DE MA POSTURE DE VAGABOND DE LA CONNAISSANCE… QUAND JE RÉFLÉCHIS AU FORMATAGE OBLIGATOIRE INSTITUTIONNEL ACCOMPAGNANT LE DÉPOT SOIT D’UN ARTICLE DANS UNE REVUE SÉRIEUSE OU D’UN DOCTORAT DANS UNE UNIVERSITÉ, J’AI L’IMPRESSION QUE PICASSO SERAIT OBLIGÉ DE FAIRE DE SON CHEF D’OEUVRE «LES DEMOISELLES D’AVIGNON» UNE PEINTURE À NUMERO…. JE COMPRENDS PLUS MAINTENANT POURQUOI DES DOCTORATS OEUVRE D’ART (WITTGENSTEIN ET LE TRACTATUS) ET MÊME LES DOCTORATS D’INVENTION (L’ÊTRE ET LE TEMPS) SONT SI RARES…. l’UN ET L’AUTRE ATTEIGNENT UNE THÉORITIQUE CRYPTÉE QUI ÉLOIGNE NÉCESSAIREMENT LE RÉCEPTEUR-CORRECTEUR ….. VOILÀ, À MON HUMBLE AVIS, POURQUOI LES UNIVERSITÉS SECONDARISÉES PRODUISENT DE PLUS EN PLUS DES DOCTORATS DE COMMENTAIRES AUTOUR SOIT DE PENSÉES MAJEURES, SOIT DE COURANTS HISTORIQUES DANS UN CHAMP OÙ LA BIBLIOGRAPHIE TIENT PLUS DE PLACE QUE L’INÉDIT …. COMME DISAIT MON MAÎTRE HOUDE… IL Y A BEAUCOUP DE PROFESSEURS DE PHILOSOPHIES MAIS TRÈS PEU DE PHILOSOPHES…

Un doctorat oeuvre d’art, c’est d’abord une invention méthodologique oeuvre d’art… où même la forme se rebelle contre la stratification formelle… mais bon… sans doute ais-je tort…

Pierrot vagabond