Mes journées sont devenues celles d’un chercheur en philosophie politique, rigoureuses, intenses, à la bibliothèque du parlement de Fredericton de 8.30 le matin à 5 heures p.m.
J’avais déjà lu la biographie de Louis Robichaud. Ici au parlement de Fredericton j’ai pu lire celle de Richard Hadfield ou l’on retrouve cet extrait suave:
” Je voyais que les acadiens aimaient la vie, la musique, une musique vivante qu’ils faisaient eux-mêmes. Je voyais leur politesse, leur esprit de famille, leur hospitalité et leur tolérance. Ils aimaient tout ce que j’aimais et que je ne trouvais pas dans mon propre milieu.
Je termine en ce moment la biographie de Frank McKenna ou on retrouve aussi cet extrait:
” une riche culture qu’il jugeait digne d’une grande admiration”
Hier, je suis sorti du parlement durant la fin d’un orage. Sur le trottoir, il y avait une cinquantaine d’asiatiques dont l’anglais semblait être la seconde langue. Et cela m’a rappelé ce que j’avais vécu à Toronto come vagabond-chercheur. Une suite de diasporas éclatantes de richesses culturelles, pétrole de l’économie politique de demain.
Le Canada de demain ne sera pas divisé entre les Anglophones et les francophones, mais, de par la diversité de son immigration, en de multiples nations sans état dont la richesse économique proviendra de la richesse culturelle bien flairée par un état réécrivant la constitution canadienne en fonction de la nouvelle direction paradigmatique de l’histoire.
Pierrot vagabond