DE THÉODULE LEVEY À GEORGE BRIDEAU, MA DÉCOUVERTE DE VAL DOUCET

Grâce à l’excellent guide régional qu’est Patrice Léger, j’ai pu m’initier à la mentalité des quatre Paquetville pour m’ancrer à Val Doucet au contact de Théodule Levey encore et toujours passionné de son immense bleuétière à plus de 70 ans comme l’est George Brideau de ses raquettes artisanales à plus de 80 ans.

Je suis resté avec l’impression que chacun d’eux est bâti à l’image de la très grosse église de Paquetville: solide, immuable, sans âge.

Autant les acadiens de Caraquet m’apparaissent comme des citoyens nomades de l’Atlantique, autant ceux des quatre Paquetville comme ceux de Val Doucet témoignent de racines terriennes tellement solides d’une génération à l’autre que je ne serais pas surpris que le retour aux racines des jeunes familles de la prochaine décennie y trouvent une terre d’accueil d’une grande hospitalité.

Patrice Léger, né à Paquetteville, d’une famille de 13 enfants, de par sa générosité à faire découvrir les gens de son coin de pays avec qui souvent il a été à l’école dans son enfance, me fait saisir par la même occasion le secret du succès du pélerinage de Ste-Anne d’un été à l’autre: Le profond engagement des bénévoles, unis d’abord par la même histoire et le même sacré relié religieusement à la terre acadienne qui les a vu naître.

Pierrot vagabond