mardi 17 aout 2021
voilà… une fois sa directrice de thèse de doctorat trouvée en recherche-création (marginalités épistémiques) à l’université de Sherbrooke. … la possibilité d’appliquer aux bourses les plus prestigieuses est possible cet automne… il faut juste rédiger le projet de doctorat d’abord… l’inscription étant prévue pour janvier 2022…
on bosse intensément…. on va y arriver
Pierrot
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Lundi 16 août 2021
Gaelle dormait par terre avec son cahier et crayon près de la tête… quand elle fait de mauvais rêves, elle m’appelle… Je me lève… Je la vois peinée de n’être rien encore à 34 ans… Je la rassure… et elle retombe en méditation profonde…
Que je lui dis….
Les hiérarchies de la pensée pure et les hiérarchies de la vie sont deux choses, disais-je à Gaelle ce matin… Pour quelqu’un qui nous regarde à partir de la hiérarchie de la vie, nous sommes vraiment au bas de l’échelle sociale toi et moi…. mais pour quelqu’un qui sait voir au niveau de la hiérarchie de la pensée pure, nous sommes en pleine explosion des innovations les plus étonnantes…. tu as 34 ans… lui disais-je… cet été, une chance que tu as pu te consacrer 24 heures par jour 7 jours semaine à la hiérarchie de la pensée pure… ton oeuvre universitaire en métaphysique n’en sera que plus internationale… Nous sommes très très pauvres… mais trèssssssssssssss , trèsssssssssssssss heureux.
Pierrot
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dimanche 15 aout, 2021…. 19.05 du soir
quelle joie que de vivre nuit et jours pour nos métaphysiques réciproques … Gaelle est super-prolifique dans les avancées de sa modélisation doctorale… et de mon côté…. c’est intense… très intense… la pensée abstraite pure rend heureux, très heureux… une autre belle nuit de travail cathédrale qui s’annonce:))) Les rêveurs équitables ne s’en porteront que mieux…
Pierrot
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12:53 (il y a 28 minutes)
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SAMEDI 14 AOUT 2021
LE 1000 PAGES MONSIEUR 2.7K …… www.reveursequitables/ cahier de presse/ monsieur 2.7k/ téléchargeable gratuitement sur internet.
Incroyables ces nuits et jours qui s’accumulent dans la passion de la recherche en pensée pure… Le rêve de Gaelle… Princeton ou le collège de France avec sa métaphysique de la raison cosmétique… Mon rêve…. faire rayonner notre équipe des rêveurs équitables à travers la planète par nos trois abs-chétypes (Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond) et cela par un traité des abs filon d’or d’un doctorat intitulé JE TE DEMANDE PARDON.
Notre succès financier dépend de l’architectonie paradigmatique de chacune de nos pensées qui se situent à l’avant-garde des problématiques actuelles dans le champ pointu d’une métaphysique des O.O.O. (ontologies, orientées, objets) comme dans le champ plus anglo-saxon des philosophies spéculatives radicales à la base de certaines formes de pensées féministes ….. et non seulement nous pouvons y arriver…. mais nous y arriverons parce que c’est NOTRE RÊVE BIG BANG.
Hier, j’ai écrit à une quarantaine de maisons d’édition à travers la francophonie… une m’a répondu qu’un 1000 pages était trop volumineux à publier… et moi j’ai répondu… dans l’histoire de la pensée humaine, il y a toujours eu l’exception qui confirme la règle (Ulysse de James Joyce en 2 volumes)…. et que même si ce 1000 pages est impossible à lire, impossible à publier, c’est de la littérature en majeure, ne serait-ce que parce que durant 1000 pages, une lettre K traverse le champ de l’information pour s’évader à la fin afin de vagabonder la beauté du monde sous la forme d’un abs-chétype hologrammique, monsieur 2.7k …. portant le pseudonyme, de Pierrot le vagabond céleste…
Comme Gaelle a trouvé une spécialiste des épistémés marginales qui s’est offerte d’être sa directrice en majeure en recherche-création à l’université de Sherbrooke, lundi, il y aura échange avec la responsable des programmes pour fixer les règles d’une inscription potentielle avec les exigences des cours d’appoint en propédeutiques qui devraient durer un an. Il reste à magasiner une co-direction si possible en métaphysique, ou en philosophie, ou en sémiotique, ou en épistémologie pure (université de Sherbrooke a un spécialiste là-dessus)…. en autant que cela soit accepté comme accointance avec sa directrice de thèse en majeure……. et tous les pas sont faits en ce sens, autant ici au Québec que dans les différentes sphères de la francophonie à travers le monde universitaire…. car cette co-direction peut, de nos jours, se faire par zoom. Mais il est quand même dommage que la tradition francophone n’accepte que 2 co-directions contrairement à la tradition anglophone universitaire (3 et plus) ….. mais bon… Gaelle a jusqu’en janvier pour résoudre l’énigme, avec le moins de perte intellectuelle de ressources possible.
En con séquence de quoi ….la possibilité d’un observatoire du merveilleux institutionnalisé de rayonnement international … dépend donc du doctorat de Gaelle… et il en découle le fait que…. le doctorat atypique des rêveurs équitables ne peut qu’en bénéficier au niveau reconnaissance internationale en étant, a) accueilli dans le cadre de cet observatoire du merveilleux, b) en étant accepté comme co-pensée profonde dans ce colloque international sur les dimensions du rêve qui sera organisé par cet observatoire du merveilleux…. serait-ce en 2022? comme je l’espère avec enthousiasme:))))))))))))))))))
Nuit et jour, 7 jours semaines……. on bûche intensément pour que nos doctorats respectifs à Gaelle et aux rêveurs équitables, soient en pleine maturité intellectuelle lors de sa rentrée universitaire en janvier 2022…. Marlene et Michel méritent un feu d’artifice pour célébrer nos 14 ans des conseils d’administration de la créativité… et j’ai bien l’intention que cela nous arrive comme un cadeau ….. mérité…. à tous les trois.
wowww… un autre tape d’une heure… d’enregistré encore ce matin sur les avancées de la nuit de Gaelle dans sa métaphysique… décidément… plus j’augmente l’intensité et le nombre d’heures de transcription pour essayer de récupérer les retards (je suis en retard de 2) plus Gaelle , dans ce temps-là progresse avec passion intellectuelle stupéfiante… ce serait difficile en ce moment de faire autre chose que cela tous les deux… nous vivons dans la précarité, mais nous sommes heureux…. Un jour, notre travail fera le tour du monde… et les rêveurs équitables aussi:)))))
Pierrot
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VENDREDI 13 AOUT 2021
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12:12 (il y a 1 heure)
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MERCREDI 11 AOUT 2021
Plus j’avance dans mon traité des abs, plus l’importance de l’abs-chétype hologrammique de Michel le concierge …. si tributaire de l’invention de la philosophie d’en bas… m’apparaît un abs-jet d’étude fascinant à raconter dans notre doctorat, en contraste avec celui de Marlene la jardinière si somptueusement parfumé d’errance poétique intrinsèque… et le tout en fonction de leur abs-mour abs-vre d’art ou la quintessence d’un rêve big bang vécu dans la non-tricherie devient en soi un hymne à la k-ondition humaine.
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1h.08 p.m.
WOWWWWWW… les avancées de ce matin du doctorat de Gaelle dans sa modélisation ….sont éblouissantes… le doctorat de Gaelle va faire rayonner internationalement celui des rêveurs équitables…. et cela en 2 ans maximum…. nous sommes si près du but… surtout que nos nuits et jours, 7 jours semaines ont traversé la ligne d’excellence en ce qui a trait au silence cathédrale d’une réclusion enchantée à deux….. comme jamais nous ne l’aurions pensé possible… Un nouveau tape d’une heure à transcrire… je suis donc 3 tapes en retard dans la transcription… je vais redoubler d’ardeur…
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Et de mon côté, les 331 inventions du glossaire du traité des abs ….. convoque en moi la quintessence de la pure poésie d’avoir vagabondé la vie … sans tricher,… avec mon rêve big bang…. à la recherche d’une errance poétique pour tous… wow-t=2.7k? … et jamais je n’aurais eu la moindre chance d’y arriver si je n’avais pas eu comme collaborateurs (trices) …mes chers partenaires de recherche, Marlene et Michel.
Ce colloque international sur les dimensions du rêve sera remarquable surtout que Gaelle aura eu la chance par sa stature universitaire, et cela dès janvier 2022 de sculpter l’observatoire du merveilleux institutionnellement pour pouvoir accueillir notre doctorat populaire des rêveurs équitables… JE TE DEMANDE PARDON
Pierrot
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mardi 10 aout 2021,
GAELLE ÉTÉMÉ…. ET SON GÉNIE DE CRÉATRICE EN MÉTAPHYSIQUE CONTEMPORAINE.
Pendant que Gaelle était en conversation avec cette professeure, directrice de département, spécialiste en épistémés marginalisées… (qui lui a confirmé aussi le fait cruel que jamais un département de sociologie quelqu’il soit lui aurait permis de faire un doctorat- en recherche- création, leus professeurs n’étant pas spécialisés dans ce champ, que ce soit à l’uqam ou ailleurs ) … dame qui a toutes les compétences institutionnelles pour devenir sa directrice de thèse en recherche-création… un papillon blanc est venu se poser sur son épaule…
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Le papillon blanc, avec ses ailes, peut nous faire penser à une créature mystique.
L’évolution de sa métamorphose compte de nombreuses étapes et aboutit à la naissance d’une magnifique créature qui prend son envol, un peu comme nous. Dans diverses cultures, voir un papillon blanc est un signe de chanCE
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Signification et symbolisme du papillon blanc
Les gens se demandent souvent ce que signifie l’apparition d’un papillon, en particulier un papillon blanc dans leur vie. Le papillon blanc peut apparaître dans notre vie réelle ou dans nos rêves.
Les papillons blancs peuvent entrer dans notre maison ou atterrir sur notre corps, ou nous pouvons le voir atterrir sur le corps de quelqu’un d’autre, etc.
Les significations d’un papillon blanc peuvent être diverses. Différentes cultures et différentes personnes ont un symbolisme et des significations différents attachés à la présence d’un papillon blanc dans leur vie.
Une chose est générale, c’est que la plupart des cultures donnent un sens spirituel au papillon blanc. Il est considéré comme un signe des autres royaumes, essayant de communiquer avec nous.
Un papillon blanc est souvent considéré comme un signe d’êtres de réalités parallèles qui tentent d’attirer notre attention sur quelque chose qui est important pour nous.
Habituellement, c’est un signe de notre transformation et de notre croissance qui nous attend. Le papillon blanc est généralement considéré comme un présage positif.
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CHAQUE SECONDE DE SA VIE DE CHERCHEUR(E) DEVRAIT COMMENCER PAR… IL ÉTAIT UNE FOIS… ainsi va l’épopée de la métaphysique de Gaelle sur la raison cosmétique.
Cette nuit, l’AUDIO DE PLUS D’UNE HEURE …. de ses dernières avancées en métaphysique de la raison cosmétique ….. fut exceptionnel….. Une heure d’une perfection épistémologique au-dessus de tout ce que j’ai lu dans ma vie… …. j’ai 3 audios à transcrire en retard… il est midi et demie… chacun de notre côté on bosse dans un silence cathédrale imposant….
L’expression orale de la pensée pure en métaphysique est d’une telle puissance et rigueur d’innovation méthodologique, épistémologique autant que didactique que je fais le pari suivant: Dès qu’elle aura trouvé cette perle de directrice de recherche en majeure doctorale et qu’elle intégrera un cadre universitaire avec une pensée doctorale déjà achevée… elle sera perçue comme un événement générationnel et son alma mater fera tout pour la retenir dans un profil de carrière annonçant déjà par sa posture d’autorité bienveillante conceptuellement … une future directrice d’un champ pointu de recherche de calibre international…
Gaelle est , comme Einstein, une cathédrale architectonisée des connaissances de demain en soi… et elle n’a que 33 ans… quand même… moi je vis cela nuit et jour , 7 jours semaine… et cette bosseuse n’a pas de faille… ni de coeur, ni d’intelligence ni de corps… On dirait la personnalité de marie Curie:))))
LES PALMES DE M. SCHUTZ avec Stéphane Hillel, Christiane Muller – YouTube
Pour que à 73 ans, je me consacre nuit et jour à son oeuvre tout en négligeant pas celle des rêveurs équitables, il faut que ce soit UNE FEMME D’EXCEPTION… comme le sont Marlene et Michel.
De nouveaux ABs viennent me visiter quand je dors…. et je fais des rêves gagnants… je sais que je tiens quelque chose de fondamental en métaphysique onthika-tive…
LES RÊVONS SONT DES QWALIAS DE LANGAGE QUI SE DÉTACHENT POREUSEMENT D’UNE OSSATURE DE SENS POUR TRANSGRAMMER UN RÊVE BIG BANG D’UN MONDE DES POSSIBLES À UN AUTRE… DE LÀ LE PAPILLON BLANC QUI EST VENU SE POSER SUR GAELLE…
……UN ABS-2.7K? ……
à suivre
Pierrot vagabond….
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Comme j’ai hâte qu’un jour mes partenaires de recherche, Marlene la jardinière et Michel le concierge soient récompensés par la beauté même de notre doctorat déposé dans l’observatoire du merveilleux institutionnalisé de Gaelle ………honorant ainsi leur abs-mitié abs-vre d’art de créatrice et de créateur.
Pierrot
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Lundi 9 août… 2021…
Quelle joie, mon vieux complice du doctorat qui est revenu de vacances avec sa belle Marlene…. je sais qu’un jour, au colloque sur les dimensions du rêve, la philosophie d’en bas rayonnera par sa chanson … je te demande pardon.
Une autre nuit intense …. consacrée au rêve des rêveurs équitables… tout en transcrivant ….le génie de Gaelle …… dans ses dernières avancées en pensée pure……
Son entrée à l’université en janvier 2022 au doctorat s’annonce épique… je sais quelle sera consacrée avec mention d’honneur et publiée…. en moins de 2 ans. Son doctorat oeuvre d’art est tellement avancé.. c’est simplement prodigieux.
sa pensée traversera les siècles… et nous les rêveurs équitables, à cause d’elle, seront du voyage de la beauté du monde en recherche . Nous sommes si prêts du but… c’est incroyable… tous les morceaux du casse-tête tombent à la bonne place.
et quand je transcris… des heures et des heures… des nuits et des jours… mes pensées vont parfois le jour ou je suis arrivé chez Marlene et Michel le 27 décembre 2007…. en leur disant qu’un jour, quand ils regarderaient nos années passées ensemble, ils seront fiers de ce qu’on a vécu ensemble… déjà presque 15 ans de cela… et je pense que nous avons toutes les raisons d’être fiers les uns des autres… allez … minuit 29… lundi… on fonce… l’avenir veut nous fêter de ne pas avoir triché avec notre rêve.
ça fait 15 ans maintenant que je rêve du prix Nobel de la paix pour l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire par les rêveurs équitables…. nous y arriverons et cela passera par le colloque international sur les dimensions du rêve…. ne jamais lâcher. ne jamais tricher…
je ne serai parfaitement heureux que lorsque j’entendrai chanter Michel au colloque sa chanson… je te demande pardon…
Pierrot
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Par Gaëlle Étémé, doctorante en sociologie à l’Université du Québec à Montréal
Par un après-midi chaud (août…), je me dépêche de rejoindre Gabriella Kinté dans sa librairie pour une entrevue. Elle m’attend, confortablement assise dans un des sofas échoués sur le flanc droit de sa librairie. C’est une femme au visage grave mais enfantin : il y a comme une innocence qui se refuse à déserter ses yeux. Son corps menu, ramassé sur lui-même est occupé à la distraction d’un appareil cellulaire saisi entre ses mains. Nous nous saluons. Elle m’attendait. Cinq livres sont disposés sur table basse devant elle. C’était prévu… Je repère ma place : un tabouret placé à mon intention. Je lui ferai face. Un verre d’eau, le robinet au fond de la pièce…je me meus dans cette géographie silencieuse. Le boulevard au dehors est étrangement calme. Il n’y a que nous. Juste, la librairie, nos corps, cette hospitalité et les mots.
…Mettre en Valeur
Gaëlle Étémé : Merci Gabriella de me recevoir. J’ai choisi de présenter ton travail de façon un peu différente. L’objectif étant de parler de ce que tu fais, des espérances et des rêves qui ont porté ta librairie et éventuellement tes projets futurs. Voilà, j’ai quelques questions. La première, la plus plate…
Gabriella Kinté : Oui (sourire).
GE : Voilà un an maintenant que la librairie existe. Rétrospectivement, quel regard portes-tu sur la manière dont la librairie a été présentée dans les médias ?
GK : Ce que je trouve dommage, ce qui a peu été dit dans les médias, c’est l’aspect « valorisation », ce qu’on veut vraiment faire. Quand on dit mettre de l’avant les histoires, les auteurs.es, les personnes racisées et leur travail, c’est un peu pour les Valoriser, Valoriser leur travail parce que dans la société dans laquelle nous vivons on n’est pas majoritaire, on n’est pas représenté. C’est mettre en lumière ce qui n’est pas mis en lumière ailleurs. Les choses sont dites comme si nous on accusait les autres librairies de ne pas nous représenter alors que ce n’est pas juste ça. Ce que nous on veut faire c’est faire mettre en Valeur, mettre en Lumière parce que c’est pas mis en lumière ailleurs. C’est plus comme le côté positif de la valorisation. C’est souvent présenté comme « ok… », le monde des représentations est souvent représenté comme : « ils ne font pas, donc on accuse, les autres ne le font pas donc on va le faire ». Tandis qu’on peut aussi juste décider de mettre de l’avant ça parce qu’on veut valoriser, parce qu’on trouve que c’est important et tout. C’est plus dans la formulation.
GE : Est-ce que tu as l’impression que cela a suscitée de l’intérêt dans la société québécoise, dans la société montréalaise ?
« J’ai pas de diversité dans ma bibliothèque »
GK : Je pense que oui. D’ailleurs, petite anecdote. J’ai reçu une lettre de quelqu’un qui a lu un article (sur la librairie) et qui, à la suite de quoi, a fait le tour de sa bibliothèque pour se rendre compte que : « Hey ! C’est vrai que j’ai pas diversité dans ma bibliothèque ! » Que ce serait peut-être intéressant de lire des personnes qui viennent d’ailleurs, de lire d’autres types d’histoires.
GE : Ah c’est intéressant la phrase, quand tu dis : « je n’ai pas de diversité dans ma bibliothèque ». C’est beau ça, comme phrase.
GK : Ouais.
GE : Justement, je voudrais savoir en termes de valorisation et le travail des médias : selon toi, comment les médias devraient approcher le travail qui est fait ? Dans les recherches que j’ai faites pour savoir comment tu avais été présentée, j’ai lu un article qui disait « une librairie pour les personnes victimes de racisme ». Je ne sais pas ce que tu penses de ça, quand je l’ai lu, j’ai eu le sentiment qu’on ne parlait pas de la production des intellectuels.lles, des artistes, mais de ceux qui sont souffrants et qui se sentent comme reclus et qui vont avoir leur lieu à eux.
GK (Acquiesce) Exactement. En tout cas, si tu trouves cet article-là tu me le donneras. Mais ce que je trouve dommage c’est que souvent il y a des étiquettes qui nous sont collées, comme par exemple « oh, ça c’est les personnes racisées », « oh, ça c’est les personnes victimes de racisme ». Déjà ça, je ne sais pas de quel média il s’agit mais c’est probablement un média qui a déjà diffusé que le racisme n’existe pas (rires). Mais quand c’est le temps de nous faire passer pour des victimes et non pour se valoriser, là tout à coup on écrit sur des personnes (nous)… Mais c’est pas du tout comme ça qu’on se présente, mais je comprends que des personnes peuvent le comprendre comme ça. Ça montre aussi à quel point on a besoin de dialogues, d’interagir plus. La façon dont c’est traité, c’est comme si c’était un fait divers, un fait inusité tandis que pour moi ça ne l’est pas. La librairie a une plus grande visibilité que plusieurs autres projets de ce genre mais ce n’est pas quelque chose de nouveau de vouloir faire quelque chose nous-mêmes parce qu’on trouve qu’il y a un manque dans le système. Ça existe depuis toujours et c’est souvent les communautés marginalisées qui s’organisent entres elles, ce n’est pas juste des personnes noires, ce n’est pas juste des personnes itinérantes, les pauvres, les mères ; ça peut être toutes sortes de communautés marginalisées qui font par elles-mêmes un travail qui devrait être fait, mais qui n’est pas fait par le système.
GE : C’est intéressant ce que tu dis et je retiens la notion de « fait divers », le fait divers qui arrive. J’ai lu des articles qui faisaient par exemple le lien entre la librairie Racines et le mois de l’histoire des Noirs.es. C’est quoi le lien qu’il y a à faire entre les deux ?
GK : Nous, déjà là, on rit beaucoup de ça parce qu’on n’est pas Noir.es qu’au mois de février. On est Noir.es à l’année longue, puis comme les autres personnes, bah notre histoire, elle est importante, on apprend de ça. Elle est longue, il y a beaucoup de choses à découvrir et tout. Puis nous, encore une autre anecdote : à chaque mois on écrit, pour rire un peu :
GE : Ah !
Je suis le regard de Gabriella Kinté en direction du tableau accroché sur un mur adjacent. Une écriture à la craie répète les mots qu’elle va bientôt prononcer.
GK : « Mois d’août, mois de l’histoire des Noir.es », le mois de septembre ça va être encore le mois de l’histoire des Noir.es. C’est un peu notre façon de rigoler de ça, de dire que notre histoire elle est importante à chaque mois. Le travail qu’on fait ici, ce n’est pas juste important d’en parler au mois de février parce que là aussi il y a un manque auprès des personnes québécoises, de savoir qu’il y a eu de l’esclavage ici, oui il y a du racisme ici. Le racisme anti-noir ce n’est pas juste aux États-Unis, c’est partout dans le monde, ça traverse les frontières. Toutes sortes de concepts comme ça dont il faut qu’on parle. Mais aussi tout simplement dire, parce que j’ai l’impression que certains médias n’ont pas compris que les personnes racisées peuvent écrire sur d’autres choses que le racisme : il y a des nouvelles érotiques ici, il y a des bandes dessinées, il y a toutes sortes de genres. Le racisme c’est pas le sujet de conversation premier de toutes les personnes qui en subissent. On peut parler de toutes sortes de choses, de science… On est des artistes visuels aussi. Il y a souvent, il y a souvent des tableaux. Puis pour nous c’est juste normal de se représenter, ça fait qu’on va peindre des personnes noires, dessiner des personnes noires, mettre des personnes noires, puis on dit pas « oh ok je vais faire une personne noire », on se représente tout simplement.
GE : Avant de revenir sur la question qui me brûle depuis une minute ou deux, j’aimerais juste revenir sur le « on » et le « nous ». Qui est ce « on » et ce « nous » ?
Il n’y a pas de « LA » communauté noire , c’est LES communautés noires
GK : Quand je dis « on » c’est sûr que j’essaie de parler des personnes qui fréquentent l’endroit, des personnes qui viennent ici. Puis pour en revenir aussi avec comment les médias nous perçoivent souvent, il y en a qui vont poser la question : « est-ce que la communauté noire est derrière vous ? », « est-ce que la communauté noire supporte le projet ? ». Il y en a d’autres qui sont comme « oh la communauté noire est contente, etc. ». C’est illustré pour moi aussi parce que déjà là il n’y a pas de « LA » communauté noire, c’est LES communautés noires. Toutes les personnes qui viennent ici ne sont pas qu’Haïtiennes. Comme on est à Montréal-Nord, les gens que…non. La communauté noire, ça n’existe pas. Il y a plusieurs communautés noires et toutes les personnes qui fréquentent l’endroit viennent, bien, mais il y a plein Noir-es, plein de personnes blanches qui ne sont pas du tout au courant que ça existe (la librairie). Toutes les semaines je rencontre de nouvelles personnes, j’essaie d’en parler. Il y a plein de personnes qui ne savent pas du tout que ça existe. Il y a probablement des personnes racisées aussi qui ne seraient pas d’accord que ça existe mais seraient plutôt d’accord à ce qu’on travaille fort pour intégrer justement les grandes chaînes et qui ne voudraient pas qu’on se mette comme ça entre nous.
GE : Merci pour la clarification. C’est intéressant de revenir sur ce « on » et ce « nous » parce que justement il y a souvent ce label de « La » communauté. C’est intéressant quand tu as dit « est-ce que la communauté noire justement vous supporte ? ». C’est comme si justement il y avait un vide au niveau de la littérature, de l’écriture. Et je voudrais faire ce lien avec le tout début de la conversation quand tu as dit « il n’y a pas de diversité dans ma bibliothèque » en parlant de l’anecdote que tu as soulignée. Dans le fond, finalement, je me pose la question à savoir : le problème de la valorisation, de la représentation de ton travail et de ce qui peut être fait ailleurs, avec une activité comme la tienne et un militantisme aussi comme le tien, on le voit dans d’autres villes, dans d’autres communautés au pluriel. Est-ce que le problème de la valorisation ne vient pas peut-être d’un stéréotype sur qui parle ? Qui raconte quoi ?
GK : (Acquiesce).
GE : Je ne sais pas, c’est une réflexion que je me fais comme ça sur les représentations qu’on peut se faire de : est-ce que c’est évident pour la communauté, mettons, ou la société dominante de se représenter un enfant racisé noir avec un livre ? Est-ce que c’est une évidence ? Comment est-ce qu’ils dealent avec le fait qu’on puisse avoir une histoire par exemple, du mois des Noir-es, une histoire, des histoires à raconter ? J’ouvre la question comme ça. Évidemment je me positionne en posant la question.
Notre histoire fait partie de l’histoire globale aussi
GK : Nous, le travail qu’on essaie de faire c’est d’abord d’indiquer aux personnes de nos communautés, parce que bon il y a plusieurs personnes qui ont vécu toutes sortes de situations. Par exemple, qui ont été déracinées de leur histoires, par exemple les peuples autochtones. On a une section, quelques livres qui parlent un peu de leur histoire. D’autres personnes qui ont eu la colonisation dans leur pays, tout ça, toutes sortes de choses qui fait qu’ils parlent juste le français présentement, mais n’ont plus leur langue d’origine. Nous, on veut se concentrer sur les personnes racisées. Principalement les personnes noires pour qu’ils reconnectent avec leurs histoires, pour qu’ils apprennent sur eux-mêmes. Mais après, c’est sûr que quand nous on leur enseigne ça, on dit de ne pas oublier que notre histoire fait partie de l’histoire globale aussi. Ce n’est pas quelque chose de séparé. Mais comme on s’adresse à un public qui a vécu tellement de choses, puis tellement d’obstacles à savoir son histoire, on focuse là-dessus, puis on dit « ok ça c’est ton histoire à toi ». Un peu comme si on voulait que les gens se réapproprient leurs histoires avant d’être des ambassadeurs et d’en parler aux autres ; de dire « Hey mon histoire fait partie de toute l’histoire ». Donc le nord du Québec (exemple) on va lui dire que ça c’est l’histoire du nord du Québec, on va lui apprendre. Puis après on devient tous des ambassadeurs pour dire que notre histoire fait partie de l’histoire tout court.
GE : Justement, parlons de littérature. On va entrer dans la sélection de livres que tu as choisis parmi tant d’autres ! Mais avant j’aimerais en savoir un peu plus sur ton parcours. J’ai lu, gratté par ci par là. Je sais que tu as travaillé comme travailleuse sociale. Mais dans le fond, où a commencé ton amour des livres ?
Si on m’avait proposé un livre avec beaucoup de mots, je pense que je me serai senti intimidée
GK : C’est un peu difficile à dire exactement où, ça été une progression, peut-être ai-je raconté une anecdote dans une autre entrevue. Mais c’est à peu près dans la même période. Ça a commencé, un ami m’a prêté un livre de poésie. C’est un livre de poésie négro-américaine. Ça m’a vraiment touché parce que les personnages vivaient une réalité comme la mienne. Déjà c’était court et c’était intéressant pour moi qui n’étais pas habituée. Si on m’avait proposé un livre, un livre avec beaucoup de mots, je pense que je me serais sentie intimée. Je pense que c’est le cas pour beaucoup de personnes parce qu’on pense que, juste des fois, que ça va être difficile avec des mots compliqués, etc. Puis c’est correct aussi, puis je me suis mise à lire le livre, et je l’ai lu en une soirée. Et j’ai fait comme : Ok ! il y a des choses qui peuvent m’intéresser.
GE : C’était quand ça ?
GK : Ça fait quand même plusieurs années, ça fait au moins dix ans. C’est quelque chose qui est venu me chercher et je me suis fait : « ok ! ce livre-là, il me parle ». Parce que la plupart des gens, leur relation avec la littérature, c’cst des livres imposés. Donc à l’école et qui sont aussi de grands classiques entre guillemets, et puis c’est des choses, les grands classiques, qui parlent des hommes blancs… mais là c’est vraiment des personnes noires qui parlaient de racisme, d’amour, des personnes avec des valeurs qui me ressemblaient aussi. Ça fait que c’est vraiment venu me chercher.
GE : Te souviens-tu de ce livre ? C’était quoi ?
GK : Ça s’appelait « Poésie négro-américaine », mais il y a des spécificités au livre. Parce que quand tu tapes « poésie négro-américaine », il y a comme quarante livres.
GE : Oui c’est ça.
GK : Je vais essayer de trouver spécifiquement lequel mais c’est un livre de poésie négro-américaine.
GE : Donc l’étincelle est née comme ça. Puis quand tu compares par rapport à ton parcours scolaire, j’imagine que tu ne t’imaginais pas pouvoir ouvrir une librairie.
GK : Non pas du tout !
(Rires)
GE : Quel était ton rapport à la littérature plus jeune ?
[ … ] quand je parlais tout à l’heure de l’intimidation par rapport aux livres : c’est quelque chose qui me suit jusqu’à maintenant
GK : Euh c’est sûr que, moi je trouve que… quand je parlais tout à l’heure de l’intimidation par rapport aux livres : c’est quelque chose qui me suit jusqu’à maintenant. Même si je suis libraire, j’ose dire que c’est possible de ne pas comprendre certains mots, c’est possible d’être intimidé par certains auteurs-es, par certains trucs. C’est clair. Moi-même, là, même si je suis libraire et qu’on parle de moi partout, j’ai une belle visibilité, mais j’ai de la difficulté avec le français et je suis ouverte : j’aime ça parler de ça aussi parce que ça montre qu’il n’y a personne qui est comme un « grand Manitou », qui sait tout. Parce des fois il y a des gens qui sont gênés. Je leur dis « écoute, bah, même si je suis dans cette position, moi-même j’ai des difficultés ». Si je ne me relis pas quelques fois, des fois, avant d’envoyer mon e-mail, moi-même je fais des fautes d’orthographe et tout ça. Et la lecture ça peut aider à améliorer ces choses-là justement. Ça peut faire qu’on s’améliore dans ses difficultés donc c’est correct de les avoir. Puis je suis quelqu’un aussi qui a de la difficulté par exemple à rester concentrée. Présentement, après des choses que j’ai vécues… là maintenant c’est plus difficile pour moi de rester concentrée dans… donc je serais plus capable de lire un livre toute une soirée. Les livres, je dois y aller un peu, prendre mon temps et tout ça. Je suis pas capable de rester absorbée dans un livre. Puis c’est correct aussi. Des fois les personnes pensent que pour lire un livre il faut être une nerd, il faut pas avoir de problèmes d’attention, mais c’est correct ! Tu peux ! Tu peux lire deux, une page, tu vas faire d’autres trucs. Ou choisir des modèles comme des livres de poésie de une ou deux pages, etc.
Je pense que c’est possible de faire que la lecture s’adapte à notre profil
Je pense que c’est possible de faire que la lecture s’adapte à notre profil. Je pense que tout le monde peut aimer lire. C’est juste qu’il faut vraiment prendre le temps de voir c’est quoi notre profil de lecteur. Qu’est-ce qu’on aime… je pense qu’il y a des livres pour tout le monde. C’est juste que quand on est dans le parcours scolaire, il y a pas le temps. Il traite tout le monde pareil et malheureusement ça ne fonctionne pas bien parce que justement on a tous nos difficultés, tous notre individualité. Mais à l’école c’est le même livre pour tout le monde, puis là ça peut être un peu plus compliqué parce que ce n’est pas tout le monde qui va les lire. Souvent tu ne peux nécessairement prendre ton temps pour le lire non plus.
GE : Oui c’est ça, ça revenait à ce que tu disais et tu le dis avec une telle simplicité parce qu’en effet on ne peut pas ; même moi, jamais je ne me serai représentée l’idée que tu puisses me nommer autant de difficulté en me disant « moi, je suis libraire, j’aime visiblement ce que je fais, mais j’ai ça, ça, ça comme enjeu ». Puis je me demande justement : quel a été ton rapport à la langue française ? Parce que tu parlais de difficultés, plus jeune à l’école. Est-ce que c’est des difficultés d’ordre pratique, ou des difficultés plus internes, plus complexes, plus psychologiques ? C’était quoi ton rapport à la langue française ?
Je suis passée à travers le système scolaire québécois et il a une responsabilité envers moi
GK : Bah c’est sûr qu’il y a une partie qui m’appartient, mais il y a une partie aussi qui appartient au système scolaire. Je trouve que le système scolaire, bah il a des failles. Et ça se peut que malheureusement il accompagne moins bien certains élèves qui ont de la difficulté, comme par exemple moi j’ai eu beaucoup de difficultés en français et je trouve que je n’ai pas nécessairement été bien accompagnée. C’est sûr qu’il y a une partie qui m’appartient, mais il y a ça aussi. Je ne peux pas juste dire que « je ne suis pas bonne en français ». Puis déjà là, ce n’est pas une bonne formulation : j’ai de la difficulté en français. Je suis passée à travers le système scolaire québécois et il a une responsabilité envers moi. Donc c’est sûr qu’il faut que je nomme ça. Donc mon rapport à la langue française, c’est surtout ça. C’est que, autant que j’aime la lecture et j’aime écrire, des fois je peux me sentir gênée parce que si je me laisse aller dans la création, donc je me mets à écrire etc., puis après je regarde et je fais comme « Mon dieu ! J’ai écrit ça plein de fautes comme ça ?! ». Mais c’est correct il faut que je l’accepte. Déjà, j’ai écrit parce qu’il faut voir aussi l’écriture comme une façon de bien faire aussi, d’extérioriser des sentiments qu’on vit, etc., et pas juste pas comme quelque chose d’académique avec des bons mots, les bonnes formulations, pas de fautes, etc.
GE : Justement rentrons dans des considérations plus philosophiques, en même temps je pense qu’on est pas mal là-dedans parce que tu fais une distinction entre les normes d’apprentissage et ce que c’est que vraiment lire ou écrire ou parler. Justement à quoi sert une langue, à quoi sert la langue justement pour toi ? Quand on enlève les contraintes académiques, les contraintes d’apprentissage, finalement qu’est-ce qui reste d’une langue ?
GK : Mais je trouve que la langue ça fait partie de la culture, puis c’est sûr que je parle français, je parle un peu créole. Donc ça fait partie de mon identité aussi, ça fait partie de qui je suis. Donc c’est sûr que pour moi c’est important le français, mais c’est aussi important pour moi le créole, l’anglais et tout ça. Mais pour des raisons différentes. C’est sûr que la langue française j’y suis attaché, je l’aime bien. Mais c’est sûr que je vois que je devrais m’améliorer.
GE : En fait je voulais aller un peu plus loin que les questions de technicalités. Je pense que je vais reformuler ma question différemment en parlant plus de littérature. Pour toi aujourd’hui, si tu devais l’expliquer à une personne qui a vécu ou qui vit des difficultés que tu as connues toi dans le passé ou que tu connais encore aujourd’hui, mais avec lesquelles tu deales mieux : si tu devais lui expliquer c’est quoi la littérature, qu’est-ce que tu lui dirais ?
GK : Moi je passerais plutôt par l’écriture. Et de toute façon, ça va être lu (rires). Je passerais plutôt par là et je dirais que « ta réalité à toi, tes mots à toi sont importants. Qu’ils soient bien écrits ou mal écrits (tout cela ça se corrige, ce n’est pas grave). Il faut toujours prendre le temps de s’exprimer. Il y a pas deux personnes qui vont écrire la phrase de la même façon. Personne ne va s’exprimer de la même façon. Ce que tu vas dire, ce que tu vas écrire, c’est important, faut que ça sorte, fais-le, lance-toi ». Moi c’est ce que je me dirais, que je lui dirais. « Ce que tu as à écrire c’est important, fais juste te lancer, tant pis. »
Il faut que tu prennes une « date » avec le livre
GE : Se lancer : c’est une question difficile parce que quand on s’en va en librairie puis qu’on essaie de trouver un bon roman, on ne sait jamais à quoi, on ne peut pas juger un roman à sa gueule, à sa face, en disant, « «il va être un bon roman », est-ce que je lis la quatrième de couverture que ça va être un bon roman, est-ce que je lis l’introduction, je ne sais pas. La question se pose un peu de manière parallèle dans le fond comment est-ce qu’on se découvre un style, une forme, un genre de lecteur qu’on est, un genre d’artiste, un genre d’écrivain ?
GK : Bah je pense que c’est comme avec plein d’autres choses comme par exemple le dating tu ne sais pas. Il faut que tu prennes une date avec le livre. Tu ne sais pas si ça va bien aller. Peut-être que ça va être l’amour de ta vie, peut-être tu vas être comme « ah non, j’ai perdu une soirée ! » Mais il faut prendre des chances ! Parce que si tu te dis je ne veux plus dater, tu ne vas pas trouver l’amour de ta vie, je ne lis plus, tu ne trouveras pas le livre qui va changer ta vie, hein. Il faut vraiment y aller. Tu vas avec tes champs d’intérêts comme dater, tu vas prendre un gars grand, tu vas aller avec tes champs d’intérêts et les choses que t’aimes. Mais à la fin de la journée, tu prends une chance. Parce que tu peux me dire tout ce que tu aimes et que je te suggère un livre mais ça fonctionne pas, il n’y a pas de connexion, ce n’est pas grave, ça n’a pas fonctionné là. Ce n’est pas aussi facile qu’une checklist. Il faut vraiment prendre le temps d’essayer pour trouver quelque chose.
GE : Admettons que je voulais avoir une date ici à la librairie, présentes moi les partenaires : ta librairie, elle est composée de quoi ?
GK : C’est sûr qu’il y a des livres qu’on commande, il y a des livres que des gens viennent porter directement, « voilà moi j’ai écrit ça » je pourrais les vendre ici, il y a des livres aussi qu’on reçoit en don. Il y a ces trois catégories-là, puis, je pense, une des premières questions que je pose aux personnes c’est vraiment : dans quelle langue tu assimiles mieux l’information ? Des fois c’est plus compliqué.
GE : Donc les gens viennent ici pour lire et tu leur poses cette question-là.
GK : Oui s’ils me demandent de l’aide, je leur demande « est-ce que c’est mieux pour toi le français ou l’anglais ou d’autres langues comme l’espagnol » parce que ça peut poser un frein à l’appréciation si jamais tu dis « bah les deux », mais finalement en anglais c’est plus compliqué pour toi de comprendre. Donc déjà il y a la langue comme facteur pour choisir les livres et après tu peux aller voir dans le style, est-ce que tu préfères un livre comme un essai, des poèmes, etc.
« Chroniques d’une femme en or »
GE : Puis dans les genres, qu’est-ce que tu as comme genre ?
GK :Bah des bandes dessinées. Il y a aussi ça qui est intéressant …tu écris à l’intérieur, tu écris comme ton histoire.
GE : Je peux le voir ?
GK : Oui, oui.
(Nous nous dirigeons vers un stand de livre. Gabriella me présente un livre, « Chronique d’une femme en or ».)
GE : S’appelle ?
GK : Pour le tome, ça s’appelle « Chroniques d’une femme en or ». C’est une femme noire qui l’a fait. C’est super intéressant parce que je trouve que c’est quelque chose qui se lègue bien. Je trouve que c’est quelque chose qui va faire qu’on se pose des questions, moi je ne l’ai pas encore fait, je n’ai pas encore eu le temps mais je compte bien le faire parce que on ne s’attarde pas à certaines choses, en se posant certaines questions, on se dit « ok… c’est vrai ». Comme par exemple (Gabriella pointe une des questions du livre et la page destinée pour écrire sa réponse) : quel type d’enfant étiez-vous ? Là tu te dis c’est difficile, quel type d’enfant.
GE : C’est intéressant…
GK : Là tu réponds aux questions. Ça te permet un peu de faire une introspection sur toi-même et tout. Et après c’est super intéressant. De l’écrire, c’est puissant (elle tourne les pages) … sur ta date de naissance, ton lieu de naissance et tout ça.
GE : C’est comme une espèce de roman autobiographique…
GK : « Y a-t-il un aliment que vous ne supportez pas ? » « Quelle est votre expression préférée ? » « Quel est votre rituel avant d’aller dormir ? » Tu peux mettre des photos et tout ça.
GE : Et donc cette dame-là (l’autrice du livre) est venu déposer ça ?
« RACINES »
GK : Oui. Souvent il y a des livres comme ça, mais plus pour les bébés. Des photos avec des bébés, avec des collages et tout ça. Mais c’est le fun de faire ça pour adulte puis il y a des tranches d’âges, comme là c’est 18-39 ans. (Elle tourne à nouveau une page) « Étiez-vous encouragé-e à persévérer ? » Là, je me dis : « par qui ? » Pas tout le temps, je me pose la question. C’est super intéressant. C’est un beau travail de mémoire et un peu une façon de documenter les choses qu’on fait.
GE : Justement quand tu parles de « mémoire », de « documenter » : « RACINES ».
GK : Oui !
GE : Le nom « RACINES ».
GK : Bah ça vient probablement de l’un des livres que j’ai choisis pour aujourd’hui.
Nous retournons à nos places nous asseoir. Gabriella a préparé une sélection de livres qu’elle aimerait me présenter.
GE : Je m’en doutais ! Je me disais « ça ne se peut pas ! » Quand j’ai vu le nom, quand j’ai vu ça, j’ai revu mon enfance. Moi je n’ai pas lu le livre, j’ai vu la mini-série quand j’étais enfant et je me souviens des scènes. Je ne sais pas si tu avais vu la série toi…
GK : Oui, oui je l’ai vue.
GE : La fameuse scène où Kunta Kinté se fait lyncher et le maitre lui dit « -Tu t’appelles Toby ! », « -Non je m’appelle Kunta Kinté ! ».
En fait ça commence d’abord avec le faux nom de famille que j’ai décidé que j’allais avoir qui était KINTÉ
GK : Ça parle hein !
J’acquiesce car je me rémémore les souvenirs de « RACINES » que nous écoutions à la télé le soir, ma famille et moi au Cameroun. RACINES n’était pas une exception : nous écoutions religieusement les télé novelas et avions pris pour habitude, enfants et vieux, camarades et amis.es de nous raconter (comme si nous y étions !) les scènes marquantes de nos séries préférées. Des dialogues comme celui entre Kunta Kinté et le maitre d’esclaves étaient simplement épiques. De vraies pièces d’anthologie. Comment oublier ? Je reviens à l’entrevue dans cette mémoire qui fait écho à cet autre territoire que j’ai connu.
GE : Et ça parle ! Évidemment, je me souviens du générique. Quand j’ai vu la librairie « RACINES », je me suis dit « ça se peut pas ! » (que d’être une coïncidence). Ça vient de ce livre-là, de cette série-là. Alors : pourquoi ?
GK : En fait ça commence d’abord avec le faux nom de famille que j’ai décidé que j’allais avoir qui était « Kinté ». Parce qu’en fait ça fait plusieurs années que je milite contre le racisme, contre la brutalité policière, contre toute sorte de choses. Puis j’avais émis publiquement un avis, je ne me souviens plus c’était sur quelle cause et puis j’ai eu beaucoup de répercussions dans ma vie privée. Et c’est là que j’ai dit « Ok, en tant que femme noire au Québec, c’est possible que lorsque tu parles et que tu parles de certaines réalités, que t’aies des répercussions ». Alors j’ai pas envie d’afficher mon vrai nom de famille. Donc je vais prendre un pseudo comme ça.
GE : Quand tu dis des répercussions : c’est que tu as eu des réactions violentes ? …
GK : Oui. Exactement. Des personnes m’ont écrit, beaucoup de personnes m’ont vu.
Son téléphone sonne. C’est son père qui appelle pour un lift.
GE : Dans le fond tu avais pris position contre des propos racistes…
GK : Oui, je ne me rappelle plus.
GE : Ça avait un lien avec le racisme.
GK : Oui exactement. C’était dans un journal. C’était quelque part de public et puis c’est ça, j’ai eu des répercussions et là j’ai fait comme « non non, j’ai pas envie », mon vrai nom de famille et tout ça. Des fois ça peut avoir des répercussions si tu cherches un boulot, donc j’ai choisi « Kinté ».
GE : Pourquoi « Kinté » ?
GK : C’est parce que, je me rappelle il y a un de mes amis qui m’avait donné ce surnom-là en blague, justement en lien avec la télésérie.
GE : Est-ce que c’était à cause de ton caractère de résistante ?
GK : Exactement ça ! À cause de mon caractère.
GE : Donc elle te faisait rire avec le personnage qui résistait, Kunta Kinté.
GK : Exactement.
GE : Après j’ai choisi Gabriella Kinté comme nom de famille. Puis je trouvais que RACINES c’était intéressant parce que j’avais lu le livre, puis bah j’ai vu la série aussi et tout ça. Je trouvais que c’était intéressant comme nom parce que la racine c’est un peu comme la fondation, c’est ce qu’il y a en dessous, c’est ce qui fait qu’un arbre est plus fort, etc. Je trouvais que se connaître bah c’est la base, c’est comme nos racines pour pouvoir comme prospérer, etc. Donc j’ai choisi RACINES comme le nom, puis RACINES ça rappelle aussi nos histoires et tout ça.
GE : Puis quand tu as lu le livre et la série, c’était avant les évènements tristes, les agressions verbales que tu as eues ou c’était après ?
GK : Non, c’était avant. J’ai lu le livre quand même ça fait très longtemps. Puis je trouvais ça intéressant ce que ça venait chercher chez moi. Parce que je trouve que nous-mêmes, même si on est des personnes noires, on est formaté à penser d’une seule façon. Puis je me rappelle, dès les premières pages, je savais que c’était des personnes noires, etc. Dès les premières pages, il y a quelqu’un qui est en train de prier mais la personne prie Allah, puis j’ai fait « ah c’est vrai ! C’est vrai hein ! Pourquoi dans ma tête les personnes noires étaient presque toutes chrétiennes ? » Et les personnes noires que je vois dans l’autobus, dans l’église, même moi je vais à l’église, je me suis dit « oui c’est vrai, il y a plein de personnes noires musulmanes ». Là je continue à lire : ah c’est vrai ! Parce que… c’est pas vrai, mais il y a beaucoup d’éléments qui sont vrais, quand il y a beaucoup de chose qui arrivent dans le livre et que tu peux rattacher à de vraies choses : « ah c’est vrai ! », il y a ça. Il y a le déracinement aussi comme la scène qui est évoquée, c’est ça hein, tu devrais renoncer à ton nom et maintenant c’est comme ça que tu t’appelles. Et c’est des vraies choses.
GE : Alors passons à la phase : voilà, je viens découvrir RACINES, je viens « dater » RACINES, on va dire ça comme ça. Pour les gens qui ne connaissent pas la série, ni le livre qui est écrit par Alex Haley, comment tu pourrais, résumer vite fait, dans tes mots, à ta façon, c’est quoi le livre « RACINES » ? Il parle de quoi ?
GK : Moi je le résumerais en disant simplement que c’est un peu l’histoire d’un personnage, on part d’un personnage et ça découle un peu comme si c’était son arbre généalogique. Bah là je mélange le livre et la série probablement, mais un personnage qui est né dans un village, etc., puis on voit sa trajectoire, parce qu’il est jeune, il est enlevé et emmené en Amérique. Mais ensuite ce personnage-là il a des enfants, etc. Donc on voit un peu comment c’est que d’être enlevé de sa terre et de subir des violences en Amérique puis un peu cet esprit de résistance-là. Tu vois plusieurs aspects, comme la traversée, les violences, etc. Aussi la résilience et tout. C’est un peu difficile pour moi de résumer parce que j’ai l’impression que je mélange tout, le film et la série.
GE : Mais c’est drôle parce je trouve qu’en fait c’est beau. Quand je venais et que je pensais à l’entrevue, le lien entre la littérature et le cinéma est quand-même très profond. Si jamais tu as une réflexion, une pensée à faire dessus, je l’accueille parce que quand on lit des livres, on se perd dans un récit, on se perd dans une narration, dans des tableaux qui défilent, des fois on a l’impression qu’on fait partie de ces personnages-là. Je ne sais pas. Quels seraient les liens de quelques sortes que tu ferais entre la littérature et le cinéma aujourd’hui ?
GK : Mais je trouve que le cinéma peut amener beaucoup de personnes à la littérature, la littérature peut amener beaucoup de personnes au cinéma. Les deux ont leurs points forts et leurs points faibles. C’est sûr que si tu vois le film, dans ta tête tu t’imagines déjà, tu sais déjà à quoi pour toi Kunta devrait ressembler. Mais c’est bon parfois aussi d’aller chercher des personnes qui ont vu le film et qui l’ont aimé, mais après c’est facile de leur dire « hein, il y a le livre ».
« Policing Black Lives »
GE : Cool. Alors je te laisse choisir les prochains livres que tu aimerais me présenter.
GK : Il y a Policing Black Lives. C’est un livre, c’est en anglais. J’attends la traduction, ça va sortir au mois d’octobre. Je trouve ça intéressant parce que justement c’est un livre qui parle des violences de l’État sur les personnes noires au Canada. Donc c’est super intéressant pour ça, parce que c’est comme un peu une bible. Parce qu’elle a fait un travail extraordinaire de recherche pour ce livre. Et puis je trouve aussi intéressante la conclusion c’est « Imagining Black Futures ». C’est important aussi, quand on parle de choses comme ça, difficiles, qu’il y ait une conclusion ou une boucle qui tende vers le futur, qui imagine des changements, etc. Policing Black Lives, je trouve que c’est un livre important.
GE : Deux questions sur ce livre. Donc il est écrit par Robyn Maynard. La première chose c’est quand on parle de Policing Black Lives, je pense qu’on a surtout des images américaines, états-uniennes. Mais jamais on aurait pensé que des réalités comme celles-là puissent exister au Canada ou au Québec. Qu’est-ce que tu aurais à dire là-dessus ?
GK : C’est pour ça que j’ai hâte que le livre soit traduit en français, parce que le milieu anglophone l’a reçu. Mais là en français, peut-être que le titre va en choquer plus d’un parce que ça va s’appeler « Noirs sous surveillance ». Et puis, déjà, c’est quelque chose qui se passe sur le territoire, Canada, québécois, peut-être qu’il y a des gens qui vont se dire « oh wow, ça se passe ici ? » Et oui ça se passe ici. Je pense aussi que ce qui nous manque c’est beaucoup des chiffres. Comme là, prochainement, il y a une consultation publique sur le racisme systémique. Peut-être que là ça va ouvrir un peu plus les yeux, dépendamment de comment ça va être fait, sur la situation. Mais c’est un peu difficile, les gens je pense qu’ils vont avec comment ils sentent, leurs feelings, mais les chiffres parlent beaucoup. Au Québec sans nécessairement qu’il y ait de statistiques sur le racisme, etc., si tu t’appelles Amadou, c’est plus difficile pour toi de trouver un job que si tu t’appelles Maxime. Puis ça, il y a les chiffres qui le prouvent. Il y a plusieurs petits chiffres qui prouvent comme ça qu’au Canada, bah ce n’est pas facile. Puis dernièrement, dans les 5 derniers jours, il y a un homme noir qui a été tué par la police. Il avait des problèmes de santé mentale c’est sûr. Ça arrive ici aussi.
GE : Ça me rappelle justement une déclaration que tu as faites dans un média très très connu. Je ne citerai pas nécessairement mais tu disais voilà « moi je n’ai plus, je ne regarde plus la télé québécoise ». Le journaliste te posait justement la question à savoir pourquoi. Et toi tu disais dans le fond que les représentations que toi tu voyais, par exemple que tu as testé Unité 9 et les personnes noires ne sont que des personnes qui sont incarcérées. Et je ne sais pas, je n’ai pas vu mais il y a eu une mini discussion qui a été ouverte sur le dernier film de Denys Arcand ?
GK : Oui, oui.
GE : Moi je ne l’ai pas vu mais apparemment la question a été posée : comment ça se fait que les personnes noires ne sont qu’en prison. Et il a répondu quelque chose du genre « c’est la réalité » ou quelque chose comme ça. Qu’est-ce que tu aurais à dire là-dessus ? Comment tu répondrais à ça ?
GK : Mais déjà, je suggèrerais à Denys Arcand quelque chose comme Policing Black Lives parce qu’aussi, ce qui arrive au Québec c’est que, il n’y a pas un portrait d’ensemble. Les gens prennent des éléments qui les favorise, comme là, on veut mettre un groupe criminalisé « ok, on va mettre les gangs de rues ! » Les gangs de rues, ça ressemble à quoi ? Au Québec, bah, c’est des personnes noires. Allez, on prend deux, trois personnes noires, on les fait jouer des gangs de rue. Mais lorsqu’on ne connaît pas son histoire, ni comment ça fonctionne au Québec, on peut s’attarder à ça. Puis pas avoir l’image d’ensemble, pas voir le mal que ça peut créer à des gens qui sont déjà peu représentés, de voir que les personnes qui sont dans un film qu’on regarde,sont juste des personnes qui renvoient des choses négatives comme des personnes qui font des crimes, etc. Donc je pense qu’ils font beaucoup de mal. Pour eux c’est inoffensif mais ça a de réelles répercussions. Puis il leur manque la vue d’ensemble, puis quand tu regardes les chiffres au Québec, les gangs de rue ne font même pas 5% des crimes au Québec, puis je dis 5%, je grossis hein, c’est même pas 2-3% des crimes au Québec. Puis lorsqu’on connaît l’histoire du crime organisé au Québec on sait que déjà les gangs de rue c’est vraiment au bas de l’échelle, c’est les sous-traitants des sous-traitants. C’est pas eux qui…
GE : … Font le plus de dégâts.
GK : Non. C’est eux qui vont faire le job que personne… en fait c’est tout le temps comme ça. Les personnes racisées, excuse-moi là, mais c’est eux qui font les jobs que personne ne veut faire et c’est comme ça dans le crime organisé aussi. C’est comme ça. Puis c’est pas eux qui font le plus d’argent, le plus de choses méchantes, etc. Puis leur nombre est vraiment très bas comparé aux autres organisations de gangs de rue. C’est vraiment minime le nombre de personnes qu’ils sont et ils sont sur-surveillés. Ça aussi il faut le dire parce que des fois on pense que, ok il y a beaucoup de Noir-es en prison, ça veut dire que les Noir-es, c’est des criminel-les. Mais des fois il faut regarder comment le système est fait et qu’est-ce qui fait qu’il y a plus de certaines personnes, plus de personnes autochtones en prison, plus de personnes noires en prison. C’est justement qu’il y a un préjugé défavorable à leur égard, donc si tu es tout le temps en train de les surveiller, c’est sûr tu vas en pogner plus qui font de mauvaises choses.
GE : C’est intéressant ce que tu viens de faire là, ça nous ramène un peu au lien entre la littérature et le cinéma, comment en fait ces deux médiums-là racontent des histoires et le spectre du cinéma aujourd’hui comme il raconte des histoires à l’échelle mondiale, à l’échelle nationale. Parce que ce cinéma-là écrit aussi une histoire, une histoire collective, une histoire nationale et ça reste dans des représentations sociales et c’est extrêmement difficile j’imagine, après, d’essayer de défaire, de déconstruire ça. Est-ce que tu as participé à l’écriture de ce bouquin ?
GK : Non, j’ai juste, je suis comme dans les remerciements mais je n’ai pas participé.
GE : Puis quel a été le rôle…
GK : Oh non, c’est juste que les personnes qui ont milité contre le racisme à Montréal, il y a en a beaucoup qui se connaissent et j’ai milité dans le groupe avec Robyn. Puis quand elle a dit un truc du genre « j’ai travaillé avec des femmes noires cool », je ne me rappelle plus c’est comment, « Gabriella », etc. elle a nommé d’autre militantes avec qui elle a pu travailler à Montréal mais j’ai pas participé à…
GE : D’accord, excellent. Est-ce qu’on sait c’est pour quand la sortie ?
GK : Au mois d’octobre.
GE : Ah, donc c’est tout prochainement ! À suivre et à attendre. Alors le prochain (livre) ?
GK : Alors c’est « Habiter le monde » de Felwin Sarr. Je l’ai acheté au salon du livre de l’année dernière – ou cette année ? En tout cas il était l’invité d’honneur. Puis je trouvais tellement intéressant lorsqu’il s’exprimait et tout ça puis j’ai été me procurer donc ce livre. Je trouve que ce livre est super intéressant, comme là il y a une citation : « Habiter le monde c’est se concevoir dans un espace plus large que son groupe ethnique, que sa nation… », etc. Donc je trouve super intéressant les questions qu’il se pose puis pour moi c’est un livre court que beaucoup de personnes devraient lire parce que ça parle de l’humanité puis du vivre-ensemble. Voilà, moi je l’aime beaucoup Felwin Sarr, c’est un écrivain que j’ai découvert il n’y a pas si longtemps de ça.
GE : Écrivain, économiste d’ailleurs. Puis je crois que si ma mémoire est bonne il est sur la commission européenne pour la restitution, justement, des œuvres d’art africaines dans leurs pays. Donc un travail absolument phénoménal. Donc je suis agréablement surprise, Habiter le monde, je ne l’ai pas lu. Ça fait partie de ma checklist. Danny Laferrière !
GK : Oui ! J’aime beaucoup Danny Laferrière parce que son style d’écriture me plait beaucoup. Je trouve que c’est super intéressant comment il découpe ce qu’il écrit. Je trouve aussi que pour quelqu’un comme moi qui n’a jamais été en Haïti, comme il écrit ce est-ce qu’il est, on voit que ses valeurs haïtiennes transparaissent à travers son écriture. Donc je n’avais pas le choix de mettre dans mon top 5 un livre de Danny Laferrière.
GE : Donc L’énigme du retour.
GK : Puis le dernier livre, c’est L’Histoire d’Haïti racontée aux enfants.
GE : Excellent.
GK : Ce livre-là, même si c’est un livre d’enfants, je pense que c’est un livre que j’aurais aimé recevoir lorsque j’étais plus jeune. Il y a des chansons, c’est en français et en créole, donc déjà là, c’est super intéressant pour moi justement de voir la traduction et tout. Donc pour moi, c’est sûr que je le mets dans ma liste. Puis je trouve aussi que les adultes peuvent lire des livres pour enfants.
GE : Bah oui ! Personnellement, je confesse !
GK : Puis j’adore ça, c’est beaucoup plus simple, c’est résumé, c’est plus magique voilà.
GE : Donc ce livre a été écrit par Mimi Barthélémy, ah!, Mémoire d’encrier aussi (l’éditeur). Excellent ! À mettre aussi dans ma checklist. Là, je voudrais terminer avec les œuvres. Les œuvres que tu as ici. C’est plus qu’une librairie, c’est un espace collectif. Qu’est-ce qu’on fait d’autre ici ?
GK : Il y a des ateliers, des discussions, des rencontres, des fêtes, c’est vraiment ouvert. Il y a rien, pour l’instant, qui est fixé et qui va être là comme pour une longue période. Là, il y a une activité qui vient de se terminer récemment qui s’appelait Thimamis et ses amis. C’est une femme noire extraordinaire qui a décidé qu’à tous les jeudis elle allait faire des activités pour les enfants. Donc les enfants venaient apprendre l’histoire d’Haïti, le créole, etc. Donc c’était à tous les jeudis pendant 4-5-6 semaines. Donc ça vient de se terminer. Souvent il y a des activités comme ça qui viennent, des activités bénévoles.
GE : Oh c’est excellent ! Je pense qu’on va arrêter l’entrevue là. Je te remercie beaucoup pour ta générosité, pour le temps.
Pierrot vagabond céleste sur le bord de la mer à Natashquan
dimanche, 8 aout 2021
Je n’en reviens pas des remarquables qualités humaines de K-oeur de Gaelle … on dirait la perfection du K-oeur de Marleen dont sa prise en soin de la beauté du monde par ses jardins constitue une modélisation d’excellence d’errance poétique en soi dans la mise en forme audio-visuelle du troisième chapitre du doctorat de notre équipe des rêveurs équitables…. par le couple (Marlene la jardinière, Michel le concierge)…. dont le titre est …… JE TE DEMANDE PARDON.
Et souvent je me dis… comment un homme de 73 ans, bougonneux de sa réclusion enchantée….. et n’ayant aucun talent en ontike (irritants du quotidien) ….qui a pas eu de telephone pendant 10 ans, qui refuse de parler au téléphone avec qui que ce soit, incapable d’avoir une quelqueconque vie sociale de quelque nature que ce soit…. qui refuse tout mariage, baptême enterrement et autres… peut côtoyer nuit et jour, une chercheuse en métaphysique de 33 ans, aussi géniale, résiliente, travailleuse acharnée, qui rend soin de son père, sa mère, son frère et de ses deux soeurs à travers le monde Chine, France, Afrique) … à un degré d’authenticité sans faille… que j’ai rarement vu dans vie de vagabond…. qui a le malheur d’être trop belle de K-orps alors que son intelligence et son K-oeur sont infiniment supérieurs en beauté à ce soble abs-jetal qu’est son k-orps…. qui porte en même temps un rêve big-bang à la hauteur empreinte de noblesse abs-xistentielle de l’incroyable épopée que fut sa vie…. Je lui prédis une carrière universitaire internationale…. dont jaurai porté la fierté d’y être témoin dans la propédeutique d’une personnalité forte, dans une santé fragile.
Ça fait maintenant plus d’un an… que nous bossons….. dans nos métaphysiques respectives…. dans une abs-métrie ou j’ai théorisé, de mon côté une métaphysique du rêve de l’autre par une abs-métrie enchantée… sans faille…. car je peux dire que la relation d’abs-mitié abs-vre d’art que nous vivons k-onstitue en soi un laboratoire d’éthique-abs-thétique …. sous la danse de nos deux rêves respectifs… qui nous honore par les feuilles d’arbre sous lesquelles la nuit, nous entendons le chant des grillons…. nous convoquant à des marches philosophiques festives.
Et souvent je me dis aussi …… je suis chanceux d’être honoré de l’abs-mitié abs-vre-d’art de Michel dont l’importance comme philosophe d’en bas m’est essentielle , honoré de la grandeur de K-oeur de Marlene…. et surtout, je pense, d’avoir reçu le K-adeau du K-oeur de Marlene et Michel en floraison tellement impossible dans le K-oeur de Gaelle.
Le traité des abs avance… j’ai plus de 325 inventions … l’architectonie de l’économie de l’onirisme heureux de la modélisation de cette métaphysique onti-kha-tive m’est enfin accessible… le doctorat des rêveurs équitables sera magnifique, surtout que Gaelle a le talent de bien nous accompagner au niveau méthodologique et au niveau épistémologique…. dans le respect total et de notre dynamique de recherche et des apories à explorer au travers l’ossature de la question de recherche.
pour ce qui est du doctorat de Gaelle en métaphysique de la raison cosmétique, la modélisation en synthèse abs-ductive est tout simplement en accélération d’avancées …. Je dois transcrire de ce temps-ci certainement presque 6 heures d’audio par semaine… au point ou je manque de temps pour faire le blog:))))))))))))))) … dans un nuit et jour qui fera l’histoire… j’en suis sûr….
On a plus de 500 heures d’audios d’accumulés… lundi, Gaelle rencontre dans un café une professeur émérite de Concordia…. puis il y a aussi des avancées au niveau du département de philosophie de l’université de Montréal…. mais trouver quelqu’un de spécialisé en métaphysique de l’objet qui serait prêt à diriger un doctorat-création… qui est en soi un événement générationnel rare… le dernier à ma connaissance fut celui de Foucault, en 1963… qui donna le livre les mots et les choses…. 99.9 % sont des doctorats de commentaires…..
Cette nuit, j’ai terminé la transcription de la dernière heure et demie d’avancées métaphysiques de Gaelle… j’attaque 2 de deux heures …… chacun tirés des ateliers de la méthode….. une autre bonne semaine … mais nous y arriverons.. et mon traité des abs en sortira enchanté parce que vécu par le k-oeur et autonome par la droiture de la pensée abstraite pure même qui m’habite.
Pierrot
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un Noel chez Raymond Laquerre en 2018:))))
a.b.s, abscisse, abscons/se, absence, absent/te, absentéisme, absentéiste, absenter, abside, absidial/iale/iaux, absidiole, absinthe, absinthisme, absolu/e, absoluité, absolument, absolution, absolutisme, absolutiste, absolutoire, absorbable, absorbance, absorbant/te, absorber, absorbeur, absorption, absorptivité, absoudre, absoute, abstème, abstenir, abstention, abstentionnisme, abstentionniste, abstinence, abstinent, abstracteur, abstractif/ive, abstraction, abstraire, abstrait/aite, abstraitement, abstrus/se, absurde, absurdement, absurdité, abus, abuser, abuseur/euse, abusif, abusivement, abyme, abyssal/le/aux, abysse, abyssin/ine, abyssinien/ienne, abzyme.
Pierrot vagabond
Envoyé de mon iPad
C’est Eugène Dupréel qui explique qu’à un moment donné, il s’est rendu compte qu’il avait atteint l’autonomie intellectuelle. Il était maintenant chaque jour architecte de ses concepts d’une façon immensément personnelle et il était capable de bâtir un réseau de concepts au point où les autres, regardant son édifice conceptuel, pouvaient en conclure qu’il était un cadre théorique à lui seul:)))
Eugène Dupréel
Qu’est-ce qu’un cadre théorique? C’est la construction d’une grande logique et d’une étonnante esthétique, au point où un autre chercheur peut s’en servir comme cadre pour y ensemencer ses propres problématiques, certains de ses axiomes (le nouveau chercheur) étant la résultante de la beauté et la puissance des argumentations sur cette étiquette. Alors le jeune chercheur n’a plus qu’à rafrâichir l’étiquette en modifiant, enlevant ou ajoutant certains attributs essentiels.
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LE TRAITÉ DES ABS … C’EST LE PASSAGE D’UNE PHYSIQUE DE L’ONTIKE À UNE MÉTAPHYSIQUE IMMANENTE ABS-CENDANTE DE L’ONTIK-HATIF PAR LE RÊVE BIG-BANG.
Où sont les extraterrestre dans l’univers – Documentaire 2021 – YouTube
Pierrot vagabond.
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13:21 (il y a 1 minute)
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5,IEME EXPOSÉ-ZOOM DU TRAITÉ DES ABS….
DES PIERRES TOMBALES… AUX TROIS FORMES D’ERRANCE …..ET ..LEURS TROIS FORMES DE RÊVONS … (particules de rêves flottantes)… ERRANCE FANTOMATIQUE (FRÊLONS) ERRANCE AXIOLOGIQUE (GRÊLONS) ERRANCE POÉTIQUE (K-WALIONS)
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**** ier temps de la démonstration****
1 : RETOUR SUR LA FIN DU DERNIER EXPOSÉ ZOOM …
OU ….. LA MÉTAPHYSICIENNE GAELLE ÉTÉMÉ ….. POSAIT LA QUESTION SUIVANTE:
DANS LE TRAITÉ DES ABS …. QU’EST-CE QUE LA MORT? ……UN OBJET OU UN ABS-JET?
????????????
À PARTIR DE MES NUITS PASSÉES DANS DES CIMETIÈRES À DORMIR DEVANT DES PIERRES TOMBALES ABS-JETALES D’ENFANTS DÉCÉDÉS …
LA RÉPONSE DU TRAITÉ DES ABS À LA QUESTION DE LA MORT DE GAELLE …. FUT LA SUIVANTE:
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16) Les cimetières seraient des lieux… ou les pierres tombales abs-jetales… s’échangent des débris de la mémoire du coeur…. des socles abs-jetaux des humains disparus qu’elles abritent …. sous la danse AB-k-anto-k-osmologique … de leurs champs de rêvons … libérés, vagabonds et heureux …. parce qu’enfin libres d’inventer … à nouveau…. d’énigmatiques multivers de rêves big bangs …. en quête d’abs-jets … et/ou …. de socles abs-jetaux poétisables …. OU DIT AUTREMENT … d’Événements Big.Bang (Michel le concierge) …. dans un …. hors temps, hors réalités, hors servitudes… d’un rêve à jamais impossible mais pourtant depuis toujours potentiellement unique.
En conséquence de quoi …. Dans le traité des abs… la mort … … serait ….. un objet pour l’existant…. un abs-jet pour l’abs-xistant …. et … possiblement …. aussi…..
comme l’a si brillamment intuitionné mon partenaire de recherche …. le philosophe… Michel le concierge… une transformation du socle abs-jetal en champs de rêvons ou … dit …. plus techniquement.. champs d’holo-rêvons.
Dans le traité des abs….et tout particulièrement dans l’expression AB-QUANTO-COSMOLOGIQUE …. que signifie ab?
Selon un des sens du dictionnaire…. il est dit que …. le ab …. c’est l’élément central de la personne humaine, c’est le cœur, muscle noble, siège de la vie et du comportement moral c’est-à-dire source du bien et du mal, élément fondamental de la vie humaine.
Ajoutons cependant que …dans le glossaire K-onstellaire du traité des abs …. (Un AB, poétiquement , c’est …aussi …. un champ constellaire de ABS ….. à partir duquel le K-OEUR HUMAIN se ré-invente sous une euphorique d’agrégats costumés de RÊVONS ….ou ….le même ….. AB ….. sous forme intriquée de ABS se métamorphose de MÊME en MÊME (dans le sens de Dawkins) …. sous des costumes D’ABS-CENCES CRIBLÉES D’ABSOLUS) …. dans le grand bal masqué de L’ABS-POÉSIE de L’ABS-XISTENCE.
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Que signifie l’expression holo-rêvons?
Dans le glossaire k-onstellaire du traité des abs, HOLO-RÊVONS signifie QUE TOUT LE MULTIVERS SERAIT CONSTITUÉ …. D’INFIMES AB-GRAINS DE LIBRE-ARBITRES ONIRIQUES K-WALIENS HOLOGRAMMIQUES…….. DONT L’ENDO-CAUSALITÉ OU POUVOIR DÉCISIONNEL RUDIMENTAIRE( ÉTIQUETTE OPÉRATIONNELLE D’EMMANUEL RANSFORD, SPÉCIALISTE DE PHYSIQUE QUANTIQUE… EN OPPOSITION À L’EXO-CAUSALITÉ) ……….FERAIT DE LA STATION SPATIALE DU K-OEUR HUMAIN … PAR LE PRINCIPE MÊME DES SAUTS KANTIQUES-INTRIKHATIFS … LE FONDEMENT MÊME DES CHEMINS DU MERVEILLEUX SCULPTÉS PAR UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DANS SON ERRANCE POÉTIQUE UNIQUE PAR SA MARCHE SYNCHRONI-VIE-TIVE DE SON RÊVE BIG BANG AVEC LA COMPLICITÉ DÉCISIONNELLE DES BROSSES D’ÊTRE ET ATTAQUES D’ÊTRE MULTIVERSIELLES …. ISSUES LA FISSURE DU TEMPS! WOW-T=2.7K?…… (LE PLUS ÉBLOUISSANT DE LA VIE, C’EST QUE LES HOLO-RÊVONS QUE NOUS DÉPOSONS SUR LA MATRICE DU RÉEL PAR LA MYSTIQUE DU RÊVE DE L’AUTRE ….SONT DES GRAINS DE BEAUTÉ DU MONDE HORS TEMPS, HORS RÉALITÉ, HORS SERVITUDE DONT LA PRINCIPALE CARACTÉRISTIQUE EST D’ÊTRE MULTIVERSIELLE PARCE QU’HORS PRINCIPE DE LA RELATIVITÉ DE LA MATIÈRE DONT LA LOGIQUE DE PAIX DE LA STATION SPATIALE DU K-OEUR TÉMOIGNE AU POINT ÉNIGMATIQUE MÊME D’UN RÊVE BIG BANG DANS TOUTE SA DANSE NANO-K-ANTIQUE.
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*** 1,ier temps de la démonstration****
THÉORITIQUEMENT, ON POURRAIT ALLER JUSQU’À AVANCER… QUE ….. ……….. DANS LE TRAITÉ DES ABS ……….. LA MORT SERAIT ………. UNE PIERRE TOMBALE …… SUR LAQUELLE IL EST ÉCRIT: ….. QUEL EST TON RÊVE? ……. DONC DE CE FAIT … ET UNIQUEMENT DE CE FAIT … PARADIGMATIQUEMENT …UN ABS-XIOME ABS-LOGIQUE ….. AU SENS D’UN ….. AXIOME-VIE…. D’UN RÊVE IMPOSSIBLE … QUI SE RÊVE LUI-MÊME ….. SOUS TROIS FORMES D’ERRANCES HUMAINES …. EN DEVENIR ….. (FANTOMATIQUE, AXIOLOGIQUE ET POÉTIQUE) ….. CHACUNE DE CES FORMES D’ERRANCES HUMAINES AYANT LE POUVOIR DE SE MÉTAMORPHOSER EN SOCLES ABS-JETAUX DE CHAMPS DE RÊVONS ….. ABS-TÉGORISÉS SOUS DES FORMES MODULÉES DE …… FRÊLONS, GRÊLONS ET K-WALIONS …. EN VUE D’UNE CO-CRÉATION-VIE IMPOSSIBLE PARCE QU’UNIQUE ET IMPRÉVISIBLE AU NIVEAU NANO-COSMOLOGIQUE, ABS-VÉNEMENTIEL ET MULTIVERSIEL PARCE QU’ISSUE D’UNE INFINITÉ DE BIG BANGS ÉNIGMATIQUES.
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*** GLOSSAIRE K-ONSTELLAIRE DU TRAITÉ DES ABS***
***** Qu’est-ce que l’abs-logie?
***** Dans le glossaire K-onstellaire du traité des abs. ….. l’ABS-LOGIE . … se définit d’abord comme une soif d’étonnement par l’aléatoire… témoignant de LA NATURE MÊME DU RÊVE BIG-BANG … LUI-MÊME …… SE TRADUISANT … À SON TOUR … COMME SOUFFLE…. MÊME…. DU MULTIVERS ) …… et cela de par sa PROPRE PUISSANCE ONIRIQUE DU MÊME EN LUI-MÊME … DISSOLVANT PAR COUCHES D’ABS-RÉELS HOLOGRAMMISÉS … LA LOGIQUE MÊME DE TOUTE LOGIQUE…
Ex: en physique quantique… le principe de superposition… une particule quantique peut-être en même temps à plusieurs endroits à la fois , suspendue entre différentes réalités classiques différentes…au point ou il peut y avoir intrication du même…..
PREMIÈRE PHRASE
1a): Les cimetières seraient des lieux… ou les pierres tombales abs-jetales….
RÉFLEXION SUR LA CONDITION HUMAINE D’ABS-TERRANCE EN RACONTANT LES PIERRES TOMBALES ABS-JETALES DANS LA DRAMATURGIE DE LEURS ABS-TÉFACTS ….
Doris Lussier, son fils Jean …. mon père Roger Rochette et le Curé …. le padre Pio et le frère André… Pierrot vagabond
PRENONS COMME PREMIER EXEMPLE LA PIERRE TOMBALE DE DORIS LUSSIER ET PARCOURONS ENSEMBLE L’ÉPOPÉE DE SON ABS-JETALITÉ.
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Sur la pierre tombale abs-jetale de Doris Lussier ….il est écrit:
JE SUIS ALLÉ VOIR SI MON ÂME EST IMMORTELLE (sa pierre tombale à Fontainebleau)
Père Gédéon et la drogue – Beauce.tv
et sur celle de son fils Jean, mort à 18 ans d’une overdose de drogue:
O MORT SI FRAÎCHE, O SEUL MATIN (BERNANOS) … À BIENTÔT JEAN. (épitaphe sur la pierre tombale de son fils Jean)
Père Gédéon et la drogue
Normand DeLessard | 2017-12-19 12:00:00
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MAIS QUI EST DORIS LUSSIER?
Doris Lussier (dit le Père Gédéon), (né Pierre Dorice René Lussier le , décédé le à l’âge de 75 ans) est un écrivain et un humoriste originaire de Fontainebleau (fusionné avec Weedon en 1997), en Estrie, au Québec.
Il est né sur une ferme, fils de Donat Lussier, journalier, et de Rose-de-Lima Picard 1. Son père meurt le 19 février 1922 2 alors qu’il n’a pas encore quatre ans. Il en a six au remariage de sa mère le 11 juin 1925 à Stratford-Centre où elle épouse Elzéar Perreault, cultivateur 3, et la famille se retrouve à Lambton, en Estrie. Après l’école de rang, il fera son cours classique comme pensionnaire au Séminaire de Québec. Il choisit ensuite la voie des sciences sociales à l’École des sciences sociales de l’Université Laval. L’École est sous la gouverne de son célèbre fondateur, le père dominicain Georges-Henri Lévesque, qui sera son mentor. Après ses études, Lussier devient professeur de sciences politiques. Il sera aussi le secrétaire personnel du doyen pendant 12 ans.
Il crée, un peu pour rire, son personnage de vieux paysan prénommé Gédéon en 1953. L’auteur Roger Lemelin, un ami, décide d’intégrer ce personnage à sa fameuse série télévisée La famille Plouffe. Le baptême en ondes du père Gédéon aura lieu le 2 décembre 1954.
Outre son côté artistique, Doris Lussier s’est fait connaître par son implication dans le mouvement souverainiste du Parti québécois dans les années 1970 et 1980, auprès de René Lévesque. C’est d’ailleurs lui qui le présente à la foule lors de la première prise de pouvoir du Parti québécois en 1976.
En 1940, il avait pris parti en faveur du maréchal Pétain et du régime de Vichy, contre l’avis du cardinal Villeneuve.[réf. nécessaire]
Il meurt à l’hôpital Notre-Dame de Montréal, le 28 octobre 1993, des suites d’un cancer généralisé.
Je n’ai qu’une toute petite foi naturelle, fragile, vacillante, bougonneuse et toujours inquiète. Une foi qui ressemble bien plus à une espérance qu’à une certitude. Mais, voyez-vous, à la courte lumière de ma faible raison, il m’apparaît irrationnel, absurde, illogique, injuste, contradictoire et intellectuellement impensable que la vie humaine ne soit qu’un insignifiant passage de quelques centaines de jours sur cette terre ingrate et somptueuse. Il me semble impensable que la vie se termine bêtement par une triste dissolution de la matière, et que l’âme, comme une splendeur éphémère, sombre dans le néant après avoir inutilement été le lieu spirituel et sensible de si prodigieuse clarté, de si riche espérance et de si douces affections. Il me paraît répugner à la raison de l’homme autant qu’à la providence de Dieu que l’existence ne soit que temporelle et qu’un être humain n’ait pas plus de valeur et d’autre destin qu’un caillou.
Ce que je trouve beau dans le destin humain, malgré son apparente cruauté, c’est que, pour moi, mourir, ce n’est pas finir, c’est continuer autrement. Un être humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit, c’est un immortel qui commence.
La tombe est un berceau. Et le dernier soir de notre vie temporelle est le premier matin de notre éternité. « Ô mort si fraîche, ô seul matin », disait Bernanos. Car la mort, ce n’est pas une chute dans le noir, c’est une montée dans la lumière. Quand on a la vie, ce n’est peut-être que pour toujours.
Comme dit le poète, parce que ce sont toujours les poètes qui voient mieux le fond des choses :
« Ouverts à quelque immense aurore,
De l’autre coté des tombeaux,
Les yeux qu’on ferme voient encore. »La mort ne peut pas tuer ce qui ne meurt pas. Or notre âme est immortelle. Il n’y a qu’une chose qui peut justifier la mort…. C’est l’immortalité.
Mourir, au fond, c’est peut-être aussi beau que de naître. Est-ce que le soleil couchant n’est pas aussi beau que le soleil levant ? Un bateau qui arrive à bon port, n’est-ce pas un événement heureux ?
Et si naître n’est qu’une façon douloureuse d’accéder au bonheur de la vie, pourquoi mourir ne serait-il pas qu’une façon douloureuse de devenir heureux ?
Doris Lussier
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Tête à tête Avec Doris Lussier dit Père Gédéon, Lise Payette, TVA, 1993 COMPLET – YouTube
Je fais mienne cette phrase de Voltaire: l’univers m’embarrasse… et je ne puis songer que cette horloge existe et n’aie point d’horloger… mais toute ces souffrances sur la terre …. me font dire aussi… Mais ou est l’horloger? L’univers est un effet… et il doit y avoir une cause iere? Victor Hugo disait: Dieu , c’est l’incompréhensible nécessaire… Je crois qu’il est… mais je sais pas qui il est… et croire c’est pas savoir… et quand la foi est trop faible, je la remplace par l’espérance… Tu peux espérer ce que tu veux… mais tu crois ce que tu peux… et l’espérance, ça permet tout… Y a trois sortes d’attitudes que tu peux avoir… l’incroyance, la croyance ou la mystique… La mystique, c’est le gars qui est entre les deux et qui dit.. moi je le sais pas… moi je suis trop ignorant pour nier quoi que ce soit… je suis pas assez savant pour affirmer trop de choses… je sais pas… mais je crois et j’espère…
(Lise Payette) Doris est-ce que c’est vrai que vous avez déjà prévu ce qu’il va y avoir d’écris sur votre tombe? (42.07)
(Doris Lussier) … oui… je l’ai écrit elle est faite mon épitaphe… c’est écrit dessus… je suis allé voir si mon âme est immortelle… J’ai vécu avec humour, Lise, pourquoi est-ce que je mourrais pas avec humour?
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1b) : Les cimetières seraient des lieux… ou les pierres tombales abs-jetales….
LE…. IL ÉTAIT UNE FOIS ….DES PIERRES TOMBALES DE MON PÈRE ET DE SON AMI LE CURÉ.
Si vous allez dans le cimetière en arrière de l’Église de la paroisse de Mont-Carmel, dans le bout de trois-Rivières, vous y verrez une pierre tombale ou les noms de mon père Roger Rochette et d’un prêtre-curé… l’abbé……………. sont inscrits un sous l’autre… Cette inscription a un IL ÉTAIT UNE FOIS … qui donne à la pierre tombale abs-jetale toute la beauté de son énigme.
Mon père était très croyant… et sa peur de ne pas aller au ciel était chez lui viscérale… au point ou il porta le rêve d’être enterré dans la même tombe que son ami le curé en prenant le pari que le prêtre mourrait avant lui et qu’il lui préparerait ainsi une place au paradis.
À un moment donné , comme j’étais chanteur dans une boîte à chansons, chez Gaspard, aux Iles de la Madeleine… j’invitai mon père et ma mère à venir en vacances que je leur paierais avec mon salaire… Et, c’est au téléphone que mon père me manifesta le désir d’y venir avec le curé plutôt qu’avec ma mère… Je retéléphonai à ma mère de me dire… que ça ferait du bien à mon père d’être avec le curé et qu’elle était à l’aise avec ça.
Quelle ne fut pas ma surprise, cette semaine-là, de voir mon père et le curé totalement dans une démarche spirituelle… le matin très tôt… mon père servait la messe du curé…. ils marchaient ensemble sur la plage….
Le curé et mon père avaient déjà réservé le lot ou ils serait enterrés ensemble et le curé mourut le ier… sur la pierre tombale, les deux noms furent donc écrits… celui du curé mort… et celui de mon père vivant…
Mais à sa mort, le curé laissa $75,000 dans une caisse en dessous du lit de ma tante rose, sa servante… conséquences de messes sur la slide dans des foyers de personnes âgées…
Mon père ayant à son tour un cancer… négocia d’abord avec des icônes de Marie pour du temps supplémentaire en échange duquel, avec la permission de ma mère, il deviendrait consacré à l’église dans une fonction subalterne… et mon père mourut… et fut enterré avec le curé.
Quand ma mère mourut, 30 ans plus tard, à l’âge de 92 ans, elle se fit incinérer et donna son corps à la science, sans plus.
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1c) : LA TOMBE DE PADRE PIO
La tombe de Padre Pio, ou est enterré aujourd’hui le corps de Padre Pio est située à San Giovanni Rotondo (Italie) . Dans ce lieu, vous pouvez visiter la crypte avec la relique des restes mortels du Padre Pio.
Padre Pio est le nom d’un capucin et prêtre italien né Francesco Forgione, le à Pietrelcina (province de Bénévent, en Campanie, Italie), mort le à San Giovanni Rotondo (province de Foggia dans les Pouilles en Italie). Il avait pris le nom de Pie (en italien Pio), en hommage au pape Pie V, quand il rejoignit l’ordre des frères mineurs capucins.
Il fut connu pour être le premier prêtre et l’un des rares hommes à qui la tradition attribue des stigmates, bien que l’origine miraculeuse de ces plaies soit sujette à polémique. Il a été canonisé par l’Église catholique le 16 juin 2002 sous le nom de saint Pie de Pietrelcina.
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1d) : LA TOMBE DU FRÈRE ANDRÉ
Alfred Bessette, né le à Saint-Grégoire-le-Grand au Québec et décédé le , est un frère religieux canadien-français, membre de la congrégation de Sainte-Croix, à qui sont attribuées de nombreuses guérisons miraculeuses. Il est reconnu comme saint par l’Église catholique, ayant été canonisé le par le pape Benoît XVI et appelé alors saint André. Sa fête liturgique est le 7 janvier1.
Dès son enfance, Alfred Bessette est frêle et souvent malade. Bien qu’il soit très pieux, rien ne laisse présager qu’il puisse vivre longtemps et qu’il devienne l’homme religieux le plus célèbre du Québec au xxe siècle2. À partir de la fin des années 1870, bien qu’il soit presque illettré, sa réputation de saint et de thaumaturge grandit.
Son envergure dépasse même les frontières pour s’étendre partout en Amérique, puis, en Europe et dans le reste du monde. À Montréal, il a réussi à faire construire l’oratoire Saint-Joseph, une imposante basilique dédiée à saint Joseph.
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LA FEU DE CAMP DES CONTEURS SUR LA MONTAGNE DU POINT BIG BANG PAR UNE ANECDOTE AU SUJET DE LA TOMBE DU FRÈRE ANDRÉ
Plus j’avançais avec, plus j’étais mal à l’aise… Je me rappelai de ce raconte du Frère André vécu personnellement à l’oratoire St-Joseph.
J’avais passé plus d’un an à lire des livres de théologie, à assister de 3 à 7 messes par jour juste pour mesurer la distance phénoménologique et culturelle entre mon enfance et ma vieillesse.
La caféteria de l’oratoire St-Joseph était mon bureau. J’y écrivais des chansons avec ma guitare.. Durant plus de 2 mois, un homme d’une quarantaine d’années, chauve habita la même table devant son portable.
Un après-midi, il traverse diagonalement, se rend à ma place et me dit: j’en peux plus de souffrir… Je lui dis, viens je t’emmène au tombeau du frère André, tu vas déposer tes mains et tu vas lui dire à haute voix ce que tu voudrais qu’il fasse pour toi:)))
Et l’homme de dire… frère André, j’ai perdu ma femme, mes enfants, mon emploi, je vis dans une petite chambre minable à Verdun, je me suis fait une blonde mais je suis aussi à la veille de la perdre… Frère André, je suis incapable de vivre seul, donnes-moi une femme et fais que je sois certain que c’est toi qui me l’envoie:)))
Et moi de lui dire… fais attention à ce que tu demandes… le frère André est réputé pour être très vite et tu risques d’être pogné avec la femme:)))
Le soir, une voix à l’intérieur de moi-même me dit qu’il y a urgence à l’oratoire de de m’y rendre immédiatement… je prend le petit autobus… arrivé en haut.. je croise l’homme qui me dit… Ca adonne bien que je te vois, je m’en vais me tuer…..
Tu vas faire ça comment que je lui dis… Je m’en vais me jeter en bas du métro. Ca parait que tu viens pas de Montréal que je lui dis… ici tout le monde sait que c’est le meilleur moyen pour rester infirme toute ta vie…
Je l’emmenai avec moi au petit bar sur la rue St-Denis, empruntai une guitare et la petite scène, je lui chantai trois ou quatre de mes chansons pour le détendre…
Au retour je lui dis… rentre chez toi et le frère André va prendre soin de toi cette nuit…
Le lendemain matin 7 heures, j’arrive à la cafeteria… voila que mon homme me sourit à pleines dents devant son portable. Et il me raconte… Cette nuit, j’ai chatté et une fille a qui j’avais parlé il y a plus d’un an m’a écouté et m’a répondu ceci… C’est normal que tout s’écroule dans ta vie, ça fait un an que je t’attend… Et il me montre la photo de la fille… Une vraie belle fille, à couper le souffle.
Je dis au gars viens avec moi dans la salle de bain… Regarde-toi dans le miroir… C’est impossible qu’un gars laid comme toi ait séduit une si belle fille… Viens on va aller sur le tombeau du Frère André et tu vas déposer tes mains sur le tombeau en lui demandant la grâce qu’elle reste aveuglée par son amour pour toi et qu’elle en se réveille pas…
Ce qui fut fait ainsi et le gars est parti la rejoindre à Québec, je ne l’ai jamais revu…
Et moi de dire à la Ste-Vierge sur mon bâton… c’est-tu vraiment le frère André qui a fait ça? tu trouves pas que mon histoire du frere André qui m’est réellement arrivée ressemble à un conte urbain… Et même toi sur mon bâton, je suis incapable de te voir autrement qu’un conte urbain.
C’est ainsi que je déposai la Ste-Vierge dans la forêt, et que je suis maintenant hanté par une grotte ou son souvenir est infiniment plus intense que sa présence.
Qu’est-ce qu’un conte? c’est un trou dans le bâton de la réalité…
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1d) : Les cimetières seraient des lieux… ou les pierres tombales abs-jetales….
COMMENTAIRE
(Quand je creusais le chemin de ma tombe à val -david)
De là l’importance de ma série des ab (ab-dées, ab-cepts, ab-mmunication etc…) qui témoignent du flottement de toute étiquette lorsque cryptée par le champ constellaire de toute vie personnelle oeuvre d’art aspirée par un rêve big bang. WOW-T=2.7K?
Je vis de la passion de l’émerveillement d’être vivant… dans la passion de la certitude de la rivière lumineuse que constitue la vie dont la mort n’est que le rideau invisible d’une peur accessoire.
Je me rappelle… la nuit… à la Butte aux Pierrots, l’ancienne butte à Mathieu… Nous avions un succès fou…. avec la poune… j’habitais l’ancienne maison de Raymond Levesque…. vers 3 heyures du matin… après le spectacle… je construisais le chemin de pierre avec une brouette et des pierres… menant sous la scène ou seraient enfouies mes cendres, que je me disais. Puis, en pyjamas… à quelques pas entre ma maison et la scène, j’entrais par en arrière, j’ouvrais les lumières de la butte… et je lavais la scène à la moppe comme pour me rappeler un jour qu’il était impossible d’être si heureux dans la méditation …. Aujourd’hui… la butte est disparue, ma scène aussi… mais mon chemin de pierre lui est encore là eet mon ancienne maison aussi.
Les grillons, le vent dans les arbres, la rivière du parc des amoureux juste en bas de la côte… me chantaient le rideau invisible que constitue la peur de la mort…. car la condition humaine dans tout sa tragédie n’est finalement qu’ignorance … la mort est un rideau invisible pour les illuminés de la rivière intemporelle de la vie.
Sur ma pierre tombale abs-jetale… mon socle ABS-JÉTAL QU’EST MON CORPS ÉTANT DÉJÀ CETTE PIERRE TOMBALE.. la seule à qui je tiens vraiment … il aurait pu être écrit simplement ceci: QUEL EST TON RÊVE?
Mais alors….. quand on est attentif au IL ÉTAIT UNE FOIS… de Doris Lussier, du curé et mon père de Padré Pio, du frère André ou de Pierrot vagabond… qu’est-ce qui qu’est-ce qui rend authentiquement semblable chacune de leur pierre tombale abs-jetale? même si les rêves que chacune portent est si singulier?….
Quand on dort dans des cimetières devant des tombes d’enfants… on est mystiquement saisi par le rêve que constitue le cimetière lui-même au point ou, au-delà de toute hiérarchie des pouvoirs de richesse… une seule petite pierre anonyme d’enfant du début du 20ieme siècle par exemple danse fractalement autant qu’hologrammiquement une énigme… que ni la pierre tombale de Doris Lussier, ni celle de mon père et du curé, ni l’absence de celle de ma mère ou de la mienne probable … ,,,, ne vient faire vaciller…
Le traité des abs… prend le pari que toute pierre tombale est en soi un abs-jet… ou si vous voulez, un objet-rêve qui par l’illusion de sa présence matérielle …est …porteur d’une présence immatérielle rêvante encore plus énigmatique, celle d’un rêve big bang écrasé, raté ou dansé…. constitué de CHAMPS DE RÊVONS.
Chaque pierre tombale abs-jetale est porteuse d’un rêve impossible dont l’espérance nourrit les trois K-OULEURS primaires de tout champ de rêvons… la k-ouleur des frêlons, la k-ouleur des grêlons et la k-ouleur des k-walions, ABS-TÉGORIES que nous étudierons après avoir intuitionné les trois formes d’errance sur terre… fantomatique, axiologique ou poétique.
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DEUXIÈME PHRASE
2: Les cimetières seraient des lieux… ou les pierres tombales abs-jetales…. s’échangent des débris de la mémoire du coeur….
COMMENTAIRE
MAIS QU’EST-CE QU’UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU COEUR?
June 25, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Mais qu’est-ce que la méthodologie des débris de la mémoire du cœur?
C’est une méthodologie reposant sur les axiomes suivants:
1) le corps de toute personne humaine est un espace infini quanto-cosmologique en soi.
2) Il est géré par quatre stations spatiales: les 5 sens (siège de la sensibilité), le cerveau (siège de l’entendement, de la raison et du jugement), le bas-ventre ou le viscéral (siège des pulsions de vie et de mort) et le cœur ( siège d’un champ constellaire relié au rêve big-bang).
3) les trois premières stations spatiales du corps humain (les 5 sens, la raison et le bas-ventre) fonctionnent selon les lois de la mécanique traditionnelle), la quatrième (le cœur) fonctionne selon les lois de la mécanique quantique.
4) Dans ce corps de la personne humaine, comme espace infini quanto-cosmologique, le temps n’existe pas. Bien plus toute l’information accumulée depuis la naissance et peut-être même, avant …. circule en débris comme si on était en présence d’un champ de Higgs, d’une espèce de théorie des cordes faites d’infimes TRANSMAGES en collision perpétuelle les unes avec les autres, traversant à une vitesse inouie les 4 stations spatiales (les 5 sens, le cerveau, le bas-ventre, et le cœur)
5: Lorsque l’on dort, les 4 stations spatiales, telles des gradateurs de lumière, sont en mode minimaliste d’éveil, ce qui fait en sorte que LES COLLISIONS DE TRANSMAGES PRODUISENT CE QU’ON APPELLE DES CAUCHEMARS, dont la fonction consiste à garantir la vigilance en ce qui a trait à la régulation des fonctions vitales. Rarement la station spatiale du coeur y est convoquée dans sa porosité, mais plutöt espérée dans sa pacificité.
6: La plus grande valeur méthodologique des débris de mémoire des quatre stations spatiales ( 5 sens, cerveau, bas-ventre et cœur) semble se retrouver dans la station spatiale du cœur parce que, par le biais même des lois de la physique quantique, cette station métamorphose les qualis reliées aux débris de mémoire des 5 sens, de la raison et du bas-ventre, en k-Walias reliées aux débris sélectionnés quanto-cosmologiquement par la mémoire du cœur.
7: Une question fondatrice semble accompagner la méthodologie des débris de la mémoire du cœur? QU’EST-CE QUE J’AI À COEUR D E RÉALISER SUR CETTE TERRE?
8: Tout se passe comme si les trois ieres stations spatiales , les 5 sens avec toute leur puissance empirique, la raison avec toute sa puissance organisatrice, le bas-ventre ou le viscéral avec toute sa puissance dyonisiaque, n’arrivaient pas à orchestrer les intérêts personnels cachés de chacune d’elles dans leur lutte de pouvoir pour dominer l’asservissement corps …en imposant un sens à la vie commune qui en découle … au point où malgré la volonté de chacune de ces trois stations spatiales à ne pas tricher, toutes trois trichent par défaut.
9: LA DÉCISION DE LA PAS TRICHER POUR LAISSER LA PLACE À AUTRE CHOSE EST PRISE PAR LA STATION DU K-OEUR SELON LES LOIS D ELA PHYSIQUE QUANTIQUE.
10: La station spatiale du cœur, ayant pris la décision de ne plus tricher avec ce qui la convoque ( ce qu’il découvrira être une vie personnelle œuvre d’art) permet le surgissement d’un champ constellaire aux lois quantique étonnantes.
11: La première des caractéristiques semble être celle des K-Walias reliées aux débris de la mémoire du coeur….. intemporels sous formes de transmages traversant sous forme de probabilités chaotiques …. se métamorphosant en TRANSMAGES ONTHIQUÉES ( au sens d’une métaphysique inclue dans l’abs-tologie même d’un vécu orchestré par le cœur) ET INTRIQUÉES (au sens où dans un monde multiversiel, l’accès à des événements de synchroni-vie-tés est quantiquement possible) … et cela ….dès qu’elles traversent le champ constellaire du cœur par la non-tricherie, ce que l’on appelle des k-Walias …ou …. débris de mémoire sélectionnés par le coeur… dont l’étincelle harmonique provoque L’ÉMERGENCE D’UN RÊVE BIG-BANG .
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TROISIÈME PHRASE
3: Les cimetières seraient des lieux… ou les pierres tombales abs-jetales…. s’échangent des débris de la mémoire du coeur….des socles abs-jetaux des humains disparus ……
COMMENTAIRE
Documentaire – Les nations disparues – 1/2 – YouTube ….
1: Est-ce que ne leur est pas parvenue l’histoire de ceux qui les ont précédés: le peuple de Noé, des Aad, des Tamud, d’Abraham, des gens de Madyan, et des villes renversées? Leurs messagers leur avaient apporté des preuves évidentes. Ce ne fut pas Dieu qui leur fit du tort, mais ils se firent du tort à eux-mêmes. (Sourate at-twaba, 70) (1.50)
LES GÉNÉRATION S PRÉCÉDENTES
2: la grande pyramide … Égypte … 2600 avant Jésus-Christ….. Stonehendge, Angleterre … 2000 avant Jésus-Christ… Angkor wat, Cambrodge, 1150 après Jésus-Christ, machu piccu, Pérou , 1470 après Jésus-Christ… (3.00)
3: Ce que nous voyons, sont les vestiges imposants de quelques-unes de grandes civilisations anciennes … Depuis des temps immémoriaux, des civilisations très différentes émergèrent, grandirent, régnèrent et finirent par disparaître… (3.45)
Portugal – Tremblement de terre de Lisbonne 1755 – YouTube
May 18, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Diderot a payé le prix fort pour donner naissance à son encyclopédie. Il a fait trois mois de prison, mais en 1751, il la tient enfin dans ses mains. Le premier volume connaît un succès foudroyant. Son incarcération et l’encyclopédie l’ont rendu célèbre. ET C’EST CE QU’IL VOULAIT. Il reçoit même une lettre de félicitations de la part de Voltaire qu’il surnomme LE SOCRATE MODERNE.
L’œuvre monumentale de Diderot a rempli sa mission. APPORTER RESTECT ET RECONNAISSANCE AUX PETITES GENS. Mais la plupart n’auront jamais l’occasion de lire l’encyclopédie. L’encyclopédie était un livre très cher. Il coûtait quelque chose comme 980 livres. Sachant qu’un artisan de l’époque gagnait au mieux 15 livres par semaine, il n’aurait jamais pu se l’offrir. Les lecteurs étaient essentiellement issus de l’élite sociale. Et même pour ceux qui en ont les moyens, acheter un livre peut s’avérer risqué. AU 18EME SIÈCLE, LA MOITIÉ DES LIVRES PUBLIÉS EN FRANCE ÉTAIENT INTERDITS ET VENDUS SOUS LE MANTEAU. L’encyclopédie elle-même a été bannie pendant plusieurs années. Mais pour citer Diderot, UN LIVRE INTERDIT EST UN LIVRE LU.
Diderot constate que la polémique sert l’encyclopédie. Et malgré les risques, son succès dope l’industrie de l’édition, alors que l’apprentissage de la lecture se généralise, toutes les couches sociales ont désormais accès aux informations, aux idées et au vaste monde. Diderot qui voulait diffuser la connaissance partout dans le monde est sur le point de voir son rêve exaucé.
MAIS L’ÉGLISE CONTRE-ATTAQUE.
Son chef suprême, le pape, condamne l’encyclopédie et ordonne qu’elle soit brûlée. IL DÉCLARE QUE TOUS LES CATHOLIQUES QUI LA LIRONT CONNAÎTRONT LA DAMNATION ÉTERNELLE.
La bataille entre les lumières et la religion est particulièrement virulente au Portugal. LES LUMIÈRES L’EMPORTERONT GRÂCE À UN ÉVÉNEMENT CATASTROPHIQUE qui va dévaster la capitale et dont les répercussions saperont l’autorité de l’Église dans le monde entier ET CE, JUSQU’À NOS JOURS.
Au milieu du 18eme siècle, le Portugal est le pays le plus religieux d’Europe. LA PHILOSOPHIE DES LUMIÈRES Y EST PRESQUE INCONNUE. Plus encore qu’en France, l’Église catholique règne en maître. Les prêtres avertissent les pêcheurs qu’ils subiront LE CHÂTIMENT DE DIEU après leur mort L’Église institue le tribunal de l’inquisition qui condamne les gens au garrot, à la décapitation et au bûcher. Rien ne semble pouvoir changer le cours des choses jusqu’à ce jour de novembre 1755.
Lisbonne avec ses deux cent cinquante milles habitants est alors un labyrinthe de ruelles surpeuplées qui s’étend sur les rives du Tage. Le ier novembre, c’est la Toussaint et c’est un jour férié. CE JOUR A UNE SIGNIFICATION PARTICULIÈRE DANS LES PAYS CATHOLIQUES.
Le matin du ier novembre 1755, tous les habitants de Lisbonne se sont rendus dans les églises et lieux de culte. vers 10 heures du matin, une chose terrible et inattendue a eu lieu. Un bruit terrible s’est fait entendre ET LES GENS ONT SUBITEMENT RÉALISÉ QUE LA VILLE S’ÉCROULAIT AUTOUR D’EUX. Lisbonne est victime d’un violent tremblement de terre. Le tremblement de terre a atteint une magnétude de 9,1 sur l’échelle de Richter. Il a frappé Lisbonne avec une violence inouie et a naturellement eu des effets dévastateurs. La ville est en train de s’écrouler et ses habitants sont écrasés par la chute de bâtiments EN FUYANT LES ÉGLISES. Les survivants courent jusqu’au fleuve où ils sont submergés par un gigantesque raz-de-marée. PUIS UN INCENDIE RAVAGE LA VILLE. Des dizaine de milliers de personnes trouvent la mort ce jour-là.
LES HABITANTS DE LISBONNE ONT POURTANT OBÉI AUX PRÊTRES. ILS SONT ALLÉS À L’ÉGLISE, ILS ONT PRIÉ, MAIS ILS N’ONT PAS POUR AUTANT ÉCHAPPÉ AU CHÂTIMENT.
ET ILS VEULENT SAVOIR POURQUOI….
Il a été difficile à l’Église d’expliquer pourquoi un Dieu tout puissant et miséricordieux avait permis qu’à Lisbonne arrive cette catastrophe. La seule chose qu’elle a pu faire, ça été de CONSEILLER AUX GENS DE PRIER DIEU. ce même dieu qui avait causé la tragédie. Un prêtre exhorte les habitants à se repentir affirmant que le tremblement de terre, l’incendie et le raz-de-marée ont été envoyé par Dieu POUR LES PUNIR DE LEURS PÉCHÉS
à suivre…
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4: qu’elles abritent ….
COMMENTAIRE
5: sous la danse quanto-cosmologique …
COMMENTAIRE
6: de leurs champs de rêvons …
COMMENTAIRE
7: libérés….. vagabonds et heureux ….
COMMENTAIRE
8: parce qu’enfin libres d’inventer …
COMMENTAIRE
9: de nouveaux multivers de rêves big bangs ….
COMMENTAIRE
10: en quête d’abs-jets … et/ou …. de socles abs-jetaux poétisables ….
COMMENTAIRE
11: d’Événements Big.Bang …
COMMENTAIRE
12: comme le dit si bien Michel ….
COMMENTAIRE
13: hors temps, hors réalités, hors servitudes…
COMMENTAIRE
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En conséquence de quoi …. Dans le traité des abs… la mort … en hypothèse pour moi … serait
14: un objet pour l’existant….
COMMENTAIRE
15: un abs-jet pour l’abs-xistant
COMMENTAIRE
et … possiblement …. comme l’a si brillamment intuitionné mon partenaire de recherche Michel le concierge… serait… aussi … en soi …
16: une transformation du socle abs-jetal en champs de rêvons.
COMMENTAIRE
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2) MON EXPÉRIENCE À DORMIR DANS LES CIMETIÈRES M’A AUSSI SENSIBILITÉ … AU FAIT QUE…. SUR TERRE…. DE LA NAISSANCE À LA MORT…. TOUTE PERSONNE HUMAINE … PARCE QU’ELLE NE SAIT PAS D’OU ELLE VIENT… ELLE NE SAIT PAS QUI ELLE EST.. ET ELLE NE SAIT PAS OU ELLE VA …. VIT DE L’ERRANCE… ET CELA QU’IMPORTE LA RICHESSE SYMBOLIQUE DE SA PIERRE TOMBALE.
MAIS…. QU’EST-CE QUE L’ERRANCE?
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4375, 30 octobre 2020
AUDIO COMMENTAIRE P.G. DU 2EME DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR …
OCTOBER 30, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR
AUDIO-COMMENTAIRE DU 2EME DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR
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OCTOBER 28, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR
TOUT SE PASSE COMME SI…
December 12, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Le s-k-ulpteur de pensée abstraite pure en moi traîne nuit et jour un petit k-arnet… comme on traîne un filet pour chasser les papillons de nuit… les k-walias se poétisent par une flambée de lucioles de la mémoire du k-œur… et soudain…on tient le sens même de son errance poétique sur terre… La semaine passée… Yves Bergeron , directeur de l’observatoire du patrimoine à l’U-K-AM organisait une activité sur le déménagement de Forillon dans les années 60… Et comme Alexis Lemieux en est le bras droit… j’y ai été invité… Et soudain… dans le do-K-umentaire présenté par la dame… j’ai vu… j’ai vu ma notion de «SO-K-LE AB-JETAL» sur laquelle je travaille … Cela m’a rendu si joyeux… Un monsieur montrait un artéfact… un K-anot de course… ra-K-ontant que ce canot avait été inventé par un monsieur qui y mettait son année à le K-réer parce qu’il voulait gagner la course de canot de l’année… Et il gagnait cette K-ourse… ce inventeur vendait son K-anot à celui qui était arrivé deuxième… avec l’idée de construire un nouveau K-anot encore meilleur pour battre celui qui avait acheté son K-anot de l’année précédente… Wowwwwwwwwwwwww…c’est exactement cela UN SO-K-LE ABJECTAL ….. Parc -K-anada veut rassembler ses artéfacts dans un même lieu au K-uébec… Mais en faisant cela… il va ramasser un objet et détruire le so-K-le abjectal qui lui repose sur un territoire et sur un débris de la mémoire du K-œur d’une grande beauté … et surtout d’une immense didactique de la justice épistémique et même d’une justice de la réparation…. Au 21eme siècle… ce qui définira l’artéfact immatériel … ser relié et à un territoire.. et à un débris de la mémoire du K-oeur que porte ce territoire par son so-K-le abjectal… de là ….LA MÉTAPHYSIQUE DES K-WALIAS…. permettant le passage planétaire de l’errance fantomatique-axiologique à l’errance poétique de la nano-citoyenneté-planétaire … Pierrot vagabond …. au nom de par et pour … notre équipe de recherche (Auld, Woodard,Rochette)
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COMME DANS LE SOCLE ABJETAI DU K-ANOT … AINSI …. EST MARCHÉ PAR LA LETTRE K …CE TEXTE DE SCHELLING …
TOUT SE PASSE COMME SI ….
parce qu’un socle ab-jetal est soudainement marché par LA LETTRE K …. devenue Monsieur 2.7k? ….par sa vie personnelle oeuvre d’art et sa question phare (Quel est ton rêve?) . la profondeur des taches textuales onériques …dégageait soudainement l’ab-réalité D’UN CHAMP DE RÊVONS DÉSENDOR-MIS…. Ainsi cette tache textuale onérique de Schelling marchée par la lettre K …..se métamorphosant en SO-KLE AB-JETAL D’UN CHAMP Dé-sen-dormis de l’ab-réalité…. PRODUIT D’ÉNIGMATIQUES RÊVONS ….. particules de rêves flottant….
Blogue 4375, 24 octobre 2020…
SCHELLING … (1775-18520 K-LARA, L’AMOUR ET LE MONDE DES ESPRITS EXTRAIT)
C’était au jour de la Toussaint… et nous faisions route vers la ville , le médecin et moi, pour en revenir le soir même avec k-lara. Elle s’y était déjà rendue K-uelques jours auparavant en K-ompagnie de mes deux filles. K-omme nous avions déjà devant nous la belle ville, située à peu près à la hauteur de la montagne, nous vîmes une foule de gens en K-ortège se diriger vers une K-olline en pende douce K-ue longeait notre chemin. Nous eûmes au fait de deviner ou ils se rendaient . Nous décidâmes alors d’assister nous-mêmes à cette fête émouvante célébrée ce jour-là dans les villes K-atholiques À LA MÉMOIRE DES MORTS. L’endroit se trouvait déjà tout rempli de monde …
C’était une chose singulière à voir … LA VIE SUR CES TOMBES … éclairée de leurs mystérieuses par un pâle soleil d’automne …
Nous découvrîmes bientôt, en s’é-K-artant des sentiers fré-K-uentés, K-ue des cercles harmonieux s’étaient formés autour des tombeaux… Ici, des jeunes filles dans la fleur de leur âge …tenant par la main leurs frères et soeurs plus jeunes déposaient une couronne sur la tombe d’une mère … là une mère se tenait en silence sur la tombe de ses enfants tôt disparus …
Nul besoin n’était d’eau bénite pour tenir lieu de larmes … des pleurs doucement versés k-ue sanctifiait une tendre douleur répandaient leur fraîcheur sur le sol des tombeaux…
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AUDIO-COMMENTAIRE DU 2EME DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR … TRANSCRIPTION
Dans le ier débris de la mémoire du k-oeur, j’explique le programme qui m’habite… C’est-à-dire que je pars d’une spé-k-ulation radicale à partir de laquelle mon intuition profonde… c’est …que… y existe quelque chose .. QUE J’APPELLE LE RÊVE BIG BANG (7.12) … qui signe le réel mais qui n’en fait pas partie … à partir duquel moi… je vagabonde pour ESSYER D’EN TROUVER LES LOIS ….
Dans le 2eme débris de la mémoire du k-oeur, ce que je m’en rend compte, c’est que … je suis incapable de voir quelque texte que je lis … par sa production … par son rapport à l’auteur … je vois juste DES TACHES TEXTUALES ONÉRIQUES ( 7.43) … que je marche… dans lesquels j’introduit la lettre K …. comme dans Monsieur …2.7k? … il y a 15 ans … et à partir duquel… le k-oeur … le k-oeur de K marche k-uelque chose … dans les taches textuales onériques … que j’appelle si tu veux… DES SOCLES AB-JETAUX (8.17) …. les mots deviennent des socles ab-jetaux … comme les k-orps humains porteurs de RÊVONS (8.20) … de traces de rêvons … parce que je les marche… parce que j’enfonce mes pas à l’intérieur … LE K-OEUR DE LA LETTRE K SE MET À BATTRE …
Et j’ai l’impression que c’est les particules de rêvons … y bat par les particules de rêvons qui trainent autant dans le K-anada qu’il a marché , que dans les universités qu’il marche … que dans les textes qu’il écrit …
C’est k-omme su le rêve de … Monsieur 2.7k? … de sa vie personnelle oeuvre d’art … était k-onstitué … à la fois de débris de la mémoire du k-oeur … ok… qui surgissent à un moment donné … DANS UNE AB-LOGIE (9.10) … ça veut dire quoi? … fondamentalement DANS UNE SOIF D’ÉTONNEMENT PAR L’ALÉATOIRE…
Pourquoi le texte de Schelling? Pourquoi le texte de Bergeron (le canot) … pourquoi ce blogue-là sur les 2400? … et ainsi de suite … ce qui m’intéresse, c’est la création par LE K-OEUR D’UNE LETTRE (9.30) … la lettre K … qui a pas de tête parce que … parce que .. on lui a coupé ses rêves … Y sort de la réalité … Y traverse la littérature ou il y a énormément d’informations …en la marchant … en flottant … avec l’impression que… ce qui en reste …c’est des DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR … qui se présentent à lui sous formes de taches textuales … à partir desquelles se dégagent …DES RÊVONS (10.03)
Et… l’impression que ça me laisse après le deuxième débris de la mémoire du k-oeur. .. c’est… quand tu quittes L’ONTI-KE ( 10.16) … L’ONTI-KE SE DISSOUT SOUS L’ONTI-KHA-TIF… et l’onti-kha-tif est porteur d’une féérie …qui… quand je marchais la route … témoignait de sa présence par LES ARBRES (10.39) … quand je marchais la nuit, marchais le jour, les arbres avançaient vers moi et me saluaient et me remerciaient de témoigner de nos présences réciproques …
Et j’ai l’impression que … d’un débris à l’autre … j’accentue la profondeur de ce que c’est que l’onti-kha-tif … COMME PORTEUR D’ERRANCE POÉTIQUE (11.03) … c’est là ou j’en suis …
GAELLE
Écoute … Y a plusieurs choses qui me viennent en tête … mais la première c’est … Il y a comme … pour moi indéniablement … il y a UNE QUALITÉ POÉTIQUE DANS TON TRAVAIL (11.35) … indéniablement … qui fait que… on se laisse conquérir … tu vois par … l’univers… le projet … Ça c’est intéressant et je trouve ça important de te le dire …
À ce stade-ci, les commentaires que je peux faire … je ne sais pas si ce sont des commentaires qui vont beaucoup t’aider … mais… la première question que je me posais … je me disais…
Est-ce que tu as une idée … de ton programme… au sens ou … là tu as écris tes débris de la mémoire du k-oeur … Y VONT SERVIR À QUOI? … Et comment est-ce que tu veux le travailler à l’intérieur de ta proposition
PIERROT
un….. j’espère que la suite de mes débris de la mémoire du k-oeur … plus … nos commentaires audio … vont me permettre d’avoir ACCÈS À DES LOIS (12.42) DE L’ONTI-KHA-TIF ….
Comment je veux m’en servir dans mon travail … et que… peu à peu … au fur et à mesure que j’avance d’un débris à l’autre … Y A TOUTE MA SÉRIE DES AB- (12.55) … qui commence à… J’ai un glossaire de 187 … et je me rends compte … que ma série des AB- commence à prendre une valeur épistémologique que j’avais pas prévu…
DONC CE SONT DES PROPÉDEUTIQUES À MA SÉRIE DES AB (13.10) …
Donc , ce que je voyais… quand je parle d’ab-logies, ou quand je vais parler D’AB-MMUNICATION, j’avais parler D’AB-CEPTS , ou D’AB-JETS … Je me rends compte … et je voyais en notes de bas de pages. … un moment donné, dans chacun des débris .. les explications de mes ABS — au fur et à mesure que j’avance …
Et je pense que mon objectif … c’est… LES LOIS DE L’ONTI-KHA-TIF PAR UN PAYSAGE DE ABS (13.40) … ‘est vers là que je me dirige …et j’ai l’impression que tout ça, c’est une propédeutique à… si tu veux… à enclencher … à rendre accessible par la poésie … mes 187 éléments de glossaires … mais resserrés à travers TOUT MON CHAMP DES ABS (14.14) …
Et ce que j’ai besoin… C’EST D’UN CHAMP POÉTIQUE DES ABS … pour bien indiquer la valeur de l’onti-kha-tif que j’ai par …QUEL EST TON RÊVE? … Je me dirige vers là…
Donc mes débris, c’est simplement une méthode , une méthodologie, pour que mon glossaire ait une valeur épistémologique , une valeur méthodologique … et ce qui fait que le centre même de tout , je pense. c’est la première question:
Et d’ailleurs, quand je commence à écrire …K-uel est ton rêve… c’est K-, dans K-ombien d ejours… LA LETTRE k DEVIENT PRÉDOMINANTE…(14.48) tellement que… que je me disais … c’est le chemin par lequel je me suis sculpté une méthodologie, une épistémologie… et je suis sûr que je vais arriver à ça … au bout de la ligne …
Et probablement qu’on va âtre capable de détacher les deux… c’est -à-dire … on va pouvoir dire.. Voici son travail de propédeutique … voici sa méthodologie et son épistémologie DES ABS (15.19) QUI SONT LA K-ONSÉQUENCE MÊME DE SA QUESTION… QUEL EST TON RÊVE? (15.21) qui donne.. si tu veux… l’errance poétique… et voici maintenant le résultat et le résultat en lui-même est unrésultat très technique … dans le fond c’est… TOUTE LA SOMME DES ABS DÉGAGÉE PAR LA QUESTION… k-uel est ton rêve? (15.34)
Donc… UNE MÉTAPHYSIQUE DE L’ONTI-KHA-TION … ça réponds-tu à ta question?
GAELLE
Oui… c’est vraiment ce que j’ai vu… mais je te réserve les autres questions pour plus tard… mais je pense que cette question-là est importante … Et… juste un petit détail …
Je sais pas si … c’est un détail technique qui n’a rien à voir avec l’essentiel … Je sais pas si dans tes citations, les trois errances… est-ce que tu cites Alexis comme co-auteur?
PIERROT
Je vais le signaler comme co-auteur… dans la note de bas de page … D’ailleurs je l’ai déjà signalé plus loin dans ma première version de mon 100 pages (doctorat Auld, Woodard, Rochette) … je mets des extraits de son mémoire .. que je peux rajouter en notes de bas de page d’ailleurs… je l’ai pas fait encore …
GAELLE
Ca m’a juste traversé l’esprit parce que… souvent je t’entends parler des 3 errances et je ne t’entends pas citer Alexis … comme vous avez travaillé plusieurs années là-dessus …
PIERROT
Ah oui… mais d’ailleurs , si je te montrais le premier projet, le premier 100 pages, , Alexis, les extraits de sa maîtrise.. ça s’appelle les LOIS ROCHETTE-LEMIEUX (16.47) … Ah oui oui, c’est même élémentaire…
GAELLE
Parce que ton travail est définitivement …. parce que j’ai l’impression que tu as eu plusieurs collaborateurs comme les premiers laboratoires… et … la seule chose que je trouverais dommage, c’est qu’on ne le sente pas…
PIERROT
Ben, écoute ben, c’est fantastique parce que y a des débris de la mémoire du k-oeur qui vont être consacrés à mes collaborateurs… Gérard Cadieux (recyclo-livres Victoriaville) et Suzanne Fortin , Alexis … Ca va être consacré aux états de collaboration qui SONT DÉJÀ DANS LES BLOGUES (17.22) … qui sont cités dans des blogues… Merci… mais c’était déjà dans ma logique … C’est sûr, c’est sûr, c’est même essentiel, sinon… comme quand je vais arriver au WOW (17.39) par exemple , c’est sur que je vais vraiment prendre un blogue dans lequel je raconte cette histoire-là… de recyclo-livres …
Rendre Hommage à Gérard et Suzanne avec lesquels j,ai travaillé… rendre hommage à Alexis… ben oui … c’est élémentaire … D’ailleurs, dans l’audio, mets que je le mette, justement ta question et la réponse vont etre là aussi …
GAELLE
Mon point n’est pas de dire …après ça, tu choisis… comment tu veux le faire… ce que j’essaye de dire simplement … ÇA N,ENLÈVE RIEN Ç TON GÉNIE… tu comprends … simplement que… quand t’es devant une proposition de création , t’as le choix de la raconter dans plusieurs processus … mais aussi le choix au moins de signaler que c’est l’élément d’un premier laboratoire avec telle personne puis tel autre élément d’un autre laboratoire avec telle personne .. c’est super important…
PIERROT
D’ailleurs, , aussi mon laboratoire avec Michel et Marlene … ben oui … tu sais bien que oui … Merci par exemple de me l,avoir signalé… mais … mais… j’aurais jamais jamais jamais oublié ça … aye … Ben merci … je vais transcrire notre audio
GAELLE
Je pense que tu vas être content de ta réponse … Cette question-là me semblait importante et tu as répondu magnifiquement… Quand tu vas t’entendre, tu vas être très content … Comment tu veux l’appeler cet audio?
PIERROT
LE CHAMP DES RÊVONS
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3) LA RENCONTRE DE PIERROT VAGABOND ET D’ALEXIS
Dans le blogue du ier mars 2015, (www.surmonter la dépression.centerblog.net /26/citations/ de/nelson/mandela) Nous écrivions :
COMMENT J’AI RENCONTRÉ ALEXIS : J’étais vagabond avec mon bâton, mon sac à dos et ma guitare, je crois. Et je suis passé à Valleyfield devant le musée régional. Alexis était là sur le trottoir avec une collègue (Jeanne), faisant une promotion intelligente de ce musée auprès de la population passante.
Je lui ai dis que je vagabondais depuis 6 ans pour un doctorat. (C’était il y a deux ans). Il m’a dit qu’il travaillait pour sa maîtrise en cinéma sur le thème de l’errance dans le corpus de production des films de son oncle Fernand Bélanger.
4) LES FILMS DE FERNAND BÉLANGER
Je suggérai que nous travaillions ensemble sur une réflexion argumentative de calibre universitaire. Il m’invita à la cinémathèque québécoise où durant près d’un mois, il présenta les œuvres cinématographiques de son oncle, sous le thème de l’errance.
Et c’est là que je me suis rendu compte que tout ce qu’Alexis argumentait au sujet de l’étiquette «errance» ne correspondait absolument pas à ce que j’avais vécu dans mon vagabondage.
Nous avions donc une confusion sur l’étiquette et ses attributs (que j’avais déjà notées et au colloque de l’uqam sur l’itinérance, où j’étais le seul errant présent et dans les différents dictionnaires, encyclopédies et œuvres bibliographiques).
Et c’est là qu’Alexis et moi, systématiquement et passionnément, nous nous sommes interrogés sur le pourquoi de cette confusion.
De longues heures à commenter nos lectures, jusqu’à ce que par hasard, je découvre Dominique Berthet et les racines de l’errance (errare/itérare).
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5) MAIS D’ABORD… QUI EST DOMINIQUE BERTHET?
Donc ….. d’abord, quelques phrase de Dominique Berthet … AU SUJET DE LA PROVENANCE ÉTYMOLOGIQUE DU MOT ERRER…. dans son avant-propos d’un petit livre collectif … intitulé : FIGURES DE L’ERRANCE, L’HARMATTAN 2007 .
Dominique Berthet est professeur des Universités à l’Université des Antilles et de la Guyane. Critique d’art (membre de l’AICA). Fondateur et directeur du Centre d’Etudes et Recherches en Esthétique et Arts Plastiques (CEREAP) ainsi que de la revue Recherches en Esthétique.
ERRER … POSSÈDE UN DOUBLE SENS
A) ERRARE
Un premier venant du latin « errare» signifie aller de côté et d’autre, au hasard, à l’aventure. Référence à la pensée qui ne se fixe pas, qui vagabonde. Laisser errer signifie alors laisser en toute liberté.
Mais ce verbe signifie aussi se tromper, avoir une fausse opinion, s’écarter de la vérité. Par le passé, l’errant était celui qui errait contre la foi, c’était le méchant, l’infidèle, le pêcheur. Ici l’errance conduit à l’erreur. Le littré donne d’ailleurs comme définition de erreur : action d’errer ça et là. Action d’errer moralement ou intellectuellement. État d’esprit qui se trompe. On parlera aussi d’errements.
B) ITERARE
Mais ce verbe ne doit pas être confondu avec un autre, qui se trouve dans l’ancien français et qui signifie ALLER, VOYAGER, CHEMINER, verbe qui était très employé sous cette forme venant du bas-latin ITÉRARE.
C’est ce verbe qui est usité pour parler DU CHEVALIER ERRANT, DU JUIF ERRANT, ce personnage imaginaire tant peint par Chagall, que l’on suppose condamné à voyager incessamment jusqu’à la fin des temps. C’est aussi ZARATHOUSTRA, voyageur errant. Ici existe donc l’idée de voyager même si c’est au hasard.
Le chevalier errant | #5 L’HOMME LITTÉRAIRE – YouTube
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L’ERRANCE peut s’envisager au moins sous deux aspects. D’ordinaire elle est associée au mouvement, à la marche, à l’idée d’égarement, à l’absence de but. On la décrit comme une obligation à laquelle on succombe sans trop savoir pourquoi, qui nous jette hors de nous-mêmes et qui nous mène nulle part. L’errance toujours vue sous cet angle, s’accompagne d’incertitude, de mystère, d’angoisse et de peur. C’est une épreuve. Elle est perte de soi-même. Cette CONCEPTION DE L’ERRANCE NÉGATIVE envisage l’errant comme un être ÉGARÉ, DÉSOEUVRÉ, À LA DÉRIVE, SORTE DE SDF de notre période contemporaine.
Mais l’errance est-elle toujours l’expression d’une crise? Faut-il n’envisager que les affres de l’errance? Sans doute pas, car elle possède de nombreuses autres facettes.
En référence au second verbe errer (iterare), être errant, c’est être, à un moment donné, sans attache particulière, allant d’un lieu à l’autre, en apparence sans véritable but. En apparence seulement, car L’ERRANCE EST UNE QUÊTE, une quête d’autre chose ( …..) Ceci dit, d’autres voyages s’apparentent à l’errance, telle qu’elle vient d’être évoquée. (Itérare). VOYAGE INITIATIQUE À LA DÉCOUVERTE DE SOI-MÊME ET DES AUTRES DANS UN RÊVE DE L’AILLEURS (Ça c’est moi, le vagabond céleste Simon) tel qu’en firent l’expérience RIMBAUD, GAUGUIN OU LES HIPPIES des années 70 sillonnant l’Inde, long périple à la recherche de ce lieu acceptable dont l’inattendu, l’inconnu et l’errance sont les composantes.
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6 : LES LOIS … ROCHETTE-LEMIEUX … DE LA DYNAMIQUE DES TROIS FORMES D’ERRANCE…. FANTOMATIQUE, AXIOLOGIQUE ET POÉTIQUE.
Mais nous nous sommes vite rendus compte que cette présentation statique rajoutait de la confusion.
Tout en analysant les films de son oncle, Alexis et moi nous nous rendions bien compte que, dans chacun de ses films, il y avait une part d’errare et une part d’iterare, MAIS JAMAIS DANS LA MÊME PROPORTION.
Et c’est cette minutieuse analyse qui nous a conduit à dynamiser l’errance en trois sortes de dynamiques possibles : L’ERRARE SUPÉRIEUR À L’ITÉRARE (FANTOMATIQUE …….. L’ERRARE ÉGAL À L’ITERARE (AXIOLOGIQUE) …. L’ITERARE SUPERIEUR À L’ERRARE (POÉTIQUE).
Là où nos deux recherches se séparent en des champs de questionnements complémentaires mais différents, c’est que de mon côté, je me suis rendu compte que l’errance pouvait être attribuée à toute personne humaine sur terre, à cause de sa naissance et de sa mort … DONC NOUS SOMMES TOUS ET TOUTES DES ERRANTS ET DES ERRANTES PLANÉTAIRES.
Mais bien plus, trois questions reviennent depuis l’homme des cavernes : QUI SOMMES-NOUS ? D’OÙ VENONS-NOUS ? OÙ ALLONS-NOUS ? Les questions unissent fraternellement, les réponses désunissent a-socialement. De là le passage des errances esclavagistes (fantomatiques/axiologiques) à l’errance de liberté poétique par les quatre questions de toute vie personnelle œuvre d’art : 1) Quel est ton rêve? , 2) Dans combien de jours?, 3) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?, 4) Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
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7) DANS LE MÉMOIRE DE MAÎTRISE D’ALEXIS LEMIEUX … TEL QUE NUMÉRISÉ
http://www.archipel.uqam.ca/8538/1/M14188.pdf
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extrait p.3
L’historique de l’errance, et des errants axiologiques, fantomatiques et poétiques, se représente sous des figures d’errance qui ont traversé les siècles: Comme Ulysse et le mythe grec qu’il a incarné, les personnages légendaires tels que le chevalier errant (11-12eme siècle) et le juif errant (au 16eme siècle). Puis les personnages fictifs d’œuvres littéraires comme Don Quichotte (Cervantes 17eme siècle) Robinson Crusoé (Defoe 18eme siècle), Goldmund (Hesse, 20eme siècle). Puis ont existé des êtres religieux, qui ont potentiellement vécu une errance ascétique, comme l’ermite François d’assise (12eme-13eme siècle) au moyen-âge, suivi de son successeur l’ermite Ignace de Loyola (15eme-16eme siècle) et le vagabond-conteur Jean de la Fontaine (17eme siècle). Puis apparaît la modernité au 19eme siècle avec ses poètes et ses philosophes errants tels que Henry David Thoreau (1817-1862), Friedrich Nietzsche (1844-1900) et son personnage Zarathoustra (ainsi parlait Zarathoustra) et nul autre qu’Arthur Rimbaud (1854-1891). Il y eut aussi ces voyageurs qui ont vécu des moments d’errance sans avoir fait de leur vie une errance prolongée ou perpétuelle: Alexandra David-Neel (1868-1969), Nicolas Bouvier (1929-1998) et Serge Daney (1944-1992). Plus près de nous au Québec et au Canada, il y eut des générations d’errants après l’arrivée des colons en Nouvelle-France. Quelques figures de l’errance sont à considérées parmi les coureurs des bois: les personnages historiques dont le fameux cartographe David Thompson (1770-1857) et son parcours impressionnant, «les canadiens errants» exilés ou déportés en Australie ou ailleurs sur des îles inconnues, les vagabonds comme le survenant ou le quêteur officiel de tous les villages de la province, les peintres québécois errants: Ozias Leduc, Paul-Emile Borduas et Jean-Paul Riopelle parmi d’autres, le «clochard céleste» tel que Jack Kerouac (1922-1969, le robineux de Montréal et son confrère itinérant, et «le vagabond céleste» comme Pierrot Rochette (1949- ), un allumeur de rêves. Toutes ces figures de l’errance au cours de l’évolution de l’humanité ont participé à la richesse et à la différence de la personne humaine à travers les frontières, les géographies, les histoires, les pays, les cultures, les disciplines, les types de déplacement et les formes d’intelligence multiples de nos congénères errants…..
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extrait p.48…
L’errance poétique, c’est l’itérare qui «gagne» sur l’errare dans le sens qu’il s’agit de la racine proéminente et qui a le plus grand potentiel de croissance. L’errance poétique est par la profondeur de la quête qui prend souvent la forme d’un voyage initiatique (intériorisé il peut prendre la forme d’une errance immobile) ou vécu dans l’espace par le biais du déplacement inhérent à un but ou à une quête. La racine ITERARE (elle très souvent positive) parvient à faire du sens et à dynamiser la vie d’une personne. Elle est appelée à la réalisation et à la concrétisation d’un projet ou d’un rêve. Elle apporte de l’équilibre dans un monde désordonné ou chaotique ou la racine ERRARE DE L’ERRANCE est de plus en plus courante. Il y a plusieurs individus qui ont réalisé de type d’errance positive: Paul-Emile Borduas, Pierrot Rochette, Mylène Paquette.
Les expressions «errance axiologique», «errance fantomatique» et «errance poétique» ont pris naissance dans le cadre de nos discussions avec Pierrot Rochette , au cours des deux dernières années. Durant ces moments de partage, nous avons abordé le thème de l’errance sous différents angles. L’APPORT DE PIERRE ROCHETTE SUR LE PLAN DE NOS RÉFLEXIONS THÉORIQUES EST INDÉNIABLE, NOTAMMENT SUR LE DÉVELOPPEMENT DES RACINES «ERRARE» ET «ITÉRARE». Lors de notre première rencontre, au MUSO situé à Salaberry-de-Valleyfield, où nous travaillions au mois de mai 2013, Pierrot Rochette s’est enthousiasmé pour notre thème de l’errance par sa pratique du vagabondage. Quand à nous, notre curiosité portait sur ses errances. Par la suite, nous nous sommes rencontrés à Montréal, notamment à l’UQAM et en périphérie. Le site CENTERBLOG.NET retrace une portion considérable de nos correspondances qui font état de nos échanges théoriques. Ces échanges théoriques demeurent accessibles en ligne sur ce site (nous possédons une copie manuscrite de ces correspondances).
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extrait p.51
Le quatrième chapitre de notre étude porte sur le concept «d’errance poétique». Et nous ferons surtout référence aux lettres de Paul-Emile Borduas et des écrits de Gilles Lapointe qui suggèrent l’errance de Borduas. Puis nous ferons un aparte sur l’errance de Pierrot Rochette qui est, selon nous, UN PARFAIT ERRANT POÉTIQUE…….
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extrait p.123…
Les peintres québécois Jean-Paul Riopelle, Paul-Emile Borduas, et Ozias Leduc sont des exemples de créateurs ayant vécu une errance poétique par l’aventure trépidante de leur projet artistique. De la même manière qu’eux, l’errant chansonnier poète Pierrot Rochette a fait de sa vie vacillante une errance-quête (mercredi 22 avril 2015, information du nord Ste-Agathe,17) ponctuée de passages et d’arrêts, une danse de la marche, «pour vivre sa vie de vagabondage là où la vie l’amène».
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8: DANS L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ, ON POURRAIT DIVISER LES VAGABONDS DE L’HISTOIRE EN TROIS CATÉGORIES D’ERRANCE …. FANTOMATIQUE, AXIOLOGIQUE ET POÉTIQUE.
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9: LA PREMIÈRE CATÉGORIE DE VAGABONDS DE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ… LES ERRANTS FANTOMATIQUES
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DUPRÉEL ET L’ÉTIQUETTE D’errance « FANTOMATIQUE»
Dans les pages 514-515, items 444 et 445 de sa suite d’argumentations, Dupréel note que la différence entre une valeur fantomatique et une valeur humaniste s’établit par la différence entre la notion d’individu et la notion de personne. Et à mon avis, une errance fantomatique met en scène des individus pris dans une toile d’araignée tissée d’errare en majeure tandis qu’une errance poétique ou héroïque met en scène des personnes tissant entre elles des droits et des devoirs dont elles fixent les conventions.
444- LA TECHNIQUE DE LA PERSONNE
Dupréel, Traité de morale, tome 11, (p.514)
444. Ce dont nous avons à nous occuper maintenant, c’est de cet honneur humain universel devenu une sorte de patrimoine moral commun à tous les groupes, ou du moins en passe de le devenir tout à fait si certaines réactions ne prévalent pas contre les grandes directions du progrès social tel que l’ont connu les derniers siècles.
Des règles d’honneur et de respect des individus, implicitement ou explicitement président universellement à toutes les relations entre les hommes. Il importe de relever l’existence et d’analyser un ensemble de procédés grâce auquel la vie sociale a pu se développer, et qui ne résultent nullement de la nature brute des choses, ni des facultés données telles quelles, qui reposent au contraire sur des institutions, explicites ou implicites, chefs-d’oeuvre de l’expérience et de l’activité collective des générations.
Une technique étant un système de moyens propre à réaliser une certaine fin, nous dirons que les règles d’honneur en général relèvent D’UNE TECHNIQUE DE LA PERSONNE. Nous entendons par là un ensemble de procédés sur lesquels se posent les relations sociales les plus raffinées et en définitive, toutes les formes supérieures de la vie en société. Il est reconnu moral d’agir selon cette technique, d’en apprécier les conventions, il est immoral de n’y point y recourir. Dire qu’il y a une technique générale de la personne et reconnaître l’existence d’un honneur au sens le plus général, d’un honneur humain, ce sont les deux expressions synonymes.
La morale de l’honneur consistera à traiter les autres et à se comporter soi-même comme une personne, et c’est là reconnaître AUX INDIVIDUS non pas les qualités et les propriétés que la stricte observation nous y ferait découvrir, mais certaines prérogatives convenues.
Le mot personne vient du latin persona qui veut dire masque, et par extension rôle dans une tragédie ou une comédie. C’est l’activité et la pensée juridiques qui ont formellement développé la notion de personne; mais bien avant ces dernières systématisations, l’essentiel de cette notion était plus ou moins confusément mis en œuvre dans la vie pratique et la vie religieuse avait sans doute travaillé à la consacrer.
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DIFFÉRENCES ENTRE LA PERSONNE ET L’INDIVIDU PROPREMENT DIT
Dupréel tome 11 p.515-516
445. Entre la personne et l’individu correspondant, nous relèverons principalement trois ordres de différences. Les deux termes comparés diffèrent 1) quand à la durée…2) quant à l’évolution 3) quant aux capacités supposées.
DIFFÉRENCES QUANT À LA DURÉE. L’individu physiologique commence à la naissance de son corps et finit à sa mort. Avant la naissance, il n’est pas séparé encore d’un autre individu; dès la mort, l’être psycho-physiologique est anéanti et l’être corporel a commencé à se décomposer. A LA PERSONNE il est attribué une durée plus longue. Elle commence plus tôt et finit plus tard. La loi civile reconnaît des droits à l’enfant à naître, dont elle définit par convention les conditions d’existence. De leur côté, la morale et la religion, en assimilant dans une certaine mesure l’avortement volontaire au crime d’homicide, reconnaissent à l’individu social une existence antérieure proprement dite.
Mais c’est à l’autre extrémité de l’existence que la différence s’accuse principalement. L’être social, la personne ne finit pas avec la mort. Après cette fin de l’individu physique, sa personne devient le terme de rapports sociaux unilatéraux. Le droit civil consacre des dispositions testamentaires.
Le souvenir et le respect des morts détermine pour une part les actes et les sentiments des vivants. Sociologiquement, notre personne se prolonge aussi longtemps que l’une ou l’autre de nos particularités demeure la cause de certaines démarches d’autrui. Nous durons dans le souvenir et l’estime de nos semblables. Et ce n’est pas seulement par métaphore que cette durée au-delà de l’existence biologique est affirmée; en effet, bien vivants encore nous agissons en vue de la réputation que nous laisserons après nous. Nos actes et nos sentiments actuels sont en partie déterminés par notre personnalité posthume: notre égoïsme témoigne que notre personne ne finit pas à notre mort et il est bon juge.
Le rôle immense du souci de la réputation définitive et de gloire dans les formes supérieures de la vie sociale se rattachent à ce fait sociologique; la non-correspondance quant à la durée, de la personne et de l’être corporel.
Cette première remarque fait tout de suite apercevoir que la personne, si elle correspond évidemment à l’individu physique, n’est cependant pas située rigoureusement dans le même lieu et le même temps. Notre personnalité intégrale est portée par les consciences de ceux qui nous connaissent et qui sont en relation avec nous; la conscience de notre personnalité, que nous portons en nous, n’est qu’une partie, le noyau, si l’on veut, de cet être social, mais un noyau tel que sa disparition n’entraîne que peu à peu la dispersion définitive de l’être spirituel correspondant.
Pierrot
p.s.
étiquette à compléter dans ses attributs essentiels avec l’errance fantomatique des enfants sans-papiers à travers le monde
Afficher le message d’origine
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a) les errants fantomatiques sont des personnes humaines vivant et mourant dans l’invisibilité sociale ( les sans papiers, les migrants, les itinérants… comme les millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre).
Je suis sans papiers – YouTube
Enquete exclusive – SDF : dans les bas-fonds de Paris – YouTube
Immigration Clandestine, La Traque Des Passeurs – YouTube
Un seul à ma connaissance a bénéficié d’une renommée internationale…. the leatherman.
THE LEATHERMAN
The Road Between Heaven & Hell (Remastered) – YouTube
Le Leatherman, signifiant « homme de cuir » en anglais, est un vagabond de la seconde moitié du xixe siècle, vivant aux États-Unis. Il circule sans cesse, entre la fin des années 1850 et sa mort en 1889, dans le Nord de la Nouvelle-Angleterre. Dans les dernières années de sa vie, il se limite à un parcours répété de plus de 400 km effectué en 34 jours environ, sur une partie du Connecticut et de l’état de New York. Sa tenue remarquable, composée de morceaux de cuir cousus grossièrement, en fait un personnage célèbre dans la région qui suscite l’intérêt des journalistes de l’époque. Le mystère qui entoure sa personne excite encore aujourd’hui la curiosité et la compassion du public.
Le Leatherman commence à circuler en Nouvelle-Angleterre avant 1860. Il porte une sorte de vaste salopette en cuir tenue par des bretelles, un manteau de la même matière, comme son chapeau et son sac, et marche avec des sabots de bois sur lesquels est fixé un dessus en cuir. Il circule dans l’état de New York, le Connecticut, le Vermont et le Massachusetts. Il est bien identifié par les populations qu’il traverse, à cause de son aspect inhabituel et de ses passages fréquents, pendant une trentaine d’années à certains endroits.
Il a également un comportement différent des autres vagabonds. Parlant le français mais très mal l’anglais, l’homme s’exprime souvent par des signes et des grognements. Il refuse systématiquement de donner quelque information que ce soit sur lui-même. Pacifique, ne mendiant pas d’argent, ne cherchant pas de travail ni de logement, il accepte de la nourriture, du tabac (il fabrique lui-même ses pipes) et de quoi faire du feu. Il passe dans les ateliers où l’on travaille le cuir pour y obtenir des morceaux mis au rebut. On sait très peu de choses sur ses moyens de subsistance.
Pour dormir et s’abriter des intempéries, le Leatherman utilise sur son parcours des cavernes, des abris dans des chaos rocheux ou des huttes. Il laisse en partant un petit tas de bois prêt à être allumé à son prochain passage.
Parce qu’il est francophone et probablement catholique (il refuse la viande le vendredi), le Leatherman est souvent considéré comme un Québécois, un Français ou un Belge.
À partir de 1883, le Leatherman réduit son circuit à une boucle qu’il va suivre pendant six ans, jusqu’à sa mort en 1889. Il fait le parcours une dizaine de fois par an, en 34 jours. Un journal affirme à l’époque que son parcours fait 365 miles, soit près de 600 km. Les articles sur le vagabond insistent sur sa très grande régularité ; un journal de New Haven signale ainsi en qu’il est passé « avec une heure et demie de retard »1.
Il suit un itinéraire qui le mène vers l’Ouest en suivant la côte Nord du Long Island Sound jusqu’à Greenwich puis il va vers Ossining, sur les rives de l’Hudson, où il tourne vers le Nord jusqu’à Brewster pour se diriger ensuite vers l’Est en direction de New Britain puis suivre vers le Sud la vallée du fleuve Connecticut jusqu’à son embouchure à Old Saybrook, de nouveau sur la côte du détroit de Long Island. L’ensemble correspond à un trajet d’environ 400 km, sans qu’il soit toujours possible d’en déterminer les détours précis.
De nombreuses théories plus ou moins fantaisistes sont élaborées sur l’identité, le passé, ou la situation réelle du vagabond. Des articles de journaux parfois volontairement farfelus2 sont écrits sur le Leatherman, le faisant basculer déjà de son vivant vers le statut de personnage folklorique.
En 1884, un journaliste du Waterbury Daily American prétend faussement avoir découvert qu’il s’appellerait Jules Bourglay et serait originaire de Lyon en France. Cette identification fallacieuse est reprise fréquemment tout au long du xxe siècle.
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10: L’ANECDOTE D’UN ERRANT FANTOMATIQUE… QUE J’AI CONNU PERSONNELLEMENT ….À L’ARMÉE DU SALUT DE TORONTO …. L’HOMME QUI NOURRISSAIT SES TROIS POUPÉES AVEC UNE BIBLE OUVERTE AU DÉJEUNER… SON HISTOIRE…
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11: CHANSON DE PIERROT VAGABOND
Y A DES FOIS J’ME DIS
COUPLET 1
y a des fois j’me dis
qu’ça pas d’bon sens
d’vagabonder à 60 ans
de marcher dans l’noir avec ma guitare
ma poésie de gare en gare
quand j’rentre d’une église
ou y a des pauvres
qui dorment s’un banc
pis un joueur de piano
qui fait exploser l’mauvais temps
ca m’prend juste un mauvais café
pour me remettre à chanter
REFRAIN
si y a un Dieu dans le ciel
dessine un arc-en ciel
entre les couleurs des toilettes
des douches pis des poubelles
ben lavés des tous nus
quand ça vit pu dans rue
ça fait des anges de plus
avec des ailes au dessus
COUPLET 2
le joueur de piano
improvise toute la nuit
ca doit être ça
rêver du paradis
quand y a pris un break
y a un crotté comme moé
qui m’a crie please oh please
play a song from your guitar body
au milieu d’l’église
avec des pauvres
assis su l’banc
j’ai vu des casquettes tomber
des têtes pendant mon chant
la langue française
parfois ça r’ssemble
à des prières d’enfant
COUPLET 3
le long d’ma route
j’ai reçu tellement
de gestes de bonté
que ça m’déroute
j’ai tellement appris
des plus pauvres que moé
qui m’arrive d’avoir honte
de les quitter
j’peux pas croire
qu’une vieille église
perdue que’k part
dans l’noir
un pianiste des vieilles casquettes
un mauvais café noir m’ont donné la fierté
de chanter la gang de pauvres
qui ont pris soin de moé un soir
Pierrot
vagabond céleste
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12: DEUXIÈME CATÉGORIE DES VAGABONDS DE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ… LES ERRANTS AXIOLOGIQUES…
b) les errants axiologiques ont pour objectif de réformer leur société en vue d’une hiérarchie du pouvoir spirituel sur terre.
LA PEACE PILGRIM
Mais nous modéliserons l’errant axiologique par la vie et l’oeuvre de la peace pilgrin qui a vagabondé la route de 1953 à 1981… pour promouvoir la paix spirituelle.
Peace Pilgrim: An American Sage Who Walked Her Talk (1 hr documentary) – YouTube
Peace Pilgrim (– ) de son vrai nom Mildred Lisette Norman était une militante américaine pacifiste et végétarienne. Elle est l’auteur de Étapes vers la paix intérieure.
Elle commença en 1953, en marchant dans tous les États-Unis exprimant ses idées à propos de la paix et de la fin de la guerre, se faisant appeler « Peace Pilgrim ».
Peace Pilgrim avait pour seuls biens, les vêtements qu’elle portait sur elle et les choses qu’elle avait dans les poches de sa tunique bleue sur le devant de laquelle était écrit « Pèlerin de la paix » (PEACE PILGRIM) et dans son dos « 25 000 miles à pied pour la paix » (25,000 MILES ON FOOT FOR PEACE). Sans aucune organisation pour la soutenir, sans argent dans les poches, et sans demander pour de la nourriture ou un toit, elle n’a jamais manqué de rien en 28 ans de marche. Elle disait souvent : « Les gens sont bons » (Aren’t people good?). Elle parlait à tous ceux qui l’écoutaient de tout ce qui avait un rapport avec la paix : la paix entre les nations, la paix entre les gens et la très importante paix intérieure, qui était, selon elle, la source de la paix.
Quand elle parlait de ses idées de paix, elle se présentait simplement comme « Peace Pilgrim ». Son pèlerinage a duré presque trois décennies, en commençant pendant la guerre de Corée, puis durant la guerre du Viêt Nam, et même après. Elle mourut dans un accident de voiture en 1981 alors qu’elle était conduite pour un discours du côté de Knox (Indiana). Elle était en train de traverser les États-Unis pour la septième fois.
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13: TROISIÈME CATÉGORIE DES VAGABONDS DE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ… LES ERRANTS POÉTIQUES… LES PELERINS MYSTIQUES
Pèlerins russes et vagabonds mystiques avec Michel Evdokimov – YouTube
Récit d’un pèlerin russe (1/5) Extraits lus par Hélène Vetter – YouTube
moines errants qui n’ont pas d’endroit ou poser la tête… Adam et Eve ont été chassés du paradis… ils errent… la vie n’est pas sur terre… elle est ailleurs… a) … errances marquées par le châtiment (Adam et Eve, Cain) …châtiments ou mouvement de rédemption… pleurer sur ses péchés… b) des vagabondages qui sont marqués par la promesse (Abraham… tu iras dans le pays que je t’indiquerai… )… dimension métaphysique… on est en chemin, on est en route et il ne faut pas s’arrêter… le christ nous dit… JE SUIS LE CHEMIN… et le christ aussi était un vagabond mystique… il marchait tout le temps, il n’avait pas de lieu ou reposer la tête… c’est le mouvement même de la foi… le mouvement intérieur de la foi…qui est un mouvement qui nous porte vers l’autre… aimez-vous les uns les autres… un mouvement physique qui est allié à un mouvement métaphysique qui est la prière… la prière du coeur… COMMENT REMPLIR DES ESPACES VIDES DANS LA VIE? … la tradition orientale qui dit… priez avec quelques mots qui donnent l’essentiel du message (EGO SUM PAUPER, NIHIL HABEO, ET NIHIL DABO)…. (Fils de Dieu, aie pitié de nous pécheurs) … le vagabond mystique, le monde est son église… L’ERRANCE EST LE SYMBOLE DE CE QU’ON S’EST DÉTACHÉ DE TOUT …. l’attrait de l’espace infini comme les bretons devant l’océan… (démesure reliée à la géographie) … (les fols en Dieu russes… il y a une sagesse, ne vous laissez pas emporter par les folies de ce monde)
c)….. dont la danse de la vie et la beauté de la vie personnelle oeuvre d’art s’adresse d’abord à l’humanité oeuvre d’art en devenir au lieu de de se centrer sur une réforme morale ou éthique d’une société particulière. les errants poétiques ( le coureur des bois Thompson, Thoreau, Jean de La Fontaine, Khabir le vagabond céleste) …
14: BOUDHA
La véritable histoire de Bouddha Nat Geo 2013 NAT GEO HD Fr 2016 01 10 clo2 – YouTube
Siddhārtha Gautama (sanskrit ; pāli : Siddhattha Gotama), dit Shakyamuni (« sage des Śākyas ») ou le Bouddha (« l’Éveillé »), est un chef spirituel qui vécut au vie siècle av. J.-C. ou au ve siècle av. J.-C., fondateur historique d’une communauté de moines errants2 qui donnera naissance au bouddhisme.
Il naît à Lumbinî situé dans l’actuel Népal3, sur la route de Kapilavastu, la capitale du clan familial, dans l’actuel Teraïnépalais4, de Māyādevī et Śuddhodana, souverain des Śākyas appartenant à la caste des kṣatriyas guerriers et administrateurs, et fut actif dans les États de Kosala et Magadha au nord-est de l’Inde actuelle.
Il aurait vécu à peu près quatre-vingts ans, mais les traditions ne s’accordent pas sur les dates exactes de sa vie, que les recherches modernes tendent à situer de plus en plus tard : vers 623–543 av. J.-C. selon la tradition theravada, vers 563–483 av. J.-C. selon la majorité des spécialistes du début du xxe siècle5, beaucoup au début du xxie siècle envisageant un parinirvāṇa (mort du Bouddha) entre 420 et 380 av. J.-C.6. Tous les courants bouddhistes le considèrent comme le « bouddha pur et parfait » (samyaksambuddha)7 de notre ère, qui non seulement a atteint l’éveil, mais est capable de « mettre en branle la roue de la Loi » et de propager l’enseignement bouddhiste dans le monde. Son enseignement se transmit oralement pendant trois à quatre siècles avant d’être couché dans les textes du canon pali.
Le titre de Bouddha (en sanskritbuddha, « éveillé », participe passé passif de la racinesanskritebudh-, « s’éveiller ») lui aurait été accordé plus tard par ses disciples. Ainsi doté d’une majuscule dans la notation conventionnelle, ce titre désigne Shakyamuni afin de le différencier d’autres personnes nommées buddha pour avoir transcendé la dualité samsara/nirvāna selon le bouddhisme mahāyāna. Il est également connu pour être un tathāgata, « l’Ainsi-Venu/celui qui est venu/allé ainsi prêcher la bonne Loi » (Dharma).
15: LE VAGABOND DANS L’HISTOIRE
le vagabond… vague à longue distance, le mendiant vague à courte distance…
1: à quoi ressemble ce vagabond? (12.36)
2: au 16, 17ieme siècle, (époque moderne), le vagabond est en haillon, les gravures qui le mettent en scène et qui circulent beaucoup dans l’Europe… y a un vrai moment à partir du 17ieme siècle ou il vient d’aller en Allemagne, en Angleterre… en Espagne, en Italie, une circulation des images … tous se ressemblent, ils sont en haillons, ils portent des besaces (Sac long, ouvert par le milieu et dont les extrémités forment deux poches … Besace de pèlerin (anciennement) … ils ont souvent le corps affaibli , maladif, estropié, éclopé, aveugle, … parce qu’ils marchent tout le temps, quand même… ils ont un bâton comme les pèlerins … le bâton du marcheur effectivement, oui … le bâton ferré… ils ont des espèces de galoches, de gros sabots… pour permettre cette pérégrination, cette déambulation… (13.30)
3: D’ou vient ce côté nomade? …. après quoi courent-ils… du travail, de l’argent, des aides? … et bien, ils cherchent quelque chose … typiquement au Moyen-âge… un village est ruiné par exemple par une épidémie , par un orage de grêles sur une récolte et les gens n’ont plus rien, donc se mettent en route… ils vont chercher, ils vont quêter leur pain… c’est-à-dire trouver à l’extérieur s’ils auront quelque chose… alors il arrive également que les travailleurs agricoles soient itinérants … une structure du travail agricole ancien qui est un travail d’itinérance… donc là y peut voyager de ferme ewn ferme pour trouver quelque chose… mais on peut les assimiler avec des vagabonds, mais ils ne sont pas tout à fait les mêmes vagabonds que ceux qui partent à la dernière extrémité (14.17)
4: et puis, il y en a quelques uns, un tout petit groupe, qui partent par plaisir et ça existe encore maintenant… mais c’est une très petite minorité… (le clochard héroique ou céleste comme aurait dit Kerouac) LES CLOCHARDS ROMANTIQUES… OUI… (14.32)
5: est-ce qu’on peut dire que ces clochards qui sont errants sont aussi à la recherche d’abri et de soutien? oui naturellement, ce sont des êtres humains comme les autres… On voit des hospices naître peu à peu, des asiles… mais les hospices, les asiles qu’on voit naître sont plutôt des lieux d’enfermement , plutôt de répression que d’entraide… parce que y a un phénomène sur lequel on peut dire un mot qui est que ces pauvres, ces vagabonds , ces indigents sont aussi rejoint par des individus plus complexes, par exemple, le nombre de déserteurs des armées, à mesure que les guerres se développent… ET LES FAUX PÈLERINS… quelques criminels aussi.. (15.21)
6: ce qui fait que, très vite, un sentiment va naître… dans la population et dans l’imaginaire (le maillage judiciaire est plus leste qu’aujourd’hui et il est plus facile d’échapper à une juridiction en se sauvant) … ce qui fait qu’effectivement, la notion de gueux , celle de bas-fond qui émerge à partir du 19eme siècle, vont devenir en quelque sorte des catégories attrape-tout dans lesquels on va mêler l’ensemble de ces irréguliers et de ces personnalités déviantes au nombre desquels, bien sûr, les vagabonds et les pauvres (15.53)
7: la peste noire en 1350 a complètement bouleversé le paysage… Dans une certaine mesure on peut penser que c’est à ce moment-là qu’apparaissent les vagabonds… alors on se demande aussi, pourquoi la peste? … On sait pas du tout à l’époque… et donc on se dit … la peste, c’est peut-être le bon dieu… mais quand on a dit le bon dieu… on se demande qui c’est? … est-ce que c’est pas au juste ces gens qui errent qui apportent leur souffle , le souffle de l’épidémie? … (16.40)
8: les travaux de Michel Foucault sur cet enfermement qui apparaît au milieu du 17ieme siècle… l’hôpital général est apparu au milieu du 17ieme , mais il avait été précédé de tentatives de répression des pauvres car ils gênent ces pauvres… ils dérangent la société à un moment ou la sédentarisation devient une valeur de plus en plus forte… au moment ou le travail est investi d’une vertu de plus en plus forte, ils dérangent un ordre social qui tend à se constituer en dehors d’eux… ils sont des inutiles, ils sont des surnuméraires , ils sont des inutiles au monde comme on dit. à l’époque, d’ou la nécessité et la suspicion les fera toujours … sont-ils si pauvres que ça? ne sont-ils pas en train de profiter , d’ou la nécessité effectivement de l’étiquetage , puis de l’enfermement (17.26)
9: et plus on va avancer dans le temps, car c’est la bourgeoisie qui prend le pouvoir après la révolution française… leur statut est de plus en plus mis en cause… en quelque sorte, des pauvres… mais elle commence bien avant la révolution, dès l’hôpital général (le règne de Louis X1V, 1656 ) parce qu’on les enferme … on les met en prison parce qu’ils gênent… (17.58)
10: on envoie les vagabonds et les mendiants aux galères. ..les hommes ne voulaient plus aller aux galères au 18ieme siècle parce que c’était un métier d’homme-machine …on y envoyaient les pauvres, les mendiants-vagabonds parce qu’on avait besoin d’hommes… (32.38)
11: sous Napoléon ier, on va voir inscrire dans le code pénal UN DÉLIT DE VAGABONDAGE… l’empire va généraliser les dépôts de mendicité… dans lesquels on devait enfermer et mettre au travail, les pauvres, les mendiants, les vagabonds… avec cette valeur du travail de plus en plus majeure… les évangiles… si tu ne travailles pas, tu ne mangeras pas… ceux qui ne travaillent pas, ce sont des mauvais… donc en particulier les vagabonds,… (35.16)
12: 1840, l’invention des bas-fonds… vagabond, mendiant, pauvre, vice, prostitution, monde du crime… dimension policière du phénomène… fondements des barricades, les misérables… hugo… anti-roman des lumières… (37.57)
13: clochards … tendresse… début 20ieme siècle… positif… versant lumineux… 1895… personne instable… transcendé… George Simenon… dépositaire d’une forme de liberté… protection sociale, état de providence… le nombre de clochards diminuent… industrialisation… philosophiquement, de manière antique ont fait le choix d’une vie en marge… on veut le penser … LE CLOCHARD PHILOSOPHE… SE SONT MIS EN ROUTE POUR FUIR LA SOCIÉTÉ… Becket, en attendant Gotod (1950)
14: Kerouac…. clochard céleste… heapies… …. puis SDF…. à partir des années 1970 … on se dit… ce sera peut-être moi un jour…
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16) Les cimetières sont des lieux… ou les pierres tombales abs-jetales… s’échangent des débris de la mémoire du coeur…. des socles abs-jetaux des humains disparus qu’elles abritent …. sous la danse quanto-cosmologique … de leurs champs de rêvons … libérés, vagabonds et heureux …. parce qu’enfin libres d’inventer … à nouveau…. de nouveaux multivers de rêves big bangs …. en quête d’abs-jets … et/ou …. de socles abs-jetaux poétisables …. d’Événements Big.Bang … comme le dit si bien Michel …. hors temps, hors réalités, hors servitudes… parce que… de nouveau … avec la chance d’être encore poétiques.
39 : Et …dans les mots d’aujourd’hui, je dirais que… ce sont ces nuits dans les cimetières ….
à abs-mmuniquer avec les abs-jets-pierres-tombales…
Qu’est-ce que ça veut dire abs-mmuniquer? …. ça veut dire je refuse de communiquer … Je veux que la partie abs-ente de moi-même … hors histoire, hors temps… hors réalité, hors servitude… se métamorphose de mon vivant… comme le dit Michel… en champs de rêvons pour danser avec d’autres champs de rêvons… qui surgissent… soit des objets devenus abs-jets… soit des socles humains que je rencontre sur ma route…. devenus … aspirants… à un rêve big bang… ou soi-même… des TOMBES ABS-JETALES… PARCE QU’ELLES NE SONT QUE DES SOURCES DE CHAMPS DE RÊVONS… (34.03)
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40 : Donc… ce sont ces pierres tombales abs-jetales…
qui font de Pierrot le vagabond céleste. … un abs-vivant …
OU … DIT AUTREMENT …. CE QUI DEVIENDRA À LA FIN DU TRAITÉ DES ABS… UN ABS-CHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE.
Les nuit à dormir dans des cimetières ont fait de mon corps un errant poétique, handicapé de toute errance axiologique comme de toute errance fantomatique… hors temps, hors réalité hors servitude… qui rejoint la phrase quand j’étais petit gars…. ego sum pauper, nihil habeo et nihil dabo… Je suis pauvre, je n’ai rien, je ne demande rien…
Le socle abs-jetal de mon rêve big bang étant devenu un rêve encore plus dansant la beauté de la mort que ma propre ABS-MORT elle-même (35.00)
41 : que quand on est un abs-chétype hologrammique, on a l’honneur d’être un abs-mort… c’est-à-dire que… on déguste une énigme… que je ne comprends pas encore… mais je sais que lorsque je quitte, le champ historique d’une vie humaine … ou DES ERRANTS AXIOMATIQUES qui se battent pour une carrière, pour l’argent, pour une maison …écrasent DES ERRANTS FANTOMATIQUES … à qui on donne aucune chance,,, ET ….
qui sont souvent des enfants… je sais que L’ERRANT POÉTIQUE…… réussit celui-là à tendre la main pour donner de l’espérance à l’errant fantomatique, surtout si c’est un enfant… (35.47)
42 : POURQUOI DORMIR AVANT TOUT DEVANT DES TOMBES D’ENFANTS?
PARCE QUE CE SONT DES ABS-JETS DE CHAMPS DE RÊVONS FANTOMATIQUES….
…. DES RÊVES BIG BANG BRISÉS … INFINIMENT BRISÉS ….MAIS FRAGMENTS FRACTAUX HOLOGRAMMIQUES MALGRÉ TOUT … qui crient dans les vents de silence impossibles,… une POÉSIE DE LA DÉTRESSE DANS TOUTE SA RÊVANCE RÉENCHANTABLE …ou se conte….. par la condition humaine même… le …. IL ÉTAIT UNE FOIS … d’une réparation par le coeur … par un RÊVE BIG BANG du coeur…… UN …. JE TE DEMANDE PARDON… d’une marche des errants poétiques vers… une humanité oeuvre d’art ……. QUI DEMANDE PARDON… AU NOM DU DROIT,,, à l’errance poétique pour tous sur cette terre. . (36.52)
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17: LES TROIS FORMES D’ERRANCE ET LEURS TROIS FORMES DE RÊVONS … FANTOMATIQUE(FRÊLONS) … AXIOLOGIQUE (GRÊLONS) POÉTIQUE (K-WALIONS)
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A GLOSSAIRE CONSTELLAIRE … DU TRAITÉ DES ABS ….AOUT 2021… 236 ÉTIQUETTES
AB
ABS
ABS-BIG BANG NANO-K-OSMOLOGIQUE
ABS-CEPT DU K-ŒUR
ABS-CEPT DU K-ŒUR
ABS-CEPTISATION D’ÉTRANGÉITÉ
ABS-CHÉS HOLOGRAMMISÉS DU K-OEUR
ABS-CHÉS K-WALIENS DE L’ENFANCE
ABS-CHÉS POST-QUANTO MULTIVERSIELS DU K-OEUR
ABS-CHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE
****10
ABS-CHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE FRACTAUX DU K-OEUR
ABS-CHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE MULTIVERSIELS DU K-OEUR
ABS-CONTE
ABS-DÉE
ABS-DOUANE BIG BANG
ABS-FFECTS MULTIVERSIELS DU K-ŒUR
ABS-FFECTS ONTI-KHA-TIFS DU K-ŒUR
ABS-LOGIE DE PAIX
ABS-LOGIE DES TRANSMAGES
ABS-JET DU K-OEUR
ALB-LOGIE DU K-OEUR
***20
ABS-MANITÉ K-OSMOLOGIQUE
ABS-MÉTRIE
ABS-MEUR
ABS-MITIÉ ŒUVRE D’ART DU K-OEUR
ABS-MMUNICATION DU K-OEUR
ABS-MOTION
ABS-NALOGIE HOLOGRAMMIQUE DES DÉBRIS MULTIVERSIELS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR
ABS-OGRAPHIE
ABS-ONTI-K-HATIVITÉ MÉTAPHYSIQUE D’UN RÊVE BIG BANG
ABS-PPAREIL ATTRACTIF MULTIVERSIEL DU K-OEUR
ABS-RATIONNEL DU K-OEUR
***30
ABS-RÊVANCES ENCHANTÉES
ABS-SPACE
ABS-TTAQUE D’ÊTRE
ABS-TÉFACTS DE RÊVONS DU K-OEUR
ABS-TÉGORIE
ABS-TEMPOREL
ABS-TERFACE ABS-MÉTRIQUE
ABS-TERNITÉ
ABS-TISTE ABS-TIVISTE ABS-MANISTE
ABS-TITÉ DU K-OEUR
***40
ABS-TISTE DU K-OTIDIEN
ABS-TITUDE
ABS-TOLOGIE
ABS-TOLOGIE DES K-WALIAS DES FRÉMISSEMENTS DU K-OEUR
ABS-TOMES RÊVONS
ABS-TRACTEURS ÉTRANGES D’UN RÊVE BIG-BANG
ABS-VÉNEMENT ABS-XIOMATIQUE MÉTAPHYSIQUE
ABS-XISTENCE
ABS-XIOMATIQUE
ABS-XIOME MULTIVERSIEL
****50
AL-GORITHME DE JUSTICE SOCIALE PLANÉTAIRE DU K-OEUR
ALLUMEUR DE K-OEUR RÉVERBÈRE
AMITIÉ ŒUVRE D’ART
AMOUR ŒUVRE D’ART DU K-OEUR
ARC-EN-CIEL K-WALIATIF DU K-OEUR
ARCHITECTONOE K-ONSTELLAIRE PAR LA POIÉTIQUE D’UN BLOGUE
ART DE L’ERRANCE SOCIALE DU K-OEUR
AVANT-BIG BANG
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BILLOTS DE L’HUMANITÉ ERRANTE
BLOGUIÉTIQUE
****60
BROSSES D’ÊTRE ET ABS-TTAQUES D’ÊTRE
BRUISSEMENTS BRAISIQUES
BULLES D’ÉTRANGETÉS ABS-TOLOGIQUES
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CARCASSE AXIOLOGIQUE
CARTOGRAPHIE DE RÊVONS
CERVEAU-ASTRONAUTE
CERVEAU K-ANTO-K-OSMOLOGIQUE
CÉZANNISATION DU RÉEL
CHAIR DU K-OEUR
CHAMPS K-ARTOGRAPHIQUES
**** 70
CHAMPS K-ONSTELLAIRES DE RÊVONS
CHAMP K-ONSTELLAIRE DÉCLENCHEUR D’UN RÊVE BIG BANG
CHAMP K-ONSTELLAIRE FRÉMISSÉ PAR LES K-ORDES
CHAMP DE FORCES AB-CELTUEL
CHAMP DE MINE K-ONSTELLAIRE
CHAMP SYMPHONIQUE DE DÉ-K-OHÉRENCE K-ANTO-K-OSMOLOGIQUE
CHAMP TRANS-KALLAIRE DU MULTIVERS
CHANSONS HOLOGRAMMIQUES
CHANTS ABS-CEPTUELS
CHASSE-MISÈRE
**** 80
CLÔNES FRACTAUX DU MULTIVERS
CODE HOLLOGRAMMIQUE DU 2.7K…
CO-INTELLIGENCE DES PARTICULES SUB-ATOMIQUES
COMMUNAUTÉ DES INVISIBLES
CONDITION HUMAINE D’ABS-TERRANCE
CONQUÊTE INFRA-SPATIALE DU MULTIVERS
CONSCIENCE FRACTALE
CONSTELLATION GLOSSAIRIQUE
CONSTELLATION SCALAIRE DE LA FORME CONTE
CORPS-RÊVE (CORPS VU COMME UN RÊVE DE LIBERTÉ ŒUVRE D’ART
*** 90
CRI DE MUNCH INVERSÉ
CRIME CONTRE L’HUMANITÉ ERRANTE
CRYPTER LE MULTIVERS
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DANSE D’ABS-CEPTS
DANSE DE L’HOLOGRAMMIQUE CRÉATION
DANSER POÉTIQUEMENT PAR SES LARMES DE JOIE
DANSE SYNCHRONI-VIE-TALE
DANSE ABS-MÉTRIQUE
DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR
DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-ORPS
*** 100
DÉCHIRURE DANS LE RÊVE OU S’INSÈRE LE BIG BANG SU MULTIVERS
DÉCLENCHEURS ABS-DUCTIFS
DÉCRYPTAGE DU RÊVE BIG-BANG
DE L’ONTI-KE À L’ONTI-KHA-TION DE TOUTE VIE PERSONNELLE ŒUVRE D’ART
DÉSHOBBIATION DE L’O.N.U.
DÉSIRS ENCORDÉS PAR LA FORCE D’UN CHAMP K-ONSTELLAIRE
DÉSIRS INTRIKÉS
DESSINER UNE PORTE SUR LE K-OEUR
DÉS-INSTUTIONNALISATION DU CERVEAU-ASTRONAUTE
DÉ-STRATIFICATION DU CERVEAU NANO-CITOYEN
*** 110
DEUX ASSEMBLÉES DES JUSTES (39 FEMMES, 39 HOMMES)
DOCTORAT ŒUVRE D’ART
DOUCEUR DES VIES ANONYMES DANSANT LA BEAUTÉ DU MONDE
DRAMATURGIE DES ABS-TÉFACTS.
DROIT DE LA SCULPTATION
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EFFETS D’AGRÉGATIONS DE NANO-INTENTIONNALITÉS
ÉMERGENCE DE K-WALIAS-ABS-RÉALITÉS
ÉMERGENCE DES FORMES FRAÎCHES PAR LA NON-TRICHERIE
ENCHANTEMENTS ONTI-KHA-TIFS
ENCORDEMENT DES IMPOSSIBLES
*** 120
ÉNERGIE HOLOGRAMMIQUE
ENFANTS-ERRANTS-FANTOMATIQUES
ENGAGEMENT COSMONAUTOLOGIQUE
ÉPOPÉE DE L’ONTI-KHA-TIF
ÉNIGME MULTIVERSIELLE TRANS-RÊVONS
ÉQUITABILITÉ DES TROIS PEINTRES
ERMITE DES FORMES KANTO-K-OSMOLOGIQUES
ERRANCE-ABS-CHÉTYPE-HOLOGRAMMIQUE
ERRANCE FRACTALE
ERRANCE POÉTIQUE
*** 130
ERRARE/ITERARE
ÉTIQUETTES ABS-JETUELLES FLOTTANTES
ÉTIQUETTES DÉCHIQUETÉES
ÉTIQUETTES FER-DE-LANCE D’UN RÊVE BIG BANG
ÉTIQUETTES-LABORATOIRES
EUPORIES D’UN RÊVE BIG-BANG
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FEU DE CAMP DES CONTEURS SUR LA MONTAGNE DU POINT BIG BANG
FEU D’HUMANITÉ
FICTION POÉTIQUE AXIOMATIQUE
FIL D’OR BLOGUIÉTIQUE
*** 140
FISSURE DU TEMPS
FLOTTEMENT-FRÉMISSEMENT SYMPHONIQUE DU CHAMP K-ONSTELLAIRE
FLUIDITÉ D’UNE CONSCIENCE EN ERRANCE COSMIQUE
FLY-BEEN (Michel le concierge)
FONDEMENT ONTI-KHA-TIF DE LA BEAUTÉ DU MONDE
FORME BIG-BANG D’UN RÊVE-RÉCIT
FORMES FRACTALES
FRACTALES ONTI-KHA-TIVES
FRACTALISER L’HUMANITÉ
FRACTURE DE LA CONSCIENCE
***150
FRAÎCHEUR DES FORMES IMMUNICATIVES
FRAÎCHEUR INOUIE D’UNE FORME IMPOSSIBLE
FRÉMISSEMENTS ABS-TOLOGIQUES DES K-WALIAS MULTIVERSIELS
FRISSONNEMENT MULTIVERSIEL
FRONTIÈRES ENTRE LES DÉMUNIS ET LES MUNIS DE LA TERRE
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GALAXIE DE LA PROPÉDEUTIQUE
GENÈSE DE LA NON-TRICHERIE
GESTALT UNIVERS/MULTIVERS
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HOLOS-RÊVONS
HUMANISME ÉPIQUE
*** 160
HUMANISME HOLOGRAMMIQUE
HUMANITÉ CO-RESPONSABLE DU SORT DU PLUS PETIT
HUMANITÉ ERRANTE
HUMANITÉ ŒUVRE D’ART
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ILOT D’ERRANCE POÉTIQUE
IMAGE-TRANSMAGE-TRANSGRAMME
IMPLOSION DES NANO-ENJEUX
INCENDIE DE BIENVEILLANCE PLANÉTAIRE
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JARDIN K-ONSTELLAIRE
JARDIN-RÊVOIR
*** 170
JARDINIÈRE ABS-CEPTUELLE DU PAYS ŒUVRE D’ART
JE HOLOGRAMMIQUE
JURY-LAB
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KANTICATION DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR
K-OEUR
KOSMO-GÉNÈSIE
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LARMES DE JOIE
LETTRE K
LIBERTÉ BIG BANG SUR TERRE
L’HOMME À L’ORGUE DE BARBARIE
*** 180
LOIS ABS-FFECTUELLES
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MAÎTRE DES SONGES
MATRICE DE LA FRAÎCHEUR DES FORMES
MÉMOIRE DU K-OEUR ET MÉMOIRE DU K-ORPS
MÉTAMORPHOSE DE LA FORÊT DES DÉSIRS
MÉTAPHYSIQUE DES K-WALIAS
MÉTAPHYSIQUE DU K-OEUR
MÉTAPHYSIQUE ONTI-KHA-TIVE
MISE EN A-PESANTEUR DE LA MÉMOIRE DÉCHIQUETÉE
MISE EN ÉMERGENCE D’ÉTIQUETTES FLOTTANTES
*** 190
MISSION SOCIALE POÉTIQUE
MYSTIQUE DU RÊVE DE L’AUTRE
MONSIEUR 2.7K?
MULTIVERS DES ABS
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NANO-CHAMPS DE FORCE
NANO-MATRICE
NANO-PELLETEUR (MICHEL LE CONCIERGE)
NON-TRICHEUR ŒUVRE D’ART
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OMBRE LUMINEUSE D’UN RÊVE BIG BANG
ONDE DE BIENVEILLANCE RELIÉE AU 2.7K?
*** 200
ONTIKE
ONTI-KHA-TION DE L’HUMANITÉ
OREILLE DU ?
PASSAGE DE L’ONTIKE À L’ONTI-KHA-TION
PASSEUR DE LARMES SACRÉES
PAYS ŒUVRE D’ART
PHILOSOPHIE DE LA NANO-MODERNITÉ
PHILOSOPHIE DE L’ERRANCE
PHILOSOPHIE D’EN BAS (Michel le concierge)
PIERROT VAGABOND
*** 210
PITON DE LA LIBERTÉ
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QUATRE QUESTIONS DE LA VIE PERSONNELLE ŒUVRE D’ART
QUEL EST TON RÊVE?
Q-WALIA
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RAPPORT POÉTIQUE À L’ARGENT
RÉCEPTEUR-ACCIDENT
RECOHÉRENCE DE L’IRRÉEL
RÉ-INVENTION DE L’HUMANISME VU DE L’ESPACE
RÈGLE DES 3 WOWS
*** 220
RÊVE BIG-BANG
RÊVE ŒUVRE D’ART
RÊVE QWALIAS RÊVONS
RÊVONS (FRÊLONS, GRÊLONS ET K-WALIONS)
RIEN
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SAUT NANO-K-OSMOLOGIQUE MULTIVERSIEL
SAUT RELATIONNEL ONIRIQUE
STATION SPATIALE DU K-OEUR
SYNCHRONI-VIE-TÉ MULTIVERSIELLE OPÉRATOIRE
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TRANSMAGES
**** 230
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VAGABOND CÉLESTE
VAGABONDER
VIE PERSONNELLE ŒUVRE D’ART
VILLAGE ŒUVRE D’ART FRACTAL
VOILE D’IGNORANCE
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WOW-T=2.7K?