MARLENE LA JARDINIÈRE PLANTE FES FLEURS POUR FAIRE FLEURIR LA BEAUTÉ DU MONDE DANS SON VOISINAGE

Maintenant que Michel le concierge et Pierrot le vagabond ont construit leur archétype pour porter praxiologiquement les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art, c’est autour de Marlene la jardinière de créer cosntructivistement son archétype.

Marlene plante bénévolement des fleurs dans le parc d’une garderie où son conjoint travaille, tout comme elle en plante tout autour de son bloc où elle habite dans des petits carrés laissés libres par la ville.

Son voisinage soudain s’illumine de joie. On lui demande pourquoi elle fait cela…. et Marlene de répondre: JE CULTIVE LA BEAUTÉ DU MONDE.

L’objectif de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) c’est que chaque nano-citoyen(ne)-planétaire cultive par son archétype les quatre questions de sa vie personnelle œuvre d’art AU SERVICE DE LA BEAUTÉ DU MONDE.

Le projet est rhyzomique, open source, et fondateur de la nano-modernité par laquelle une nouvelle séparation des pouvoirs entre les nano-citoyen(nes) et les états englués dans des conflits «états de nature hobbien» puisse créer une zone cosmologique d’errance poétique reconnue par le droit comme équité sur terre.

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Paul Cliche, auteur du livre «pour réduire le déficit démocratique: le scrutin proportionnel» est le parfait exemple d’un nano-citoyen-planétaire porteur de la beauté du monde par son engagement social exceptionnel
À 45 ans de distance, les premiers ministres libéraux Justin Trudeau et Robert Bourassa ont utilisé les mêmes arguments éculés pour justifier leur refus d’instaurer un mode de scrutin à finalité proportionnelle. Quel exemple éloquent de stagnation politique.

Il y a quelques jours, le premier ministre Trudeau a tenté de justifier, une nouvelle fois, le refus de son gouvernement de respecter l’engagement que son parti avait pris, lors de la campagne de 2015, en promettant que ce serait la dernière élection tenue en vertu du système actuel, le scrutin majoritaire à un tour. La représentation proportionnelle serait mauvaise pour notre pays, a-t-il dit en substance, parce qu’elle conduirait à la fragmentation des grands partis politiques. (Entendons par là le libéral et le conservateur.)

C’est le même argument dont s’était servi le premier ministre québécois Robert Bourassa, en 1972, alors qu’il avait opté pour une réforme de la carte électorale plutôt que pour l’instauration d’un mode de scrutin proportionnel.

Ayant mis sur pied un comité d’étude sur la réforme électorale, le premier ministre n’eut rien de plus pressé que de rencontrer ses membres pour leur dire qu’il ne leur servait à rien de recommander l’instauration d’un scrutin à finalité proportionnelle, car il s’y opposerait.

Quant à la réforme de la carte électorale, visant à rendre égalitaires les votes des électeurs, elle a été mise en place à temps pour la tenue des élections de 1973. Mais, ô surprise, le nouveau découpage de la carte a produit les plus fortes distorsions de l’histoire du Québec. En effet, les libéraux ont obtenu 93 % des députés avec 55 % des votes, tandis que le Parti québécois a dû se contenter de 5,5 % des députés avec plus de 30 % des votes. Par la suite, des tentatives d’instaurer un scrutin à finalité proportionnelle ont échoué sous les gouvernements Lévesque et Charest.

Cynisme

Par ailleurs, M. Trudeau a indiqué clairement, lors de sa dernière déclaration, qu’il préférait l’adoption d’un scrutin préférentiel depuis le début du débat sur la réforme électorale. Mais il ne s’en était pas ouvert durant la campagne électorale, non plus que pendant les six mois qu’a siégé, en 2016, le comité parlementaire multipartite sur la réforme électorale qui avait pour mandat d’étudier toutes les possibilités. Ce dernier a alors entendu quelque 1300 intervenants qui se sont prononcés en forte majorité pour un scrutin proportionnel mixte avec compensation.

On se demande maintenant pourquoi le premier ministre a donné l’impression que toutes les options étaient sur la table alors que son opinion était faite depuis longtemps. Cet épisode est une énième illustration des raisons qui alimentent le cynisme des citoyens.

Cette saga de la réforme du mode de scrutin, qui dure depuis un demi-siècle au Canada comme au Québec, prouve une fois de plus que notre système démocratique restera bloqué aussi longtemps que la volonté populaire ne sera pas assez forte pour mettre au pouvoir, malgré les obstacles du système électoral en place, des formations politiques qui font passer l’intérêt commun avant leur intérêt partisan. Des partis aussi qui ne changent pas d’idée de façon opportuniste lorsqu’ils prennent le pouvoir, comme on l’a vu à quelques reprises ces dernières décennies.

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