LES LOIS DE L’HUMANITÉ NAÎTRONT D’UNE ASSEMBLÉE CONSTITUANTE DE VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART S’IDENTIFIANT À LA VILLE OU AU VILLAGE OÙ ILS HABITENT FORMANT AINSI UNE COMMUNAUTÉ GLOBALE MORALE RÉSEAUTÉE SOUS LA FORME SUIVANTE: UNE VILLE UN VOTE, UN VILLAGE UN VOTE…. FORMNT AINSI UNE PLANÈTE OEUVRE D’ART… CLOUD.

La loi du groupe (ex: le groupe des riches et ses paradis fiscaux) contre (le groupe des pauvres et la maladie, la sous-alimentation, la ségrégation) devient un scandale mondialement déconstruit quand elle est dénoncée par un réseau-inux de vies personnelles œuvre d’art se hissant vers leur rêve par quatre questions.

1: QUEL EST TON RÊVE?
2: DANS COMBIEN DE JOURS?
3- QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE?
4- EN QUOI TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Il n’y a pas de beauté du monde sans un partage plus égalitaire des richesses.

Il n’y a pas de beauté du monde sans une assemblée constituante citoyenne-inux pour imaginer les lois qui régiront l’humanité dans sa lutte contre les folies millénaires (guerres de race, de langue, de religion par une course aux armements des riches sur la nourriture des pauvres)

Le jour où chaque ville, chaque village de la planète sera représenté par une masse de citoyens œuvre d’art ou est interdit toute direction d’un mâle ou d’une femme alpha, le pouvoir citoyen basculera d’une éthique de groupe (égoïste, népotisme, charité impersonnelle) à une éthique de l’humanité (les mêmes droits pour tous) pour l’honneur des droits aux mêmes chances d’une vie personnelle oeuvre d’art, aux mêmes quatre questions…..de chaque personne humaine sur terre.

 

UNE ASSEMBLÉE CONSTITUANTE PLANÉTAIRE D’UN VOTE UNE VILLE, UN VOTE UN VILLAGE, PASSE PAR LE COEUR DES QUATRE QUESTIONS….SOIT LA QUATRIÈME QUESTION:

QU’AVONS-NOUS FAIT AUJOURD’HUI POUR LA BEAUTÉ DU MONDE?

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QUELQUES PRÉCISIONS SUR MONSIEUR ROMÉO BOUCHARD

Dans son dernier livre, Monsieur Roméo Bouchard ne parle ni de la vie personnelle œuvre d’art, ni des quatre questions…

Il m’apparaît plutôt, de mon point de vue, être un véritable rêveur, donc un véritable exemple d’ vie personnelle œuvre d’art parce que tout son livre témoigne de son engagement envers son rêve-citoyen. Et en ce sens, il m’pparaît répondre adéquatement aux quatre questions que je présuppose à tout rêveur qui ne triche pas avec son rêve.

———

wikipedia

Roméo Bouchard (Normandin, Lac-Saint-Jean, le 30 avril 1936) fut d’abord prêtre avant de devenir écologiste et militant environnementaliste québécois.

À la fin des années 1960, après ses études en théologie, il reviendra à Jonquière pour y enseigner la philosophie, les sciences religieuses et l’histoire sociale. Il quitte la prêtrise en 1967 et publie peu de temps après, «Deux prêtres en colère» en collaboration avec Charles Lambert, un confrère qui, comme lui, obtient sa dispense du Vatican. Cette publication a beaucoup fait jaser à l’époque. De 1975 à 1995, il a été agriculteur biologique à Saint-Germain-de-Kamouraska. Il sera par la suite, fondateur de l’Union paysanne qu’il présidera de 2001 à 20041.

Depuis 2012, M. Bouchard est le directeur général et porte-parole de la Coalition pour la constituante2.

Indépendantiste convaincu, il milite aujourd’hui au sein du parti “Québec Solidaire”.

Bibliographie[modifier |
Deux prêtres en colère pour la libération des chrétiens, éditions du Jour, 1968
L’Université ou fabrique de « ronds de cuir », manifeste rédigé avec neuf de ses camarades de l’Université de Montréal, dont Louise Harel, février 1968.
Rebâtir les campagnes, Éd. Trois-Pistoles, 1997
Et le citoyen, qu’est-ce que vous en faites? pamphlet, Ed. Trois-Pistoles, 1998
Plaidoyer pour une agriculture paysanne, Écosociété, 2002
Y a-t-il un avenir pour les régions? : un projet d’occupation du territoire, Écosociété 2006
L’éolien : pour qui souffle le vent?, Écosociété, 2007
Constituer le Québec : pistes de solution pour une véritable démocratie, Atelier 10, 2014 [lire en ligne]

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LES LOIS DE L’HUMANITÉ NAÎTRONT DE LA SOMME DES SOUFFRANCES CAUSÉES DEPUIS DES MILLÉNAIRES PAR LES LOIS DU GROUPE

Au 21eme siècle, toute hypothèse de travail peut être étudiée par un agrégat de spécialistes…

1) en psychologie expérimentale (récompense ou punition)

2) en neurologie cognitive (états psychologiques intenses)

3) en psychologie sociale (conditions sociologiques verticales ou horizontales)

4) en économie (incitatifs positifs et négatifs reliés à la rareté)

5) en criminologie (ce qui fait que les criminels répètent leurs crimes)

et autres sciences….

EN CONSÉQUENCE DE QUOI

LES PARADIS FISCAUX SERONT UN JOUR CONSIDÉRÉS COMME UN CRIME CONTRE L’HUMANITÉ PAR LE FAIT QU’ILS EMPÊCHENT DE MANGER DES MILLIONS D’ÊTRES HUMAINS, SELON LES LOIS NANO-DÉMOCRATIQUES DE L’HUMANITÉ… OU TOUT GROUPE DE QUELQUE NATURE QUE CE SOIT N’A LE DROIT À AUCUNE PRÉSÉENCE SUR LES DROITS DES HUMAINS COMME INDIVIDUS.

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p.s.

Je salue au passage un rêveur québécois formidable dans son engagement citoyen…
MONSIEUR ROMÉO BOUCHARD dont le dernier livre… SURVIVRE À L’OFFENSIVE DES RICHES… engage tout lecteur à se questionner sur sa vie personnelle œuvre d’art…

1- Quel est ton rêve?
2- Dans combien de jours?
3- Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4- En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

MONSIEUR ROMÉO BOUCHARD RÉPOND LUMINEUSEMENT À SES QUATRE QUESTIONS PAR UN ENGAGEMENT CITOYEN SANS FAILLE DEPUIS LA FIN DES ANNÉES 60.

ROSE OUELLET LA POUNE M’A APPRIS À JOUJOURS FAIRE PASSER LA LIBERTÉ AVANT LA LOI DU GROUPE… DANS LES COULISSES DE LA BUTTE AUX PIERROTS

Ma passion intellectuelle pour le burlesque québécois et Rose Ouellet la Poune qui a dévoré ma vie d’artiste au point où j’y ai consacré un mémoire de maîtrise sur le rire durant 14 ans avec la scène comme laboratoire…. a eu aussi une autre conséquence… Un conseil de la Poune que j’ai appliqué à la lettre:

SUIS TES RÊVES ET FUIS LES LOIS DU GROUPE
QUAND ILS NUISENT À TES RÊVES…

Mon amour pour la Poune remonte aussi loin que le collège Jean De Brébeuf où un soir, j’allai rencontrer Gilles Latullipe au théâtre des variétés pour avoir le droit d’assister gratuitement aux représentations de burlesque parce que j’avais dans l’idée de comprendre comment fonctionne le rire dans le cerveau humain.

Monsieur Latullipe me dit… va voir mon gérant en haut dans son bureau et vois ce qu’il peut faire pour toi…. Monsieur Legault de me dire… O.K. tu peux entrer quand tu veux… t’as juste à t’asseoir dans l’escalier, en dessous de la photo d’Olivier Guimond.

Aujourd’hui avec le recul, je ne peux que donner raison à Jean-Claude Germain… Il se produisait sur scène une petite révolution…. aucune vulgarité, que des sous-entendus polis mais extraordinairement dissolvants de la morale bourgeoise et dans la salle… des rires gras, prolongés, immenses, que j’ai toujours essayé de reproduire dans mes spectacles… Ces bitts de burlesque n’attaquaient jamais la personne, ils caricaturaient des mœurs dans leur prétention à la vérité… Ces bitts de burlesque démontraient la fraude et la prédation que constituent la religion, la police, les juges, les politiciens en faisant croire au peuple QUE CE QU’ILS DISAIENT ÉTAIT LA VÉRITÉ.

Quand je vois les humoristes d’aujourd’hui pratiquer l’intimidation par la vulgarité et l’abaissement de personnes publiques, j’ai honte…. Mes 14 ans d’études sur le rire me disent qu’ils n’arrivent même pas à la cheville des burlesquers…

Gilles Latullippe a fait travailler les vieux burlesqueurs au moment où ils étaient passés de mode et il ne restait que des autobus d’âge d’or venant de tous les coins du Québec et de l’Ontario pour en apprécier cet art qui prend une vie….celui de l’improvisation en équipe sur un canevas décrit en un intro et un punch, liste que possédait chaque comique qui faisait le métier…

J’y ai vu le bitt de la banane de Paul Desmarteaux, celui du gâteau de fête de Manda, celui du cube de glace par Latullipe…etc….

Un jour à la butte aux pierrots de Val David, j’ai engagé Rose Ouellet la poune pour tout un été avec les quatre pierrots (en avant-spectacle pour les numéros de comédie et en après-spectacvle pour la boîte à chansons…

Ce fut un été remarquable… nous avions vidé tous les théâtres des alentours…. nous refusions des gens à chaque spectacle…

Rose Ouellet, devant l’excellence de notre spectacle des quatre Pierrots, décida de nous engager dans la iere partie de son spectacle automnal au théâtre des variétés…

Mais la dernière semaine de son spectacle à la butte aux Pierrots, elle me dit dans les coulisses…

J’AI DÉCIDÉ DE NE PLUS VOUS ENGAGER
AU THEATRE DES VARIÉTÉS
PARCE QUE POUR DEUX DES QUATRE PIERROTS
LEUR BOISSON EST PLUS IMPORTANT QUE LEUR RÊVE…

SI J’AI UN CONSEIL À TE DONNER… MON PETIT CHIEN…
SUIS TES RÊVES ET FUIS LES LOIS DU GROUPE
QUAND ILS NUISENT À TES RÊVES…

Nous devions acheter l’ancienne butte à Mathieu pour en faire de façon permanente la Butte aux Pierrots… à 24 heures d’avis… je démissionnai….

QUEL EST TON RÊVE?
faire ma maîtrise sur le rire

DANS COMBIEN DE JOURS?
le temps que cela prendra
en autant que je découvre le secret du rire
( pour la Poune, le secret du rire
tenait en deux phrases…
quand le public est lent va vite
quand le public est vite, va lent)

QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE?
j’ai tout quitté

EN QUOI TON RÊVE PREND-IL SOIN
DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

J’ai espoir que le rire
comme l’ont bien compris les burlesquers
est un formidable enseignant (Rabelais)
sur comment fuir
a) les lois du groupe
b) les mâles alpha
c) les tricheurs
d) les menteurs

Mes études sur le rire, inspiré par Rose Ouellet La poune, ont fait que je suis devenu un vagabond céleste.

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Michel le concierge

LE BURLESQUE QUÉBÉCOIS A PRODUIT UN AUTHENTIQUE GÉNIE COMIQUE…. LA POUNE… dixit Jean-Claude Germain

Le burlesque québécois et américain
textes inédits
Chantal Hébert
centre de recherche en littérature québécoise
préface
Jean-Claude Germain

Dans le sketch de Bye Bye 70 qui l’a hissé à tout jamais au rang d’un mythe, Olivier Guimond campe un soldat de l’armée canadienne. Nous sommes pendant la crise d’octobre et le troufion Tizoune fait les cent pas devant la maison d’un riche anglophone de Wesmount qui pourrait aussi bien être un francophone d’Outremont. A l’instar de l’agent secret canadien-français IXE-13 qui, en fin de carrière, écopait de la mission honteuse de pourchasser les premiers séparatistes, le rejeton de Ti-coq et de Joseph Latour d’Un simple soldat a hérité, en fin de lignée, d’une tâche tout aussi ingrate, celle de protéger les nantis.

C’est la veille de Noël et le maître de la maison quitte un instant ses invités pour offrir un remontant au soldat qui monte la garde devant sa porte. Flatté par l’attention qu’on lui manifeste, Tizoune rinque volontiers avec son hôte et, de fil en aiguille, il lui confie que, d’où ils se tiennent, on peut apercevoir le quartier populaire Saint-Henri, dont on distingue les lumières au loin, en bas de la côte. Un dernier verre, une dernière claque dans le dos, puis le bourgeois retourne à son réveillon, laissant derrière lui un soldat éméché aux prises avec un escalier qui n’arrête plus de se dérober sous ses pieds – un numéro qu’OLIVIER GUIMOND A MIS UNE VIE À PARFAIRE.

En un raccourci saisissant, du moins si on adopte le point de vue du haut de la côte, c’est toute la relation du burlesque et de la bonne société qui se trouve résumée dans ce sketch. Pour l’élite québécoise, comme pour Radio-Canada qui en a été jusqu’à tout récemment l’expression fidèle, on peut certes frayer avec le comique populaire sur le bord de la porte, sur le perron, sur le trottoir, dans la rue, mais il n’est pas question de l’inviter à l’intérieur d’une maison où il va de soi que les fêtes se déroulent derrière les portes closes, entre gens de même éducation. Le burlesque n’a-t-il pas été de tout temps UNE SOUS-CULTURE DES NON-INSTRUITS ET LES VALETS DE COMÉDIE, DES CARICATURES DE LEURS MAÎTRES? De même, la culture instruite ne s’attend-elle pas à voir la culture populaire perdre pied et s’aplatir devant elle comme le p’tit gars de Saint-Henri devant la porte que Wesmount lui ferme au nez?

D’en bas, la perspective est différente, et si on rêve d’aller à la fête d’en haut, c’est pour y semer la zizanie. La fonction première du comique populaire, comme le démontre Chantal Hébert dans son livre EST DE CONTESTER L’ORDRE ÉTABLI AU NOM DE L’ANARCHIE. Le rire burlesque n’a qu’un but: avoir le dessus, même temporairement, sur l’autorité paternelle, politique, judiciaire, policière ou morale. Et pour y parvenir, tous les moyens sont bons. Le comique populaire n’est pas mal élevé par manque d’éducation, mais bien par esprit de provocation. Son innocence est toujours feinte, mais jamais son impertinence, son impudence et son impénitence.

Dans l’esprit du burlesque, l’épouse trompée, par exemple, n’est l’objet d’aucune compassion. Dans un sketch truculent que Chantal Hébert a retrouvé pour notre plus grand plaisir, LA POUNE interprète une «guidoune» qui revient sur les lieux du crime. Négligeant la présence de la légitime avec un SANS-GÊNE MAGNIFIQUE, elle récupère les «caneçons» qu’elle a égarés quelques heures auparavant derrière le sofa lors d’un échange qu’on ne peut plus explicite avec le mari. C’est la loi du genre que de laisser la bienséance, les bonnes mœurs et le bon goût au vestiaire. Pour être admis au cénacle, les adeptes DU RIRE GRAS se doivent de déboutonner mentalement leurs braguettes ou de dégrafer leurs soutiens-gorge.

Du vivant d’Olivier Guimond, un grand nombre de comédiens et de comédiennes de théâtre admiraient sincèrement son talent comique. En même temps, la plupart d’entre eux rêvaient de le voir jouer un «vrai» rôle dans une «vraie» pièce, préférablement un classique, ce qui, dans leur esprit, aurait eu pour effet non seulement de confirmer ledit talent mais également de l’ennoblir. Or le burlesque n’est pas un art noble: c’est un art populaire qui ne recule pas devant la grossièreté et la vulgarité pour faire rire. D’ailleurs, quand il s’assagit, IL MEURT. Ou il devient autre chose, la plupart du temps du théâtre, comme les nazzis des acteurs de la commedia dell’arte sont devenus des pièces de Molière. Il n’y a qu’une façon d’accorder au comique populaire ses lettres de créance, c ‘est de l’accepter tel qu’il est.

C’est précisément le propos de Chantal Hébert: étudier le burlesque dans son contexte, sans le trahir ni le magnifier. L’auteure a écrit un livre savant d’où le burlesque québécois sort grandi parce qu’il n’est pas comme on le croyait une pâle copie du burlesque américain, mais bien UNE CRÉATION AUTOCHTON, dont l’originalité indéniable tient à une particularité: son public, contrairement à celui des États-Unis qui est masculin, est composé, encore aujourd’hui (1989) majoritairement de femmes.

LA CONTRIBUTION DU BURLESQUE À L’ÉVOLUTION CULTURELLE DU QUÉBEC n’est donc ni mineure ni inexistante, comme on le supposait, mais bien majeure, et ce n’est pas le moindre mérite de l’ouvrage de Chantal Hébert que de nous l’avoir révélé. Elle est majeure parce que le COMIQUE POPULAIRE proposait, dès 1930, une bonne partie DES CHANGEMENTS DE MOEURS qui devaient attendre les années soixante pour s’imposer. Elle est majeure aussi parce qu’en plus d’interprètes de grand talent tels que Tizoune père, Olivier Guimond fils, Juliette Pétrie, Manda et Gilles Latulippe, le burlesque a produit UN AUTHENTIQUE GENIE COMIQUE: LA POUNE. Elle est majeure encore parce qu’à cette époque où le théâtre était toujours au ruralisme du Prespytère en fleurs de Léopold Houlé, le burlesque s’avérait résolument QUÉBÉCOIS, MODERNE ET URBAIN.

LE PÈRE LEGAULT ET LA POUNE SONT QUÉBÉCOIS TOUT COMME ESCHYLE ET ARISTOPHANE ÉTAIENT GRECS, mais, dans un cas comme dans l’autre, ils ne mangent pas à la même table. Eschyle , à la rigueur, aurait pu s’encanailler à la table d’Aristophane en oubliant, le temps d’un repas, qu’il était Eschyle. De la même manière, l’élite québécoise se permettait à l’occasion d’assister à un spectacle de La Poune en prenant toutefois la précaution d’oublier, le temps d’une soirée, qu’elle était bien-pensante. Aristophane, en revanche, ne pouvait jamais oublier qu’il était Aristophane. Le burlesque est depuis toujours UN BRAS D’HONNEUR AU POUVOIR ÉTABLI, CELUI DE L’ETAT COMME CELUI DE L’EGLISE ET CELUI DU THEATRE. La richesse du rire du burlesque, c’est tout ce que les tenants du pouvoir politique reproches encore aujourd’hui AUX PAUVRES; la paresse, la ruse, la liberté sexuelle, le désordre et l’anarchie. Et cette richesse-là, il semble bien que le burlesque québécois en ait fait bon usage!

Jean-Claude Germain
dramaturge

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MICHEL LE CONCIERGE

ULYSSE A-T-IL ABANDONNÉ SA FEMME ET SON ENFANT OU N’A-T-IL PAS PLUTÔT ENSEIGNÉ LA LIBERTÉ À SON ENFANT?

Dans l’histoire de l’humanité, il est aussi difficile de s’affranchir de LA LOI DU GROUPE, et cela depuis les premiers homo sapiens de la préhistoire que pour les astronautes s’affranchir de l’attraction terrestre pour vivre l’absence de pesanteur dans l’espace…

Quand je réfléchis au personnage d’Ulysse dans l’Odyssée d’Homère, je ne peux m’empêcher de l’étiqueter comme le PREMIER VAGABOND CÉLESTE de l’histoire de l’humanité.

Homère a enseigné à la Grèce entière que LA LOI DE LA LIBERTÉ était plus importante QUE TOUTE LOI DU GROUPE…

Quand Ulysse revient, âgé vers sa femme et son fils, il revient leur dire bonjour, puis, avant que l’ennui de LA LOI DU GROUPE ne vienne le terrasser à nouveau, il repart vagabonder son rêve.

Ainsi en fut-il des grands rêveurs ou rêveuses de l’histoire (ex… Jean de La Fontaine, Margaret Sangers, D.H. Thoreau….)

Une des raisons fondamentales qui me fit arrêter ma carrière sur scène, ce sont les 18 ans où j’ai chanté à l’auberge La Calèche, à raison de 20,000 personnes par années, qui venaient de partout à travers le Québec et l’Ontario, en voyages organisés…

Des groupes d’aînés qui avaient pour principale caractéristique d’être catholiques, en colère de s’être fait castré leur sexualité par la grande noirceur ultra-montaine, ayant vécu de façon insoutenable pour la plupart la tyrannie de la loi du groupe ( avoir des grosses familles pour les femmes et travailler à petit salaire pour les hommes, tout en étant obligé de vivre avec des familles et belles-familles depuis trop longtemps dysfonctionnelles).

D’un spectacle à l’autre, cette souffrance d’une classe moyenne générationnelle m’était devenue insoutenable au sens où je servais durant une heure et demie comme «plaster» de divertissement à un scandale existentiel de prédation spirituelle sur des gens à moitié éduqués et souvent non-instruits et à la limite illétrés …

Surtout que très souvent j’arrivais une bonne heure et demie avant le spectacle et j’échangeais dans un but sociologique avec ce groupe d’âge, table par table, humain par humain, pour tenter de comprendre le scandale de leur castration générationnelle, spirituelle et intellectuelle. Enquête que je poursuivis en chantant dans des mouroirs et en recevant des confidences des démunis de la souffrance, qui n’avaient reçu aucun outil théorique de leur vivant sauf la bénédiction d’un prêtre pour l’affronter (les vertus théologiques faisant disparaître le fondement des vertus cardinales enseignées par les grecs)

Très peu parmi ceux-ci ou celles-ci devant qui j’ai chanté,  connurent la liberté intellectuelle par laquelle on reconnaît l’autonomie kantienne d’une condition humaine articulant les paramètres d’une marche vers son rêve décente.

Beaucoup de larmes de pauvres… des émotions débordantes d’incohérence logique… conséquence de la prédation spirituelle d’un monde probable mais non vérifiable sur une réalité qui exige une gestion rationnelle des ses appétits irrationnels

Je suis parti vagabonder pour tenter de comprendre le Québec… Chez les catholiques papiste, LA LOI DU GROUPE se cimente à partir du petit catéchisme où on fait passer la construction intellectuelle utilitaire de tout savoir pour de la vérité DOGMATIQUE,

LA LOI DU GROUPE CHEZ LES PROTESTANTS… permet l’émergence de l’esprit critique individuel dans l’interprétation des textes de la bible et du nouveau testament… mais cela reste encore pré-lumière.

Mais il suffit de vagabonder et d’assister à toutes les formes de culte (mormons, jehovah, catholiques, presbytériens, orthodoxes…) pour bien saisir la puissance de toute LOI DU GROUPE et la castration orchestrée de toute tentative de VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART.

Quand je relis le livre de Paul-Emile Bourassa sur l’histoire de la musique à la Tuque, j’y revis beaucoup de peine car la musique, un peu comme dans la caverne platonicienne, permettait aux ombres de la liberté de se rendre sur le mur interne des cavernes existentielles que constituent les humains, mais ne permettaient pas d’actes vraiment ULYSSIENS, dans le sens grec du terme… Je n’oublie jamais que les prêtres empêchaient mon père d’aller jouer de la trompette pour les protestants l’autre bord de la voie ferrée (l’armistice) tout en l’obligeant à se cacher dans la salle de bain quand le curé passait pour sa visite paroissiale… Mon père avait la révolte d’un homme non-instruit… il la passait dans sa trompette, se considérant comme un prêtre laïc et comme sa manière de gagner son ciel…  Comme on est loin d’Ulysse quand même, la poésie du polythéisme étant infiniment supérieur à l’intimidation bureaucratique vaticane du monothéisme.

CE QUE JE RETIENS DU LIVRE DE PAUL-EMILE BOURASSA

SUR L’HISTOIRE DE LA MUSIQUE À LA TUQUE?

LA LOI DU GROUPE… Quand Aubert Montgrain, le chef de l’harmonie de La Tuque, à 50 ans partit de nuit avec une de ses musiciennes de 15 ans, cachés d’abord par la pègre à Montréal (comme il me l’a conté), travaillant ensuite dans une station d’essence pour enfin de se touver un travail dans un cegep à Longueuil, il devint l’Ulysse pour lequel on porte deux jugements aporitiques… On le condamne par la loi du groupe et on le comprend malgré soi par la loi de la liberté… les deux étaient en amour… Comme Roméo et Juliette de Shakespeare, LA LOI DU GROUPE étant différente pour les deux époques (tous comme pour les grecs qui vivaient des amours pédophiles), Aubert et sa compagne qui vécurent ensemble durant 20 ans, commirent l’odieux d’aller contre LA LOI DU GROUPE.

Paul-Emile Bourassa garda toute sa vie une immense admiration pour Aubert… c’est dans son automobile que j’arrivai chez Aubert, dans son petit condo à Longueuil et le premier geste qu’il fit fut de m’amener devant un cadre où il y avait une photo… 1963, LA PLACE DES ARTS… Aubert dirige, l’harmonie de La Tuque joue et madame Montgrain et 5 ou 6 enfants au milieu duquel je chante font une imitation de la famille Trapp…

ON EN DIRA BIEN CE QU’ON VOUDRA… AUBERT MONTGRAIN FUT LE SEUL ULYSSE QU’A PRODUIT LA VILLE DE LA TUQUE…

Il fut notre Jean de La Fontaine et notre Margaret Sangers, tout deux ayant du revisiter leurs liens familiaux pour réaliser leur rêve….

Après la mort de Margaret Sangers, qui fut la plus grande héroine américaine et dont la gloire est d’avoir contribué magistralement à inventer la pilule anti-conceptionnelle, ses enfants purent l’honorer en disant d’elle… MA MÈRE NE NOUS A PAS ABANDONNÉS, ELLE NOUS A ENSEIGNÉ LA LIBERTÉ.

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CE SOIR, UN MONSIEUR ÂGÉ M’A ARRÊTÉ SUR LA RUE EN ME DISANT… VOS QUATRE QUESTIONS VONT TOUCHER TOUT LE MONDE… AVEZ-VOUS UN CRAYON POUR QUE JE LES COPIE?

Je revenais de l’Université Concordia… marchant la rue Ste-Catherine… je suis arrêté à un rassemblement citoyen où l’on donnait le micro à ceux ou celles qui voulaient s’exprimer sur la démocratie…

Je levai la main…. on me donna le micro… et je dis à voix basse et très mal à l’aise… « L’été, je vagabonde le Canada pour ensemencer ceux et celles que je rencontre de quatre questions: Quel est ton rêve? Dans combien de jours? Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?……. Je voulais juste dire que la démocratie, ça commence avec des citoyens qui ont l’espérance d’une vie personnelle œuvre d’art. Un pays ça commence d’abord par se changer soi-même….»

Et je quittai… doucement… pas très fier de moi… je suis vraiment incapable de communiquer mes recherches devant public…. Pour moi, un vrai chercheur, ça cultive le silence et ça vie la perfection comme nous invite Aristote… La perfection dans le sens de…. la vie la plus parfaite possible sur cette terre par l’exercice des quatre vertus cardinales: La justice, la paix, la tempérance et le courage.

Un acadien âgé m’a suivi pour m’arrêter sur la rue 15 minutes plus tard en me disant… Monsieur, vos quatre questions vont toucher tout le monde… Me donnez-vous la permission de les copier… Je vais en faire ma philosophie de vie…

Nous étions immensément gênés tous les deux.. les quatre questions étant infiniment plus émouvantes que nos deux personnalités aléatoires…. Oui les quatre questions sont à ce point rhizomiques et virales que bien longtemps après ma mort, elles voyageront encore dans l’espace-monde que deviendra un jour la terre planète œuvre d’art.

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LA FLÂNERIE OU L’ERRANCE POÉTIQUE DANS SA FORME DE VAGABONDAGE LA MIEUX CONCEPTUALISÉE

10 juillet 2011
(article tiré de la précarité du sage.blog.lemonde.fr
Le flâneur et le psychogéographe : Paris et Londres
Guide psychogéographique de Paris

La foule est son domaine, comme l’air est celui de l’oiseau, comme l’eau celui dupoisson. Sa passion et sa profession, c’est d’épouser la foule. Pour le parfait flâneur, pour l’observateur passionné, c’est une immense jouissance que d’élire domicile dans le nombre, dans l’ondoyant dans le mouvement, dans le fugitif et l’infini. Etre hors de chez soi, et pourtant se sentir partout chez soi ; voir le monde, être au centre du monde et rester caché au monde, tels sont quelques-uns des moindres plaisirs de ces esprits indépendants, passionnés, impartiaux, que la langue ne peut que maladroitement définir.

Charles Baudelaire, Le Peintre de la vie moderne, 1859.

Parmi les types de récits de voyage contemporains, la flânerie urbaine a une place à part et doit faire l’objet, au moins une fois dans son histoire, d’un billet de blog précaire. Car la figure du flâneur, depuis la description de Charles Baudelaire et la théorisation par Walter Benjamin, ne s’est jamais éteinte à Paris.

Des esprits malins diront que c’est Edgar Alan Poe, non Baudelaire, qui a inventé la flânerie. Les esprits malins se trompent car L’Homme de la foule de Poe (traduite par Baudelaire avec des mots similaires à ceux de la citation ci-dessus!) décrit un comportement déviant, « le génie du crime profond », alors que le flâneur est un PRODUCTEUR. L’homme de la foule de Poe est un homme qui ne dort pas, qui respire et ne vit que dans le trafic, c’est un fantôme qui ne voit pas le narrateur qui le suit à la trace (même quand celui-ci se poste en face de lui). C’est un personnage de conte à dormir debout, magnifique, profond, mais ce n’est pas un flâneur. Baudelaire se sert de l’oeuvre de Poe pour élaborer cette figure de l’art moderne qu’est le flâneur : une autre façon d’être « de la foule », une autre façon d’ « épouser la foule ».

Charles Baudelaire

Et cela nous mène à établir tout de suite que « flâner » ne signifie pas « se promener, errer de-ci de-là sans but ». Ou plutôt, ceci est une définition courante, mais n’est pas celle que nous utiliserons dans un contexte littéraire. Pour nous, la flânerie signifie un DÉPLACEMENT CITADIN RÉFLÉCHI, qui a pour but de couvrir un certain territoire et d’expérimenter des états de perceptions variés. Je l’avais abordée brièvement dans une typologie des récits de voyage.

Du Spleen de Paris (commencé en 1855) à Zones de Jean Rolin (1995) et même Un livre blanc de Philippe Vasset (2007), les essais de littérature ne manquent pas, depuis 150 ans, pour décrire une action de déplacement individuelle dans la ville, mêlant UNE MÉTHODE STRICTE et INCERTITUDE TÉLÉOLOGIQUE, SCIENTIFICITÉ et désordre mental.

Le triptyque surréaliste Le Paysan de Paris de Louis Aragon (1926), Nadja d’André Breton (1928) et Les dernières nuits de Paris (1928) d’André Soupault, ainsi que Le piéton de Paris de Léon-Paul Fargue, sont autant de récits de déplacements dans la capitale française, qui constituent explicitement des tentatives littéraires pour déconstruire une forme bourgeoise de littérature. Walter Benjamin voyait dans la flânerie, si j’ai bonne mémoire (mais il faudrait vérifier), UNE LUTTE INÉGALE DE L’INDIVIDU MODERNE POUR RESTAURER UN RAPPORT CRÉATIF À LA VILLE, et ne pas laisser la marchandise et le commerce dicter les logiques de déplacement et de pratiques urbaines.

C’est cette association entre déplacement et résistance qui est au centre de la « psychogéographie » mise en avant par Guy Debord, dès 1955. L’année même où fut publié Tristes tropiques, qui se voulait une somme définitive sur le temps des voyages, un mouvement d’avant-garde parfaitement obscur prenait déjà une voie tangentielle pour concentrer le voyage dans un périmètre restreint et lui donner un objectif presque clinique, et quasi politique : « La psychogéographie, écrit Debord dans Les Lèvres nues, se proposerait l’étude des lois exactes et des effets précis du milieu , consciemment organisés ou non, sur les émotions et les comportements des individus. »

S’il n’y a pas de définition définitive du flâneur, et pour la raison avancée par Rebecca Solnit qu’il n’existe pas, il n’en reste pas moins que quelques paramètres descriptifs simples sont constants : « the image of an observant and solitary man strolling about Paris. » (Solnit, Wanderlust. A History of Walking.)

On peut ajouter à cela que s’il est seul, le flâneur entretient un rapport intense avec le collectif, auquel il se sent appartenir ; il observe la population et les bâtiments, mais son point d’observation n’est pas de surplomb (il est un « homme de la foule »). Il entre donc dans un rapport dialectique avec ses contemporains, tantôt s’en distanciant pour prendre du recul, tantôt y fusionnant pour apprécier les changements d’ « atmosphères psychiques » (Debord). Ainsi, s’il « flâne » dans une ville, le déplacement du flâneur n’est pas une promenade de pure détente, mais plutôt UN ART DE LA MARCHE qui cherche à SUBVERTIR les modalités utilitaristes des flux humains planifiés par l’urbanisme officiel.

Le situationnisme (d’où procède la psychogéographie, ou plutôt qui a fusionné avec elle) est généralement considéré, sous l’angle de la pratique des villes, comme un MOUVEMENT SUCCESSEUR DU SURRÉALISME, et un moment important de la théorie de la flânerie, mais il n’a pas nécessairement produit un ensemble de textes qui pourraient être considérés comme des récits de voyage. L’ensemble de sa production textuelle, branchée sur l’espace urbain, l’exercice de la « dérive » et les productions audio-visuelles centrées sur les territoires et leurs usages, forment cependant des composantes narratives et théoriques qui influent sur l’évolution du récit de voyage. De surcroît, l’importance de l’approche situationniste est considérable dans l’écriture du voyage des décennies suivantes, et c’est la raison qui me fait m’arrêter sur ce mouvement.

Un auteur comme Jean Rolin reprend la figure du flâneur dans les années 90 et rend hommage à Guy Debord à plusieurs reprises dans Zones. Plus généralement, la psychogéographie doit à ceux qui s’en sont revendiqués, ces dix dernières années, d’être étudiée dans le champ de la littérature des voyages. Paradoxalement, c’est surtout à Londres qu’elle a été reprise en considération, par la génération d’écrivains anglais de la fin du XXe siècle, comme le grand James G. Ballard (Concrete Island), Iain Sinclair (London Orbital), Will Self (Psychogeography) ou Peter Ackroyd (London: The Biography) redonnant à Londres le statut de haut lieu de la flânerie, reconnu comme tel depuis les travaux de Blake, De Quincey et Stevenson (selon le critique anglais Merlin Coverly, Psychogeography, 2005.)

A leur tour, ces écrivains anglais ont inspiré de jeunes auteurs français qui, dans les années 2005-2010, reprennent la ville de Paris comme territoire d’intervention, pour des récits qui sacrifient à une pratique géographique, géométrique, et cartographique, de l’écriture et des déplacements. Je pense par exemple à Un livre blanc de Philippe Vasset, qui explore les zones de Paris laissés en blanc sur la carte IGN. (Vasset paie clairement sa dette aux grands écrivains anglais). Je pense aussi au travail de Mathieu Bouvier dont le travail sur les terrains vagues et les zones herbeuses a déjà été décrit ici.

On assiste ainsi, à travers la figure du flâneur, à un aller-retour entre Londres et Paris qui nécessitera une étude à part, mettant en lumière ce que ces deux villes ont produit comme récits de flânerie urbaine.

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COMMENTAIRE

PIERROT LE VAGABOND CÉLESTE QUI INFILTRE LES BIBLIOTHÈQUES UNIVERSITAIRES ACCOUTRÉ DE SES PANTOUFFLES EINSTEIN ET DES SES GUENILLES ROYALES TITRÉES MONTE AU-DESSUS DU SURRÉALISME PUIS UNE COCHE AU-DESSUS DE LA FLÂNERIE… DESSINANT PAR SON ERRANCE POÉTIQUE UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART À L’ORIGINE MÊME D’UNE PSYCHO-GÉOGRAPHIE NANO-DÉMOCRATIQUE D’UN CANADA PAYS OEUVRE D’ART.

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Pierrot vagabond

www.lepaysoeuvredart.ca
Michel le concierge

LE DROIT EST LA LANGUE DU PAYS OEUVRE D’ART…. dixit Michel le concierge

Cela fait maintenant 8 ans que Marlene la jardinière, Michelle le concierge et Pierrot le vagabond céleste réfléchissent sur le pays œuvre d’art et la vie personnelle œuvre d’art dans un protocole comprenant caméra, échanges du matin et conseil d’administration de la créativité une fois par semaine.

Le tout repose sur l’a priori suivant… qu’il est possible à un petit groupe de citoyens ordinaires dont une vit son rêve, l’autre en gère les variables technologiques et le troisième en documente la contextualisation historique dans les bibliothèques de suggérer une modélisation argumentée d’une nouvelle éthique sociale basée sur LE VOILE D’IGNORANCE DE JOHN RAWL que l’on pourrait traduire par LA PERSPECTIVE inter-changeable (the moral arc, Michael Shermer).

Maintenant que mes guenilles royales portent les écuissons des universités Concordia (casquette), McGill (veste), Montréal (chandail) et UQAM (université du Québec à Montréal avec le sac en bandoulière , pour bien intéréagir avec les gardiens de sécurité des différentes universités tout en modélisant factuellement le concept d’artiste-activiste humaniste pratiquant l’art de l’infiltration sociale par le vagabondage.

A la bibliothèque de l’UQAM se trouvent les recherches en axiologie de Dupréel, à McGill les recherches de l’université Cambridge sur l’invention de l’autonomie au siècle de Kant, à Concordia le merveilleux 2500 pages de l’université d’Oxford sur l’histoire de la philosophie critique morale, à l’université de Montréal toute la série de la revue M.A.U.S.S. consacrée aux différentes recherches sur le don et à la bibliothèque nationale, les nouveautés du 21eme siècle concernant les recherches en anthropologie et ethnologie sur les pré-émergences morales des groupes de pré-humanités archéologiquement et sociologiquement documentés et cela mondialement par différentes équipes de recherche universitaires… (ex. Christopher Boehm…. moral origins, the evolution of virtue altruism and shame).

Christopher Boehm is an American cultural anthropologist with a subspecialty in primatology, who researches conflict resolution, altruism, moral origins, and feuding and warfare. He is also the Director of the Jane Goodall Research Center at University of Southern California, a multi-media interactive database focusing on the social and moral behavior of world hunter gatherers.[1] (Wikipédia)

EN CONSÉQUENCE DE QUOI….

La contextualisation historique et paradigmatique de l’étiquette pays œuvre d’art versus celle de vie personnelle œuvre d’art commence peu à peu à prendre forme, le tout entrecoupé entre des vagabondages (l’été) dans différentes provinces du Canada….

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Michel le concierge a bien raison….

LE DROIT EST LA LANGUE DU PAYS OEUVRE D’ART

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Michel le concierge