CHAMP CONSTELLAIRE
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DYNAMIQUE ATTRACTIVE DU CHAMP CONSTELLAIRE,
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2590…CHAMP CONSTELLAIRE QU’EST-CE QU’UN CHAMP CONSTELLAIRE FONDAMENTALEMENT? … C’EST LA QUANTICATION PAR FLOTTEMENT ABDUCTIF-ATTRACTIF D’ÉTIQUETTES DONT LE BAPTÊME INITIAL (SUIT PAR DESCRIPTION , SOIT PAR OSTENSION) EST DISSOUT PAR LA DYNAMIQUE MÊME DU CHAMP DE L’IMAGINATION PURE REPOSANT, NON PAS SUR DES AIRS DE FAMILLES (LINGUISTIC TURN) À LA WITTGENSTEIN… MAIS SUR UNE SYNCHRONI-VIE-TÉ DE RÊVES BIG-BANG AUX PROPRIÉTÉS QUANTIQUES-COSMOLOGIQUES INOUIES DE NON-TRICHERIE MULTI-VERS
FEBRUARY 7, 2019
Par l’invention du champ constellaire de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette), tout le flottement paradigmatique des étiquettes sous leur dynamique abductive-attractive en mode non seulement d’imagination pure, mais de synchroni-vie-té du multivers même, LA DOUBLE EXPLORATION ÉPISTÉMIQUE (celle des archétypes hologrammiques versus la symbiose quanticative d’un multivers aux rêves big-bang dialoguant par des brosses d’être et des attaques d’être) pose de nouveaux défis épistémologiques autant AU TRILEMME DE FRIES QU’À LA FALSIBILITÉ DU POST-POSITIVISME DE POPPER.
Quand Fries interroge le problème de la base empirique de l’épistémologie contemporaine, il soulève trois apories
1) il est interdit d’accepter des énoncés scientifiques comme des dogmes.
2) les arguments conformes au raisonnement logique conduit à UNE RÉGRESSION À L’INFINI.
3) le retour au psychologisme prenant pour base des expériences perceptives reste fragile (données des sens, expérience élémentaire, énoncé de base, énoncé protocolaire, relativisme de base et solipsisme méthodologique)
Popper de son côté espère échapper aux dites apories par le critère de falsibilité…sauf que par l’invention du champ constellaire et du flottement abductif attractif des étiquettes, seule la synchroni-vie-té multivers-vies personnelles œuvre d’art semble ouvrir de nouveaux horizons à la non-tricherie par le rêve big-bang d’un multivers quantique-cosmologique aux aires épistémologiques inédites.
à suivre…
Pierrot vagabond
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February 14, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Combien d’années, 15 heures par jour, 7 jours par semaine à creuser des champs institutionnels pour trouver le cadre théorique qui me permettrait de traiter la première question à partir de laquelle je suis parti vagabonder le pays
SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS EST-CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?
Les 2 premières années en sociologie à l’université de Montréal en autodidacte ont fini par me convaincre que les sociologues n’étaient finalement que des tâcherons de l’empirisme, que ce soit en qualitatif (Weber et compagnie) ou quantitatif (ex. l’école de Chicago.
Je n’y trouvais pas les fondements des origines des errances poétiques que j’avais vécu sur la route.
L’histoire de l’art racontait l’histoire des formes autant en esthétique qu’en philosophie de l’art passant par les écoles contextuelles. Je passai plusieurs étés avec Duchamp et son rapport à l’objet par ses ready made… tout un été à Tadoussac à vivre au 2eme étage d’un restaurant obsédé par l’œuvre au-dessus d’un d’échec.
Puis cette année complète à lire toutes les biographies des présidents américains à Concordia…. pour saisir que les règles du jeu d’échec reliées à la politique sont si malhonnêtement jouées par la plupart des acteurs qu’aucune errance poétique ne peut y survivre.
puis ce long passage en métaphysique , parallèlement à Concordia où la perte des repaires que j’ai subies ne valaient même pas la grande aventure des mystiques illuminés de la iere moitié du 17eme siècle (les pères Coton, Sully, Alvarez, Thérèse d’Avila, Jean de la croix, Marguerite Bourgeois) entrecoupées de mes brosses d’être et attaques d’être habitant tel un château de l’âme la douceur des vies anonymes dansant la beauté du monde.
Puis la phénoménologie à Mc Gill où les murs de l’époché faisant suite à ce douloureux parcours en dialectique (Socrate, Platon, Hegel, Marx..) pour terminer avec la critique de la raison dialectique de Sartre.
Puis l’épisode de les théologies catholique et protestantes…en dormant sous la galerie de la chapelle du Frère André… quelle histoire…
Puis l’épistémologie, la méthodologie….
Et soudain… l’invention du champ constellaire… avec des étiquettes qui flottent leur errance poétique attractive au point d’évacuer sans pudeur tous les attributs essentiels provenant de la physique quantique, de l’histoire de l’art, de la science politique, de la métaphysique, de la phénoménologie, de la théologie, de l’épistémologie autant que de la méthodologie
et la question qui soudain illumine tout le champ constellaire
SI JE PRENDS SOIN DU MULTIVERS,
EST-CE QUE LE MULTIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?
à suivre…
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February 16, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
J’ai passé la nuit à me laisser harnacher par le champ constellaire dans le sens de «notion» telle que l’archétectonise l’émistémologie contemporaine… la différence entre notion et concept faisant de la notion un très haut niveau de pensée abstraite.
J’intuitionne abductivement que sous l’indéterminisme et le scholastique de la physique quantique comme au-dessus de la théorie des cordes du cosmologique dansent en cercle elliptique de non-tricherie les qualis, essences nominalistes de l’énigme que cherche les mathématiciens dans les plis du 2.7k (le bruit de fond cosmologique du big bang.
Un rêve big-bang d’une vie personnelle oeuvre d’art qui s’accompagne de non-tricherie permet l’émergence d’une nouvelle sociologie quanticative (quantique selon mon partenaire de recherche Michel le concierge) aux portées mêmes, rhyzomes, métissages, viral-open-source d’une onde de synchroni-vie-té aux big bang d’un champ constellaire dont les dites personnes humaines flottent dans la douceur et la porosité d’errants poétiques comme des étiquettes archétypes hologrammiques (Madeleine la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond).
Les qualis mi essentialistes, mi-nominalistes émergent à la fois comme des ondes ou des corcuspucules au (-t) aussi déroutant que le sont les cris de Munch des enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre.
De là le constructiviste-conventionnaliste d’une telle créativité aussi émouvante que le big-bang qui architecture l’errance poétique se métamorphose soudain en luminosité d’une invention institutionnelle fragile… la nano-citoyenneté-planétaire…
La terre atteindra son état poétique…. celui du cantique des cantiques, des mystiques du 17eme siècle, delui des poètes du 19eme, la SOCIOLOGIE QUANTIQUE DEVENANT TELLE UNE FLEUR UNE SOCIOLOGIE CANTIQUE au service de la beauté du monde.
Un vagabond céleste, porte en ses pieds qui marchent la beauté du monde l’espérance d’une synchroni-vie-té à la hauteur d’une fleur qui danse dans le vent de l’être.
à suivre
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February 16, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Vocabulaire technique et analytique de l’épistémologie Robert Nadeau OBJET DE LA PHYSIQUE SELON GALILÉE P.453
Galilée (1564-1642) croyait fermement que «le livre de la nature» est écrit DANS LE LANGAGE DES MATHÉMATIQUES (v. pythagorisme).
Aussi entendait-il restraindre la physique à des assertions concernant LES QUALITÉS PRIMAIRES des choses matérielles, tels leur forme, leur grosseur, leur poids, leur nombre, leur position, ou «leur qualité de mouvement».
Pour lui, en effet, les qualités primaires d’un objet matériel quelconque sont susceptibles DES VARIATIONS QUANTITATIVES MESURABLES sur une échelle donnée, tandis que les QUALITÉS SECONDAIRES , TELS LA COULEUR, L’ODEUR, LE GOÛT ET LE SON, n’existent que DANS L’ESPRIT DU SUJET qui perçoit l’objet en question.
En limitant l’objet de la physique aux qualités primaires et à leurs relations, Galilée se trouvait à EXCLURE LES EXPLICATIONS TÉLÉOLOGIQUES du domaine de cette science et à rejeter de la sorte les interprétations aristotéliciennes selon lesquelles…
LES CHOSES MATÉRIELLES SUIVENT UN MOUVEMENT NATUREL AFIN DE RETROUVER UNE PLACE NATURELLE…. sur you tube
Michel le concierge
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February 21, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Champ
Paul Dirkx (Université de Nancy)
Définition
Le concept de champ a été élaboré par le sociologue français Pierre Bourdieu (1930-2002) en tant qu’élément-clef d’un modèle théorique cohérent, dont la validité doit être testée à chaque nouvel usage. Aussi ce concept a-t-il pour caractéristique première de ne pas pouvoir être défini, au sens de délimité, fixé une fois pour toutes. Il désigne toute partie de l’espace social ayant acquis un degré d’autonomie suffisant pour reproduire elle-même (autos) la croyance dans le bien-fondé de son principe fondateur (nomos, par exemple le nomos « guérir pour guérir » tel que le serment d’Hippocrate l’institutionnalise dans le champ médical).
Autrement dit, conditionnée par une indépendance relative envers les contraintes externes (religieuses, politiques, économiques, médiatiques), l’autonomie d’un champ est sa capacité interne à se doter soi-même d’un principe de différenciation et d’auto-organisation (Bourdieu, 1992, p. 93). Ce principe est le produit d’un processus d’autonomisation porté par des générations d’agents dont les habitus (systèmes de dispositions à la pensée et à l’action) les y ont toujours davantage inclinés.
Un champ est ainsi le lieu de rencontre entre cette tendance à l’émancipation et un agent disposé à l’incarner à un certain degré (Bourdieu, 1992, pp. 356-359). Il est structuré comme un système relationnel et différentiel (champ de forces) où chaque agent occupe une position plus ou moins dominante/dominée et plus ou moins innovante/conservatrice liée à son capital accumulé de légitimité spécifique (capital symbolique).
En y entrant, l’agent entre de fait dans la lutte généralisée pour le monopole de la définition légitime du nomos du champ (champ de rapports de force et de luttes). Sa disposition à s’investir dans le « jeu » (illusio) varie selon l’état du champ et selon le capital spécifique de l’agent, lui-même lié à la série de positions qu’il a déjà investies (trajectoire).
Pour la littérature, cela signifie que le champ littéraire est le lieu d’une lutte pour la définition de « l’écrivain » (véritable) ou de « la (vraie) littérature ». Cette lutte distinctive se fait à coups de publications et d’interventions médiatiques et/ou artistiques (interviews, happenings, spectacles, expositions, performances diverses, etc.), qui fonctionnent comme autant de prises de position.
Le champ des positions se double ainsi d’un champ de prises de position aux structures homologues : par exemple, dans tel ou tel état du champ, la structure des rapports de force entre écrivains est plus ou moins congruente de la hiérarchie des genres qu’ils pratiquent. Cette homologie s’inscrit en faux contre toute conception de la littérature comme système fermé de textes mû par un principe d’autogénération. En outre, la différenciation entre le pôle autonome et le pôle hétéronome du champ est à l’origine d’un sous-champ de production restreinte (pour les pairs) et d’un sous-champ de grande production (destinée au grand public).
Historique des emplois
Il s’ensuit aussi que le principe du changement littéraire et donc de l’histoire littéraire se trouve dans le champ. Celui-ci est au fondement de toutes les productions et de toutes les évolutions littéraires, lesquelles sont autant d’« effets de champ ». Habité par des agents non interchangeables car diversement socialisés, le champ ne détermine pas leurs pratiques d’écriture, de lecture, etc. à la manière de quelque infrastructure (éventuellement médiatisée, comme chez Lucien Goldmann, par la « vision du monde » de leur groupe social), mais il est ce niveau médiateur et exerce sur leurs pratiques un effet de réfraction ou de « prisme » (p. ex. Bourdieu, 1980, p. 219 ; voir Viala, 1988) en tant que système de contraintes à la fois objectives et incorporées.
Le chercheur doit reconstituer les structures de ce système tout en le rapportant, sur un plan macrosocial, aux champs dont il dépend à l’intérieur du champ du pouvoir, qui rassemble tous les agents dominants dans leurs champs respectifs. Il ne peut être complètement compris qu’en l’étudiant dans cette perspective intégrée, à l’aune des propriétés générales des champs, dont il n’est qu’un exemple parmi d’autres mais animé par un nomos à lui spécifique.
Mais cela n’empêche pas ses agents, qui ont évolué et continuent d’évoluer dans d’autres champs (la « multipositionnalité » selon Boltanski), d’importer sans cesse en son sein des pratiques et des logiques exogènes, issues des champs (économique, politique, etc.) dont il a eu et continue à s’émanciper. Son degré d’autonomie peut être mesuré à sa capacité à censurer, sans jamais parvenir à les neutraliser complètement, ces manières de voir et de faire hétéronomes, ce qui signifie que la reconstitution des habitus (des écrivains, de leurs éditeurs, de leurs critiques, etc.) fait partie intégrante de l’analyse des pratiques littéraires (Bourdieu, 1966).
Depuis les premières applications du concept (Ponton ; Charle 1979), la plupart des travaux se sont inscrits dans une optique plutôt macrosociale, amenant à refonder l’histoire littéraire sur les bases moins étriquées qu’appelait de ses vœux Gustave Lanson au début du xxe siècle. Ainsi, Alain Viala a montré à quel point l’autonomisation s’accélère au xviie siècle, jusqu’à y voir les prémices du champ littéraire français advenu vers 1850 (Viala, 1985).
Mais en 1992, Pierre Bourdieu fait paraître Les règles de l’art (Bourdieu, 1992)qui, dépassant l’opposition entre lecture interne et lecture externe, montre que la sociologie est à même de mettre l’enquête proprement sociologique au service d’une lecture du texte en tant que texte proprement littéraire. Il s’agit de reconstruire le point de vue de l’écrivain pour comprendre ce qui, dans l’espace de possibles (stylistiques, narratifs, etc.) qu’est le champ à tel moment, l’a amené à écrire telle œuvre de telle manière.
Ce livre achève d’inciter de nombreux chercheurs à faire mentir la réputation d’une sociologie de la littérature empêtrée dans le piège du reflet (Voir la notice consacrée à ce concept) ou incapable de se mesurer à la textualité littéraire. À partir de 1993, Alain Viala lance une « sociopoétique », qui analyse les options poétiques des écrivains comme des effets de champ (p. ex. Viala, 1993).
Usages actuels et applications récentes
La notion de champ littéraire est aujourd’hui assez répandue au sein des études littéraires, même si, en France, la tradition lettrée continue de se montrer réticente (Martin). Mais cette expansion ne s’est faite qu’au prix d’un affaiblissement du concept qui, souvent, n’est plus guère qu’un synonyme de « système », « configuration » ou « domaine ». C’est que son usage se heurte à son manque de légitimité en tant que concept perçu comme exclusivement sociologique, mais aussi à la cohérence du modèle heuristique dont il relève : y recourir implique de donner au moins droit de cité aux concepts d’autonomie, d’habitus ou encore d’illusio (Voir les notices consacrées à ces concepts).
Du côté de la sociologie, certains travaux modifient également sa portée, en le définissant sans tenir compte de son nomos ou en le dissociant de l’habitus de ses agents. Dans ses dernières recherches, Bernard Lahire en vient à situer l’essentiel des déterminants de la « création » de Franz Kafka dans le « hors-champ » et depuis l’enfance, en lien avec une « problématique existentielle » qui anime cet écrivain (Lahire, 2010a).
Nathalie Heinich développe une sociologie « pragmatique » ouverte à la psychanalyse, où le concept d’identité occupe une place centrale : la relation triangulaire entre l’auto-perception, le jugement de l’autre et la « représentation » (de soi à l’autre) permet de mieux cerner la dynamique identitaire de l’écrivain comme vecteur de sa créativité et de sa légitimation (Heinich 1999, 2000).
Œuvrant fermement à concilier approche sociologique et analyse de texte, Jérôme Meizoz observe que des écrivains aux dispositions esthétiques, politiques, etc. similaires présentent parfois d’étonnants écarts de manières d’être et d’écrire et conclut à l’existence d’une « marge d’auto-création » dans l’« acte créateur » (Meizoz, 2007, pp. 187 & 32).
Aussi complète-t-il la notion d’habitus par celle de posture (Bourdieu, 1966, p. 882 ; Viala, 1993, pp. 216-217) qu’il définit comme l’ensemble de manières, verbales et non verbales, d’investir une position dans le champ, autrement dit « l’“identité littéraire” construite par l’auteur lui-même » (Meizoz, 2007, p. 18) : « c’est la manière dont l’habitus et les dispositions s’actualisent dans une position » du champ littéraire (Meizoz, 2010, p. 276).
Certaines recherches explorent les frontières (de l’autonomie) du champ littéraire à travers ses effets sur les pratiques d’écriture et de lecture, par exemple chez les « écrivains amateurs » (Poliak) ou chez certaines catégories de lecteurs (p. ex. Mauger).
Le concept d’antinomie (voir cette notice, et Dirkx, 2006 ; 2011) permet de dialectiser et de hiérarchiser la part d’autonomie et la part d’hétéronomie dans un corps (individuel ou institutionnel), où ces deux tendances n’existent pas à l’état séparé, mais coexistent de manière conflictuelle. Il contribue à rendre compte des répercussions des tensions entre modèles littéraires dominants et dominés (p. ex. entre la France et le reste de la francophonie) ou entre écriture et engagement politique (p. ex. en Afrique) sur l’autonomie des littératures concernées, parfois hâtivement qualifiées de champs. Surtout depuis Casanova (1999), une série de recherches plus récentes testent la validité du concept de champ à l’échelle internationale (p. ex. Boschetti, 2010). Gisèle Sapiro qui, après avoir étudié la phase d’hétéronomisation du champ français sous l’Occupation, a relié la responsabilité de l’écrivain aux diverses phases de l’autonomisation littéraire (Sapiro, 1999 ; 2011), s’emploie à étudier le rôle des traductions et des stratégies éditoriales mondiales dans l’évolution des modèles littéraires (inter)nationaux (Sapiro, 2008 ; 2009). Comme pour l’histoire littéraire, la littérature comparée, la poétique, l’analyse du discours, les études de réception, etc., le concept de champ permet aussi de renouveler l’étude des relations entre la littérature et les autres parties du champ artistique et intellectuel, notamment la presse (Charle 2004 ; Dirkx, 2006 ; Durand).
Dès ses premières élaborations de la notion de champ (Bourdieu, 1966 ; 1971a ; 1971b), Bourdieu a porté une attention spéciale à la littérature, du fait qu’elle permet de mieux comprendre l’économie inversée (dénégatrice des intérêts économiques) dont le terrain algérien lui avait donné à voir l’importance.
Le champ littéraire repose même sur l’inversion de toutes les valeurs : chez Bourdieu, l’anomie « est le nomos » du champ littéraire (Bourdieu, 1992, p. 96). La littérature donne aussi à voir les principaux mécanismes de la violence symbolique, que la tradition lettrée illustre elle-même à merveille. C’est dire que l’analyse de la littérature doit s’accompagner d’une auto-analyse de la doxa lettrée, qui repose sur le mythe du créateur incréé et du texte illusoirement séparé de son « contexte ». La « science des œuvres » dont Les règles de l’art (Bourdieu, 1992) tracent le programme a pour condition préalable de combiner ces deux entreprises analytiques dans un effort inlassable d’objectivation participante. Ce n’est qu’en s’appuyant sur « Flaubert analyste de Bourdieu », pour reprendre une formule de Jacques Dubois (Dubois), que Bourdieu a pu se faire analyste de Flaubert et émettre sa thèse d’un « Flaubert analyste de Flaubert » (Bourdieu, 1992, pp. 7-71). En ce sens, la science des œuvres que le découvreur du champ appelait de ses vœux n’en est qu’à ses débuts.
Bibliographie
Boschetti (Anna) (dir.), L’espace culturel transnational, Paris, Nouveau Monde Éditions, « Culture / Médias », 2010.
Boschetti (Anna), « Le champ littéraire », dans Lectures de Bourdieu, sous la direction de Frédéric Lebaron & Gérard Mauger, Paris, Ellipses, « Lectures de… », 2012, pp. 243-262.
Bourdieu (Pierre), « Champ intellectuel et projet créateur », Les Temps modernes, no 246 (novembre), 1966, pp. 865-906.
Bourdieu (Pierre), « Champ du pouvoir, champ intellectuel et habitus de classe », Scolies, no 1, 1971a, pp. 7-26.
Bourdieu (Pierre) « Le marché des biens symboliques », L’Année sociologique, no 22, 1971b, pp. 49-126.
Bourdieu (Pierre), Questions de sociologie, Paris, Minuit, « Documents », 1980.
Bourdieu (Pierre), « Le champ littéraire », Actes de la recherche en sciences sociales no 89 (septembre), 1991, pp. 3-46.
Bourdieu (Pierre), Les règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, Paris, Seuil, « Libre examen », 1992.
Bourdieu (Pierre) & Dubois (Jacques), « Champ littéraire et rapports de domination. Un entretien de Jacques Dubois avec Pierre Bourdieu », Textyles no15, 1999, pp. 12-16.
Casanova (Pascale), La République mondiale des Lettres, Paris, Seuil, 1999.
Charle (Christophe), La crise littéraire à l’époque du naturalisme. Roman, théâtre et politique. Essai d’histoire sociale des groupes et des genres littéraires, Paris, Presses de l’École Normale Supérieure, 1979.
Charle (Christophe), Le siècle de la presse (1830-1939), Paris, Seuil, 2004.
Defrance (Jacques), « L’autonomie d’un champ ou le sens des limites », dans Lectures de Bourdieu, sous la direction de Frédéric Lebaron & Gérard Mauger, Paris, Ellipses, « Lectures de… », 2012, pp. 319-349.
Dirkx (Paul), Les « Amis belges », Presse littéraire française et franco-universalisme, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, « Interférences », 2006.
Dirxx (Paul), « Claude Simon : antinomie et corps écrivant », dans Claude Simon : situations, sous la direction de Paul Dirxx & Pascal Mougin, Lyon, ENS Éditions, « Signes », 2011, pp. 179-197.
Dubois (Jacques), « Flaubert analyste de Bourdieu », dans Bourdieu et la littérature, sous la direction de Jean-Pierre Martin, Nantes, Cécile Defaut, 2010, pp. 77-91.
Durand (Pascal), Mallarmé. Du sens des formes au sens des formalités, Paris, Seuil, « Liber », 2008.
Heinich (Nathalie), L’Épreuve de la grandeur. Prix littéraires et reconnaissance, Paris, La Découverte, « Armillaire », 1999.
Heinich (Nathalie), Être écrivain. Création et identité, Paris, La Découverte, « Armillaire », 2000.
Jurt (Joseph), « L’apport de la théorie du champ aux études littéraires », dans Pierre Bourdieu, sociologue, sous la direction de Louis Pinto, Gisèle Sapiro & Patrick Champagne, Paris, Fayard, « Histoire de la pensée », 2004, pp. 255-277.
Lahire (Bernard), Le travail sociologique de Pierre Bourdieu. Dettes et critiques, Paris, La Découverte, « Textes à l’appui », 1999.
Lahire (Bernard), Franz Kafka. Éléments pour une théorie de la création littéraire, Paris, La Découverte, « Textes à l’appui », 2010a.
Lahire (Bernard), « Le champ et le jeu : la spécificité de l’univers littéraire en question », Jean-Pierre Martin (éd.), 2010b, pp. 143-154.
Martin (Jean-Pierre) (dir.), Bourdieu et la littérature. Suivi d’un entretien avec Pierre Bourdieu, Nantes, Cécile Defaut, 2010.
Mauger (Gérard), Poliak (Claude F.) & Pudal (Bernard), Histoires de lecteurs, Paris, Nathan, « Essais et recherches », 1999.
Meizoz (Jérôme), Postures littéraires. Mises en scène modernes de l’auteur, Genève, Slatkine Erudition, 2007.
Meizoz (Jérôme) « “Posture” et champ littéraire », dans L’espace culturel transnational, sous la direction d’Anna Boschetti, Paris, Nouveau Monde Éditions, « Culture/Médias », 2010, pp. 269-283.
Poliak (Claude F.), Aux frontières du champ littéraire. Sociologie des écrivains amateurs, Paris, Economica, « Études Sociologiques », 2006.
Ponton (Rémy), Le champ littéraire en France, de 1865 à 1905, Paris, École des hautes études en sciences sociales, thèse inédite, 1977.
Sapiro (Gisèle), La guerre des écrivains 1940-1953, Paris, Fayard, « Histoire de la pensée », 1999.
Sapiro (Gisèle), La responsabilité de l’écrivain. Littérature, droit et morale en France (xixe-xxie siècles), Paris, Seuil, 2011.
Sapiro (Gisèle) (dir.), Translatio. Le marché de la traduction en France à l’heure de la mondialisation, Paris, CNRS Éditions, « Culture & société », 2008.
Sapiro (Gisèle) (dir.), Les contradictions de la globalisation éditoriale,Paris, Nouveau Monde Éditions, « Culture/Médias », 2009.
Viala (Alain), Naissance de l’écrivain. Sociologie de la littérature à l’âge classique, Paris, Minuit, « Le sens commun », 1985.
Viala (Alain), « Effets de champ, effets de prisme », Littérature no 70 (mai), 1988, pp. 64-71.
Viala (Alain) & Molinié (Georges), Approches de la réception. Sémiostylistique et sociopoétique de Le Clézio, Paris, Presses Universitaires de France, « Perspectives littéraires », 1993.
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March 2, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Dans le jaillissement de tout champ constellaire issu de la non-tricherie de toute vie personnelle œuvre d’art, surgit, en flottement ontique, des étiquettes flottantes libérées de tout attribut essentiel issu soit de l’épistémologie, soit de l’ontologie, soit de la métaphysique, au sens où le point d’interrogation existential (?) (d’où venons-nous, qui sommes-nous? où allons-nous?) se fait oreille au point d’exclamation (1) au cœur duquel les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art s’intriquent avec l’humanité de la cinquième:
COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
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March 2, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Mark Rothko
La chapelle Rothko à Houston.
Mark Rothko, né Marcus Rothkowitz 1 à Dvinsk2,(Lettonie), le 25 septembre 1903 et mort le 25 février 1970, est un peintre américain classé parmi les représentants de l’expressionnisme abstrait américain, mais Rothko refusait cette catégorisation jugée « aliénante ».
Né à Dvinsk dans l’Empire russe, aujourd’hui Daugavpils en Lettonie, en 1903, il est le benjamin d’une famille juive de quatre enfants. Il émigre avec sa mère et sa sœur aux États-Unis (à Portland, en Oregon) en 1913 pour y rejoindre son père et ses frères. Son père meurt un an après leur arrivée. Il fait ses études à la Lincoln High School de Portland, puis à l’université Yale.
En 1929, il devient professeur de dessin pour des enfants, se marie en 1932 avec Edith Sachar puis fonde, en 1934, l’Artist Union de New York. Ce n’est par ailleurs qu’en 1940 qu’il adoptera le nom anglicisé de Mark Rothko, deux ans après avoir pris la nationalité américaine. D’après ses amis il était d’un naturel difficile, profondément anxieux et irascible, mais malgré cela il pouvait aussi être plein de dévouement et d’affection. C’est véritablement dans les années 1950 que sa carrière démarre, notamment grâce au collectionneur Duncan Phillips qui lui achète plusieurs tableaux, et, après un long voyage du peintre en Europe, lui consacre une salle entière de sa collection. C’était le rêve de Rothko, qui souhaitait que les visiteurs ne soient pas perturbés par d’autres œuvres. Les années 1960 seront pour lui la période des grandes commandes publiques (université Harvard, Marlborough Gallery de Londres, chapelle à Houston) et du développement de ses idées sur la peinture.
Mais cet élan créateur et de reconnaissance sera stoppé par la maladie, un anévrisme de l’aorte handicapant qui l’empêchera de peindre des grands formats. Mark Rothko se suicidera en 1970 à New York.
Œuvres[modifier | modifier le code]
Rothko était un intellectuel très doué, un homme cultivé qui aimait la musique et la littérature et était intéressé par la philosophie, en particulier par les écrits de Nietzsche et la mythologie grecque. Influencé par l’œuvre d’Henri Matisse – à qui il a d’ailleurs consacré un hommage dans une de ses toiles – Rothko occupe une place singulière au sein de l’École de New York. Après avoir expérimenté l’expressionnisme abstrait (mouvement artistique dans lequel il côtoiera notamment Jackson Pollock et Adolph Gottlieb) et le surréalisme, il développe à la fin des années 1940 une nouvelle façon de peindre. En effet, hostile à l’expressionnisme de l’Action Painting, Mark Rothko (ainsi que Barnett Newman et Clyfford Still) invente une nouvelle façon, méditative, de peindre, que le critique Clement Greenberg définira comme le Colorfield Painting, littéralement « peinture en champs de couleur ».
Dans ses toiles, il s’exprime exclusivement par le moyen de la couleur qu’il pose sur la toile en aplats à bords indécis, en surfaces mouvantes, parfois monochromes et parfois composées de bandes diversement colorées. Il atteint ainsi une dimension spirituelle particulièrement sensible.
Rothko se sépare de son épouse Edith Sachar durant l’été 1937 à la suite du succès de celle-ci dans ses affaires de bijouterie. Apparemment, il ne prenait pas plaisir à travailler avec son épouse et se serait senti menacé et jaloux de son succès financier. Edith et lui se réconcilient en automne, mais leurs rapports restent tendus.
Le 21 février 1938, Rothko obtient la nationalité américaine, incité par ses craintes que l’influence nazie croissante en Europe puisse provoquer la déportation soudaine des juifs américains. L’apparition de sympathies nazies aux États-Unis augmente ses craintes ; en janvier 1940, Marcus Rothkovich change son nom en Mark Rothko, l’abréviation commune « Roth » étant identifiée comme juive. Après le Pacte germano-soviétique entre Hitler et Staline en 1939, Rothko, Avery, Gottlieb et d’autres, quittent le Congrès des artistes américains en signe de protestation à l’encontre du rapprochement du congrès avec le communisme radical. En juin, il forme avec d’autres artistes la Fédération des peintres et sculpteurs modernes. Leur objectif est de maintenir l’art exempt de propagande politique.
Craignant que la peinture moderne américaine ait atteint une impasse, Rothko est attentif à l’exploration de sujets différents des scènes naturelles et urbaines ; des sujets qui compléteraient son souci croissant de la forme, la spatialité et la couleur. La crise mondiale de la guerre prête à cette recherche une immédiateté — une urgence — de même que son insistance à trouver de nouveaux thèmes ayant un impact social, capables de transcender les limites des valeurs et symboles politiques. Dans son important essai, The Romantics Were Prompted publié en 1949, Rothko observe que « l’artiste archaïque (…) trouve vis-à-vis des dieux et demi-dieux la nécessité de créer un groupe d’intermédiaires, monstres, hybrides3. » d’une manière similaire à l’homme moderne trouvant des intermédiaires dans le parti fasciste ou communiste.
Cependant, l’existence de l’homme moderne manque de l’urgence de ses homologues primitifs. En raison des découvertes, de l’impérialisme et des avancées scientifiques de l’Europe, les liens traditionnels se sont érodés et la mythologie a été remise en question ; par conséquent les anciennes mythologies (basées sur le social) auraient été remplacées par l’individu. Pour Rothko, « sans monstres ni dieux, l’art ne peut figurer un drame » et « quand ils furent abandonnés comme superstitions intenables, l’art tomba dans la mélancolie4 ». Par conséquent, les « grandes réalisations » de civilisations qui acceptèrent l’improbabilité du mythe « sont celles de la figure humaine solitaire dans un moment d’immobilité complète » capable « d’indiquer son souci du principe moral et un insatiable appétit pour une expérience omniprésente de ce principe. », dans l’idée que chacun, libéré des dieux et des monstres, pourrait être capable de « respirer et d’étirer son bras vers l’autre ». Cette « figure humaine seule dans un moment d’immobilité complète5 » a servi de prototype aux dernières peintures de Rothko : le style singulier de ses champs irradiant de couleur, solitaires mais tout autant liés aux images transcendantes de la mythologie.
L’utilisation par Rothko de la mythologie comme commentaire de l’histoire actuelle n’était nullement une innovation. Rothko, Gottlieb et Newman lisaient et discutaient des travaux de Freud et Jung, en particulier leurs théories respectives à propos des rêves et des archétypes de l’inconscient collectif, et envisageaient les symboles mythologiques comme des images auto-référentes — opérant dans un espace de conscience humaine qui transcende les histoires et cultures spécifiques. Par conséquent, des images de la Grèce déchirée par les guerres antiques auraient un impact similaire (sinon supérieur) à une coupure de journal présentant Londres déchiré par la guerre, en première page du Sunday Times.
Indépendamment de la connaissance de l’homme moderne des symboles mythologiques, ces images parleraient directement à l’inconscient jungien et réveilleraient des énergies cachées chez l’homme, les remontant à la surface. Rothko expliqua plus tard que son approche artistique fut « réformée » par son étude des « thèmes dramatiques du mythe. » Il cessa apparemment de peindre durant toute l’année 1940, et étudia L’Interprétation des rêves du psychanalyste Sigmund Freud et Le Rameau d’or de l’anthropologue James George Frazer. Rothko expliquera par la suite avoir voulu transgresser les canons artistiques pour intégrer un espace d’expression plus vaste et grand, celui de la création en général.
Pourtant le livre le plus crucial pour Rothko dans cette période serait La Naissance de la tragédie de Friedrich Nietzsche.
La nouvelle vision de Rothko essaierait donc de s’adresser aux exigences de la spiritualité de l’homme moderne et aux exigences créatives mythologiques, à l’identique de Nietzsche clamant que la tragédie grecque est une recherche humaine pour racheter les terreurs d’une vie mortelle. Les objectifs artistiques modernes ont cessé d’être le but de Rothko. À partir de ce moment-là, son art soutiendrait en tant que but le « fardeau » de soulager le vide spirituel fondamental de l’homme moderne; un vide créé en partie par l’absence d’une mythologie adressée correctement à « la croissance d’un esprit enfantin et (…) à la vie et les luttes d’un homme6 » et pour fournir la reconnaissance esthétique nécessaire à la libération des énergies inconscientes, précédemment libérées par les images, symboles et rituels mythologiques.
Rothko se considérait lui-même comme un « faiseur de mythe » et proclamait que le seul sujet valable était celui qui est tragique. « L’expérience tragique ragaillardie », a-t-il écrit, « est pour moi la seule source d’art7 ».
Chez cet artiste, la couleur est débarrassée de l’objet et devient l’unique objet de vision. Dans son œuvre intitulée Number 12 (1949, huile sur toile, 171,61 × 108,11 cm) et dans d’autres similaires, il joue avec les bandes et cela lui permet de développer davantage la dimension de l’expression par rapport à celle de la couleur. Selon Hugues de Chanay, sémiologue (professeur – Université Lumière Lyon 2), Mark Rothko déplace sciemment le centre d’intérêt : acte de voir et non plus acte de comprendre.
Sublime abstrait, selon Rosenblum en 1961, cet artiste réussit à nier dans son travail l’individuation personnelle grâce à cet effacement du soi et par conséquent rend son œuvre plus « sublime »
sur Google Michel le concierge
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March 4, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Lambros Couloubaritsiss Histoire de la philosophie ancienne et médiévale p.375 extrait…
Autrement dit, si l’on soustrait de la chose TOUTES LES CATÉGORIES (ATTRIBUTS) « il y a quelque chose à quoi chacune s’attribue et dont l’être est autre que celui de chacune d’elles…» de sorte que ce qui est ultime par soi n’est ni quelque chose de déterminé, ni une qualité, ni rien d’autre de ce genre; il n’est même pas de l’ordre des négations car celles-ci appratiennent à une chose comme un accident.»
Cela s’oppose à la thèse que l’étance EST UNE CHOSE DISTINCTE ET DÉTERMINÉE.
Conclusion: l’analyse de l’étance comme sujet N’ABOUTIT PAS À FONDER L’ÉTANCE COMME TELLE; néanmoins elle établit l’existence d’une cause matérielle doublement articulée: COMME SUJET PROCHAIN DE L’ÉTANCE et comme sujet ultime OU MATIÈRE INDÉTERMINÉE.
Pierrot vagabond
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March 5, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
LAMBROS LOUBRARITIS histoire de la philosophie ancienne et médiévale Epicure p.427 extrait…
L’usage de la préposition épi dans la sémantique épicurienne est éloquent, et révèle l’attachement qu’Épicure portait aux choses appréhendées par les sens, notamment par le toucher, car la vision ou les autres sensations impliquent une sorte de toucher, dans la mesure où les choses émettent…
des «simulacres matériels» (eidola)
grâce auxquelles s’accomplit la perception. Ces simulacres sont comme des pellicules qui proviennent de la surface des corps, dont les atomes qui les composent conservent la position relative et L’ORDRE QU’ILS AVAIENT DANS LES CHOSES.
Il apparaît ainsi, qu’après Démocrite, Épicure bouleverse LA VISION ARCHAÏQUE DU RÉEL, dans la mesure où ce qui apparaît est bien de l’ordre des simulacres (eidola)
MAIS NON PLUS AU SENS DES SPECTRES, DES MORTS COMME DANS LA PENSÉE ARCHAÏQUE, ni en tant qu’imitations articifielles (comme chez Platon)
MAIS COMME DES MANIFESTATIONS MÊME DES CHOSES.
Ainsi s’achève d’une façon surprenante l’effort des matérialistes grecs POUR PARLER À LEUR TOUR DE L’INVISIBLE, non plus cependant d’un invisible où seraient ENTASSÉS LES MORTS, mais d’un invisible
OÙ SE SONT LES PRINCIPES DES CHOSES QUI SE DÉPLOIENT, dont les simulacres constituent leur mode de manifestation à la perception humaine
à suivre…
Pierrot vagabond
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March 5, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
LAMBROS COULOUBARITSIS histoire de la philosophie ancienne et médiévale Épicure p.430 extrait…
Si l’on compare la doctrine d’Épicure à celle de Démocrite, on constate une divergence essentielle: alors que chez ce dernier, c’est le mouvement circulaire provoqué par les atomes sphériques qui confère à l’univers sa forme sphérique, chez Épicure, c’est le mouvement circulaire et la forme sphérique eux-mêmes QUI SONT ÉCARTÉS AU PROFIT DU CLINAMEN.
Dans ces conditions, le monde n’est-il pas fondé SUR UNE PRÉCARITÉ QUI REND IMPOSSIBLE TOUTE RÉALITÉ STABLE?
Or, l’expérience révèle aussi bien des choses stables que des processus de répétition, y compris la naissance des choses de la même espèce, comme diraient Platon et Aristote.
Pour Épicure, les déviations atomiques permettent la formation de divers types de processus, comme le ralentissement qui stabilise les choses, la formation de figures variées mais limitées, les phénomènes physiques d’équilibre par les limites ou l’échange..etc… La formation du langage, comme il le montre à la fin de la lettre à Hérodote, suit des processus analogues, les variations des sons à l’origine expliquant les différents langages, que l’homme contrôle aussi GRÂCE À DES CONVENTIONS.
Bref, un fondement indéterminé n’est pas incompatible avec LA FORMATION DES CHOSES ET DES ÉVÈNEMENTS , À CONDITION QU’IL Y AIT DES RÈGLES DE GESTION, non pensées d’avance, mais produites par les situations elles-mêmes.
Face à une telle doctrine, une éventuelle immortalité de l’âme est inenvisageable. L’âme est, pour Épicure, UNE ENVELOPPE PROTECTRICE DU CORPS DE NATURE CORPORELLE MAIS INVISIBLE, constituée d’atomes qui forment un «souffle chaud» – cette sorte de pneuma déjà utilisée par les aristotéliciens, mais qui sera pleinement affirmé par le stoïcisme.
L’âme est ainsi liée inextricablement au corps et elle régit les sensations et d’autres activités de l’homme. La structuration des parties corporelles est responsable des fonctions, qui sont autant plus nombreuses qu’il y a de variétés de structures.
Par la suite, la question est de savoir SI L’ON PEUT DÉDUIRE DE CETTE THÉORIE UNE ÉTHIQUE**** .
En fait, c’est l’éthique qui détermine chez Épicure la physique. Ce qui permet de constater que même des pensées matérialistes peuvent SE DÉPLOYER SELON DES ASSISES IDÉOLOGIQUES, EN SOUMETTANT LEUR VISION DU MONDE À DES CONSIDÉRATIONS D’ORDRE ÉTHICO-POLITIQUE.
à suivre…
Pierrot vagabond
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March 6, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Le poème de Lucrèce est, dans la philosophie ancienne, ce qui m’incite le plus à passer de la métaphysique de l’individu à son ontiquation par la non-tricherie et la vie personnelle œuvre d’art sous la puissante errance poétique d’un rêve big-bang.
Comme si ce modèle fondant le code de déontologie de la nano-citoyenneté-planétaire et sa constitution révélait une capacité constructiviste de faire voir le rapport entre l’homme et l’homme, SELON UNE AUTRE RAISON QUE LA RAISON ARGUMENTATIVE évacuant le multivers des qualis sous le calcul méthodologique des formes énigmatiques du réel.
à suivre…
Pierrot vagabond
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March 16, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Un long et merveilleux conseil d’administration de la créativité de ce matin où Michel a pu monter son artéfact-chef-d’oeuvre décrivant stylistiquement la plus grande de nos inventions théoritiques, soit celle DU CHAMP CONSTELLAIRE tirée de la non-tricherie magnifiée par tout rêve big-bang émergeant sous l’algorithme social WOW-T=2.7K?
Marlene a filmé le tout… durant presqu’une heure…. le déballage du matériel provenant de la Californie, puis la mise en exposition du designs, avant d’en discuter de la place dans le show-case, toutjours dans l’optique filmée, documentée et archivée de la poïétique en vue d’un prix Nobel de la paix.
Ce qui m’a permis de faire part de mes dernières avancées méthodologiques: D’ici moins d’un mois, tous les éléments du glossaire, de la base de donnée et de la bibliographie concernant les 200 premières pages du doctorat seront réunies dans un fichier, qui sera imprimé en vue de la rédaction paragraphe par paragraphe d’un exposé qui sera validé par les 3 wows de façon à ce que Michel et Marlene puissent habiter par des videos la marge de gauche et la marge de droite.
Le ier chapitre, soit LA NON-TRICHERIE, devrait être complété et en multi-média et en texte, d’ici le mois de septembre 2019… avec une architectonie respectant les exigences universitaire d’un doctorat d’invention de haut pensée abstraite théoritique.
Quand j’arriverai ce soir, l’artéfact œuvre d’art de mon fascinant partenaire de recherche Michel le concierge devrait être installé sur le mur d’entrée avant d’ouvrir la porte de notre bunker de l’amitié.
Nous filmerons encore et Marlene suggérait ce matin que ces archives servent à présenter un 5eme documentaire au festival international du documentaire de Montréal de l’année prochaine….
A partir de Lundi, nous enclencherons la mise en design d’un troisième artéfact (à la suggestion de Michel ce matin) , celui constitué des bottes dans le ciel de l’affiche du vagabond céleste du conteur international Simon Gauthier.
Une chose m’a frappé ce matin… avant de quitter pour aller à l’UQAM, j’ai dit mes amis… c’est la première fois dans l’histoire de la pensée occidentale où l’onticologie provoque un renversement méthodologique entre l’ÉPISTÉMOLOGIE, LA MÉTAPHYSIQUE ET LA SCIENCE., en osant prendre tout le champ de la propédeutique de façon à le boucler par son ontication universelle par sa présence et accidentelle par sa forme sous l’algorithme social: WOW-T=2.7K?
à suivre…
Pierrot vagabond
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March 17, 2019 Pierrot le Vagabond Chercheur
Hier soir, quand je suis arrivé chez Marlene et Michel, nous avons de fil en aiguille reviser les paramètres de notre stratégie pour se rendre au prix Nobel de la paix… Et soudain, Michel de me dire abruptement. A bien y réfléchir, nous nous sommes trompés dans le titre de doctorat. Au lieu d’être ( de la non-tricherie à la nano-citoyenneté-planétaire: Wow-t=2.7k?) cela devrait être: DE LA NON-TRICHERIE À WOW-T=2.7K? = LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE.
Je me suis donc enfoui dans le sleeping de la salle de couture et ai passé la nuit à réfléchir sur les conséquences et théoritiques et stratégistes d’inverser les trois étiquettes fondatrices des trois chapitres qui doivent inspirer l’ordre dramaturgique de notre argumentaire.
J’avais mon carnet à côté de moi, ma main tombant directement sur mon stylo pendant que je dormais… et un premier jet donna ceci
LA CHANSON LÂCHE-MOÉ PAS DE MICHEL LE CONCIERGE ET LA CHANSON DU CAMIONNEUR DE PIERROT VAGABOND SONT DEUX CHEF D’OEUVRE PARCE QU’ILLUSTRANT REMARQUABLEMENT L’ONTIKATION QUALI DE LA RÉALITÉ, PERMETTANT L’ÉMERGENCE D’UN CHAMP CONSTELLAIRE AU COEUR DUQUEL PEUT S’ÉPANOUIR UN RÊVE BIG-BANG.
et j’écris par la suite, dans un deuxième réveil… l’ontikation contemple l’énigme de la beauté du monde (?/|) que ni la mythologie, ni la théologie,ni la métaphysique, ni l’ontologie, ni l’épistémologie ne peuvent problématiser parce que le tout est basé SUR UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART EN ACTION DE NON-TRICHERIE.
Puis dans un troisième réveil, tout m’est apparu lumineux. Michel avait raison (il est un formidable esprit abductif synthétique de sa qualité même de programmeur informatique accentué par une formation en design).
L’Objectif de ce doctorat est de nous ouvrir une porte avec l’institut de l’intelligence artificielle du Québec avec la mise en application de notre invention: LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE.
En conséquence de quoi, quand je suis arrivé à notre conseil d’administration de la créativité, j’ai suggéré et le titre (3 wows) et la dramaturgie (le ier chapitre sera divisé en 4. 50 pages Michel le concierge, 50 pages Marlene la jardinière, 50 pages Pierrot vagabond et 50 pages sur le vagabond céleste de Simon Gauthier menant aux quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art menant à une cinquième introduisant le deuxième chapitre qui sera la mise en axiomatisation et argumentation de notre algorithme social : «wow-t=2.7k?»
Donc, Michel, cet après-midi, commencera à monter le design multi-média des 6 premières pages du ier chapitre du doctorat que nous adoptés par 3 wow afin d’y intégrer sur le côté droit le video de la st-valentin et sur le côté de gauche, un diaporama de ses photos de jeunesse témoignant de son amour pour Marlene.
Puis nous avons posé le cadre du deuxième artéfact à l’entrée après l’avoir reçu de Californie.
Pour enfin me rendre à l’UQAM ou je travaillerai sur les 6 pages suivantes du doctorat et son ier chapitre… Nous irons donc de 6 pages en 6 pages, par 3 wows, de la dramaturgie au fil d’or par une mise en abime de tout ce qui ne fait pas 3 wows..
Cela fera 12 ans maintenant que nous vivons ce rêve d’un prix Nobel en équipe et nos règles du jeu ont fait en sorte que même pas une seule fois, nos humeurs et nos irritants reliés à nos personnes ne sont venus intoxiquer nos archétypes hologrammiques en laboratoire philosophique: soit Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond
Pierrot vagabond
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