COURRIEL DE MON GRAND AMI… LE CONTEUR INTERNATIONAL SIMON GAUTHIER

COURRIEL DE SIMON

  • Simon Gauthier <simondufleuve@gmail.com>
    À :Pierre Rochette
    jeu. 28 mai à 06 h 59
    Mon cher ami vagabond chercheur

    heureux de te lire, tu es toujours aussi frais et lucide de poésie du quotidien, telle une paire de lunette aide à voir la vie aveugle que nous sommes…. Je vois de plus en plus claire. Je vis de plus en plus transparentje marche de plus en plus lentement
    je roule dans mon char de plus en plus à vitesse réduite
    ce que je fais dans le présent est l’éternité d’être aidé de mes mains imagination et intelligence
    ce que je fais dans la seconde est le temps infini et vrai que je comtemple comme eau  fait rivière
    je me penche et bois le temps d’être
    pendant que mes mains rélisie dans la matière les architecture inspirer du coeur ,,,, Koeur
    pendant que matière prend place avec mes mains et les étagère que je confectionne à partir de racine et arbre de rivière
    pendant que mes jus de la guérison se font quotidienement pressé par mes ami.e.s
    la poésie de la santé d’être
    cette invisible énergie  ce prana
    nous entoure , nous lie, nous énergise et prend de l’intensité et puissance au fur et à mesure
    que la non-tricherie du wow  ou la wow  sans tricherie donne le jus de ses fruits humain
    partage et structure l’arbre de la reconnaissance humaine et bien au-delà
    Pierrot
    Ma maison oeuvre d’art n’a plus de toit ni de mur,
    elle est celui et celle que j’accueille ell est celui et celle à qui je donne et celui ou celle qui me donne à son tour érige en moi les possibles étonnant s
    je marche mon ami
    et je dors maintenant dans la forêt derrière chez moi derrière ma maison à même le sol un léger moustiquaire et toute la simplicité et la joie de sentir l’humus, d’entre l’aurore sonner le chant des oiseaux  de vaincre mes peurs de dormir dans la nature, de me lever peu après l’aurore et de cueillir les feuille et racine de pissenlit pour faire mes jus de ce matin mes mains nn’ont plus la douceur du tapeux de mots sur ordinateur, elles ont incrustée de motif terreux et d’intelligence de toucher les plante du vivant
    à bientôt ami
    Simon
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    RÉPONSE-COURRIEL DE PIERROT
    Très cher Simon,
    Comme la vie a été bonne pour toi et moi… Elle nous a permis de passer d’artistes de scène à  artistes du quotidien…Tu te rends compte…
    les trois wow saluent en toi un prince du réel…
    Pierrot vagabond

TRÈS CHER GÉRARD CADIEUX….. QUI FUT UN MERVEILLEUX COMPAGNON DE RECHERCHE PHILOSOPHIQUE… LA NUIT…. QUAND JE FUS SQUATTER A RECYCLO-LIVRES ET QUE J’Y DORMAIS DANS LA CAVE SUR UNE TABLE…. NOS RECHERCHES ONT DONNÉ DE TA PAERT UNE FORMULE… WOW-T=G3 …. ET DE MA PART AVEC NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE DEPUIS 13 ANS (AULKD, WOODARD, ROICHETTE) WOW-T=2.7K?

 

Gérard Cadieux

Philosophe · Juin 2005 – Février 2008
J’ai créer la formume Wow-T= G3. J’ai développé la philosophie du Wow.
  • Auteur d’un scénario de film de science-fiction ” Ex Coelis”
    Févr. 2011 à aujourd’hui
    Une intrigue qui met en vedette Nikola Tesla et Jules Verne
  • Auteur et Créateur d’un concept de guides sur les dépendances
    Mars 1985 – Févr. 2011
    Mes recherches ont débuté le 21 mars 1985. 5 ans ont été nécessairespour la conception de cette collection.
Photo de profil de Gérard Cadieux
PROPOS DE GÉRARD
Si, j’ai vieilli, je ne m’en suis pas rendu compte. Parce que mes idées elles sont restées jeunes.

J’ai eu mon plus vieux rêve à 6 ans. Depuis, j’ai tout réaliser mes rêves sauf celui de mes 6 ans.

J’ai toujours la tête dans l’univers. Est-ce que je suis extraterrestre? Non, juste un peu rêveur.
Aujourd’hui je pratique les métiers les moins payants du monde. Auteur, Créateur, Philosophe et Rêveur

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TRÈS CHER GÉRARD
Les années ont passé…. mais je n’ai jamais oublié…. 4 années de bonheur ensemble à Recyclo-livres, cette petite librairie alternative de Victoriaville ou tu m’avais accueillis comme vagabond. Je dormais sur une table dans la cave emmitoufflé de livres… Il y en avait partout… Durant 4 ans… toi et moi avons fait de la recherche philosophique sur la philosophie du wow…
4 années ou la nuit… tu arrivais à l’improviste…. je me levais… On sortait le gros tableau vert, nos craies… et on travaillait…..que de joies…
ah Gérard…. merci… de furent des belles années….

QUAND JE SUIS TOMBÉ EN AMOUR AVEC LA SCÈNE DE LA BUTTE À MATHIEU DE VAL DAVID…. DEVENUE LA BUTTE QAUX PIERROTS…. AMOUREUX D’ELLE AU POINT OU JE ME LEVAIS LA NUIT ET… DE L’ANCIENNE MAISON DE RAYMOND lEVESQUE DEVENUE MA MAISON… À 20 PIEDS DE LA BUTTE…. J’ENTRAIS EN PYJAMAS PAR LA PORTE D’EN ARRIÈRE… J’ALLUMAIS LES LUMIÈRES DE LA SCÈNE ET DANS L’OMBRE DE LA SALLE… JE MOPPAIS LE PLANCHER EN ME DISANT… QUE JAMAIS JE N’OUBLIERAIS… LA BEAUTÉ. DU MONDE D’UNE SCÈNE SOUS LAQUELLE J’AVAIS FAIT UN CHEMIN DE PIERRE… DE MA MAISON À LA SCÈNE.. POUR QUE MES CENDRES Y SOIENT UN JOUR DÉPOSÉES….. LES 2 ANNÉES DE LA BUTTE AU PIERROT…. LA POÉSIE SE FIT SYMPHONIE DE L’IMPOSSIBLE… NOUS EUMES UN SUCCÈS FOU… PIERROT DAVID ET PIERROT ROCHETTE…. NOUS ARRIVIONS À CHANTER AUX PIERROTS ET DEUX PIERROTS À MONTRÉALK ET À LA BUTTE AUX PIERROTS À VAL DAVID,,, DANS CE QUI SEMBLAIT UNE ÉPOPÉE DE LA BEAUTÉ DU MONDE QUI NE SEMBLAIT JAMAIS POUVOIR S’ACHEVER… NOUS FÛMES SOMPTUEUSEMENT HEUREUX…….

 

LES 2 Pierrots

Grande fête en l’honneur du chansonnier Pierre David

Pierre David
2 Pierrots
Pierre Rochette ‎– Le Vieux Montreal Et…

Grande fête en l’honneur du chansonnier Pierre David

Photo Courtoisie Le défunt chansonnier Pierre David à ses débuts.

Une grande célébration est prévue, dimanche, à la boîte à chansons Les 2 Pierrots, dans le Vieux-Montréal, afin de rendre hommage au défunt chansonnier Pierre David, véritable pionnier de la célèbre institution et qui a perdu son combat contre le cancer le 21 juillet dernier.

Inaugurée en 1974, Les 2 Pierrots a été baptisée en l’honneur de deux hommes, Pierre David et Pierre Rochette, qui ont marqué les débuts de l’endroit par leurs talents de chansonniers et d’animateurs.

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Cher Pierrot….

Déjà 8 ans que tu es décédé…. Nous avons partagé la scène pendant de si belles années… l’âge d”or des boîtes d’animation au Québec… toi et moi avons créé la marque… le style… imprégné de notre complémentarité l’imaginaire d’une guitare dans la fête….

Nous avions l’âge de notre public… le Québec se rêvait… et nous le faisons rêver… Quand il y a eut la fête en ta mémoire au Pierrot… je n’y suis pas allé…. la poésie n’est jamais au rendez-vous dans ces moments-là… et moi… comme tu me connais bien… je ne vais jamais aux baptêmes, mariages ou enterrements…. J’ai porté ton deuil dans mon k-oeur ami… en me disant… qu’un jour… je pourrais nous écrire… doucement comme on allume un feu un soir de pleine lune l’été et qu’on sort nos guitares… juste pour se chanter d’amitié…

Quand on a fondé les Pierrots deux Pierrots toi et moi…. nous chantions jusqu’à épuisement… très souvent dans les deux boîtes, 5 , 6 et parfois 7 jours semaine…

Durant toutes ces années… nous n’avons jamais eu une seule altercation… Tu étais un génie de l’animation de foule… tu aimais briller et moi j’aimais te rêver, nous rêver… théoriser notre talent pour faire un traité des lois de l’animation de foule, ce que je fis d’ailleurs et ce qui me permit d’enseigner les lois de l’animation de foule plus tard par micro-décodage grâce à deux cameras qui enregistraient la performance des chanteurs… 20 secondes sur scène 10 secondes sur la foule….

Nous avions nos classiques

Moi j’aimais chanter LA BUTTE DE GEORGE LANGFORD… parce que ça habillait bien les débuts et les fins de veillée….

toi… tu aimais chanter CHARLIE DE GILBERT BÉCAUD parce que la salle s’.écroulait d’hypnotisme sous le charisme de ton interprétation

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Et quand je montais sur scène au congo et voix pour chanter et t’accompagner… c’était le délire… un merveilleux délire de poésie…. C’était cela toi et moi… des explosions… nous étions si versatiles…. tu chantais… j’analysais la salle.,.. je montais t’accompagner… tu débarquais… je prenais ma guitare… c’était un feu roulant… imprévisible…. une joie de vivre impétueuse…. et cela pouvait durer sans baisse d’intensité de 8 heures le soir à trois heures du matin…. Nous étions jeunes, solides…

Tu te rappelles… Marcel Picard est venu nous rejoindre…. 2 belles années…. oui deux belles années d’amitié oeuvre d’art…

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QUAND MARCELPICARD EST MORT

quand Marcel Picard est mort
tu m’as écrit un courriel
pour me dire
de ne pas
me présenter

à la soirée
des chansonniers

que j’avais besoin
d’un psychiâtre

que je devais
aller me faire
soigner

mon ami…..
oh mon ami bien aimé

COUPLET 2

quand j’ai marché
de Montréal
jusqu’au bout
de la Gaspésie

parce que j’rêvais
d’une poignée de main
immortelle et jolie

tu m’as dit
que ca s’faisait pas
d’aller chez l’monde
sans téléphoner

que tu m’paierais
le psychiâtre
que je devais
m’en r’tourner

mon frère….
oh mon frère bien-aimé

COUPLET 3

j’étais jeune marié
j’écrivais jour et nuit
et n’vivais que pour mes doigts
et la poésie

t’es partie
un soir d’hiver
t’es allée sonner chez mon frère
pour lui dire que j’étais fou
à ton avis

oh ma femme
mon ex-femme bien-aimée

FINALE

si de rêver jour et nuit
à la grande oeuvre de sa vie
qui traversera les siècles
comme celle de ses amis

Francois Villon
Ruthebeuf
Rimbaud
et Picasso

alors oui
mon ex-femme, mon frère
mon ami

je suis atteint
de cette
folie

qu’on appelle
la poésie

Pierrot
vagabond céleste

 

 

 

 

RADIO-CANADA A RENOUVELÉ SES DROITS DE DIFFUSION DE LA CHANSON DU CAMIONNEUR POUR LES TROIS PROCHAINES ANNÉES….

La poésie…. La vie n’est que poésie…. du moins pour le poète… Mais qu’est-ce donc que la poésie?

Je crois que c’est l’envers de l’horreur… le privilège que de n’être autre chose que le rien qui danse en soi pour mieux témoigner de la souffrance universelle des errants fantomatiques qui eux vivent l’invisibilité des abandonnés des chances d’avoir accès aux ressources et encore pire… celle des errants axiologiques qui se battent hiérarchiquement pour monter d’un barreau de l’échelle sociale…

Je ne sais trop que dire… Le poète n’est habité que par la poésie … J’ai beau fermer les yeux…  elle est toujours là dansant en moi… j’ai beau ouvrir les yeux… elle est encore là… j’ai beau vieillir… elle est encore et encore et encore jeunesse éternelle du vent qui soufflait dans la fenêtre de garage du café St-Vincent quand je chantais sur le petit banc… de la petite scène … soir après soir… pauvre… si pauvre… mais si riche…

La beauté du monde faisait en sorte… que je m’évanouissais de l’intérieur… parce que cela était impossible que ce ne soit pas moi qui chante… que les applaudissements du public me laissait indifférent… ni voyant que le piège du paraître… Comme m’avait déjà dit Suzanne Fortin, la belle grande fille de Recyclo-livres… JE SUIS AMOUREUSE DE TON ÂME….

Je dois avouer aujourd’hui que je n’ai jamais aucun talent en amour… Je me rappelle Pierrette qui était vérificatrice bancaire à l’international…. Un jour… je reçois une lettre d’amour…. bien sûr… une belle fille qui a le courage de t’écrire une lettre d’amour… c’est quand même un événement dans une vie…

Mais les deux hobos en moi qui sautent du train de la condition humaine chaque fois que cela devient sérieux… te font un handicapé de la peur d’être seul…  Et encore une fois… une nouvelle femme dans ma vie… et encore une fois… la poésie qui me disait… fuis… fuis… la poésie peut rarement gagner contre l’usure du quotidien…

Je me rappelle… Je passais mes nuits chez elle, aprèes le spectacle è l’auberge avec Denis… è lire Krhisnamurti… des nuits entières… et Pierrette de me dire… si tu ne me fais pas l’amour… je vais me trouver un amant… et moi de lui répondre… Je préfère que tu te trouves un amant…  c’était terminé….

Je me rappelle… j’étais dans le train avec une de mes ex-femmes… Nous venions de créer un nouveau spectacle à l’auberge… cela m’avait demandé de nombreuses recherches sur le western américain… en fait… nous avions un spectacle country qui nous permis Denis et moi de faire 2 fois le festival de Ste-tite…

Nous étions dans le train… et j’avais apporté un gros volume en anglais sur le burlesque américain… et mon ex de me dire… c’est ça… on est en vacance et tu lis encore… Terminé que je me suis dit… à la gare suivante… je fis en sorte qu’elle s’asseoit plus loin pour que la poésie qui m’habite ne me trahisse pas…

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J’étais , nuit et jour, poésie… fou de poésie… comme quand j’écrivais des nuits entières mes cahiers de chansons au dactylo… comme quand je passai plus de 14 ans à bosser sur une maîtrise … Parfois.. la salle était en délire…Je me rappelle entre autres, à Gatineau je crois… Pendant que j’étais sur scène… et que le public dansait sous mon talent…moi… je courbais le pacing et l’improvisation pour varier à l’oreille les trois formes de rire (le rire de supériorité, le rire de libération, le rire de l’incongruité) … et là. lorsque j’avais fais une avancée théoritique… je n’avais hâte qu’à l’intermission pour déposer cette avancée intellectuelle… bien écrasé contre le plancher… Denis arrivait et disait… c’est le temps de retourner… et moi de lui dire… donne-moi 5 minutes… j’ai pas fini… et passionnément… je poursuivais la seule chose qui m’intéressait… témoigner par l’écriture de mes avancées de laboratoire… car pour moi… faire de la scène.. c’était d’abord un laboratoire de recherche poétique… 250 fois par année… j’étais poésie-chercheur…. d’un rêve étrange…

Parfois les brosses d’être étaient si intenses…. comme ce fameux soir d’été au Patriote de Ste-Agathe… ou je vécus un coup de foudre pour une jeune femme… j’arrivai sur la scène et je dis: Mesdames et Messieurs.. ce soir le spectacle ne durera pas 20 minutes… aujourd’hui j’ai vécu un coup de foudre… et j’ai la chance cette nuit de vivre une extraordinaire nuit d’amour… et je débarquai…. prit ma guitare et partis…

Je me rappelle… Denis était à l’arrière dans le petit bureau… et tenait sa tête dans ses mains… A ma grande surprise… des hommes vinrent me serrer la main en tremblant…. j’avais touché en eux quelque chose qu’ils n’auraient jamais l’occasion de vivre… et ile me remerciaient d’avance de le vivre pour eux…

C’était une très belle femme…. On s’était donné rendez-vous dans un parc… Elle travaillait à l’auberge… on dirait qu’elle avait vu en moi ce que je n’avais pas encore vu moi-même… le vagabond qui s’apprêtait à tout lâcher pour vivre radicalement la poésie qui l’habitait…. C’est elle qui m’avait dit… T’ES PAS TANNÉ DE FAIRE LE SINGE EN AVANT… Elle avait visé juste… Ma maîtrise sur le rire était terminée… j’avais l’impression de n’être plus que la caricature de moi-même…

Nous arrivâmes à l’ancienne maison de Raymond Levesque qui était la mienne sur la Butte aux Pierrots (l’ancienne butte à Mathieu)… elle alluma des chandelles… et fit des incantations une partie de la nuit …. pour que mon vrai moi surgisse… Tout chez elle était délire…. Je fus inquiet au point ou je cachai les couteaux… Nous dormîmes l’un près de l’autre… Étrangers… elle dans le délire… moi dans la poésie… elle partit à pied dans la nuit… j’ai su plus tard que la police l’avait ramassée sur la route et qu’elle était entrée en psychiatrie…

Le lendemain… la salle du Patriote était bondée… mais bondée… Je reconnus des visages d’hommes qui m’avaient serré la main la veille et qui voulaient connaître la suite de l’histoire… et je racontai la catastrophe que fut ma nuit… et le spectacle fut étrange… comme de la poésie au clair de lune qui s’était trompé de soir….

Ce jour-là… je sus que j’avais franchi une ligne… Je ne faisais plus la différence entre ma vie poétique et les lois de la scène… C’est pas longtemps après que sur scène à l’auberge…. je chantai la quête de Jacques Brel et quittai à jamais par la porte d’en arrière…

J’apportais avec moi… la poésie de ma jeunesse… intacte…

Seule la poésie comptait…. chaque visage de femme n’était que le nouveau masque sous laquelle elle venait se reposer… plus j’étais pauvre, plus j’étais sans le sous, plus j’étais poète, plus de très belles femmes venaient mystérieusement hanter l’enchantement des rêves uniques….

C’est ainsi que Mademoiselle Marie débarqua avec son chien… alors que je n’étais qu’écriture devant le poêle a bois… et que je me ramassai à Victoriaville… dans sa maison…. a travailler nuit et jour à Monsieur 2.7 k… à lire,lire, lire, lire… à hurler à la bibliotheque là ou mon ami le poete Richard Gamache était concierge…. à hurler…. ma colère de ne pas trouver ce que je cherchais… Cher richard…

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Un livre pour la poésie de Richard Gamache

Un livre pour la poésie de Richard Gamache

Richard Gamache veut publier sa poésie.

En ce début d’année, le palabreur Richard Gamache est à concocter un recueil de poésie qui sera publié au printemps ou à l’automne.

«…d’ivresse et autres états», voilà le titre de cette publication en devenir. De quoi ratisser assez large pour ce résident de Saint-Norbert-d’Arthabaska qui a puisé dans ses écrits (depuis 1974) pour répertorier, avec l’aide de son amie Diane Descôteaux, les textes qui se retrouveront dans le livre.

«Ça fait déjà quelques années que je n’ai rien produit en poésie. On écrit, on laisse traîner ça et tout à coup on voit qu’on a pas mal de matière», a-t-il indiqué en entrevue téléphonique.

Il faut dire que depuis 2010, Richard Gamache est entré dans le monde du conte dans lequel il a intégré ses poèmes. «J’ai accumulé de quoi publier», ajoute-t-il. Et en mars 2016, une soirée de poésie à la Gamacherie (son lieu de diffusion à Saint-Norbert) lui avait aussi permis d’assembler quelques poèmes.

«Nous avons commencé à regarder le projet sérieusement l’automne dernier et Diane est partie avec l’ensemble de mes écrits et on fouille là-dedans», ajoute-t-il. Le poète avait aussi fait un geste vers ce style littéraire en participant, il y a quelque temps, au concours de poésie de Radio-Canada. «Je n’ai pas été retenu, mais il y avait 700 participants», précise-t-il.

Les œuvres choisies seront ensuite envoyées à quelques maisons d’édition et l’auteur aimerait bien que le tout soit lancé au printemps (lors de l’événement «La parole est aux actes» qu’il organise) où à l’automne, moment où tombent les feuilles, un beau temps pour la poésie dira-t-il…

Si Richard Gamache souhaite publier de la poésie, il n’en délaisse pas pour autant le conte. «Je conte encore à Saint-Eustache, à Sherbrooke, à Victoriaville. Et je fais aussi du coaching, notamment avec Jean-Lévis Bédard. Je n’ai pas à me plaindre de mes activités artistiques», souligne-t-il.

La musique occupe aussi une partie de son temps puisqu’il est à faire l’inventaire technique de ses œuvres pour les faire passer de l’analogique au numérique.


 

 

LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE …. PANDÉMIE… PRÈS DE 86 MILLIONS D’ENFANTS SUPPLÉMENTAIRES MENACÉS DE PAUVRETÉ

NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD ROCHETTE) Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond

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LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

1. Imaginons un site web genre Google map où sont identifiés toutes les villes et tous les villages de la planète, sans exception…..

2. Imaginons que quatre questions y sont posées dans toutes les langues, au désir de chaque vie personnelle œuvre d’art. a) Quel est ton rêve?…b) dans combien de jours…c) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?…d) En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?….

3. Imaginons que dans chaque ville et dans chaque village de la planète, une invitation soit lancée à toute vie personnelle œuvre d’art intéressée à ces quatre questions pour que se constitue une assemblée constituante mondiale à réfléchir sur la conséquence des quatre questions sur l’éco-système du mieux vivre ensemble,…. soit UNE CINQUIÈME QUESTION qui se définirait de la façon suivante….

4. En quoi NOS RÊVES prennent-ils soin de la beauté du monde?….

5. Imaginons que qu’importe le nombre de vies personnelles œuvre d’art qui s’inscrivent dans chaque ville ou chaque village, UN PREMIER TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLE ET UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLAGE…..

6. Imaginons que sur toutes ces villes et villages de la planète entière qui sont maintenant représentés par une vie personnelle œuvre d’art, UN DEUXIÈME TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE 2×39 vies personnelles œuvre d’art en vue d’une RENCONTRE PLANÉTAIRE.  ( 2 assemblées des justes, 39 femmes, 39 hommes*) ….

7. Imaginons que ces deux assemblées des justes œuvre d’art (39 femmes, 39 hommes) se réunissent à tous les quatre ans pour LES OLYMPIQUES DE LA JUSTICE COMME ÉQUITÉ SUR TERRE, en assemblée constituante et cela en direct sur internet accessible à la planète entière….

8. Imaginons que….. la cinquième question…. (EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?)  devienne soudainement, selon notre hypothèse forte, l’actualisation pragmatique du voile de l’ignorance de John Rawls…..

9. Imaginons qu’une fois les deux assemblées des justes réunies (39 femmes, 39 hommes) , un premier vote soit pris par chaque vie personnelle œuvre d’art sélectionnée comme représentant chacune des villes et chacun des villages…. SUR UNE QUESTION DE FOND touchent à la justice comme équité comme paramètre de la beauté du monde….

10. Imaginons qu’une fois LE PREMIER VOTE TENU, UN DEUXIÈME VOTE soit tenu par chaque conseil municipal de chaque ville et chaque village auprès de la population entière… et cela partout sur la planète terre…..

11. EN CONSEQUENCE DE QUOI….Il n’est pas difficile d’imaginer que l’émergence d’une conscience citoyenne planétaire autour de la question EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?… puisse instaurer une pression éthique nano-démocratique invitant chaque état à cheminer vers une gouvernance qui respecte la modélisation planétaire d’une théorie de la justice et de l’équité au point d’en faire un jour  …..  DES PAYS OEUVRE D’ARTS ……  DIGNES DE LEUR CITOYENS VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART….

12. .La priorisation des errants fantomatiques accompagnant l’éthisation des errants axiologiques, pour mieux faire de chaque humain un errant poétique face à son rêve personnel œuvre d’art, la liberté œuvre d’art reliée aux 5 questions de la vie personnelle œuvre d’art deviendrait enfin accessible à chaque personne humaine, tel un droit inaliénable inscrit en annexe à charte des droits de l’homme à l’ONU….. objectif:….nouvelle conscience éthique-esthétique planétaire en vue de la réforme des états ……      en pays œuvre d’art …..  et cela ……  par la masse critique nano-numérique des vies personnelles œuvre d’art, éco-philanthropes de l’espace-monde……

13. L’implantation planétaire de la nano-citoyenneté pourrait être la condition éco-philanthropique nécessaire à l’émergence d’un premier pays œuvre d’art sur la planète terre, rêve universel potentiel d’une masse critique-citoyenne-numérique de vies personnelles œuvre d’art sous l’inspiration d’une cinquième question dont l’énoncé serait le suivant:– retour sur les quatre questions… menant à la cinquième question éco-philanthrope de l’espace-monde:-COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

 

Pandémie : jusqu’à 86 millions d’enfants supplémentaires menacés par la pauvreté


PHOTO JOHAN ORDONEZ, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

(Nations unies) Les conséquences économiques de la pandémie de COVID-19 pourraient pousser jusqu’à 86 millions d’enfants supplémentaires dans la pauvreté d’ici la fin de l’année, selon une étude conjointe de l’ONG Save the Children et de l’agence onusienne UNICEF.

Agence France-Presse

Au total, ce serait ainsi 672 millions d’enfants touchés par la pauvreté, soit une augmentation de 15 % par rapport à l’année précédente, précisent les deux organisations dans un communiqué mercredi.

Près des deux tiers de ces enfants vivent en Afrique subsaharienne et en Asie du sud.

L’augmentation du nombre d’enfants touchés par la pauvreté à cause de la pandémie se réaliserait surtout en Europe et en Asie centrale, selon l’étude qui s’appuie sur des projections de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international et des données démographiques dans une centaine de pays.

« L’ampleur des difficultés financières auxquelles sont confrontées les familles menace les progrès obtenus depuis des années dans la réduction de la pauvreté des enfants et de les priver de services essentiels », estime Henrietta Fore, directrice de l’UNICEF, citée dans le communiqué.

Avec une action immédiate et efficace, « nous pouvons contenir la menace de la pandémie pesant sur les pays les plus pauvres et certains des enfants les plus vulnérables », juge de son côté Inger Ashing, patronne de Save the Children. Ils sont « très vulnérables à des périodes de faim même courtes et à la malnutrition qui peuvent les affecter durant toute leur vie », avertit-elle dans le communiqué.

Les deux organisations demandent notamment aux gouvernements d’étendre rapidement leurs systèmes de couverture sociale et l’alimentation dispensée dans les écoles pour limiter les effets de la pandémie.

L’ÂME DU RIEN M’HABITE….

Ma vie ressemble à celle des coureurs des bois… du moins dans mon imaginaire… tout n’est que forêt, canots, chûtes, rapides, feu de camp, vent dans les arbres et cheveux aux douceurs ineffables….

quand je revisite mon passé….c’est comme si le coureur des bois en moi arrivait à l’improviste au beau k-oeur des débris de sa mémoire du k-oeur….

Combien de fois sur scène j’ai voulu retenir le temps… surtout quand des bitts de burlesque que j’avais inventé pour accompagner ma maîtrise sur le rire me faisaient laboratoire de la condition humaine….

J’avais  été impressionné par le roman au nom de la rose d’umberto Ecco….

ENTRE GAGNER MA VIE ET LA FUIR… J’AI TOUJOURS PRÉFÉRÉ FUIR… LA POÉSIE NE VIENT JAMAIS VISITER CEUX ET CELLES QUI GAGNENT LEUR VIE… POURQUOI?… JE NE SAIS PAS TROP… SANS DOUTE FAUT-IL ÊTRE SOULEVÉ PAR LA BEAUTÉ DU RIEN POUR QUE LE RIEN SE FASSE SYNCHRONI-VIE-TÉ …..

Pierrot Rochette | Vigile.Québec

Vagabonder dame Pauvreté fut un honneur…. Sans boire, ni fumer, ni droguer…. avec un vieux chapeau, barbe longue, un bâton de pèlerin et un sac à dos…. chaque morceau de poésie m’ayant été offert sans que je ne le demande le long de ma route… je découvris l’abondance spirituelle… celle du k-oeur et de la k-ompassion

Quand Fred Pellerin chante LA COMPLAINTE DU ST-MAURICE …. cela me va droit au k-oeur…. Ma route vagabond fut parsemé d’amours poétiques … de femmes-fées… que j’ai du fuir comme mes deux hobos ont sauté su train…

SUZELLE

COUPLET 1

Suzelle
ta vie ressemble a un de ces lampions
qui brûlent le soir dans ton église barrée
y a plus personne dans tes nuits pour t’eteindre
ou t’allumer d’un amour passionné

Suzelle
perdue dans le presbytère d’à coté
tu habites à la place de ton curé
un vieux bâtiment très dur à chauffer
si mal barré qu’t’as l’goût d’déménager

REFRAIN

tu t’promènes tu t’promènes
entre Dieu et ta peine
agente de pastorale
6 jours semaines

mais
l’dimanche soir, l’dimanche soir
entre dieu et ton dortoir
tu rêves d’un amour

trop humain trop humain
trop humain

qui te brûle
dans le noir

COUPLET 2

Suzelle
ma vie ressemble à celle d’un vagabond
qui partout frappe à des églises barrées
hier soir j’ai tellement gelé sur le perron
de ton clocher
j’enviais tes lampions

Suzelle
ma liturgie à moi c’est les étoiles
les oies qui chantent que j’vois pas dans le ciel
qui passent dans l’noir au dessus d’ton presbytère
ou tu t’enterres en quête de deux ailes

COUPLET 3

Suzelle
sais-tu pourquoi y a tant d’églises barrées
dans mon Québec que j’ai tellement aimé
c’est que le sexe vécu sans la bonte
ça oté le goût de s’agenouiller

Suzelle
sais-tu pourquoi y a tant de presbytères
vieux désuets mal chauffés mal aimés
c’est pour que de célestes vagabonds
à ta fenêtre te rechantent ma chanson

Pierrot
vagabond céleste

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Ah Suzelle…. je dormais sur un congélateur dans un petit restaurant du lac è Beauce,,, et tu y passais… pour venir le dimanche après la messe pour y déjeuner… J’étais seul , pauvre, mais heureux… Je rêvais du Yukon, de liberté… de fuites entre deux amours impossibles….

Tu vivais dans un vieux presbytère… seule… sortant d’un amour difficile. agente de pastorarle… tu avais vécu une histoire d’amour avec un agent de pastorale… tu sortais d’une souffrance.

Nous étions à 10 minutes de marche… C’était l’hiver… la nuit… je m’entraînais le long de la rivière St-Maurice dans des tempêtes impossibles… parce que je rêvais du Yukon…

Quand je passais devant ta chambre… le k-oeur me débattait… j’étais pris entre la fuite de mon rêve et l’attraction du tien. Je m’assoyais sur le parvis de l’église et je me disais qu’elle était barrée… que c’était un scandale… Pendant que les lampions étaient au chaud, les vagabonds avaient froid….

J’avais froid…. Que c’est dramatique d’être amoureux quand ce n’est pas ta destinée d’en vivre:)))

C’est sur le parvis de l’église, les doigts gelés que j’ai écrit cette chanson pour me dé-ensorceler de ta beauté

L’HOMME-ORIGNAL

COUPLET 1

l’homme orignal gémit
câle la femelle la nuit

c’est infernal
le rêve
de l’homme animal

la femelle veut un petit
du plus puissant buck
de la nuit

c’est visceral
pour l’homme animal
d’être choisi

alors
il
gémit

REFRAIN

j’arrive pas à croire
qu’à mon âge

j’ai encore de l’orignal
dans l’milieu du cadavre

même si
dans la neige mouillée
mes vieilles bottes sont trouées
mes deux bas sont trempés

j’ai quand même
quand même
un jeune buck
de caché
en d’dans d’moé

pis une femelle l’a flairé

mais pas question
d’lâcher lousse
l’homme-orignal
l’autre bord
de moé

COUPLET 2

entre le restaurant
et la vieille école barrée

y a deux maisons
une église
à traverser

j’ai beau
marcher ben ben vite
attendre qu’arrive
la nuitte

même une femelle
qui dort
peut lancer
un appel

à l’orignal
en elle

COUPLET 3

ça fait trois ans et demie
que j’ai pas d’femme
dans ma vie

j’étais ben sûr
que l’problème
était réglé

y a suffit
d’un rêve la nuit

d’un homme orignal
qui gémit

pour que la soif
de boire aux lèvres
d’une belle femelle

me fasse
gémir
vers elle

Pierrot
vagabond céleste

————-

Puis je t’ai écrit ta chanson que je t’ai chanté à ta table…  LA CHANSON DE SUZELLE …… tu t’es sentie humiliée devant tes amies…. et le charme entre nous cessa.. ET J’AI PU REPRENDRE LA ROUTE DE L’IMPOSSIBLE.

Pierrot vagabond

 

 

QUE DE NUITS APRÈS LES SOIRÉES PASSÉES À CHANTER SUR LA PETITE SCÈNE DU CAFÉ ST-VINCENT JE RETROUVAIS MON VIEUX DACTYLO ET RECOPIAIS D’UN CAHIER À L’AUTRE DES CHANSONS DE FELIX LECLERC, BRASSENS, FERRÉ, BREL……… ME JURANT…DE NE JAMAIS… MAIS JAMAIS… EN APPRENDRE AUCUNE PAR COEUR… POUR QUE CHAQUE SOIR… JE LES REDÉCOUVRE COMME SI ELLES ET MOI… NOUS NOUS RENCONTRIONS POUR LA PREMIÈRE FOIS …. CETTE AMOUR ENTRE UNE CHANSOIN ET MOI ÉTAIT TELLEMENT INTENSE… QUE J’EN OUBLIAIS LE PUBLIC… ET PARFOIS… J’ARRÊTAIS DE CHANTER EN PLEIN MILIEU … SAISI D’ÉMOTIONS EN M’EN ÉTRANGLER DE JOIE…. ET JE ME METTAIS À COMMENTER… PARLER D’UN COUPLET… ET MÊME D’UNE SEULE PHRASE… EN RACONTANT UNE ANECDOTE QUI Y ÉTAIT DÉPOSÉE PAR MA VIE D’ARTISTE … COMME PAR EXEMPLE LA CHANSON LE BAL CHEZ TEMPOREL DE GUY BÉART… OU …. MÊME UNE DES MIENNES…. ET ENTRE LES SETS… JE M’ENFUYAIS DANS LES RUELLES DU VIEUX MONTRÉAL… POUR NE PAS QUE LA POÉSIE DÉPOSÉE EN MOI Y PRENNE MAISON…..

LE BAL CHEZ TEMPOREL… GUY BÉART

Voilà une chanson que je chantais en fin de soirée…. quand la clientèle n’écoutait plus…. comme j’adorais quand le public n’écoutait plus vers 2h du matin… je pouvais danser la vie entre ma guitare et ma voix…

Je tournais les feuilles de mon gros cahier… et je retrouvais le bal chez temporel de Guy Béart…. ma chanson… celle qu’on ne peut chanter que pour soi… et comme elle était très courte… je la recommençais sans cesse… et comme le public était trop heureux à boire… la chanson pouvait suivre son cours comme un ruisseau qui n’en finit plus d’enchanter la vie….

Je crois que mon plus grand rêve , à cette époque là fut que la plus belle fille du monde soit abasourdie devant l’impossible de cette chanson et l’impossible de sa répétition et qu’elle se dise… je veux vivre la poésie de cette chanson avec cet artiste… dans un café… vivre le bal chez temporel comme la poésie de cette chanson…

Je rêvais de l’impossible…. non pas de la belle fille, non pas de moi avec elle… mais de la chanson LE BAL CHEZ TEMPOREL… dans le juke box… pendant qu’une fille et un  gars en immortalisait la peinture d’un impossible heureux.

Et cela m’est un jour arrivé…. chez Gaspard, aux iles de la Madeleine… faut dire que René Robitaille y fut le premier chansonnier du Vieux Montréal à y chanter…. et comme les clients l’adoraient et qu’il buvait avec eux… la cassette de Guy Béart se mit è jouer, jouer et jouer… au point ou quand René quitta… il y laissa sa cassette…

Et moi j’arrivai par avion… les clients me demandèrent d’apprendre les chansons de Guy Béart que je ne connaissais pas… et c’est ainsi que j’appris LE BAL CHEZ TEMPOREL… et c’est ainsi… qu’un soir… une belle fille de la salle et moi fumes seuls è une table pendant que la cassette joua LE BAL CHEZ TEMPOREL…

La poésie d’une seule chanson ….

ma vie

 

Pierrot vagabond

APRÈS-MIDI D’UN FAUNE

vraiment…. wowwwww….j’adore

de mon côté je réalise que j’adore m’enfoncer dans le sommeil poétique-thématique l’après-midi….
c’est probablement mon sommeil créateur le plus puissant… le plus heureux… le plus onérique
comme si les fiançailles avec la beauté du monde qui ne m’ont jamais quitté déployaient des paysages
qui bientôt feront oeuvre…. car la poésie… c’est d’abord l’impossible fait quotidien…. comme quand le tout
premier humain sur terre se fit un feu

Pierrot

PARMI MES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR…. DE BELLES HISTOIRES D’AMOUR POÉTIQUE QUI NE SE LASSENT PAS DE M’ENCHANTER QUAND JE DORS LA NUIT…. AU CAFÉ ST-VINCENT…. AVEC PAUL GOUIN POÈTE… NOUS FÇUMNES DES ROIS AVEC NOS GUITARES…. DES ROIS HEUREUX…. MON AMI ET PARTENAIRE DE RECHERCHE MICHEL WOODARD… JE N’AI QU’À OUVRIR LE DOSSIER …FERMER LES YEUX… ET TOUT LE VIEUX MONTREAL DE NOTRE JEUNESSE OÈU NOUS AVONS PARTAGÉ SOIR APRÈES SOIR LA SCÈNE AVANT LA CRÉATION DES PIERROTS… VIENT DANSER EN NOUS….

Pierre Rochette ‎– Le Vieux Montreal Et…

Label:
Sonogram ‎– LSG 62001
Format:
Vinyl, LP, Album
Country:
Sortie:
Genre:
Style:

Tracklist

A1 Le Cafe Des Passants 1:48
A2 Le Bal Du Vieux Montreal 2:09
A3 T’Es Difficile A Croire 2:10
A4 Pepere Qui S’Soulage 1:45
A5 J’Ai Eu L’Plaisir 2:28
A6 Quand Elles S’Habillent 1:52
B1 Ah, J’Ai Le Coeur 2:15
B2 La Danseuse A Gogo 1:50
B3 La Devant Son Miroir 1:43
B4 La Dame En Rouge 2:00
B5 Dis-Moi C’Qui S’Passe 2:30
B6 Le Cafe Des Passants 3:48

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DisKebec

DisKebec

21 décembre 2016

12 superb poignant vocal tracks recorded live at his own Café St-Vincent bistro in Old Montreal with a 3-piece acoustic group in front of a tiny but enthusiastic late-night crowd. Pierre Rochette is a former member of Quebec folk-sextet Les Contretemps and co-founder of Montreal’s mythical cabaret “Les Deux Pierrots”.

All songs are Pierre (Pierrot) Rochette originals, ……strong French vocal-pop with an amazing Jacques Brel / Georges Brassens vibe……helped out admirably by Marcel Brun (percussion, xylophone), Claude Thompson (bass) and Paola Bellomia (piano).

This is Rochette’s only solo recording ……released (in Quebec only) on the tiny and short-lived SonoGram label (who released only a half-dozen LP’s……including Le Match and Gilles Rivard’s rare debut LP…..and a few mega-rare singles by artists like Clockwork and Marius Cultier).

Featured at the Museum Of Canadian Music

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ARCHIVES POUR LE DOCTORAT… À PROPOS DU LIVRE DE POÉSIE DE 1974 «PIERRE ROCHETTE CHANTE LE VIEUX-MONTRÉAL»

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Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec
© Éditions Fides, 1980

JE T’ATTENDS AU CAFÉ SAINT-VINCENT

recueil de chansons de Pierre ROCHETTE

Paru en 1974, sous le titre Je t’attends au Café Saint- Vincent, revu, corrigé et paru en 1975 sous le tire Pierre Rochette chante le Vieux-Montréal, ce recueil de chansons demeure représentatif d’un type de culture à laquelle s’alliait la jeunesse urbaine. Au début des années soixante-dix, le chansonnier Rochette chante « le mal de vivre » qui hante les nuits du Vieux-Montréal. Les paroles des chansons sont accompagnées de commentaires lyriques qui dépeignent les avatars du métier

Si la chanson dessert parfois les grandes causes sociales, elle semble ici un moyen de s’exprimer avant tout: «C’est un acte de création né d’une inspiration qui te surprend car tout vient d’un besoin d’exprimer ce qui t’apparaît l’essentiel» («Devant son verre de bière»). Cette forme de poésie spontanée est manifestement influencée par le courant réaliste de la chanson française. La chanson y est provocante et crue : « bière, mescaline et je t’aime ° maladie vénérienne et migraine » (« le Tango de la mescaline »)

Rochette dresse l’inventaire des phénomènes (drogue, prostitution…) qui gravitent autour de lui, et rend un hommage à l’envie de liberté, cette hantise des inconditionnels du quartier. Les scènes, parfois dramatiques, qui sont décrites dans les chansons trouvent leur dénouement dans une solitude noire en quête d’identité : « Des lettresj’en écris pas souvent ° sauf quand chus ben pogné tout seul ° au restaurant »(« Dis-moi ce qui se passe à la maison »)

En 1974, le gouvernement du Québec dénombrait 1 787 créateurs de chansons. Il existait donc toute une industrie du spectacle où la chanson essentiellement québécoise était à l’honneur. Aussi Rochette témoigne-t-il de ces nombreux créateurs d’un genre populaire, et le Café Saint-Vincent qu’il évoque était l’une des salles très fréquentées de l’époque

Pauline Fortin

OEUVRES

JE T’ATTENDS AU CAFÉ SAINT-VINCENT
[Montréal], les Éditions du Go-Rébec, [1974], 55 p. Pierre Rochelle chante le Vieux-MMontréal, [M[Montréal], les Éditions du Coin, [1975], 56 p

ETUDES

[Anonyme] «Poésie d’ici» la Presse 16 novembre 1974, p. D-3

« le Café Saint-Vincent » le Livre canadien Janvier 1975

«Pierre Rochette sort du «Vieux», il sert du chant’soûl» le Journal de Montréal 10 juillet 1975, p. 21

« Lectures. Romans, contes et poésie. Pierre Rochette chante le Vieux-Montréal» le Journal de Montréal 29 novembre 1975, p. 18

Michel Lebel « Pierre Rochette, Je t’attends au Café Saint- Vincent » LAQ 1974, p. 140-141

Jacques Lemieux «Un excellent Pierre Rochette » le Devoir 23 novembre 1974, p. 16

Pierre LUC «Un livre pour vous, Pierre Rochette chante le Café Saint-Vincent » le Journal de Montréal 25 octobre 1974, p. 18

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C’est drôle… J’étais poète et je le savais…. mais je refusais de faire oeuvre … parce qu’entre vivre la poésie au quotidien et faire oeuvre… je préfère vivre la poésie… la revivre…. mille fois….des millions de fois… et marcher l’onérisme rêveur de mon âge avancé.

Ce qui était inoui… c’était cette conjoncture qui nous donnait accès… nous les jeunes chansonnier avec nos guitares… aux plus belle filles… qui ne rêvaient que de poésie….

Car tout n’était que poésie… en tout cas pour moi…. Tiens… si je ferme les yeux… je me revois sur scène… la petite scène… avec un petit banc noir… les portes du garage ouvertes … un vent doux… de soir d’été… et cette belle grande fille assise devant moi avec mon livre de poésie à la main qui s’intitulais je crois PIERRE ROCHETTE CHANTE LE VIEUX MONTREAL… que Claude-Alexandre Desmarais venait de publier et qui avait reçu un très bel éloge d’un critique littéraire du Devoir que je n’avais jamais rencontré… texte que j’ai reproduit en arrière du long jeu PIERRE ROCHETTE CHANTE LE VIEUX MONTREAL.

J’ai toujours aimé les très grandes femmes, belles, élancées, j’étais hypnotisé par leur côté inaccessible pour la plupart des hommes mais je savais que la poésie qui habitait mes 5 pieds 5 pouces pendant que je chantais mes chansons faisaient d’elles et de moi des complices de l’impossible.

Cette jeune femme, qui, je le sus plus tard, était modèle nue aux beaux arts, se tenait devant moi, soir après soir avec mon livre de poésie à la main….

De la scène, je voyais ses 6 pieds et quelques se déployer de la porte d’entrée à sa chaise… pendant que mon âme et mon corps se mesuraient à l’immensité… se déployant entre terre et ciel seulement que par ma voix.

Un soir… à la fin de la soirée… vers 2h 30 du matin… elle s’avança… et me dit… Je suis fiancée à un homme qui m’a offert votre livre de poésie…. et comme il est en voyage d’affaire autour du monde… et que nous allons nous marier à son retour… j’aimerais qu’un jour vous me racontiez la poésie qui vous habite…. car elle fait partie de ce dont je veux me souvenir quand je serai mariée.

Dans ce temps-là , je venais de quitter une jeune prostituée française pour me prendre une petite chambre au dernier étage d’une maison de chambres sur la rue St-Paul…. un petit grenier… ou la poésie l’hiver se faisait nuit après nuit… soit l’hôte d’une belle jeune fille, soit que je donnais mon lit à un robineux qui avait froid et que moi je dormais sur le plancher… La belle anglaise dans la chambre d’à côté…. la jeune infirmière….
la poésie de ces jeunes femmes qui venaient partager leur cœur, leur douceur à ma pauvreté heureuse.

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Dans ce temps là, dans le Vieux Montréal Jean Marcoux y tenait tout au bout de la rue St-Paul une petite boîte à chansons ou sa chambre tenait place juste sur le côté droit de la scène…

J’y amenai… la belle … Jean nous prêta sa chambre… et pendant qu’elle fermait les yeux en se caressant, je lui lus mes poèmes…

Jusqu’à son mariage… nous fumes furieusement amants… blottis dans les nuits des ruelles du Vieux Montréal… puis… elle disparut… en me disant… je voulais vivre la poésie avant de me marier… pour ne jamais oublier…. Merci..

Un jour… beaucoup plus tard… je la croisai.. elle était dans son auto… avec ses trois enfants…. et moi… fiancé encore et encore avec ma guitare….

Puis je ne l’ai jamais revue… mais elle ne m’a jamais quitté. Mon dieu.. elle me rappelle une autre…. enfin… c’est fou….quand je regarde ça avec les yeux d’aujourd’hui … j’ai vécu l’impossible… celui de belles filles donnant leur k-oeur à ma poésie….

Pierrot vagabond