Dictionnaire des œuvres politiques
Hegel
p.314
extrait
Deux points essentiels doivent être évoqués. Le premier concerne le très large enseignement que Hegel reçoit de la conception kantienne du SUJET MORAL. Comme l’ont fortement souligné chacun à sa manière Eric Weil, Eugène Fleischmann et Denis Rosenfield, Hegel non seulement fait sienne la mise en question dirimante opérée par Kant DE TOUTES LES MORALES PASSÉES, FONDÉES SUR UN PRINCIPE ONTOLOGIQUE ASCENDANT – Dieu, la Nature, la Conscience ou la Société – mais encore adopte LE PRINCIPE FONDAMENTAL DE KANT que le sujet de l’Action se caractérise par son AUTONOMIE et que la seule loi qu’il puisse reconnaître est
L’EXIGENCE IMPRESCRIPTIBLE
D’UNIVERSALITÉ.
En vérité, la «morale» de Hegel est kantienne de part en part. Il est capital de le rappeler…. La citoyenneté telle que l’envisage le philosophe de Berlin ne se comprend que dans cette perspective. L’instance morale n’est en aucune façon éludée. SANS ELLE, RIEN NE TIENT, : ni le passage du droit privé `«l’individu-libre-de-ses actes» étape décisive menant à LA MORALITÉ OBJECTIVE. , ni le statut d’individualité dans la société civile (bourgeoise), ni l’instance du citoyen, qui est l’objectif de la démonstration hégélienne.
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