Quelle joie, quelle joie… ce matin, je disais à Marlene la jardinière et Michel le concierge que toute la logistique numérique de notre propédeutique était à ce point novatrice, qu’elle me permettait d’architecturer maintenant une pensée abstraite constructiviste abductive d’une très grande profondeur théoritique… et qu’à mon humble avis, dès le mois de septembre, notre équipe de recherche pourra se pencher sur une première version de 600 pages et réfléchir paragraphe par paragraphe au fil d’or de la problématique tout en le soumettant à notre règle des 3 wows.
Comme je leur disais.. le fait que la poïétique du blogue sur plusieurs années (6000 pages) soit maintenant archivée sous trois formes (base de données, glossaire alphabétique, glossaire thématique par chapitre) me permet à toute vitesse de constructacturer tout en les séparant arguments, citations, carrefour nodaux, innovations et bibliographie, et cela des trois chapitres en même temps.
Et Michel de me dire, qu’il avait finalement choisi d’acheter une caméra en 4 k pour mieux filmer les jardins de Marlene cet été, de façon à bien habiter le 20 pages consacré à l’archétype de Marlene la jardinière…
Parfois Michel sort sa guitare et chante des chansons que nous chantions dans le café St-Vincent dans le Vieux Montréal quand nous avions 20 ans.. C’est la seule occasion où je me permets de fredonner avec lui le petit bonheur de Félis, Bozo, la butte de George Langford, j’ai souvenir encore de Dubois… je suis détendu… ce n’est pas moi qui chante et surtout ce n’est plus moi qui tient la guitare….
Je travaille maintenant nuit et jour à orfèvrer une œuvre d’art au nom de notre équipe de recherche… et c’est cela le rêve intrinsèque d’un chercheur: la beauté du monde en entier en ses rêves nuit et jour au service d’une humanité d’enfants œuvre d’art pour une humanité œuvre d’art dans un multi-vers œuvre d’art
Pierrot vagabond