Je n’en reviens pas des personnages sculptés comme des légendes vivantes que je rencontre à Caraquet. Dans une conversation un à un d’une heure, Rufin Doiron est dans une classe à part.
Intense, passionné, lucide, ne cachant jamais ni ses échecs, ni ses failles, homme de peu de mots entrecroisés de silences imposants, j’avais l’impression d’être en face de Maurice Richard, non pas le joueur de hockey, mais l’homme derrière.
Il fait partie de ces grands rêveurs et grandes rêveuses du Canada que j’ai rencontré(e)s sur ma route de vagabond, tellement dévoué(e)s à leur rêve qu’ils en sont presqu’épuisés d’avoir trop rêvé à la fin de leur vie, comme l’a fait Rufin Doiron pour le port de caraquet durant 28 ans (dont les dernières années comme directeur général).
Vraiment, Caraquet, c’est un bastion national du rêve international acadien au 21ème siècle de par la stature civique et communautaire de ses citoyens.
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2012
Prix d’excellence pour le Comité du port de Caraquet
La candidature du Comité du port a retenu l’attention du jury en raison de son attiude “proactive et novatrice”, qui a appuyé “de façon efficace” les besoins de l’industrie et de ses “bonnes relations avec les intervenants” dans le “respect des intérêts des communautés”. On aperçoit Michelle D’Aurey, sous-ministre de Pêches et Océans; Aldrice Comeau, président du Comité du port de Caraquet; Gail Shea, ministre des Pêches et des Océans et Rufin Doiron, directeur général du Comité du port de Caraquet
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Pierrot vagabond