compassion qui ne vient pas de nous, mais de la non-tricherie comme règle de vie.

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Le soir, pour faire plaisir à leur neveu et leur nièce, ils allumaient un feu sur la grève et passaient des heures à leur raconter des histoires fabuleuses que les petits écoutaient émerveillés.  (p.204)

C’est exactement cela, prendre soin du rêve d’un enfant en lui fabriquant une enfance enchantée.

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Les pénibles moments de l,arrestation d’Ovide caron s’étaient estompés. Le passé s’était dissipé au fil des bonheurs retrouvés ET LE DROIT DE RÊVER était venu folâtrer dans leur coeur. (p.204)

WOWWWWWW

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Ils parlaient de nouveau d’une famille bien à eux , d’enfants qu’ils aimeraient tendrement et qu’ils aideraient à grandir dans la douceur et la sérénitÉ (P.204)

fascinant la puissance d’un rêve quand on prend la décision de ne pas tricher…

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Souvent dans ces moments-là, Émile ressentait une vague de tristesse en pensant ç sa propre enfance. Intuitive et sensible, Joséphine se lovait alors entre ses bras et le rassurait avec des mots empreints d’amour (p.204)

JUSTE

BON RÉVEIL ET BONNE CRÉATIVITÉ CLAIRE

 

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rès cher Pierre,

Je lis ces extraits, et les commentaires qu’ils vous inspirent, après avoir lu votre courriel de ce matin sur vos réflexions de vie… sur les humains devenus cueilleurs d’étoiles, aussi, après avoir relu le tout premier courriel que vous m’avez fait parvenir où vous me souhaitiez bonne suite dans mon errance poétique dédiée à la création… et je suis éblouie de la similitude remarquable de notre vision de la vie, à travers le rêve, et l’impossible… qui pourtant trouve son chemin dans l’écheveau de fils entremêlés, que constitue l’existence de chacun de nous…

 

e lis les extraits que vous avez choisi, que j’ai écrit il y a plusieurs années… et j’ai l’impression qu’il pourrait m’avoir été inspirés par le message que vous vagabondiez, au moment où moi j’écrivais, sans vous connaître… tellement mes mots reflètent votre pensée… Mais peut-être que sans le savoir, je vous connaissais… une énigme cosmologique…

Je ne possède pas vos connaissances philosophiques, scientifiques, métaphysiques ou autres… pour moi, mes mots sont instinctifs, issus du cœur, de l’amour que je porte à l’humain, d’un vécu hors du commun…ma vie fut loin d’être une longue ligne droite…

Un jour, je vous raconterai un moment de vie où j’étais coincée dans une situation dont je ne savais vraiment pas comment m’extirper. Je n’avais plus d’autres choix que de demander à l’univers de me venir en aide…quand tout-à-coup, sur le haut d’une côte, à bord de ma voiture – je me revois comme si c’était arrivé hier – j’ai entendu une voix à l’intérieur de moi, qui me disais d’arrêter de m’inquiéter, tout allait s’arranger. Aussitôt, j’ai ressenti une grande paix… pourtant rien n’était réglé… Le soir même, par un revirement de situation quasi incroyable, les astres se sont alignés en ma faveur…

C’est exactement cela la porosité du multivers… Une certitude des débris de la mémoire du k-oeur qu’un événement, qu’un endroit, un humain, un arbre… nous attend… 

Croyez-vous, cher Pierre, que dans la porosité du multivers, comme vous dites… vous et moi, nous nous attendions, que nous avions rendez-vous… afin de parfaire, chacun, chacune, ce rêve qui nous portait, depuis notre naissance ?

Bonne fin de journée… et bonne continuité de lecture!

Claire

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Bon matin, Pierre,

Il y a un côté très véridique à cette intrigue…

 

Pendant quatorze ans, j’ai été maîtresse de poste à Authier, un tout petit village de 400 habitants, où tout le monde se connaissait. Chaque fin de mois, le monstre venait chercher les chèques de BS pour six de ses enfants, reconnus comme des déficients mentaux. Des adultes qui ne venaient jamais au village, qu’on disait enfermés dans leurs chambres, quand le père ne les utilisait pas à de dures besognes. Le dimanche ou le samedi soir, sa femme venait à la messe, en compagnie de ses deux filles, ou d’une seule… la tête basse, le regard fuyant. Tout le monde savait… à quel point, je ne sais pas… mais personne ne parlait.

Le jeune curé de notre paroisse, JG, conduisait un autobus scolaire pour mon mari. Lui et moi étions de grands amis, j’étais marguillier, je m’occupais de la catéchèse à l’école… une agréable coopération. Puis un jour, notre curé qui préférait ne pas avoir de servante, a invité une jeune femme à venir vivre avec lui au presbytère… qu’il présentait comme étant sa nouvelle ménagère. Elle était la plus jeune de cette famille, mais elle avait rarement vécu avec eux, adoptée par sa sœur aînée. C’est elle qui a tout révélé à JG. Un de ses frères venait de se suicider, elle ne pouvait plus se taire… C’est ainsi que JG a fait intervenir la police, un samedi soir pendant la messe, alors que le monstre était seul à la maison avec une de ses filles… les handicapés étaient enfermés à clé dans leur chambre. Je ne sais pas comment JG s’y est pris avec l’aide de son amante… j’ai imaginé leur intervention… il n’y a jamais eu d’Émile, et personne n’a tué le père… La jeune femme qui a vécu au presbytère n’était pas non plus une prostituée… mais JG en était follement amoureux, au point de quitter les ordres. Après leur rupture, JG et moi avons parlé, c’est là qu’il m’a dit que ce n’était pas les femmes qu’il aimait, mais uniquement celle-là. C’est pourquoi, après leur rupture, qu’il est revenu à la prêtrise…

Le monstre a fait deux ans de prison, ses enfants ont été placé en foyer d’accueil, la mère a rejoint son aînée à Matagami  – celle ville nordique ou a habité votre amie Danielle – et la jeune maîtresse de JG s’est mariée et est aujourd’hui mère de famille. J’ai revu JG à La Sarre, lors d’un Salon du livre, toujours prêtre… il n’avait pas lu mes romans… mais comme son rôle était magnifique, je n’ai jamais craint qu’il le lise… Bien sûr, j’ai présenté ce roman comme de la fiction, qui a été lu jusqu’en Europe, vendu à 50,000 copies… Mais dans notre petit coin de pays, tout le monde reconnaissait le monstre en question. Je me suis dit que c’était un juste retour de choses, que les gens apprennent qui il était…

Il est possible que vous ayez des questions, concernant cette histoire, et mon implication… n’hésitez pas à me les poser.

Après mon accident d’auto, comme je ne pouvais pus pratiquer ma profession d’infirmière, la SAAQ m’a fait voir un orienteur… ce qui en est ressorti, c’est que j’aurais dû faire une carrière d’avocat…

Bonne journée,

Claire

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bonsoir Pierre,

Je serai seule le 31 décembre, Isabelle sera rentrée en Alberta. Et comme David m’aura consacré son Noël, lui et les siens célébreront l’arrivée de la nouvelle année avec la famille à Laurence.

Alors j’ai interrogé mon cœur pour savoir avec qui j’aimerais terminer l’année 2021, et débuter l’an de grâce 2022… Mon cœur est mon meilleur conseiller, il me trompe rarement… Voici la réponse qu’il me souffle : pourquoi pas avec ton nouvel ami, devenu si précieux dans ta vie…

Si… très cher Pierre, si je vous invitais à venir chez moi, en toute amitié, terminer cette année, et commencer la nouvelle en ma compagnie… La première fois chez moi, le premier du premier mois… Ne serait-ce pas une merveilleuse façon de débuter notre échange?

Bien sûr, à mon retour du chalet le 27 décembre, je m’isolerais, jusqu’à votre venue… aussi, si vous redoutez de prendre le métro ou le bus, j’enverrais une voiture vous chercher… disons qu’aucun problème n’est insoluble, si vous êtes disponible pour venir chez moi…

J’en ai parlé à David… pas que j’ai besoin de sa permission… mais je suis toujours transparente avec lui… et comme vous êtes l’un de ses conférenciers… je tenais à ce qu’il soit au courant que vous êtes devenu plus que ça pour moi…

Mon idée lui plaît… et surtout, elle ne le surprend pas…

Dites-moi… est-ce que je devrais envoyer cette invitation à mon nouvel ami ?

Bonne nuit.

Claire

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ous savez Claire.

Mériter à ce point votre confiance et celle de David me touche profondément. J’ai tellement besoin de droiture, de poésie, d’exceptionnel au niveau de mes relations humaines… et Voilà que vous m’offrez cela….. pour la nouvelle année.

Alors nous en ferons une joie poétique très délicate… J’aimerais bien vous lire les lettres de votre père…

que diriez-vous si je prenais le métro et l’autobus et que j’arrivais en vagabondant votre territoire…

Tout en délicatesse merci infiniment de me recevoir dans votre monde

Pierrot

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Bonjour Pierre,

Le temps file tellement vite, alors j’ai pour principe de ne jamais remettre à demain… davantage bien sûr, pour les événements qui me procure du bonheur. Vous recevoir chez moi, dans mon antre que j’habite en solitaire depuis vingt-huit ans et demi, vous dévoiler un coin important de mon intimité, est une porte que j’ouvre rarement dans ma vie… de la façon que je le fais pour vous, en tout cas.

Si vous souhaitez vagabonder mon territoire, c’est à votre convenance. J’habite un beau quartier… quand j’ai pris possession de ma maison, le 24 juin 1993, elle faisait partie du seul aménagement de maisons de ville, planté au milieu de nulle part. Ce matin-là, couché par terre avec David, au milieu d’un salon vide, je lui ai dit que nous allions devoir écrire une histoire à cette maison… Lui partait pour l’Abitibi, rejoindre son père, il avait un travail d’été dans un monument historique, et moi, je partais travailler à l’hôpital de Saint-Eustache…

Comme vous pouvez le constater, cher ami, vous êtes sur le point à votre tour, d’écrire une page de l’histoire de ma maison… dans une joie poétique très délicate, comme vous l’avez si bien suggéré… 2022, une année qui débutera dans la tendresse et la sérénité, sera sûrement pour nous une étape importante dans la poursuite de nos rêves… à suivre…

Bon samedi à vous.

Claire

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onjour Pierre,

Le temps file tellement vite, alors j’ai pour principe de ne jamais remettre à demain… davantage bien sûr, pour les événements qui me procure du bonheur. Vous recevoir chez moi, dans mon antre que j’habite en solitaire depuis vingt-huit ans et demi, vous dévoiler un coin important de mon intimité, est une porte que j’ouvre rarement dans ma vie… de la façon que je le fais pour vous, en tout cas.

L’homme qui arrivera chez vous, Claire, aura l’élégance intellectuelle d’un vagabond des routes aguerri par la joie d’en faire un événement poétique si important lorsque soudain on a la chance de se raconter mutuellement l’énigme d’une vie consacrée à son rêve. Comme en témoigne ce blogue du 20 juin 2020.

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4158, 14 juin 2020

UNCATEGORIZED

LES QWALIAS…. CETTE ÉBLOUISSANTE COMPOSANTE DE LA STATION SPATIALE DU K-OEUR SURGISSANT COMME DES FEUX D’ARTIFICES IMPOSSIBLES AU K-OEUR MÊME DE TOUT CHAMP K-ONSTELLAIRE D’UN RÊVE BIG BANG…. FAISANT DE L’ERRANCE POÉTIQUE SUR TERRE LE K-ADEAU MÊME DU MULTIVERS SOUS LA SIGNATURE DU RIEN QUI NE FAIT PAS PARTIE DU RÉEL MAIS QUI EN ENCHANTE LE VIDE…..AUTANT DU K-OSMOS MULTIVERSIEL QUE DU KOSMOS INTÉRIEUR MULTIVERSIEL DE TOUT SOCLE ABJETAL D’UN RÊVE BIG BANG D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

JUNE 14, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUREDIT

Quelle joie d’être un chercheur hologrammique

Comme les qwalias m’apparaissent aujourd’hui comme l’énigme exceptionnelle des débris de la mémoire du k-oeur issus de la station spatiale du k-oeur et de son champ k-onstellaire sous la puissance onérique d’un rêve big bang.

Je sais qu’un jour j’irai à La Tuque marcher les qwalias de mon père… juste pour en retrouver les traces… comme si j’intuitionnais que le multivers lui-même porte une infinité d’infinité de symphonies joyeuses de mes qwalias issues de l’enfance….

Chaque fois que j’ai vagaobndé ma ville natale La Tuque…. ce fut avec l’épopée poétique de la rivière St-Maurice en moi en éthique de la k-onversation (Gaelle Eteme) avec le petit lac St-Louis au k-oeur de la Ville….

Quand je dormais sur un k-ongélateur au restaurant chez Annick au lac à Beauce… la rivière St-Maurice de mon enfance était devant moi… d’un onérisme puissant… qui faisait que certaines de me snuits d’hiver étaient consacrées à marcher le froid, les glaces et la tempête de neige … pour m’entraîner en vue de partir vivre la poésie du Yukon….

Pour être heureux sur un congélateur… sans même un drap ou une couverture, juste dans ses vêtements du jour… il faut être poète de l’impossible…

Je vivais la poésie du rien avec tellement d’intensité que je disais aux camionneur qui dormaient dans le parking… Les gars…. si vous avez des problèmes… cognez dans la fenêtre…. je me réveillerai… vous ouvrirai et devant un vieux café on pourra parler….

On aurait dit que ma poésie de vivre se faisait bouquet de larmes dans le k-oeur onti-ke de l’autre….. j’étais un handicapé de la souffrance de l’autre… je le reconnais bien humblement… et pourtant… je me faisais musique en lui, pour lui, parce que c’était lui.

Annick et Pierre furent remarquables à mon égard. Ils me nourrissaient et échange j’étais gardien de nuit… je passais ma journée sur un banc du comptoir à pratiquer ma guitare… J’essayais de développer un style minimaliste que je n’avais jamais entendu avant moi de façon à écrire des chansons pour dire merci à celles et ceux qui avaient eu des bienveillance à l’égard du vagabond céleste.

Je n’étais que poésie… je ne rêvais que poésie… je ne voulais que poésie pour celles et ceux qui souffraient autour de moi…. Le vagabondage poétique ne me faisait pas peur…. J’en cherchais les lois… les principes… pour que l’humanité accède à l’oeuvre d’art… à l’errance poétique….

Sauter du train de la k-ondition humaine…. comme les deux hobos de mon enfance… pour ne pas perdre pied poétique… Parfois… je partais de chez Annick, du restaurant et je marchais le long du St-Maurice jusqu’à La Tuque… puis je me rendais au petit lac St-Louis… et là… arrivé devant notre maison natale… un trou… elle avait passé au feu…. et je redescendais au lac St-Louis… et j’y marchais lentement la beauté du monde qui m’y avait vu naître.

Et je revenais le soir tard… juste avant la tombée de la nuit…. au restaurant chez Annick… dormir sur mon congélateur…. Ce qui m’intéressait là-dedans c’est l’acte poétique le plus pur…. le même qui m’habite en ce moment quand j’écris ces lignes.

Tout n’est que poésie au k-oeur du vagabond céleste …. je peux dire aujourd’hui que je n’ai jamais réinvesti le corps de Pierre Rochette…. le socle abjetal du vagabond céleste m’ayant projeté comme le petit prince de St-Exepéry dans l’enchantement d’un multivers ou l’égo ne peut jamais avoir accès…. seuls les débris de la mémoire du k-oeur me rappellent l’enfance…..

Bien plus… les traces de ces débris de la mémoire du k-oeur  me convoquent à La Tuque car ils sont archés hologrammes non pas dans la matière … mais le rien même d’un rêve big bang qui a réussi a fuir tout esclavage du cerveau par les races, langues, religions, traditions…. toute mémoire du passé rattachée aux trois premières stations spatiales du corps…

Le vagabond céleste est devenu furieusement poésie du pays du rien…. Il ferme les yeux…. il rêve… de la nano-citoyenneté-planétaire pour que des millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre aient accès èa la vie personnelle oeuvre d’art, au rêve big-bang, au pays oeuvre d’art… è la poésie multiversielle sur terre.

Parfois le soir…. vers 8 heures 30… je remonte sur scène comme dans le temps des Contretemps , du café St-Vincent, des Pierrots, des deux Pierrots, de la Butte aux Pierrots, du patriote de St-Agathe, de l’auberge la calèche …. ohhhhhhhh…. je n’ai vécu que de la beauté du monde et la scène fut ma protection contre la laideur de la condition humaine..

Puis le matin très tôt… je reprends la route après avoir dormi dans la forêt, marcher avec un pauvre crouton dans mes poches, la danse du vent et des arbres…. ohhhhhhh  …je n’ai v.cu que de la beauté du monde et les arbres furent ma protection contre la laideur de la condition humaine….

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C’est peut-être cela vivre…. la beauté du monde dans les hyeux, dans la vois et sous les pieds

Pierrot vagabond

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Si vous souhaitez vagabonder mon territoire, c’est à votre convenance. J’habite un beau quartier… quand j’ai pris possession de ma maison, le 24 juin 1993, elle faisait partie du seul aménagement de maisons de ville, planté au milieu de nulle part. Ce matin-là, couché par terre avec David, au milieu d’un salon vide, je lui ai dit que nous allions devoir écrire une histoire à cette maison… Lui partait pour l’Abitibi, rejoindre son père, il avait un travail d’été dans un monument historique, et moi, je partais travailler à l’hôpital de Saint-Eustache…

Voilà une très belle histoire Claire…  un extraordinaire débris de votre mémoire du k-oeur.

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Comme vous pouvez le constater, cher ami, vous êtes sur le point à votre tour, d’écrire une page de l’histoire de ma maison… dans une joie poétique très délicate, comme vous l’avez si bien suggéré… 2022, une année qui débutera dans la tendresse et la sérénité, sera sûrement pour nous une étape importante dans la poursuite de nos rêves… à suivre…

alors fêtons par une suite de courriels heureux :))))

surtout que vous vous préparez avec fébrilité

à vivre une belle histoire de famille

avec vos enfants et petits enfants

et conjoints…

Pierrot

Bon samedi à vous.

Claire

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2: RÉPONSE DE RAYMOND-LOUIS LAQUERRE À PIERROT

 

Un grand MERCI Pierrot d’avoir consacré 8 heures à notre ami Michel en qui tu as semé quelques graines de réflexion qui vont sûrement l’aider dans son cheminement.

 

Dans ce courriel, tu exprimes dans des mots qui te sont propres mes propres sentiments et réflexions vis-à-vis Micheline et Michel. Il n’en demeure pas moins que je reste convaincu que leur relation est toxique depuis plusieurs années et que l’avenir de leur couple est voué irrémédiablement à un échec et surtout à un enfer réciproque sans cesse entretenu par un jeu du chat et de la souris :

 

« Je vis ma sexualité comme je l’entends et je continue à te faire des petits plats pour conserver le contrôle sur ta vie. »

 

Bonne fin de semaine cher grand philosophe.

 

Raymond-Louis

 

P.-S. : presqu’inexistants = presque inexistants (L’apostrophe est utilisée uniquement dans presqu’île. Pourquoi? Voilà un autre caprice de la langue française).

 

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3: RETOUR DE PIERROT À RAYMOND-LOUIS LAQUERRE

 

tu as remarquablement saisi la problématique

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

13:55 (il y a 5 heures)
À Raymond-Louis, moi

« Je vis ma sexualité comme je l’entends et je continue à te faire des petits plats pour conserver le contrôle sur ta vie. »

 

t’es vraiment brillant Raymond-Louis

 

c’est aussi ce qu’on appelle… sous un certain angle quand cela est vécu avec respect, un échange de bon procédé, si cela n’est pas vécu dans une dysfonction de pouvoir.

 

Ma route de vagabond céleste ou j’ai beaucoup réfléchi sur la liberté parce que je la vivais sans concessions m’a aussi appris la compassion envers celles et ceux qui ne peuvent vivre que dans un aguarium, si toxique soit-il.

 

Michel a vécu curieusement dans un aquarium nourri paradoxalement de temps en temps par sa femme, de temps en temps par son maître… en espérant que manger dans la main de l’autre serait suffisant pour lui permettre un jour de convoquer Dieu à devenir le nourricier suprême.

 

Qu’est-ce que la liberté? En philosophie, la question vaut infiniment plus cher que la réponse:)))) 

 

est-ce que la vraie liberté ne serait pas curieusement seulement qu’élargir son aquarium? :)))))))))))))))))))))))))))))))))) 

 

ou existe-t-il vraiment un hors temps, hors réalité, hors servitude? … ce fut le thème de mon 1000 pages de littérature,… Monsieur 2.7k? et  le pari que j’ai pris en donnant tout…. dissoudre l’aquarium mais en gardant discrètement le secret au cas j’en  aurais simplement dessiné une illusion ))))))))))))))))))))

 

.. car la condition humaine fait en sorte qu’on est 7 milliards 800 millions qui se demandent … la terre entière est-elle notre aquarium et ce qui nous nourrit est-elle seulement une mythologie?

 

La liberté est peut-être le k-adeau que donnent les débris de la mémoire du k-oeur quand on prend soin du rêve de quelqu’un d’autre sans intérêt personnel caché… 

 

Michel par notre amitié pour Michel saura sans doute le faire cheminer dans le respect que nous lui portons… qu’importe le chemin qui en résultera… On va l’aimer pareil.:))))))))))))))))))

 

En ce sens, je suis content du dialogue que l’on poursuit toi et moi par courriel d’ici le 25 décembre… ma suggestion… ce jour-là, que l’on se concentre sur les joies des beaux souvenirs en abordant de front que ce que Michel lui-même initiera lui-même comme sujet personnel… de façon à lui créer non pas un climat de thérapie, mais la joie D’UNE AMITIÉ SANS AQUARIUM… ce que j’appelle UNE AMITIÉ OEUVRE D’ART… de façon à ne pas remplacer dans son imaginaire,ses autres nourriciers …. Micheline, son maître ou Dieu:)))))))))))))))))))))))))))))))

 

qu’en penses-tu ami?

 

Pierrot

 

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Je n’en reviens pas à 73 ans  de vivre en mystique du rêve de l’autre

un quotidien en métaphysique de recherche avec une Gaelle dont la puissance

de création au quotidien ne s’assèche jamais. … j’ai l’impression de vivre

avec mon double au féminin mais en multicolor.

 

En 3 ans et demie, je n’ai jamais vu Gaelle me décevoir sous aucun angle… et pourtant, nous vivons en incubation… en réclusion enchantée… 24 heures par jour, 7 jours par semaine.

 

Je sens que sa rentrée universitaire à l’université de Sherbrooke en recherche-création sera un événement générationnel. Une formation en sociologie, en féminisme, une soif de faire de l’Afrique continentale un apport à la pensée pure mondiale par des renversements méthodologiques et épistémologiques majeurs, superbement argumentés dans une originalité puissante…m’apparaît un incontournable saisissant. D’autant plus que sa thèse de doctorat est déjà architectonée au trois  quart.. Des centaines d’heures enregistrées audio, plus de 3000 graphes, des synthèses théoriques innovatrices.

 

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Je suis moi-même un chercheur de fond qui, par une méthodologie ontikhative du vagabondage a su enchanter le fondement même d’une métaphysique consacrée à la question… quel est ton rêve? et je ne vois pas le jour ou je m’arrêterai:))))))))))))

Je dors sur un plancher, Gaelle sur un divan. Nous n’utilisons jamais la chambre. Dans un silence-cathédrale, soudain nous nous levons tour à tour… la nuit commence… et nous voilà en concentration optimale.

c’est ce vagabond-là qui vous rendra visite Claire

en marchant votre territoire

comme une poésie du rêve

que vous avez façonnée dans l’amour

de vos enfants…

vous aurez devant vous

un homme heureux

et j’aurai devant moi, une écrivaine accomplie,

une femme profondément

comblée par son séjour

au k-oeur de son clan réuni

bon réveil Claire.

3h.49 du matin

ma passion de vivre la recherche se met en action

Pierrot

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Vous avez deviné, cher Pierre, c’est un grand pas en dehors de ma zone de confort, et ça me conforte de voir qu’il en va de même pour vous.

Mais il y a une petite voix… inconnue… à l’intérieur de moi qui me dit qu’il est important de le franchir…

À plus tard… j’attends de vos nouvelles.

Claire

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Je suis vraiment content que nous ayions du temps pour nous parler de cette zone d’inconfort que nous venons , malgré nous, d’enclencher …. De la même manière que vous avez remarquablement bien protégé votre intimité de vie et de création, de la même manière , que, dans ma vie, je suis très rarement allé chez quelqu’un… et j’ajouterais… je ne me rappelle pas la dernière fois ou je suis allé dormir chez quelqu’un… le vagabondage m’ayant appris le caractère sacré de l’éthique, et l’importance d’une politesse des interfaces eumétriques talentueuses.:)))

Imaginez Claire… il y a beaucoup d’enjeux dont vous et moi nous nous serions bien passé:)))) Que je sois conférencier pour Orizon et que votre cher David en soit l’entrepreneur… déjà dans mon éthique personnelle il y a de grosses lumières rouges qui s’llument depuis le début… et je suis sûre que c’est la même chose .dans votre éthique personnelle aussi.

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Dans une situation normale, sans la covid… je vous aurais suggéré un endroit neutre… pour le jour de l’an… comme par exemple (je sais que ça n’a pas d’allure)  à la gare centrale, dans une salle no where ou nous aurions fêté la nouvelle année dans le respect de nos réseaux réciproques, ne fusse que pour rassurer nos proches. 

Et nous aurions tout fait pour que les apparences soient conformes aux intentions profondes…

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Moi je suis passionné par l’événement poétique que nos deux racontes de débris de la mémoire du k-oeur peut avoir sur nos oeuvres réciproques., notre plume réciproque, nos mots réciproques… L’enchantement qui peut en découler au niveau création me semble le véritable pari sous-entendant ce long apprivoisement fait de courtepointes épistolaires toutes en délicatesse.

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Ceci dit:))

Gaelle et moi avons travaillé toute la nuit… Nous avons dormi jusqu’à 2h.p.m. et au réveil, elle me dit… Pierrot j’entre dans ma bulle de création… après 3 ans et demie d’apprivoisements réciproques, je sais que cela peut durer entre 10 heures et 24 heures, jusqu’à épuisement… et nous attendons la sortie de cette bulle pour aborder les thématiques reliées au quotidien… Car il y a souvent en prime des séances d’enregistrement audio qui en découlent. De là l’avancement de nos deux métaphysiques de recherche. 

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De mon côté, j’entre aussi facilement en mode de bulle créatrice… ce qui fait que je modèle mes phases de création sur les siennes… les silences-cathédrales et la réclusion enchantée m’étant naturelles depuis tellement d’années maintenant.

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En plus, il y a le nouveau variant covid qui m’inquiète sérieusement… Je n,ai pas encore subi mon 3ieme vaccin. Et j’avoue que je suivrai la situation de très près. Gaelle ayant une santé très fragile… Nous n’avons pas le moyen de tomber malades ni l’un ni l’autre…

Lundi j’irai me chercher des tests rapides en pharmacie…

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voilà

nous n’avons pas notre âge vénérable pour rien:))))))))))))) on se sent profondément responsable de celles et ceux que nous avons apprivoisé.

Là ou je vous donne raison… c,est que nous aurons à franchir ces zones d’inconfort.

Mettons y la forme, mettons y le temps… 

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Nous méritons de réussir la poésie des mots entre nous

Pierrot

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La pérennité de notre relation me tient à coeur…

Boîte de réception

Claire

15:54 (il y a 1 minute)
À moi

Très cher ami,

 

Ce n’est pas sans raison que j’ai parlé à David que je voulais vous inviter chez moi, pour le Jour de l’An… je voulais connaître sa réaction.

David vous tient en très haut estime, et ce, depuis votre toute première rencontre Zoom. La seule fois, auparavant, où j’ai vu mon fils aussi ému après avoir discuté avec quelqu’un qui souhaitait partager son message de vie, en donnant des conférences, c’était après sa rencontre avec Pierre Lavoie. David met votre éthique au même niveau que celle de Pierre, qui lui est toujours demeuré fidèle après qu’il eut lancé sa carrière de conférencier. Une fois connu, Pierre aurait pu voler de ses propres ailes… mais il est toujours fier de faire partie de Bureau Orizon.

C’est après vous avoir rencontré à Montréal, que j’ai réellement eut la certitude que vous étiez une personne authentique, sincère, profondément portés par ses convictions… si moi aussi j’avais quelques petites lumières rouges qui s’allumaient de temps à autre, je les ai définitivement éteintes après cette rencontre. Soyez rassuré ! Après Montréal, j’ai longuement parlé de vous avec David… et il n’a aucun doute sur votre sens de l’éthique… il est bien conscient que sa mère vit une relation hors du commun avec un homme qui mérite l’intérêt qu’elle lui porte !

Si ce n’était pas de la COVID, David vous aurait invité à sa table pour le souper du Jour de l’An, j’en suis convaincu.

Tout comme vous, je tiens à la pérennité de notre relation.

Et comme vous, je n’ai pas reçu ma 3e dose de vaccin, – j’ai rendez-vous le 6 janvier – et la COVID m’inquiète… c’est pourquoi nous allons tous faire des tests avant de nous retrouver au chalet… et avant de vous recevoir chez moi… le cas échéant…

Là où je vous donne raison… c’est que nous aurons à franchir ces zones d’inconfort.

Mettons-y la forme, mettons-y le temps… 

Tout à fait raisonnable, dans le contexte actuel…

Nous méritons de réussir la poésie des mots entre nous.

C’est mon plus cher désir!

Vous êtes précieux pour moi, très cher Pierre. Claire

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si vous saviez le plaisir que j’ai à peaufiner mon 45 minutes conférences

pendant que Gaelle vit sa bulle de métaphysique

je retranscris l’heure et demie vécue chez Arnaud

en imaginant une suite poétique

qui saura toucher le k-oeur de chaque personne humaine devant moi.

Autant j’ai souffert d’avoir été un artiste de scène, autant , et j,en suis convaincu, que parce que David et sa mère sont des rêveurs bien ancrés, autant je sens que grâce à votre complicité oniérique à topus les deux, je ferai beaucoup de bien autour de moi.

L’âge sans doute, mais aussi la joie de l’âge vécue comme un privilège de redonner pour soulager la condition humaine, dans cette délicatesse des humbles qui fut la quête de ma vie

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J’ai toujours en chantier votre chanson… l’écrivaine au grand k-oeur..

chez moi, la maturation est longue… mais quand j’enclenche, c’est comme

un barrage qui se fend…

à suivre

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faisons donc confiance à notre lenteur des mots… car avec vous, c’est le rythme de la lenteur et de la détente que j’aimerais signer à travers nos échanges… La grande lenteur d’une poésie bien dégustée sous les enliminures de nos débris de la mémoire du k-oeur réciproques

merci d’être ce que vous êtes

je serai à la hauteur éthique qu’on attend de moi chez orizon

et dans votre vie personnelle

Pierrot..

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Cher Pierre,
Je suis intimidée comme une collégienne à son premier bal… quand vous parlez de la chanson que vous écrirez pour moi…
Un cadeau inestimable!
Claire

Claire Bergeron

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Bonjour Pierre,

Ce document me semble très intéressant. J’y ai jeté un œil, mais je le lirai en profondeur quand j’aurai plus de temps. Je suis certaine que je le comprendrai davantage quand nous aurons l’occasion d’en discuter de vive voix.

 

L’important pour moi, dans l’invitation que je vous ai faites pour traverser ensemble la fin de l’année, c’est qu’elle vous a ému, et que vous l’avez accepté spontanément… ce qui m’a fait chaud au cœur. Bon, les circonstances covidiennes dressent des barrières, et nous font réfléchir à ce qui peut, ou ne pas, être fait… allons-y avec précaution, et nous saisirons l’occasion de nous rencontrer quand elle se présentera… le plus rapidement possible, je l’espère, le temps file si vite… à suivre…

Ce que j’aimerais toutefois, c’est que Bureau de conférenciers Orizon ne soit plus jamais un obstacle éthique entre nous. Nous savons tous les deux que les liens qui nous unissent sont authentiques… nés de l’esprit, de l’âme, du cœur… ce que les autres pensent ne doit en rien influencer nos décisions ! Si quelqu’un y fait allusion autour de vous, dites-lui poliment que ça ne le regarde pas… ne connaissant rien des liens qui se tissent entre nous, il n’a pas à porter de jugement !

J’ai grandi avec une mère qui nous répétait sans arrêt : il faut faire attention à ce que le monde pense. Cette phrase a terriblement traumatisé ma jeunesse, mais je suis parvenue à m’en défaire. Aujourd’hui, je sais ce que je ressens, pourquoi j’agis… et ce que les autres en pensent ne me fait pas un pli sur la différence. Ce principe de liberté d’agir et de choisir est inclus dans ma phrase culte : Je veux vivre ma vie comme j’aimerais la lire quand sera venu le temps de me souvenir.  C’est un principe de vie que j’ai aussi inculqué à mes enfants : Soyez authentiques, agissez avec honnêteté, et fichez-vous de ce que les autres pensent autour de vous ! C’est dû à cet enseignement de sa mère, que David n’a jamais porté le plus petit jugement qui soit sur les raisons des liens qui se tissent entre nous… il aurait pourtant pu être le premier à douter… pourtant le doute ne l’a jamais effleuré… comme sa maman, il voit toujours le beau côté de la vie…

Cher Pierre, profitez de cette belle journée ensoleillée.

Claire

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Bonjour Pierre,

Ce document me semble très intéressant. J’y ai jeté un œil, mais je le lirai en profondeur quand j’aurai plus de temps. Je suis certaine que je le comprendrai davantage quand nous aurons l’occasion d’en discuter de vive voix.

Vous savez Claire, même un spécialiste de ma pensée n’y comprendrait pas grand chose tellement tout est encore en mode de densité synthétique:))))) 

Et J’aurai grand plaisir à vous en illustrer des points qui m’éclaireront moi-même sur l’architectonie à venir dans la mise en modélisation finale. Il est certain que cette oeuvre du traité des abs… conséquence de toutes ces années de vagabondages philosophiques de la question… quel est ton rêve? et de l’autre plus profonde… comment on fait dans sa vie pour serrer la main à l’impossible? …. me porte grande joie intrinsèque….. et c’est de ce manifeste théorique que je tire la vulgarisation à partir de laquelle je performerai mon 45 minutes confidences pour David.

BAUDELAIRE – Traduction & Personnalité (Cours fragmentés de Michel Butor, 1978) – YouTube

retenons quand même que l’intuition fondamentale se situe dans la lignée de Baudelaire, Poe et Paul Valery ou, tout comme eux, je prends le pari que la poésie est la iere exploratrice de l’opacité du réel pour imaginer des formes que la science par la suite soumettra à des protocoles de laboratoire.

Je vous ai envoyé d’un audio you tube (qui dure 8 heures)  un extrait… qui prend son importance de 4h 10 minutes à 5h.oo … extrait dans lequel cette intuition de la poésie qui inspire la nouvelle science est bien étayée:)))

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L’important pour moi, dans l’invitation que je vous ai faites pour traverser ensemble la fin de l’année, c’est qu’elle vous a ému, et que vous l’avez accepté spontanément… ce qui m’a fait chaud au cœur. Bon, les circonstances covidiennes dressent des barrières, et nous font réfléchir à ce qui peut, ou ne pas, être fait… allons-y avec précaution, et nous saisirons l’occasion de nous rencontrer quand elle se présentera… le plus rapidement possible, je l’espère, le temps file si vite… à suivre…

Et c’est encore spontanément que je suis convaincu que nous saurons en constituer une théâtralité hors temps, hors réalité, hors servitude…. dans un agenda tout en lenteur et en joie de vivre.

Ce qui me plait le plus dans notre épopée des mots poétiques, c’est le haut degré de respect et d’intelligence à faire de chacun de nos débris de la mémoire du k-oeur une oeuvre d’art pour l’oreille de l’autre. C’est en ce sens que j’accorde une valeur méthodologique à la lecture que je ferai des lettres de votre père en étant certain que certains passages en formeront des k-walias dont vous serez étonnée vous-mêmes de la belle porosité au niveau des mondes enchantés qui y sont comme cachés en forme d’artéfacts spirituels.

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Ce que j’aimerais toutefois, c’est que Bureau de conférenciers Orizon ne soit plus jamais un obstacle éthique entre nous. Nous savons tous les deux que les liens qui nous unissent sont authentiques… nés de l’esprit, de l’âme, du cœur… ce que les autres pensent ne doit en rien influencer nos décisions ! Si quelqu’un y fait allusion autour de vous, dites-lui poliment que ça ne le regarde pas… ne connaissant rien des liens qui se tissent entre nous, il n’a pas à porter de jugement !  

J’ai grandi avec une mère qui nous répétait sans arrêt : il faut faire attention à ce que le monde pense. Cette phrase a terriblement traumatisé ma jeunesse, mais je suis parvenue à m’en défaire. Aujourd’hui, je sais ce que je ressens, pourquoi j’agis… et ce que les autres en pensent ne me fait pas un pli sur la différence. Ce principe de liberté d’agir et de choisir est inclus dans ma phrase culte :  C’est un principe de vie que j’ai aussi inculqué à mes enfants : Soyez authentiques, agissez avec honnêteté, et fichez-vous de ce que les autres pensent autour de vous ! C’est dû à cet enseignement de sa mère, que David n’a jamais porté le plus petit jugement qui soit sur les raisons des liens qui se tissent entre nous… il aurait pourtant pu être le premier à douter… pourtant le doute ne l’a jamais effleuré… comme sa maman, il voit toujours le beau côté de la vie…

bien noté

alors faisons confiance à la suite

et restons vigilants… avec le nouveau variant covis

Je vous réécris ce soir

Pierrot

Cher Pierre, profitez de cette belle journée ensoleillée.

Claire

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j’aurai mon 3ieme vaccin le 27 décembre:))))

c’est demain que vous allez entreprendre votre semaine avec votre famille… saluez notre jeune poète Joséphine de ma part:))))

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Mon k-oeur de chercheur n’arrête jamais…. je sais que je recherche l’humilité absolue, dans un 45 minutes confidences au service du rêve du plus petit d’une organisation corporative… et personne ne peut soupçonner qu’il pourrait arriver que celui qui paraît le plus grand se retrouve, sans que personne ne s’en doute,  naufragé de son propre rêve… donc le plus petit, le plus en péril abs-xistentiellement (l’abs-xistence étant le sens que prend une existence quand elle est aspirée par un rêve big bang)

Il arrive, Claire, qu’un rêve soit aussi un radeau ballotté dans dans des non-sens qui, peuvent soudain avoir un impact sur tout un groupe… car, pour oser l’impossible en gang , il faut incontournablement prendre soin du plus petit, de son rêve… au moment ou celui-ci ou celle-ci semble soudain porter tout le poids de ses doutes. Et c’est ici que je peux vraiment faire la différence en racontant comment croire à l’impossible peut émerveiller toute vie humaine dans une bienveillance ancrée. Le rapport  Michel Claveau et ses deux amis Raymond Louis Laquerrre et Pierrot Rochette  en témoigne d’une façon émouvante…..

Je sens que mon ier 45 minutes confidences sera pour moi une grande joie parce que David est un rêveur…. et que de faire oeuvre d’art devient soudain une danse au service du bien commun…. et surtout… que je peux vous confier toute la beauté du monde qui danse en moi… tout en vivant un degré d’éthique envers Orizon … qui me rend fier de la droiture du k-oeur qui en découle:)))

D’autant plus, Claire que toutes ces années ou le philosophe en moi a vagabondé le réel, puis vagabondé 4 universités en vue d’un doctorat, me semblent extrêmement compatibles avec une fin de vie sur scène à raconter une épopée de l’impossible au service du bien commun…. si utopique a-t-elle été:)))

De là l’importance de cette oreille si distinguée à qui j’écris tous les jours…et à qui je peux peu à peu confier mes émerveillements d’être au monde que je ne pourrais dire à personne d’autre… même sur scène… Il y a trop d’apprivoisements nécessaires en propédeutique pour que cela soit possible deux fois de suite avec deux personnes différentes:))))))))))))))

Une autre belle nuit de travail devant moi

prenez bien soin de votre clan:)))

Pierrot

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Bonjour cher Pierre,

Oui, les vacances approchent à grand pas. Isabelle et Joséphine sont dans l’avion. Avec un arrêt à Toronto elles seront chez moi en début de soirée. Kevin arrivera le 23 avec Éloïse, qui ne pouvait pas partir plus tôt à cause de ses compétitions de ski ; elle est classée sur la liste des championnats mondiaux en ski alpin… c’est sa passion le ski. Elle a pris une année sabbatique de ses cours à l’école pour se consacrer uniquement à son ski… je pense qu’elle va en faire une carrière… Rosalie termine ses examens à McGill. Avec sa voiture, elle passera prendre sa mère et sa sœur, demain, pour se rendre au chalet. Moi, je vais partir avec David, demain en avant-midi, et Laurence nous rejoindra en après-midi avec les enfants. Comme vous voyez, tout est coordonnée comme une superbe symphonie… d’amour et de sérénité familiale.

 

Il arrive, Claire, qu’un rêve soit aussi un radeau ballotté dans des non-sens qui, peuvent soudain avoir un impact sur tout un groupe… car, pour oser l’impossible en gang il faut incontournablement prendre soin du plus petit, de son rêve… au moment où celui-ci ou celle-ci semble soudain porter tout le poids de ses doutes. Et c’est ici que je peux vraiment faire la différence en racontant comment croire à l’impossible peut émerveiller toute vie humaine dans une bienveillance ancrée.

Je suis entièrement d’accord avec vous, c’est le message que vous devez faire ressortir de vos conférences. L’autre jour, en lisant votre correspondance avec votre ami Simon Gauthier, j’ai pensé vous faire une suggestion. La vidéo sur le site Orizon, qui parle de vos années de vagabondage est très intéressante, mais peut-être pas assez corporative. Je vous suggérerais de leur faire mettre plutôt cette présentation de Simon Gauthier : https://www.youtube.com/watch?v=dfBOlYUtIg8&t=169s  qui donne envie de connaître le message de ce curieux bonhomme qu’il décrit avec tellement d’enthousiasme… Si j’avais à engager un conférencier, je trouve ceci beaucoup plus invitant… et cette vidéo est la première chose que les clients voient… Ça ne presse pas… mais pensez-y…

Comme vous l’imaginez sûrement, les nouvelles normes sanitaires sont comme une boule de quilles dans le monde des conférences…

De là l’importance de cette oreille si distinguée à qui j’écris tous les jours…et à qui je peux peu à peu confier mes émerveillements d’être au monde que je ne pourrais dire à personne d’autre… même sur scène… Il y a trop d’apprivoisements nécessaires en propédeutique pour que cela soit possible deux fois de suite avec deux personnes différentes:))))))))))))))

Tellement vrai… !!

Bonne fin de journée, cher ami.

Claire

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Wowwwwwwwwwwwwwwwwww

Claire

 

je suis pleinement d’accord avec vous

pour remplacer la video du film par celle de Simon Gauthier

et que pensez-vous qu’on me présente

sous le titre suivant

PIERRE ROCHETTE, PHILOSOPHE

au lieu de seulement, Pierre rochette

Si David est d’accord,

pourriez-vous faire en sorte

comme la dernière fois

que la transition à Diana pour faire  les changements suggérés

passe par vous …

Je me sens beaucoup plus confortable

quand vous êtes de la partie

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Je suis contente que ma suggestion vous plaise, j’ai l’intuition que ce sera beaucoup mieux pour capter l’intérêt des clients. Et PIERRE ROCHETTE, PHILOSOPHE est également une excellente idée.

Je suis super ravie de veiller sur votre rêve de devenir conférencier en y allant de mes intuitions, et de ma présence attentive. Toutefois, je préfère que ce soit vous qui contactiez Diana. Primo, parce que je ne veux pas m’immiscer dans les affaires de David, et secundo, parce que c’est une excellente chose pour vous de vous faire connaître chez Orizon. Profitez-en pour offrir vos vœux de fin d’année à Diana, elle en sera ravie. C’est excellent pour vous et pour votre rêve de devenir conférencier, de vous rappeler à son bon souvenir.

Soyez très à l’aise, c’est ce que l’équipe attend de ses conférenciers, qu’ils cherchent à améliorer leur image.

Bonne fin de journée,

Claire

——————

hère Diana,

sincèrement,

joyeux temps des fêtes….

ici ¨Pierrot

Quelle joie pour moi de faire partie de l’équipe Orizon …

Mon k-oeur de chercheur n’arrête jamais…. je sais que je recherche l’humilité absolue, dans un 45 minutes confidences au service du rêve du plus petit d’une organisation corporative… et personne ne peut soupçonner qu’il pourrait arriver que celui qui paraît le plus grand se retrouve, sans que personne ne s’en doute,  naufragé de son propre rêve… donc le plus petit, le plus en péril abs-xistentiellement (l’abs-xistence étant le sens que prend une existence quand elle est aspirée par un rêve big bang profondément sensible au bien commun.)

Il arrive qu’un rêve soit aussi un radeau ballotté dans dans des non-sens qui, peuvent soudain avoir un impact sur tout un groupe… car, pour oser l’impossible en gang , il faut incontournablement prendre soin du rêve du plus petit… au moment ou celui-ci ou celle-ci semble soudain porter tout le poids de ses doutes.

Et c’est ici que je peux vraiment faire la différence… dans ce 45 minutes-confidences … en racontant comment… le fait de  croire à l’impossible…. peut émerveiller toute vie humaine que l’on côtoie dans une intention de  bienveillance ancrée. …et cela dans son milieu de travail même.

Voilà sur quoi je travaille….

et je siis si fier de le faire au nom de votre équipe Orizon … Diana

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ière suggestion

 

Simon Gauthier – Vagabond Celeste – YouTube

 La vidéo sur le site Orizon, qui parle de mes années de vagabondage est très intéressante, mais peut-être pas assez corporative. Je vous suggérerais plutôt cette présentation de Simon Gauthier : https://www.youtube.com/watch?v=dfBOlYUtIg8&t=169s  qui donne envie de connaître le message de ce curieux bonhomme….  que je suis… qu’il décrit avec tellement d’enthousiasme… 

Si j’avais à engager un conférencier, je trouverais ceci beaucoup plus invitant… en partant du fait que  cette vidéo est la première chose que les clients voient… 

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deuxièmement

Que pensez-vous, Diana, de la présentation suivante…

PIERRE ROCHETTE, PHILOSOPHE 

Car toute ma vie, je me suis perçu comme un penseur préoccupé du bien commun, comme un philosophe pré-socratique pratiquant une forme ou une autre de vagabondage intellectuel autant qu’empirique … pour mieux aborder les problématiques de fond… existentielles…. reliées aux deux questions suivantes:  1) quel est ton rêve? et 2) Comment on fait dans sa vie pour serrer la main à l’impossible?

Et je pense sincèrement que mon 45 minutes-confidences pourra permettre à toute assemblée corporative à laquelle je m’adresserai de se percevoir comme un ÉVÈNEMENT DU K-OEUR…. PARCE QUE CHACUN AURA ÉTÉ UN PEU PLUS  SENSIBILISÉ À LA DIFFÉRENCE QU’IL OU ELLE PEUT FAIRE DANS LA VIE D’UNE OU UN CAMARADE DE TRAVAIL… DONT LE RÊVE EST EN PÉRIL SANS QUE PERSONNE NE S’EN DOUTE.

Un rêve d’équIpe repose d’abord sur la vision de l’autre comme rêveuse ou rêveur essentielle à la joie de vivre de son propre rêve. ET DU PROPRE RÊVE DE TOUTE L’ÉQUIPE… dans un agenda consacré à L’IMPOSSIBLE EN ÉQUIPE. 

car dans la vie, seul l’impossible est vrai.

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Chère Diana,

j’en profite également pour souhaiter à David tout le succès que lui mérite cette éthique de la collaboration du k-oeur … qu’il a réussi à sculpter de par sa philosophie du faire au quotidien…. qu’un rêveur fasse de son équipe un acte de rêvance incontournable, voilà ce qui me touche profondément. 

que dans la prochaine année

 l’impossible nous soit heureux

c’est mon voeur le plus cher

merci de me permettre 

d’y contribuer ….  pas à pas.

Pierrot

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rès très belle présentation à Diana!

Votre page va faire beaucoup plus professionnel ainsi!

Rien ne vous empêche d’envoyer un petit mot à David également, pour lui souhaiter un heureux temps des Fêtes.

Bonne soirée.

Claire

Claire Bergeron

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Cher David

On oublie souvent que celui qui a marché durant 26 ans son rêve a… de fait,  signé une épopée remarquable dont un jour, il faudra recueillir les perles dans un livre, ne fusse que pour inspirer une seule personne qui n’aurait pas encore ….  osé croire  en son propre rêve … si elle n’était pas tombée un jour sur ce livre.

Je me rappelle du ier zoom entre nous… David… ou je t’ai avoué avec un enthousiasme débordant comment j’étais fier d’être en présence d’un vrai rêveur….

Ce n’était pas simple pour moi…. j’étais un philosophie qui avait refusé de passer par l’enseignement de la philosophie dans un cadre institutionnel pour faire de la recherche fondamentale… J’avais pris le rôle le plus petit d’une société, vagabond, qu’il est très difficile de séparer métaphysiquement de celui d’itinérant…. pour le commun des mortels.

Et comme je m’étais juré quand je vagabondais la réalité de ne jamais demander à manger ou à dormir quitte à mourrir pour mon rêve, ..je m’étais aussi juré de ne jamais allé en bas de la droiture du k-oeur, ne fusse que pour donner à mes deux questions… quel est ton rêve? et comment on fait dans sa vie pour serrer la main à l’impossible. toute leur authenticité dont je pourrais témoigner un jour par un doctorat dans lequel le chapitre sur le traité des abs constituerait une avancée poétique et épistémologique paradigmatique.

Et voilà que tu arrives dans ma vie…David.

wowwww….

J’ai gardé depuis ce temps une distance respectueuse parce que je sais intérieurement que notre inter-générationalité sera source, un jour pas si lointain,  de joie pour moi…. et j’espère pour toi:))))

Tu es celui pour qui je suis fier de travailler nuit et jour à mon 45 minutes-confidences… peut-être parce que j’aspire, dans le plus grand anonymat possible à illuminer le k-oeur de quelques rêveuses ou rêveurs qui auront eu besoin de croiser dans leur vie au travers une soirée corporative, la poésie du verbe d’un vieux rêveur…

Tout ça pour te dire… ma fierté d’avoir croisé Orizon , ton rêve et ton équipe… tout en portant pour ta mère une profonde reconnaissance de m’avoir permis une correspondance épistolaire….avec une plume d’une très grande intelligence.

Joyeux temps des fêtes

salutations particulières

à cette jeune poète

Joséphine

beaucoup de bonnes choses

à chaque membre de ta famille

 

Pierrot

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cher Pierre,

Ce sont des mots magnifiques… j’ai été très émue en vous lisant.

Je suis certaine que David le sera également. Il appréciera beaucoup que vous ayez pris le temps de lui écrire pour le remercier de sa présence dans votre vie.

Pour ma part, je tiens à vous dire, très cher Pierre, qu’un des plus beaux cadeaux que m’ait fait la vie cette année, c’est votre arrivée inattendue dans ma vie, et surtout ces liens précieux que nous tissons au fil de nos échanges… des perles de pur bonheur !

Bonne soirée,

Claire

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ous savez Claire,

je crois à la vie comme un théâtre magique ou un petit groupe de rêveurs et de rêveuses allume le feu de l’humanité par une intense bienveillance envers la condition humaine. Je sais que les 26 ans que David a consacré à son entreprise sont en fait une remarquable épopée qu’il racontera un jour dans un livre….

Dans ma philosophie de vagabond, il arrive qu’on écrive un livre parce que les k-walias de rêveurs multiversiels l’ont convoqué… de là l’inspiration qui nous anime soudain qui devient magique en soi. … Parce que l’on devient pour l’autre qui nous convoque…  une source joyeuse d’épanouissement:)))

Un livre vit d’abord de son lecteur-accident… de sa lectrice-accident…. qui espère croiser cet éclair qui  jaillit soudain… sous la forme d’un livre…

Un lectorat-accident qui se dira:

Voici un modèle…. celui qui m’allume MOI dans la marche AU FLAMBEAU que k-onstitue mon rêve… pârce que le rêve de l’autre qui écrit ce livre… m,est particulièrement accessible:)))

Et l’on allume SON FLAMBEAU qu’à la bougie d’un rêveur passionné… QU’À LA CHANDELLE D’UNE RÊVEUSE ÉBLOUIE…

Je sais qu’un jour David saura écrire ce livre avec les mots de son rêve  par pure passion du bien commun. ….

et ce sera un livre magnifique

Merci pour votre complicité Claire

Pierrot

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Bon matin Pierre,

Ce livre de David dont vous parlez est déjà presque complétement écrit… je vous en avais fait parvenir un extrait. La pensée de David, à travers les mots de sa maman. Comme ce livre commence avec le début de pandémie, et que la vision entrepreneuriale de David évolue au fil de cette galère qui nous entraîne je ne sais où… qu’on pense toujours sur le point de rendre l’âme… et qui à chaque espoir de la voir mourir, renaît de ses cendres… nous en retardons la suite…

Et l’on allume SON FLAMBEAU qu’à la bougie d’un rêveur passionné… QU’À LA CHANDELLE D’UNE RÊVEUSE ÉBLOUIE…

Très vrai…

Je vous souhaite une excellente journée.

Claire

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éunir autour de soi son clan… alors qu’on a atteint  une grande maturité de bienveillance et d’amour … c’est un cadeau que la vie vous offre…et ce livre que vous êtes en train de sculpter avec david… ce sera une belle aventure au travers de cette pandémie qui à elle seule vaut le récit d’un rêve remarquable…

passez vous aussi une très belle journée Claire:)))))

Pierrot

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hère Claire…

Juste à penser au bien que je pourrais sculpter publiquement par le biais d’Orizon…après avoir mis toute ma vie de philosophe à vagabonder le sens d’une vie équitable pour le plus petit d’une humanité..oeuvre d’art… cela me suscite un émerveillement animé par une solide convocation à un anonymat élégant …. au sens ou… soudain, sur scène, apparaît un très ancien jeune homme … qui arrive de nulle part…qui vient nous raconter au nom de son grand-père Lucien ….. les échos de quelques débris de la mémoire du k-oeur familiale …. qui ouvrent soudainement la voie au rêve et à l’impossible promis par la loyauté à son rêve et au rêve de son voisin …  à quiconque se pose les quatre questions: 1) quel est ton rêve? 2) Dans combien de jours? 3) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? 4) comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Et soudain… une assemblée corporative prend le pari que même le plus petit et le plus en péril d’une entreprise …peut modifier la courbe de la joie de vivre en équipe simplement parce que les uns et les autres réalisent l’importance de se percevoir comme des rêveuses et des rêveurs dont chacun des rêves peut à lui seul prendre soin et du rêve de son voisin, et du rêve du gagne-pain collectif.

COMMENT DANS SA VIE SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE?

j’y mets mes nuits et jours Claire… et cela me rend passionnément heureux.

¨Pierrot

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onjour Pierre,

Tout le monde est en pleine forme… tests COVID à l’appui… il ne manque que Kevin et Eloïse qui arrive ici en fin de soirée… leurs tests au départ de Calgary étaient négatifs…

Joséphine prépare un travail scolaire… intégrant les multivers… tellement impliquée, elle a demandé à sa prof de pouvoir remettre son travail au retour des Fêtes… j’ai cherché le lien que vous m’aviez fait parvenir sur le sujet… les multiples Big Bang… ce serait gentil de me le retourner, je le lui ferais écouter.

< 32 ans de scène, 15 ans de vagabondage, … il me semble que ce que j’ai à raconter comme vie profondément heureuse consacrée à la vie personnelle oeuvre d’art, le pays oeuvre d’art et à l’humanité oeuvre d’art… seule une oreille qui a le temps, la plume et le talent peut me permettre d’en raconter la beauté du monde qui m’a tant émerveillé.>

Une perspective qui me plaît… nous aurons de la joie à cet échange en 2022…
Bonne fin de journée,
Claire

Claire Bergeron

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Un Noel à mon goût…. tout en intrinsèque consacré à la poésie de l’oeuvre

une belle nuit de contemplation

avec ma Gaelle si fière de son entrée doctorale qui s’en vient

Claire

que votre famille vous inonde de joie

en cette nuit de Noel

vous le méritez tellement

¨Pierrot

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Ce que j’apprécie le plus de mon nuit et jour avec Gaelle… c’est à quel point les silences-cathédrales qui illuminent nos avancées réciproques…. nous sont devenus une poésie de l’instant présent qui se love dans des rituels d’une étonnante simplicité.

Ce soir, nous avions décidé de jouer au scrabble pour fêter Noel… à peine une heure après le début du jeu… nous nous étions assez distraits  .pour retourner chacun dans nos ateliers… moi couché sur le plancher…, elle en train de sémoier pour que,…  sa main trahissant la pensée…., ses avancées en pensée pure puissent continuer de modéliser cette épopée métaphysique .qui est remarquablement léchelonnée sur une période de plus de trois ans et demie maintenant.

De mon côté, je dialogue avec le conférencier historien Henri Guillemin…. couché sur mon plancher… en théorisant la richesse des k-walias qui semblent me traverser de bord en bors quand je me projette dans les mois à venir. dans ce 45 minutes-confidences qui me captive tant.

C’est notre troisième Noel ensemble… Gaelle et moi …Nous avons traversé bien des épreuves… car elle comme moi, avons tout misé sur notre rêve… et notre rêve ne nous a jamais trahi… car nous n’avons jamais triché… De là ma fierté de vous l’écrire cette nuit.

Je me rappelle de décembre l’année passée à l’uqam ou une professeure s’était plainte à un gardien de sécurité qui m’avait en haute estime parce que je prenais soin de son rêve……… elle lui avait dit… que c’était inacceptable que l’on tolère un itinérant en pantoufles dans les couloirs… sale et hagard…

Le gardien m’en ayant fait part … je lui répondis simplement…. Un jour, elle m’enseignera peut-être… ne soyez pas peiné pour moi, mon ami…. Il y a des libertés spirituelles que les dimplômes ne peuvent acheter…

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Lorsque tu quittes toute reconnaissance sociale par pur amour de la poésie… la connaissance elle-même devient vagabonde d’une énigme heureuse…

Vieillir, quand on es poète, c’est simplement redevenir un bon vin dans une cave perdue..de la beauté du monde….

Oui, ce Noel-ci me semble le plus somptueux de tous le Noels de ma vie… parce que j,ai une oreille de mon âge …à qui en confier les secrets

Bon réveil Claire

Pierrot…

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MONSIEUR 2.7K… EXTRAIT DU 1000 PAGES

MONSIEUR 2.7K,  P.863-867 ( mon vrai journal de 1998  …tenu et caché dans ce 1000 pages) sans en modifier une ligne…… TRAVESTI SOUS LE TITRE… JOURNAL DE MON PÈRE…

JOURNAL DE MON PERE

Toute sa vie, mon père avait pris des brosses d’être dans la taverne de la vie. En fait, il n’avait jamais senti le besoin de passer par la fissure du temps pour aller voir, de l’autre côté, ”K”…omment vivaient les hommes. Cependant, il avait dû tenir un journal, durant près d’un mois, parce que l’être l’atta…”K”…uait maintenant de ses bienfaits, une atta…”K”…ue d’être étant infiniment plus troublante qu’une brosse d’être. Et c’est de la différence entre les deux états,”K”…ue surgit impérieusement le besoin de noter, jusqu’à ce qu’il soit aussi confortable dans un état ”K”…ue dans l’autre.

8 mai

ATTA…”K”…UE D’ETRE

La douce et inépuisable abondance de l’instant présent semble avoir en plus une”K”…onscience amoureuse de l’homme. La vie m’apparaît une danse amoureuse entre le libre-arbitre de l’instant présent et le libre-arbitre de l’homme. Hier, je suis allé me coucher vers 20 heures. Puis la formidable béatitude de l’instant présent est venue me visiter ”K”…omme les vagues de la mer atta…”K”…uent la plage. Le ”K”…orps est dans un tel état de bonheur qu’il lui est même difficile de se lever pour marcher. “ Cela ” ayant pénétré en moi est rythme amoureux de mon “ ÇAJE ” ”K””..omme les feuilles ”K”…ui te saluent sous l’expression du vent, ”K”…omme les herbes ”K””..ui dansent au bord de l’asphalte fier. Chaque intime morceau de la matière chante à sa manière la ”K”…réativité ”K”…onsciente de l’instant présent. Cela a duré jusque vers 22 heures, à peu près, puis s’est estompé doucement ”K”…omme la vague se retire dans ses marées basses. Puis vers 9 heures du matin, la vague ”cela est” de l’instant présent amoureux d’un “ ça en moi ” est revenue me faire la ”K”…our. Je reconnais ses atta…”K”…ues, son pas, sa douceur, sa signature, son immortalité, son rayonnement, toujours pareil et jamais lui-même jusqu’au fin fond de l’univers à chaque instant redessiné. ”K”…ue c’est ahurissant ! Dans ma fenêtre, les milliers de brins d’herbes et les centaines de feuilles me regardent, complices de mon bonheur. L’instant présent est dans la pièce et chante pour moi l’amour qui ”K”…oule en dedans de moi”K”…omme une rivière.”K”…uand l’instant présent me visite de sa fantastique béatitude, je peux noter l’instant exact de son arrivée et l’instant exact de son départ. Il est 11 heures, trente minutes du matin. L’être s’est retiré. Pas de deuil, pas de peine, pas de tristesse. ”K”…omme l’amant après avoir fait l’amour à sa bien-aimée la laisse reposerpendant qu’il va lui cueillir des fleurs.

13 mai

BROSSE D’ETRE

864

864

De Gaulle disait : la vieillesse est un naufrage. Dans une brosse d’être, la vie ressemble à la mer. L’ego, au Titanic. Plus jeune se fait le naufrage du Titanic, plus douce est la vie sur la mer. Toute brosse d’être équivaut à vivre instantanément le naufrage du Titanic en soi, Ne reste ‘K”…ue le naufragé, ébloui d’être encore vivant…. dissolution panthéiste de la ”K”…onscience dans la vie ”K”…osmique…

19 mai

ATTA…”K’…UE D’ETRE

16 h p.m. L’être entre doucement dans la pièce. Il revient avec ses fleurs après m’avoir”K”…aressé ce matin. Le parfum de l’éternité envahit chaque cellule de mon ”K”…orps. L’être toujours pareil jamais le même est ”K”…onscient de ce qu’il fait. Tant de beauté de sa part estimpossible sans la ”K”…onscience. Il n’est pas de la nature des choses ”K””..ue l’être se dévoile en son entier en cette vie. Mais ”K”…urieusement, la symphonie de son empreinte porte toujoursla même signature, celle de la relation amoureuse égalitaire. Si le “ çaje (sage) ” n’était pas en dedans de moi, l’être mourrait d’ennui et de chagrin ”K””..ar il n’y a de danse amoureuse ”K”…ue ‘K”…uand l’indivisible est amoureux de l’indivisible dans ce ”K”…ui semble divisé. ”K”…uel mystère pour moi. Pourquoi l’être arrive comme un voleur dans ma vie et ”K”…ue moi je ne puis faire la même chose ”K”…onsciemment dans la sienne ?

21 mai

BROSSE D’ETRE

Je suis aussi incapable de provoquer ”K”…onsciemment une brosse d’être. Il y a un moment précis où dans l’abandon et le dépouillement, je me retrouve en état d’ivresse en relationamoureuse avec la taverne de la vie ”K”…ui m’héberge. …Il semble y avoir une différence entre une brosse d’être et une atta…”K”…ue d’être. Dans une atta…”K”…ue d’être, l’être ”K”…omme le chat cherche sa caresse. Il avance doucement, sensuellement. Il t’agresse artistiquement si tu ne lui donnes pas de l’affection. Dans une brosse d’être, le chat en toi dort, entraînant dans son doux sommeil, l’éternité ”K”…ui l’entoure, le pénètre et le traverse. Et toi tu te saoules dans la taverne de l’être dont les murs sont aux ”K”…onfins même de l’éternité jamais achevée. Et tu t’ypromènes ”K”…omme au paradis, la terre étant le jardin de l’être, l’émeraude du ”K”…osmos.

4 juin

ATTA…”K”…UE D’ETRE

Devenir le réceptacle d’une attaque artistique d’être ”K”…onstitue une apothéose d’éternité absolument ahurissante. C’est ”K”…omme si l’univers dans son infini entier jamais achevé rejaillissait sous la forme de geyser d’énergie au centre de ton “ ÇAJE ”. Et tu deviensinstantanément fondu dans la beauté du tout. Tu es le parfum, de la rose, le chant de l’oiseau, la vague de la mer, la tendresse des nuages, la symphonie du jour ”K”…ui se lève. Tu esl’immensité jamais achevée. Aucune religion n’approche l’être. Le ”K”….antique de l’être est sacré, par sa légèreté stupéfiante, mais non religieuse. Il ne demande pas qu’on le prie, il danse. C’est trop fou ”K”…omment ça se passe. L’être ne parle jamais. Il chante en silence.

6 juin

BROSSE D’ÊTRE

L’abandon ”K”…onduit au voir qui lui fait basculer dans l’être. Une fois dans la taverne de l’être, l’abandon et le voir disparaissent. Ne reste que la va”..”K”…uité du çaje, la visionpénétrante, la non-pensée,la brosse d’être. Une fois dans la taverne de l’être, surgit la danse amoureuse du çaje ”K”…ui fait frémir la nature jusqu’au fin fond de l’univers.

12 juin

ATTA…”K”…UE D’ETRE

Parfois les atta…”K”…ues artistiques d’être sont si intenses ”K”…ue je suis incapable de ressentir mes jambes qui marchent, incapable de travailler, de m’occuper du plus simple problème. Il n’y a rien de plus délicieux qu’une atta…”K”…ue d’être. C’est un vent ”K””..ui t’atta…”K”…ue d’amour dans une béatitude infinie. Le mur entre l’absence d’être et la présence d’être m’apparaît être ”K”…omme un poste de douane où il est passionnant de s’alléger de beaucoup de choses, le passage étant très étroit, très étroit, ”K”…omme si on se dénudait amoureusement de sa raison avant de plonger dans l’eaud’une chûte découverte en forêt. L’être m’a ”K”…uitté en ce moment à 99 pour cent, il reste délicatement présent ‘K”…omme le ciel à l’horizon en toile de fond. Pourquoi en est-il ainsi ? je ne sais pas. Le “ je ” est trop loin du ça en ce moment pour ”K”…ue je sache quoi que je sois je………Ça. ”K”…uand l’être se retire, Tout ce que je “ touche, ” “ sent ”, ou “ voit ” est vacillant. On dirait ”K”…ue je cherche la matière de mes ”K”…aresses, chaque objet étant différent dans son apparence, mais semblable dans son essence. ”K”…omme si la division ne se rappelait de sa magie ”K”…ue par l’intuition passée de son intérieur uni.

18 juin

NOUVELLE ATTA”K”…UE D’ETRE

Vers 13 h. p.m., la vibration de la béatitude s’est reglissée tellement fort à l’intérieur de moi que j’ai dû aller me ”K”…oucher sur un banc. Il m’a semblé que le ”K”…orps était fondu dans le même taux vibratoire ”K”…ue l’univers. La tête attendait. Parfois elle se fondait avec le ”K”…orps. C’est probablement ce ”K”…ui se passe après la mort. Un taux vibratoire qui chante éternellement son silence en un tout. Puis, ”K”…omme ma tête s’ennuyait, j’ai laissé vagabonder des pensées d’un sujet à l’autre, ce que probablement certains appellent le mental. Cette division entre la béatitude du ”K”…orps et la liberté du libre-arbitre qui laisse la folle du logis jacasser est très inconfortable. L’être n’est aucunement gêné par cette division. Je ne peux ”K”…oncevoir le passage sur cette terre sans cette béatitude permanente, libérée de toute souffrance. ”K”…ue chaque citoyen de cette planète n’y ait pas encore accès me semble étrange. C’est pourtant l’état original de l’homme, ce pourquoi, il a été ”K”…réé, sa vraie K…ondition humaine.,

21 juin

TENTATIVE DE BROSSE D’ETRE

J’ai essayé toute la nuit d’entrer dans la taverne de l’être par moimême. Impossible, impossible. ”K”…omment se faitil qu’aucun chemin ne semble mener à l’être ? Que de ””K…uestions sans réponses.Puis soudain, à mon insu, me voilà ivre dans la taverne de l’être. Aucun goût d’être connu, reconnu, riche, célèbre. ”K”…ue du bonheur d’être. ”K”…omme un brin d’herbe rythmant le vent au milieu des hommes pressés par le temps ”K”…ui marchent aveuglément vers le cimetière de leur vie.

16 juillet

ATTA”K”…UE D’ETRE

Ça faisait presque vingt jours ”K”…ue je n’avais pas eu de relations avec l’être. Puis hier soir, vers 22 heures, en me ”…ouchant, j’ai senti sa venue prochaine ”K”…omme le vent annonce une douceur de vivre. J’étais ”K”…ouché contre le ”K”…orps de ma douce. Elle m’a souhaité une nuit magnifique. Je lui ai dit qu’elle le serait. Je n’ai jamais osé lui dire ”K”…ue l’instant présent s’en venait, de peur ”K”…ue ce soit mon imagination qui me joue des tours. L’air autour de moi est devenu frais ”K”…omme la rosée du matin. Le “ cela ” s’estavancé amoureusement, ”K”…omme une maîtresse. Je reconnus le feutré de ses pas, la douceur de son affection. Puis le cela a fait éclater la perception ”K”…ue j’ai de mon ”K”…orps. Lesmilliards de cellules en moi-même se sont mises à chanter la visite de l’univers. Ma tête fut tout étonnée ”K”…ue “ cela ” puisse se produire. L’enveloppe ”K”…ui retient toutes ses cellules ensemble est devenue très mince, presque sans aucune sensation. Je le sus parce ”K”…ue chaque fois que ma ”K”…ompagne touchait ma chair, je ne sentis presque rien. Chaque relation avec l’être est à la fois différente et semblable. Je fis pour la première fois l’expérience d’une nuit complète et parfaite de béatitude. Ma ”K”…onscience resta toujours libre,jamais délirante ne fusse un instant. Ma pensée logique à son minimum de fonctionnement. Mon ”K”…orps incapable de se séparer de la bonté de l’instant présent par lui-même, absolument incapable. Et la folle du logis dormit profondément toute la nuit, bien ”K”…ontente d’avoir desvacances imprévues.

24 juillet

BROSSE D’ÊTRE

Ce ”K”…ui m’a impressionné cette nuit, c’est la dissolution instantanée de l’ego à la première seconde du rapport à la taverne de l’être. Cela semble fonctionner ”K”…omme ceci.”K”…omme un jeu de lego. L’ego se reconstruit lorsqu’il sort de l’être, se dissout lorsqu’il entre en lui, en étant chaque fois de plus en plus émiettable, de moins en moins noyau dur. Il est possible que l’ego soit un outil indispensable pour fonctionner en société, permettant à la personnalité de ”K””..omprendre les règles sociales. Sans ego, on est infirme socialement, mais au niveau vibratoire, un oiseau qui vole infiniment haut au-dessus de la ”K”…ondition humaine. Il n’y a pas d’élus ou de nonélus. Que des précurseurs. L’être est accessible en abondance à tous, mais, on ne ”K”…onnaît encore aucun chemin qui y mène. “”K”…ue de mystères, ”’K”…ue de mystères. Je suis un saoulon de la taverne de l’être. Trop saoul pour avoir le moindreintérêt à chercher des réponses.

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage.

EGO SUM PAUPER

NIHIL HABEO

ET NIHIL DABO

seule la chaleur de ma voix

peut me faire renaître

grâce à la noyade virtuelle

sous de milliards de bitts d’informations dépersonnalisées.

***(paquet de bitts…paquet de bitts…paquet de bitts…)***

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rès cher Pierre,

J’aurais éprouvé un brin de tristesse en ce matin de Noël, si je n’avais pas trouvé un message de vous à mon réveil… vous êtes devenu important et précieux pour moi…

Je me lève à 8 heures, de vraies vacances. Je savoure, le temps qu’ils sont tous là autour de moi… le 28 décembre chacun va reprendre le fil de sa vie… et je vivrai de mes doux souvenirs….

Parfois  le destin frappe sans prévenir… hier nos précieuses vacances auraient pu tourner au cauchemar… En arrivant ici David à déblayé un coin du lac pour faire une patinoire… après avoir vérifié l’épaisseur de la glace, bien sûr. Et hier, comme il y avait des traces de motoneiges un peu partout, il a décidé de traverser à l’île d’en face avec Evangeline… À mi chemin, la glace a soudainement cédé sous ses pas et il s’est enfoncé dans l’eau… il ne sait pas trop comment… poussé par l’adrénaline et en pensant à sa fille… il s’est extirpé du trou et ils sont revenus sur la terre ferme. Heureusement ce n’était pas loin du chalet, il n’a pas eu le temps de geler… mais il est revenu trempé jusqu’à la taille…

Quelqu’un veillait sur lui…

Un incident qui n’a pas gâché nos vacances… et qui prendra certainement de l’ampleur au fil des récits que David en fera… 😉

Je vous joins une photo de notre groupe, en vous souhaitant à Gaëlle et vous, un merveilleux jour de Noël!

 

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Incroyable ce qui vient d’arriver à David….j’ai l’impression que cet événement va vous souder en joie d’être ensemble et en intensité.. en délicatesse à prendre soin du rêve des uns des autres….. en écriture tout autant qu’en vision de l’avenir…

Voici un Noel que vous n’oublierez jamais:))))))))))))))

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de mon côté

 

Raymond Louis Laquerre, Michel Claveau et moi devions avoir une rencontre aujourd’hui le 25 décembre 2021… Mais comme je lui ai dis… Gaelle étant d’une santé très fragile… Je ne pouvais me permettre de prendre la moindre chance avec la vitesse fulgurante du nouveau variant de la covid….

Nous avons vécu sévèrement ces passages obligatoires aux hôpitaux et le plus fou, c’est que s’il fallait recommencer , ce serait un cauchemar certain… Je vais donc aller prendre mon 3ieme vaccin le 27 décembre… mais je vous avoue Claire… que je fais tout pour que Gaelle ait toutes les chances de son côté de vivre la beauté de son rêve….

alors merci à la vie d’avoir gardé mon David vivant……. David est important pour moi… non as à cause d’Orizon… mais parce que la vie m’a offert le jaillissement et la joie que procure la rencontre d’un vrai rêveur……. ça fait toute une différence dans mes nuits et jours consacrés à la marche vers le prix Nobel pour notre équipe des rêveurs équitables… Un rêveur ou une rêveuse trouve tout à fait naturel ce qui paraît fou et irratiionnel pour celles ou ceux qui n’ont pas encore accès à la poésie de la beauté du monde… Le fils ayant l’étoffe de la mère….. je me sens en silences-cathédrales quand je pense à vous deux et je peux poursuivre cet ascétisme intense consacré à l’oeuvre qui m’habite… une nano-citoyenneté planétaire pour que les enfants de la planète terre puissent avoir le droit reconnu internationalement à une vie personnelle oeuvre d’art… et cela commence par un pari politico-poétique…d’un vagabond:)))))))

bonne suite à vos vacances

salutations à ma jeune poète Joséphine

Pierrot vagabond…..

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Mon cher Fred

Comme mes Noels depuis quelques années sont consacrés à la réclusion enchantée en vue d’un doctorat en métaphysique ontikhative …. j’aimerais te dire merci… d’être d’une si grande fraîcheur poétique dans la vie d’une collectivité …. c’est beau à voir de ce côté-ci de l’abs-xistence (l’abs-xistence dans mon traité des avbs est une vie aspirée par un rêve big bang)

De mon côté… j’ai mis ma vie à ces deux questions… quel est ton rêve? et comment on fait dans sa vie pour serrer la main à l’impossible?

C’est donc le chercheur-vagabond qui te salue bien humblement

et te soubaite un joyeux Noel

Pierrot…

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Joyeux Noel Joséphine

La poésie… c’est comme un petit lutin qui se serait perdu dans les bois de l’impossible… et qui soudain danse juste pour le plaisir de se dire…j’ai confiance en la vie, j’ai confiance en mes rêves… et tout va bien aller

Pierrot, ton vieux poète

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on

Cher ami, Pierrot

 

C’est tout à ton honneur de prendre soin comme tu le fais depuis deux ans de ton amie Gaelle.

Tu as raison de te donner le titre de guerrier vigilant, mais généreux comme l’était François D’Assise.

Passe un très beau Noël et transmets mes meilleurs vœux à ton amie Gaelle.

 

Raymond-Louis

 

P.-S. Parmi mes vieux chums tu es un des rares à m’appeler par mes deux prénoms et sache que cela me fait chaud au cœur et que je le l’apprécie énormément. Quand mes vieux amis, tels que André Caron, Pierre Angers et Michel Guignard, m’appellent Raymond, j’ai l’impression d’être aspiré dans un passé qui ne correspond plus à ma réalité d’aujourd’hui. Raymond est mort le 25 avril 1981 dans l’avion qui le transportait de New York à Bruxelles et Raymond-Louis a débuté sa nouvelle vie en faisant de l’autostop à la sortie de Bruxelles le 26 avril 1981. Je me dirigeais alors vers Paris pour ensuite prendre l’autobus en direction d’Athènes où j’ai pris un mois de repos pour recharger mes batteries. Le voyage initiatique qui a duré 32 mois s’est terminé le 19 décembre 1983. Je suis arrivé de Burlington en autobus et en passant sur le pont Champlain il y avait une légère neige qui tombait sur Montréal. Tu ne peux pas imaginer la joie que j’ai ressenti à ce moment-là d’être accueilli comme sur un tapis blanc royal. Je venais d’accomplir un périple incroyable et je m’étais alors dit, à l’instar d’Eugène de Rastignac à la toute fin du Père Goriot (Et maintenant, à nous deux Paris) : « Et maintenant, à nous deux Montréal ».

 

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Cher Denis,

Il n’y a pas une journée ou je ne me dis pas intérieurement… non mais quand même… on a été des rois heureux durant 18 ans

 

Pierrot

 

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joyeux Noël mon ami,

 

Les plus belles années de ma vie… je te fais signe dès que je passe par Montréal.

 

À bientôt,

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Cher Denis

 

faisons de chacune de nos rencontres un événement d’amitié oeuvre d’art qui honore

l’exceptionnel que fut notre complicité scénique et cinétique (dans le sens d’avoir fait plus de route que de scène (

 

profondément reconnaissant pour ton excellence

qui ne s’est jamais démentie à mon égard

Pierrot

 

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Bonsoir Pierre,

Votre frère Claude a partagé votre chanson Noël party sur sa page Facebook… une magnifique chanson… un belle interprétation familiale…
Bonne soirée de Noël.
Tendresse.
Claire

Claire Bergeron

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Chère Claire

Le Noel party … fut un hymne composé  pour que mes frères et soeurs puissent chanter ensemble notre enfance musicale…et j’avoue que chacune des paroles de cette chanson reflète la beauté du monde jaillissant entre les montagnes de notre petite ville de La Tuque ….. qu’un jour jaimerais vous raconter., lentement, trèssssss lentement ….. le meilleur de mon père et ma mère y étant mis en écrin poétique…

La musique fut notre professeur de liberté abs-xistentielle… Mon père nous faisait chanter à 5 vois quand nous étions jeunes, ce qui m’a permis, une fois rendu à Montréal de reprendre le meme modèle avec les Contretemps…

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J’ai comme eu besoin que la musique de mon enfance devienne métaphysiquement et philosophiquement professeur de liberté d’une humanité oeuvre d’art…

Comme vous pouvez le constater… je n’ai jamais eu un argument négatif ni avec mon père et ma mère, ni avec mes frères et soeurs.  ….  je ne fus qu’habiter par un rêve trop grand pour être distraits par des structures familiales….et comme j’ai eu peur de me perdre… J’ai fui… et sans doute, autour de moi, on n’a pu comprendre ce que moi-même j’ai mis tsnt d’années à formaliser théoriquement…. et sans doute moi-même, pour ne pas rater l’oeuvre d’une vie… je continue à me réfugier dans les silences cathédrales en espérant que mes proches sauront me pardonner…. même si ma faôn de faire reste un pari difficile à tenir…

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et vous voyez la grandeur de mon frère Claude…..Magnifique quand même non? .  bien sûr que …. comme je n’ai pas de téléphone, je fuis les réseaux sociaux… je cherche LA POÉSIE INTRINSÈQUE DE L’IMPOSSIBLE HEUREUX AUTO-RÉFÉRENTIEL…en prenant le pari qu’un simple vagabond saura par son épopée poétique ouvrir une brèche nano-politique dans la conscience planétaire pour le bien commun des méprisés, des affamés, des sans papiers, …..

Je recherche la poésie de l’anonymat… de l’homme par l’élégance architectonique de l’abs-chétype hologrammique du vagabond céleste…J’ai tellement peur de rater l’authenticité… que je reste discret…de là l’importance de votre oreille bienveillante, Claire… ….

Mon frère Claude est ma garantie que je n’ai pas trop fait souffrir mon clan , y compris mes enfants… par cette validation que je veux ciseler de mon oeuvre éclectique par ma vie personnelle oeuvre d’art….

15 ans consacrés aux rêveurs équitables, en vagabondant la beauté du monde est en soi un ascétisme très difficile à justifier devant les sacrifices que j’ai imposé à mes proches….en espérant avoir été le plus éthique possible…. en faisant le plus de bien possible à des rêveuses et des rêveurs en difficultés tout au long de ma vie….

Gaelle étant l’apothéose d’un mysticisme du rêve de l’autre dont j,espère en vulgariser les paramètres au travers de mes 45 minutes-confidences pour David… ..

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à vous … je peux le dire, Claire, sans pudeur…

Je ne connais rien de plus étonnant au niveau de la spiritualité que de se consacrer… de prendre le pari du rêve d’une personne humaine autre que soi… tellement impossible en soi… parce que immensément plus grand que les épaules qui le portent… que soudain le feu de l’humanité oeuvre d’art nous embrassent nuit et jour … de ses abs-cepts (la partie de rêvance de tout concept), abs-jets (la partie k-walienne de tout objet relié à une épopée intellectuelle) et abs-pirations (la partie big bang comme porosité du multivers de toute aspiration poétique ontikha-tive renchantée au sens de synchroni-vie-tale, c’est à dire… faites d’événements qui possèdent la trace d’une poésie des ieres fois.)

Aspirée par un rêve big bang, . j’ai vu Gaelle au quotidien se concentrer intrinsèquement sur sa pensée métaphysique même si le département de sociologie à l’université refusait de cautionner le laboratoire original de sa méthodologie comme de son épistémologie, les professeurs n’ayant aucune formation… ni en recherche création, ni en métaphysique de la connaissance de la connaissance comme mode d’étonnement fondamental…

6 ans à réussir tous ses cours doctoraux de sociologie avec très grande distinction… mais aussi 6 ans à vivre les limites empiristes d’un département qui forment avant tout des techniciens et des professeurs futurs fonctionnaires d’un corpus éprouvé….

Le courage de son rêve fut de recommencer… de chercher à travers l’international universitaire…  une personne dans son champ de recherche …pour la diriger.. jusqu’à ce qu’elle rencontre cette  DAME.directrice du département de recherche création en littérature française de l’université de Sherbrooke, spécialiste en épistémologies marginales pour lui dire…. JE PRENDS LE PARI…DE TON RÊVE… ET JE M’EN SENS LA COMPÉTENCE ET LABOTORIELLE ET INSTITUTIONNELLE POUR T’Y AMENER AU DIPL.

Stéphane Martelly

Dans ce creux entre deux universités qui a duré près de 2 ans, en réclusion enchantée dans un tout petit appartement, Gaelle n’a jamais cessé de bâtir l’architectonie de sa pensée… ce qui fait qu’en ce moment, elle a certainement les 2 tiers de son doctorat de modélisé….

La fierté qui l’anime… en ce moment… m’est très émouvante… Cette rigueur dans l’invention et cette didactique puissante dans la monstration autant que dans la démonstration…fera de son entrée à l’université un événement générationnel féminsite important… et je sais que son rêve un jour d’être une chercheuse internationale de pointe dans son domaine à Princeton sera réalité.

J’ai trop lu dans ma vie pour ne pas savoir que nos nuits et jours vécus côte à côte …. dans l’euphorie de la recherche intellectuelle…. représente le cadeau le plus important que la vie m’ait légué.

De là l’importance de l’oreille qu’est la vôtre… Claire… pour que mes mots qui en témoignent sonnent justes… Voyez-vous Claire… prendre le pari que vagabonder la vie sans tricher peut changer la face de l’humanité oeuvre d’art est un pari poétique qui repose d’abord sur l’authenticité du récit… et cette authenticité ne peut se prémunir contre toutt débordement du récit que lorsqu’il est chuchoté k-oeur à  k-oeur à une seule personne…

Comprenez-vous pourquoi en poésie mystique du rêve de l’autre, je suis un guerrier vigilant… je me bats pour la beauté du monde par le rêve…..et comme Gaelle a été gravement malade durant plus d’un an… je deviens profondément responsable que la covid n’entre pas dans son atelier de métaphysique… Quand elle aura réussi son diplôme de doctorat… je pourrai enfin me détendre:)))

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our le 36e Festival de la Baleine Bleue, les gens et associations de la municipalité de Bergeronnes, se sont réunis allègrement pour un défilé aux couleurs de la place…

En compagnie de la Star du village, la Baleine Bleue, Pipounapi, monsieur le maire, Francis Bouchard, déambulait  dans le camion de la municipalité après l’avoir troqué pour une Audi décapotable…

Toujours aux aguets afin d’assurer la protection de son village, monsieur le maire a fait son enquête à la Charbonneau, subito presto, pour en savoir plus, concernant ce vagabond heureux, caché derrière son bâton de pélerin et son sac à dos …

«T’es qui toi?», s’est exclamé monsieur le maire…«Je suis Pierrot Rochette et je suis à faire un doctorat sur le vagabondage», de retorquer la légende vivante des vagabonds, dormant sous un arbre à Tadoussac depuis quelques semaines.

Le co-fondateur de la célèbre boîte à chanson «LES 2 PIERROTS» de Montréal, a tout laissé derrière lui. Depuis 2000, Il erre à travers le Québec, afin de supporter les rêveurs, sous la fondation des Rêveurs équitables. Et il m’a trouvée!!!…moi qui ai tout laissé afin de concrétiser mes rêves, pour l’amour des mammifères marins…

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LETTRE DE MOTIVATION AU NOUS

Comme il reste à peine 2 heures avant la fermeture de votre concours, et que nous avons passé quelques nuits et jours à sculpter une proposition de projet qui nous tient à cœur … pendant que Gaelle peaufine  le descriptif de notre proposition, au nom de nous deux, j’aimerais témoigner, AU NOM DE NOUS DEUX,  de notre joie profondément reconnaissante qu’un tel concours de résidence puisse exister pour des DUOS. Oh… que oui… Nous portons le rêve de nourrir de notre création une telle opportunité…

Comment vous dire …. Notre duo de chercheure-artiste (Gaelle Étémé) et d’artiste-chercheur (Pierrot vagabond) est à la fois, intense, authentique, passionné et des plus atypiques ….. et cela jour après jour, nuit après nuit depuis trois ans, comme peuvent en témoigner des milliers d’heures d’enregistrements-audio dont nous conservons précieusement les archives en vue de nos œuvre réciproques…

Gaelle est une métaphysicienne sociologue doctorante qui s’est découvert en cours de route une véritable passion pour la création de graphes comme mode de connaissance métaphysique de ce que serait une cosmologie de la pensée… pendant que moi Pierrot, je suis un artiste de scène qui après 32 ans de carrière s’est découvert une véritable passion pour la pensée abstraite par le vagabondage de la beauté du monde par l’errance poétique d’une lettre…. LA LETTRE k…. L’ÉPOPÉE DE LA LETTRE k….

Nous portons projet de travailler ensemble comme duo d’artistes-chercheures en résidence ,,,,durant 3 mois dans un projet portant sur la valeur épistémologique du graphe dans le cadre de  l’étiquette de MUSÉE SAUVAGE (Gaelle)  dont l’objectif consiste à réfléchir aux fondements philosophiques de son programme MSI (métaphysique spéculative interactive)… par la mise en actualisation d’une question de fond : QUELLES SONT LES PROPRIÉTÉS ÉPISTÉMOLOGIQUES D’UN GRAPHE?

Pourquoi cette question que porte Gaelle est aussi fondamentale pour moi, Pierrot vagabond,,, parce que durant 20 ans, je me suis conçu comme une LETTRE K, UN GRAPHE,  vagabondant la beauté du monde et que ce qu’en perçoit Gaelle, j’ai expérimenté topographiquement ce qu’elle appelle un MUSÉE SAUVAGE EN MARCHANT LA BEAUTÉ DU MONDE PAR L’ERRANCE POÉTIQUE. Je suis donc pour elle un graphe vivant en dialogue avec sa théorisation d’une métaphysique des graphes et elle est donc pour moi la mise en théorie de ce que j’ai vraiment vécu dans L’ÉPOPÉE DE LA LETTRE K comme graphe marchant la vie dans la mise en musée sauvage dans son errance poétique au quotidien

A l’origine, au début des années 2000, j’avais d’abord écrit un roman philosophique initiatique (www.reveursequitables.com / cahier de presse/ MONSIEUR 2.7K)  qui raconte l’histoire de Monsieur K… , prisonnier numérique qui s’évade d’Internet après avoir franchi 1000 pages dématérialisées de débrits de bitts… avec le rêve de marcher la fraîcheur existentielle de la beauté du monde sans le boulet de l’information enchaîné à l’un de ses pieds, enfin libéré de 1000 pages de placenta ayant permis l’accouchement d’un vagabond céleste. Toute ma démarche consistait à me créer sous forme d’archétype hologrammique .. soit LA LETTRE K SE PROMÈNANT PENDANT 1000 PAGES AVANT DE S’ENFUIR DE LA LITTÉRATURE…. C’est à la librairie alternative recyclo-livres de Victoriaville où j’ai couché sur une table dans la cave comme squatter durant 4 ans et demie, que le point final de l’épopée littéraire de la lettre K  fut posé… La rédaction du 1000 pages étant terminée….. Le lendemain ….. Pierrot le vagabond céleste (la lettre K dans monsieur 2.7k) prit la route sous la forme d’un archétype hologrammique K,(sur you tube, démo pierrot) soit … un petit bonhomme avec 2 bras 2 jambes pour vagabonder ….  d’abord le pays œuvre d’art , pour ensuite infiltrer comme artiste-activiste-humaniste  quatre universités dans le but d’en faire un doctorat atypique et autodidactique à titre de recteur poétique de la connaissance ….

C’est dans ce contexte qu’à l’université du Québec à Montréal….que j’ai rencontré Gaelle Étémé.…  Il y a de cela presque 3 ans maintenant… et nous sommes devenus des amis-chercheurs, respectueux de nos bulles de recherches respectives, dialoguant nuit et jour, 7 jours par semaine par le biais de milliers d’heures d’enregistrements audio …de plus en plus  intrigués elle et moi … par le fait qu’une lettre K devenue graphe hologrammique puisse se concevoir par le vécu même de son errance poétique … COMME POSTURE GRAPHIQUE D’UN MUSÉE SAUVAGE … ce qui a nous permis une question commune à nos deux recherches autonomes? QUELLES SONT LES PROPRIÉTÉS ÉPISTÉMOLOGIQUES D’UN GRAPHE?

Car non seulement, par la lettre K, je fus un graphe qui a pris la route, mais je me reconnais dans son étiquette MUSÉE SAUVAGE au sens ou elle symbolise les propriétés même de mon errance poétique sur laquelle j’aspire à en reconstituer les lois par UN GLOSSAIRE DES ABS … Oui, moi aussi je suis , à ma manière sur la piste de la valeur épistémologique de Monsieur 2.7k comme graphe par son vagabondage de l’errance poétique sur terre…

Nous pensons, Gaelle et moi  que ces trois mois à produire en équipe une épistémologie du graphe à partir de nos deux postures de chercheurs peut constituer topologiquement une avancée incontournable et dans ce projet commun …et ….  dans nos œuvres respectives… pour ma part… doctorat  (Auld, Woodard, Rochette).

Trois mois en résidence à Paris sur l’approfondissement de cette  question de recherche…. Wowwwww ….. Célébrer non seulement notre amitié œuvre d’art, mais une étape essentielle dans ton programme de spéculation métaphysique interactive comme une étape essentielle dans mon projet d’un glossaire des abs par les lois l’errance poétique …. Wowww ….  Je n’ose croire qu’à 72 ans, une telle joie de recherche topographique en équipe nous soit accessible…. Un projet œuvre d’art pour célébrer nos 3 ans d’amitié œuvre d’art par la recherche métaphysique…. Wowwww… .

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Très cher Pierre,

Le temps file trop vite… j’enmagasine du bonheur… de les voir tous aussi heureux, à se rappeler des souvenirs, toujours agréables… ça réchauffe mes années de grand-maman. Quand Kevin est entré dans notre vie, après avoir rencontré Isabelle aux Deux Pierrots, David avait 18 ans…. et moi 47… c’est dire que ce n’est pas hier…

< Le Noel party … fut un hymne composé  pour que mes frères et soeurs puissent chanter ensemble notre enfance musicale…et j’avoue que chacune des paroles de cette chanson reflète la beauté du monde jaillissant entre les montagnes de notre petite ville de La Tuque ….. qu’un jour jaimerais vous raconter., lentement, trèssssss lentement ….. le meilleur de mon père et ma mère y étant mis en écrin poétique… >

Un jour… pas très lointain… vous et moi, d’une oreille à l’autre… d’un cœur à l’autre… on se racontera ce qui a fait nos vies… des instants précieux que j’anticipe avec joie et tendresse…

Bon lendemain de Noël dans votre isolement enchanté.
Claire

Claire Bergeron

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Le temps file trop vite… j’emmagasine du bonheur… de les voir tous aussi heureux, à se rappeler des souvenirs, toujours agréables… ça réchauffe mes années de grand-maman. Quand Kevin est entré dans notre vie, après avoir rencontré Isabelle aux Deux Pierrots, David avait 18 ans…. et moi 47… c’est dire que ce n’est pas hier…

ohhhhh. Claire…..‘J’arrivais du Japon avec les Contretemps quand l’aventure poétique du café St-vincent me propulsa durant 2 ansdans l’univers enchanté du poète Paul Gouin… et c’est parce que la pègre s,empara du café que, protégé par un policier, Jean Perron, Robert Ruel vint me chercher pour fonder les deux Pierrots… le vrai deuil de ma vie fut de perdre la poésie du vieux Montréal … mais la vraie énigme fut en même temps de serrer la main à l’impossible en inventant avec l’autre Pierrot une vision de la joie de vivre par la science de l’animation de foule… qui allait durer 47 ans…

Je ne fumais pas, ne fumais pas, ne droguais pas… et L’autre Pierrot était d’un tel talent si naturel que je me suis mis à théoriser l’interface, les techniques d’animation, le rapport dialectique entre une somme de 800 personnes et sa résultante en une seule âme heureuse d’une condition humaine fêtante… à partir d’une vision de ce que c,est qu’une scène au service de la scène de la vie…

Je rêvais d’un lapin agile qui durerait 100 ans comme à Paris… Je rêvais d’un laboratoire d’animation de foule qui serait associé à l;’université du Québec… je rêvais d’en faire un centre de recherche…

J’ai quitté quand je me suis rendu compte que mon financier rêvait d’argent…  de toujours plus d’argent… 

et j’ai fondé le duo Rochette-Lamarre , et nous nous sommes dotés d’un laboratoire de recherche (l’auberge la Calèche dans les Laurentides) ou durant 18 ans, à recevoir 20,000 personnes par année et à créer des spectacles différents, j’ai pu faire une maîtrise sur le rire…à l’université de Montréal…

Puis j’ai tout quitté à nouveau pour devenir vagabond-poète et faire un doctorat pour qu’une humanité oeuvre d’art puisse surgir à travers des vies personnelles oeuvre d’art, et des pays oeuvre d’art…

15 ans de recherche avec les rêveurs équitables, 2 ans de réclusion enchantée avec Gaelle Étémé métaphysicienne…

ais-je réussi à serrer la main à l’impossible comme me l’avait enseigné mon grand-père Lucien? Je vais peut-être y arriver avec mes 45 minutes confidences… 

De là l’importance de confier l’essentiel à une oreille bienveillante… Vous avez la chance avec votre famille d’emmagasiner de l’impossible ensemble… c’est très précieux cela… Je crois que je fus toujours trop tourmenté de beauté du monde pour donner à mes proches ce que vous avez tellement le talent de faire Claire… 

Ce n’est pas pour rien que je n’ai pas de téléphone, que je cultive un anonymat cathédrale… parce que je suis attisé d’un feu qui me consume nuit et jour …j’adore correspondre par courriel… j’adore parler sur scène… mais quand j’arrive dans la vie… quelle somme de maladresses… JE N’AI ÉTÉ QU’À UN SEUL PARTY DANS MA VIE… ET J’AI AMENÉ UN LIVRE AU CAS OU CE FUT PLATTE.. ET J,AVOUE À MA GRAND HONTE QUE J’AI LU:)))))))))))))))))))))))))))))))))) J’étais mieux fait pour les silences de l’âme et les mots discrets du k-oeur  faut croire…

Dans mon roman… l’hymne de l’éternité de l’instant présent… je décris très bien le chanteur que je fus la dernière année de ma carrière….

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L’ILE DE L’ÉTERNITÉ DE L’INSTANT PRÉSENT

Le dernier été de sa vie, celui de l’an 2000, fut le plus mystérieux de tous pour ceux qui l’avaient connu jeune artiste. Il chantait au théâtre « Le patriote » de Sainte-Agathe durant le souper, et cela six soirs par semaine, juste avant le spectacle des « girls » de Clémence Desrochers. Mais avec cette particularité qu’il s’était arrangé pour qu’on ne le voie pas. Il montait par une échelle jusqu’à la cabane de l’éclairagiste soudée au plafond intérieur et de là, fredonnait les chansons les plus sensibles du répertoire de sa jeunesse dans le Vieux-Montréal.

Renaud chantait dans ce qu’il surnommait lui-même, la plus petite boîte à chansons du Québec, à cause de sa forme carrée avec à peine de la place pour deux personnes debout. Il y déposait côte à côte, son lourd cahier de 800 chansons, de quoi grignoter, une bouteille d’eau et son journal personnel ouvert à la page blanche du soir, alors que, dans son dos, le baladeur d’éclairage frôlait ses épaules de sa rugosité métallique.

Enfin, il pouvait séparer le paraître et l’être, laisser l’expression de sa voix chaude frissonner dans le théâtre avec la délicatesse de l’intimité comme le fait une bouteille de vin à table. Il attendait chaque soir le moment précis ou son ego se dissolvait dans une béatitude totale, toujours la même et jamais pareille, d’une telle beauté qu’il lui arrivait de perdre connaissance de bonheur sur son banc, le visage bien écrasé dans son cahier.

Il s’abreuvait depuis toujours aux frissons de l’éternité. Cela lui semblait si naturel qu’il n’avait jamais pu comprendre comment il se faisait que l’on puisse souffrir. Son corps de 51 ans lui avait toujours paru en état de jeunesse. La pureté de l’âme, la sensation continuelle de flotter deux pieds au-dessus du sol, le rythme lent, amoureux, étonné, charmé. La sensation de ne rien peser, de se fondre dans le tout avec ravissement, de saisir dans ses mains l’air comme des milliers de pépites d’or. Était-il artiste, poète de la vie, amant de l’être ou son enfant naissant encore aux langes ?

D’en haut, il s’émerveillait de la beauté des humains lorsqu’ils partagent un repas. À un point tel qu’il se faisait un plaisir profond de descendre saluer tout le monde, un par un en disant :

Bonsoir
Je suis votre chanteur fantôme
Je vous souhaite une bonne soirée

Il arrivait qu’il s’aperçoive que certains soient émus parce que telle chanson leur rappelait tel souvenir. Dans ces moments-là, il ralentissait la voix, pénétrait le texte pour que l’instant présent se dénude de facticité afin de s’inonder de lui-même d’éternité.

Il résidait depuis trente années, de façon ponctuelle, dans l’ancienne maison du chansonnier Raymond Lévesque, l’homme de « quand les hommes vivront d’amour «

à dix pieds exactement du théâtre de la Butte où était né le mode d’expression chansonnier au Québec. Ce qui lui avait permis de construire, pierre par pierre, de la maison à la butte, un chemin menant sous cette scène historique où un jour seraient déposées ses cendres.

En fait, il vivait en locataire de la vie chez un ami chansonnier à Val-David comme un vagabond emprunte les sentiers qui lui donnent le bonheur de marcher. À cinq minutes à pied de la rivière du parc des amoureux où il aimait s’épanouir en contemplation, huit minutes de l’hôtel la Sapinière où il adorait se bercer dans la balançoire, quinze du Mont Condor où il sautillait la forêt des Alpinistes et quatre du café chez Steeve où il assiégeait discrètement la table du fond, visage enfoncé dans le mur, pour ne pas être dérangé.

Ajoutez à ça un vieux camion 1977 où l’on pouvait marcher à l’intérieur, dormir au fond et lire des heures étendu sur le plancher. Que du dépouillement, que du minimalisme. D’ailleurs dans cette maison de 14 pièces, il n’en habitait qu’une, meublée par un petit lit simple, un réfrigérateur douteux, une dizaine de morceaux de linge et quelques ustensiles.

Était-il si différent des autres ?. Il lui semblait que non.

Il ne fréquentait personne, jamais personne. Il passait seulement dans la vie des gens comme on se croise quelquefois dans la rue. Mais il saluait avec amour ceux et celles dont le cristal du cœur le faisait frissonner de joie à l’intérieur de lui-même.

Par exemple, la femme la plus pauvre du village. Si maigre que le soleil refusait systématiquement de traverser son corps de peur de la faire fondre. Si laide, que les chats, d’une fois à l’autre, refusaient de suivre son ombre rectiligne. Celle-ci, foulard sur la tête, les yeux hagards d’acceptation, semblait immunisée contre quelque regard de qui que ce soit.

Traînant un petit chariot sur deux roues, été comme hiver, elle vendait, pour survivre, les œufs de ses poules, à qui voulait bien en acheter sans jamais mendier un nouveau client. Et quand elle manquait de marchandises, elle allait chez l’épicier du village pour acheter la douzaine que ses poules avaient omis de lui pondre

Cela faisait maintenant près de 25 ans qu’ils se croisaient d’un sourire à l’autre. L’ermite ne lui avait jamais acheté d’œufs. Il ne savait même pas son nom. Il avait maintenant peur qu’elle meure, qu’elle disparaisse de son bonheur de vivre. Il était attaché à elle comme on l’est d’un saule pleureur lorsqu’il annonce de ses plaintes la venue de l’automne.

En cet été 2000, il désirait lui dire autre chose que son habituel admiratif :

Bonjour, Madame
De fait, il modifia :
Bonjour, Madame. Ça va bien aujourd’hui ?

Il lui serra tendrement le bras de ses deux mains. Elle ne fut pas surprise outre mesure.

Vous savez. Continua-t-il,
Ça fait 25 ans cette année que l’on se salue
Et vous ne m’avez jamais vendu d’œufs.

La réponse de la dame pauvre le conquit d’état de grâce :

Ça n’a pas adonné Monsieur

Et ils poursuivirent chacun leur chemin.

Ce qui permit à l’ermite, comme le rituel l’avait dessiné depuis toujours entre eux, de remplir son cœur de cette bienveillance que la vie offre en prime lorsqu’on lui est abandonné.

Il aimait les gens de son village. Mais de loin. Ma Tante Marie s’occupe-t-elle encore des pauvres ? La grande blonde a-t-elle pu aller à sa réunion des alcooliques anonymes ? L’agent d’immeuble a-t-il enfin trouvé l’âme sœur?

De fait, il avait fait des êtres de sa vie au quotidien un manège de respect et de civilité qui tournait magiquement autour de ses silences comme de ses absences. Un matin cependant, un détail annonça de grands bouleversements à venir. Il avait vu Réal Dubois, le propriétaire de la buanderie du village, avec une casquette sur la tête qu’il oublia d’enlever en le saluant, lui qui avait toujours vécu la fierté de l’homme à la chevelure dégagée. Le chanteur pressentit que celui-ci avait un cancer.

Le matin suivant, il croisa Madame Dubois qui semblait différente des autres fois. À travers les années, ils s’étaient dit à peine bonjour ou bonsoir. Mais cela avait créé entre eux une délicatesse telle qu’il pressentit, à son pas vif et saccadé, une détresse inhabituelle. Alors il ralentit le sien au cas où elle aurait aimé se confier.

Réal se referme sur lui-même lui dit-elle
Il rejette mon aide, il se choque après moi
Je n’en puis plus

La femme pauvre aux œufs d’or passa tout près d’eux, puis l’agent d’immeuble, comme ils le faisaient habituellement à cette heure.

Madame Dubois, murmura l’ermite,
Votre homme vous aime comme il vous a toujours aimé.
Il est juste en colère après la vie.
C’est une bête traquée par une maladie dévastatrice.
Il tente de se battre seul
Pour épargner de la souffrance à sa famille

Et tous deux avaient pleuré doucement

Puis un autre événement majeur était survenu pouvant affecter le tournoiement des heures sous forme de chevaux courbant le temps.

Depuis trente ans, il adorait passer en face d’une maison où vivait un couple d’artistes dont il avait toujours admiré la complicité. Ce matin-là, il vit une pancarte à vendre. Même s’il ne leur avait jamais parlé, il ne pouvait supporter l’idée de les voir disparaître de son ordinaire de marche. Alors, il se rendit à l’atelier par derrière. L’homme ciselait, comme il le faisait habituellement à cette heure-là, un morceau d’ébénisterie.

Monsieur, dit-il, je ne vous connais pas
Mais vous ne pouvez pas déménager
Ça fait 30 ans que je me promène devant chez vous
Le rythme amoureux de votre vie de couple me fait un bien énorme
Mon bonheur d’être ne sera jamais pareil
Sans la beauté de votre présence.

L’homme avait été touché. Il lui avait fait visiter l’intérieur de la maison, l’avait présenté à sa femme et même permit de jeter un coup d’œil aux peintures de celle-ci. Finalement, la pancarte fut retirée. Dans la même période, l’hôtel La Sapinière avait déménagé sa balançoire sans l’avertir. Il en avait été blessé. Ce ne serait plus le même rythme, les mêmes arbres, la même beauté d’ombrages. Il était allé voir la gérante pour porter plainte, même s’il n’était pas client. Celle-ci le prit pour un hurluberlu, tout en lui souriant professionnellement.

Une semaine plus tard, Renaud mourut, et je perdis, sans même avoir eu le temps de le revoir, l’amour de ma jeunesse.

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< Le Noel party … fut un hymne composé  pour que mes frères et soeurs puissent chanter ensemble notre enfance musicale…et j’avoue que chacune des paroles de cette chanson reflète la beauté du monde jaillissant entre les montagnes de notre petite ville de La Tuque ….. qu’un jour jaimerais vous raconter., lentement, trèssssss lentement ….. le meilleur de mon père et ma mère y étant mis en écrin poétique… >

nous eumes des parents aimant Claire

un peu comme on entre en monastère en quittant tout, 

je suis entré en métaphysique par le vagabondage de la beauté du monde

en quittant tout.

il m’en reste des débris d ela mémoire du k-oeur

qui ressortent en jaillissement tendres

dans mon journal-blogue

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30 mai 2017  · 

UN DOCUMENT D’ARCHIVES POUR LE CENTRE-MAURICIE

26e Finale des Jeux du Québec, Hiver ’91. Un extrait des Cérémonies d’ouverture des Jeux, aréna Jacques-Plante, Shawinigan. Enregistrée et diffusée à l’antenne de Radio-Canada. – Près de 4000 bénévoles impliqués dans ces Jeux !

«C’est la flamme», paroles et musique: Pierre Rochette (et non Denis Lamarre), orchestration: Claude Boisvert, chanson interprétée par Christine Rochette de Shawinigan (et non Christiane Rochette de Mont-Carmel).

«Je me félicite d’avoir proposé cette mélodie au Comité organisateur. Et tout un feeling d’avoir vécu cette cérémonie sur scène, joignant ma voix à celles de mes collègues du «Chœur des Jeux» (voir photo – dans le coin, en haut à gauche).»

«C’EST LA FLAMME»

– Paroles et musique: Pierre Rochette.

Quand un jeune un matin se lève

Dans l’idée d’aller jusqu’au bout

Il a dans les yeux le plus beau des feux

Celui qui lui vient des dieux.

Le voilà qui va droit devant

Humblement sans dire à personne

Au fond de sa vie brille dans la nuit

Une étoile vers l’infini.

C’est la Flamme mes ami(e)s qui vous unis

Celle qui brûle au fond de l’âme

Comme le feu d’une bougie.

Jeunes garçons et jeunes filles

Que le cœur de la Terre brille

Unissons nos mains à tous les humains

Allumons nos lendemains.

C’est la Flamme mes ami(e)s qui vous unis

N’oublions jamais la Flamme

Pour dire merci à la vie.

 

Claude Rochette

29 mars 2018  · 

Dans l’édition du Nouvelliste du 5 mars 1962, un journaliste non identifié publie un article assez extraordinaire sur la carrière de mon père. En voici quelques extraits: Roger Rochette maîtrise la trompette comme les plus grands trompettistes. Il n’a pas tellement à envier à Louis Armstrong, ni à Brian Smith qui pourtant sont des grands artistes de la trompette. À l’âge de 13 ans, il commençait à étudier la musique plus précisément la culture d’oreille et la maîtrise de la trompette. Trois ans plus tard, il obtenait le diplôme de trompette du Dominion College of Music of Québec. En 1947, il remportait le trophée du Living Room Furniture après avoir gagné un concours semblable à l’échelle provinciale. Roger Rochette a dû se plier à un pendant aussi impérieux que la musique: sa famille. Le foyer qu’il a fondé constitue le complément de la musique dans sa personnalité. C’est le siège de son talent, de son art. Les offres d’emploi qu’il a eues des grands orchestres canadiens et américains n’ont pas réussi à l’éloigner de sa famille. Il est demeuré fidèle. Certes, les grands musiciens ont connu la grandeur de Beethoven, Chopin et Louis Armstrong, et font partie d’une pléiade d’artistes. Mais dame ! Lorsque mourra Roger Rochette, je dirai que les vrais artistes n’ont pas tous connu la gloire.

Claude Rochette

Les 2 Pierrots à La Tuque, en 1982. – Photo: Gilles Berthiaume.

Claude Rochette

En 1979, La butte à Mathieu, à Val David, devient La butte aux Pierrots. – Photo datant des années ’80, une gracieuseté de Ginette Antaya.

Claude Rochette

24 février 2018  · 

SOUVENIR DE MES 11 ANS – Le 16 novembre 1963, l’Harmonie de l’école Champagnat (La Tuque), supportée par une dizaine de musiciens de l’Harmonie de La Tuque, se rend à Montréal afin de présenter un grand concert à la Place des arts. – « La leçon de musique » de la famille Trapp, interprétée avec sept voix d’enfants dont celles de Pierre, Lise, Claude et Hélène Rochette, a conquis d’emblée l’assistance de 3000 personnes qui applaudissent à plusieurs reprises au cours de l’exécution. L’assistance se lève debout pour crier des «bravos» au crescendo de l’accord final. (- Source: Mémoires de l’Harmonie de La Tuque.) Il est bon de souligner que ce concert a été reconduit sur cette même grande scène, le 18 avril 1965.

Le 8 février 1987, le groupe Rochette représentait la Mauricie au prestigieux téléthon de Serge Laprade (paralysie cérébrale). Présenté sur le grand plateau central de la Place Desjardins à Montréal et retransmis en direct sur les ondes de Radio-Québec. La formation Rochette était accompagnée par huit musiciens, sous la direction du pianiste et chef d’orchestre de renommée internationale, monsieur Scott Price. Une belle expérience de groupe !!! – Photo: Photomédia Claude Gill.

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Un jour… pas très lointain… vous et moi, d’une oreille à l’autre… d’un cœur à l’autre… on se racontera ce qui a fait nos vies… des instants précieux que j’anticipe avec joie et tendresse…

 

RACONTER À UNE SEULE OREILLE CET ESSENTIEL QUI NOUS ÉCHAPPE DEPUIS TOUJOURS,,, C’EST PEUT-ÊTRE Ç FINALEMENT SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE

 

BONNE JOURNÉE FAMILIALE CLAIRE…

Bon lendemain de Noël dans votre isolement enchanté.
Claire

Claire Bergeron

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chère Claire,

Plus Gaelle approche de son entrée doctorale à l’université de Sherbrooke, plus je vois ces dernières années consacrées à la réclusion enchantée en pensée abstraite prendre de sa richesse au niveau du partage qu’elle pourra effectuer au niveau de ses inventions métaphysiques comme fondement de sa recherche-création en sémioiages.

Non seulement nous avons des centaines d’enregistrements audio qui témoignent en direct de l’effervescence intellectuelle de chacune de ses inventions en pensée pure, mais nous avons aussi plus de 3000 graphes dont la genèse est archivée sur son site Ello

e qui m’impressionne le plus dans sa démarche conceptuelle… c’est cette puissance architectonique de la logique d’invention qui orchestre l’oralité de ces audios… Vraiment étonnant… Cette lenteur, cette précision du vocabulaire, cette fraîcheur du verbe et de la posture d’enquêteuse… de détective du réel… qui fait que l’on se sent vraiment complice d’un monde inconnu…

et en plus… j’ai eu l’honneur de participer à ses ateliers de la méthode… qui seront la base de cet observatoire du merveilleux que Gaelle va créer au cours de son doctorat à l’université de Sherbrooke… dans lequel sera déposé le doctorat populaire des 15 ans de recherche des rêveurs équitables, prélude à un colloque international sur les dimensions du rêve…

Sa maîtrise en sociologie ayant méritée une mention d’honneur….. son doctorat , j’en suis convaincu la réseautera internationalement dans son champ de recherche.

‘est dire à quel point Claire, j’apprécie le fait de vous raconter tout cela, jour après jour… Des fois, j’ai l’impression qu’il y en a tellement que juste le fait qu’un étranger me demande… que faites-vous dans la vie?:)))))) Je m’épuise avant même d’ouvrir la bouche… CAR ‘,ESSENTIEL NE SE DIRE POÉTIQUEMENT BIEN QU’À UNE OREILLE PARTICULIÈRE……

et on dirait que l’essentiel en moi n’en finit plus de chanter et l’impossible et les lois de la beauté du monde par le rêve big bang… et c’est cela que j’essaie d’encapsuler dans mon 45 minutes-conférences… sous la forme d’un grand-père venu de nulle part, mon grand-père Lucien, qui dans des mots de tous le sjours, vient poétiser de façon accessible à tous, ET CELA À TRAVERS MOI DEVENU MOI-MÊME GRAND-PÈRE À MON TOUR ,  une démarche métaphysique qui prend la forme d’un traité des abs dans une démarche doctorale… mais qui prend quand même la forme d’une sagesse populaire au service du plus petit d’yune assemblée corporative:)))..

Juste le fait que je m’adresse à une rêveuse, dont le fils est un rêveur… me rend euphorique au quotidien…c’est comme si je m’étais libéré de tout faux pas qui pourrait être relié à quelque reconnaissance que ce soit de plus d’une personne… La soif de dire poétiquement ce qui a été vécu poétiquement vise le fil d’or de l’intelligence de l’oreille d’une personne, qui m’en nourrit de sa poésie du vivre à son tour… en tout cas chez moi…

bonne finale à votre belle assemblée de famille Claire

Pierrot

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TOUT ARSENAL AXIOMATIQUE POÉTIQUE (CE QUE LA SOCIOLOGUE GAELLE ÉTÉMÉ APPELLE HYPOTHÈSE FOLLE) PEUT SE DÉCRYPTER COMME UNE FRACTALE OEUVRE D’ART, AU SENS DE L’OPÉRATIONALITÉ MÊME DE LA QUESTION AXIOMATIQUE AUTANT QUE DE L’OUVERTURE D’UN NOUVEAU CHAMP DE RECHERCHE PARADIGMATIQUE…. JE SAIS QUE NOTRE DOCTORAT (AULD, WOODARD, ROCHETTE) PORTERA L’AVENTURE ABCEPTUELLE AUTANT QU’ABJECTALE À UN TRÈS HAUT NIVEAU DE LOGIQUE QUANTO-COSMOLOGIQUE JUSTE POUR AVOIR OSER FONDER AXIOMATIQUEMENT LES ÉTIQUETTES FLOTTANTES DU MULTIVERS (RÉFORMANT MÊME LES ARCHÉS DE LA LOGIQUE ARISTOTÉLICIENNE) À L’INVENTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE SUR TERRE PAR L,ARCHITECTONIE MÊME D’UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS MULTIVERSIELS DE LA MÉMOIRE DU COEUR… LE COEUR DE L’HUMAIN OEUVRE D’ART ÉTANT LA FRACTALE-POUPÉE-RUSSE DU COEUR DE L,HUMANITÉ OEUVRE D’ART EN DEVENIR PARCE QUE FRACTALE MÊME DU MULTIVERS, LES TROIS ÉTATS SUPERPOSÉS ÉTANT RELIÉS PAR UNE INFINITÉ D’INFINITÉS DE BIG BANG INTRIKÉS PAR ONTHIKATION ET FRISSONNEMENT ONTOLOGIQUE DANS UNE MÉTAPHYSIQUE POST-QUANTO-COSMOLOGIQUE À L’AURORE MÊME D ENOUVELLES ÉNIGMES ÉPISTÉMOLOGIQUES QUE LA RAISON SEULE NE PEUT SOUMETTRE.

AUGUST 4, 2019 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

La vie de chercheur est passionnante quoique des plus arides… Peu d’argent, peu de vie sociale… tout ça pour la passion de comprendre ce qui n’a jamais été compris avant soi… Mais c’est aussi un privilège de la vivre au nom de l’humanité et de sa condition humaine en quête de TRANSPÉRANCE MULTIVERSIELLE.

De l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire par le champ constellaire du cœur multiversiel surgira peut-être un droit inaliénable à une vie personnelle oeuvre d’art pour les miilliards d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre sur terre

Pierrot vagabond

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< La soif de dire poétiquement ce qui a été vécu poétiquement vise le fil d’or de l’intelligence de l’oreille d’une personne, qui m’en nourrit de sa poésie du vivre à son tour… en tout cas chez moi… >

Je partage cette soif, très cher Pierre!

Je vous reviens plus longuement de retour chez moi…

Claire

Claire Bergeron

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ous devez avoir accumulé des trésors d’émotions dans cette incroyable odyssée familiale

ou Davis a failli y laisser sa vie… Comment vous sentez-vous?.

Je continue avec grande joie à réfléchir et créer mes 45 minutes-confidences pour David… .et paralllement j’écoute Henri Guillemin pour réfléchir aussi à ma philosophie de l’art oratoire… Je vais bientôt reprendre mes marches de nuit, plus sécuritaires que celles de jour, pour inventer à haute voix et une performance  et un public… afin de danser un rythme soyeuz et heureux…

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Ici, nous avons pris conscience de la gravité de la covid qui s’accentue depuis quelques jours…… Gaelle étant inquiète pour moi (à cause de mon âge) et moi pour elle (à cause de tous les séjours dans les hôpitaux que nous avons dû effectuer durant plus d’un an),… et nous en sommes venus à la conclusion sur l’importance de nous encabaner le temps de se faire un meilleur jugement..sur le niveau de risque versus le varian Omicron..

J’ai retardé mes rencontres avec Arnaud, Ramond-Louis Laquerre et Danielle… jusqu’au 15 de janvier …au moins le temps que mon 3ieme vaccin, que j’ai reçu hier,  fasse effet….. puis nous prendrons ici une décision d’équipe… en fonction de la responsabilité que nous avons l’un versus de l’autre dans l’appartement..

C’est donc bien humblement que j’aimerais nous suggèrer., vous et moi ,d’aller dans le même sens… Ce serait catastrophique si la moindre négligence imprévue de part ou d’autre…  nous conduisait dans des situations hospitalières dont il est de plus en plus difficile d’évaluer la possibilité même de pouvoir bénéficier des services adéquats…

qu’en pensez-vous Claire?

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COURRIEL À ARNAUD

 

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

sam. 25 déc. 10:13 (il y a 3 jours)
À Arnaud

il est temps de faire de notre amitié une oeuvre d’art

même si le temps de la covid

va me rendre plus prudent

dans mes déplacements

vu la santé fragile de Gaelle

joyeux NoeL

Pierrot

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COURRIEL D’ARNAUD À PIERROT

Merci pour tes bons vœux !

Je passe la semaine avec les enfants et bien sur les ordinateurs…

Prends bien soin de ta chère Gaëlle.

Je crois comprendre que je te verrais pas avant le 5  janvier (fin des vacances) .  Viens quand tu veux en tout cas.

Amitiés,

Arnaud

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COURRIEL DE PIERROT À ARNAUD

effectivement mon ami, j’attendrai 2 semaines après mon 3ieme vaccin avant de bouger de façon sécuritaire

au grand plaisir de se revoir:)))

Pierrot

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bon réveil chère Claire

Pierrot

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Très cher Pierre,

Excusez mon retard à vous répondre… ça bouge beaucoup chez moi. Je devais me retrouver en solitaire, hier en fin de journée, ce qui ne s’est pas produit… Ma fille sera la dernière à partir vers 17 heures avec Joséphine…

Je vous reviens en soirée.

Claire

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Bonsoir Pierre,

Voilà ! J’ai retrouvé la douce symphonie de mon silence… Nous avons vécu des moments extraordinaires et inoubliables, en famille, juste nous dix. Quelque chose qui n’était jamais arrivé auparavant, car habituellement lorsque nous étions ensemble d’autres personnes se joignaient à nous. Les enfants ont patiné, glissé, tous les jours nous avons fait une randonnée de 3 km… j’adore marcher sur un sentier en pleine forêt… Parfois en suivant le cours d’un ruisseau… Joséphine s’est même déchaussée pour patauger dans l’eau glacée… Il y a eu aussi nos superbes repas en famille, nos tournois de billard… je n’avais pas joué depuis au moins trente ans… le matin de Noël que les petits adorent… Comme vous le dites si bien, j’ai accumulé des trésors d’émotion dans cette incroyable odyssée familiale.

David se moque gentiment de moi à cause de ma frayeur quand la glace a cédé sous lui. Il avait loué le chalet l’été dernier et il savait… paraît-il… que l’eau était peu profonde à cet endroit. Quoiqu’il en soit, il était nerveux… et très mouillé, quand il est entré au chalet avec Évangéline… Je crois qu’il me rassure pour éviter que je fasse des cauchemars… mais bon, c’est du passé, tout le monde est sorti indemne de notre agréable retraite.

Isabelle et Kevin devaient repartir aujourd’hui sur deux vols différents, qui décollaient à quelques minutes d’intervalle, aux alentours de midi. Aussi, ils avaient pris une chambre d’hôtel pas loin de l’appartement de Rosalie, afin de pouvoir se rendre ensemble à l’aéroport. Il y a beaucoup de changements sur les vols actuellement… plusieurs agents de bord sont infectés à la COVID… aussi, le vol d’Isabelle a été reporté à ce soir, 20 heures… alors hier, elle est revenue coucher chez moi avec Joséphine. Elles sont parties il y a une heure… et dans ma demeure, le silence a repris ses droits. J’ai adoré le temps passé en famille… mais je suis heureuse de retrouver le calme de ma maison…

Tout comme vous, je suis consciente de la gravité de la COVID – je recevrai ma 3ème dose le 6 janvier – aussi, je vais m’isoler pour un bon moment. J’ai annulé mon souper de demain soir, je recevais mon frère Daniel et Joanne, sa conjointe ; mes premiers lecteurs. Nous allons plutôt nous rencontrer en apéro FaceTime. David reçoit le frère de Laurence, pas vacciné, pour quelques jours avec ses deux enfants qui reviennent de chez leur mère, en Abitibi… alors je ne reverrai pas David et les siens, en présentiel pour un moment… en espérant que personne ne soit contaminé chez lui…

Quel voleur de temps… que ce méchant virus et ses amis les variants ! Il est dit que le temps que l’on prend à rêver un événement est aussi précieux que le moment lui-même… Alors j’ai mis dans mes rêves à venir ce jour où vous pourrez enfin venir chez moi… votre présence dans mon antre n’en sera que plus appréciée… nos échanges magnifiés…

Vous pourrez partager avec moi la douce symphonie de mon silence…

Bonne soirée, cher ami.

Claire

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hère Claire,

En ces temps de covid…  il m’apparaît tellement essentiel d’être bien attentif à l’autre à travers des expériences de confinement social qui sont étrangement plus surréalistes qu’autre chose……

Ici, nous nous concentrons sur le travail … intellectuel…

Je réfléchis jour et Nuit sur mon 45 minutes-confidences…  CROIRE À L’IMPOSSIBLE… Je cherche à tisser, dans le ier 10 minutes… la puissance d’un simple mot… Je t’aime…. comme fondement impossible de la poétique d’une condition humaine qui demande à ce qu’on tombe amoureux de son rêve avec la même force que dans sa vie, on est parfois tombé amoureux d’une autre personne…

j’en suis rendu à cette version….

en vous souhaitant un bon réveil de créativité ce matin…

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-1a) MES TRÈS BONS AMIS … SAVEZ-VOUS CE QUI EST LE PLUS EXTRAORDINAIRE DANS LA CONDITION HUMAINE … DE CHACUNE DES PERSONNES …  PRÉSENTES … ICI …. CE SOIR …  DANS LA SALLE ?

1-1b) C’EST LA TRÈS … TRÈS … GRANDE POÉSIE … QUI SURGIT PARFOIS…  D’UN SEUL … JE T’AIME … COMME SI TU  CRAQUAIS UNE ALLUMETTE… QUI EMBRASAIT… TOTALEMENT … LE K-OEUR DE L’AUTRE…

1-1c) JE PENSE QUE… TOUT LE MONDE A DÉJÀ VÉCU ÇA … AU MOINS UNE FOIS DANS SA VIE…

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1-2a) COMME PAR EXEMPLE…  LA TOUTE IÈRE FOIS…QU’ UN TRÈS GENTIL JEUNE HOMME…RENVERSÉ PAR UN COUP DE FOUDRE… QUI LUI A TRANSPERCÉ LE K-OEUR.. RÉUSSIT ENFIN ….À ESCALADER L’HIMALAYA DE SA TIMIDITÉ….  POUR DIRE  À SA BIEN-AIMÉE… JE T’AIME… JE PENSE QUE TOUT LE MONDE VA ÊTRE D’ACCORD AVEC MOI POUR DIRE QUE …C’EST D’LA TRÈS TRÈS GRANDE POÉSIE….

1-2b) MAIS SI … EN PLUS…. SA BIEN AIMÉE LUI RÉPOND… MOI AUSSI JE T’AIME…   …..  IL EST POSSIBLE QUE LE K-OEUR DU JEUNE HOMME LUI DÉBATTE DE TOUS LES BORDS… QUE LE CORPS  VEUILLE LUI SORTIR DU K-ORPS.. QU’Y VA Y AVOIR DANS SES YEUX …DES LARMES DE JOIE …  PIS DANS SES PIEDS… UNE PAIRE DE BOTTES POUR ALLER PLUS LOIN DANS VIE… …

1-2c) C’EST PEUT-ÊTRE ÇA QU’ON APPELLE… SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE…

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 C’EST UNE DRÔLE D’EXPRESSION HEN… SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE… QUI NE RÊVE PAS QUE ÇA LUI ARRIVE …. AU MOINS UNE FOIS DANS SA VIE? …

1-3a) VOYEZ-VOUS, SUR LA  TERRE, ON EST 7 MILLIARDS, 800 MILLIONS…. MAIS MOI JE PRENDS LE PARI QUE… N’IMPORTE OU SUR LA PLANÈTE  QUAND Y EN A UNE PERSONNE HUMAINE QUI SE LÈVE DEBOUT POUR DIRE… AYE GAGNE… JE M’EN VAIS VOUS RACONTER ….LE PLUS IMPOSSIBLE DES JE T’AIME….  QUE J’AI VÉCU DANS MA VIE… C’EST UNIVERSELLEMENT DE LA TRÈS TRÈS GRANDE POÉSIE.

1-3b) C’EST DONC À PARTIR DE CET UNIVERSEL DE LA TRÈS TRÈS GRANDE POÉSIE HUMAINE SUR TERRE… QU’À MON TOUR… J’AIMERAIS VOUS RACONTER LE PLUS IMPOSSIBLE DES JE T’AIME QUE J’AI  VÉCU DANS MA VIE … C’EST-À-DIRE… LA MANIÈRE DONT MON GRAND-PÈRE LUCIEN  M’A DIT JE T’AIME …  QUAND J’ÉTAIS P’TIT GARS…

1-3-c) VOUS ALLEZ ME DIRE… C’EST QUOI LE RAPPORT … ENTRE …LE JE T’AIME ISSU D’UN COUP DE FOUDRE PIS …LE JE T’AIME DE D’UN GRAND-PÈRE POUR SON PETIT FILS ? PEUT-ÊTRE QUE LA RÉPONSE SE CACHE DANS LE POÈME QUI VA SUIVRE:

……………………

1-4 a) MON GRAND-PÈRE M’RACONTAIT QUE…

Noel dans l’ancien temps c’tait pauvre
l’hiver glaçait même le parquet
le d’ssus du poêle tournait au mauve
le sapin pis les chandelles brillaient

j’collais la famille contre moé
des vous aime pour les réchauffer
l’IMPOSSIBLE dans l’bas de l’escalier
était gêné d’nous r’garder

Noel , dans l’ancien temps c’tait chaud
Non mon jeune, je suis en train de te mentir
mes je t’aime me bloquaient dans l’dos
me sentais pas capable des dire

mais la nuit de Noel j’brisais mon mur
mes deux gros bras parlaient pour moé
quand tout l’monde dormait ben dur
j’faisais l’tour pour les embrasser

à Noel, c’t’année, on va t’être deux
moé pis ma belle Lumina qu’est décédée
a pourra lire dans mes pensées
mes je t’aime d’homme qui ont bloqué
à tous les Noel de mon passé

excusez-la. 

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1-4b) MON GRAND-PÈRE LUCIEN… PARCE QU’Y ÉTAIT PAS CAPABLE DE DIRE JE T’AIME… IL L’AVAIT REMPLACÉ PAR LE MOT … IMPOSSIBLE… JE ME RAPPELLE DU SOIR OU IL M’A RÉPÉTÉ…  TROIS FOIS …  LA MÊME PHRASE: MON CHER P’TIT GARS…

1-4c) DANS LA VIE… SEUL… L’IMPOSSIBLE EST VRAI. (3)

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Très cher Pierre,

J’ai l’agréable sentiment que ma présence dans votre vie, avec l’amour comme raison d’exister, teinte tout doucement de Je t’aime la trame de votre 45 minutes confidences… C’est tellement vrai que la réalisation d’un rêve passe d’abord par l’amour dont nous l’enveloppons au départ… et dans l’amour que nous continuons de lui donner par la suite. Un rêve, porté sur les ailes de l’amour, peut atteindre les plus hauts sommets du monde… transperçant dans sa folle envolée le mur de l’impossible…

Au cours des derniers jours, c’est à profusion que j’ai distribué des Je t’aime… et que j’en ai reçu en retour, bien sûr ! J’ai habitué ma belle gang, incluant les hommes, à dire et répéter des Je t’aime… Avant que la pandémie stoppe nos élans, j’ai beaucoup voyagé avec David et sa famille. Depuis qu’il est bébé, Édouard a toujours partagé ma chambre… je le revois arriver, à diverses occasions, des vêtements plein les bras, pour venir s’installer avec moi. Encore cette fois-ci nous partagions une chambre… à douze ans, il dort encore avec ses peluches, je trouve ça merveilleux… tout en sachant que ce beau temps achève… Tous les soirs et tous les matins, il me dit des Je t’aime, en se collant contre mon épaule. À leur lever, j’accueille aussi mes quatre petites-filles, avec des câlins et des Je t’aime. Souvent au cours de la journée, j’enlace mes enfants, David et Isabelle, pour leur dire des Je t’aime à leur tour. Je suis un peu plus intimidée à faire ces gestes d’affection avec mon gendre et ma bru… mais je profite de notre temps ensemble pour leur rappeler de beaux souvenirs. Comme avec Kevin… ça fait rire ses filles que je parle de ses débordements d’émotion à la naissance de chacune d’elles… lui, un informaticien, si impassible dans son quotidien, qui a des Je t’aime qui bloquent dans la gorge, comme pour votre grand-père Lucien… Laurence est une véritable soie, et tellement une bonne maman… je le lui fais souvent remarquer.

Je suis donc revenue chez moi le cœur rempli de leurs Je t’aime à tous… de quoi me tenir l’âme et le cœur au chaud pour la difficile période à venir.

En ce moment, j’ai mis mon travail de création de côté. Juste avant les vacances, j’ai reçu en PDF la version finale de mon roman à paraître en mars prochain, que je dois réviser, lire les corrections, les approuver ou les refuser… une brique de 460 pages, un travail que je dois remettre au plus tard le 7 janvier. J’ai amplement le temps…

Malgré ces temps surréalistes…

Je vous souhaite une excellente journée.

Claire

 

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Cher Raymond-Louis

je viens de recevoir mon 3ieme vaccin… le 27 décembre…2021

Gaelle devrait recevoir le sien d’ici la fin janvier…2022 Nous suivons l’évolution du varian omicron… J’attends donc au moins 2 semaines pour que mon vaccin soit vraiment efficace… et en fonction de protéger Gaelle qui commencera ses cours universitaires doctoraux en virtuel le 10 janvier 2022 si la tendance se maintient….. je t’aviserai des décisions que nous avons prises ici quand à la façon dont nous allons gérer optimalement notre protection pour ne pas attrapper la covif……. si tu savais comme j’ai hâte de faire mes ieres conférencespour honorer à mon tour …  tout ce que tu as fait pour nous la famille de Gaelle a eu un joyeux Noel en Afrique… ils ont mangé à leur faim … et Gaelle a pu payer un $300 de frais d’inscription …. dans un moment  qui a changé notre vie… Tu sais Raymond-Louis… j’ai toujours cru qu’ayant un k-oeur droit et bienveillant, et en ne trichant pas avec son rêve, le rêve lui-même prendrait soin de mon épopée en m’envoyant spirituellement un de ses représentants pour me dire… lâche pas, tu y est presque…et comme mon rêve, c’est la prix Nobel de la paix pour les rêveurs équitables…  par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire je peux te dire que chaque jour, je donne le maximum…. avec toute l’intégrité dont je suis capable… Merci d’avoir été celui qui a vraiment fait la différence…au moment unique ou j’en avais vraiment besoin et comme tu me connais… ce n’était pas poiur moi… mais pour prendre soin d’un rêve plus grand que le mien…au sens de la droiture du k-oeur… un tel génie de la pensée métaphysique qui travaille nuit et jour… à inventer l’avenir de son champ de recherche… on ne voit çaqu’une fois par génération…Il lui reste 2 ans… son doctorat est avancé au trois quart… elle vise l’université de Princeton…comme chercheuse réseautéelle a tout pour y arriver.. Je t’envoie un audio d’un de ses ateliers de la méthodes qu’elle a organisé et auquel j’ai participé… tu verras.. tout le potentiel de cette jeune femme à diriger un jour des doctorats en métaphysique, recherche-création…..

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…et comme vous pouvez le voir aussi… cette incapacité à dire Je t’aime…. fut la base même de l’acte de création de la chanson du camionneur.

Quand j’ai reçu votre courriel, le 15 août dernier, et que vous m’avez dit être l’auteur de cette chanson… je me suis empressée de l’écouter, pour la première fois… j’ai été profondément émue… et sans vous connaître, je me suis dit : Oh ! la la ! Cet homme a dû en retenir des Je t’aime, pour en mettre autant… et si joliment… dans une chanson aussi simple… et en faire un chef d’œuvre… à travers la magie de ses mots…

Pierre, vous m’apparaissez plus grand que nature… votre intellect, votre passion, et vos convictions, font de vous un être unique… je me demandais ce qui vous inspirait chez moi…

…oui vous avez raison Claire… l’impossible passe d’abord par l’amour que l’on donne aux autres…

Voilà, c’est l’amour… que je distribue sans compter… Vous admirez mon témoignage, qui n’est pourtant qu’un moment de vie entre tellement d’autres…

De nos confidences, certaines devront être extrêmement privées… d’autres pourront être utilisées à parfaire votre travail de recherche dans le traité de vos abs… ou ailleurs… il nous suffira d’en discuter…

Cher Pierre, merci également à vous d’être dans ma vie.

Claire

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…et comme vous pouvez le voir aussi… cette incapacité à dire Je t’aime…. fut la base même de l’acte de création de la chanson du camionneur.

Quand j’ai reçu votre courriel, le 15 août dernier, et que vous m’avez dit être l’auteur de cette chanson… je me suis empressée de l’écouter, pour la première fois… j’ai été profondément émue… et sans vous connaître, je me suis dit : Oh ! la la ! Cet homme a dû en retenir des Je t’aime, pour en mettre autant… et si joliment… dans une chanson aussi simple… et en faire un chef d’œuvre… à travers la magie de ses mots…

J’ai eu deux mères Claire… je fus le ier d’un clan qui m’a considéré comme un roi-enfant jusqu’à l’âge de 7 ans… je ne sais plus trop si je fus aimé, adoré ou idolâtré… ce qui m’a rendu très confus … en plus je suis tombé amoureux très tôt dans la vie de la poésie, la réclusion, la scène et le vagabondage… alors je fais partie de ces êtres pour qui les … je t’aime… furent d’abord des énigmes à création….  ma mère m’ayant dit quelques fois en pleurant que moi je n’avais jamais besoin de personne… comme vous le saisissez bien… ce talent d’aimer que vous avez m’est plutôt aspiré par un je ne sais trop quoi … qui fait que hors distanciation par les mots ou par la recherche, je suis plutôt… plus difficilement articulé:))))))

Pierre, vous m’apparaissez plus grand que nature… votre intellect, votre passion, et vos convictions, font de vous un être unique… je me demandais ce qui vous inspirait chez moi…

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Ce naturel incroyable à travers votre plume, vos romans et votre vie familiale pour faire de vos Je t’aime un hymne au meilleur de la condition humaine… c’est vraiment vocationnel chez vous… et c’est très inspirant… parce que si signé… 

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Voilà, c’est l’amour… que je distribue sans compter… Vous admirez mon témoignage, qui n’est pourtant qu’un moment de vie entre tellement d’autres…

De nos confidences, certaines devront être extrêmement privées… d’autres pourront être utilisées à parfaire votre travail de recherche dans le traité de vos abs… ou ailleurs… il nous suffira d’en discuter…

dans ma chanson… l’écrivaine au k-oeur d’or… je vise à témoigner de ce qui vous rend unique… soit l’amour que vous distribuez sans compter…. vraiment remarquable:)))

Cher Pierre, merci également à vous d’être dans ma vie.

Claire

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voici mon travail de la journée… soit les 15 ieres minutes

de mon 45 minutes-confidences…

avec un brin de fantaisie… soupoudré

en fonction du public… que l’on ajuste

selon les courbes de la salle au début…

je n’y tiens pas particulièrement… mais parfois certains public

s’attendent à des moments de détente pour rire un peu:)))

et il m’apparaît essentiel d,en prévoir quelques séquences… si nécessaire.

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CROIRE À L’IMPOSSIBLE… 45 MINUTES CONFIDENCES POUR ORIZON… LES 15 IERES MINUTES…

 

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1-1a) MES TRÈS BONS AMIS …

SUR LA  TERRE, ON EST 7 MILLIARDS, 800 MILLIONS….

MAIS MOI JE PRENDS LE PARI QUE… N’IMPORTE OU SUR LA PLANÈTE … CHAQUE FOIS QU’Y A UNE PERSONNE HUMAINE QUI SE LÈVE DEBOUT POUR DIRE… AYE GAGNE… JE M’EN VAIS VOUS RACONTER ….LE JE T’AIME… LE PLUS IMPOSSIBLE….  QUE J’AI VÉCU DANS MA VIE…

TOUT LE MONDE VA SE RECONNAITRE LÀ-DEDANS… PARCE QUE …TOUT LE MONDE A DÉJÀ VÉCU, ÇÀ … AU MOINS UNE FOIS DANS SA VIE…..

UN JE T’AIME IMPOSSIBLE …

OUI… UN JE T’AIME IMPOSSIBLE … C’EST COMME SI TU CRAQUAIS UNE ALLUMETTE PIS QUE ÇA EMBRASAIT TOTALEMENT LE K-OEUR HUMAIN.

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COMME PAR EXEMPLE… LA TOUTE IERE FOIS … QU’UN TRÈS GENTIL JEUNE HOMME …  RENVERSÉ PAR UN COUP DE FOUDRE… RÉUISSIT ENFIN À ESCALADER L’HYMALAYA DE SA TIMIDITÉ POUR DIRE À SA BIEN-AIMÉE… JE T’AIME… SON JE T’AIME A LA BEAUTÉ DE L’IMPOSSIBLE … SURTOUT SI ELLE LUI RÉPOND… MOI AUSSI JE T’AIME …   LE K-OEUR VA Y DÉBORDER DE TOUS LES BORDS, LE CORPS VA VOULOIR Y  SORTIR DU CORPS… Y VA AVOIR DANS LES YEUX DES LARMES DE JOIE PIS DANS LES PIEDS UNE PAIRE DE BOTTES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE…

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( à ajouter si nécessaire… pour réchauffer la salle)

PIS QUE LE JEUNE RENTRE À MAISON PIS QU’Y DISE À SON PÈRE… PAPA J’T’AIME… LE PÈRE VA VOIR SA FEMME POUR Y DIRE… ROLANDE… JE PENSE QUE NOTRE GARS Y VA VRAIMENT PAS BEN… Y M’A DIT PAPA JE T’AIME   SA FEMME Y RÉPOND… C’EST DRÔLE ROGER…MOI Y M’A DIT QU,À SOIR, Y ÉTAIT TOMBÉ AMOUREUX  DE SES MATHÉMATIQUES… PARCE QU’Y AVAIT DE LA POÉSIE IMPOSSIBLE LÀ-DEDANS …

T’AS RAISON ROGER Y VA PAS BEN…

PANIQUONS PAS ROLANDE…PEUT-ÊTRE QUE NOTRE GARS FAIT DU PROGRÈS… PIS ON LE SAIT PAS…  DONNES-Y DONC UN $100.00 POUR QU’Y S’ACHÈTE SON NOUVEAU JEU VIDEO, ÇA FAIT LONGTEMPS QUI NOUS LE DEMANDE…

PIS… A Y M’A DIT MERCI MAMAN, ÇA TE DÉRANGERAIS-TU SI À LA PLACE, JE M’ACHETAIS  DES FLEURS POUR DÉCORER MA CHAMBRE… OUI J’Y AI DIT… ÇA COÛTE PAS $100… OUI MAIS Y D’IT J’EN VEUX BEAUCOUP… PARCE QUE JE VEUX INVITER DES AMIS POUR FÊTER MA NOUVELLE VIE…DE POÈTE…

NOTRE GARS POÈTE… ROLANDE… NOTRE GARS Y VA PAS BEN… ÇA SE POURRAIT-TU QU’Y SE DROGUE… JE VAS Y DEMANDER ROGER …

Y M,A DIT OUI.. QU’A PARTIR DE CE SOIR, IL SE DROGUERAIT JUSTE DE POÉSIE… DE PAS M’INQUIÉTER…

Y VA PAS BEN NOTRE GARS… Y A COMMENCÉ À ÉCRIRE DE LA POÉSIE… C’EST QUOI LE TITRE DE SON POÈME… j’AI REGARDÉ … JE  PENSE QUE C’EST ÉCRIT …. J’AIME LES MATHÉMATIQUES…

ÇA SE PEUX-TU QU’Y FASSE UNE DÉPRESSION? ON VA WATCHER ROGER, ON VA WATCHER…

PEUT-ÊTRE QU’Y A DES NOUVELLES FRÉQUENTATIONS QUI ONT UNE MAUVAISE INFLUENCE SUR LUI…

ÉCOUTE ROLANDE, J’Y AI JAMAIS DIT JE T’AIME MOÉ… JE COMPRENDS PAS QU’Y ME DISE PAPA JE T’AIME… FRANCHEMENT…

FAIS-TOÉ EN PAS ROGER… PEUT-ÊTRE QUE LES MATHÉMATIQUES, LES FLEURS PIS LA POÉSIE… ÇA COMMENCE À DEVENIR TROP POUR LUI.

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Y A DES FOIS Â PREND JUSTE DEUX JE T’AIME … POUR SE RENDRE COMPTE SOUDAIN  QUE L’IMPOSSIBLE EXISTE PEUT-ÊTRE POUR DE VRAI.

MAIS Y A DES JE T’AIME PLUS IMPOSSIBLES QUE D’AUTRES…

COMME PAR EXEMPLE… LE JE T’AIME IMPOSSIBLE QUE J’AVAIS REÇU DE MON GRAND-PÈRE LUCIEN  QUAND J’ÉTAIS P’TIT GARS … MÊME SI JE L’AI JAMAIS ENTENDU PRONONCER LE MOT JE T’AIME…. EN AVANT DU MOT… IMPOSSIBLE.

VOUS ALLEZ ME DIRE… C’EST QUOI LE RAPPORT … ENTRE …LE JE T’AIME ISSU D’UN COUP DE FOUDRE PIS …LE JE T’AIME D’UN GRAND-PÈRE POUR SON PETIT FILS?

PEUT-ÊTRE QUE LA RÉPONSE SE CACHE DANS LE POÈME QUI VA SUIVRE:

……………………

1-4 a) MON GRAND-PÈRE M’RACONTAIT QUE…

Noel dans l’ancien temps c’tait pauvre
l’hiver glaçait même le parquet
le d’ssus du poêle tournait au mauve
le sapin pis les chandelles brillaient

j’collais la famille contre moé
des vous aime pour les réchauffer
l’IMPOSSIBLE dans l’bas de l’escalier
était gêné d’nous r’garder

Noel , dans l’ancien temps c’tait chaud
Non mon jeune, je suis en train de te mentir
mes je t’aime me bloquaient dans l’dos
me sentais pas capable des dire

mais la nuit de Noel j’brisais mon mur
mes deux gros bras parlaient pour moé
quand tout l’monde dormait ben dur
j’faisais l’tour pour les embrasser

à Noel, c’t’année, on va t’être deux
moé pis ma belle Lumina qu’est décédée
a pourra lire dans mes pensées
mes je t’aime d’homme qui ont bloqué
à tous les Noel de mon passé

excusez-la. 

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1-4b) MON GRAND-PÈRE LUCIEN… PARCE QU’Y ÉTAIT PAS CAPABLE DE DIRE JE T’AIME… IL L’AVAIT REMPLACÉ PAR LE MOT … IMPOSSIBLE… JE ME RAPPELLE DU SOIR OU IL M’A RÉPÉTÉ…  TROIS FOIS …  LA MÊME PHRASE: MON CHER P’TIT GARS…

1-4c) DANS LA VIE… SEUL… L’IMPOSSIBLE EST VRAI. (3)

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1-5a) À UN MOMENT DONNÉ J’Y AI DEMANDÉ … GRAND-PAPA … C’EST QUOI L’IMPOSSIBLE?

1-5b) Y DIT … TI-GARS… C’EST PAS LA BONNE QUESTION…  … T’AURAIS DU ME DIRE GRAND-PAPA LUCIEN … C’EST QUI L’IMPOSSIBLE?

1-5c) J’Y AI DIT… C’EST-TU UNE PERSONNE? Y’M DIT…. TU Y EST PRESQUE.. L’IMPOSSIBLE C’EST L’INVISIBLE QUI TOURBILLONNE AUTOUR D’UNE PERSONNE QUAND NE TRICHE PAS AVEC SON RÊVE.

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1-6b) MAIS JE T’AVERTIS TU SUITE..  L’IMPOSSIBLE EST INVISIBLE POUR LES YEUX…. TU POURRAS JAMAIS LE VOIR…

1-6c) MAIS GRAND-PAPA LUCIEN…SI L’IMPOSSIBLE EST INVISIBLE POUR LES YEUX, COMMENT JE VAIS FAIRE POUR SAVOIR QUE C’EST LUI QUI VIENT ME SERRER LA MAIN?

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1-7a) AH MON CHER P’TIT GARS… ÇA C’EST LA BONNE QUESTION ….

1-7b) DÈS QUE L’IMPOSSIBLE VA TE SERRER LA MAIN… LE K-OEUR VA TE DÉBATTRE DE TOUS LES BORDS…Y VA VOULOIR TE SORTIR DU CORPS… TU VAS AVOIR DANS LES YEUX LES LARMES DE JOIE DE TA GRAND-MÈRE LUMINA ET DANS LES PIEDS… LA PAIRE DE BOTTES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN…

1-7c) TI GARS….  TU VAS SAVOIR QUE T’AS RÉUSSI TA VIE… QUAND … L’IMPOSSIBLE, LUI MÊME, EN PERSONNE …  VA VENIR TE SERRER LA MAIN … J

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JE ME RAPPELLE ENCORE LA IERE FOIS… QUE L’IMPOSSIBLE LUI-MÊME EN PERSONNE EST VENU ME SERRER LA MAIN…

Je m’en rappelle comme si c’était hier … Pourtant, ça s’est passé y a 36 ans … c’était un certain soir du mois de février 1985 … ou j’animais le carnaval du lac Paquin…

Pis y faut vous imaginer le décor. … Une toute petite salle communautaire… dans un deuxième étage… une centaine de personnes…  des enfants qui courent partout… des parents qui sont  remarquablement joyeux… des grands-parents… profondément fiers de leur progéniture.

Pis dans l’arrière-fond,  y ont fait une toute petite estrade pis peinturée fraîche en noir… sur laquelle,  y a mon système de son qui est installé, ma guitare qui est accordée, mon micro d’allumé…

pis surtout.. dans le beau milieu de la salle… Y a moé, y a moé qui l’sait pas que l’impossible va être  ce soir-là … y a moé, toute ben naïf … pis je prends du bon temps…

Je suis l’artiste invité de la veillée… pis moé personnellement je suis tellement de bonne humeur, que je prends tout mon temps pour faire le tour des anciens, les saluer, pis surtout les écouter.

À un moment donné, y en a un qui s’est senti tellement à l’aise… qu’il s’est approché de moé… en prenant ben son temps … y m’a regardé sroit dans les yeux… pis y m’a dit … MONSIEUR PIERROT… MA FEMME PIS MOÉ À SOIR ON FÊTE NOTRE RÊVE?.

Tout de suite… j’ai pensé à mon grand-père Lucien … tu suite… mon grand-père Lucien qui m’avait dit : comment tu l’sais que l’impossible est  là même si tu le vois pas…   c’est quand tu ne triches pas avec ton rêve…

Mais là …. voilà quelqu’un qui m’dit… A SOIR, MA FEMME PIS MOÉ, ON FÊTE NOTRE RÊVE… ben j’ai dit… wow…  L’IMPOSSIBLE EST PAS LOIN. L’IMPOSSIBLE EST PAS LOIN.

J’y ai dit:… VOUS FÊTEZ VOTRE RÊVE? … y dit Ben oui … ben c’est quoi votre rêve?… AHHHHHH… pis quand un ancien y fait… AHHHHHH  c’est parce qu’y veut que les autres se taisent autour de lui. On était dans le coin de la salle… Puis y prenait son temps. C’est comme si y savait qu’y avait la bonne personne devant lui pour dire ce qu’il avait à dire.

Pis à un moment donné, y me dit… Monsieur Pierrot… y dit y a une quarantaine d’années, ma femme pis moé, quand on s’est mariés, on avait le même rêve. On voulait avoir 2 enfants… un gars puis une fille… Mais la vie a fait les choses d’une drôle de manière. On a eu juste un gars… On l’ai aimé, on l’a aimé, on l’a aimé…

Ben voyez-vous y est là, y est là-bas notre gars… le voyez-vous là-bas… là… C’est Robert, Robert notre gars … pis voyez-vous là-bas, à côté de lui, la belle dame, c’est Carole, sa femme.

Mais ce que vous voyez pas, ce que moi je vois … la petite fille qui tourne autour de ses deux parents… c’est le cadeau que ces deux-là nous ont fait, Monsieur Pierrot. La moitié de notre rêve qui nous a manqué toute notre vie, c’est … ces deux-là qui nous ont fait ce cadeau-là …  Monsieur Pierrot.

C’est botre petite Julie… pis ça va être sa fête… a va avoir 5 ans à minuit.  là y fait ahhhh… On était toutes ouie… nous autres, moi pis les autres… pis lui… y prenait bien son temps…

Monsieur Pierrot… y dit… J’aimerais ça … si à minuit, vous chanteriez un bonne fête à ma petite Julie pis que surtout … j’aimerais ça que vous y disiez : que c’est à cause d’elle… que ses deux grands-parents… ont vraiment réalisé leur rêve…

Pis en dedans de moi-même, j’ai dis à moi-même…j’ai dis à l’impossible… je l’sais que t’es là … je l’sais que t’es là… m’a te pogner, m’a te voir…  je l’sais que t’es là … aye viens t’en… j’étais nerveux, j’étais inquiet… parce que mon grand-père Lucien y m’avait dit : Comment tu le sais que l’impossible est là si tu le vois pas? … c’est que le k-oeur va vouloir te débattre de tous les bords, y va vouloir te sortir du corps… tu vas avoir dans les yeux les larmes de joie de ta grand-mère Lumina, pis dans tes pieds la paire de bottes pour aller plus loin dans la vie de ton grand-père Lucien.

J’ai dit en moi-même… c’est l’temps… j’suis sûr, j’suis sûr…m’a l’voir moé… m’a l’voir.

Fait que tu comprends, c’est en 1985, une petite salle communautaire, c’est le carnaval… je monte sur la scène… fallait que je chante mes chansons… j’avais hâte que ça passe… 11 heures, je chantais je chantais… Minuit, minuit juste… sur l’horloge en arrière. Je me lève debout… Pis j’ai dis… mesdames messieurs , ce soir c’est la fête à la petite Julie , pis je commence à chanter une beau bonne fête à Julie.

Mais là y s’est passé quelque chose… j’va essayer de vous le dire… mais y a pas de mots pour le dire… dès que j’ai commencé à chanter elle s’est garrochée dans les bras de son grand-père pis de sa grand-mère. Et là, j’ai vu, j’ai vu, je l’ai peut-être pas vu, j’l’ai vu sans le voir mais j’l’ai vu…

J’ai vu l’impossible, lui-même, en personne, qui s’est évadé, de la beauté, de chacun des eupĥories des battements de k-oeur de la p’tite Julie …parce qu’elle était enveloppée dans le rêve de son grand-père puis de sa grand-mère… L’impossible lui-même est parti… ben discrètement… Y a allumé toute la salle … parce que les gens pleuraient … les gens pleuraient… au fur et à mesure qu’y avançait vers ma petite estrade…

parce que mon grand-père m’avait dit que l’impossible fait pleurer de joie comme ma grand-mère Lumina… On aurait dit que plus l’impossible s’en venait vers moi, plus le monde braillait. Y arrive, y monte sa scène, l’impossible…

Je l’ai vu mais j’l’ai pas vu… je l’ai vu mais j’l’ai pas vu… mais j’l’ai vu … secrètement, discrètement, y est venu me serrer la main  mais vitement…y s’est comme évadé, dans ce que j’appelle mes débris de la mémoire du k-oeur.

Ça m’a fait de la peine dans un sens… parce que c’est quoi des larmes de joie… Des larmes de joie… c’est quelque chose… ça fait 10 ans que t’as pas vu ta mère… a l’arrive à l’aéroport… tu pleures… Tu pleures parce que t’as souffert pendant 10 ans, mais tu ris parce que t’es content de la voir. Pis c’est ça ….l’impossible… t’as des larmes de joie parce qu’enfin y vient te serrer la main … ma grand-mère Lumina  avait raison…

Mais là ça m’a tellement ébloui, que le lendemain matin, j’en ai écrit un poème… Ça s’est passé y a 36 ans…

ce soir je suis devant vous autres… … J’ai fait mon possible pour témoigner d’un impossible à travers mes mots dans mon poème.

Mais j’aimerais vous le réciter… en cas ou y en aurait en parmi vous autres.. qui voit passer l’impossible…

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LE POÈME DU LAC PAQUIN

Je m’en va te conter une histoire vraie….  c’était un soir de carnaval… vers les minuit silence total…

J’ai pris l’micro, j’ai dit ça y est… mesdames Messieurs c’est important, la p’tite Julie fête ses 5 ans.

T’aurais du voir la foule chanter ….  un beau bonne fête à écouter….. sans même bouger sans dire un mot… la p’tite avait les yeux plein d’eau… on aurait dit comme une poupée… avec un k-oeur tout déchiré… 5 ans si tendre j’pouvais pas l’croire…

J’ai dit Julie. Ça va être ton soir… tu vas choisir l’homme le plus beau… d’mandes-y un bec c’est ton cadeau… deux larmes coulèrent ses joues d’l’enfant …

lentement elle marcha vers l’arrière… ou des anciens buvaient leur bière… des beaux nez rouges pis des cheveux blancs…

a dit l’plus beau c’est mon grand-père… le vieux l’embrassa en braillant … tellement y était fier pis content… moé ben surpris j’les r’gardais faire… dans bras l’un d’l’autre y sont restés….  à s’consoler pis à s’moucher….

moé j’tourne la tête pis j’pars la valse…  c’est là qu’j’ai vu l’plus beau d’la fête…

une belle jeune fille de 19 ans… valsait son père en l’embrassant… un bec su l’front un bec sa joue… a riait fort en disant vous…

le père s’sentait un peu gêné… tout en gardant l’air distingué… un p’tit clin d’œil pour le chanteur… ça m’a fait comme éclater le cœur…

Ça doit être ça l’paradis… même si le corps devient poussière…

L’IMPOSSIBLE fait chanter nos misères… quand ça nous vient des petits de nos petits…

excusez-la.

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Chère Claire,

vous savez, ce qui me plaît dans cette épopée épistolaire que je vis avec vous, c’est l’occasion de creuser la problématique de la droiture du k-oeur … et vous m’en donnez superbement l’occasion par ce talent exceptionnel qu’est le vôtre … à explorer la force d’un je t’aime et pour vos proches et pour votre lectorat…

De mon côté, je suis passé par la pauvreté poétique … encore aujourd’hui, je ne possède personnellement …que ce qui rentre dans un sac à dos …. ne fusse que pour respecter ce hors temps, hors réalité, hors servitude comme méthodologie d’un vagabondage du k-oeur de l’autre en prenant soin d’inventer en équipe (les rêveurs équitables) une barre de mesure spirituelle à partir de quatre questions: 1) quel est ton rêve?, 2) dans combien de jours? 3) qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve? 4) comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Tout se passe comme si, intérieurement, je prenais le pari que seule la poésie du k-oeur pourrait permettre un jour à l’humanité de cheminer vers une conscience oeuvre d’art  des droits du plus petit…. qu’est-ce que la pandémie finalement? Sinon le rappel cruel pour le riche que son argent ne peut le protéger d’un virus si tout le monde sans exception n’est pas vacciné adéquatement sur la planète terre…La prochaine étape pourrait être le droit pour chacun  d’être vacciné par son rêve en prernant soin du rêver du plus petit.

La nano-citoyenneté-planétaire… c’est un peu ça…. 2 assemblées des justes élues par tirage au sort… qui deviennent les porte-paroles  sans intérêt personnel caché… du plus petit… qu’importe sa langue, sa race, sa religion…

Ce n’est pas pour rien que j’ai toujours refusé de voir…. le conte philosophique du vagabond céleste de Simon Gauthier ou les spectacles de Fred Pellerin… Mon histoire est bien peu de choses….et à chaque fois qu’on en fait un événement public… il me semble qu’on tombe dans l’instrumentalisation de la droiture du k-oeur, d’une façon ou d’une autre…ce qui n’est pas l’objectif qui me tient à k-oeur.

C’est pour ça que je travaille si fort… au 45 minutes-confidences pour David… Comment faire en sorte que chacune des personnes d’une soirée corporative puisse à son tour se sentir responsable du rêve du plus petit en s’appropriant créativement les 4 questions du pays oeuvre d,art… et cela sans prosélytisme de ma part, sans intérêt personnel caché, sans intention de gains financiers personnels…Avec cet argent, j’aimerais aider les plus jeunes membres de la famille de Gaelle en Afrique à avoir accès aux études universitaires…

Et je ressens bien que c’est dans la dynamique de mes rapports avec vous et David que j’ai l’occasion d’expérimenter le fondement même des paramètres de ce que doit être la droiture du k-oeur quand on vise l’universel soulagement de la k-ondition humaine sur terre…

Le fait de vivre une mystique du rêve de Gaelle au quotidien…. me semble aussi un exercice formateur de discipline spirituelle … cela demande abnégation, vision et fierté… Quand nous nous endormons au petit matin, moi sur le plancher elle sur son sofa… je prends bien soin qu’elle dorme, qu’elle récupère au niveau de la santé…. Je m’occupe de tout pour qu’elle puisse se concentrer à l’architectonie de sa pensée pure…en métaphysique…. que son entrée à l’université en janvier soit la récompense de tous ses efforts et de toutes ses épreuves qu’elle a du traverser pour honorer son rêve..

Et j’avoue que je ressens un immense réconfort d’être au service de la grandeur de son rêve…car elle ne triche jamais…. Le nombre d’heures qu’elle passe parfois en silence-cathédrale avec à côté d’elle papier, crayon, pinceaux… est réellement impressionnant… tout en accordant à sa famille une présence pacifiante absolument impeccable…

Gaelle… c’est une grande dame Claire… vraiment… 34 ans seulement… wowwww… aucune faille chez cette jeune femme… je peux en témoigner… à vivre 24 heures par jour, 7 jours par semaine en réclusion enchantée avec quelqu’un, elle doit être exceptionnelle pour que cela soit saisissant à vous raconter…

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Ce matin, mes pensées vont à David … à son rêve d’entrepreneur… aux défis inouis que la pandémie dépose sur ses épaules au quotidien… Ce qui est quand même fascinant… c’est que c’est un rêveur et la vie m’a appris qu’un rêve n’abandonne jamais celle ou celui qui ne triche pas avec son rêve…… Je suis vraiment honoré de vous avoir croisé tous les deux …. Il y a des mots secrets en soi-même que l’on ne peut dévoiler qu’à des rêveurs…

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Je vise un passage discret, très discret sur la planète terre… mais en même temps  concerné par la question… Comment soulager la k-onfition humaine par une invention, si poétique soit-elle? et cela en en retirant le moins d’avantage personnel possible et cela à quelque niveau que ce soit….. reconnaissance, renommée, argent… ou autre….

Je vise la beauté du monde….en la théorisant pour que cela serve un jour au bien commun, si nécessaire:)))

Pierrot

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Très cher Pierre,

Au-delà des mots, dans cette épopée épistolaire que nous vivons, il y autre chose qui m’émerveille… c’est de savoir que quelqu’un quelque part pense à nous avec la bienveillance de son cœur… qu’il ou elle anticipe, le cœur à la joie, un nouveau message, qui viendra combler son attente… du bonheur des mots d’une âme qui s’ouvre à son oreille… N’est-ce pas sublime, cher ami ?

« Il y a des mots secrets en soi-même que l’on ne peut dévoiler qu’à des rêveurs…» Vrai… et sacré… dans le respect le plus absolu…

Malgré son parcours surréaliste, l’année 2021 nous aura apporter, à vous et moi, un inestimable cadeau… ce fil invisible sur lequel glisse les mots si précieux de nos confidences, issus de nos âmes et de nos cœurs, pour en tisser un lien pérenne entre nous, pour cette dernière étape de nos vies, qui se veut l’apogée de nos rêves…

Bonne soirée à vous,

Claire

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voilà le voeux que je vais nous souhaiter pour la prochaine année Claire… Il est vrai que le cadeau de 2021 fut l’ajout de deux rêveurs exceptionnels dans ma vie … Vous et votre fils… David ….. et je reste convaincu que nos échanges épistolaires ont fait la différence dans mon quotidien de chercheur ,,, dans .ces difficiles temps de pandémie ou il nous faut réinventer la chaleur humaine dans la droiture du k-oeur et cela dans tellement de situations imprévues…

Et je me disais justement aujourd’hui à quel point je nous souhaitais que 2022 soit  vraiment l’apothéose de ce que c’est que de vivre la beauté du monde par des amitiés oeuvre d’art..

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..Ici, ..pour Gaelle et moi ….

ça a été une grosse journée de travail… Je continue à ficeler mon wording… mot pour mot… en prenant comme fondement le 45 minutes pour passer d’un je t’aime impossible issu d’un coup de foudre à un je t’aime impossible issu de la question … quel est ton rêve?… L’idée étant de tomber en amour avec son rêve de vie et celui de ses camarades de l’existence… … pour que toute vie prenne somptueusement… un sens oeuvre d’art…

J’avance… très lentement mais j’avance:)))… voici ou j’en suis rendu avec le wording d’aujourd’hui…

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1-5a) À UN MOMENT DONNÉ J’Y AI DEMANDÉ … GRAND-PAPA … C’EST QUOI L’IMPOSSIBLE?

1-5b) Y DIT … TI-GARS… C’EST PAS LA BONNE QUESTION…  … T’AURAIS DU ME DIRE GRAND-PAPA LUCIEN … C’EST QUI L’IMPOSSIBLE?

1-5c) J’Y AI DIT… C’EST-TU UNE PERSONNE? Y’M DIT…. TU Y EST PRESQUE.. L’IMPOSSIBLE C’EST L’INVISIBLE QUI TOURBILLONNE AUTOUR D’UNE PERSONNE QUAND A TRICHE PAS AVEC SON RÊVE.

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1-6a) TI GARS….  TU VAS SAVOIR QUE T’AS RÉUSSI TA VIE… QUAND … L’IMPOSSIBLE, LUI MÊME, EN PERSONNE …  VA VENIR TE SERRER LA MAIN …

1-6b) MAIS JE T’AVERTIS TU SUITE..  L’IMPOSSIBLE EST INVISIBLE POUR LES YEUX…. TU POURRAS JAMAIS LE VOIR…

1-6c) MAIS GRAND-PAPA LUCIEN…SI L’IMPOSSIBLE EST INVISIBLE POUR LES YEUX, COMMENT JE VAIS FAIRE POUR SAVOIR QUE C’EST LUI QUI VIENT ME SERRER LA MAIN?

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1-7a) AH MON CHER P’TIT GARS… ÇA C’EST LA BONNE QUESTION ….

1-7b) DÈS QUE L’IMPOSSIBLE VA TE SERRER LA MAIN… LE K-OEUR VA TE DÉBATTRE DE TOUS LES BORDS…Y VA VOULOIR TE SORTIR DU CORPS… TU VAS AVOIR DANS LES YEUX LES LARMES DE JOIE DE TA GRAND-MÈRE LUMINA ET DANS LES PIEDS… LA PAIRE DE BOTTES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN…

1-7c) CAR DANS LA VIE… SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI …

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Chère Marleen et cher Michel

Ce que vous avez fait pour Gaelle et moi… cela s’appelle de l’exceptionnel… et nous comptons bien faire de l’année 2022… l’année du doctorat des rêveurs équitables.par le biais de l’observatoire du merveilleux que Gaelle a bien l’intention de fonder à l’université de Sherbrooke au fur et à mesure qu’elle pourra déployer tous ses talents par le biais de ses avancées métaphysiques en recherche-création.

Mes bons amis… je bosse très fort sur mon 45 minutes-confidences pour le bureau de conférenciers Orizon… en ayant la vision qu’un jour… il y a aura aussi  une part de ce marché corporatif pour y accueillie et le trio du pays oeuvre d’art… et les rendez-vous des rêveurs équitables…

Les meilleur est devant nous autres mes amis

et comme vous me connaissez bien depuis 15 ans

j’aime que chacun dans notre équipe

soit passionnément gagnant gagnant

parce que nous n’avons pas triché

et dans notre rêve et dans notre amitié oeuvre d’art

à prendre soin du rêve des uns des autres…

bonne année 2022

Marlene et Michel

et merci…

je ne le dirai jamais assez

sans votre bienveillance

qui ne s’est jamais démentie

il n’y aurait pas eu

ce profond pari

de faire de l’avenir un feu d’artifice

remarquable, pour chacune et chacun de nous:)))

c’est drôle parce que souvent Gaelle et moi

nous nous passons la remarque que sans les deux portables

qui viennent de vous deux..et que nous utilisons jour et nuit

7 jours semaine

l’avenir aurait été …. tellement plus difficile

E que dirais-tu Michel si en 2022, pour célébrer ta retraite on tournait LA PELLE JAUNE 2… POUR MONTRER QU’UNE RETRAITE OEUVRE D’ART S,ACCOMPAGNE AUSSI D’UN RÊVE OEUVRE D’ART… ET LE FILM FINIRAIT PAR DES SCÈENES DU TRIO OEUVRE D,ART?

Pierrot vagabond

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Cher denis,

Ce que nous avons vécu durant 18 ans mon ami… ce fut l’impossible amitié oeuvre d’art à travers un métier qui nous a ébloui équitablement je crois… Nous fûmes profondément heureux parce qu’à la base… tu fus, tu es un homme d’exception…..

Quand je pense au duo Rochette-Lamarre… je me dis… comment cela a-t-il été possible?

le paradis à chaque spectacle… dans des conditions d’auto enchantement qui ne se sont jamais altérées…à travers les années…

Un jour, faudra bien raconter notre amitié oeuvre d’art… d’une façon ou d’une autre… car c’en fut une  et c’en est encore une.

bon 2022 Denis

salutations à ta compagne

et à Geneviève

Pierrot

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hère Claire… comment fut votre jour de l’an? …. après toutes ces magnifiques émotions partagées avec les je t’aime de vos proches… vous devez avoir apprécié particulièrement ces moments de recueillement que procurent ces longues années d’apprivoisement que procurent les silences orchestrés d’une symphonie de rituels bien équilibrés…  en passant… la photo de David et de son fils est vraiment inspirante… quel homme quand même , que beau rêveur que ce david….

De notre côté

Notre jour de l’an 2022 à Gaelle et moi fut très émouvant… Nous étions là, tous les deux, ayant travaillé toute la journée chacun de notre côté, abasourdis d’être si heureux… A minuit, nous avons simplement dit bon jour de l’an en cognant ensemble… elle son verre d’eau chaude et moi mon vieux café… en nous disant bonne année 2022… pour retourner ensuite … chacun de notre côté… nous consacrer à  notre rêve oeuvre d’art.

Et comme nous avons travaillé fort tard… nous avons dormi aujourd’hui  jusqu’à 3h.30 p.m. Et Gaelle de se réveiller toute heureuse… pour me dire… Pierrot, c’est un miracle… jamais je n’aurais pensé me rendre en 2022…

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Les années 2020 et 2021 furent pour Gaelle… un long chemin d’épreuve… passant par la trahison de son directeur de thèse en doctorat, 6 ans de travail doctorat qui se trouvaient sans structure universitaire pour l’accueillir… le surgissement d’une boursoufflure à l’épaule demandant une opération parce que probablement cancéreuse …. des maux de dos persistants ….  l’impossibilité de dire ce qu’elle vivait à ses parents en Côte d’Ivoire… qui vivent à 9 dans une petite maison avec leur fils, donc le frère de Gaelle et ses 4 enfants …. une situation financière et psychologique personnelle précaire plombée par une culpabilité profonde de ne pouvoir aider sa famille à manger comme elle aurait voulu à cause de son rêve… un rêve immensément trop grand pour ses épaules…mais pour lequel elle n’a vécu jour et nuit que pour sa réalisation depuis son adolescence…

et vous savez Claire… le vagabondage m’ayant appris qu’il suffit d’un sac à dos, une guitare, un bâton de pèlerin et un vieux chapeau pour poétiser la vie. je n’ai cessé de dire à Gaelle… prends le pari de ton rêve… ne triche pas… et jamais, mais jamais ton rêve ne t’abandonnera… Combien de fois dans des jours ou la souffrance était intolérable, nous nous sommes rendus sur la colline d’un petit parc tout près d’ici …en regardant la tour du stade Olympique et que je n’ai cessé de lui dire… PRENDS LE PARI DE TON RÊVE… ET TON RÊVE VA PRENDRE LE PARI SUR TOI…

Arrive le jour de l’an de 2022… L’opération a eu lieu, les maux de dos se sont résorbés… ma petite pension et quelques droits d’auteur de la chanson du camionneur nous ayant sauvé la mise à quelques reprises, l’université de Sherbrooke l’ayant accepté, ses parents ayant passé un beau Noel… la voilà qui me dit soudain… Pierrot… c’est un miracle… jamais j’aurais pensé me rendre à 2022… plus en forme que jamais pour que, un jour…. par mon rêve enfin réalisé …. je puisse vraiment aider toute ma famille… 

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Voyez-vous Claire… c’est cela pour moi ….. la vie vécue comme un théâtre magique… et quand je pense que mon rêve m’a conduit à votre rêve et à celui de David, je me dis… wowwwwww…. 2022 s’annonce d’un cru exceptionnel…. je sais que mes 45 minutes-confidences seront un succès… Je le sais… parce que mon intention est de contribuer avec ce succès aux rêves de quelques personnes bien-aimées de mon entourage… ET CELA… SANS INTÉRÊT PERSONNE CACHÉ… DE QUELQUE NATURE QUE CE SOIT:)))))) seule une vie personnelle oeuvre d’art sculptée par la poésie ayant pour moi valeur de richesse:))))

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Gaelle et moi  avons donc passé un jour de l’an plein de reconnaissance envers nos rêves réciproques… et de mon côté, j’ai pu théoriser pour le traité des abs… L’ABS-MYSTIQUE DU RÊVE DE L’AUTRE … comme fondement même du merveilleux qui parfume son propre rêve de vie…

Ce qui a donné pour mon 45 minutes-conférences… l’armature métaphysique que je recherche dans le wording…d’une gestion bien vulgarisée …de concepts philosophiques hiérarchisés d’une façon accessible…. en 5 portions de 10 minutes chacunes:

  1) le je t’aime d’un coup de foudre intriqué d’impossible … 2) l’impossible d’un séparé de ses je t’aime par les mots d’un grand-père 3) l’impossible lui-même en personne qui vient te serrer la main …4) le pari de la quëte de l’impossible par le vagabondage.. 5) et comme résultante, Les 4 questions IMPOSSIBLES du pays oeuvre d’art …. illustrés d’anecdotes…. dans le but de  rendre  les 4 questions  …. accessibles opérationnellement à tout groupe corporatif: 1) quel est ton rêve? … 2)dans combien de jours?… 3)qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve? et 4)comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde? le tout conduisant à un JE T’AIME À LA HAUTEUR D’UNE HUMANITÉ OEUVRE D’ART DANS LE K-OEUR DE CHACUN.

quand le tout sera bien orchestré, je compte bien en faire un  audio enregistré chez Arnaud pour vous en envoyer une copie… et j’espère qu’elle sera magistralement contenue dans le 45 minutes règlémentaire:))))

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            CROIRE À L’IMPOSSIBLE

                       

 

1: LE JE T’AIME D’UN COUP DE FOUDRE INTRIQUÉ D’IMPOSSIBLE

-1a) MES TRÈS BONS AMIS …COMME VOUS LE SAVEZ … SUR LA  TERRE…  ON EST 7 MILLIARDS, 800 MILLIONS… C’EST DU MONDE PAREIL  HEN… MAIS MOI JE PRENDS LE PARI QUE… N’IMPORTE OU SUR LA PLANÈTE … CHAQUE FOIS QU’Y A UNE PERSONNE HUMAINE QUI SE LÈVE DEBOUT POUR DIRE… AYE GAGNE… JE M’EN VAIS VOUS RACONTER ….LE JE T’AIME… LE PLUS IMPOSSIBLE….  QUE J’AI VÉCU DANS MA VIE

1-1-b) TOUT LE MONDE VA SE RECONNAITRE LÀ-DEDANS.. PARCE QUE …TOUT LE MONDE A DÉJÀ VÉCU ÇA … AU MOINS UNE FOIS DANS SA VIE…

1-1c) UN JE T’AIME IMPOSSIBLE … C’EST COMME SI TU CRAQUAIS UNE ALLUMETTE …. PUIS QUE …  INSTANTANÉMENT … TOUT LE K-OEUR HUMAIN S’ENFLAMMAIT EN MÊME TEMPS… AU POINT OU Y A PU PERSONNE…  QUI EST CAPABLE D’EN ÉTEINDRE L’INCENDIE..

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1-2a) TOUT LE MONDE A DÉJÀ VÉCU ÇA …. COMME PAR EXEMPLE… LA TOUTE IERE FOIS … QU’UN TRÈS GENTIL JEUNE HOMME …  RENVERSÉ PAR UN COUP DE FOUDRE… RÉUSSIT ENFIN À ESCALADER L’HYMALAYA DE SA TIMIDITÉ POUR DIRE À SA BIEN-AIMÉE… JE T’AIME… LUI Y L’SAIS PAS… MAIS Y VIENT DE VIVRE UNE DES FORMES… LES PLUS UNIVERSELLES  … DE L’IMPOSSIBLE SUR TERRE…

12b) MAIS SI EN PLUS… SA BIEN-AIMÉE LUI RÉPOND… MOI AUSSI JE T’AIME … LE JEUNE HOMME Y EST FAITE…LE K-OEUR VA Y DÉBORDER DE TOUS LES BORDS ….  LE CORPS VA VOULOIR Y  SORTIR DU CORPS… Y VA AVOIR DANS LES YEUX DES LARMES DE JOIE …. PIS DANS LES PIEDS…..  UNE PAIRE DE BOTTES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE…

1-2c) MÊME QU’Y POURRAIT TRÈS BIEN ARRIVER ….  QUE LE FEU DE L’IMPOSSIBLE…  LUI COURT APRÈS … JOUR ET NUIT……. AU POINT DE RÉUSSIR À LUI CALCINER …. INCONTOURNABLEMENT… LE POSTÉRIEUR DE TOUS LES DOMAINES DE SA VIE

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1-3a) OUI MES BONS AMIS … Y A DES FOIS … ÇA PREND JUSTE UN JE T’AIME POUR DÉCOUVRIR L’IMPOSSIBLE…DEUX JE T’AIME … POUR RÉALISER  …. QUE… PARTOUT SUR LA TERRE …. L’IMPOSSIBLE …  EXISTE… TRÈS PROBABLEMENT…. POUR DE VRAI…. ET SURTOUT DANS DES FORMES …INFINIMENT PLUS VARIÉES… QU’ON PEUT SE L’IMAGINER.

1-3b) COMME PAR EXEMPLE … DANS LA FORME PARTICULIÈRE … DU JE T’AIME….  QUE J’AVAIS REÇU DE MON GRAND-PÈRE LUCIEN… QUAND JAVAIS 9 ANS ….

1-3c) VOUS ALLEZ ME DIRE… PIERROT… MAIS … C’EST QUOI LE RAPPORT … ENTRE …LE JE T’AIME  D’UN COUP DE FOUDRE PIS …LE JE T’AIME DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN ?

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1-4a) BEN …. JUSTEMENT.. LA RÉPONSE EST PEUT-ÊTRE CACHÉE  DANS LE POÈME QUE J’AIMERAIS VOUS RÉCITER MAINTENANT… SI VOUS LE PERMETTEZ…

 

1-4 b) MON GRAND-PÈRE M’RACONTAIT QUE…

Noel dans l’ancien temps c’tait pauvre
l’hiver glaçait même le parquet
le d’ssus du poêle tournait au mauve
le sapin pis les chandelles brillaient

j’collais la famille contre moé
des vous aime pour les réchauffer
l’IMPOSSIBLE dans l’bas de l’escalier
était gêné d’nous r’garder

Noel , dans l’ancien temps c’tait chaud
Non mon jeune, je suis en train de te mentir
mes je t’aime me bloquaient dans l’dos
me sentais pas capable des dire

mais la nuit de Noel j’brisais mon mur
mes deux gros bras parlaient pour moé
quand tout l’monde dormait ben dur
j’faisais l’tour pour les embrasser

à Noel, c’t’année, on va t’être deux
moé pis ma belle Lumina qu’est décédée
a pourra lire dans mes pensées
mes je t’aime d’homme qui ont bloqué
à tous les Noel de mon passé

excusez-la. 

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1-4c) JE SAIS PAS SI VOUS L’AVEZ REMARQUÉ MAIS… LA PHRASE LA PLUS IMPORTANTE DE MON  POÈME C’EST…

L’IMPOSSIBLE DANS LE BAS DE L’ESCALIER… ÉTAIT GÊNÉ DE NOUS R’GARDER..

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1-5a) POUR MON GRAND-PÈRE… JE T’AIME PIS L’IMPOSSIBLE… C’ÉTAITPAS TOUT À FAIT LA MÊME AFFAIRE…

1-5b) JE M’EN SUIS RENDU COMPTE… UN CERTAIN SOIR DE MES 9 ANS … QUAND MON GRAND-PÈRE LUCIEN….  M’A LAISSÉ AVEC UNE PHRASE… QUE J’AI JAMAIS OUBLIÉ.. PARCE QU’IL ME L’A RÉPÉTÉ TROIS FOIS: … MON CHER TI-GARS…

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2: L’IMPOSSIBLE SÉPARÉ DE SES JE T’AIME dans les mots d’un grand-père

-5c) DANS LA VIE… SEUL… L’IMPOSSIBLE EST VRAI. (3)

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1-6a) C’EST LÀ QUE J’AI OSÉ Y DEMANDER:  GRAND-PAPA … C’EST QUOI L’IMPOSSIBLE?

1-6b) Y DIT … TI-GARS… C’EST PAS LA BONNE QUESTION…  … T’AURAIS DU ME DIRE GRAND-PAPA LUCIEN … C’EST QUI L’IMPOSSIBLE?

1-6c) J’Y AI DIT… C’EST-TU UNE PERSONNE? Y’M DIT…. TU Y EST PRESQUE.. L’IMPOSSIBLE C’EST L’INVISIBLE QUI TOURBILLONNE AUTOUR D’UNE PERSONNE QUAND NE TRICHE PAS AVEC SON RÊVE.

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1-7a) MAIS JE T’AVERTIS TU SUITE..  L’IMPOSSIBLE EST INVISIBLE POUR LES YEUX…. TU POURRAS JAMAIS LE VOIR…

1-7b) MAIS GRAND-PAPA LUCIEN…SI L’IMPOSSIBLE EST INVISIBLE POUR LES YEUX, COMMENT JE VAIS FAIRE POUR SAVOIR QUE C’EST LUI QUI VIENT ME SERRER LA MAIN?

1-7c) AH MON CHER P’TIT GARS… ÇA C’EST LA BONNE QUESTION ….

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1-8a) DÈS QUE L’IMPOSSIBLE VA TE SERRER LA MAIN… LE K-OEUR VA TE DÉBATTRE DE TOUS LES BORDS…Y VA VOULOIR TE SORTIR DU CORPS… TU VAS AVOIR DANS LES YEUX LES LARMES DE JOIE DE TA GRAND-MÈRE LUMINA ET DANS LES PIEDS… LA PAIRE DE BOTTES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN…

1-8b) TI GARS….  TU VAS SAVOIR QUE T’AS RÉUSSI TA VIE… QUAND … L’IMPOSSIBLE, LUI MÊME, EN PERSONNE …  VA VENIR TE SERRER LA MAIN …

1-8C) CAR DANS LA VIE SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI

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3: L’impossible lui-même en personne qui vient te serrer la main

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 E ME RAPPELLE ENCORE LA IERE FOIS… QUE L’IMPOSSIBLE LUI-MÊME EN PERSONNE EST VENU ME SERRER LA MAIN…

Je m’en rappelle comme si c’était hier … Pourtant, ça s’est passé y a 36 ans … c’était un certain soir du mois de février 1985 … ou j’animais le carnaval du lac Paquin…

Pis y faut vous imaginer le décor. … Une toute petite salle communautaire… dans un deuxième étage… une centaine de personnes…  des enfants qui courent partout… des parents qui sont  remarquablement joyeux… des grands-parents… profondément fiers de leur progéniture.

Pis dans l’arrière-fond,  y ont fait une toute petite estrade pis peinturée fraîche en noir… sur laquelle,  y a mon système de son qui est installé, ma guitare qui est accordée, mon micro d’allumé…

pis surtout.. dans le beau milieu de la salle… Y a moé, y a moé qui l’sait pas que l’impossible va être  ce soir-là … y a moé, toute ben naïf … pis je prends du bon temps…

Je suis l’artiste invité de la veillée… pis moé personnellement je suis tellement de bonne humeur, que je prends tout mon temps pour faire le tour des anciens, les saluer, pis surtout les écouter.

À un moment donné, y en a un qui s’est senti tellement à l’aise… qu’il s’est approché de moé… en prenant ben son temps … y m’a regardé sroit dans les yeux… pis y m’a dit … MONSIEUR PIERROT… MA FEMME PIS MOÉ À SOIR ON FÊTE NOTRE RÊVE?.

Tout de suite… j’ai pensé à mon grand-père Lucien … tu suite… mon grand-père Lucien qui m’avait dit : comment tu l’sais que l’impossible est  là même si tu le vois pas…   c’est quand tu ne triches pas avec ton rêve…

Mais là …. voilà quelqu’un qui m’dit… A SOIR, MA FEMME PIS MOÉ, ON FÊTE NOTRE RÊVE… ben j’ai dit… wow…  L’IMPOSSIBLE EST PAS LOIN. L’IMPOSSIBLE EST PAS LOIN.

J’y ai dit:… VOUS FÊTEZ VOTRE RÊVE? … y dit Ben oui … ben c’est quoi votre rêve?… AHHHHHH… pis quand un ancien y fait… AHHHHHH  c’est parce qu’y veut que les autres se taisent autour de lui. On était dans le coin de la salle… Puis y prenait son temps. C’est comme si y savait qu’y avait la bonne personne devant lui pour dire ce qu’il avait à dire.

Pis à un moment donné, y me dit… Monsieur Pierrot… y dit y a une quarantaine d’années, ma femme pis moé, quand on s’est mariés, on avait le même rêve. On voulait avoir 2 enfants… un gars puis une fille… Mais la vie a fait les choses d’une drôle de manière. On a eu juste un gars… On l’ai aimé, on l’a aimé, on l’a aimé…

Ben voyez-vous y est là, y est là-bas notre gars… le voyez-vous là-bas… là… C’est Robert, Robert notre gars … pis voyez-vous là-bas, à côté de lui, la belle dame, c’est Carole, sa femme.

Mais ce que vous voyez pas, ce que moi je vois … la petite fille qui tourne autour de ses deux parents… c’est le cadeau que ces deux-là nous ont fait, Monsieur Pierrot. La moitié de notre rêve qui nous a manqué toute notre vie, c’est … ces deux-là qui nous ont fait ce cadeau-là …  Monsieur Pierrot.

C’est botre petite Julie… pis ça va être sa fête… a va avoir 5 ans à minuit.  là y fait ahhhh… On était toutes ouie… nous autres, moi pis les autres… pis lui… y prenait bien son temps…

Monsieur Pierrot… y dit… J’aimerais ça … si à minuit, vous chanteriez un bonne fête à ma petite Julie pis que surtout … j’aimerais ça que vous y disiez : que c’est à cause d’elle… que ses deux grands-parents… ont vraiment réalisé leur rêve…

Pis en dedans de moi-même, j’ai dis à moi-même…j’ai dis à l’impossible… je l’sais que t’es là … je l’sais que t’es là… m’a te pogner, m’a te voir…  je l’sais que t’es là … aye viens t’en… j’étais nerveux, j’étais inquiet… parce que mon grand-père Lucien y m’avait dit : Comment tu le sais que l’impossible est là si tu le vois pas? … c’est que le k-oeur va vouloir te débattre de tous les bords, y va vouloir te sortir du corps… tu vas avoir dans les yeux les larmes de joie de ta grand-mère Lumina, pis dans tes pieds la paire de bottes pour aller plus loin dans la vie de ton grand-père Lucien.

J’ai dit en moi-même… c’est l’temps… j’suis sûr, j’suis sûr…m’a l’voir moé… m’a l’voir.

Fait que tu comprends, c’est en 1985, une petite salle communautaire, c’est le carnaval… je monte sur la scène… fallait que je chante mes chansons… j’avais hâte que ça passe… 11 heures, je chantais je chantais… Minuit, minuit juste… sur l’horloge en arrière. Je me lève debout… Pis j’ai dis… mesdames messieurs , ce soir c’est la fête à la petite Julie , pis je commence à chanter une beau bonne fête à Julie.

Mais là y s’est passé quelque chose… j’va essayer de vous le dire… mais y a pas de mots pour le dire… dès que j’ai commencé à chanter elle s’est garrochée dans les bras de son grand-père pis de sa grand-mère. Et là, j’ai vu, j’ai vu, je l’ai peut-être pas vu, j’l’ai vu sans le voir mais j’l’ai vu…

J’ai vu l’impossible, lui-même, en personne, qui s’est évadé, de la beauté, de chacun des eupĥories des battements de k-oeur de la p’tite Julie …parce qu’elle était enveloppée dans le rêve de son grand-père puis de sa grand-mère… L’impossible lui-même est parti… ben discrètement… Y a allumé toute la salle … parce que les gens pleuraient … les gens pleuraient… au fur et à mesure qu’y avançait vers ma petite estrade…

parce que mon grand-père m’avait dit que l’impossible fait pleurer de joie comme ma grand-mère Lumina… On aurait dit que plus l’impossible s’en venait vers moi, plus le monde braillait. Y arrive, y monte sa scène, l’impossible…

Je l’ai vu mais j’l’ai pas vu… je l’ai vu mais j’l’ai pas vu… mais j’l’ai vu … secrètement, discrètement, y est venu me serrer la main  mais vitement…y s’est comme évadé, dans ce que j’appelle mes débris de la mémoire du k-oeur.

Ça m’a fait de la peine dans un sens… parce que c’est quoi des larmes de joie… Des larmes de joie… c’est quelque chose… ça fait 10 ans que t’as pas vu ta mère… a l’arrive à l’aéroport… tu pleures… Tu pleures parce que t’as souffert pendant 10 ans, mais tu ris parce que t’es content de la voir. Pis c’est ça ….l’impossible… t’as des larmes de joie parce qu’enfin y vient te serrer la main … ma grand-mère Lumina  avait raison…

Mais là ça m’a tellement ébloui, que le lendemain matin, j’en ai écrit un poème… Ça s’est passé y a 36 ans…

ce soir je suis devant vous autres… … J’ai fait mon possible pour témoigner d’un impossible à travers mes mots dans mon poème.

Mais j’aimerais vous le réciter… en cas ou y en aurait en parmi vous autres.. qui voit passer l’impossible…

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LE POÈME DU LAC PAQUIN

Je m’en va te conter une histoire vraie….  c’était un soir de carnaval… vers les minuit silence total…

J’ai pris l’micro, j’ai dit ça y est… mesdames Messieurs c’est important, la p’tite Julie fête ses 5 ans.

T’aurais du voir la foule chanter ….  un beau bonne fête à écouter….. sans même bouger sans dire un mot… la p’tite avait les yeux plein d’eau… on aurait dit comme une poupée… avec un k-oeur tout déchiré… 5 ans si tendre j’pouvais pas l’croire…

J’ai dit Julie. Ça va être ton soir… tu vas choisir l’homme le plus beau… d’mandes-y un bec c’est ton cadeau… deux larmes coulèrent ses joues d’l’enfant …

lentement elle marcha vers l’arrière… ou des anciens buvaient leur bière… des beaux nez rouges pis des cheveux blancs…

a dit l’plus beau c’est mon grand-père… le vieux l’embrassa en braillant … tellement y était fier pis content… moé ben surpris j’les r’gardais faire… dans bras l’un d’l’autre y sont restés….  à s’consoler pis à s’moucher….

moé j’tourne la tête pis j’pars la valse…  c’est là qu’j’ai vu l’plus beau d’la fête…

une belle jeune fille de 19 ans… valsait son père en l’embrassant… un bec su l’front un bec sa joue… a riait fort en disant vous…

le père s’sentait un peu gêné… tout en gardant l’air distingué… un p’tit clin d’œil pour le chanteur… ça m’a fait comme éclater le cœur…

Ça doit être ça l’paradis… même si le corps devient poussière…

L’IMPOSSIBLE fait chanter nos misères… quand ça nous vient des petits de nos petits…

excusez-la.

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Mérci mon Ami Pierrot!!!

J’espère bien qu’on passera un ptit moment ensemble en 2022!!

Merci pour l’être que tu es

Mérci simplement, un grand MERCI

Tû às été d’une générosité incroyable Avec moi

Tû às été d’une inspiration foudroyante!

Tû às été un fidèle compagnon sur la route de mon rêve

Tû às été à l’écoute de mes malheurs et BONHEURS!

Tû às été Tout ca…. et je souhaite téllement fort que tu le sois encore pour 2022!!!

Mérc mérci mérci

 

Je t’aime mon Ami Pierrot

Je nous souhaite une année de paix intérieure, débordante de santé, de joies partagées, de rêves réalisés,

de projets fous, d’amour heureux, de créativité débridées et d’imagination créative!

Faisons  le choix de vivre heureux chaque seconde de cette année.

Faisons de notre vie la plus belle des aventures!

Osons vivre les bras, le cœur et les yeux ouverts.

Gratitude, Amour et Sérénité

Bonne année à nous tous!

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Cette profonde aptitude à prendre soin du rêve des autres… j’aimerais un jour la dépeindre dans un de mes 45 minutes conférence… en racontant comment tu as pu réunir autant de personnes à une fête au collège Jean-de-Brébeuf en organisant le tout avec un sens profond de l’amitié oeuvre d’art.

mon très cher ami Raymond-Louis, j’aimerais nous souhaiter une année qui honorera l’homme remarquable que tu es devenu… pour Gaelle et moi comme pour bien d’autres… Tu as fait la différence dans notre vie et je compte bien, en 2022, faire la différence dans la tienne….

bonne nouvelle année 2022

mon très bon ami

Raymond-Louis

Pierrot

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Mon bon ami Pierrot Le Sage,

Je trouve que tu beurres épais à mon égard en termes de compliments. La façon que j’agis auprès de mes amis et de toutes les personnes que je côtoie dans mon travail de professeur est tout simplement normale. Si la société en général se déshumanise, cela ne fait pas de moi un homme remarquable. Je conserve en moi le sens de l’éthique, de l’authenticité et de la fraternité entre les êtres humains. En fait ce qui me motive à être ce que je suis dans mes relations avec autrui, c’est que depuis mon enfance j’ai toujours su voir à travers l’autre la parcelle du divin dû à l’expression que l’église catholique nous avait inculquée : « nous avons été créé à l’image de Dieu ». J’ai tellement intégré profondément en moi ce principe que je suis fasciné par tous les êtres humains que je rencontre sur ma route en sachant très bien que ce n’est pas une coïncidence. En reprenant ton néologisme qui est tout à fait juste, c’est ce que tu appelles la synchronivité. Au-delà des races, des religions, des sexes, je vois évoluer sur la rue des « êtres de lumière en devenir ». C’est pourquoi j’ai tellement de respect et d’amour pour tout ce qui vit, comprenant bien sûr les animaux, les plantes et les arbres. On fait partie d’un tout et qu’on le veuille ou non on est tous interconnectés et interdépendants. Par exemple, Gaelle, toi et moi, on est UN, et c’est la raison pour laquelle je ne pouvais pas rester indifférent à ce que vous vivez actuellement. Comme je te le disais antérieurement, je n’ai que suivi la voie du cœur qui est celle en réalité qui devrait primer chez tous les êtres humains.

Merci Pierrot d’avoir enrichi ma vie depuis 1967, soit depuis 55 ans. WOW! Comme cela a passé vite. On dirait que c’était hier.

Bonne et Heureuse Année 2022 !

Raymond-Louis

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quel beau courriel Raymond-Louis

j’espère en pelleter encore plus large

à ton sujet dans l’avenir:))))))

parce que tu es un personnage vraiment inspirant

dans le théâtre magique de celles et ceux

que j’ai rencontré sur ma route de vagabond

vive notre amitié en 2022

Pierrot

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hère Claire,

C’est toujours un plaisir renouvelé de vous écrire par courriel… Les mots, pour moi, sont des oments de détente… entre deux séances de travaiol…  De ce temps-ci… des milliers d’images de mon passé heureux remontent en surface… comme pour me dire… te rappelles-tu comme cet instant-là fut magnifique?… Je me sens comme un enfant devant un diaporama du merveilleux… Il y a des débris d ela mémoire du k-oeur qui ne vieillissent jamais… et c’est peut-être cela qu’i est si important de protéger dans cette épopée épistolaire qui nous vivons depuis quelques mois:)))

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Il est 2h.27 du matin… j’ai dormi un  peu ce soir… juste assez pour danser mon rêve par le travail joyeux… on dirait que je n’en finis plus de dire merci à la vie d’avoir encore toutes mes facultés à mon âge….

je suis tellement heureux de la qualité exceptionnelle de Gaelle comme personne humaine je n’en reviens pas… en même temps que sa vision d’excellence synthétise l’authenticité de sa démarche doctorale… dans sa section d’appartement transformée en atelier d métaphysique, moi dans mon petit coin de cuisine… je prends plaisir à me dire… que si je me fis à mon passé… ce sera ma performance sur scène qui risque d’ouvrir des horizons et apporter de l’eau fraîche au moulin du rêve d’entrepreneur de David…

je me sens vraiment comme un athlète olympique, submergé de joie d’être au k-oeur même de son rêve et si heureux de contribuer à faire de l’impossible une philosophie accessible à tous …par l’opérationnalité des 4 questions de la vie personnelle oeuvre d’art.

Je peux passer 7 , 8 heures par jour à imaginer l’impossible de mon 45 minutes-confidences… à en rythmer la poésie par la philosophie et les images pertinentes pour en faire un hymne au rêve de chacune et de chacun qui sera présent devant moi…

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Pour moi, la pandémie, le couvre-feu… c’est une occasion de célébrer mon rêve par la discipline personnelle en réclusion enchantée…

Quand je me couche par terre… et que j’écoute france-culture avec mes écouteurs dans les oreilles… je me sens comme dans la ouatte de vie… surtout que je suis arrivé chez Gaelle avec un sac à dos, 2 paires de jeans, 3 chemises courtes… un portable que venait de m’acheter mon vieux complice Michel le concierge… et qu’encore aujourd’hui, je ne possède pas plus que le strict nécessaire… la pauvreté poétique étant pour moi un formidable levier spirituel … qui m’éblouit autant que lorsque je vagabondais la beauté du monde…

J’écoute Gérard de Nerval par des commentateurs au sujet de son chef d’oeuvre onérique… AURELIA…  Ce rapport au rêve me fascine profondément  chez lui…

Gérard de NERVAL – Aurélia : exploration d’un chef-d’œuvre (France Culture, 1980) – YouTube

bon réveil, Claire

 

Pierrot

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Bonjour Pierre

Ma veille de jour de l’An fut très calme. À 17 heures, j’ai fait un FaceTime apéro avec mes 3 sœurs, un moment correct sans plus… avec les enfants et les petits-enfants, le départ de nos parents il y a près de 20 ans, nous n’avons plus beaucoup de choses en commun. Mais c’est toujours plaisant de se souhaiter une bonne nouvelle année. Puis j’ai écouté les émissions de fin d’année… à minuit David m’a envoyé un texto : Bonne année !!!! Je t’aime !!!! Et alors que je dormais profondément, à deux heures du matin, j’en ai reçu un semblable d’Isabelle… qui à Calgary, débute l’année avec deux heures de retard sur le Québec. Le matin du jour de l’An, je me suis levée et j’ai cuisiné des brownies… sachant que David et les siens passeraient sûrement me voir en cours de journée… c’est ce qu’ils ont fait à 16 heures. Debout dans le hall d’entrée, ils n’ont baissé leurs masques que pour goûter mes brownies… et me sourire. Comme les enfants n’iront pas à l’école et que David et Laurence travaillent de la maison, le week-end prochain, j’irai sûrement les voir.

Vous avez raison pour les souvenirs heureux… notre échange fait aussi remonter de nombreux souvenirs chez moi, que je ne sentais pas le besoin de revisiter avant de correspondre avec vous. J’ai sorti de vieilles lettres des enfants de ma boîte aux trésors… regardé mes albums photos de chaque année, depuis que j’écris…

Voyez-vous Claire… c’est cela pour moi ….. la vie vécue comme un théâtre magique… et quand je pense que mon rêve m’a conduit à votre rêve et à celui de David, je me dis… wowwwwww…. 2022 s’annonce d’un cru exceptionnel…. je sais que mes 45 minutes-confidences seront un succès… Je le sais… parce que mon intention est de contribuer avec ce succès aux rêves de quelques personnes bien-aimées de mon entourage… ET CELA… SANS INTÉRÊT PERSONNE CACHÉ… DE QUELQUE NATURE QUE CE SOIT:)))))) seule une vie personnelle oeuvre d’art sculptée par la poésie ayant pour moi valeur de richesse:))))

Pierre, pour moi, l’amour est indissociable du rêve… il est, avec la passion, ce qui le fait vivre… c’est lui, à mon humble avis, qui ajoute de la féérie à votre théâtre magique… L’amour a de multiples facettes, et chacune d’elles possèdent de nombreuse nuances… L’amour que vous portez à Gaëlle par exemple, celui d’un grand-père pour sa petite-fille… que je connais si bien… qui nous arrache des larmes en les voyant heureux… Pour moi, l’amour, le vrai, le grand, l’authentique… celui avec un A majuscule, doit se vivre sans intérêts personnels cachés… comme vous dites, en ne songeant qu’au bonheur de ceux qu’on aime…  Une vie personnelle, œuvre d’art, est sculptée par la poésie… et n’a valeur de richesse que si elle est imprégnée d’amour…  Pour bien des couples, malheureusement, cette abnégation, cet altruisme, relèvent de l’épopée que l’on trouve uniquement dans les récits des poètes ou des romancières… c’est triste.

Je pense que grâce à votre 45 minutes, savamment préparé, vous pourrez mettre dans le cœur des gens une interrogation qui les fera réfléchir à leur rêve, qui passe par un amour inconditionnel… Vous avez la facilité de la parole, c’est un don… Moi, je continue d’écrire, en plongeant au cœur des émotions de chacun… J’ai terminé ce matin la révision du PDF de mon roman à paraître au printemps… il ne me restera plus qu’à faire une lecture attentive, avant d’aller sous presse. J’ose dire que j’en suis satisfaite… à mon humble avis, les émotions passent bien… le dernier mot reviendra au lecteur…

«…on dirait que je n’en finis plus de dire merci à la vie d’avoir encore toutes mes facultés à mon âge…»

Le temps file… savourons, cher Pierre, portés sur les ailes de nos rêves, et de l’Amour, pour ceux qui nous sont chers…

Claire

——-

Un gros merci pour ce remarquable témoignage personnel que tu accordes aux quatre questions de la vie personnelle oeuvre d’art dans tes spectacles…Ça me touche profondément tu sais…

Pierrot

 

Belle année à toi, Pierrot.
Elle est neuve…
Remplissons-la de tant de beauté
Qu’il n’y aura plus de place dedans
Pour les tourments!

Merci pour la confiance!

FRED

———

Bonsoir Pierre,

Je suis à écouter Aurélia, Gérard de Nerval… très très intéressant….

« De ce temps-ci… des milliers d’images de mon passé heureux remontent en surface… comme pour me dire… te rappelles-tu comme cet instant-là fut magnifique?… Je me sens comme un enfant devant un diaporama du merveilleux… Il y a des débris de la mémoire du k-oeur qui ne vieillissent jamais… et c’est peut-être cela qu’i est si important de protéger dans cette épopée épistolaire qui nous vivons depuis quelques mois:))) »

Pierre, racontez-moi certains de ces souvenirs de votre passé heureux… en essayant d’y retrouver les émotions que vous avez ressenti à l’époque… comme si vous remontiez le temps, et que vous vous retrouviez au cœur de ces instants… j’aimerais beaucoup…

Bonne soirée,

Claire

 

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her denis,

Ce que nous avons vécu durant 18 ans mon ami… ce fut l’impossible amitié oeuvre d’art à travers un métier qui nous a ébloui équitablement je crois… Nous fûmes profondément heureux parce qu’à la base… tu fus, tu es un homme d’exception…..

Quand je pense au duo Rochette-Lamarre… je me dis… comment cela a-t-il été possible?

le paradis à chaque spectacle… dans des conditions d’auto enchantement qui ne se sont jamais altérées…à travers les années…

Un jour, faudra bien raconter notre amitié oeuvre d’art… d’une façon ou d’une autre… car c’en fut une  et c’en est encore une.

 

bon 2022 Denis

salutations à ta compagne

et à Geneviève

 

Pierrot

 

——–

Salut Pierrot,

 

Merci pour tes vœux, je te souhaite la pareille pour cette année.

Au cours de notre aventure, j’ai appris à tes côtés la joie de faire de nos spectacles; œuvre utile en toute humilité. J’ai compris que ce qui importait c’était le respect de tous ces humains qui cherchent quelques moments  de bonheur  sur leur route.

Bien plus qu’un duo de fantaisiste, grâce à toi nous fument un duo, uni, unique.

À bientôt, j’espère,

——-

Chère Claire,

Parfois me reviennent en boucles tous ces moments ou j’ai pris le risque insensé  de la pauvreté poétique pour creuser l’insondable que k-onstitue l’énigme de l’instant présent.. Un de ces moments heureux que j’ai vécu à Toronto, fut de me rendre compte que la différence entre un vagabond-poète et un itinérant était métaphysiquement douloureuse… au sens ou … la misère humaine créée par des violences de l,enfance, des dépendances sévères de toutes sortes, des maladies mentales et la malveillance de criminels endurcis sortis de prison constituaient un véritable défi à ma confiance en la beauté du monde…

Je me souviens de m’être dit… je vis dans un hôtel 5 étoiles, ce n’est que la clientèle qui a quelques problèmes sévères mais j’espère temporaires…… Je me souviens de cette nuit ou nous étions tous très malades… et le jour venu, le plancher de la salle commune était plein … nous avions à peine de la place , mais serrés les uns contre les autres, j’ai ressenti une immense joie de me dire en fraternité avec les plus démunis…  Je pense que ce qui me reste de plus profond c’est d’avoir cotoyé l’itinérance durant plusieurs semaines sans jamais perdre ma pauvreté poétique au service du bien commun par une théorisation future qui en résulterait

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DE MONTREAL A TORONTO
SALUT Michel Labrosse,

toi qui a partage mon intense cheminement spirituel du mois d’octobre au 31 decembre 2008 comme gardien de nuit dans l’ancien college Dawson au centre ville de Montreal, tu dois bien te demander comment ca se fait que je suis a Toronto. Tu te rappelles, je te disais souvent: J’ai demande a l’univers un cadeau de Noel pour le 25 decembre 2008: que je puisse gater un itinerant de facon significative que l’univers m’enverrait.. le soir de Noel

le 12 decembre 2008, Genevieve et Veronique, les deux jeunes cineastes qui suivent mon vagabondage a travers le Canada durant un an dans un documentaire d’une heure dont le titre sera les 4 saisons de Pierrot, sont venues tourner pour mes 60 ans…. cher Michel, comme tu es genereux et au service des autres. Un homme d’une telle bonte, c’est rare… comme tu fus present en novembre 2008 quand on a tourne des scenes au restaurant chez Annick au lac a Beauce pres de La Tuque en mauricie…. que Dieu benisse ton infinie bonte…..

Toi qui dans un hopital a pris soin d’une inconnue dans une civiere (Antoinette) en allant par la suite la voir une fois par semaine pour l’encourager… un remarquable homme d’equanimite dont j’ai vu jour apres jour la puissante compassion pour les plus demunis…

Puis arrive… le 24 dec 2008

Le 24 decembre au soir, tu m’as genereusement accompagne avec ton camion a Rawdon pour que je puisse faire le pere Noel pour les 3 enfants de la famille unschooling d’Eric et Nancy, deux de mes reveurs celestes dont je prends soin a titre de grand-pere de la beaute du monde…

Ce fut une merveilleuse soiree… Nous avons beaucoup ri… t’as meme mis un foulard rouge sur la tete pour faire la fee des etoiles.. Pour nous remercier, Nancy m’avait prepare une serie de soupes faites a la maison, avec de la saucisse… et bien d’autres gateries:))))

Alors imagine la surprise quand le 25 decembre au soir, Martin, le remarquable nomade agent de presse impresario est arrive par surprise dans mon 2 et demie de vagabond du college Dawson avec un itinerant, Pierre, epuise d’avoir dormi dehors, affame… wowwwww… exactement ce que j’avais demande a l’univers et Martin n’etait meme pas au courant de ma demande… wow-t=g3 encore une fois…. ca fonctionne… (formule sur laquelle Gerard cadieux, Suzanne Fortin et moi-meme avons travaille durant 2 ans et demie dans une librairie alternative a Victoriaville)

wowwwwwww….. On te l’as tu gate toute la gagne… notre Pierre epuise de la rue:))))

On se couche… Martin, toi moi l’itinerant Pierre, a terre, sur des chaises, dans une joie de vivre de fraicheur existentielle fascinante…. en pleine nuit au plus profond de mon sommeil, une voix que je reocnnais chaque fois depuis mon enfance… je l’appellerais la voix de L’AMOUR PRESENCE… Elle me demande de tout donner mon linge d’hiver a Pierre l’itinerant, mon sac a dos, mon sac de couchage, de l’habiller des pieds a la tete… que je serais dans la rue moi-meme dans quelques jours, de lui faire confiance… meme si je dois partir presque tout nu:)))))

Tu te rappelles au reveil le lendemain matin, on a jete aux poubelles le linge de Pierre l’itinerant… et on a equipe notre homme des pieds a la tete… je lui ai chante la chanson des allumettes en lui disant que la rue c’etait une universite et que beni par l’univers, dorenavant il ne serait plus un chochard, un itinerant, mais un vagabond celeste et que je prierais pour lui… jusqu’a ma mort

Le 31 decembre, soudain la voix me dit… c’est le temps de partir maintenant… il est 2 h pm je crois… je quitte immediatement avec mon baton de pelerin et ma guitare, rien d’autre…. je laisse un mot a Michel Woodard en disant que je me dirige probablement vers le Yukon…

vers minuit, le 31 decembre, dans une rue perdue plus loin que Dorval, une auto arrete… un jeune homme veut des explications sur la bible…il me reconduit a Vallyfield. J’aurais pu aller dormir chez Michel Woodard a Grandes Iles, mais la voix me demande de ne pas tricher, de tut abandonner, que je suis en parfaite securite..

Deux hommes m’embarquent et me reconduisent dans une ere de service sur l’autoroute menant a Toronto… je dors dans une toilette publique… Le lendemain un policier me ramene sur une route secondaire… On est le ier de l’an… dans le bois, sur une route de nulle part, une petite eglise protestante…j’entre, je demande de l’eau… on m’amene chez Tim Horton, on me donne $25.00

Puis je dors ci et la dans des Tim Horton en composant des chansons… et le vendredi… un camionneur me ramasse sans que je fasse de pouce et m’amene directement a Toronto… il me laisse sur l’autoroute… impossible de traverser tellement le trafic est dense… la voix me dit… je vais te fendre le traffic en deux

Effectivement, durant pres d’une minute aucune auto… je traverse… deux policiers me ramassent.. je leur demande de me reconduire a une eglise… ils me disent que toutes les eglises sont fermees a cette heure la, surotut un vendredi… ils me reconduisent a une eglise perdue de banlieu, St-Thimothee je crois….

miracle… elle est ouverte, un vendredi par mois elle est ouverte toute la nuit pour l’adoration avec repas inclu quand les gens me voient arriver encadres de deux policiers, ils disent… c’est un miracle… on me nourrit, on me donne des sous…
sans que je demande rien… vers 5 heures du matin je tombe endormi sur le plancher de l’Eglise en arriere, on me laisse la, je me reveille a la fin de la messe vers 11 heures le lendemain matin… Je sors, un pretre court apres moi sur la rue pour me donner $20.00

la voix me dit que j’ai du bien a faire a Toronto, qu’il y a des gens qui doivent me rencontrer… j’aboutis dans une chapelle ou on pratique l’adoration nuit et jour, j’y passe une semaine, on me nourrit… puis j’aboutis dans un shelter de l’armee du salut… j’y suis depuis un mois en inspirant ceux qui souffrent de dependance severe par mon vagabondage spirituel sans proselytisme, je repete mes chansons au Eaton center… Je prends soin de deux jeunes francophones remarquables en etant simplement prsent et apaisant… comme j’apaise mes 3 chambreurs par le respect et la delicatesse d’etre.

on est le 11 fevrier 2008

Drole a dire,,, il suffit que je sois en dehors du Quebec pour relaiser l’importance de notre culture au Quebec et que je sois au Quebec pour d’une facon ambivalente realiser aussi l’importance de ne pas se fermer a la difference…. j’ai fais des contacts pour chanter ici a Toronto devant des auditoires francophones… avec ma guitare comme Felix Leclerc… le fait que Jacques Proulx de radio-Canada Sept-iles m’ait envoye des extraits de l’emission radio que j’ai fait a Sept iles m’aide et surtout l’implication profondement amicale de Claude Demers avec son blog…

j’attends que la synchrocincite de la beaute du monde me fasse signal de repartir dans la direction qu’elle m’indiquera… Libre et heureux… vagabond celeste plus que jamais

ton ami
Pierrot

j’aimerais bien aller vers les chutes Niagara:))))) Mais bon…. voyons la suite….

Pierrot

vagabond celeste… …

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Bonjour Pierre,

À l’automne 2008, en septembre, j’ai pris ma retraite du travail que j’effectuais pour David, après lui avoir donné une année de préavis. J’aurais pu poursuivre jusqu’à mes 65 ans, mais une petite voix me disait qu’il était temps que je redevienne sa mère, ne plus partager ce statut maternel avec celui d’employé. À la fin du mois, je suis partie pour deux mois à Calgary, accompagnée Isabelle qui attendait Joséphine, sa 3ème fille ; elle est née le 7 octobre.

J’avoue qu’à ce moment de ma vie, j’étais perdue quant à mon avenir… la retraite, autant de temps devant moi, alors que j’avais toujours mis tellement d’énergie dans mon travail… Durant ces deux mois, j’ai interrogé mon cœur, j’ai remis ma demande à l’univers… la réponse tardait à venir… une certaine inquiétude me taraudait…

Si nos routes s’étaient croisées, à cette époque, nous serions passés l’un à côté de l’autre sans nous reconnaître… le moment n’était pas venu, ni propice à notre échange actuel…

Je suis revenue à Laval à la fin novembre… deux semaines plus tard, Rosalie, 6 ans, m’a téléphoné :

— Mamie, mes sœurs et moi, on s’ennuie de toi. On aimerait que tu viennes passer Noël avec nous.

J’étais assise par terre dans le condo de David, à l’Île-des-Sœurs… l’image est très claire dans ma tête. J’ai déposé l’acoustique et j’ai réservé des billets pour Calgary. C’est au cours de ce séjour, dans l’ambiance familiale et festive du temps des Fêtes, le 24 décembre précisément, alors que vous étiez à Rawdon avec votre ami Michel, que j’ai pris la décision de peaufiner le roman que j’avais commencé à écrire… Sous le manteau du silence… Je me revois au pied du sapin… En cet instant, une carrière d’écrivaine qui me semblait un rêve trop grand, m’est apparu comme le plus merveilleux défi de ma vie… J’ai décidé qu’il était temps de croire à mon rêve, et de ne pas lâcher, jusqu’à ce que trouve un éditeur… ce qui fut fait à l’été 2010…

Une page de vie… en parallèle à la vôtre… qui par ma plume préparait notre extraordinaire rendez-vous, des années plus tard…

Il n’y a pas de hasard dans la vie… que des rendez-vous !

Bonne journée, ensoleillée…

Claire

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e qui me plaît dans nos deux derniers courriels

c’est que curieusement ….les plus grands des débris de la mémoire du k-oeur …. semblent reliés aux différentes étapes de l’éclosion d’un rêve de vie big bang…… qui peu à peu nous convoquent à l’ultime saut poétique d’un théâtre magique dont nous savons intérieurement, et cela depuis toujours, que nous en avons à écrire la pièce de théâtre…

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Bonjour Pierre,

À l’automne 2008, en septembre, j’ai pris ma retraite du travail que j’effectuais pour David, après lui avoir donné une année de préavis. J’aurais pu poursuivre jusqu’à mes 65 ans, mais une petite voix me disait qu’il était temps que je redevienne sa mère, ne plus partager ce statut maternel avec celui d’employé. À la fin du mois, je suis partie pour deux mois à Calgary, accompagnée Isabelle qui attendait Joséphine, sa 3ème fille ; elle est née le 7 octobre.

LA FAMEUSE PETITE VOIX …. elle est encore infiniment présente en moi , jour et nuit, tout se passe comme si mon rêve big bang n’en finissait plus de me faire vivre des métamorphoses , de me faire passer de chenille papillon, puis de papillon à mouvement d’ailes invisibles, puis de mouvements d’ailes invisibles à fils de soie intangibles… 

Je sais que je n’ai jamais trahi mon rêve d’une métamorphose à l’autre… Des Contretemps au St-Vincent… du St-Vincent aux deux Pierrots… des deux Pierrots au duo Rochette-Lamarre… du duo Rochette Lamarre aux rêveurs équitables ( Auld, Woodard, Rochette), des rêveurs équitables aux trio du pays oeuvre d,art? … 

Tout se passe comme si j’avais toujours fait confiance à ma petite voix qui m’indiquait exactement le moment de faire le saut poétique d’un artéfact de rêve à l’autre…

Cette nuit… après avoir dormi quelques heures, j’ai bossé sur le 45 minutes-conférences… Je sais que MA PETITE VOX … me guide comme philosophe à designer L’IMPOSSIBLE pour qu’il soit accessible à tous et chacun par la simple transmissionsdes 4 questions de la vie personnelle oeuvre d’art… MA PETITE VOIX me dit… que je suis sur la bonne route  pour me rendre au prix Nobel de la paix…

J’avoue qu’à ce moment de ma vie, j’étais perdue quant à mon avenir… la retraite, autant de temps devant moi, alors que j’avais toujours mis tellement d’énergie dans mon travail… Durant ces deux mois, j’ai interrogé mon cœur, j’ai remis ma demande à l’univers… la réponse tardait à venir… une certaine inquiétude me taraudait

c’est exactement cela en partant vagabonder en plein k-oeur de l’hiver, en 2008… je m’abandonnais totalement à l’univers… qui semblait me dire… même si tu ne comprends pas ou je te fais passer… fonce… la jeune dame de 29 ans … chez qui j’étais allé faire le père Noel … (accompagné de Michel Labrosse)… avait trois enfants et un mari… 

Pour faire une histoire courte… lorsqu’elle a fait jouer une version du camionneur qui traînait sur le site. www.demers.qc.ca … chansons de Pierrot… tirée d’une entrevue à la radio de radio-Canada de Sept-iles… elle l’a fait joué jour et nuit … pour m’écrire … quelques semaines plus tard … qu’elle avait été transpercé par ma liberté et qu’elle se séparait de son mari pour m’attendre… Son mari est venu me chercher à Toronto… pour faire une histoire courte… je me suis retrouvé un an avec Nancy et ses trois enfants… puis je suis reparti vagabonder… Qui aurait pu prévoir un tel dénouement…  C’est Nancy avec qui je suis dans le documentaire sur you tube… mon ami Pierrot, le dernier homme libre… et on la voit avec ses trois enfants… Nous nous sommes investis totalement dans l’éducation de ses 3 enfants… puis… quand elle s,est sentie solide, bien appuyée par ses parents… qui avaient bien saisi l’importance que je sois passé dans sa vie pour sa propre libération d’une relation toxique avec son ex-conjoint, je suis reparti… fier de l’avoir accompagné dans son rêve de vie, sans tricher, sans intérêt personnel caché.

——- 

Pierrot à Sept-Île | (demers.qc.ca)

Entrevue avec Pierrot lors de son passage à Radio-Canada à Sept-Iles.

Voici un commentaire laissé par une camionneuse le 18 novembre 2008, après qu’elle eu capté cette entrevue sur Sirius.

Bonjour Pierre Vagabond Céleste.

Je vous ai entendu sur radio-canada, vous avez éfé diffusé sur Sirius à travers l’Amérique et avez été sélectionné parmi les meilleurs moments de la journée sur tout le réseau de r-c dans l’émission « balado-diffusion » et la première « à la carte » du 22 septembre 2008.

Comme vous êtes inspirant!  Je n’ai entendu que quelques paroles de votre chanson du camionneur.  J’ai été émue.  Je roulais d’un retour de la Californie, ça m’est allé droit au coeur. La simplicité et la sincérité, l’histoire, votre voix et les accords de guitare, vraiment vous avez du talent.  J’aurais aimé acheter vos compositions, sont-elle disponibles sur internet? Sinon un disque ca presse !

Sandra Doyon,
Camionneuse

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HANSONS DE PIERROT

LA FILLE UNSHOOLING

 

9

COUPLET 1

t’as 27 ans
puis tu me téléphones la nuit
pour me parler en bien
de tes trois beaux petits

mes 60 ans
ont fait de moi ton meilleur ami
une sorte de maître de philosophie

COUPLET 2

tu trouves
que j’ai l’air de l’Émile
de Jean-Jacques Rousseau
qui aurait vieilli trois siècles
en une vie

il est vrai
que vagabonder les routes du pays
sans aucune dépendance
ça ressemble à l’enfance

COUPLET 3

tu refuses d’envoyer
tes enfants à l’ecole
cloche qui sonne
chaque fois pour toi c’est un viol

ta jeune famille
se cache dans une forêt
dans l’bout d’Rawdon
pas de t.v.
juste un vieux téléphone

COUPLET 4

la ière fois
qu’tu m’as croise su l’boutte d’une plage
je sortais d’la nature sauvage

t’as vite compris
que l’gars c’était un intellectuel
qui a échange ses livres
contre deux ailes

COUPLET 5

t’as 27 ans
la nuit tu trippes sur Jean-Jacques Rousseau
tes enfants dorment tu lis l’Émile
tu trouves ça beau

j’ai 60 ans
qu’importe l’heure
j’te sers de précepteur
chaque fois qu’tu m’téléphones
de ta forêt d’Rawdon

COUPLET 6

à soir
j’vous ai conté
l’histoire du vieux bonhomme

qui chante ses feelings
pour le génie
de la fille unschooling

à soir
j’vous ai conté
l’histoire du vieux bonhomme

qui chante ses feelings
pour le génie

de la fille
LIFE SCHOOLING

Pierrot
vagabond céleste

—— 

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Si nos routes s’étaient croisées, à cette époque, nous serions passés l’un à côté de l’autre sans nous reconnaître… le moment n’était pas venu, ni propice à notre échange actuel…

à cette époque, ma vie n’était que gestation d’un rêve étrange...celui d’un prix Nobel de la paix.

Je suis revenue à Laval à la fin novembre… deux semaines plus tard, Rosalie, 6 ans, m’a téléphoné :

— Mamie, mes sœurs et moi, on s’ennuie de toi. On aimerait que tu viennes passer Noël avec nous.

J’étais assise par terre dans le condo de David, à l’Île-des-Sœurs… l’image est très claire dans ma tête. J’ai déposé l’acoustique et j’ai réservé des billets pour Calgary. C’est au cours de ce séjour, dans l’ambiance familiale et festive du temps des Fêtes, le 24 décembre précisément, alors que vous étiez à Rawdon avec votre ami Michel, que j’ai pris la décision de peaufiner le roman que j’avais commencé à écrire… Sous le manteau du silence… Je me revois au pied du sapin… En cet instant, une carrière d’écrivaine qui me semblait un rêve trop grand, m’est apparu comme le plus merveilleux défi de ma vie… J’ai décidé qu’il était temps de croire à mon rêve, et de ne pas lâcher, jusqu’à ce que trouve un éditeur… ce qui fut fait à l’été 2010…

Quand j’ai quitté Nancy pour repartir vagabonder… c’est alors que j’ai pris la décision au retour de vagabonder la connaissance dans 4 universités… ce qui m’a conduit au traité des abs… puis à la rencontre de Gaelle au croisement de nos routes en recherche métaphysique… 

Une page de vie… en parallèle à la vôtre… qui par ma plume préparait notre extraordinaire rendez-vous, des années plus tard…

Il n’y a pas de hasard dans la vie… que des rendez-vous !

Bonne journée, ensoleillée…

Claire

Vous avez raison Claire… c’est un rendez-vous extraordinaire…  c’est comme si nos rêves s’étaient dit… il est temps de faire un feu de foyer et par des bûches des mots, d’en faire danser l’impossible heureux.

Bonne suite à votre journée, Claire

Pierrot

——

onsoir Pierre,

Ce qui vous plaît dans nos deux derniers courriels m’interpellent également…

« …qui peu à peu nous convoquent à l’ultime saut poétique d’un théâtre magique dont nous savons intérieurement, et cela depuis toujours, que nous en avons à écrire la pièce de théâtre… »

Ce sentiment d’être convoqué à quelques choses de plus grand que moi flotte dans mon esprit depuis bien longtemps…

« LA FAMEUSE PETITE VOIX …. elle est encore infiniment présente en moi , jour et nuit, tout se passe comme si mon rêve big bang n’en finissait plus de me faire vivre des métamorphoses , de me faire passer de chenille papillon, puis de papillon à mouvement d’ailes invisibles, puis de mouvements d’ailes invisibles à fils de soie intangibles… »

Cher Pierre, j’adore ce paragraphe… la fameuse petite voix, tellement présente à chaque étape de ma vie… elle a, je crois, pris bien souvent des décisions à ma place…

S’il y a quelque chose que je pourrais faire de plus, pour mieux vous escorter… sur la bonne route pour vous rendre au prix Nobel de la paix… n’hésitez pas à orienter mes réflexions…

Bonne soirée, Pierre.

Claire

———
Je suis parti d’une épopée très simple… trois personnes très ordinaires… Marlene la jardinière, Michel le concierge , Pierrot vagabond… un jour ont pris la décision de parler de choses extraordinaires à d’autres personnes très ordinaires…. soit celle de la possibilité d,une humanité oeuvre d’art par la vie personnelle oeuvr ed’art accessible à tous par quatre questions: quel est ton rêve? … dans combien de jours?… qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde…

Durant 15 ans, ces trois personnes se sont réunies presque chaque matin dans des conseils d,administration de la créativité ou ils ont pris le pari que , ce qui en résulterait… donnerait un doctorat déposé dans un observatoire du merveilleux organisant un colloque international des dimensions du rêve … au travers duquel le concept de la nano-citoyenneté planétaire enflammerait  l’imaginaire de la précarité humaine, au point  d’instituer , villages par village, ville par ville une élection par tirage au sort de deux assemblées des justes, 39 hommes et 39 femmes , qui deviendraient la conscience du devenir humain sur terre au 21ieme siècle…

Tout ça c’est de la poésie Claire… Et pourtant, j’y ai mis ma vie… Et le multivers ne vous a pas mis sur ma route sans raison… sans doute , me souffle-t-il …. fais confiance à cette oreille… raconte-lui ce qui deviendra poétiquement et incontournablement un jour… la force inouie d’un rêve incontournable en théâtre magique pour tous… et cela planétairement

ONE THOUGHT ON “ICI PIERROT…”

  1. Michel le concierge

MAY 21, 2015 AT 10:21 PM

Salut Pierrot… bienvenu sur ton nouveau blog… puisse-t-il t’allûmer… pour en allûmer d’autres… n’est-ce pas l’idée du Pays Œuvre d’Art ?… Allûmer les personnes à leur rêve… à l’exercise de la Vie Personnelle Œuvre d’Art ?…
Bonne route dans ta marche du Canada… Vagabond Chercheur…
Nous serons avec toi pour ton départ vers Carlton et Halifax… Michel le concierge…

  1. ———

L’ERRANCE POÉTIQUE ACADIENNE FAIT DE MA PERSONNE UN VIEILLARD SANS ÂGE

JUNE 22, 2015 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Caraquet m’apparaît un Tadoussac avec des qualités esthétiques extrêmement intéressantes pour un vagabond-chercheur. Une longue route, un quai bâti pour le promeneur solitaire, un équilibre discret entre les artistes et la population, un potentiel touristique évident, des infrastructures d’accueil étonnantes (ex: une pizzeria avec magnifique verrière sur l’océan).

Et les gens du pays… wow…. Serge le gardien de piscine, Steeve Gravel le thérapeute humaniste, Claire Richard la bibliothécaire poète. Et je devrais rencontrer bientôt le conteur acadien Dominique Breau… wowwww… La poésie vient à mon bâton de pélerin… je suis comme émerveillé d’avoir accès au meilleur de la culture orale acadienne.

Oui l’acadie fera de moi un vieillard sans âge parce que mon oreille est prête à son chant social.

Pierrot vagabond

UNCATEGORIZED

24 JUIN AU 28 JUIN 2015 À CARAQUET, FESTIVAL DES ARTS VISUELS EN ATLANTIQUE

JUNE 18, 2015 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Enfin, j’ai planté mes ancrages à Caraquet… Une cachette 5 étoiles pour dormir (sous la galerie arrière du muse de Caraquet, une piscine 2 fois par semaine, une buanderie, une bibliothèque et surtout un magnifique festival de 4 jours en art visual atlantique sur le thème de la beauté dans l’art avec conférenciers… wowwwww… ça cadre magnifiquement avec le projet du pays oeuvre d’art versus des vies personnelles oeuvres d’art. Voici ce qu’en dit le dépliant:

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La 19e édition du Festival des arts visuel en Atlantique, dont le thème sera C’est beau!, vous propose une variété d’expériences artistiques pour toute la famille et une rencontre stimulante avec des artistes d’ici et d’ailleurs.

Dans l’histoire de l’art, un grand nombre d’artistes ont abordé le thème de la beauté. Qu’est-ce que le beau dans le domaine des arts? Que produit en nous la vision de ce que nous trouvons beau? Le but ultime de l’art est-il de créer de la beauté?

Et si, comme le propose Charles Pépin dans son ouvrage Quand la beauté nous sauve, la beauté avait le pouvoir de nous mettre en lien avec notre nature la plus intime?

« Nous avons besoin de la beauté… pour ainsi vivre le sens, pour développer cette dimension spirituelle de notre sensibilité, pour ouvrir grand le champ de notre rapport aux autres.

Nous souhaitons sincèrement que la 19e édition du FAVA vous entraînera sur les rails de la beauté et qu’elle alimentera votre réflexion sur la nécessité de préserver un monde porteur de beauté.

Pauline Dugas
Directrice artistique du FAVA

Pierrot vagabond

UNCATEGORIZED

CARAQUET, VILLAGE ENSORCELEUR

JUNE 17, 2015 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Quand j’ai pris la route de bois, hier, le ciel était très sombre, une de mes sandales brisées, j’ai donc du faire du pouce…. Heureusement un jeune travailleur de l’Alberta m’a donné un passage et je suis arrivé au Tim Horton de Caraquet en même temps que la pluie….

Le temps d’une éclaircie… je me suis trouvé un nid 5 étoiles en dessous de la galerie arrière du musée de caraquet.

Wowww… Il a plu toute la nuit, j’étais au sec… Ce matin gros soleil, un cordonnier vient de retaper ma vieille sandale, j’ai pu aussi changer ma ceinture pour une en vraie cuir… Il me reste à tenter de me trouver un nouveau matelas soufflant parce que le vieux dessouffle la nuit.

Ici à Caraquet, je me sens comme à Tadoussac. L’élégance touristique de ce petit village, j’aimerais passer quelques jours pour en découvrir les secrets. Il doit bien y avoir quelques rêveurs à la hauteur d’un pays cachés par ici:)))).

Dans chaque ville ou chaque village, je tente d’asssister à une réunion des AA (même si je n’ai jamais bu), de découvrir une nouvelle église ou autre activité communautaire…

Le canada est un pays si paisible et si intrinsèquement démocratique… Il ne lui manque qu’une philosophie politique de la vie personnelle oeuvre d’art pour que de nouveaux leaders surgissent loin de l’ennui et du plafond de verre que constitue souvent les irritants de l’univers domestique d’une vie humaine.

Un pays oeuvre d’art a besoin de citoyens dont les pulsions démocratiques heureuses ou malheureuses s’harmonisent par la beauté de leurs rêves, dans l’amour des enfants qui ont tant besoin d’avoir une chance équitable de grandir.

Pierrot vagabond

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LE POUVOIR DE LA GENTILLESSE, MONSIEUR REGINALD BOY DE BATHURST

JUNE 16, 2015 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Hier soir, je suis arrêté au Harbourview takeout de Bathurst tenu avec dignité par madame Pauline Armstrong, la compagne d’un homme exceptionnel de gentillesse, Monsieur Réginald Boys.

Un homme de certainement 250 livres, mais avec un sourire perpétuel et une conversation délicieuse. Il a fait carrière dans la vente d’imprimantes aux différentes institutions du Nouveau-Brunswick.

A sa retraite, il a ouvert un casse-croute avec son épouse. Nous avons parlé de son travail, de ses deux enfants, de la vie…

Quand je l’ai quitté, je me suis dit à quel point les gens qui le rencontrent sont chanceux. Sans la gentillesse, le JE est un camp de concentration dont la conscience est le bourreau et la victime l’autre.

J’ai passé le reste de la soirée au Tim Horton de Bathurst à améliorer mon anglais par l’écoute de radio-canada anglais… Si j’étais en Europe, j’apprendrais plusieurs langues car chaque langue apprise m’ouvre à la culture de l’autre.

Je repars ce matin, direction 134 sud Caraquet, heureux de mes oreilles de vieillard qui, marchant son pays, honore ses grands rêveurs, ses grands citoyens oeuvre d’art.

Pierrot vagabond

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YVON GODIN, DÉPUTÉ FÉDÉRAL ACADIE-BATHURST, UN GÉANT DES LANGUES OFFICIELLES AU CANADA

JUNE 15, 2015 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Je suis rendu à Bathurst… bien sûr, un de mes objectifs est de saluer les grands rêveurs de ce pays oeuvre d’art qu’est le Canada.

Je me suis donc rendu au bureau du député npd fédéral Yvon Godin… Je fus reçu par sa gentille collaboratrice. Je lui ai dit que j’étais venu pour témoigner de mon admiration devant ce géant de la politique fédérale.

Comme je marche la 134 cet été, j’ai bon espoir qu’il croise mon bâton de pélerin du Canada pays oeuvre d’art et qu’il me fasse l’honneur de partager un café avec moi, pour qu’on puisse échanger sur mon projet de philosophie politique du Canada au 21eme siècle, des citoyens oeuvre d’art pour un Canada pays oeuvre d’art.

J’aimerais lui partager l’histoire de l’ensemencement des quatre questions, personne par personne, d’un vagabondage à l’autre depuis quelques années, sous l’inspiration de l’homme qui planta des arbres de Giono et Frédéric Bach.

Quel est ton rêve? Dans combien de jours? qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

J’arrête à Bathurst pour une couple de jours… le temps de lire les journaux, de tenter d’assister à différents regroupements humains de bienveillance municipale, de serrer la main à quelques rêveurs et d’encourager quelques êtres humains à croire en leur rêve.

Le canada a besoin de ses citoyens oeuvre d’art pour inspirer une meilleur connaissance des droits de l’homme devant précéder les droits de race, de langue et de religion, tout en protégeant leur droit d’expression, pour que le plus démuni ait les mêmes chances de marcher vers son rêve que le plus favorisé.. C’est une question de justice sociale.

En 2018, j’espère déposer à l’ONU, au nom de l’équipe des rêveurs équitables, une demande d’annexe aux droits de l’homme: Que chaque personne humaine sur terre ait un droit aliénable à une vie personnelle oeuvre d’art.

Et comme j’aspire à ce qu’un grand rêveur par province marche avec moi, j’aimerais bien que Monsieur Yvon Godin soit mon compagnon représentant le Nouveau-Brunswick.

Pierrot vagabond (google)

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DES NOUVELLES DE SIMON GAUTHIER ET DE SON CONTE LE VAGABOND CÉLESTE

JUNE 13, 2015 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

 

COURRIEL DE  SIMON GAUTHIER

À
pierrot rêveur, Michel le concierge
jun 12 à 12:08 PM
Allo Pierrot et Michel, pour vous dire que les 4 questions seront inscrites au restaurant “le camp de base” à :ans en Vercors”
Le propriétaire vibrait et veut les inscrire car il s’est retrouvé dans ces 4 questions!
+++++
À bientôt
de tout coeur avec vous.
Je raconte le Vagabond Ce soir …. à Chapelle en Vercors.
Simon

—–
Grâce au contour international Simon Gauthier, les 4 questions se promènent à travers la francophonie…pendant que de mon côté, l’archétype du vagabond celeste, sac à dos, bâton de pelerin marche la  route 134 du nouveau-Brunswick, à la manière des vagabonds des siècles passés.

Même dans la forêt la plus profonde, comme il n’y a qu’une vieille route, les voitures passent et repassent, au point ou d’un village à l’autre (Je suis rendu à Petit Rocher, on vient me parler, me poser des questions, je me suis fait offert un déjeuner au Tim Horton par un rêveur extraordinaire, qui meme avec un cancer, prend soin de donner le meilleur à sa femme, ses enfants et ses petits enfants) on me répète… je vous ai vu à Campbellton, je vous ai vu à Dalhousie….

Je vis donc un anonymat qui donne à l’archétype du vagabond  porteur des quatre questions toute son élégance intellectuelle.

Après avoir dormi à Charlot sur le bord de la mer sous un orage percutant, puis la nuit suivante sur le bord de la mer  à Petit Rocher ou je me suis fait réveiller à 4 heures du matin par les pêcheurs de homard (quelle scène extraordinaire) j’ai pu parler avec un rêveur fabuleux, Monsieur Jules Bossé d’Edmonstion, qui parcourt en vélo le pays parce que c’est son rêve.

Je lui ai transmis mes quatre questions pour qu’à son tour, il puisse ensemenser le Canada: Quel est ton rêve? Dans combien de jours? qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve? Et en quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Je lui ai parlé des recherches de doctorat en philosophie politique  par une équipe de rêveurs équitables, pour contribuer à redessiner le Canada en pays oeuvre d’art  passionnément inspire par les pinceaux des droits de l’homme et les couleurs de l’état de droit  au coeur des vies personnelles oeuvre d’art.

Enfin il fait soleil… je vais redécoller vers Bathurst… Avant je vais m’acheter un petit pot de beurre de peanut et un celeri pour la route, je remplis ma gourde d’eau fraîche et je fonce…

Pierrot

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her Pierre,

« Tout ça c’est de la poésie Claire… Et pourtant, j’y ai mis ma vie… Et le multivers ne vous a pas mis sur ma route sans raison… sans doute, me souffle-t-il …. fais confiance à cette oreille… raconte-lui ce qui deviendra poétiquement et incontournablement un jour… la force inouïe d’un rêve incontournable en théâtre magique pour tous… et cela planétairement.»

En lisant ce paragraphe ce matin, une idée a germé dans l’esprit de ma folle du logis… oh! c’est encore une bien petite pousse, mais elle vaut peut-être la peine de s’y arrêter…

Au lieu d’écrire un livre sur votre odyssée, pourquoi ne pas écrire une pièce de théâtre, sur le thème : C’est quoi ton rêve?

En deux ou trois actes… deux ou trois décors différents… trois étapes différentes, cruciales… de votre odyssée…

Sur de la musique de Didier…

Avec la chanson Je te demande pardon, de Michel, en final…

1er acte : un cimetière, dans un nulle part, au bout du monde… où un vieux vagabond, assis par terre, est prêt à mourir pour son rêve… les gens passent sans s’arrêter, jusqu’à ce qu’une personne, un homme ou une femme, s’intéresse à ce vieillard…

2ème et 3ème acte à voir…

tant qu’à rêver, vous pourriez interpréter votre propre rôle… et Fred Pellerin celui qui s’arrête… quel bel échange pourrait être écrit comme dialogue entre ses deux rêveurs… je vous prêterais ma plume… et vous y mettriez vos souvenirs…

Bon, il s’agit là d’un travail colossal… mais tout commence par un rêve…

Je suis une rêveuse un peu folle… vous ne trouvez pas, cher Pierre?

Bonne journée,

Claire

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c’est exactement pourquoi la vie vous a mis sur ma route Claire… Vous avez ciblé le talon d’Achille …. une pièce de théâtre me semble aussi le véhicule… le plus IMPOSSIBLE… Je vous reviens là-dessus plus tard…

effectivement…  votre plume et notre complicité pourraient bien en constituer le détonateur le plus impossible

Pierrot

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hère Claire,

La différence entre un rêve et un projet, c’est la joie de vivre et le sentiment profond d’être porté par l’impossible… hors temps, hors réalité, hors servitude…Vous avez très bien fixé le décors du er acte… un cimetière… de mon côté, j’y verrais le décor du 2ieme acte comme étant celui de votre bureau d’écrivaine…  comme si un roman était en soi le symbole même de ces tombes imaginaires ou les humains du passés ont encore des choses à dire aux humains du présent….

peut-être que le synopsis raconterait L’ÉCRIVAINE Et LE VAGABOND … qui parce qu’ils n’ont pas triché avec leur rêve… ont accès au théâtre magique des mots disparus… J’y verrais, dans les 2 ieres actes…  deux récits de vies parallèles qui finalement racontent le même fil d’or…

Je ne sais trop…. Je laisse le plaisir de notre collaboration… imaginer des formes… Dans le fond, au cimetière comme dans votre bureau… c’est lr RÊVE LUI-MÊME qui devient le personnage principal de la pièce … tout le 3ieme acte pourrait en effet… être celui du rêve qui raconte au public comment… à partir d’un vagabond et d’une écrivaine… il compte bien traverser le mur entre la scène et la salle pour ensemencer la planète entière…

laissons vagabonder nos idées les plus folles

j’adore ce tournant dans notre épopée épistémologique

n’hésitez pas à imaginer les synopsis les plus impossibles…

je suis preneur

Pierrot

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rès cher Pierre,

Je trouve aussi ce tournant des plus inspirants…!!

C’est très gentil de vouloir m’intégrer à la pièce… mais moi, je vois davantage s’en tenir à votre odyssée… Toutefois, il n’est pas dit qu’une écrivaine ne pourrait pas intervenir à certains moments… la voix qui parlent en arrière… par exemple…

L’idée du rêve, qui est le personnage principal, vous représente bien… les tombes imaginaires où les humains du passé ont encore des choses à dire aux humains du présent… et ceux du présent aux humains du futur… c’est un peu le message que vous voulez laisser de cette quête que vous avez vagabondé à la recherche des rêveurs…

Comme je l’ai écrit, ce sera une tâche colossale… mais je pense que c’est un beau projet…

Si on se concentre sur votre odyssée… vous pouvez en parler avec Michel et Didier… ce qu’ils voient dans ce projet, ce qu’ils en pensent… une pièce de théâtre peut facilement traverser des frontières…

Ce que je vois, c’est que pour le moment nous pouvons y réfléchir, en discuter, monter diverses structures, pour en venir à une seule… et en juin, juillet et août, où je prends des vacances de création… si nous sommes prêts, nous pourrions écrire cette pièce…

Bon, c’est un début…

Bonne soirée.

Claire

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Je retiens ce qui est magnifiquement écrit dans ses voeux de Noel

CRÉER DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS

FORMER LES ENTREPRISES ET

INSPIRER LES GENS…

j’adore, j’en fais mon crédo de créativité… mon 45 minutes va être structuré pour que ces trois objectifs qui forment le fondement de la philosophie d’entreprise de David… deviennent aussi les miens…

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Cette carte-là …. je la garde bien à vue quand je travaille…

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La joie d’exceller dans la préparation d’une prestation sur scène… je l’ai toujours eu… On improvise bien que lorsque l’on est magistralement et minutieusement prêt…. 

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Vous savez, quand je vous écrit dans un courrlel précédent ces milliers de débris de la mémoire du k-oeur qui venaient rejaillir comme les flammes d’un volcan …. J,avais aussi en tête… toute cette éthique de scène qui fut la mienne durant 32 ans… La joie de bien faire les choses, sans boire, ni fumer, ni droguer, en prenant soin de celles et ceux pour qui échanger quelques mots à l’intermission peut faire la différence dans leur condition humaine plus difficile que celle de leur voisin…

Quand j’ai quitté l’auberge… j’avais encore 3 ans de contrat de signé devant moi… mais la décision philosophique et métaphysique de devenir vagabond-chercheur fut sans doute un appel de l’impossible que je ne pouvais pas rater… comme celui que je ressens en ce moment profondément pour faire voyager les 4 questions du pays oeuvre d’art…. à travers le savoir-faire de David…

J’apprécie profondément rêver l’avenir avec vous et votre fils….  Claire… Je sens que c’est ma voie… et que je ne la raterai pas…. et tout me dit que je ferai ma part pour faire grandir l’entreprise…. avec dignité et responsabilité…

Vraiment Claire

merci à vous deux de me rendre si heureux…

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Il est trois heures du matin… j’aime bosser jusqu’au petit jour… et me coucher au petit matin en me disant… ais-je fait de mon mieux aujourd’hui pour marcher vers mon rêve oeuvre d’art?…. ais-je fait un petit quelque chose pour que le prix Nobel de la paix puisse servir la cause de celles et ceux qui n’ont aucune chance dans l’existence? …. et je me dis… quand il fera jour … on récupère un peu et au réveil… quelque part vers midi …. on va vivre la prochaine journée comme si c’était la plus belle de ma vie… au service du bien commun…. 

Bon réveil Claire

Pierrot

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Bonjour Pierre,

 

S’il est une chose que nous avons en commun c’est bien notre enthousiasme devant un nouveau projet…

Hier, je lisais ce paragraphe :

« Tout ça c’est de la poésie Claire… Et pourtant, j’y ai mis ma vie… Et le multivers ne vous a pas mis sur ma route sans raison… sans doute, me souffle-t-il …. fais confiance à cette oreille… raconte-lui ce qui deviendra poétiquement et incontournablement un jour… la force inouïe d’un rêve incontournable en théâtre magique pour tous… et cela planétairement.»

Il y avait une petite voix qui me disait : relis-le… et ce, à plusieurs reprises. Puis tout à coup, c’est devenu très claire… j’étais sur votre route et vous parliez d’un théâtre magique… Je vous ai écrit mon idée, puis j’ai hésité à vous la faire parvenir… Là, la petite voix est revenue : vas-y, ose!

Une fois que le projet est partagé, il devient une réalité…

Cher Pierre, je ne sais pas encore ce que nous ferons de cette pièce de théâtre… mais une chose est certaine, nous possédons tous les éléments pour en faire une réussite. Pour moi, l’écriture d’une pièce de théâtre se situe entre écrire une chanson et écrire un roman : dans une chanson, il faut écrire une histoire en quelques couplets… et dans un roman, nous avons des centaines de pages pour développer le sujet… les deux demandent une grande habilité de mots et d’émotions…

Quoiqu’il en soit, ce projet en commun nous permettra de découvrir des facettes inconnues de nos personnalités, de même qu’il créera des liens uniques entre nous… Peut-être que cette pièce de théâtre dormira dans nos tiroirs, et qu’elle ne sera joué qu’après que nous ayons rejoint les étoiles… Mais je veux qu’elle soit un témoignage du message que vous avez porté, au risque de votre vie, pour ne pas trahir votre rêve, ainsi que de ce merveilleux rendez-vous, qui nous avait été réservé à cette étape de notre vie… pour notre plus grand bonheur…

Je suis heureuse que vous partagiez aussi de précieux liens avec David… Vous vous ressemblez tellement tous les deux au point de vue de la grandeur de vos rêves, de votre détermination à faire de vos entreprises de superbes réussites, de même que ce don de l’émerveillement que vous possédez, qui n’est pas donné à tous…

« J’apprécie profondément rêver l’avenir avec vous et votre fils….  Claire… Je sens que c’est ma voie… »

Je le pense aussi…

« Merci à vous deux de me rendre si heureux… »

Merci à vous d’être dans nos vies…

Bonne journée, cher Pierre.

Claire

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Bonjour Pierre,

S’il est une chose que nous avons en commun c’est bien notre enthousiasme devant un nouveau projet…

Effectivement Claire…. l’enthousiasme, chez moi, et ça doit être la même chose chez Vous comme chez David, cela s’accompagne d’une vision heureuse, d’une discipline opérationnelle et d’une confiance inaltérable en la force d’un rêve avec lequel on refuse de tricher pour quelque intérêt personnel caché que ce soit… et j’ajouterais en plus que la fierté de contribuer au bien commun, par la droiture du k-oeur et le respect des partenaires de travail (et je pense à mes 7 ans avec l’autre Pierrot, mes 18 ans avec Denis Lamarre, mes 15 ans avec Marlene et Michel, mes 12 ans avec Simon Gauthier, mes 3 ans et demie avec Gaelle) … me sont une barre de mesure que je veux dépasser à chaque nouvelle relation d’amitié oeuvre d’art  …

Je sens bien que vous et moi de par notre posture patriarcale et matriarcale, avons accumulé une somme impressionnante de bienveillance qui n’attend qu’un canal inspirant pour inonder une oeuvre de la beauté poétique des mots pour le dire…

Quant à ma relation future avec David… je compte bien devenir une locomotive de tête imprévue et rafraîchissante dans son entreprise… simplement parce que la grandeur et l’élégance de son rêve m’inspire profondément à donner le meilleur de moi-même…

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Cette nuit… J’en étais justement à travailler mon entrée en scène et la façon de donner à l’équipe de marketing d’Orizon un angle pour me présenter aux clients corporatifs…. ça donne à peu près ceci

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1-1a) BIEN LE BONSOIR … MES TRÈS CHERS CAMARADES DE L’EXISTENCE ….VOUS DEVEZ BIEN VOUS DEMANDER… QU’EST-CE QUE ÇA PEUT BIEN APPORTER….  UN PHILOSOPHE …. À UNE SOIRÉE CORPORATIVE?

1-1b) MOI JE VOUS RÉPONDRAIS …QUE C’EST D’ABORD …. D’UNIR TOUT UN GROUPE AUTOUR D’UN NOUVEL ENJEU PHILOSOPHIQUE … QUE PERSONNE A VU VENIR….

1-1c) À TRAVERS UN 45 MINUTES DE CONFIDENCES….  CE SOIR…  j’AIMERAIS… VOUS SENSIBILISER…. À LA PUISSANCE DE CRÉATIVITÉ …QUI POURRAIT S’EMPARER  DE VOTRE GROUPE DE TRAVAIL … DANS LA PROCHAINE ANNÉE … SI CHACUNE ET CHACUN …PREND LA DÉCISION  … DE CROIRE À L’IMPOSSIBLE.

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1-2a) UNE MANIÈRE DE PROCÉDER EN PHILOSOPHIE…  C’EST DE PARTIR D’UN CONSTAT TRÈS SIMPLE ……  SUR LEQUEL TOUT LE MONDE S’ENTEND… COMME PAR EXEMPLE, LE FAIT QUE ….  SUR LA TERRE… ON EST 7 MILLIARDS, 800 MILLIONS… 7 MILLIARDS , 800 MILLIONS… Y A PERSONNE QUI PEUT ÊTRE EN DÉSACCORD AVEC CET ÉNONCÉ-LÀ ……

1-2b) MAIS MOI JE PRENDS LE PARI QUE… N’IMPORTE OU SUR LA PLANÈTE … CHAQUE FOIS QU’Y A UNE PERSONNE HUMAINE QUI SE LÈVE DEBOUT POUR DIRE… AYE GAGNE… JE M’EN VAIS VOUS RACONTER ….LE JE T’AIME… LE PLUS IMPOSSIBLE….  QUE J’AI VÉCU DANS MA VIE ….. TOUT LE MONDE VA SE RECONNAITRE LÀ-DEDANS.. PARCE QUE …TOUT LE MONDE A DÉJÀ VÉCU ÇA … AU MOINS UNE FOIS DANS SA VIE…

1-2C) VOYEZ-VOUS …UN ENJEU QUI UNIT TOUT LE MONDE…… ÇA PART TOUJOURS D’UN ÉVÉNEMENT ÉTRANGE…PAS VRAIMENT RÉPERTORIÉ …  QUE TOUT LE MONDE A DÉJÀ VÉCU AU MOINS UNE FOIS DANS SA VIE…. COMME CELUI D’UN JE T’AIME IMPOSSIBLE…

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1-3a) UN JE T’AIME IMPOSSIBLE … C’EST COMME SI TU CRAQUAIS UNE ALLUMETTE …. PUIS QUE …  INSTANTANÉMENT … TOUT LE K-OEUR HUMAIN S’ENFLAMMAIT EN MÊME TEMPS… AU POINT OU Y A PU PERSONNE…  QUI EST CAPABLE D’EN ÉTEINDRE L’INCENDIE..

1-3b)  COMME PAR EXEMPLE.. LA TOUTE IERE FOIS … QU’UN TRÈS GENTIL JEUNE HOMME …  RENVERSÉ PAR UN COUP DE FOUDRE… RÉUSSIT ENFIN À ESCALADER L’HYMALAYA DE SA TIMIDITÉ POUR DIRE À SA BIEN-AIMÉE… JE T’AIME… LUI Y L’SAIS PAS… MAIS Y VIENT DE VIVRE UNE DES FORMES… LES PLUS UNIVERSELLES  … DE L’IMPOSSIBLE SUR TERRE…

1-3c) MAIS … SI EN PLUS… SA BIEN-AIMÉE LUI RÉPOND… MOI AUSSI JE T’AIME … LE JEUNE HOMME Y EST FAITE…LE K-OEUR VA Y DÉBORDER DE TOUS LES BORDS ….  LE CORPS VA VOULOIR Y  SORTIR DU CORPS… Y VA AVOIR DANS LES YEUX DES LARMES DE JOIE …. PIS DANS LES PIEDS…..  UNE PAIRE DE BOTTES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE…

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1-4a) TOUT ÇA POUR VOUS DIRE… QU’E …Y EN A POUR QUI …..  LA DÉCOUVERTE DE L’IMPOSSIBLE… ÇA PASSE ….. PAR DEUX JE T’AIME QUI SE TOUCHENT COMME SI C’ÉTAIT DEUX FILS ÉLECTRIQUES…

1-4b) MAIS MOI…. DANS MON CAS… ÇA S’EST PAS PASSÉ COMME ÇA… LE JE T’AIME LE PLUS IMPOSSIBLE QUE J’AI VÉCU DANS ,MA VIE .. JE L’AI REÇU DE MON GRAND-PÈRE LUCIEN ….  QUAND J’AVAIS 9 ANS.

1-4c)  VOUS ALLEZ ME DIRE… PIERROT… MAIS … C’EST QUOI LE RAPPORT … ENTRE …LE JE T’AIME  D’UN COUP DE FOUDRE PIS …LE JE T’AIME DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN ? BEN …. JUSTEMENT.. LA RÉPONSE EST PEUT-ÊTRE CACHÉE  DANS LE POÈME QUE J’AIMERAIS VOUS RÉCITER MAINTENANT… SI VOUS LE PERMETTEZ..

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bonne journée de travail Claire

Pierrot

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Ch;re Claire

déjà 4 heures du metin

et toujours ce même plaisir à vous écrire…

Je ne sais comment vous vivez les différents parfums reliés à la créativité, Claire… Chez moi, tout se poétise dans de nouvelles épopées de l’imaginaire qui font que soudain les raccords eux-mêmes deviennent des boîtes à images…. ou paradoxalement  se déploient d’anciens  débris de la mémoire du k-oeur… comme ceux de mes 20 ans quand la nuit après mes prestations au café St-Vincent je me renfermais dans ma petite chambre-grenier du Vieux Montréal pour réécrire mon cahier de chansons…. Je ne crois pas avoir eu le temps de vivre quelques excèes que ce soit reliés à ma vie de jeunesse… Je me rappelle surtout des éblouissements de contemplation reliés à l’après-scène…

Comme de ce temps-ci, Le fait de prendre mes  nuits et jours pour creuser le philosophe sous le vagabond au travers de mes différentes esquisses de teste… me rend vraiment heureux… j’aime cette passion de toujours dépasser mes limites… d’inventer des images qui témoignent d’abord de l’énigme que constitue notre passage sur terre…

Dans la section 4…. je dis ceci: 

 

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VOYEZ-VOUS MES BONS AMIS …. Y EN A POUR QUI VIVRE LE JE T’AIME D’UN COUP DE FOUDRE OU VIVRE LE JE T’AIME DE MON GRAND-PÈRE LUCIEN  …. CELA AURAIT CONSTITUE   UNE EXPÉRIENCE SUFFISANTE POUR TÉMOIGNER …DE L’EXISTENCE RÉELLE DE  L’IMPOSSIBLE SUR LA TERRE…

1A) MAIS MOI ….DANS LE BOUTTE DE L’AN 2000….. PARCE QUE J’AI VOULU ALLER ENCORE PLUS LOIN ….PARCE QUE J’AI VOULU DIRE JE T’AIME À L’IMPOSSIBLE LUI-MÊME EN PERSONNE … J’AI TOUT DONNÉ MES BIENS… MAISON, AUTO, COMPTES DE BANQUE…

3-1b) dans le but de…. faire une coupure radicale ….  entre mon ancienne existence ou j’ai été…  Pierrot chansonnier… co-fondateur de la boîte à chansons les deux Pierrots dans le Vieux Montréal qui depuis sa création en 1974… a quand même duré 47 ans… après avoir accueilli des millions de personnes d’un peu partout à travers le monde  ….

3-1c) et ma nouvelle abs-xistence… (retenez bien le terme, on va y revenir) … ou je suis devenu Pierrot vagabond-chercheur qui pendant plusieurs années a parcouru le pays comme vagabond poète … pour l’ensemencer d’une question… … Quel est ton rêve?… que je posais à tout le monde… tout le monde que je rencontrais… de village en village, de ville en ville…

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3-2a) en prenant le pari qu’il en résulterait l’écriture de nouvelles chansons dont chacun des textes raconterait la vraie histoire, d’une vraie personne humaine, que j’ai vraiment rencontré et qui a vraiment serré la main à l’impossible… parce que je me disais, la meilleure façon de serrer la main à l’impossible moi-même, c’est de rencontrer quelqu’un qui l’a vécu.

3-2b) de là en a découlé une question beaucoup plus profonde qui va peut-être bouleversé votre vie comme elle a bouleversé la mienne …

3-2c) COMMENT ON FAIT DANS SA VIE POUR SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE?

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Bon réveil Claire

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onjour Pierre,

J’ai reçu aujourd’hui ma 3ème dose de vaccin… un petit pas vers la sortie…

Comment je vis les différents parfums reliés à ma créativité ? Vous savez, Pierre, il y a des gens qui s’interrogent à savoir comment je fais pour écrire une si grosse brique, 450 pages et plus, chaque année… Pourtant, je n’écris jamais plus de 3 heures par jour… mais il faut dire que le reste du temps, mon intrigue est continuellement dans ma tête, même en dormant, comme le suggérait Gérard de Nerval… et souvent c’est là, dans mon sommeil que viennent les meilleures idées. C’est vrai que je m’endors très souvent en imaginant la suite, en pensant à mes personnages, en me demandant comment une personne avec le caractère que je lui ai dessiné, réagirait dans la situation où je l’ai plongée… Je vis recluse, avec mon chat qui a une conversation limitée, alors je pense continuellement. Il m’arrive de turluter des extraits de chansons, pour éviter de penser, ou alors, je fais des casse-têtes… et l’été, j’arrête d’écrire… ce qui ne m’empêche pas de penser à l’intrigue que je vais commencer à écrire, toujours après la fête du Travail… c’est mon rituel, depuis 11 ans… Cette créativité ne me demande aucun effort… je vogue sur la passion et l’amour de ce travail, s’il en est un, car je trouve que c’est plutôt un rêve, mon plaisir d’écrire…

L’été dernier, j’ai reçu une invitation de la Fédération ukrainien de Montréal pour venir, le 22 janvier 2022, parler de mon roman : Les amants maudits de Spirit Lake, qui a été traduit en ukrainien sous le titre : Le violon de Spirit Lake, à leur studio littéraire, 405, Fairmont, Montréal. Je m’en doutais, mais je viens d’avoir la confirmation que c’est remis à plus tard. David et les siens devaient m’accompagner, Évangéline avait accepté de sacrifier son souper d’anniversaire, elle est née le 22 janvier, pour venir lire des extraits… elle en était ravie. Je vous raconte ça, parce que j’avais pensé vous inviter à venir assister à cette rencontre, ouverte au grand public… vous auriez pu faire la connaissance de David et de sa famille…

Mais voilà ! Cette foutue pandémie nous vole des moments précieux…

Je vous laisse à votre bonheur de peaufiner votre 45 minutes…

Claire

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Bonjour Pierre,

J’ai reçu aujourd’hui ma 3ème dose de vaccin… un petit pas vers la sortie…

En effet… un ami d’un ami de Gaelle a la covid… incroyable… vous comprenez pourquoi on s’encabane le plus possible… Gaelle ayant été très malade durant les 2 dernières années, on ne sait pas ce que vAut son système immunitaire, maigré les 2 vaccins reçus… ce qui est rassurant c’est qu’elle pourra recevoir son 3ieme vaccin à fin de janvier début de février, si la case pour son groupe d’âge de 34 ans se confirme… 

Aujourd’hui, elle vient de recevoir officiellement sa liste de 5 cours de propédeutique qu’elle devra avoir compléter durant le semestre d’hiver à l’université de Sherbrooke.,..  pour avoir le droit d’être inscrite à temps plein au doctorat… c’est pour elle beaucoup d’émotions en même temps… mais je suis là. présent, bienveillant et surtout rassurant… Je vis ça comme un grand-père qui prend soin minutieusement du rêve de sa petite fille:)))

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Comment je vis les différents parfums reliés à ma créativité ? Vous savez, Pierre, il y a des gens qui s’interrogent à savoir comment je fais pour écrire une si grosse brique, 450 pages et plus, chaque année… Pourtant, je n’écris jamais plus de 3 heures par jour… mais il faut dire que le reste du temps, mon intrigue est continuellement dans ma tête, même en dormant, comme le suggérait Gérard de Nerval… et souvent c’est là, dans mon sommeil que viennent les meilleures idées. C’est vrai que je m’endors très souvent en imaginant la suite, en pensant à mes personnages, en me demandant comment une personne avec le caractère que je lui ai dessiné, réagirait dans la situation où je l’ai plongée… Je vis recluse, avec mon chat qui a une conversation limitée, alors je pense continuellement. Il m’arrive de turluter des extraits de chansons, pour éviter de penser, ou alors, je fais des casse-têtes… et l’été, j’arrête d’écrire… ce qui ne m’empêche pas de penser à l’intrigue que je vais commencer à écrire, toujours après la fête du Travail… c’est mon rituel, depuis 11 ans… Cette créativité ne me demande aucun effort… je vogue sur la passion et l’amour de ce travail, s’il en est un, car je trouve que c’est plutôt un rêve, mon plaisir d’écrire…

Vraiment , vous êtes dans votre élément Claire… effectivement… je vis nuit et jour avec une vision très précise de ce que je veux signer philosophiquement… et ce matin, j’ai travaillé sur mon entrée en scène… ce qui donne à peu près ceci:

 

             CROIRE À L’IMPOSSIBLE

1- D’ABORD, UN BEAU BONSOIR GANG…

2-SI VOUS SAVIEZ….  COMME JE SUIS HEUREUX …. D’ÊTRE AVEC VOUS AUTRES…

3-ET… SURTOUT… SURTOUT … MERCI … MERCI  D’AVOIR EU L’AUDACE…  D’INVITER UN PHILOSOPHE…

4- POUR .. EXPLORER AVEC CHACUNE ET CHACUN DE VOUS AUTRES… LA POSSIBILITÉ…  D’UNE NOUVELLE PHILOSOPHIE DE VIE …. EN MILIEU DE  TRAVAIL …

5- QUI POURRAIT… CONTRIBUER … DU MOINS C’EST MON ESPÉRANCE ….ET … MON INTIME CONVICTION …

6- À FAIRE DE VOTRE GAGNE CORPORATIVE…

7- LE …SUCCÈS … HUMAIN… DE LA PROCHAINE ANNÉE …  2022.

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1-1a) PARCE QUE… VOYEZ-VOUS … CE SOIR …L’HISTOIRE QUE JE VAIS VOUS RACONTER … DANS MON 45 MINUTES-CONFIDENCES… ÇA TIENT BEAUCOUP DU CONTE PHILOSOPHIQUE…

1-1b) AU SENS OU ÇA PART D’UNE QUESTION …. QUE TOUT LE MONDE S’EST PROBABLEMENT DÉJÀ POSÉE  … AU MOINS UNE FOIS DANS SA VIE… ET LA QUESTION EST CELLE-CI… C’EST QUOI L’IMPOSSIBLE?

1-1c) T’AS JUSTE À PASSER PAR LES TÉLESCOPES LES PLUS PUISSANTS JAMAIS INVENTÉS …. POUR TE RENDRE COMPTE QUE ….  PARTOUT DANS LE COSMOS… DU BIG BANG À L’INFINI DES INFINIS… Y SEMBLE Y AVOIR PERSONNE D’AUTRES QUE NOUS AUTRES…LES TERRIENS…

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1-2a) MAIS …. QUAND ON Y PENSE… LE PLUS IMPOSSIBLE DANS TOUT ÇA … C’EST QUE…..  MALGRÉ TOUT CET INFINI QUI SEMBLE  VIDE DE CE QU’ON APPELLE UNE HUMANITÉ…. SUR LA TERRE… ON EST QUAND MÊME … 7 MILLIARDS, 800 MILLIONS… 7 MILLIARDS , 800 MILLIONS… C’EST QUASIMENT PAS CROYABLE…

1-2b) MAIS MOI JE PRENDS LE PARI QUE… N’IMPORTE OU SUR LA PLANÈTE … CHAQUE FOIS QU’Y A UNE PERSONNE HUMAINE QUI SE LÈVE DEBOUT POUR DIRE… AYE GAGNE… JE M’EN VAIS VOUS RACONTER ….LE JE T’AIME… LE PLUS IMPOSSIBLE….  QUE J’AI VÉCU DANS MA VIE …..

1-2c) TOUT LE MONDE VA SE RECONNAITRE LÀ-DEDANS.. PARCE QUE …TOUT LE MONDE A DÉJÀ VÉCU ÇA … AU MOINS UNE FOIS DANS SA VIE… UN JE T’AIME IMPOSSIBLE…

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1-3a) UN JE T’AIME IMPOSSIBLE … C’EST COMME SI TU CRAQUAIS UNE ALLUMETTE …. PUIS QUE …  INSTANTANÉMENT … TOUT LE K-OEUR HUMAIN S’ENFLAMMAIT EN MÊME TEMPS… AU POINT OU Y A PU PERSONNE…  QUI EST CAPABLE D’EN ÉTEINDRE L’INCENDIE..

1-3b)  COMME PAR EXEMPLE.. LA TOUTE IERE FOIS … QU’UN TRÈS GENTIL JEUNE HOMME …  RENVERSÉ PAR UN COUP DE FOUDRE… RÉUSSIT ENFIN À ESCALADER L’HYMALAYA DE SA TIMIDITÉ POUR DIRE À SA BIEN-AIMÉE… JE T’AIME… LUI Y L’SAIS PAS… MAIS Y VIENT DE VIVRE UNE DES FORMES… LES PLUS UNIVERSELLES  … DE L’IMPOSSIBLE SUR TERRE…

1-3c) MAIS … SI EN PLUS… SA BIEN-AIMÉE LUI RÉPOND… MOI AUSSI JE T’AIME … LE JEUNE HOMME Y EST FAITE…LE K-OEUR VA Y DÉBORDER DE TOUS LES BORDS ….  LE CORPS VA VOULOIR Y  SORTIR DU CORPS… Y VA AVOIR DANS LES YEUX DES LARMES DE JOIE …. PIS DANS LES PIEDS…..  UNE PAIRE DE BOTTES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE…

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1-4a) TOUT ÇA POUR VOUS DIRE… QU’E …Y EN A POUR QUI …..  LA DÉCOUVERTE DE L’IMPOSSIBLE… ÇA PASSE ….. PAR DEUX JE T’AIME QUI SE TOUCHENT COMME SI C’ÉTAIT DEUX FILS ÉLECTRIQUES…

1-4b) MAIS MOI…. DANS MON CAS… ÇA S’EST PAS PASSÉ COMME ÇA… LE JE T’AIME LE PLUS IMPOSSIBLE QUE J’AI VÉCU DANS ,MA VIE .. JE L’AI REÇU DE MON GRAND-PÈRE LUCIEN ….  QUAND J’AVAIS 9 ANS…. PENDANT QU’IL M’INVENTAIT UNE HISTOIRE POUR M’ENDORMIR LE SOIR…

1-4c)  VOUS ALLEZ ME DIRE… PIERROT… MAIS … C’EST QUOI LE RAPPORT … ENTRE …LE JE T’AIME  D’UN COUP DE FOUDRE PIS …LE JE T’AIME DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN ? BEN …. JUSTEMENT.. LA RÉPONSE EST PEUT-ÊTRE CACHÉE  DANS LE POÈME QUE J’AIMERAIS VOUS RÉCITER MAINTENANT… SI VOUS LE PERMETTEZ..

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L’été dernier, j’ai reçu une invitation de la Fédération ukrainien de Montréal pour venir, le 22 janvier 2022, parler de mon roman : Les amants maudits de Spirit Lake, qui a été traduit en ukrainien sous le titre : Le violon de Spirit Lake, à leur studio littéraire, 405, Fairmont, Montréal. Je m’en doutais, mais je viens d’avoir la confirmation que c’est remis à plus tard. David et les siens devaient m’accompagner, Évangéline avait accepté de sacrifier son souper d’anniversaire, elle est née le 22 janvier, pour venir lire des extraits… elle en était ravie. Je vous raconte ça, parce que j’avais pensé vous inviter à venir assister à cette rencontre, ouverte au grand public… vous auriez pu faire la connaissance de David et de sa famille…

Cette pandémie nous oblige à nous réinventer.. au niveau humain… et juste de penser qu’un jour, je pourrai, avec votre famille, faire acte de célébration autour de votre talent d’écrivaine, me remplit d’une joie profonde… 

En attendant…. je bosse pour être l’étoile montante d’Orizon… dans la joie et la détente spirituelle qui fait que pour moi, toute ctte minutieuse préparation nj’est jamais lourde… Je sais que le degré d’excellence d’une iere conférence détermine la luminosit  d’une carrière… mais je me sens fait pour ce milieu-là

alors à suivre…

Mais voilà ! Cette foutue pandémie nous vole des moments précieux…

Je vous laisse à votre bonheur de peaufiner votre 45 minutes…

Claire

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Bonne suite à votre journée Claire

je vous reviens quelque part cette nuit

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

03:21 (il y a 0 minute)
À Claire, moi

3 heures du matin…

C’est fantastique comme je peux bosser nuit et jour avec acharnement , 7 jours semaines, sans jamais ressentir de doute ou d’épuisement, uniquement aspiré par la passion de l’excellence intrinsèque en soi  philosophiquement autant que métaphysiquement … On dirait que toute ma vie de poète-vagabond m’a préparé à cette finale.avec orizon…

Serge Reggiani, le best of | Archive INA – YouTube

Je me rappelle de la dernière performance de Serge Régiani à Montréal….. il était vieux, n’avait plus vraiment de mémoire… Il avait annoncé à la télévision qu’il chanterait sans son dentier en regardant un téléscripteur… Ce soir-là la salle entière lui a donné une ovation presqu’à chacune de ses chansons tellement elle célébrait la valeurs inestimable de cette authenticité venue de nulle part qui qui donna un frisson inconnu à plus d’un.

La Nuit de la poésie 27 mars 1970 – YouTube

Je me rappelle du poète Claude Gauvreau à la iere niuit de poésie de 1970 à laquelle j’ai par hasard assisté quasiment dans les premiers bancs… qui fut filmée d’ailleurs… On riait de Gauvreau dans la salle mais lui il avait les yeux tourné vers l’histoire de la poésie au Québec…il était grandiose…

Claude Gauvreau – La Nuit de la poésie 27 mars 1970 – YouTube

De fait…  je n’ai retenu que le poème de Gauvreau  et  le speak wite de la poète Michèle  Lalonde.

Michèle Lalonde Speak White La Nuit de la Poésie 1970 w/English subs – YouTube

.. gigantesque…

c’est cela que j’aimerais atteindre pour David…  cet impossible qui n’arrive qu’une fois… et qui marque la poésie de toute une quête d’une vie personnelle oeuvre d’art consacrée à la théorisation pour tous de la notion d’un rêve de vie big bang par les 4 questions du pays oeuvre d,art.

le vagabond céleste Archives – Sarah Roubato

bon réveil créatif… Claire…

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Claire

11:04 (il y a 2 heures)
À moi

Très cher Pierre,

Je vous écris en écoutant Serge Reggiani…« Ma liberté…»  j’ai toujours tellement ce chansonnier… Bon, je l’ai arrêté… je n’arrivais pas à me concentrer.

J’ai écouté Gauvreau, j’ai particulièrement aimé Michèle Lalonde… gigantesque en effet. Ça ramène des souvenirs. Vous savez, Pierre, je me plais à faire des parallèles entre ce que nous vivions au même moment, à de lointaines époque de nos vies. Ce soir du 27 mars 1970, la fameuse nuit de la poésie à laquelle vous avez assisté par hasard, je célébrais mes 24 ans, avec nos deux familles, enceinte de mon premier bébé… c’était le temps des jours heureux… j’allais devenir maman…

J’ai lu le texte de Sarah Roubato… J’aurais bien aimé assister au spectacle Le vagabond céleste de Simon Gauthier… est-ce qu’il le présente encore ? Bien sûr, pas pendant la pandémie… mais peut-être après…

Je vous joins un balado que j’ai bien aimé écouter… inspirant pour qui veut écrire une pièce de théâtre…  L’animateur est un grand ami.

https://spoti.fi/3qJcC0Q?fbclid=IwAR31-alhKw_gYtzW5MSvxYzqgHNYjyzWzHFNRlgoJX0lFusmExkX0RAOzkM

merci de vos « bons réveil créatif » …ils ajoutent au bonheur de m’installer à ma table de travail.

Bonne fin de journée,

Claire

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À moi

 

Simon Gauthier est atteint depuis presque 3 ans maintenant d’un cancer sévère qui lui donne peu de chances 

de s’en sortir à long terme… les médecins ne lui donnaient que 3 ans à vivre au maximum s’il 

ne suivait pas des traitements de chimio… après une iere série de traitements… il a décidé

de tout arrêter pour faire confiance aux produits naturels… alors… comme la plus grandfe

partie de ses contrats pour le vagabond céleste lui venait d’Europe… il a du cesser

de faire des voyages en avion…. puis la pandémie a fait le reste… alors

il a refait depuis 2 ou 3 fois le vagabond céleste, dont la dernière fois en septembre je crois

aux iles de la Madeleine… Michel Woodard possède 2 captations du spectacle sur video

un jour, j’espère il les rendra disponibles sur you tube:)))

 

Pierrot

Je vous joins un balado que j’ai bien aimé écouter… inspirant pour qui veut écrire une pièce de théâtre…  L’animateur est un grand ami.

https://spoti.fi/3qJcC0Q?fbclid=IwAR31-alhKw_gYtzW5MSvxYzqgHNYjyzWzHFNRlgoJX0lFusmExkX0RAOzkM

 

Je vais écouter ce balado et je vous en redonne des nouvelles cette nuit :))))

 

Merci de vos « bons réveil créatif » …ils ajoutent au bonheur de m’installer à ma table de travail.

Bonne fin de journée,

Claire

 

Bonne suite à votre journée Claire

 

Pierrot

 

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1205 ….. 9 NOVEMBRE 2015

1205 .. (SARAH ROUBATO) 5 LETTRES DE SARAH ROUBATO À PIERROT LE VAGABOND CÉLESTE

Montréal, le 8 novembre 2015

Cher Pierrot,

On ne se connaît pas, mais je vous ai tout de suite reconnu. Vous n’étiez même pas là. Je veux dire, pas là physiquement. Mais pendant plus d’une heure, il ne s’agissait que de vous. De vous et de moi.
C’était il y a deux semaines, sur une scène de Montréal. Par la voix les mots et les yeux pétillants de Simon Gauthier, le conteur. Son spectacle Le vagabond céleste, c’Est vous. Enfin c’est un autre vous. Un Pierrot tricoté avec deux pelotes de laine : celle de l’imaginaire et celle du réel.

Dans la première partie du spectacle, Simon vous gonfle d’éther, et nous présente la légende du vagabond céleste. Un personnage de conte, de pur imagination. Puis il le fait descendre dans nos rues, le fait pousser la porte d’un bar et monter sur une scène. À la fin, il vous recoud de chair. Et vous voilà. Le vagabond céleste est une légende réelle. Vous êtes ce que chacun porte en soi.

L’histoire d’un homme qui a quitté sa vie qui ne lui ressemblait plus. Parce que parfois nos vies se mettent à n’en faire qu’à leur tête, à se maquiller et à n’être plus reconnaissable. Il a donc quitté sa maison, ses biens, ses comptes en banque, pour devenir vagabond. En errance poétique. Pour aller chercher la poésie du quotidien auprès des rêveurs, et la redonner à ceux qui ont perdu leur lumière. Offrir des chansons, comme un pont jeté sur la rivière de leur vie. Un pont qui mène sur l’autre rive. Vous savez, celle qui recule toujours. La rive de notre rêve.

C’est à un moment précis du spectacle que je vous ai reconnu. Et en vous reconnaissant, je c’est moi que j’ai reconnu. C’était le moment de cette fameuse nuit. Mais je vous en parlerai dans mon prochain bout de lettre.

entretien avec Simon Gauthier à écouter ici

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Montréal, le lendemain du premier morceau

Bonjour Pierrot

Cette fameuse nuit… parce que c’est toujours la nuit que ce genre de chose arrive. À L’heure où le carrefour des petites préoccupations du quotidien est fermé. L’heure où il n’y a plus personne à appeler. C’est une nuit qui tourbillonne. Les objets qui nous entourent ont l’air d’inconnus familiers qui nous demandent ce qu’on fait là. C’est la nuit où toutes les vérités nous rendent visite, l’une après l’autre, chacun accompagnée de sa petite sœur, la peur.

Combien de temps les miroirs mentent avant que cette nuit n’arrive, Pierrot ? Que s’est-il passé cette nuit-là ? Un de ces petits événements qui font tout basculer ? Un enchaînement de petits riens qui ont fini par faire craquer la chaine ? Ça fait mal, hein Pierrot, quand nos chainent craquent. Quand on réalise qu’on ne mène pas la vie qu’on voudrait. Et qu’il faut partir. Briser ses chaines. Ne plus tricher avec son rêve.

signature Sarah NB

——- Montréal, une nuit après le deuxième morceau

Bien cher Pierrot,

Vous avez décidé de tout perdre pour gagner l’essentiel. Vous marchez vos questions : « Qu’est-ce que j’ai fait pour mon rêve aujourd’hui et en quoi s’occupe-t-il de la beauté du monde ? » Vous n’avez pas de maison. Tout ce que vous portez sur vous – manteau, chapeau, chandail, bottes – on vous les a donnés. Vous n’avez que votre guitare et un cahier.

Alors Pierrot, vous ne risquez plus de perdre quoi que ce soit. Ni un chez soi, ni un travail, ni un espoir, même des amis. Puisque vous n’attendez rien et que vous cultivez l’éphémère. Vous n’avez même pas d’itinéraire à suivre, vous allez là où celui qui vous aura pris en pouce va. Enfin si, quand même … vous devez suivre le chemin de votre rêve. Réenchanter le quotidien des autres. C’est un chemin difficile. Car les tentations de la facilité sont partout.

Vous savez Pierrot, c’est devenu à la mode de présenter les itinéraires de grands voyageurs. Untel parcourt l’Afrique à pied, un autre ne dépense pas plus de 1$ par jour. Et tout le monde partage et tout le monde aime. À force d’en voir défiler, tous plus extrêmes et exotiques les uns que les autres, j’ai pensé que c’était trop lointain pour que la plupart des gens se sente concernée.

Mais vous n’êtes pas exotique, Pierrot. Parce que les gens vous connaissent et parlent de vous, ici et partout. Vous êtes parmi nous. Et puis parce qu’il importe peu que vous marchiez le Québec avec un case de guitare ou que vous rouliez dans une belle auto. L’important c’est ce que vous transmettez à tous ceux que vous rencontrez. On peut marcher son rêve sur une route, dans la montagne ou entre les tours d’un building. L’important est de ne se charger de rien d’autre que de ce qui nourrit son rêve. Faire en sorte qu’on ne puisse plus rien perdre.

Ne se charger
De rien d’autre
Que de ce qui nourrit
Mon rêve
signature Sarah NB

——
Montréal, quelques heures après le précédent morceau

Salut Pierrot,

À la sortie du théâtre, j’ai entendu quelques personnes se questionner : « Bon alors c’est qui ce Pierrot ? Il chante ? Ah alors c’est un auteur compositeur interprète ! Un artiste, un vrai ! »

J’imagine que la chanson, vous l’avez pratiqué d’abord comme on panse un bobo avec ce qu’on a sous la main. Écrire, chanter, s’exprimer. Et puis partager. Alors les bars, et puis les scènes. Puis son propre bar, sa propre scène. Et puis… et puis quoi ?

Le partage qui devient une performance ? L’émerveillement qui se fane dans l’habitude ? Le chemin qu’on nous dit le seul : spectacles, albums, promo, affiches, démo, agent, presse…

Alors tu as ramené la chanson à la petite vie des gens de peu. Des gens qui ne vont pas forcément aux spectacles. Vous l’amenez comme les médecins de campagne dans le temps se déplaçaient avec leur trousse de médicaments. Une chanson sans billet de spectacle, sans diffusion, sans programmation, sans applaudissement.

Vous savez, c’est ça à l’origine, la musique et la poésie. Pour appeler les esprits, la pluie, pour se donner du courage avant la chasse ou la guerre ou avant la nuit de noces, pour accompagner les morts, pour soigner, pour consoler, pour partir ailleurs. Je suis partie pendant sept ans, treize fois, pour aller écouter les chansons des femmes à la rivière, au tapis, les chants du berger, dans les montagnes du Maroc. Mais vous savez quoi, Pierrot ? Leurs lanternes s’éteignaient. Ils ne racontaient plus, et chantaient bien moins. Bien sûr à force de me voir revenir, ils ont rallumé une belle lanterne. Trois jours durant, il y eut un feu de joie, un grand événement de poésie de contes de chants.

Mais je devais reprendre ma route. Et aujourd’hui le feu est éteint. On ne peut que rallumer le feu des autres, mais c’est à eux de l’entretenir, pas vrai ? Et notre feu à nous, qui va le nourrir ? Je me souviens de cette question :

« Est-ce que l’univers va s’occuper de moi comme je m’apprête à m’occuper des autres ? »

On s’en parle au prochain morceau !
J’ai bien hâte
signature Sarah NB

—–

Quelques temps après le quatrième morceau

Allo Pierrot

« Est-ce que l’univers va s’occuper de moi comme je m’apprête à m’occuper des autres ? » Quand le vagabond céleste jette cette question à l’assaut du ciel, j’ai ouvert grand les yeux et je me suis avancée comme pour bien entendre la réponse qu’allait lui faire l’univers. Mais rien. Il n’y eut pas de réponse.

Vois-tu, Pierrot, moi aussi je l’ai poussé, ce cri où on met l’univers au défi. Et dans cette question, c’est toute la question de la justice. Le monde est-il juste et équilibré ? Je sais que depuis que tu as chaussé tes bottes, tu as trouvé que oui, l’univers s’occupe de nous quand on lâche tout et qu’on poursuit seulement son rêve. Que vous recevez quand vous donnez. Parce que vous réveillez chez les gens l’envie de donner et de partager. Quelqu’un finit toujours par s’arrêter pour vous prendre dans son char.
Et pourtant, Pierrot, on ne va pas dire au gamin des banlieues de Kiev irradié par Tchernobyl ou celui des campagnes d’Argentine empoisonné par Monsanto, que ce qu’ils vivent est le juste retour de l’univers à ce qu’ils ont fait, n’est-ce pas ? On ne va pas dire aux ouvriers, paysans et artisans qui aiment leur travail et ont trimé toute leur vie, et qui ont tout perdu parce que des businessmen se sont amusés avec la valeur de tout, que ça leur est arrivé parce qu’ils ont triché avec leurs rêves ? Et les businessmen repus et enflés de pouvoir et heureux à leur manière, va-t-on leur dire qu’ils ont la vie qu’ils méritent ?
J’ai beaucoup voyagé et j’ai côtoyé des milieux très différents. Et partout je n’ai vu que le règne du chaos. J’ai vu des gens méritants talentueux et travailleurs trouver leur rêve, et d’autres tout aussi talentueux, travaillants, généreux, finir misérables et seuls. Je vois chaque jour la bêtise, la facilité et le conformisme être récompensé. Entendons-nous bien, Pierrot. Je ne parle pas de succès et de gloire décadente à la Whitney Houston. Je parle bien d’épanouissement personnel, de paix intérieure et de rêve accompli.

Les gens peuvent être aussi méprisants et indifférents qu’ils savent être attentifs et généreux. Et je maintiens que l’univers ne s’occupe pas toujours de ceux qui s’occupent des autres. Ne pensez-vous pas que le monde aurait une autre tête, si c’était le cas ?

Je crois que chacun pétrit moule et taille son rêve, mais qu’aucun rêve ne peut marcher tout seul. Il lui faut un sol avec du sable ou des graviers, de la terre ou du bois, il lui faut aussi un air, un soleil, un horizon. Je crois que sans sa femme, Nelson Mandela aurait été oublié au fond de sa prison. Je crois que sans Jacques Canetti, les Brel, les Barbara, les Brassens, les Piaf, seraient restés – comme d’autres – des amuseurs de cabaret. Parce qu’il a cru en eux au moment où personne n’y croyait.

Je crois que la meilleure des graines peut ne pas pousser si le sol, la lumière et l’eau ne sont pas cléments. Je crois qu’il existe beaucoup de puissances endormies en nous, qui resteront toujours inactivées. Je crois que des vies pleines de ces puissances sont arrêtées chaque jour, pour rien. Je crois que toute personne qui a connu un champ de bataille, et l’obus qui tombe ici et pas un mètre plus loin, le sait.

Je crois aux rencontres avortées qui auraient pu construire bien des rêves, mais qui ne se sont pas faites. Parce que ça n’était pas le bon moment. Je crois qu’on fait ce qu’on peut et qu’il manque quelque chose à l’équation : si tu ne triches pas avec ton rêve, l’univers te répondra. L’univers est capricieux, Pierrot.

Je ne crois pas que les choses sont comme elles devraient être. Et que c’est bien pour ça qu’il faut avoir un rêve. Un rêve qui s’occupe de la beauté du monde, puisque le monde est parfois bien négligent de sa beauté.

Voilà Pierrot, je ne sais pas si dans tes vagabondages sur la sphère virtuelle tu trouveras cette lettre, ces morceaux que je dépose au bord de la route en attendant que quelqu’un s’arrête.

Je te laisse avec deux chansons entre lesquelles je tangue :

C’est peut-être de Allain Leprest

La prière de Brassens
signature Sarah NB

 

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1299.. SARAH ROUBATO PRÉPARE UN NOUVEAU SPECTACLE À PARIS AUTOUR DE SON LIVRE… LETTRE À UNE GÉNÉRATION.

MAY 13, 2016

Cher Pierrot

J’ai créé un spectacle autour du livre, et je commence offstage dans les coulisses par “l’histoire de Pierrot”.
Il y a une lettre à Pierrot dans mon livre.
Hâte de pouvoir vous l’envoyer
Comment allez-vous ? Où allez-vous ?
Sarah

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1342 .. (PIERROT VAGABOND) JE SAISIS MIEUX À QUEL POINT UN CERVEAU DOIT ÊTRE VIDE DE TOUTE TOXICITÉ DES HABITUS RELIÉS AU CORPS

JUNE 19, 2016

Quand je suis épuisé momentanément du monastère de ma démarche… je n’ai qu’à penser à Kant, Descartes, Spinoza, Marx, Einstein…. dont les heures, les jours et les nuits furent majestueusement vécus dans une existence consacrée à la vie intellectuelle.

J’ai 67 ans… Même la nuit quand je dors sur mon plancher… vers 3h.30 le matin, dans mon sommeil, les problématiques, les hypothèses, les théories, les paradigmes, deviennent mes invités au festin de l’improbable.

Je suis excité 7 jours par semaine 24 heures par jour… J’ai rarement de la peine (reliée à mon avis à la toxicité psychique de la mémoire factice reliée au souci sartrien… Le big bang de mon rêve vécu sur la scène il y a plus de 15 ans poursuit son expansion infinie… attisé par L’INACCESSIBLE ÉTOILE DE BREL.

Sarah Rubato m’a écrit un courriel… elle est arrivée d’Europe… elle viendra sans doute me saluer à Mc Gill, mon monastère pour plusieurs années… Il y a un piano sur la rue devant le campus… je lui ai demandé si elle pouvait me jouer IL PLEUT SUR NANTES DE BARBARA…
32 ans à faire de la scène à 250 spectacles par année, ça laisse au fond de moi  ce vent dont parlait mon père qui fut lui-même artiste… ce vent que j’entends parfois… celui de la porte de garage ouverte du café St-Vincent… celui de chez Gaspard aux iles de la madeleine… celui des deux Pierrots quand les lundis et mardis des tempêtes de neige l’hiver, je chantais en bas de la scène devant le feu de foyer, en arrêtant entre chaque couplet pour mieux poétiser le fond de l’indit….oui… je fus heureux durant 32 ans… un vagabond, un errant poétique… malgré l’irritant que constituait pour moi le public et les applaudissements… peut-être àause de ce dactylo que je traînais de ville en ville, de village en village pour réécrire mes cahiers de chansons en refusant d’en apprendre une seule par cœur… pour me laisser transpercer par LE VENT DE L’ÊTRE DANS LA TEMPÊTE DES IRRITANTS DE L’EXISTENCE.

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1911 ….. 30 DÉCEMBRE 2017

1911 ..(SARAH RUBATO) SUITE DE COURRIELS ENTRE SARAH RUBATO ET PIERROT

DECEMBER 30, 2017

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Bonjour Pierrot

Ce fut longtemps, trop longtemps peut-être, mais sûrement pas. Le temps de passer à travers des orages, de s’embourber, de ramper, de se relever, de marcher avec sa blessure, mais de marcher quand même.

Pour quelle contrée ou quel écrin avez-vous quitté la bibliothèque de McGill ?

Hâte de retrouver la joie de vous lire

J’ai attrapé un arc-en-ciel qui s’était arrêté juste sur l’église. Dans le coin on dit que les arc-en-ciels montrent là où il y a un trésor. Si c’est le cas j’imagine que vous en traînez un avec vous.

Sarah Roubato
www.sarahroubato.com

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Chère Sarah

De mon côté, je suis dans un nuit et jour de chercheur universitaire… les quelques élèves à qui je sers de tuteur en maîtrise et au doctorat que je cultive depuis 5 ans maintenant me procurent des joies inouïes. Ils grandissent dans la brillance intellectuelle…. je leur fais vivre la différence entre un sujet de recherche et un objet de recherche (une proposition mentale constituée de concepts traversant les champs de paysages conceptuels autant que de schèmes conceptuels) à travers une question que je les invite à résoudre de manière inventive et non commentatrice, chacun ou chacune dans leur discipline institutionnelle respective.

ne triche pas avec ton rêve big-bang

et le big-bang cosmologique de ton rêve

ne trichera pas avec toi

Pierrot

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Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

20:05 (il y a 1 heure)
À Claire, moi

            CROIRE À L’IMPOSSIBLE

Chère Claire 

Je commence à bien identifier dans quelle niche est-ce que je pourrais faire bénéficier de ma posture de philosophe par le biais d’Orizon …aux différentes organisations corporatives…

 

À TITRE DE PHILOSOPHE,…. J’AIMERAIS ÊTRE LE SPÉCIALISTE VIRTUEL OFFERT PAR ORIZON…. À UNE ORGANISATION CORPORATIVE DANS LA GESTION DE LA DÉTRESSE EN MILIEU DE TRAVAIO…POTENTIELLE CHEZ  CHAQUE PERSONNE HUMAINE ÉCARTELÉE ENTRE LE TRAVAIL EN PRÉSENTIEL ET LE TÉLÉ TRAVAIL LA MAISON… cOMMENT S’Y RETROUVER? COMME VAINCRE L’IMNPOSSIBLE PAR L’IMPOSSIBLE? COMMENT DANS SA VIE SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE QUAND TOUT SEMBLE ANNONCER UN SCÉNARIO D’IMPUISSANCE ET D’ÉPUISEMENT… COLLECTIF…

 

J’AIMERAIS INVENTER UN 45 MINUTES EN VIRTUEL OU MON TÉMOIGNAGE D’UN PHILOSOPHE AYANT FAIT DE SON EXPÉRIENCE DE  L’IMPOSSIBLE PAR LE VAGABONDAGE POÉTIQUE DU RÉEL…. SON OBJET DE RECHERCHE DOCTORAL …POUVANT SERVIR À DONNER DU COURAGE À CHACUNE ET CHACUN EN CE QUI A TRAIT À L’INVENTION DU SENS À DONNER À UN QUOTIDIEN BLESSÉ…. PAR LE PARI DE NE PAS TRICHER AVEC SON RÊVE.

 

J’AIMERAIS ACCOMPAGNER LE TOUT PAR UN LIVRE DISPONIBLE VIRTUEL OFFERT EN COMPLÉMENT DU 45 MINUTES-CONFIDENCES … DONT LE TITRE SE LIRAIT COMME SUIT: 

 

SÉRIE D’ANECDOTES HEUREUSES AU SUJET DE L’IMPOSSIBLE

 

1- QU’EST-CE QUE L’IMPOSSIBLE? …

Au niveau des techniques de scène … LA TOUTE PREMIÈRE PHRASE …prononcée par le performant dans la profondeur de son oralité …se doit être longuement murie… après des centaines d’heures de réécriture… afin de posséder ….  intrinsèquement … à la fois une force d’intérêt accessible à tous …permettant d’ouvrir confortablement  la probématique du 45 minutes… et … parallèlement …bénéficier d’ un intérêt d’énigme suffisant …. pour offrir à l’artiste de scène …l’accès à un long silence animatif   …avec comme objectif  de donner accès à une cartographie des individus convoqués à devenir un public ….. la loi de base recherchée étant celle-ci: 

 

si la salle est homogène, il faut le rendre hétérogène, si la salle  est hétérogène, il faut la rendre homogène.

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2-QUAND T’ES UN PHILOSOPHE DE FORMATION….   Y A DES QUESTIONS COMME CELLES-LÀ … QUI VIENNENT TE TOURMENTER … JOUR ET NUIT…..  AU POINT DE VOULOIR…  UN JOUR …EN FAIRE UN DOCTORAT.

Tous se passe comme si … dans une foire, les gens embarquaient un à un dans la grande roue… Chacune et chacun est différent… mais tous ont la même problématique… vais-je être capable de vaincre ma peur? Soudain la grand roue part lentement… 

 

Tout ça pour dire… que lorsque la iere phrase a pu par la force de son intérêt comme par le long silence ayant comme support le parfum de l’énigme, le groupe devenait public dans la lenteur bien séquencée et bien rythmée … avec laquelle s’introduit àa contextualité du 45 minutes

 

  1. A) QUAND T’ES UN PHILOSOPHE DE FORMATION
  2. B) Y A DES QUESTIONS COMME CELLES-LÀ
  3. C) QUI VIENNENT TE TOURMENTER JOUR ET NUIT
  4. D) AU POINT DE VOULOIR UN JOUR
  5. E) EN FAIRE UN DOCTORAT.

 

l’importance… est de rythmer séquentiellement chacune des phrases pour qu’elle se rende directement au fond de la salle… dans le but de voir la temps que prend le sens de chawue phrase pour revenir à l’artiste de scène… C’est de minutage du temps entre chaque séquence qui détermine la ière montée de la courbe de la grand roue dans la 3ieme partie…

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3)  COMME VOUS LE SAVEZ … SUR LA TERRE…  … ON EST 7 MILLIARDS, 800 MILLIONS… 7 MILLIARDS , 800 MILLIONS… C’EST QUASIMENT PAS CROYABLE…

Le rythme est peu à peu accéléré… les silences entre les phrases raccourci… pour voir si le public a réussi à se constituer d’abord d’hétérogénéité si homogène ou d’homogénéité si hétérogène ..  parce que la grand roue constituée par l’artiste de scène …  … est devenue le centre d’intérèt devenu une émotion non prévue vécue par tous .

 

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4 ) MOI JE PRENDS LE PARI QUE… N’IMPORTE OU SUR LA PLANÈTE … CHAQUE FOIS QU’Y A UNE PERSONNE HUMAINE QUI SE LÈVE DEBOUT POUR DIRE… AYE GAGNE… JE M’EN VAIS VOUS RACONTER ….LE JE T’AIME… LE PLUS IMPOSSIBLE….  QUE J’AI VÉCU DANS MON EXISTENCE …..

le rythme s’accélère…le 45 minutes  peut débuter

1-1c) TOUT LE MONDE VA SE RECONNAÎTRE LÀ-DEDANS.. PARCE QUE …TOUT LE MONDE A DÉJÀ VÉCU ÇA … AU MOINS UNE FOIS DANS SA VIE…

Et là, on peut  stabiliser le rythme du 45 minutes …en séquençant la fin de chaque paragraphe …. par un silence ….dans le but d’ajuster minutieusement le rythme au maintien de l’intérêt de la salle…

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1-2a) UN JE T’AIME IMPOSSIBLE … C’EST COMME SI TU CRAQUAIS UNE ALLUMETTE …. PUIS QUE …  INSTANTANÉMENT … TOUT LE K-OEUR HUMAIN S’ENFLAMMAIT EN MÊME TEMPS… AU POINT OU Y A PU PERSONNE…  QUI EST CAPABLE D’EN ÉTEINDRE L’INCENDIE..

1-2b)  COMME PAR EXEMPLE.. LA TOUTE IERE FOIS … QU’UN TRÈS GENTIL JEUNE HOMME …  RENVERSÉ PAR UN COUP DE FOUDRE… RÉUSSIT ENFIN À ESCALADER L’HYMALAYA DE SA TIMIDITÉ POUR DIRE À SA BIEN-AIMÉE… JE T’AIME… LUI Y L’SAIS PAS… MAIS …Y VIENT DE VIVRE….  UNE DES FORMES… LES PLUS UNIVERSELLES  … DE L’IMPOSSIBLE SUR TERRE…

1-2c) MAIS … SI EN PLUS… SA BIEN-AIMÉE LUI RÉPOND… MOI AUSSI JE T’AIME … LE JEUNE HOMME Y EST FAITE…LE K-OEUR VA Y DÉBORDER DE TOUS LES BORDS ….  LE CORPS VA VOULOIR Y  SORTIR DU CORPS… Y VA AVOIR DANS LES YEUX DES LARMES DE JOIE …. PIS DANS LES PIEDS…..  UNE PAIRE DE BOTTES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE…

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1-3a) TOUT ÇA POUR VOUS DIRE… QU’E …Y EN A POUR QUI …..  LA DÉCOUVERTE DE L’IMPOSSIBLE… ÇA PASSE ….. PAR DEUX JE T’AIME QUI SE TOUCHENT COMME SI C’ÉTAIT DEUX FILS ÉLECTRIQUES…

1-3b) MAIS MOI…. DANS MON CAS… ÇA S’EST PAS PASSÉ COMME ÇA… LE JE T’AIME LE PLUS IMPOSSIBLE QUE J’AI VÉCU DANS ,MA VIE .. JE L’AI REÇU DE MON GRAND-PÈRE LUCIEN ….  QUAND J’AVAIS 9 ANS…. UN CERTAIN SOIR OU… POUR M’ENDORMIR… IL M’AVAIT INVENTÉ UNE HISTOIRE.

1-3c)  VOUS ALLEZ ME DIRE… MAIS PIERROT…… C’EST QUOI LE RAPPORT … ENTRE …LE JE T’AIME  D’UN COUP DE FOUDRE PIS …LE JE T’AIME DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN ? BEN …. JUSTEMENT.. LA RÉPONSE EST PEUT-ÊTRE CACHÉE  DANS LE POÈME QUE J’AIMERAIS VOUS RÉCITER MAINTENANT… SI VOUS LE PERMETTEZ..

 

MON GRAND-PÈRE M’RACONTAIT QUE…

Noel dans l’ancien temps c’tait pauvre
l’hiver glaçait même le parquet
le d’ssus du poêle tournait au mauve
le sapin pis les chandelles brillaient

j’collais la famille contre moé
des vous aime pour les réchauffer
l’IMPOSSIBLE dans l’bas de l’escalier
était gêné d’nous r’garder

Noel , dans l’ancien temps c’tait chaud
Non mon jeune, je suis en train de te mentir
mes je t’aime me bloquaient dans l’dos
me sentais pas capable des dire

mais la nuit de Noel j’brisais mon mur
mes deux gros bras parlaient pour moé
quand tout l’monde dormait ben dur
j’faisais l’tour pour les embrasser

à Noel, c’t’année, on va t’être deux
moé pis ma belle Lumina                                                                             qu’est décédée
a pourra lire dans mes pensées
mes je t’aime d’homme qui ont bloqué
à tous les Noel de mon passé

excusez-la. 

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2-1a)  COMME VOUS L’AVEZ PEUT-ÊTRE REMARQUÉ …. DANS MON POÈME …LA PARTIE LA PLUS IMPORTANTE  C’EST.. L’IMPOSSIBLE DANS LE BAS DE L’ESCALIER… ÉTAIT GÊNÉ DE NOUS R’GARDER..

2-1b) PARCE QUE… VOYEZ-VOUS … MON GRAND-PÈRE LUCIEN … MÊME SI JE L’AI JAMAIS ENTENDU  DIRE.. JE T’AIME…UN CERTAIN SOIR DE MES 9 ANS OU POUR M’ENDORMIR… Y M’AVAIT INVENTER UNE HISTOIRE ….  Y M’ A QUAND MÊME LAISSÉ AVEC UNE PHRASE QUE J’AI JAMAIS OUBLIÉ … PARCE QU’IL ME L’A RÉPÉTÉ TROIS FOIS.

2-1c) MON CHER TI-GARS.. DANS LA VIE… SEU L’IMPOSSIBLE EST VRAI. (3)

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2-2a) ÇA A DU  ME PRENDRE …. DEUX BONNES JOURNÉES  …. AVANT QUE J’AYE L’IDÉE D’Y DEMANDER ….  MAIS… GRAND-PAPA … C’EST QUOI L’IMPOSSIBLE?

2-2b) Y M’A RÉPONDU … TI-GARS… C’EST PAS LA BONNE QUESTION…  … T’AURAIS DU ME DIRE GRAND-PAPA LUCIEN … C’EST QUI L’IMPOSSIBLE?

2-2c) ….MAIS  GRAND-PAPA… C’EST-TU UNE PERSONNE?

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2-3a) MAIS LÀ, Y M’A DIT…. TU Y EST PRESQUE.. L’IMPOSSIBLE C’EST L’INVISIBLE QUI TOURBILLONNE AUTOUR D’UNE PERSONNE… QUAND A TRICHE PAS AVEC SON RÊVE..

2-3b) PIS C’TE PERSONNE-LÀ …. ELLE VA SAVOIR QU’ELLE A RÉUSSI SA VIE… LE JOUR OU …  L’IMPOSSIBLE LUI-MÊME, EN PERSONNE VA VENIR LUI SERRER LA MAIN …

2-3c) MAIS JE T’AVERTIS TU SUITE..  L’IMPOSSIBLE EST INVISIBLE POUR LES YEUX…. PERSONNE PEUT LE VOIR… MÊME QUAND …UN JOUR… L’IMPOSSIBLE, LUI-MÊME EN PERSONNE.. VA VRAIMENT VENIR TE SERRER LA MAIN… À TOI… PERSONNELLEMENT …. MON P’TIT GARS,,, TOI AUSSI … TU POURRAS PAS PLUS LE VOIR.

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2-4a) MAIS GRAND-PAPA LUCIEN…SI L’IMPOSSIBLE EST INVISIBLE POUR LES YEUX, COMMENT JE VAIS FAIRE POUR SAVOIR QUE C’EST LUI QUI ES EN TRAIN DE ME SERRER LA MAIN?

2-4b) AH MON CHER P’TIT GARS… ÇA C’EST LA BONNE QUESTION …DÈS QUE L’IMPOSSIBLE VA TE SERRER LA MAIN …. LE K-OEUR VA TE DÉBORDER DE TOUS LES BORDS…LE CORPS VA VOULOIR TE SORTIR DU CORPS… TU VAS AVOIR DANS LES YEUX LES LARMES DE JOIE DE TA GRAND-MÈRE LUMINA ET DANS LES PIEDS… LA PAIRE DE BOTTES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE DE TON GRAND-PÈRE LUCIEN…

2-4c)  MAIS LÀ ….MAIS LÀ… MON CHER P’TIT GARS…  …. C’EST JUSTE À CE MOMENT-LÀ  …  QUE TU VAS VRAIMENT SAISIR … DANS TOUTE SA GRANDEUR…. QUE… DANS LA VIE …. SEUL L’IMPOSSIBLE EST VRAI

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3-1a)  C’EST PAS POUR RIEN QUE J’AI COMMENCÉ MON 45 MINUTES DE CONFIDENCES… EN VOUS DISANT QUE  …Y EN A POUR QUI, ….  … LA DÉCOUVERTE DE L’IMPOSSIBLE…  ÇA PASSAIT PAR DEUX JE T’AIME QUI SE TOUCHENT COMME SI C’ÉTAIT DEUX FILS ÉLECTRIQUES…

3-1b) TANDIS QUE… MOI ….  J’AI JAMAIS OUBLIÉ LE TE T’AIME DE MON GRAND-PÈRE… AU POINT OU …. DANS LE BOUTTE DE L’AN 2000 … J’AI CONÇU LE PROJET PHILOSOPHIQUE … DE DIRE.. JE T’AIME  .. À … L’IMPOSSIBLE LUI-MÊME EN PERSONNE …

3-1-C) FAIT QUE ….  J’AI TOUT DONNÉ MES BIENS… MAISON, AUTO, COMPTES DE BANQUE…

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3-2a) dans le but de…. faire une coupure radicale ….  entre mon ancienne existence ou j’ai été…  Pierrot chansonnier… co-fondateur de la boîte à chansons les deux Pierrots dans le Vieux Montréal qui depuis sa création en 1974… a quand même duré 47 ans… après avoir accueilli des millions de personnes d’un peu partout à travers le monde  ….

3-2b) et ma nouvelle abs-xistence… (retenez bien le terme, on va y revenir) … ou je suis devenu Pierrot vagabond-chercheur qui pendant plusieurs années a parcouru le pays pour l’ensemencer d’une question… … Quel est ton rêve?… que je posais à tout le monde… tout le monde que je rencontrais… de village en village, de ville en ville…

3-2c) en prenant le pari qu’il en résulterait l’écriture de nouvelles chansons dont chacun des textes raconterait la vraie histoire, d’une vraie personne humaine, que j’ai vraiment rencontré et qui a vraiment serré la main à l’impossible… parce que je me disais, la meilleure façon de serrer la main à l’impossible moi-même, c’est de rencontrer quelqu’un qui l’a vraiment vécu.

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3-3a) de là en a découlé une question beaucoup plus profonde qui va peut-être bouleversé votre existence ce soir … comme elle a bouleversé la mienne …

3-3b)COMMENT ON FAIT DANS SA VIE POUR SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE?

3-3c) Ben vous allez me dire… Pierrot… ça fait déjà 10 minutes que tu nous parles  de l’impossible… puis y t’en reste juste 35… t’auras jamais assez de temps pour répondre à cette question-là … vous avez raison, vous avez raison… vous avez raison… Mais y a une affaire par exemple…  le plus important c’est pas mon 45 minutes-confidences, c’est après que ça va se passer…

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3-4a) toé qui m’écoute…pis tu te dis… ah ben maudit.. moi ce gars-là y le sait pas  mais moé j’ai vraiment pas triché avec mon rêve dans ma vie pis j’ai vraiment serré la main à l’impossible… pis j’aimerais bien ça y conter… mais j’va t’attendre après… m’a t’attendre après… viens me l’raconter…

3-4b) pis toé pas loin qui m’écoutes… pis qui se dit… ben ah ben… le gars y a mis des mots sur ce que je vis… je le savais pas… pis je viens de comprendre c’est quoi mon rêve… pis je suis en train de le marcher pis peut-être que mon rêve va me permettre de serrer la main à l’impossible … viens me voir…

3-4c) pis même toi dans le fond qui se dit ben moé j’ai trop de problèmes, c’est impossible que je serre la main à l’impossible… mais y me semble que ça me ferait du bien si je serrais la main à ce gars-là?

 

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4-1a) tu comprends-tu pourquoi ce soir , ce qui va se passer après, c’est important pour moi …

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4-1b) Parce que vous savez moi, je veux vous confier quelque chose… ça fait 15 ans que je fais partie d’une équipe de recherche… conjointement à mon vagabondage… qui s’appelle reveursequitables.com … 15 ans…Nous on travaille sur un doctorat en métaphysique qui tourne autour de la question… QUEL EST TON RÊVE? La métaphysique, faut pas vous inquiéter avec ça… c’est juste les questions au sujet de l’invisible au travers le visible. Pis c’est moi qui a la responsabilité du ier chapitre du doctorat… qui s’appelle LE TRAITÉ DES ABS… c’est de là le mot… ABS-XISTENCE…

4-1c) qu’est-ce que l’abs-xistence? … C’est une énigme déposée dès notre naissance … au k-oeur de l’existence… pour que chaque personne humaine sur la terre aie au moins une fois dans sa vie… la chance de serrer la main à l’impossible.

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5-1a) JE CONTINUE MON HISTOIRE…

5-1b) si tu pèses sur google… puis que t’écris .. Pierrot vagabond chercheur doctorat… tu vas voir apparaître une photo… qui a été prise par une ou un inconnu … mais moi je l’sais qu’a l’a été prise en 2008 … juste au moment ou je m’apprêtais à rentrer à Natashquan…

4-1c) et si tu regardes la photo… tu vas voir un très ancien jeune homme qui marche sur le bord de la mer… il est de profil avec un vieux chapeau, un sac à dos, une guitare et un bâton de pèlerin.Mais ce que vous voyez pas, c’est que ce très ancien jeune homme il a dans les yeux, les larmes de joie de sa grand-mère Lumina. Il a dans les pieds… la paire de bottes pour aller plus loin dans la vie de son grand-père Lucien… Pis son k-oeur qui y débat de tous les bords, qui veut y sortir du corps, ben y est enfermé dans un des couplets de la chanson avec l’impossible.

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5-2a) ben moé je rentre dans le village de natashquan, tu comprends-tu… … c’était dans le boutte du 12 août quelque chose du genre… et là j’arrive en plein festival conte et légendes de l’Innucadie. En 2008, c’était tout petit… je pense que c’était la iere année ou la 2ieme année… L’innucadie… c’est des autochtones de différentes communautés qui rencontrent des conteurs qui viennent d’un peu partout à travers la francophonie et ensemble ils célèbrent les traditions par la parole pour le bénéfice du public.

5-2b) on est sur le bord de la mer… t’as une dizaine de tentes… Y faut vous imaginer le décor. Puis les tentes c’est un peu surélevé… pis là-dedans t’as des madames qui font de l’artisanat, t’as des conteurs, t’as des peintres… pis moi je marchais… je fredonnais ma chanson du camionneur… j’tais toute de bonne humeur… je me disais… J’ai réussis… l’impossible est avec moé… je l’ai vu… mais non seulement je l’ai vu… mais je l’ai pogné… y est pu seulement dans les débris de la mémoire du k-oeur… y est dans une chanson… pis une chanson c,est ce qui va le plus vite à travers le monde.

5-2c) Tout à coup j’arrive à la dernière tente… J’entends… PIERROTTTTT… Je regarde… c’était Richard Fontaine… le peintre innu que j’avais rencontré à Tadoussac dans un de mes vagabondages… Y dit qu,est-ce que tu fais là? …as-tu écris une nouvelle chanson?… oui… ben y dit viens nous la chanter .. y avait un p’tit banc à côté de son chevalet puis autour… une trentaine de personnes… les gens se mettent à applaudir… J’arrive avec ma guitare, j’m’installe à côté de Richard… J’étais tellement de bonne humeur… pis moi j’ai jamais eu le trac quand je chante une chanson…

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5-3a) MESDAMES ET MESSIEURS… JE M’EN VAIS VOUS CHANTER UNE CHANSON… LA IERE QUE J’AI RÉUSSI … J’EN AI ÉCRIT BEAUCOUP… MAIS C,EST LA IERE DANS LAQUELLE JE RACONTE… LA VRAIE HISTOIRE, D’UNE VRAIE PERSONNE HUMAINE… QUE J’AI VRAIMENT RENCONTRÉ ET QUI A VRAIMENT SERRÉ LA MAIN À L’IMPOSSIBLE. J’aimerais vous la chanter… c’est la iere fois que je la chante en public… fait que je commence.

5-3b) J’suis dans mon camion 6o heures par semaine, j’t’aime…. des fois j’triche un peu j’fais des heures pour nous deux… on dormira plus tard… quand on s’ra des beaux vieux… moi je vis juste pour toé .. j’ai hâte à fin de semaine… j’t’aime…

5-3c) Au moment ou je chante ça… moi je vis juste pour toé j’ai hâte à fin de semaine j’t’aime… Y a une dame… a se met à pleurer toutes les larmes de son corps … dans ses deux mains… tu suite après ça… à sort de la tente… a devait avoir une cinquantaine d’années… le gars qui était à côté … ça devait être son mari… y sort de la tente pour la consoler… la femme qui était à côté… ça devait être sa sœur… a sort…moi je continue à chanter… mais je me dis à moi-même :  J’ai fait 2, 3 poèmes… j’ai fait le lac Paquin, mon grand-père m’racontait que,  pis là je suis parti… Richard le peintre m’a invité à manger…

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6-1a) fait que le soir m’en va su l’bord d’la mer… pour me coucher, tranquille… tout à coup j’entends… Monsieur, Monsieur, Monsieur… J’me r’vire de bord… vous me r’connaissez pas… c’est moi… la madame j’étais à votre spectacle… ma sœur m’envoie vous dire merci… vous savez, dans le bout de votre chanson ou y a des Je t’aime… oui oui… pouvez-vous me répéter la phrase… MOI JE VIS JUSTE POUR TOÉ J’AI HÂTE À FIN DE SEMAINE, J’T’AIME…

6-1b) Ben ma sœur a l’a vu son rêve dans vos mots… Je veux juste vous dire que ma sœur est médecin, pis son mari est médecin… y ont toute dans vie… mais a l’a pas l’essentiel… ça fait des années qu’est dépressive… pis a sait pas ce qu’elle a… a l’a vu ce qui lui manquant dans votre chanson… A L’A VU SON RÊVE… pis l’a a l’a su… tout ce qu’y me faut… c’est un homme qui me dise Je t’aime et qui vit juste pour moé la fin de semaine… a dit c’est ça mon rêve

 6-1c) pis a dit Monsieur Pierrot… pourriez-vous me chanter la suite de la chanson?… ben je lui dis… j’vas vous dire… j’vous dis oui mais… m’a bloquer dans le deuxième couplet… je vous le dis tout de suite… je bloque pis je sais pas pourquoi… ben a dit chantez-la pis si vous bloquez, vous la recommencerez… oui mais en plus des fois je la braille… mais braillez-la… pis ensuite vous la recommencerez…

J’suis dans mon camion 60 heures par semaine… j’t’aime… des fois j’triche un peu … j’fais des heures pour nous deux… on dormira plus tard… quand on s’ra des beaux vieux… moi je vis juste pour toé … j’ai hâte à fin de semaine… j’t’aime… de cogner du marteau quand tu fais du gâteau… t’es si belle au fourneau… mais j’veux mieux pour ma reine… suffit qu’tu m’dises que tu veux changer la cuisine… enlever l’comptoir à mélamine… pour que la route entre La Tuque et Trois Rivières… soye la plus belle de l’univers…

Ben voyez-vous, c’est là que je bloque… Pourquoi?… ben pour que la route entre la tuque et trois Rivières… soyez la plus belle de l’univers… Ben c’est sur c’te route-là que j’ai rencontré le gars… la vraie histoire … du vrai gars qui a serré la main à l’impossible… pis c’est à cause de lui que l’impossible est caché dans le 2ieme couplet de ma chanson … pis y est dans le ier… je sais pas yous qu’il est des fois… vous pouvez me raconter?

ah… vous croirez pas mon histoire… en tout cas… moi j’ai tout donné mes biens vers l’an 2000 … j’ai tout donné mes biens… pour partir à la recherche de l’impossible… Je me suis juré de jamais tricher avec mon rêve… de jamais demander à manger, de jamais demander à dormir… je suis prêt à mourir pour mon rêve… pis j’ai respecté mon rêve… j’ai jamais demandé à manger, j’ai jamais demandé à dormir… pis à un moment donné je me retrouve sa route de La Tuque…trois-rivières…

moi je suis parti au printemps 2007… pis là je suis sur la route, on est à l’automne 2007.. j’suis parti depuis le printemps… là je peux pu coucher dehors la nuit tellement … faut coucher dehors le jour… je marche la nuit… j’ai un petit crouton de pain dans mes poches… je suis sur la route du lac à Beauce… le long de la rivière St-Maurice… y est 4 heures du matin… y a les étoiles… pis je suis un homme heureux…

Tout à coup j’arrive… devant un petit restaurant… sur la route du lac à Beauce… Y est 4 heures du matin… y est tout petit le restaurant pis t’as des camions … Les moteurs ronronnent donc y a du monde qui dorment dedans… Tout à coup j’entends… T’ES QUI TOÉ? … Je me revire de bord, je m’approche… Ben je dis moé je fais comme Ghandi.. mais au lieu de libérer un pays, je libère la beauté du monde dans le k-oeur des gens en leur posant juste une question : QUEL EST TON RÊVE?

ah ben… je te paye à manger … viens-t-en… entre dans le restaurant… j’te pays à manger… Un vagabond a pas le droit de demander, y a pas le droit de refuser… mais ça me fait vraiment plaisir.. aye… on rentre dans le restaurant… y est 4 heure et quart du matin … pis àa s’peut pas… y est 4 heures et quart… pis t’as un gros repas… le problème… c’est quand on te donne un gros repas, tu manges tellement pas d’habitude, que c’est comme monter l’Himalaya… pas de ta timidité… c’est juste l’Himalaya de ton estomac … pour dire je t’aime à TA FIANCÉE, LA VIE…

Le gars y dit… je l’savais que t’étais pas un itinérant … un  itinérant, on ne le voit pas passer avec un bâton en pleine nuit… à marcher avec un bâton pis une guitare…voyons donc … tu resterais-tu chez nous un peu… ma femme a s’appelle Annick … c :est elle… le restaurant chez Annick… moi je suis pompier… je m’appelle Pierrot … On a un appartement nous autres en haut du restaurant… t’aurais une petite chambre…tu pourrais manger au restaurant… ça nous ferait du bien …

mais tu sais… un vagabond a pas le droit de demander, pas le droit de refuser… mais j’aimerais ça te demander quelque chose … au lieu de dormir dans la petite chambre, je pourrais-tu dormir sur ton congélateur dans la cuisine… pis si tu rates un repas pour les clients, mets le dans le frigidaire… pis moi m’a le faire réchauffer au micro-onde… mais surtout sais-tu ce qui me ferait vraiment plaisir?… ta grosse cafetière le soir, vide la pas… laisse-moi la … parce que ce qui m’a manqué le plus, c’est un bon vieux café pendant que j’écris des chansons…

 mais y a une affaire par exemple… moi je ne veux pas aller en bas de Paul-Émile Borduas… qui disait que dans la vie faut être un gentleman-vagabond … ça veut dire quoi… demande jamais plus que ce que tu donnes… fait que je vais laver ton plancher tous les soirs après la fermeture du restaurant… fait que comme ça on va être quitte pis je vais pouvoir partir quand je veux…

fait que… le gars y me dit… très bien Pierrot… très bien… c’était magnifique… le problème c’est qu’y fallait que je me lève tous les matins de mon congélateur vers 4 heures du matin parce que les camionneurs venaient manger à 4h.30. Pis moi j’aidais les serveuses un peu… mais là y avait un jeune camionneur qui se tenait dans le coin pis y parlait fort, y parlait fort.. a l’veut pu son comptoir à élamine, a l’veut pu … a trouver des néons… a regarde des revues, a voudrait que j’y fasse comme ça … oui mais je suis bon mais pas tant que ça… mais qu’est-ce que tu veux que je fasse… a l’veut, a l’veut…

Pis je l’écoutais parler… lui y venait juste le lundi… y partait pour des longs voyages… le lundi suivant, y répète encore les mêmes affaires… je m’en vais le voir… c’est donc beau ça … À qui tu parler? … à ma femme… tu l’aimes-tu ta femme? Ben y dit j’comprends… tu y dis-tu je t’aime? Y dit ben non, j’ai pas les mots… mais j’ai mon marteau … pis je fais plein d’affaires pour elle…

ben j’ai dis écoute-moi ben… Je suis à la veille de repartir… mais je vais prendre chacun de tes mots qui sont sortis de ta bouche pis je vais les rentrer dans une chanson… ça va s’appeler … la chanson du camionneur… ça va être plus beau que la Manic de George D’or… parce que je t’ai rencontré… pis quand je vais revenir, je vais la chanter  ta femme devant toi pis je vais mettre beaucoup de JE T’AIME là-dedans…

ET C’EST LÀ QUE L’IMPOSSIBLE A PAS PU M’ÉCHAPPER. Quand le camionneur m’a serré la main… tous les deux… on avait les larmes de joie dans les yeux… on avait la paire de bottes de mon grand-père Lucien, les larmes de joie de ma grand-mère Lumina pis le cœur voulait nous sortir du corps… Fait que j’ai dis à l’impossible … je te tiens… tu ne m’échapperas pas… parce que … sans le savoir, j’ai pris mon k-oeur … je l’ai mis dans un petit sac… sur lequel il est écrit… quel est ton rêve? Le camionneur y a pris son k-oeur… il l’a mis dans un petit sac sur lequel il est écrit quel est ton rêve? … PIS ENTRE LE K-OEUR ET LE PETIT SAC, Y A L’IMPOSSIBLE… Ma chanson c’est un petit sac… SUR LEQUEL IL EST ÉCRIT… Quel est ton rêve? Le k-oeur… ce sont les paroles de ce gars-là… Pis l’impossible, y danse entre les deux… pis à cause de toi l’impossible … comme un train avec un wagon de tête en avant… comme les feuilles dans les arbres avec le vent qui passe dedans, comme le parfum qui court à travers de la rose… toi l’impossible tu vas faire le tour du monde dans ma chanson parce que c’est par ma chanson QUE LES GENS VONT COMPRENDRE QUE T’EXISTE POUR LE VRAI. Y vont pleurer quand y vont te rencontrer à travers ma chanson… même si ils n’ont pas les mots.. tu comprends que je suis ben parti… j’ai fait le deuxième couplet en m’en allant sur la route… que je m’en va vous chanter… faut pas que je le braille.. faut pas que je le manque

 j’dors dans l’camion 4 nuits par semaine, j’t’aime… trois heures du matin réveillé par la faim… mon p’tit lit dans cabine… est ben trop grand pour rien… j’ai des idées pour la salle ç manger j’t’aime… j’ai ben hâte d’en jaser autour de bon café… j’ai acheté les néons… ceux qu’tu m’avais d’mandé… suffit qu »tu m’dises que tu veux changer la cuisine… enlever l’comptoir à mélamine… pour que la route entre La Tuque et Trois Rivières, soit la plus belle de l’univers.

10 ans plus tard… 10 ans plus tard… en 2018… moi c’est en 2007 que j’ai rencontré le camionneur, en 2008 que j’étais à Natashquan … en 2018… Fred Pellerin est à St-Élie de Caxton … y est en train de faire un c.d…. y manque une chanson… y va voir Simon Gauthier… Simon Gauthier c’est un conteur, un conteur international qui était là lui au festival de l’Innucadi en 2008 quand j,y étais… qu’y m,a vu chanter la chanson du camionneur … y en a faite une cassette… y dit à Fred, j’pense que j’ai quelque chose pour toé.

 Fred s’en va dans son char .. y écoute… à même place que la madame docteur de Natashquan … y s’est mis à brailler dans son char… pas capable d’arrêter… iere écoute… MOI JE VIS JUSTE POUR TOÉ J’AI HÂTE À FIN DE SEMAINE, J’T’AIME… moi je l’ai su plus tard ça… pis quand je l’ai su j’me suis dis… c’est l’impossible, c’est l’impossible… tu brailles parce que l’impossible est là dans la chanson avec ton rêve… pis tu brailles des larmes des larmes de peines mélangées avec des larmes de joie… Parce que ton rêve, tu l,as perdu de vue depuis 10 ans, depuis 15 ans, comme la madame à l’aéroport… tu brailles parce que tu souffres, mais tu brailles aussi de joie parce que tu l’as… Fred a braillé à même place. Y a tellement braillé qu’y a arrêté le char su l’bord de la route… y a recommencé la chanson … pis rendu au 3ieme couplet, y braillait encore plus … y dit… ça, ça, c’est impossible que c’te gars-là y ait écrit ça tu seul… ben t’as ben raison Fred, t’as ben raison Fred… parce que le 3ieme couplet, c’est pas moi qui l’a écrit … c’est l’impossible qui m’a serré la main pour l’écrire avec moé. Pis m’en va te le chanter

J’suis dans mon camion quand la neige a d’la peine … j’t’aime… quand le vent trop jaloux la garoche entre mes roues… j’ai autour du c.b. … un vieux chapelet jauni… tu m’l’As donné en pleurant comme une folle, j’t’aime… parce que t’es ben croyante… pis qu’t’as peur quand y vente… a soir ton camionneur… rentrera plus d’bonne heure… suffit qu’tu m,dises que c’est ben plus beau dans ta cuisine… parce que mes bras en mélamine… te lève dans airs loin de la Tuque et trois Rivières, toi la plus belle de l’univers… suffit qu’tu m’dises que c’est ben plus beau dans ta cuisine… parce que mes bras en mélamine.. te lève dans les airs entre La Tuque et trois Rivières, toi la reine de mes je t’aime… toi la reine de mes je t’aime.

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17 : Voyez-vous, nous autres notre équjipe de recherche… les rêveurs équitables, pendant 15 ans… 15 ans qu’on a mis sur notre doctorat… matin après matin, on s’est dit… y doit y avoir un moyen plus simple, qu’on puisse arriver plus vite À SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE. Pis là on est arrivé avec 4 questions : ces 4 questions-là y marchent tellement bien que fred Pellerin y en parle dans tous ses spectacles à la fin quand y présente en rappel la chanson du camionneur… pendant 15 minutes, 20 minutes… y a plus de monde qui me connaissent à cause de Fred mais y savent pas c’est qui Pierrot vagabond… c’est fantastique… pis moi qui voit pas personne… je reçois des courriels de Calgary, de Boucherville, de France… qui disent… on a vu .. Fred a parlé de toé, Fred a parlé de toé… y a pas parlé de moé… y a parlé des 4 questions… y a parlé des 4 questions des rêveurs équitables…

118 : les 4 questions, je vous les dis d’abord… y sont très importances… parce qu’avant que tu viennes prendre ton k-oeur dans l’arbre… pis que tu le mettes dans ton p’tit sac, faudrait ben que tu saches pourquoi tu vas le faire? Les 4 questions sont… QUEL EST TON RÊVE?… DANS COMBIEN DE JOURS? … QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE? COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

119 : Je vais vous parler des 4 questions… puis des fois je vais vous raconter des anecdotes qui me sont arrivées quand j’étais Pierrot-chansonnier dans mon ancienne existence… pis d’autres anecdotes qui viennent quand j’étais Pierrot vagabond-poète… dans ma nouvelle abs-xistence… mais quand je vais avoir fini, vous allez comprendre pourquoi c’est important… que vous preniez votre k-oeur… pis que vous le mettiez dans le petit sac sur lequel c’est marqué… quel est ton rêve?

120 : alors la iere question c’est… quel est ton rêve? … cette question là… vous savez dans une assemblée corporative… vous êtes tous ici devant moé … vous avez pas toute le même rêve… Y en a qui rêve de grandir dans votre groupe de travail. D’autres de vivre leur travail pour nourrir leur rêve en dehors… moi je me rappelle quand j’étais vagabond… après avoir vagabondé le pays… je jette ma guitare dans le bois … JE DÉCIDE DE VAGABONDER LA CONNAISSANCE… j’arrive dans 4 universités… à lire 200 pages par jour … à me ramasser dans les bibliothèques…

121 : mais là le problème, c’est que les gardiens de sécurité y ne savent pas la différence entre un itinérant… puis un vagabond-poète… alors moi j’arrive avec ma grosse barbe, mes vieilles jeans, en pantoufles en plus… J’ai pas de carte, je ne suis pas inscrit.. y faut que je gagne la confiance des gardiens de sécurité… La seule façon que j’ai eu c’est tout de suite d’aller les voir .. de leur serrer la main et de leur demander… quel est ton rêve?

122 : A un moment donné, y en avait un… j’osais pas y parler… mais… lui… y avait une cinquantaine d’années pis y faisait son travail avec un sourire… mon père appelait ça… un artiste du quotidien… fait que je vais voir le gardien et je lui demande… quel est ton rêve?… y m’dit… moi je vais te conter mon histoire… y m’dit… moi j’étais en Algérie… j’étais ingénieur… avec ma femme… on avait juste une fille… pis on voyait pas d’avenir pour notre fille… ma femme était professeure, moi j’;tais ingénieur… J’ai dis à ma femme… on prend-tu le pari… PARCE QUE NOTRE RÊVE, C’EST NOTRE FILLE… on immigre au Canada… je l’sais que je ne pourrai pas travailler comme ingénieur… tu pourras pas travailler comme professeure… je l’sais… mais le ier employeur qui va me faire confiance… JE VAIS METTRE MON RÊVE DANS LA JOB…

123 : quand je suis arrivé au Canada, le ier emploie qu’on m’a offert, c’est agent de sécurité… dans une université… ma femme a été faire des ménages… ben savez-vous que notre fille aujourd’hui est iere de sa classe en mathématique … puis est à l’université du Québec… pis a va être une scientifique… fait que voyez vous quand je fais ma job, je mets mon rêve au service de mon employeur… j’y ai dis.. l’as-tu dis au gars qui te dirige… ben non… ben moi je te jure qu’un jour … je vais venir faire ici un 45 minutes de confidences pis je vais leu dire qu’à cause de toé… y a de la lumière de l’espérance dans tout le reste de l’entreprise… on n’est pas obligé d’avoir un rêve dans l’entreprise, mais si on te regarde comme un gardien de sécurité… pis qu’on te regarde comme un gars remplaçable par n’importe quel autre… QUEL EST TON RÊVE?… IERE ANECDOTE…

124 : Mais la 2ieme question c’est la plus importance… parce que… t’es pas obligée d’avoir de réponses… mais la 2ieme question c’est… DANS COMBIEN DE JOURS? … et là j’ai une anecdote à vous conter comme chanteur… A un moment donné, je me retrouve en Afrique, en Côte d’Ivoire… à chanter pour l’ambassade du Canada pendant la semaine de l’acdi… on s’en va en brousse… Yamassoucro… inaugurer une infirmerie avec 4 ambassadeurs… moi je suis dans la limousine de l’ambassadeur du canada, sur la grande route qui mène à Yamassoucro…

Je suis en avant avec le drapeau… le chauffeur est à ma gauche et l’ambassadeur est assis en arrière. La route est longue… puis à un moment donné, l’ambassadeur me dit : Pierrot… veux-tu que je te raconte l’histoire de mon chauffeur? Lui y a pas le droit de te la conter… moi je vais te la conter… pis là je vais essayer de vous la conter mot pour mot…

126 : quand je suis arrivé en Côte d’ivoire comme ambassadeur, j’ai été invité chez des dirigeants de l’acdi… à un moment, je suis à un souper officiel chez une madame… à un moment donné, je lui demande… êtes-vous satisfaite de vos employés… a dit oui… lui surtout… extraordinaire… mais y est ben fatigant… Y PARLE TOUJOURS DE SON RÊVE…

127 : l’ambassadeur y demande : c’est quoi son rêve? A dit : lui y me dit toujours… un jour… que son rêve va l’emmener à conduire la limousine d’un grand monsieur d’un autre pays… MAIS C’EST SON RÊVE QUJI VA LE CHOISIR. Fait que la dame lui a demandé… oui mais dans combien de jours? Y dit c’est pas la bonne question… DEMANDEZ ÇA À MON REVE, DEMANDES PAS ÇA À MOI… C’est pas important… si je ne triche pas, mon rêve va m’emmener là …

128 : fait que l’ambassadeur me dit… les années passent… je perds mon chauffeur… je me rappelle du gars qu’y avait un rêve… je téléphone à la dame… as-tu des nouvelles de c’te gars-là … non mais je connais sa sœur… Le gars se retrouve dans le bureau de l’ambassadeur… l’ambassadeur lui demande… est-ce que c’est encore ton rêve de chauffer la limousine d’un grand monsieur d’un autre pays… le gars répond… oui… je te fait passer une entrevue pis si ça marche, je t’engage…

129 : Le gars y répond… ah ça marche pas de même.. MON RÊVE VA TE FAIRE PASSER UNE ENTREVUE… pour voir si vous êtes digne de mon rêve… Là l’ambassadeur a eu un long silence… le chauffeur y bougeait pas… l’ambassadeur me dit… Vois-tu Pierrot… y dit… le gars qui conduit… c’est pas lui qui conduit… c’est son rêve… y prend pas soin de moi… C’EST SON RÊVE QUI PREND SOIN DE MON REVE… ben je peux te dire que moi ça a changé toute ma façon de me comporter à l’ambassade avec les autres… puis y dit quand je rentre dans la limousine, c’est pas sûr que c’est moi le plus grand… sais-tu pourquoi je suis assis en arrière? PARCE QUE PLUS GRAND EST EN AVANT.. (

130 : Alors… iere question… c’est… quel est ton rêve? … la deuxième… dans combien de jours? … la troisième… QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE?… le 2 juin 2020, je vagabondais la rue Masson… à Montréal… c’était un lundi soir… et j’arrive devant un commerce… PASQUALEBARBIER.COM… je regarde dans la vitrine… c’était futuriste… deux étages, des chaises… tout était parfaitement placé… je me suis dit… y a juste un gars qui s,est posé la question;;; QU’AS-TU FAIT AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE? … qui peut faire une affaire de même..

131 : le lendemain je suis revenu… y avait un gars sur le trottoir devant le commerce… j’y ai juste dit… c’est extraordinaire comment c’est fait en dedans… y me dit… oui… c’est mon patron… c’est son rêve… MON GRAND-PÈRE M’A TOUJOURS DIT… QUAND QUELQU’UN TE DIT QUE C’EST SON RÊVE, DIS-TOI QUE L’IMPOSSIBLE EST PAS LOIN…

132 : fait qu’y dit… vois-tu… c’est à lui ça… puis y me dit… sais-tu pourquoi je travaille pour ;lui … parce que moi je suis un rêveur… pis sais-tu pourquoi je sors avec ma blonde… parce que ma blonde est une rêveuse pis elle est aussi coiffeuse pour mon patron… y dit… attends je vais aller te le chercher… y est aller me chercher Pasqualebarbier.com… qui est venu me voir… j’y ai dis… C’EST TON RÊVE?… y dit oui… y m’dit : MON PÈRE M’A APPRIS DANS LA VIE À JAMAIS ALLER EN BAS DE MON RÊVE…

133 : donc y a trois questions… quel est ton rêve?… dansd combien de jours?… qu,as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?… mais la 4ieme question… c’est la plus importante… COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? Mais là je vais vous dire quelque chose… comme on va manquer de temps, m’a tout de suite vous donner la réponse… C’EST EN PRENANT SOIN DU RÊVE DU PLUS PETIT … celui qui n’aurait jamais eu de chance si il ne t’avait pas rencontré… si tu vas dans son cœur… l’impossible se cache là, juste au cœur du cœur de son rêve…

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 JE VOIS POUR MOI UNE CARRIÈRE EN VIRTUEL AVEC LA QUESTION… COMMENT FAIRE POUR SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE? ….c’est dans le sens de cet article de la presse de cette nuit que je vois ma niche comme conférencier chez Orizon

Boîte de réception

Pierre Rochette <pierrotvagabond412@gmail.com>

05:29 (il y a 5 minutes)
À Claire, moi

 

Révolution au travail

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Télétravail, changement de carrière, pénurie de main-d’œuvre, départs massifs, quête de sens… la pandémie chamboule complètement le marché du travail. Une révolution qui touche autant les employés que les employeurs.

 

NATHALIE COLLARDLA PRESSE

Le monde du travail ne sera plus jamais le même

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Au début du XXIsiècle, les gens travailleront 15 heures par semaine.

C’est ce qu’avait prédit John Maynard Keynes dans un essai publié en 1930. L’économiste, qui n’avait peut-être pas prévu notre surconsommation, estimait qu’on gagnerait suffisamment d’argent pour subvenir à nos besoins. Un siècle plus tard, nous sommes très loin de la semaine de 15 heures, mais la COVID-19 pourrait changer bien des choses.

Car la pandémie a accéléré des tendances que les experts observaient avant 2020 et qui transforment en profondeur la manière dont nous concevons le travail.

« La pandémie a permis un temps d’arrêt, elle a donné du recul aux gens », observe Joëlle Carpentier, professeure-chercheuse à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal (ESG UQAM). « Ils se sont dit : quand je vais retourner, ce ne sera pas aux mêmes conditions qu’avant. »

Un constat qui s’est traduit entre autres par le refus de certaines conditions de travail et des départs massifs. Aux États-Unis, l’ancien secrétaire du Travail sous le président Bill Clinton, Robert Reich, a qualifié ce mouvement de « grève générale non officielle » pour décrire ces travailleurs qui ont quitté en bloc des emplois abrutissants et mal payés. La firme McKinsey parle du phénomène de « grande attrition » pour décrire le marché du travail fortement ébranlé par une pénurie de main-d’œuvre. Ryan Roslansky, grand patron de LinkedIn, ce réseau professionnel qui compte plus de 800 millions de membres, préfère quant à lui l’expression « grande réorganisation ». « On assiste au plus grand changement jamais observé dans le monde du travail », a déclaré Roslansky au magazine Time en octobre dernier.

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Joëlle Carpentier, professeure-chercheuse à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal

Ceux qui ont mis ce refus de travailler sur le dos de la PCU [Prestation canadienne d’urgence] ont fait des raccourcis et sont passés à côté de quelque chose. Ce qui s’est passé était bien plus grand qu’un simple calcul. C’est une prise de conscience collective.

Joëlle Carpentier, professeure-chercheuse à l’ESG UQAM

Trouver un sens

Moins et mieux. C’est en ces mots qu’on pourrait décrire ce que recherchent de plus en plus de travailleurs. Un sondage Angus Reid mené en juin 2020 montre que 53 % des Canadiens estiment que la semaine de quatre jours est une bonne idée.

Un autre coup de sonde de la firme américaine BetterUp, réalisé en 2018, indiquait que 9 personnes sur 10 étaient prêtes à gagner moins d’argent pour accomplir un travail qui avait un sens. Et cette quête n’est pas apparue avec la pandémie, rappelait la Harvard Business Review, citant une étude parue dans Frontiers in Psychology. C’est une tendance constante qui s’observe depuis 2005.

Dans une vaste enquête menée auprès de 19 000 personnes réparties dans 17 pays, le Pew Research Center a demandé aux gens ce qui donnait du sens à leur vie. Le travail est arrivé au deuxième rang chez 43 % des répondants en Italie, 37 % en Suède, mais chez seulement 26 % des Canadiens et 17 % des Américains sondés. La famille venait au premier rang et le bien-être matériel après le travail, au troisième rang.

« Le lieu de travail est devenu un lieu de réalisation de soi », observe Nathalie Francisci, présidente exécutive régionale pour l’est du Canada chez Gallagher. « Les gens se demandent : quelle valeur vais-je créer ? Leur sens des priorités est différent. Il faut se préparer, car ça va frapper dans tous les secteurs. »

Un sondage réalisé au printemps dernier par le cabinet de recrutement Robert Half estimait à 21 % la proportion de Canadiens souhaitant changer d’emploi au cours de l’année. Et il serait faux de croire que c’est une question de génération, précise Nathalie Francisci : « Certains ont devancé leur retraite, d’autres ont réfléchi au sens de leur travail. Ça frappe tout le monde, peu importe la tranche d’âge. »

Une remise en question

Dans le rapport Yesterday’s Gone : Exploring possible futures of Canada’s labour market in a post-COVID world, réalisé par l’Institut Brookings en innovation et entrepreneuriat, on détermine de grandes tendances qui devraient se concrétiser d’ici 2030, ainsi que leurs effets dans le milieu du travail. Parmi les changements à suivre, on retrouve sans surprise le travail à distance, qui changera les façons dont on recrute, et qui aura un impact sur la relation employeur-employé.

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Nathalie Francisci, présidente exécutive régionale pour l’est du Canada chez Gallagher

La balance du pouvoir est du côté des employés, ils ont et auront une influence énorme. L’employeur devra être capable d’offrir des perspectives de carrière intéressantes.

Nathalie Francisci, présidente exécutive régionale pour l’est du Canada chez Gallagher

Pour la première fois, le mode de gestion dans les milieux de travail devra être décentralisé et se tourner vers l’employé. « Ça ne veut pas dire de céder à leurs caprices, précise la professeure Joëlle Carpentier, mais bien de discuter et comprendre les besoins de chacun, viser leur croissance personnelle et professionnelle. »

En effet, il suffit de consulter les publications destinées au milieu des ressources humaines et du management pour constater que le mot « bien-être » revient comme un mantra.

Bien des patrons risquent d’être déboussolés et de perdre leurs repères dans ce nouveau contexte, car les nouvelles compétences exigées des gestionnaires ont changé. On parle désormais d’adaptation, d’agilité, de flexibilité…

« Flexibilité, c’est le mot », confirme le président du Conseil du patronat, Karl Blackburn, qui était de ceux qui doutaient de l’efficacité du télétravail avant la pandémie. « J’avais un biais négatif, c’est vrai, mais force est de constater qu’il y a beaucoup de bons côtés. La pandémie nous a propulsés 10 ans en avant. Et dans certains secteurs, c’est une situation qui risque d’être permanente. »

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Karl Blackburn, président du Conseil du patronat

  1. Blackburn reconnaît que la COVID-19 a exigé beaucoup de résilience de la part des employeurs.

« On a parlé des employés, mais les gestionnaires ont été durement affectés eux aussi, dit-il. L’adrénaline les a drivés, mais j’allume une lumière à propos de leur santé mentale. Elle a été mise à rude épreuve. Dans plusieurs secteurs, pas tous, l’organisation du travail a été revue de fond en comble, et ce n’est pas tout le monde qui a les outils pour fonctionner dans un environnement virtuel. »

  1. Blackburn souligne que de nombreuses réflexions se font au sein des entreprises. On réfléchit à la synergie entre les employés, à leur lien d’appartenance. « La situation continue d’évoluer, observe-t-il. Quelle sera la forme finale que le travail prendra ? On ne le sait pas. »

À ce sujet, les propos de Karl Blackburn rejoignent ceux du patron de LinkedIn. « En ce moment, tous les présidents repensent à la manière dont leur entreprise fonctionne ainsi qu’à leur culture d’entreprise, a-t-il expliqué au magazine Time l’automne dernier. Ils revoient leurs valeurs et réfléchissent à ce que cela signifie de travailler pour leur entreprise. » Ryan Roslansky évalue que ce grand brassage durera encore un an ou deux. Ensuite, croit-il, les choses devraient se placer pour arriver à plus d’efficacité pour les entreprises et à un plus grand sentiment d’accomplissement chez les employés.

Le patron de demain

Dans tout ce branle-bas de combat, certains patrons devront se poser des questions : pourquoi font-ils ce qu’ils font ? Et seront-ils capables de laisser tomber des pratiques qui les avaient bien servis jusqu’ici, mais qui deviendront complètement obsolètes dans le contexte post-COVID-19 ?

« Les recherches sont très claires là-dessus, estime Joëlle Carpentier. Les patrons qui sont là pour l’argent ou le prestige sont des patrons moins à l’écoute. Par contre, ceux et celles qui se sont donné comme mission de faire croître les autres auront plus d’impact et une plus grande longévité professionnelle. Le patron de demain devra agir à titre consultatif, comme une ressource pour ses employés plutôt que comme une autorité. »

Nathalie Francisci prévoit elle aussi de grands changements de culture chez les patrons de demain. « Un bon leader, ce sera quelqu’un qui fait preuve de chaleur humaine, d’écoute et d’empathie. L’ego n’a plus sa place dans le nouveau contexte. Il faudra former les gestionnaires différemment. Le CEO qui admire son reflet dans le miroir, c’est terminé. »

Et les travailleurs immigrants ?

Est-ce que cette grande remise en question ouvrira enfin la porte aux travailleurs immigrants qui pourraient pourvoir les nombreux postes vacants dans certains secteurs ? La professeure à l’École des relations industrielles de l’Université de Montréal Marie-Thérèse Chicha est dubitative. « Théoriquement, ça devrait, dit-elle. On l’a vu avec les préposés aux bénéficiaires. Mais dans les faits, c’est plus compliqué. D’abord, ça dépend des professions réglementées. Rien ne laisse croire que les exigences seront assouplies pour les formations passerelles. Et en ce qui concerne les professions non réglementées, je crains qu’on se tourne vers les travailleurs temporaires en provenance des pays comme la Suisse, la Belgique ou la France plutôt que d’embaucher des travailleurs racisés. »

L’exigence d’une « expérience québécoise ou canadienne » de deux ou trois ans pour un professionnel souhaitant poser sa candidature à un poste serait aussi un frein à l’embauche, selon la titulaire de la Chaire en relations ethniques de l’Université de Montréal. « Un ingénieur sénégalais qui travaille depuis deux ans dans une usine de volaille, ce n’est pas considéré comme une expérience pertinente, affirme Marie-Thérèse Chicha. La Commission ontarienne des droits de la personne a reconnu que cette exigence était discriminatoire, mais elle est toujours en vigueur au Québec. On fait l’éloge de la diversité partout, mais dans les faits, il y a encore un grand écart entre ce qu’on dit et ce qu’on fait. Ce serait bien de passer de la parole aux actes, car ce que je vois, c’est un grand bassin de gens surqualifiés d’un côté, et des emplois à combler de l’autre. »

L’illusion de la conciliation travail-famille

Les femmes sont les grandes perdantes de la pandémie. Et contrairement aux idées reçues, le télétravail ne représente pas la solution espérée depuis tant d’années en matière de conciliation.

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Le télétravail a toujours été considéré comme une panacée pour atteindre le fameux équilibre travail-famille que les femmes recherchent depuis si longtemps. Or, on le découvre depuis bientôt deux ans, il a aussi ses effets pervers.

« Les femmes ne s’en sortent pas bien, remarque Nathalie Francisci, présidente exécutive régionale pour l’est du Canada chez Gallagher. Avec le télétravail, elles sont toujours à la maison et voient tout, tout le temps : le ménage à faire, la lessive, etc. »

Entre deux Zoom de travail, elles vont faire une lessive ou préparer les lunchs. Oui, les plus jeunes pères sont impliqués, je le vois chez mes employés âgés de 30 à 38 ans. Mais les femmes écopent plus.

Nathalie Francisci, présidente exécutive régionale pour l’est du Canada chez Gallagher

Certains observateurs craignent que le travail à la maison ait des répercussions négatives sur la carrière des femmes. C’est ce qu’a entre autres déclaré l’économiste de la Banque d’Angleterre Catherine Mann lors d’une conférence sur le sujet, en novembre dernier. À son avis, les rencontres virtuelles ne pourront jamais remplacer les conversations spontanées au bureau. En choisissant de rester en télétravail, il y a donc un risque de créer deux voies, une en présentiel et l’autre en virtuel. Et ce sont les cheminements professionnels des femmes qui écoperont.

Des reculs sur tous les plans

Il existe d’ailleurs une nouvelle expression en anglais pour décrire la situation des femmes sur le marché du travail depuis le début de la pandémie : she-cession. On a détourné le mot récession auquel on a ajouté un pronom féminin. Ce néologisme décrit parfaitement ce que toutes les études montrent jusqu’à maintenant : dans presque tous les secteurs, les femmes ont été plus touchées négativement que les hommes par la pandémie, en particulier les mères. Elles se sont davantage absentées du travail, elles ont assumé plus de tâches domestiques, ont été responsables de l’école à la maison en plus grand nombre, et ont davantage quitté le marché du travail que les hommes.

En mars dernier, une étude réalisée par la RBC montrait que près d’un demi-million de Canadiennes qui avaient perdu leur emploi à cause de la pandémie n’étaient toujours pas retournées travailler. Et plus de 200 000 d’entre elles étaient au chômage, une hausse trois fois plus marquée qu’à la même date en 2020.

Les secteurs de la restauration et de l’hébergement ont particulièrement été touchés au début de la pandémie : 65 % des postes supprimés étaient occupés par des femmes.

PHOTO FOURNIE PAR MÉLANIE JULIEN

Mélanie Julien, directrice de la recherche et de l’analyse au Conseil du statut de la femme

« En septembre 2021, le nombre de femmes sur le marché du travail était toujours inférieur au niveau d’avant la pandémie », note Mélanie Julien, directrice de la recherche et de l’analyse au Conseil du statut de la femme.

Une étude de Statistique Canada parue en février dernier confirmait que les femmes accomplissaient encore la plupart des tâches domestiques pendant la pandémie, surtout la lessive et la préparation des repas. D’autres statistiques démontraient que pendant le confinement du printemps 2020, le temps consacré aux soins aux enfants avait augmenté de 27 heures par semaine pour les mères canadiennes, pour atteindre un total de 95. Chez les pères, ce temps était passé à 46 heures, une hausse de 13 heures par semaine.

« Avant la pandémie, la conciliation était déjà plus difficile pour les femmes que pour les hommes », souligne Mélanie Julien.

Les conséquences de ce déséquilibre qui accentue les inégalités hommes-femmes pourraient se faire sentir sur une plus longue période.

Les jeunes changent la donne

Les millénariaux étaient plus exigeants que les travailleurs de la génération X, et les jeunes de la génération Z le sont encore davantage. Comment le marché du travail va-t-il s’adapter ?

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Rémi Racine en connaît un rayon sur les jeunes. Behaviour Interactive, l’entreprise de jeux vidéo qu’il dirige depuis 27 ans, compte 875 employés dont la moyenne d’âge tourne autour de 34 ans. Des jeunes qui sautent d’un emploi à l’autre ou qui ont des exigences démesurées, il en a vu passer. Mais il en embauche peu. « Ils ne sont pas tous comme ça, mais il y en a, dit-il. On essaie de les détecter à l’embauche. Nos projets durent plus d’un an et on aime que les employés ne partent pas en cours de route, alors on recherche des gens qui vont se plaire avec nous. »

De l’avis de l’entrepreneur, il y a deux facteurs qui font en sorte que les jeunes sont plus exigeants aujourd’hui : l’éducation qu’ils ont reçue et le marché qui est nettement à leur avantage, et qui leur permet de négocier et de toujours trouver mieux ailleurs.

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Rémi Racine, PDG de Behaviour Interactive

On parle beaucoup des exigences des jeunes, mais il faut être capable de leur montrer qu’il y a un avantage à rester au sein de son entreprise. C’est aussi une responsabilité de l’employeur de rendre leur travail excitant et de les inciter à rester.

Rémi Racine, PDG de Behaviour Interactive

Chez Behaviour Interactive, il n’y a jamais eu de tables de billard ni de tables de ping-pong. « Dans les entreprises de la Silicon Valley, on offre tout, même le nettoyeur et la garderie, car on veut que l’employé reste là toute la journée, lance Rémi Racine. Moi, je pense avoir été le premier employeur au Québec dans l’industrie du jeu vidéo à dire qu’il n’y aurait pas de temps supplémentaire chez nous. Je dis à mes employés : “Vous allez travailler des heures raisonnables, mais vous ne vous amuserez pas au bureau. Il faut aussi vivre sa vie.” »

Des jeunes qui bougent

Les entreprises sont très attentives aux besoins des jeunes, affirme pour sa part le président du Conseil du patronat, Karl Blackburn. « On fait preuve de souplesse, on réorganise les espaces, on répond à la nouvelle réalité en essayant de créer un sentiment d’appartenance, explique-t-il. Mais on n’est plus dans les années 1950 où une personne travaillait au même endroit durant 20 ans. Aujourd’hui, après deux ou trois ans, les gens changent d’emploi. »

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Behaviour Interactive emploie 875 personnes, dont la moyenne d’âge tourne autour de 34 ans.

« Il faut constamment réexpliquer les valeurs de l’entreprise, insiste Rémi Racine, qui admet qu’en pandémie et en télétravail, ce n’est pas une mince tâche. Moi, j’ai l’habitude de déjeuner avec une dizaine d’employés à la fois pour échanger. J’ai environ 85 petits-déjeuners par année. En virtuel, c’est moins évident. Le défi, c’est de garder la cohésion, et que les employés restent intéressés à nos projets. »

On ne compte plus les reportages sur cette génération supposément difficile à gérer qui ne respecte plus la hiérarchie et qui a des demandes démesurées. Mythe ou réalité ?

« On dit que c’est générationnel, observe Joëlle Carpentier, professeure à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal. Mais si on avait demandé à nos parents, probablement qu’eux aussi voulaient de bonnes conditions de travail. Mais on ne leur demandait pas, ce n’était pas dans la culture. Aujourd’hui, les jeunes ont leur façon à eux de l’exprimer. C’est vrai qu’il y a des frictions. Beaucoup de gestionnaires disent que les jeunes sont difficiles à gérer. La vérité, c’est que leurs patrons ne sont pas outillés pour gérer ce genre de problématiques. Il faut se défaire de certaines croyances, de certains réflexes. »

La professeure Carpentier note entre autres que les jeunes n’ont pas le même rapport à la hiérarchie. « Pour eux, le patron est là pour faire du coaching ou du mentorat, pas pour leur dire quoi faire… Ils ont des attentes différentes. »

Les jeunes visent aussi un meilleur équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle.

Mais ça non plus, ce n’est pas nouveau. Leurs parents aussi le souhaitaient. Mais les jeunes sont en meilleure position pour le négocier.

Joëlle Carpentier, professeure à l’ESG UQAM

Au fond, la question ne se pose pas en termes d’heures de travail, mais bien en termes de bien-être. Les jeunes cherchent des environnements dans lesquels ils seront bien, et donc plus productifs.

« Pour les jeunes, le lieu de travail n’est plus seulement un lieu d’échange, explique Joëlle Carpentier. C’est un lieu de croissance. Et ils sont prêts à vivre avec des carrières qui ressemblent à celle des artistes, de contrat en contrat. Ils se donnent le droit de réévaluer, ils ont une plus grande tolérance à l’insécurité. »

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tu vois Michel, de ce côté-ci … autant pour Gaelle que pour moi… nous y sommes presque…Gaelle va recevoir des nouvelles du registraire demain… il est fort possible qu’elle puisse prendre un seul cours de propédeutique cette session-ci … nous

donnant le temos de déménager… pour ensuite trouver nos repaires à Sherbrooke..Son doctorat est bien amorcé et ici nous sommes toujours en créativité jour et nuit… nous avons donc fait les bons choix:))))).

 

nous avons atteint nos objectifs… n’eut-été de la covid…  je serais déjà en train de faire des conférences…..Il y a une équipe de 6 personnes à Orizon qui se mettrons en marche derrière moi … dès que j,aurai cimenté une OFFRE VIRTUELLE QUI POURRAIT SÉDUIRE LES COMPAGNIES DANS LE CONTEXTE DE CETTE 4IEME VAGUE DE LA COVID…. Diana pour le booking, Alloui Naila pour la promotion des réseaux sociaux, David Larose pour me faire rencontrer des têtes dirigeantes,, un jeune homme pour la mise en video, un à la conmptabilité…Claire pour la réflexion à long terme… JE SAIS QUE JE VAIS RÉUJSSIR:))))))..

 

Je suis donc très à l’aise avec notre rencontre de Lundi soir… et j’ai bien hâte de vous voir…

 

Pierrot

 

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            CROIRE À L’IMPOSSIBLE

 

Chère Claire 

Je commence à bien identifier dans quelle niche est-ce que je pourrais faire bénéficier de ma posture de philosophe par le biais d’Orizon …aux différentes organisations corporatives…

À TITRE DE PHILOSOPHE,…. J’AIMERAIS ÊTRE LE SPÉCIALISTE VIRTUEL OFFERT PAR ORIZON…. À UNE ORGANISATION CORPORATIVE DANS LA GESTION DE LA DÉTRESSE EN MILIEU DE TRAVAIO…POTENTIELLE CHEZ  CHAQUE PERSONNE HUMAINE ÉCARTELÉE ENTRE LE TRAVAIL EN PRÉSENTIEL ET LE TÉLÉ TRAVAIL LA MAISON… cOMMENT S’Y RETROUVER? COMME VAINCRE L’IMNPOSSIBLE PAR L’IMPOSSIBLE? COMMENT DANS SA VIE SERRER LA MAIN À L’IMPOSSIBLE QUAND TOUT SEMBLE ANNONCER UN SCÉNARIO D’IMPUISSANCE ET D’ÉPUISEMENT… COLLECTIF…

J’AIMERAIS INVENTER UN 45 MINUTES EN VIRTUEL OU MON TÉMOIGNAGE D’UN PHILOSOPHE AYANT FAIT DE SON EXPÉRIENCE DE  L’IMPOSSIBLE PAR LE VAGABONDAGE POÉTIQUE DU RÉEL…. SON OBJET DE RECHERCHE DOCTORAL …POUVANT SERVIR À DONNER DU COURAGE À CHACUNE ET CHACUN EN CE QUI A TRAIT À L’INVENTION DU SENS À DONNER À UN QUOTIDIEN BLESSÉ…. PAR LE PARI DE NE PAS TRICHER AVEC SON RÊVE.

J’AIMERAIS ACCOMPAGNER LE TOUT PAR UN LIVRE DISPONIBLE VIRTUEL OFFERT EN COMPLÉMENT DU 45 MINUTES-CONFIDENCES … DONT LE TITRE SE LIRAIT COMME SUIT: 

SÉRIE D’ANECDOTES HEUREUSES AU SUJET DE L’IMPOSSIBLE

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Bonjour Pierre,

Cet article que vous me faites suivre ce matin rejoint, presque en tout point, le livre que j’ai écrit avec David.

D’ailleurs, il m’a fait remarquer, dernièrement, que nous devrions ajouter un chapitre sur le temps d’arrêt, le recul, que la pandémie a permis de faire à beaucoup d’employeurs.

Le passage du bon leader, celui qui fait preuve de chaleur humaine, d’écoute et d’empathie, pour démontrer à ses employés leur importance au sein de l’entreprise, de les faire participer, de rendre leur travail agréable pour les inciter à rester… il y a un chapitre entier dans notre livre sur ce sujet…

Je vous suggère de faire suivre cet article à David, en lui disant que vous l’avez reconnu dans ce leader à l’écoute de ses employés, le leader qui a compris que le monde du travail change, et qu’il faut s’y adapter… Faites-lui part de votre intérêt à le supporter ou le seconder, si possible, dans son cheminement pour faire du milieu de travail un lieu de croissance personnelle… en adaptant vos conférences… etc…  

Bien sûr, dans le moment, le milieu des conférences est quasi au neutre, et l’avenir, dans le contexte actuel est un grand inconnu, comme nous en discutions ce matin, David et moi. Tout va dépendre de l’évolution de la pandémie… mais une chose est certaine, le nouveau monde, engendré par la pandémie, aura besoin de leader… d’encouragement… « Comment, en serrant la main à l’impossible, réussir l’inévitable virage engendré par la pandémie ? »

Faites de ces quelques mots ce que vous croyez possible d’en faire… je réfléchis toujours dans l’intérêt de votre place dans le monde des conférences… qui vous permettra de porter votre message au maximum de gens…

 

Bon dimanche, cher Pierre.

Claire

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her Pierre,

Je trouve terriblement affligeant ce qui arrive à Simon Gauthier. Avez-vous de ses nouvelles? Est-ce qu’il habite à Montréal? Les tournants de la vie sont parfois bien incompréhensibles, et terriblement difficile à accepter… Si Michel possède un enregistrement de ce spectacle sur votre odyssée, que Simon a porté jusqu’en Europe, nous pourrions peut-être lui demander, si ça vous convient, de nous permettre de le visionner… l’été prochain par exemple…

Pierre, si je vous ai envoyé le balado de Samuel, c’était afin de vous poser la question suivante : Éventuellement, si l’occasion vous était offerte, est-ce que vous accepteriez une entrevue de la sorte? Je sais que n’en avez jamais accepté d’en donner, que vous souhaitez conserver votre anonymat… J’y vois un bon côté, celui de promouvoir ce nouveau médium que vous souhaitez utiliser, donner des conférences, pour porter votre message au maximum de gens… et d’un autre côté, il est possible que vous ne souhaitiez pas du tout être mis de l’avant… C’est juste une question pour savoir où vous situez… si jamais l’occasion m’était offerte de parler de vous à Samuel.

La rencontre épistolaire que j’ai raté avec Sarah…. je l’ai heureusement réussi avec vous Claire.

Très cher Pierre, j’espère que vous n’êtes pas trop malheureux de devoir vous contenter de moi, pour votre change épistolaire ? … Bon! Je vous taquine! Je crois que dans la vie, nous avons des rendez-vous programmés depuis la naissance, qui nous attendant à des tournants précis de l’existence… qu’il nous est impossible de rater… parce qu’incontournable, pour nous faire grandir, au sein de notre énigmatique condition humaine…

Bonne journée,

Claire

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rès chère Claire,

L’acte de prendre la parole à partir d’un nouveau concept … comme celui de conférencier … m’a demandé une discipline méthodologique qui s’est déroulée de la façon suivante…

1: synthétiser la philosophie du rêve et de l’impossible de la démarche du vagabond céleste pour répondre à un enjeu soulevé par David… le problème de la rétention en entreprise

2: construire un 45 minutes et le travailler comme si on se préparait pour les Olympiques

3: se distancer du texte écrit pour quitter les gammes concept-médiation … pour donner libre court à une poésie de la parole imaginative..en ciblant un nouvel enjeu…. qui m’est apparu être le bien-être de l,employeur et des employés en milieu pandémique ou l’hybridité télé-travail et travail en présentiel CONVOQUE une équipe de recherche création pour imaginer  le pari du virtuel… non pas pour des conférences, mais pour des 45 minutes confidences …. accompagné d’une série de services ou produits dérivés  (balados, accès possible à des experts conseils connexes… la personne portant le merveilleux ou la poésie devenant le pivot accessible à prime abord que par le virtuel comme par exemple, à une certaine époque,les acteurs de cinéma se séparaient mythologiquement des comédiens de la télévision.

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Comme cela fait plus de 3 ans et demie que Gaelle et moi travaillons sur des concepts en métaphysique dans une suite d’audios enregistrés…. , nous avons aussi développé des habiletés connexes pour modéliser et imaginer un laboratoire de création… et un agenda pour en fair une oeuvre d’art (ex: les ateliers de la méthode, l’observatoire du merveilleux)

J’ai pu constater à travers les années le remarquable talent de Gaelle pour imaginer, conceptualiser et mettre à jour dans un agenda rigoureux des projets conceptuels ou sa forte personnalité de k-oeur en fait vraiment l’âme d’une épopée du merveilleux… ce n,est pas pour rien que lorsqu’elle aura terminé son doctorat, je fais le pari qu’elle sera une figure internationale majeure dans le champ de la métaphysique…

Je vous envoie donc Claire… deux enregistrements d’une discussion que nous avons eu ce soir, Gaelle et moi , suite à votre magnifique courriel et suite à la proposition que je participe au post cast de votre ami, sur lequel je vais me donner 24 heures de réflexion:)))))

Le tout sera suivi d’une émission de france culture… que nous considérons, Gaelle et moi, ce que nous avons écouté de plus professionnel au niveau poétique sur france culture… il s,agit d’un pod cast sur Kabir… le vagabond céleste…. que je ne connaissais pas quand j’ai créé le vagabond céleste… mais que j’ai découvert avec Gaelle l’année passée à mon grand amusement autant qu’à mon grand ahurissement 

KABÎR – Une Vie, une Œuvre : le vagabond céleste (France Culture, 1991) – YouTube

j’envoie le tout également à mon grand ami Michel Woodard… tout en lui transmettant votre demande au sujet de sa captation … du vagabond céleste de Simon Gauthier… qu’un jour…. il a l’intention de déposer sur you tube… d’autant plus que nous bossons Marlene Michel et moi sur le concept des rendez-vous des rêveurs équitables et avec Didier sur un autre concept… celui d’un trio du pays oeuvre d’art?

Je trouve terriblement affligeant ce qui arrive à Simon Gauthier. Avez-vous de ses nouvelles? Est-ce qu’il habite à Montréal? Les tournants de la vie sont parfois bien incompréhensibles, et terriblement difficile à accepter… Si Michel possède un enregistrement de ce spectacle sur votre odyssée, que Simon a porté jusqu’en Europe, nous pourrions peut-être lui demander, si ça vous convient, de nous permettre de le visionner… l’été prochain par exemple…

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Pierre,

Je n’ai pas parlé à Samuel d’une possible entrevue avec vous.

Je voulais d’abord connaître votre idée sur le sujet…

Il a obtenu un budget du Conseil des Arts… il est peut-être complet…

Mais connaissant votre position… je serai alerte à surveiller une possibilité… le cas échéant…

Bonne soirée.

Claire

Claire Bergeron

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adore la façon dont vous faites pas à pas … oeuvre d’art dans la bienveillance à mon égard

un gros merci

je vous reviens cette nuit

Pierrot

 

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Avant d’envoyer ma vision de l’avenir virtuel pour des conférenciers à David, mon intuition me dit d’attendre de voir ce que vous allez en penser… après écoute des deux audios enregistrés avec Gaelle … Comme vous connaissez bien votre fils et que je rêve de réussir un atterrissage humain  avec sa personne de rêveur et cela de  la même qualité éthique que celle vécue avec Robert Ruel aux Pierrots deux Pierrots  ou  encore…  avec la famille Grand-maison à l’auberge la calèche dans les Laurentides…..

j’aime bien mûrir mes gestes d’apprivoisement d’un rêve partagé , en des étapes bien pensées….pour bien cibler en quoi ma présence à Orizon …pourrait se déployer dans une optimalité confortable pour tous de façon à ce que  chacun en soit gagnant gagnant

Pierrot ,

 

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chère Claire,

Voici un courriel ou la mère, l’écrivaine, la femme de jugement s’exprime dans une limpidité logique et bienveillante extraordinairement inspirante… Jamais je n’aurais pu rêver en fin de vie une rencontre aussi déterminante, qui fait de nos âges respectifs une véritable épopée des débris de la mémoire du k-oeur…

Le vagabondage poétique et philosophique m’a appris l’humilité avec laquelle il faut vivre les tempêtes du réel…. Je dis souvent à Gaelle deux phrases… 

Je préfère perdre avec toi que de gagner sans toi …. et l’impossible protège la beauté d’un rêve…. 

Vous savez Claire, le fait de vous raconter,jour après jour, les différents fragments de cette épopée en quête d’une vie personnelle oeuvre d’art à la hauteur d’un rêve big bang , m’a fait réaliser à quel point la qualité de l’oreille et de la plume qui vous reçoit est en fait l’essentiel du génie-tableau que constitue en soi la valeur abs-chétype d’une expérience de vie comme celle du vagabond céleste comme gps disponible pour toute personne humaine qui à son tour s’empare des 4 questions du  pays oeuvre d’art: quel est ton rêve? … dans combien de jours? qu’as-tu fait pour ton rêve aujourd’hui? et comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?.

Cette nuit, j’ai écouté les 4 pod cast de votre ami ….. Je dirais que sa force est la droiture de son rêve… mais que sa faiblesse est le rapport entre l’être et le paraître relié à son âge… Il aurait plutôt besoin de coaching au niveau du fil d’or d’enchantement que doit constituer le fondement même de celui ou celles qui pose les questions…

Dans mon livre à moi…. le pot cast littéraire doit posséder philosophiquement la qualité humaine d’un IL ÉTAIT UNE FOIS …. car une heure et demie , pour que cela n’ait pas le ton journalistique de format plus contraignant, se doit d’offrir à l’auditeur la joie du détective poétique… d’être au k-oeur même de l’intimité heureuse de l’auteur.

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Pourquoi relie-t-on aujourd’hui Don Quichotte de cervantes? ou les favbles de La Fontaine? …. L’aura qui relie le conte que fut chacune de leur vie et l’oeuvre qui en a découlérepose beaucoup sur le fait que l’un et l’autre n’a pas triché avec son rêve… Cervantes avait 54 ans, il était en prison, il lui manquait un bras… et il s’est posé la bonne question… qu’est-ce que je peux faire , sans tricher dans une telle situation ou personne, mais personne ne miserait sur moi?… Je vais donc suivre mon rêve… écrire le roman de ma vie…. et il a écrit Don Quichotte… Jean de La Fontaine…. se retrouve dans un choix éthique de renier son protecteur qui est en prison, Fouquet ou de retrouver celui qui a mis Fouquet  en prison, Louis X1V par peur et servilité… Il fait le choix de se faire accueillir par des femmes dans des châteaux en échange d’un lit et d,un repas… Et il écrit ses fables…

Ni un ni l’autre ne le fait pour plaire à un public… mais l’un et l’autre sont surs de rejoindre un public parce que ils ont pris la décision de ne pas tricher avec leur rêve.

Ce qui fut votre cas Claire … Comme Cervantes et La Fontaine… vous avez eu à croire en votre rêve… et cela se sent à chaque page quand votre public vous lit…

Et c’est ce qui est le cas de David, on sent sa grandeur à travers chacune de ses décisions qu’il prend pour son entreprise… J’ai devant moi la carte du temps des fêtes que j’ai reçu de lui à travers Orizon… Et je n,en reviens pas de ce qu,elle représente pour moi…  Voici un Cervantes, un jean de La Fontaine… qui me dit à travers toute cette tempéte historique que constitue la pandémie

MERCI DE VOTRE CONFIANCE

EN 2022 NOUS POURRONS ENSEMBLE

CRÉER DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS

FORMER LES ENTREPRISES

ET INSPIRER LES GENS…

Et en dessous, on voit une équipe de 6 personnes , à laquelle David donne une place équitable à la sienne…

Et je me dis… un jour, un jour… j’aurai le privilège de devenir la septième:)))) parce que j’aime son rêve… et que je connais la valeur d’un rêveur sur cette terre.

bonne journée

chère Claire…