à suivre…
Pierrot vagabond
au nom de par et pour
notre équipe de recherche
(Auld, Woodard, Rochette)
à suivre…
Pierrot vagabond
au nom de par et pour
notre équipe de recherche
(Auld, Woodard, Rochette)
AXIOME POÉTIQUE FICTIONNEL DU MULTIVERS… (3303) L’axiome fondateur du multivers porte en corollaire les débris de la mémoire du corps (qualis) devenant à cause de la variable multiversielle un débris de la mémoire du cœur (qwalias) fondement du frissonnement ontologique du champ constellaire du non-tricheur (ontikhation) déployant par épistémologie poétique multiversielle les énigmes métaphysiques où la substance scholastique autant qu’accompagnant les lumières univoques (Descartes, Leibniz, Spinoza) entre parenthèses désenchantées… de là l’émergence de la philosophie d’en bas qui laisse les champs cartographiques (les 5 sens et l’empirisme, le cerveau et le rationalisme, le viscéral et le pulsionnalisme) aux affres agonisantes de la philosophie d’en haut.
à suivre…
Pierrot vagabond, au nom de par et pour notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
ARSENAL AXIOMATIQUE SIGNÉ COMME
UN ABCEPT FICTIF POÉTIQUE
ABCEPTS PASCALIENS (GaelleEteme)
Le doctorat avance lentement, mais il avance.. car l’invention d’abcepts du cœur dans un contexte multiversiel présuppose une très longue gestation de néologismes à définir abceptuellement plutôt que conceptuellement et cela autant épistémologiquement, ontologiquement que métaphysiquement. (3322)
Le rêve est multiversiellement réversible, parce qu’abjectal et transgrammiquement qwalien… Un abcept est un personnage de conte, un champ constellaire qui gonfle comme la voile d’un bateau sous le vent incandescent des énigmes de la beauté du monde… cadcades, eau fraîche, source, débris de mémoire du cœur… comme un enchevêtrement d’inouis… curieusement… le multivers dissout l’être… mais pas le cela est. Pourquoi?… Et si nous étions des fractales de fractales d’incandescentes probabilités nulles… Et si nous étions fractalement l’humanité œuvre d’art? (3323)
ABCEPTUALISATION DE LA LIBERTÉ PAR LE CŒUR…
L’abceptualisation (fondement épistémologique d’un doctorat œuvre d’art) d’un arsenal axiomatique signe en majeur la poésie comme désistement d’une base conceptuelle (parce qu’issue de la raison) , explorant une méthodologie du cœur comme si la philosophie abceptuelle s’imaginant habiter quanto-cosmologiquement le cœur d’un boson de Higgs pour être témoin du fascinant multivers dont les débris de la mémoire (qualias-qwalias) constituait en soi une œuvre d’art aux ouvertures métaphysiques transgrammiques, l’accident prenant folie d’une substance et la substance prenant métamorphose d’accident, dans une infinité de rêves big bang dont l’argumentaire se déploie comme les ailes d’un goéland, hors temps, hors réalité, hors servitude. (3310)
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ARSENAL AXIOMATIQUE ABCEPTIUEL POÉTIQUE HIÉRARCHISÉ
1) Imaginons que le multivers, en ce moment hypothèse forte d’un grand nombre de scientifique soit très… très… très…. fortement probable par le croisement même de l’inflation éternelle, de la théorie des cordes et de la matière noire.
2) Imaginons que le corps d’une personne humaine puisse être cartographié multiversiellement en quatre zones cartographiques… trois stellaires (les 5 sens, le cerveau et le viscéral) et une stellastique (le cœur).
3) Imaginons que seul la région stellastique du cœur puisse être dotée d’un champ constellaire lui permettant de vivre par ABCEPTS (ce que la sociologue Gaelle Eteme nomme DES ABCEPTS PASCALIENS) de très beaux morceaux d’anthologies sous forme de constellations de débris du cœur qui raconte le multivers dans sa danse infinie de big bangs.
4) Tout le doctorat de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) pourrait se problématiser sous l’angle suivant: « Comment passer du cœur de la personne humaine œuvre d’art au cœur de l’humanité œuvre d’art par l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire tout en explorant l’énigme du multivers sous l’algorithme de justice sociale wow-t=2.7k? »
5) Se pourrait-il que dans cette transgammerie des débris du cœur où l’accident se brûle d’essence les 5 sens se font explorateurs du cœur qui lui peut enfin, par pure réciprocité adventielle (dans le sens de raison suffisante de Leibniz) se faire initiateur multiversiel des 5 sens par des accidents-essentialisés de synchroni-vieté qWaliens.. et cela par la seule puissance même de l’onti-kha-tion d’une vie personnelle œuvre d’art qui maintient sa décision de ne pas tricher avec son rêve big-bang protégé par un champ constellaire d’une puissance quanto-cosmologique inédite?
C’est en ce sens, que par le cœur de Michel le concierge, l’homme qui chante, la philosophie d’en haut basée sur la logique de la raison s’incline existentialement et multiversiellement devant l’invention de la philosophie d’en bas , parfum qWalien d’une logique abceptielle et transgrammée du cœur.
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Pierrot vagabond
au nom de par et pour
notre équipe de recherche
Auld, Woodard, Rochette
LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE OU LA DÉCOUVERTE-CONQUÊTE DU COEUR MULTIVERSIEL PAR UNE HUMANITÉ OEUVRE D’ART SCULPTÉE PAR L’ALGORITHME DE JUSTICE SOCIALE « WOW-T=2.7K?» FONDEMENT MÊME D’UNE ERRANCE POÉTIQUE TRANS-HOLOGRAMMÉE PAR UNE MÉTHODOLOGIE DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU COEUR QUANTO-COSMOLOGIQUE.»
YOU TUBE
LA MAGIE DU COSMOS 4/4
UNIVERS OU MULTIVERS
DOCUMENTAIRE ASTRONOMIE
TRANSCRIPTION DU TEXTE DU VIDEO
INTRODUCTION
Derrière la réalité quotidienne, il y a un monde fascinant derrière lequel il apparaît que notre perception de l’univers EST FAUSSE. Le physicien Brian Greene nous emmène dans un voyage qui bouscule les lois de l’expérience humaine.
Pourquoi ne voit-on jamais les évènements se dérouler à l’envers? Selon les lois de la physique, c’est pourtant tout à fait possible. Cet autre monde transparaît quand on explore les phénomènes les plus extrêmes du cosmos. DES TROUS NOIRS AU BIG BANG au cœur même de la matière. Ici, le vide est le siège d’une activité intense. Le monde en trois dimensions n’est peut-être qu’une illusion. Et il n’y a pas de distinction entre présent, passé et futur. Mais comment Est-ce possible? Comment pouvons-nous nous tromper à ce point sur quelque chose d’aussi familier?…. C’est une perspective révolutionnaire qui ouvre les portes à une multitude de possibles.
ET SI DE NOUVEAUX UNIVERS NAISSAIENT CONSTAMMENT? Dans ce scénario, le big-bang n’est pas un évènement unique. Et si notre univers était constitué de nombreuses réalités parallèles? Nous avons tous un double quelque part, vous, moi, tout le monde. Aujourd’hui, dans la magie du cosmos, univers ou multivers?
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LA MAGIE DU COSMOS
D’après le livre «la magie du cosmos» de Brian Greene
New York… une ville réputée sans égal. Une ville de 8 millions d’habitants, elle abrite d’innombrables bâtiments, structures et monuments, des édifices uniques… du moins le croit-on. L’UNICITÉ est une idée tellement familière qu’il ne nous ne vient même pas à l’esprit de la mettre en doute. L’expérience nous apprend que les gens et les objets sont uniques. Autrement, quel intérêt y aurait-il à visiter des musées et à collectionner des chef d’œuvres?
ET POURTANT, UNE NOUVELLE VISION DU COSMOS SE DESSINE. Une vision dans laquelle RIEN N’EST UNIQUE. Ça ne veut pas dire que les tableaux de maîtres sont des copies. En fait, je vous parle d’une chose bien plus profonde. Une nouvelle vision du cosmos qui remet en cause la NOTION MÊME D’UNICITÉ et dans laquelle LES DOUBLES SONT INÉVITABLES. Et j’irai plus loin encore. Il existe peut-être des doubles non seulement des objets, mais aussi de vous, de moi, de tout le monde.
Mais si cette vision est exacte, OÙ SE TROUVENT CES DOUBLES? Et pourquoi ne les a-t-on jamais vus? La réponse se trouve peut-être en dehors de notre univers. A l’origine, le mot univers désignait l’ensemble de tout ce qui existe. Hier encore, la notion d’univers multiple, le fait qu’il puisse y avoir plus d’un tout semblait impossible. Mais, si on pouvait aller au-delà de notre système solaire, au-delà de la voie lactée, et même au-delà de galaxies distantes, par delà les limites de l’univers observable, peut-être constaterait-on que c’est faux. Peut-être découvrirait-on que notre univers n’est pas unique., qu’il en existe d’autres. En fait, peut-être que D ENOUVEAUX UNIVERS SE FORMENT À TOUT MOMENT. Peut-être sommes-nous plongés dans un océan en expansion où les univers se multiplient, UN MULTI-VERS.
Si on pouvait visiter ces autres univers, on s’apercevrait sans doute que certains possèdent des propriétés de base qui nous sont si étrangères que la matière telle qu’on la connaît ne pourrait y exister. D’autres pourraient y comporter des galaxies, des étoiles, voire une planète d’apparence familière, mais avec des différences notables.
Si le multivers recèle un nombre infini d’univers, il existe forcément quelque part UN MONDE PRESQUE SEMBLABLE AU NÔTRE, à quelques détails près. On peut par exemple imaginer qu’un autre Brian Greene, un autre moi-même, y ait choisi une autre voie. SI LE MULTIVERS EST RÉELLEMENT INFINI, ça ouvre tout un tas de possibilités qu’on a du mal à imaginer. Quelque part ailleurs il y a des Allan Guths qui ont la même tête que moi , qui pensent et agissent comme moi. Et puis il y a des Allan Guths qui sont presque pareils qui pensent et qui agissent presque comme moi. EST-CE DE LA SCIENCE? D ELA MÉTAPHYSIQUE? DE LA PHILOSOPHIE? DE LA RELIGION? Les physiciens ont tendance à ne pas se poser ces questions. Ils se contentent de suivre la logique. Et c’est là qu’elle semble mener.
Aussi étrange et troublant que puisse paraître le concept du multivers, un nombre croissant de chercheurs pense qu’il pourrait constituer la dernière étape d’une longue série de bouleversements majeurs de notre vision du cosmos.
A une époque, on pensait que la terre était au centre du cosmos et que tous les autres astres tournaient autour de nous. Puis vinrent des savants comme Galilée, Copernic qui montrèrent que c’est le soleil et non la terre qui est au centre de notre système solaire. Et notre système solaire, ce n’est qu’une petite région à la périphérie d’une gigantesque galaxie. et notre galaxie, c’est l’une de CENTAINES DE MILLIARDS DE GALAXIES QUI COMPOSENT NOTR EUNIVERS.
Voyez-vous, toutes ces idées semblaient extravagantes quand elles ont été émises, alors qu’aujourd’hui, on ne les remet plus en question. Peut-être en est-il de même du concept de multivers. Peut-être faut-il simplement faire évoluer notre perception du cosmos.
D’un autre côté, certains scientifiques pensent que le multivers n’est qu’une impasse pour la physique. «Je suis très mal à l’aise avec le multivers… cette idée doit encore beaucoup murir avant de devenir concrète. Il existe , mettons, comme les anges pourraient exister… s’il faut parier, je dirais que le multivers est plutôt gagnant. Il y a de bonnes chances que le multivers soit réel et que dans cent ans les gens en soient convaincus.
D’OÙ NOUS EST DONC VENUE CETTE IDÉE ET DE QUELLES PREUVES DISPOSE-T-ON?
Plusieurs découvertes laissent à penser que nous ferions véritablement partie d’un multivers. La première d’entre elles est relative à la théorie communément admise des origines de notre univers, LE BIG BANG. selon cette théorie, notre univers se serait formé il y a environ 14 milliards d’années sous l’effet d’une immense explosion. Au fil de milliards d’années, l’univers s’est ensuite refroidi. La matière s’est condensée et a donné naissance aux étoiles, aux planètes et aux galaxies. Suite à cette explosion initiale, l’univers continue aujourd’hui à s’étendre. Mais, si on pouvait remonter le cours de l’histoire jusqu’au commencement de l’univers, on découvrirait que la théorie du big-bang ne nous dit rien de ce fameux bang initial qui a expulsé la matière dans toutes les directions.
On appelle ça la théorie du big-bang mais ça ne nous dit rien sur le bang lui-même sur ce qui a pu faire bang, pourquoi, ni sur ce qu’il y avait avant.
QU’EST-CE QUI A ALIMENTÉ CETTE VIOLENTE EXPLOSION? Quelle est la force qui a dispersé la matière? C’est en cherchant les réponses à ces questions que les scientifiques se sont trouvés confrontés À L’IDÉE D’UN MULTIVERS. Et c’est un physicien du nom d’Alan Guths qui, un peu par hasard, a contribué à poser les bases de ce concept. Aujourd’hui, il enseigne au MIT , mais en 1979, ce jeune chercheur et son collègue, Henri Thai avaient formulé une nouvelle hypothèse sur la façon dont s’étaient formées les particules aux premiers instants de l’univers.
Henry s’est demandé si ce nouveau processus auquel nous pensions pouvait avoir une influence sur l’expansion de l’univers. Les deux hommes n’avaient pas pour objectif d’étudier le taux d’expansion de l’univers dans les premiers instants après le big-bang. Mais la question d’Henri Thai amène Alan Guths à revoir une nouvelle fois leurs calculs. « J’ai veillé très tard cette nuit-là et j’ai refait soigneusement les calculs pour m’assurer que tout était exact.» Au fil des heures, le physicien découvre que quelque chose d’extraordinaire dans les équations décrivant comment DE NOUVELLES PARTICULES SE SERAIENT FORMÉES AU DÉBUT D EL’UNIVERS. « J’en suis arrivé à la conclusion que notre théorie allait avoir une incidence considérable sur le taux d’expansion de l’univers. Le processus qu’on décrivait aurait plongé l’univers dans une période d’expansion fulgurante.» D’après les calculs d’Alan Guths, il est possible que dans l’environnement extrême des tout débuts de l’univers, la gravité se soit exercée EN SENS INVERSE au lieu de rapprocher les particules, CETTE GRAVITÉ RÉPULSIVE aurait repoussé la matière environnante engendrant une expansion phénoménale.
« J’étais surexcité. Sur le cahier où j’avais griffonné mes calculs, en dessous j’ai écrit: «découverte capitale, (encadrée 2 fois) … j’ avais compris à quel point ça pouvait être important. »
En découvrant cette gravité répulsive, Alan Guths a involontairement apporté une lumière nouvelle sur les premiers instants du big-bang. En termes mathématiques, cette force est si puissante qu’elle peut transformer une portion d’espace aussi infime qu’une molécule en un objet de la taille de la voie lactée en moins d’un milliardième de milliardième de milliardième de battement de cils.
Après cette poussée extrêmement brève, l’espace aurait connu une phase d’expansion plus lente et se serait refroidie. permettant aux étoiles et aux galaxies de se former comme dans le modèle standard du big-bang. Alan Guths donne à cette courte phase d’expansion LE NOM D’INFLATION. Il pense avoir découvert de qui a provoqué l’expansion de l’univers. LA RÉPULSION GRAVITATIONNELLE INTENSE D EL’INFLATION , C’EST JUSTEMENT LE BANG DU BIG BANG.
Pourtant, malgré cette découverte majeure, Alan Guths se trouve dans une situation préoccupante. «Je n’étais pas sûr de décrocher un poste. Je voulais un statut plus permanent.» « Ce scénario semble très prometteur» «Je me suis donc déplacé un peu partout pour donner des conférences. L’idée a connu un succès immédiat. Les salles étaient bondées… il y avait des gens de tous les domaines de la physique. « Beaucoup d’astrophysiciens dont moi-même étaient très enthousiasmes. C’était une période captivante. « Quand vous avez une idée vraiment bonne qui permet de faire progresser la discipline, les gens vous écoutent. C’est un sentiment incroyable pour un jeune chercheur inconnu de devenir du jour au lendemain un spécialiste. Ce n’est pas évident à gérer mais c’est assez fabuleux.
Si la THÉORIE DE L’INFLATION suscite un tel attrait, c’est en partie parce que ses prédictions peuvent être vérifiées par l’observation. Si cette théorie est valide, le ciel nocturne devrait fournir aux scientifiques une preuve. Imaginons qu’on puisse éteindre le soleil et enlever toutes les étoiles. Si nos yeux étaient capables de détecter l’énergie restante, nous verrions une gigantesque lueur rouge embraser le ciel. CE RAYONNEMENT EST CE QU’ON APPELLE LE FOND DIFFUS COSMOLOGIQUE. C’est le dernier vestige de la dernière chaleur produite par le big-bang lui-même.
Or, si l’on en croit la théorie, la violente expansion de l’espace pendant l’expansion a du laisser une empreinte dans ce rayonnement. L’image d’un schéma de variations de températures avec des points légèrement plus chauds et d’autres légèrement plus froids. Quelque chose comme ceci. Mais il faudra encore une dizaine d’années avant que la technologie ne soit capable de tester la validité de cette prédiction. En 1989, la NASA lance le satellite COBE suivi par le satellite W MAPPE en 2001. Deux missions qui vont mettre LA THÉORIE INFLATIONNAIRE À L’ÉPREUVE. Les instruments mesurent le rayonnement avec une précision remarquable. Les résultats sont stupéfiants. Les variations de températures observées dans l’espace correspondent presque exactement aux prédictions de la théorie. « Ce n’est qu’une théorie, des calculs jetés sur le papier jusqu’à ce que les prédictions soient confirmées. WMAPP a mesuré ce que les maths avaient prédit, et ça c’est très convainquant. « La théorie inflationnaire courait le risque d’être invalidée. Elle a fourni des prédictions, on a obtenu des données et elle a passé le test haut la main. Le travail d’Alan Guths et celui d’autres physiciens est salué comme un nouveau jalon sur la voie de la compréhension DES ORIGINES DE L’UNIVERS.
Mais bientôt, deux physiciens russes découvrent que les équations de l’inflation RECELENT UN FABULEUX SECRET. NOTRE UNIVERS NE SERAIT PAS UNIQUE. Le premier de ces physiciens, Andrai Linde a déjà apporté des contributions majeures à la théorie inflationnaire. Le second, Alex Vilonkine, a assisté à une des toutes premières conférences du jeune Alan Guths. « Il a fait une présentation magistrale. Je ne l’avais jamais rencontré mais ce que j’entendais était assez déroutant. D’un seul coup., l’inflation expliquait de nombreuses caractéristiques du big-bang. C’était remarquable. »
Pendant plusieurs mois , Alex Vilonkine ne cesse de penser à cette présentation. « En général, mes idées me viennent sous la douche. J’avoue que j’y reste assez longtemps. » Plus il réfléchir au processus d’inflation, PLUS IL SE DEMANDE CE QUI POURRAIT Y METTRE UN TERME. Comment une région de l’espace pourrait-elle sortir de cette phase d’inflation? Que se passera-t-il exactement au moment où l’inflation prendrait fin?
« En y réfléchissant, j’ai compris que la phase d’inflation NE FINISSAIT PAS PARTOUT EN MÊME TEMPS…. Et si la phase d’inflation ne s’achève pas partout au même moment, alors il existe des régions de l’espace OÙ ELLE EST ACTUELLEMENT EN TRAIN DE SE POURSUIVRE. Dans ce scénario, le big-bang n’est pas un événement unique. DE MULTIPLES BANGS SE SONT PRODUITS AVANT LE NÔTRE et d’innombrables autres bangs se produiront dans le futur.
Dans ce nouveau modèle, aussi surprenant qu’inattendu , l’inflation s’est achevée dans certaines régions, mais se poursuit dans d’autres. DE NOUVEAUX BIG-BANGS SE PRODUISENT PERPÉTUELLEMENT faisant naître des univers toujours plus nombreux. Un multivers en éternelle expansion….
Lindé et surtout Vilonkine ont défendu cette idée que l’inflation ne puisse jamais s’achever et que ce gonflement puisse se reproduire encore et encore ENGENDRANT UNIVERS APRÈS UNIVERS. Mais s’agit-il vraiment d’une révolution scientifique ou d’une simple théorie pleine de lacunes ?
Ce concept a été baptisé INFLATION ÉTERNELLE. Voilà comment on pourrait se le représenter. Imaginons que ce fromage représente l’espace avant la formation des étoiles et des galaxies. Dans la théorie inflationnaire, cet espace est uniformément rempli d’une énorme quantité d’énergies. Et cette énergie provoque une expansion de l’espace extrêmement rapide. Et , de ce fait, des décharges électriques se produisent ça et là, des sortes d’étincelles d’électricité statique. MAIS IL FAUT RAISONNER À L’ÉCHELLE COSMIQUE. Ainsi, lorsqu’une décharge se produit, toute cette énergie est rapidement transformée en matière, SOUS FORME DE MINUSCULES PARTICULES. Ce processus correspond à la naissance d’un nouvel univers. ce que l’on désigne traditionnellement sous le nom de big-bang. A l’intérieur de ces nouveaux univers, comparables à des trous dans le gruyère, l’espace continue de s’étendre, mais à un rythme bien plus lent. Et parfois, des étoiles et des planètes se forment comme nous l’observons actuellement dans notre univers.
Parallèlement, en dehors de ces nouveaux univers, l’espace garde une densité d’énergie énorme et continue de s’étendre à une vitesse vertigineuse. Ce mouvement d’expansion crée de nouveaux endroits où l’énergie peut générer de nouveaux big-bangs et faire naître de nouveaux univers. Cela signifie que ce processus pourrait se dérouler indéfiniment.
Autrement dit, selon la théorie de l’inflation, ce fromage ressemble plus à du gruyère dans lequel de nouveaux univers se forme perpétuellement CRÉANT UN MULTIVERS.
LE MULTIVERS EST UN COROLLAIRE DE L’INFLATION ÉTERNELLE.
Pourtant, Alex Vilonkine ne va pas tarder à le découvrir, ce concept ne fait pas l’unanimité. « J’avais l’impression d’avoir découvert quelque chose d’important sur l’univers. Et je voulais partager ma découverte avec mes collègues physiciens. En premier lieu, Allan Gulth….. La rencontre ne s’est pas déroulée comme prévue.
L’un des problèmes que pose le multivers est qu’il semble impossible à déceler. Car , si chaque univers ‘étend, l’espace situé entre chaque univers s’étend lui-aussi. Cela signifie que rien, pas même la lumière, ne peut nous parvenir depuis l’un d’eux.
«Les physiciens n’ont pas très bien réagi à cette idée d’inflation éternelle. Dès que je leur annonçais que j’allais leur parler DE CHOSES QUI DÉPASSENT NOTRE RAISON et qui donc, en principe, ne peuvent pas être observées, la plupart d’entre eux se désintéressaient de la question. »
Alex Vilonkine pense avoir fait une découverte majeure mais, face au scepticisme de ses collègues, il décide à contrecoeur d’abandonner ses recherches sur l’inflation éternelles. « Qui s’intéresserait à un univers qu’on ne pourra jamais voir?… Ce scénario ne peut rien prédire, il ne peut pas être vérifié»… Alex Vilonkine tente d’oublier le multivers. En l’absence de preuves tangibles, ce concept semble dans l’impasse. « Pour beaucoup de gens, quand on parle de choses qu’on ne peut pas observer, ce n’est pas de la science, et pendant presque 10 ans, je n’ai pas réabordé la question.
De son côté, le collègue d’Alex Vilonkine, Andrei Linde entretient la flamme. Il a élaboré sa propre version de l’inflation éternelle et contrairement à Alex Vilonkine, il ne se laisse pas décourager. « Je suis peut-être un peu plus arrogant. Quand j’ai eu cette idée du multivers, j’ai compris que c’était peut-être la chose la plus importante que j’allais faire dans ma vie. Et si quelqu’un ne voulait pas en entendre parler, c’était son problème. » le chercheur publie plus d’une douzaine d’articles, mais son travail reçoit également un accueil métigé. Il semble que personne ne veuille entendre parler de multivers.
Si les équations de l’inflation éternelle avaient été les seuls indices d’un multivers, l’histoire se serait sans doute arrêtée là. Mais le concept de multivers va se voir étayer par deux concepts scientifiques différents.
LE PREMIER EST UN MODÈLE APPELÉ LA THÉORIE DES CORDES qui a été conçu pour expliquer le fonctionnement de l’univers à l’échelle de l’infiniment petit.
LE SECOND EST UNE DÉCOUVERTE STUPÉFIANTE FAIRE PAR DES ASTRONOMES explorant l’espace à l’échelle de l’infiniment grand. Une découverte qui semble incompréhensible s’il n’existe qu’un seul univers. mais qui prend tout son sens dans le contexte d’un multivers.
Cette découverte concerne l’expansion de l’univers.. C’est facile à expliquer avec une balle de baseball. Si je lance cette balle en l’air, on sait tous ce qui va se passer. Tout en montant, la balle va ralentir sous l’effet de la gravité. Les astronomes savaient que l’univers s’étendaient et ils supposaient que cette expansion allait ralentir à cause de la force de gravitation des étoiles et des galaxies tout comme la balle ralentit à cause de la force de gravitation de la terre. Mais en effectuant des mesures, ils ont découvert UNE CHOSE INCROYABLE QUI VENAIT ÉBRANLER LES BASES DE LA PHYSIQUE. D’après les calculs, l’expansion ne ralentit pas… elle s’accélère. C’est comme si je prenais cette balle, que je la lançais et qu’au lieu de ralentir au cours de sa montée, elle accélérait. Si on voyait une balle accélérer, on supposerait qu’une force invisible contre-balance la gravitation et pousse la balle à s’éloigner de plus en plus vite.
Les astronomes sont arrivés à la même conclusion concernant l’univers. Dans l’espace, une certaine forme d’énergie exerce une poussée SUR L’ENSEMBLE DES GALAXIES provoquant une accélération de l’expansion. Cette énergie étant invisible à nos yeux, les chercheurs l’ont baptisée «ÉNERGIE NOIRE»
« C’est l’une des plus importantes découvertes expérimentales de l’histoire de la science.» « La plupart d’entre nous ne s’y attendaient pas du tout.» « On tente encore d’élucider cette énigme »
Découvrir que l’énergie noire éloigne toutes les galaxies les unes des autres à un rythme qui s,accélère , a été un premier choc. Mais ce qui a été plus surprenant encore, C’EST LA VALEUR DE CETTE ÉNERGIE NOIRE… Pendant plus de 10 ans, les scientifiques ont été incapables d’expliquer pourquoi les mesures donnaient une valeur aussi particulière. Or ce mystère semble plus facile à résoudre si l’on pose comme hypothèse QUE NOTRE UNIVERS FAIT PARTIE D’UN MULTIVERS BIEN PLUS VASTE.
L’idée que le vide puisse contenir de l’énergie semble étrange, mais… selon les lois de l’infiniment petit, les molécules, les atomes, ce qu’on appelle la mécanique quantique, il y a beaucoup d’activités dans le domaine microscopique. Une activité qui pourrait produire de l’énergie dans l’espace. Selon les équations, cette activité microscopique devrait générer une quantité d’énergie considérable.
Seulement voilà, quand les astronomes ont mesuré la quantité d’énergie contenue dans l’univers, une énergie capable d’éloigner les galaxies au rythme qu’on peut observer, ils ont obtenu le chiffre suivant: 0, puis 1#22… 0… avant le chiffre 1. Une quantité négligeable proche de zéro. Rien à voir avec ce à quoi ils s’attendaient. C’était des milliards et des milliards et des milliards et des milliards de fois plus petit. On était très loin du compte.
« On a tout essayer pour pouvoir expliquer pourquoi la valeur de l’énergie noire était aussi faible. Et <ca n’a rien donné. ». « Dans toute l’histoire de la science, jamais on ne s’est autant trompé en donnant un ordre de grandeur. »
Le fait que la quantité d’énergie dans l’espace soit infiniment plus faible que ce qu’on avait prédit, ne pose pas seulement un problème académique. La valeur exacte de cette force répulsive a de profondes implications pour chacun d’entre nous.
Par exemple, si j’augmentais la valeur de l’énergie noire juste un petit peu, en effaçant 4 ou 5 zéros, le chiffre resterait dérisoire, MAIS L’UNIVERS SERAIT RADICALEMENT DIFFÉRENT. En effet, une énergie noire légèrement plus puissante repousserait tout à une telle vitesse que les galaxies et donc les étoiles et les planètes, NE SE SERAIENT JAMAIS FORMÉES, ce qui signifie que nous n’existerions pas. … Et pourtant, nous sommes là.
Alors pourquoi la quantité d’énergie noire est-elle nettement plus faible que prévue?… et pourquoi est-elle pile à l’apparition des galaxies, d’étoiles, de planètes et donc de la vie? Et bien, on en sait rien.
Le décalage entre les prédictions théoriques et les observations des astronomes reste à ce jour l’un des plus grands mystères de la science.
A présent, IMAGINONS QUE NOUS VIVIONS DANS UN MULTIVERS, alors le mystère de l’énergie noire n’en serait plus vraiment un. En fait, si nous faisions partie d’un multivers, la valeur de l’énergie noire fournie par les mesures serait tout à fait plausible.
« Bonjour, j’ai réservé au nom de Greene (chambre d’hôtel) . Pour comprendre comment le multivers pourrait résoudre l’énigme de l’énergie noire, imaginez que vous arriviez dans un hôtel, et qu’on vous donne un numéro de chambre comme celui-là: DIX MILLIONS UN.
DIX MILLION UN, c’est un numéro plutôt étrange. Si on vous donnait un tel numéro, vous seriez surpris, tout comme les scientifiques ont été surpris de découvrir la valeur de l’énergie noire dans notre univers.
Mais, reposons le problème: Si cet hôtel comportait un très grand nombre de chambres, disons des milliards et des milliards, avoir la chambre 10 millions un n’aurait rien d’étonnant. Dans un hôtel aussi grand, on s’attendrait à trouve rune chambre portant ce numéro.
De la même façon, si nous faisons partie d’un multivers englobant une infinité d’univers, chacun AYANT UNE VALEUR D’ÉNERGIE NOIRE QUI LUI EST PROPRE, on peut s’attendre à en trouver un où cette valeur sera aussi faible que celle que nous obtenons.
Si on considère chacune de ces chambres comme un univers, sachant que la valeur d’énergie noire diffère de l’un à l’autre, alors LA PLUPÂRT DE CES UNIVERS NE PEUVENT PAS ACCUEILLR LA VIE TELLE QU’ON LA CONNAIT. Pourquoi? Parce que la valeur de leur énergie noire ne permet pas la formation de galaxies, d’étoiles et de planètes. Les univers où l’énergie noire serait bien plus faible que dans le nôtre S’EFFONDRERAIENT SUR EUX-MÊMES. A l’inverse, les univers où l’énergie noire serait plus grande que dans le nôtre s’étendraient si vite que la matière n’aurait jamais la possibilité de s’agréger pour former des étoiles et des galaxies.
Donc, bien sûr, nous nous trouvons dans un univers où l’énergie noire est propice à la vie, sinon on ne serait pas là pour en parler. Donc, si nous faisons partie d’un multivers, le mystère de l’énergie noire n’en est plus vraiment un.
Pourtant, il manque une pièce au puzzle. Comment savoir si la diversité au sein du multivers est suffisante pour que chaque valeur d’énergie noire, y compris l’étrange valeur mesurée dans notre univers, SOIT REPRÉSENTÉE QUELQUE PART? La réponse nous a été fournie par un tout autre domaine de la physique.
Il s’agit d’une théorie révolutionnaire née de l’exploration de l’univers aux frontières de l’infiniment petit. Nous savons qu’à l’intérieur des atomes, se trouvent de plus petites particules appelées protons et neutrons, elles-mêmes constituées de particules encore plus petites, LES QUARKS… Mais les physiciens ont compris que la chaîne ne s’arrête peut-être pas là.
Ces particules sub-atomiques seraient constituées de particules encore plus infimes. DE MINUSCULES BRINS D’ÉNERGIES VIBRANT APPELLÉES CORDES. Selon cet ensemble de concepts baptisé THÉORIE DES CORDES, toute chose est constituée de cette catégorie fondamentale unique. Et comme une corde de violoncelle peut produire différentes notes selon la façon dont elle vibre, les cordes peuvent avoir différentes propriétés, selon leur mode de vibration, créant de nombreux types de particules.
Conjuguant simplicité et élégance, ce modèle recelait la promesse d’une équation fondamentale, unique, à même d’expliquer tout ce que l’on observe dans le monde qui nous entoure.
« La théorie des cordes serait belle,élégante, serait en parfaite adéquation avec le monde qu’on connaît. » Mais cette belle théorie ne pouvait fonctionner que si on ajoutait aux équations quelque chose qui défiait le sens commun: UN ÉLÉMENT QUI ALLAIT JUSTEMENT OUVRIR LA VOIE AU CONCEPT DE MULTIVERS:
DES DIMENSIONS SPATIALES SUPPLÉMENTAIRES…
Trois dimensions nous sont familières dans l’espace: La hauteur, la largeur et la profondeur. Mais selon la théorie des cordes, il existerait d’autres dimensions. « Les équations ne sont cohérentes que si les cordent bougent et vibrent non seulement dans les trois directions connues, MAIS ÉGALEMENT DANS 6 AUTRES. soit 9 dimensions spatiales en tout.
Si la théorie des cordes est exacte, où sont donc ces dimensions supplémentaires? Et pourquoi ne les voyons-nous pas? Prenons le cable qui alimente un feu de signalisation, à une certaine distance, il ressemble à une ligne unidimensionnelle. Mais si on pouvait rapetisser jusqu’à atteindre la taille d’une fourmi, on découvrirait une autre dimension. une dimension circulaire qui s’enroule autour du cable .
D’après la théorie des cables , si on pouvait rapetisser jusqu’à être des milliards de fois plus petit que la taille d’une fourmi, on découvrirait que de minuscules dimensions supplémentaires sont enroulées partout dans l’espace. « En chaque point de l’espace, il y a des dimensions spatiales supplémentaires enroulées sur elles-mêmes et qui forment des nœuds si petits qu’on ne peut pas les voir.
La forme de ces dimensions supplémentaires déterminent les propriétés fondamentales de notre univers. Tout comme l’air qui traverse un instrument de musique comme un corps d’harmonie à différents modes vibratoires selon la forme de l’instrument, la forme de ces dimensions déterminent la façon dont ces cordes vibrent.
Ces modes vibratoires déterminent les propriétés des particules. Ainsi, l’ensemble des propriétés fondamentales de notre univers serait déterminée par la forme de ces dimensions supplémentaires. « De par la façon dont elles sont combinées, ces dimensions spatiales supplémentaires se présentent à bien des égards comme l’adn de l’univers. Elles déterminent le comportement de l’univers tout comme l’adn détermine l’aspect physique de l’animal.
Le problème, c’est que plus les théoriciens étudiaient les formes des dimensions supplémentaires, plus ils en découvraient des nouvelles. Et les mathématiques ne fournissaient aucun indice sur la manière de choisir celles qui correspondraient à notre univers. « Le nombre de possibilités paraît astronomique…………
Certains théoriciens des cordes ont découvert qu’il était peut-être possible d’aborder la question sous un autre angle. CETTE NOUVELLE PERSPECTIVE ALLAIT REDONNER VIE AU CONCEPT DE MULTIVERS.
« 10 puissance 500 théories des cordes, ça apparaissait comme un véritable désastre. A quoi bon avoir une théorie avec 10 puissance 500 solutions! On ne peut rien en tirer… les spécialistes de la théorie des cordes étaient malheureux, démoralisés. Moi au contraire, j’ai dit: c’est fabuleux. C’EST EXACTEMENT CE QUE RECHERCHENT LES COSMOLOGISTES. Une multitude de possibilités. Ne soyez pas malheureux. Ca veut dire que la théorie des cordes s’intègre parfaitement avec toutes ces idées intéressantes sur le multivers.
Transformant en vertu ce qui apparaissait comme un vice, certains théoriciens en sont venus à la conclusion que les multiples solutions aux équations de la théorie des cordes pouvait REPRÉSENTER CHACUNE UN UNIVERS RÉEL ET TRÈS DIFFÉRENT. Autrement dit, la théorie des cordes décrit un multivers, qui plus est, extrêmement divers.
« A la surprise générale, la théorie des cordes décrivait facilement un nombre considérable de solutions correspondant chacune à un univers possible. » « On a donc eu NOTRE MULTIVERS GRATIS».
LA THÉORIE DES CORDES ET L’INFLATION PRODUISENT TOUTES DEUX CES UNIVERS. Des univers où la quantité d’énergie noire est chaque fois différente. » En fait, d’après les équations, la quantité d’énergie noire serait tellement variable d’un univers à l’autre que l’étrange valeur que nous avons mesurée DEVRAIT FORCÉMENT APPARAÎTRE QUELQUE PART.
« La théorie des cordes a résolu ce problème sans même l’avoir cherché»
Ainsi, près d’une décennie après la découverte d e l’inflation éternelle par Andrei Lind et Alex Vilenkin, LE MULTIVERS REPRENAIT VIE. Trois propositions aboutissaient à la même conclusion: L’inflation éternelle, l’énergie noire et la théorie des cordes. Tout comme il faut trois pieds pour soutenir un tabouret, ces trois idées combinées les unes aux autres ÉTAYENT L’ARGUMENT SELON LEQUEL ON VIVRAIT DANS UN MULTIVERS.
Quand plusieurs axes de recherche convergent tous vers une même idée, ça ne veut pas dire qu’elle est exacte. Mais quand tous les rayons d’une même roue pointent vers la même idée, il est clair que ça la rend plutôt convainquante
Aujourd’hui, le multivers fait encore l’objet d’un vif débat. Les critiques restent nombreuses. Mais les défenseurs du multivers ne sont plus seuls. Mais à quoi ressemble donc ce multivers? Si on pouvait voyager vers certains de ces univers, que verrait-on?
Certains serait fondamentalement différents du nôtre et dotés de propriétés totalement inconnues. En fait, dans certains univers, il se pourrait qu’il n’y ait ni lumière, ni matière, ni rien de reconnaissable. D’autres pourraient présenter des caractéristiques proches de celles qui nous sont familières. Et pourtant, abriter des formes de vies radicalement différentes, communiquant de façons extrêmement bizarres à nos yeux.
Les équations montrent que si on parvenait à visite run nombre suffisant de ces univers, ON FINIRAIT PAR TROUVER DES MODÈLES COMPARABLES AU NÔTRE, avec une voie lactée, un système solaire, et une terre, MAIS QUI POURTANT SERAIENT LÉGÈREMENT DIFFÉRENTS.
Dans l’un d,eux, par exemple, l’astéroïde responsable de la disparition des dinosaures il y a 65 millions d’années ne se serait pas écrasé. L’évolution aurait alors suivi une autre voie.
Dans un autre, une terre accueillerait des êtres en tout point semblables à nous, sauf qu’ils seraient plus multi-tâches. Chose plus étrange encore, nous trouverions quelque part ailleurs DES COPIES CONFORMES DE NOTRE UNIVERS ou chaque chose aurait son équivalent et chacun aurait son double.
Comment Est-ce possible? Comment pourrait-il exister des doubles de nous-mêmes QUELQUE PART DANS LE MULTIVERS? Pour tenter de comprendre, prenons ce jeu de cartes, Il est composé de 52 cartes différentes. Si je les distribue, chaque joueur aura un jeu différent. Mais au bout d’un très grand nombre de parties, certaines combinaisons vont commencer à se répéter. Pourquoi? Parce qu’avec 52 cartes, il y a un nombre limité de combinaisons possibles. Donc, si on distribue les cartes une infinité de fois, des combinaisons se répéteront forcément. ET SANS LE MULTIVERS, UN PRINCIPE SIMILAIRE S’APPLIQUE.
En effet, selon les lois de la physique, les ingrédients fondamentaux de la matière ou particules sont un peu comme des cartes à jouer. Quelque soit la région de l’espace considérée, IL EXISTE UN NOMBRE FINI D ‘AGENCEMENTS POSSIBLES. Si l’espace est ifini, s’il existe un nombre infini d’univers, alors ces combinaisons vont nécessairement se répéter.
Et comme chacun d’entre nous n’est qu’une combinaison particulière de particules, NOUS AVONS TOUS UN DOUBLE QUELQUE PART… VOUS… MOI… TOUT LE MONDE…
Les défenseurs du multivers expliquent qu’il n’existe pas une meilleure façon d’expliquer pourquoi les choses sont ce qu’elles sont.
Prenons par exemple l’orbite que la terre décrit autour du soleil. Nous nous trouvons à environ 150 millions de kilomètres du soleil, UNE DISTANC EPROPICE AU DÉVELOPPEMENT DE LA VIE. Si nous étions plus prêts du soleil, notre planète serait trop chaude pour abriter la vie telle que nous la connaissons. Si au contraire, nous étions beaucoup plus loin, elle serait trop froide pour accueillir la vie.
Mais pourquoi sommes-nous justement `s cette distance? A la fin des années 1500, le célèbre astronome Joannes Kepler s’est posé la question: Il a passé des années à chercher une cause physique. une loi de la nature qui pourrait expliquer pourquoi la terre doit nécessairement se trouver à 150 millions de kilomètres du soleil. Mais, ses recherche sont restées vaines. Et pour cause… Il n’existe pas de loi physique qui dit que la terre doit être à cette distance du soleil. Il s’agit simplement d’une possibilité parmi toutes celles qu’on peut s’attendre dans un univers dont on sait qu’il renferme de nombreux systèmes solaires.
«Vous vous dites qu’il s’agit peut-être d’une extraordinaire coïncidence, mais c’est juste qu’il y a des tas de planètes dans l’univers. D’autre part, certains font observer que de nombreuses propriétés fondamentales de notre monde risquent fort de nous échapper si nous n’examinons pas l’hypothèse de l’existence d’un multivers.
LE MULTIVERS EST UNE POSSIBILITÉ TERRIBLEMENT SÉDUISANTE. Mais, en l’absence de preuves expérimentales, faut-il y croire? On ne peut avoir de certitudes tant qu’on n’a pas de preuves observationnelles ou expérimentaies . Mais on a découvert au cours des derniers siècles que les mathématiques constituent un guide fiable pour appréhender la nature des choses qu’on n’a pas encore été capables d’observer ni d’expérimenter.
les mathématiques ont prédit l’existence d’objets comme les trous noirs et certaines particules subatomiques bien avant qu’on parvienne à les observer. OR ELLES SUGGÈRENT QUE CES AUTRES UNIVERS POURRAIENT EXISTER. Ce n’est pas une certitude, mais cette science nous a souvent permis de mieux appréhender la réalité.
Selon certains scientifiques, on pourrait aujourd’hui trouver ces preuves. En effet, si notre univers est né presqu’en même temps qu’un autre, peut-être une collision s’est-elle produite entre eux. cette collision a pu laisser son empreinte. À SAVOIR DES RIDES DANS LE RAYONNEMENT DE FOND COSMOLOGIQUE. LE VESTIGE DE LA CHALEUR INITIALE DU BIG BANG.
Si l’existence du multivers se confirmait, notre vision du monde s’en trouverait chamboulée comme elle l’a été il y a 500 ans quand Copernic a prouvé que la terre n’est pas le centre de l’univers. Et pour certains, cela achèverait de détourne l’homme de sa place centrale.
Alors que signifie tout ça? Il y a-t-il une infinité de formes à vous, à moi ,à toutes choses, existant à ce moment même dans une infinité d’autres univers? LE MULTIVERS EST-IL LA NOUVELLE RÉVOLUTION COPERNICIENNE? Nous ne le savons pas, mais du moins pas encore. Mais si l’idée que nous vivons dans un multivers se révèle exacte, alors nous serons témoins de l’une des plus formidables avancées dans notre compréhension de la magie du cosmos.
Ici ont marché les Semeurs de contes
a 7 octobre 2013
InfoPortneuf
Passés par Deschambault et Donnacona, les Semeurs de contes ont terminé leur périple en fin de semaine à Québec.
Les Semeurs de contes est un collectif composé de huit conteurs qui s’est donné comme objectif de transmettre contes et légendes à travers les villes et les villages du Québec. Composé d’Alice Abélia, Françoise Crête, Geneviève Falaise, Carine Kasparian, André Morin, Mathieu Riendeau, Yves Robitaille et Benoît « Bison » Davidson, l’octuor est parti de Montréal le 22 septembre pour entreprendre une marche de deux semaines qui s’est terminée ce samedi à Québec.
Mercredi le 2 octobre et jeudi le 3 octobre, les Semeurs de contes se sont arrêtés au Couvent de Deschambault ainsi qu’à la Maison de la Culture Georges-Hébert-Germain de Donnacona. En échange d’un gite dans ces deux communautés, les huit conteurs ont offert gratuitement des contes, légendes et histoires à ceux qui voulaient les entendre.
Partis de Montréal le 22 septembre pour se rendre à Québec, les conteurs ont usés leurs bottines sur le bitume de la route 138 pour « semer du conte ». Ce qui a inspiré leur démarche, c’est la volonté d’explorer le patrimoine oral des communautés de la vallée du Saint-Laurent.
Les Semeurs de contes donnent mais reçoivent également. L’automne, le vent disperse les graines qui deviendront des plantes après l’hiver. Les contes prennent plutôt mal dans le vent et il leur faut donc un messager, un raconteur qui les portera de village en village. De Sainte-Anne-de-la-Pérade, les Semeurs ont ramené, à Deschambault, une histoire locale. À Deschambault, des locaux ont partagé leurs mots avec les Semeurs. Peut-être ces contes créeront-il de nouvelles pousses en aval de la route?
Leur périple a aussi mené les Semeurs à faire vivre, à leurs spectateurs, certaines de leurs mésaventures. On se rappellera de celle du pauvre André qui s’est réveillé un matin avec les tibias dénudés, alors que trois de ses compagnes ont voulu bien faire en raccourcissant son bas de pantalon.
C’était une première expérience de la sorte pour les Semeurs de contes. Leur approche originale a reçu l’appui du conteur-vagabond Pierrot Rochette qui leur a remis son bâton de marche et de parole ainsi que de la légende vivante Gilles Vigneault. Fred Pellerin, la voix de Saint-Élie-de-Caxton, a également salué la démarche des huit conteurs, certain qu’elle donnera encore un peu plus de vitalité à un genre qui se redécouvre au Québec.
« Nul doute qu’on aura rapproché les oreilles des bouches, et avec les cailloux semés le long du chemin, bien des histoires auront germé », a lancé Pellerin aux Semeurs de contes au début de leur élan.
Que de joies intellectuelles nuit et jour de ce temps-ci… Je pense bien avoir terminé le glossaire propédeutique au 100 pages méthodologique de notre doctorat d’ici le retour de Marlene et Michel à Montréal.
Les derniers mois de travail acharné ont laissé de beaux fruits que je revisite un par un et dont je réfléchis la stratégie dramaturgique menant à l’invention de la nano-citoyenneté-planétaire…
à suivre…
Pierrot vagabond
au nom de par et pour
notre équipe de recherche
Auld, Woodard, Rochette
à approfondir aujourd’hui…
Pierrot vagabond, au nom de par et pour notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)
SUR GOOGLE
RADIO-QUÉBEC, LA FABRIQUE CULTURELLE, SIMON GAUTHIER
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Par hasard, je viens de visionner une capsule web de radio-Québec intitulée LA FABRIQUE CULTURELLE où le grand conteur international Simon Gauthier dans une invention-contée dont il a le secret raconte CE FAMEUX SOIR OÙ LES ÉTOILES ONT PARLÉ AUX HUMAINS….
wowwwwwww…..
d’une efficacité inouie…. et quelle réalisation… bravo à toute l’équipe de concepteurs.
En voici le texte du conte de Simon…
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Ça c’est passé à Sept-Îles en 1980-quelques… tout l’monde était su l’perron le nez dans les étoiles. Et c’est les étoiles que les gens regardaient, mais pas comme d’habitude, il y avait dans les étoiles un phénomène inexplicable.
Les étoiles étaient en train de glisser les unes vers les autres, et ça faisait des nouveaux enlignements. Des lettres apparaissaient et on était capable de lire: « BONSOIR, COMMENT ALLEZ-VOUS? »
Le frisson qu’on a eu su l’poil. On venait de vivre un événement exceptionnel. La plus grande angoisse de l’humanité venait enfin de se dissiper. NOUS NE SOMMES PAS SEULS DANS L’UNIVERS.
On s’est toutes garrochés à l’aéroport. Il avait eu un grand call. Il y a eu des enlignements, des spots et on a pulsés « ÇA VA BIEN »….« ÇA VA BIEN »,,,
Ça a pris une semaine avant que la réponse nous parvienne. Le phénomène, les étoiles qui glissent, qui se rejoignent, l’alignement pis la réponse qui apparaît dans le ciel.
«Ç’EST PAS À VOUS AUTRES QU’ON PARLE»
Ce soir-là, on a eu un genre de dépression sociétale. On venait de manger la plus grosse claque de l’humanité. On venait de vivre l’indifférence.
Je me souviens encore, plusieurs de mes amis, des parents et des grands-parents, ils ont décidé de faire de l’amnésie, d’oublier ce moment.
Mais moé je l’ai gardé ici dans le creux de ma main. De temps en temps je le regarde, il me rappelle qu’on reçoit encore des nouvelles, peut-être pas du ciel, mais d’outre-mer. «Elles disent: AU SECOURS, ON A BESOIN D’AIDE»
Il me rappelle, ce moment, combien il est important de combattre l’indifférence et de me rappeler que l’impossible recule devant ceux et celles qui avancent.
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Pierrot vagabond
ton céleste
Infolettre juillet-août 2019
19 Juin 2019 par Simon
Spectacles juillet
18 juillet, 21h. Ville Sainte-Catherine, parc Optimiste. Les trois poils de barbe de Lucifer. Spectacle en extérieur dans le cadre de la série « Les soirées au flambeau ». Entrée libre. https://www.ville.sainte-catherine.qc.ca/evenements/evenement2/ 29 juillet, 19h. Sept-Îles (secteur Moisie), dans l’ancienne église de Moisie. Les trois poils de barbe de Lucifer. En première partie : Lucie Bisson. Cette soirée de conte est organisée par l’artiste Johanne Roussy, de l’atelier de la 8e île.
Tournée du ROSEQ (Réseau des organisateurs de spectacles de l’Est du Québec) Au cours des mois de juillet et août, Simon fera une tournée de 12 spectacles dans le réseau des salles de spectacles de l’Est du Québec où il présentera Le Vagabond céleste. En première partie, la conteuse Lucie Bisson présentera un extrait de son spectacle Mes plus belles histoires. Cette tournée est soutenue par le Conseil des arts et des lettres du Québec et a été rendue possible grâce au Circuit Paroles Vivantes du Regroupement du conte du Québec.
– 24 juillet, 20h. Tadoussac, salle Bord de l’eau, 180, rue de l’Église. Billetterie : 418 235-2002, 1 866-861-4108, https://chansontadoussac-special.tuxedobillet.com/Gestion%20du%20site%20-%20Special/simon-gauthier
– 25 juillet, 19h. Baie-Comeau, Rochers du Vieux-poste, près de la bâtisse du 19 rue Rouleau. Spectacle en extérieur. Entrée libre.
– 26 juillet, 20h35. Port-Cartier (Rivière Pentecôte), Auberge du Nord-Côtier, 4373 rue des Pionniers, Rivière-Pentecôte. www.legraffiti.ca
– 27 juillet, 19h. Havre-Saint-Pierre, garage de la Petite île au Marteau (archipel de Mingan). Il faut prendre un bateau à la marina de Havre-St-Pierre. En cas de mauvais temps, le spectacle aura lieu à la Shed-à-Morue, 951 rue de la Berge, Havre-Saint-Pierre. Billetterie : 418 538-1836.
– 28 juillet, 20h30. Natashquan, Café bistro de l’Échouerie, 55 Allée des Galets. Spectacles août (deuxième partie de la tournée du ROSEQ)
– 11 août, 21h. Péribonka, Auberge Île du Repos, 105 chemin Île du Repos. http://www.iledurepos.com/spectacle
– 12 août, 20h30. Lotbinière, Moulin du Portage, 1080 rang St-François. https://lepointdevente.com/billets/rhf190812001
– 14 août, 20h. Saint-Fabien-sur-Mer, Vieux Théâtre de Saint-Fabien. https://stfabien.tuxedobillet.com/Th%C3%A9%C3%A2tre%20St-Fabien/simon-gauthier
– 15 août, 20h. Anse-à-Beaufils, Théâtre de la Vieille Usine, 55 rue Bonfils. https://lepointdevente.com/billets/vusgauthier
– 16 août, 20h. Petite-Vallée, Théâtre de la Vieille forge, 4 Longue-Pointe. https://theatredelavieilleforge.com/programmation/
– 17 août, 20h. Gaspé, Centre culturel Le Griffon, 557 boulevard du Griffon. https://cdspectacles.com/event/simon-gauthier-le-vagabond-celeste/
– 18 août, 20h30. Carleton-sur-Mer, Studio Hydro-Québec du Quai des art, 774 boul. Perron. https://carletonsurmer.com/evenement/simon-gauthier/
La Fabrique culturelle Le 20 mars dernier, Journée mondiale du conte et de la francophonie, La Fabrique culturelle – plateforme web de Télé-Québec – a mis en ligne le premier d’une série de cinq portraits de conteurs, Ceux qui content. Pour visionner « Simon Gauthier au pays de l’imagination » : https://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/11703/simon-gauthier-au-pays-de-l-imagination-ceux-qui-content?fbclid=IwAR1hW5-A7-ZlIDQCZXXRaIXUomTvfD3hREVwao-62XSkrQgAxYDv93GNXT4
Profitez-en pour visionner les quatre autres capsules de la série : https://www.lafabriqueculturelle.tv/series/316/ceux-qui-content
Nous ajoutons régulièrement des dates et infos au calendrier du site web : http://simongauthier.com/calendrier/
Simon est de ces conteurs un peu alchimistes, qui savent qu’il y a de l’or là où les autres ne voient que du plomb. Mafane Aurore Alessandra,
conteuse
Si ce n’est déjà fait, devenez adepte de la page Facebook : https://www.facebook.com/simongauthier.conteur/
Il y a aussi une page FB pour les baleinophones : https://www.facebook.com/baleinophones/?fref=ts
Alllo Pierrot nous sommes à Pentecôte
50 places offertes/ 50 place comblée!
Ca va bien!
GRand vent soliel et la route sous non pieds!
Un brin de vacances qu’part dans notre métier!
Sim
bonne journée
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