LA NANO-BIENVEILLANCE DANS LES TROIS COMMUNAUTÉS FRANÇAISES, ANGLAISES ET AUTOCHTONES

Dimanche, j’ai traversé le pont de la rivière Restigouche pour marcher les rues de la communaute autochtone. J’ai vu un père de famille aider son fils à monter pour la première fois de sa vie une bicyclette. Puis au Subway un grand-père francophone manifester une très grande tendresse pour son petit fils. Puis Edgar qui ne sait ni lire ni ecrire m’a raconté son amour pour sa femme et le père de sa femme qui sont indiens, et cela dans une délicatesse des mots  incroyablement oeuvre d art.

Oui partout des actes de nano-bienveillance marquent le futur de ce pays oeuvre d’art que sera le Canada. Un territoire fascinant des futures aventures humanistes du 21ème siècle…  Il me semble essentiel de traduire les oeuvres littéraires québécoises dans toutes les langues parlées au Canada, rendre ces traductions disponibles sur un site internet inter-culturels… l’âme de ce pays reposera sur un pont linguistique qui unit ses citoyens, comme ce sentier qui en 2017, d’un océan à l’autre, permettra de communier avec la nature défonçant les frontières historiquement closes entre les provinces. L’état de droit qui unit d’espérance est si fragile face aux conflits historiques de langue, religion ou de race qui désunit d’inélégance.

Dimanche p.m.,  j’ai quitté Campbellton… puis dormi dans la forêt… lundi soir… je suis arrivé à temps à Dalhousie ou depuis, je me protège de la pluie dans un Tim Horton…

Quel est le but de ma marche cet été? Je demande à la vie qu’elle dépose sur ma route quelques grands rêveurs du Nouveau-Brunswick à qui je pourrai  transmettre les quatre questions: Quel est ton rêve? Dans combien de jours? Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? et en quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Pierrot

vagabond-chercheur