Ça fait plus de 15 ans maintenant que j’ai pris la décision de vagabonder le Canada l’été pour allumer des rêveurs, des vies personnelles œuvre d’art, en les ensemençant de quatre questions:
1- Quel est ton rêve?
2- Dans combien de jours?
3- Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4- En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du
monde? (sur Google, le vagabond céleste, Simon Gauthier)
Le Canada pays œuvre d’art ne pourra surgir que par une masse critique de vies personnelles œuvre d’art parmi lesquelles des politiciens rêveurs surgiront pour imaginer l’avenir de la citoyenneté philanthropique.
Dans le devoir de ce matin, un extraordinaire article sur l’auteur Yann Martel intitulé; PLAIDOYER POUR UN POLITICIEN RÊVEUR. Martel donne entre autres l’exemple de Douglas qui a créé l’assurance-maladie pour bien illustrer l’importance vitale de politiciens rêveurs dans un pays.
Plus je lis sur l’histoire du libéralisme (Néro, un 1500 pages), celle du néo-libéralisme, du socialisme ou du communisme, (car durant l’année je vagabonde systématiquement les bibliothèques universitaires), plus je me rend compte que l’histoire du Canada doit s’enseigner d’abord en soulignant les grands rêveurs du Canada qui ont transcendé les conditions transhistoriques, les enjeux socio-politiques de la langue, la race ou la religion par leur imagination et leur amour de la beauté à travers l’action politique.
On doit éduquer les jeunes de ce pays à rêver, d’abord leur vie, puis ensuite leur pays par une imagination philanthropique où le juste s’harmonise avec l’utile, où le beau se poétise avec le vrai.
Il nous faut plus de Douglass….plus de politiciens rêveurs… Voilà l’extraordinaire message de Yann Martel.
sur Google
Pierrot vagabond